Archive pour le Tag 'immigrés'

Les travailleurs immigrés surreprésentés dans les secteurs difficiles

Les travailleurs immigrés surreprésentés dans les secteurs difficiles

Parmi les nombreuses questions soulevées par le projet de loi immigration du gouvernement, l’emploi des travailleurs étrangers en situation irrégulière a fait l’objet de débats animés, y compris au sein des institutions. Le Sénat a ainsi rejeté une proposition visant à pérenniser l’emploi des travailleurs immigrés sans papiers via l’octroi de cartes de séjours d’un an dans les secteurs particulièrement touchés par une pénurie de main-d’œuvre. L’Assemblée nationale avait ensuite réinscrit l’article dans le projet de loi avant que la commission mixte paritaire n’opte pour une version durcie du texte : le préfet du territoire concerné aurait, selon la version adoptée par les deux chambres le mardi 19 décembre au soir, toute latitude pour octroyer ou non les titres en question.

Jérôme Gonnot
Maître de conférences en économie à l’Université catholique de Lille-Espol, Institut catholique de Lille (ICL) dans the Conversation .

Il y a trois ans, la pandémie de Covid-19 soulignait déjà l’importance des travailleurs immigrés dans les secteurs dits « essentiels », au sens de la terminologie européenne, tels que la santé, les transports, ou l’agriculture, indispensable à la résilience des économies. En France, selon une analyse du Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII), certains métiers essentiels sont en effet très dépendants de la main-d’œuvre immigrée : c’est le cas des agents de propreté et des aides à domicile, mais aussi des médecins hospitaliers.

À l’échelle de l’Union européenne (UE), la France ne constitue pas une exception. Un an avant le début de la crise sanitaire et économique liée au Covid-19, les travailleurs nés à l’étranger, et en particulier les immigrés extracommunautaires, étaient en proportion plus nombreux à travailler dans les métiers essentiels que les natifs dans la plupart des pays de l’UE.

Nous avons tout d’abord comparé la probabilité d’exercer un emploi dans les secteurs essentiels pour des travailleurs natifs et immigrés en tenant compte de plusieurs caractéristiques observables telles que l’âge, le genre, l’expérience professionnelle, le niveau d’éducation et le statut matrimonial. Ces facteurs permettent-ils d’expliquer les différences observées ?

Nos résultats montrent qu’à profil équivalent, les disparités entre immigrés et natifs sont encore largement visibles. Dans près de deux tiers des pays de l’UE la probabilité de travailler dans les secteurs essentiels est plus élevée pour les immigrés que pour les natifs. Cela vaut particulièrement pour l’Italie, le Royaume-Uni (inclus dans notre étude de même que la Suisse et la Norvège) et dans les pays nordiques. Cette probabilité est supérieure de 5 % pour un travailleur immigré en France, et grimpe jusqu’à 12 % en Suède. Le Luxembourg, où cette différence est négative, fait figure d’exception.

Lorsqu’on s’intéresse aux emplois peu qualifiés dans les secteurs essentiels (au sens de l’OCDE), l’écart s’avère encore plus marqué. Les immigrés sont par exemple surreprésentés dans le secteur du nettoyage dans trois quarts des pays de l’étude. Dans d’autres secteurs essentiels comme les transports ou la santé, cette différence est moins marquée mais les immigrés restent surreprésentés dans la moitié des pays, notamment au Royaume-Uni, au Danemark, en Allemagne, en Italie et en Suède.

Si les caractéristiques individuelles ne suffisent pas à expliquer cette surreprésentation, quelles sont les raisons qui conduisent les immigrés à occuper des emplois peu qualifiés dans les secteurs essentiels ? Une des explications plausibles tient dans le désavantage structurel des immigrés sur le marché du travail en raison des obstacles institutionnels, linguistiques, juridiques, ou discriminatoires qu’ils peuvent rencontrer.

Notre étude analyse ainsi la manière dont la surreprésentation des travailleurs nés à l’étranger évolue en fonction de caractéristiques propres aux immigrés et susceptibles d’influencer leur intégration économique.

D’une part, l’âge auquel les travailleurs nés à l’étranger ont émigré est largement corrélé avec leur taux d’emploi. Les immigrés qui émigrent plus jeunes dans leur pays d’accueil bénéficient pour la plupart d’un avantage comparatif dans l’apprentissage de la langue du pays d’accueil et d’un bagage culturel et éducatif plus adapté à leur insertion dans le marché du travail.

À l’exception du Danemark, du Royaume-Uni et de la Suède, nos résultats indiquent que la surreprésentation des immigrés dans les secteurs essentiels touche ainsi exclusivement les immigrés qui ont émigré dans leur pays d’accueil après l’âge de 15 ans.

On sait également que l’éducation et l’expérience professionnelle acquises à l’étranger restent moins valorisées que celles obtenues dans le pays d’accueil. Les immigrés formés à l’étranger ont ainsi plus de risques de se retrouver au chômage ou d’occuper un emploi pour lequel ils sont surqualifiés que les immigrés titulaires d’un diplôme obtenu dans leur pays d’accueil.

À profil équivalent, on n’observe ainsi aucune différence entre les travailleurs nés à l’étranger qui possèdent un diplôme obtenu en Belgique, en France, en Espagne, en Autriche et en Suisse, par rapport aux travailleurs natifs de ces pays. À l’inverse leurs homologues titulaires de diplômes étrangers ont une probabilité beaucoup plus forte de travailler dans les secteurs essentiels.

Enfin, les immigrés originaires de pays membres de l’Union européenne occupent sur le marché de l’emploi des autres pays membres de l’UE des postes assez similaires à ceux des natifs, tandis que les perspectives d’emploi des immigrés extracommunautaires apparaissent nettement inférieures. Cela tient notamment à la discrimination raciale et ethnique dont ils sont victimes et à un statut légal défavorable.

Dans notre étude, le lieu de naissance semble ainsi importer autant que celui de l’obtention du diplôme : la probabilité qu’un immigré né dans un pays de l’UE travaille dans un secteur essentiel est identique à celle d’un natif en Belgique, en Espagne, en Irlande et en Norvège. Elle est plus élevée mais reste nettement inférieure à celle des immigrés extracommunautaires au Royaume-Uni, en Suède, au Danemark et en Allemagne.

Des analyses complémentaires confortent l’hypothèse selon laquelle la surreprésentation des immigrés dans les secteurs essentiels découlerait de la position moins favorable de ces derniers sur le marché du travail.

Cette surreprésentation s’observe ainsi davantage dans les pays où les secteurs essentiels se distinguent par rapport au reste de l’économie nationale par une demande de main-d’œuvre accrue, un nombre significatif d’employés à temps partiel, une recherche active d’emploi, un sentiment élevé de surqualification et un statut professionnel faible, et lorsque la proportion d’employés percevant un salaire inférieur à la médiane de la distribution des revenus y est particulièrement élevée.

Face aux écueils que nous avons identifiés, pénalisant à la fois les pays d’accueil, qui se privent des compétences réelles des immigrés présents sur leur territoire, et les travailleurs immigrés eux-mêmes, la régularisation des travailleurs étrangers en situation irrégulière, envisagée dans la première mouture du projet de loi du gouvernement, n’aurait eu que peu de chances de faire évoluer la situation.

À l’inverse, l’ouverture du statut de fonctionnaires aux non-Européens – comme le propose le collectif de fonctionnaires Le Sens du service public – pourrait par exemple permettre d’améliorer la mobilité professionnelle des travailleurs extracommunautaires et leur insertion sur le marché du travail, avec des bénéfices économiques pour l’ensemble des parties concernées. Une alternative qui semble toutefois hautement improbable après le vote définif du projet de loi immigration par le Parlement mardi 19 décembre.

Immigrés et transferts de fonds privés : mea culpa de Montebourg

Immigrés et transferts de fonds privés : mea culpa de Montebourg

 

Mea culpa de Montebourg après sa proposition de bloquer le transfert de fonds privés des immigrés vers leur pays d’origine. la proposition du candidat aux élections présidentielles visait à sanctionner les pays qui refusent le retour des immigrés clandestins condamnés en France.

Ceci étant,  sa proposition de sanctionner tous les immigrés paraissait juridiquement et politiquement bien mal adapté à sa préoccupation.

Juridiquement il est évident que la proposition était relativement inapplicable sans parler des mesures de rétorsion aurait pu prendre les pays dans lesquels nous avons des intérêts.

Les transferts de fonds privés des immigrés représentent 2deux à 3 milliards moyenne annuels mais la balance commerciale de l’Algérie est très déficitaire vis-à-vis de la France..

Le déficit de la balance commerciale de l’Algérie s’est élevé à 10,6 milliards de dollars au cours de l’année 2020.

 

Le  volume des importations algériennes a enregistré une baisse de 18% en 2020, pour s’établir à 34,4 milliards de dollars, alors que le volume des exportations a diminué au cours de la même année de 33% à 23,8 milliards de dollars.

la Chine est le premier partenaire de l’Algérie avec 17% des importations, suivie de la France de 10%, de l’Italie de 7%, de l’Allemagne de 6,5% et de l’Espagne de 6,2%.

Une filière de 560 immigrés clandestins

Une  filière de 560 immigrés clandestins

Une enquête a permis de mettre au jour une filière d’immigration clandestine d’envergure, lancée en mars dernier. Les passeurs organisaient des allées et venues en Europe, transportant à chaque fois des clandestins du Pakistan, du Bangladesh, de l’Inde ou d’autres pays de la région indienne, afin d’obtenir des titres de séjour.

Le 22 mai, en plus des deux véhicules arrêtés, d’autres voyages avaient lieu, avec un total de 35 personnes emmenées entre France, Allemagne et Portugal. Chaque passager payait 500 euros pour voyager entre ces pays et à chaque fois, y tenter sa chance. 560 immigrés ont profité de cette filière.

Des passeurs ont été punis par un an de prison dont ils ne feront peut-être pas la moitié…. ou même rien du tout. Quant aux 560 immigrés la plupart resteront en France.

Confinement Coronavirus : 150 000 à 200 000 « immigrés parisiens » en Loire-Atlantique

Confinement Coronavirus : 150 000 à 200 000 « immigrés parisiens »   en Loire-Atlantique

La venue en masse de personnes extérieures arrivées en Loire Atlantique constitue un véritable danger en termes d’infection de la zone et au-delà. En effet la quasi-totalité de ces personnes ignorent totalement s’ils sont ou non porteurs du virus et leur déplacement va favoriser la contagion dans toutes la région. Notons par ailleurs que les équipements sanitaires locaux ne sont pas dimensionnés pour répondre à une crise sanitaire qui serait provoquée par ses migrations irresponsables.

 

Près de 150 000 à 200 000 personnes sont venues se confiner en Loire-Atlantique dans le cadre de la pandémie de coronavirus, rapporte mardi 24 mars France Bleu Loire Océan.

Les chiffres sont donnés par le préfet du département, Claude d’Harcourt, qui a précisé que ces personnes sont arrivées « essentiellement sur la frange littorale » de la Loire-Atlantique depuis l’annonce des mesures de confinement. Elles proviennent essentiellement de région parisienne, « un territoire où le virus a circulé largement », a complété Claude d’Harcourt.

 

Certaines personnes qui tentaient de rejoindre la région après le début des mesures de confinement ont dû faire demi-tour sur ordre des forces de l’ordre. Claude d’Harcourt à France Bleu Loire Océan

La pression va se maintenir sur les territoires investis par les Franciliens car « ce ne sont pas des lieux de villégiature », prévient le préfet, qui indique ne pas souhaiter pour l’instant de mesure de couvre-feu car selon lui « ça n’apporterait rien ».

 

Choisir entre les Immigrés et les Kurdes : l’odieux chantage d’Erdogan

Choisir entre les Immigrés et les  Kurdes : l’odieux chantage d’Erdogan

 

C’est l’odieux chantage d’Erdogan avant son intervention contre les Kurdes en Syrie. Le départ des Etats-Unis  laissent les kurdes sans protection et Erdogan veut éradiquer cette population hostile qui a pourtant montre un courage exemplaire dans la lutte contre le terrorisme islamique. En France, aux Etats-Unis, en Iran, en Israël, en Arabie saoudite. Partout dans le monde, des voix inquiètes s’élèvent pour dénoncer l’intervention turque dans le nord-est de la Syrie. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir en urgence, jeudi 10 octobre, à la demande de ses membres européens. Mais Erdogan s’est livré à un odieux chantage auprès de l’occident et de la coalition : ou vous me laissez massacrer les kurdes ou je lâche sur l’Europe les 3.5 immigrés retenus  en Turquie. Le départ des Etats Unis constitue un véritable coup de poignard dans le dos aux kurdes qui ont tellement été efficaces contre les terroristes. Ce départ voulu par Trump est destiné à renforcer son impact sur son électorat partisan d’un retrait général des luttes armées dans le monde. Bref, un lamentable calcul électoral qui risque de déstabiliser toute la région surtout si l’Iran en profite pour reprendre des positions perdues.

 

En  annonçant le début de l’opération, le président turc Recep Tayyip Erdogan s’est justifié en assurant que l’objectif était d’empêcher, la création d’un « corridor terroriste » à la frontière méridionale de la Turquie. Les autorités turques assimilent les YPG au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qu’elles considèrent comme une organisation terroriste.

En menant cette offensive, Erdogan souhaite empêcher l’apparition d’une région autonome kurde non loin de la frontière sud. Les Kurdes sont un peuple apatride, réparti sur les territoires turc, syrien, iranien et irakien. Selon les estimations, entre 2 et 3,6 millions de Kurdes vivraient en Syrie, essentiellement dans le nord du pays.

La Turquie redoute qu’un embryon d’Etat kurde galvanise les velléités séparatistes sur son propre territoire. En janvier 2018, le président turc avait d’ailleurs déjà lancé une offensive à Afrin, dans le nord-ouest de la Syrie, avec le même objectif.

Enfin, les autorités turques souhaitent créer une zone tampon de 30 km de long et de 500 km de large entre la frontière turque et les zones syriennes contrôlées par les milices kurdes dans la région, afin de « réimplanter 2 des 3,5 millions de réfugiés syriens présents en Turquie », a décrypté Frédéric Pichon, interrogé par franceinfo.

Les Kurdes sont les alliés des Occidentaux dans la lutte antijihadiste. Via les Unités de protection du peuple (YPG), ils forment la majorité des Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance de combattants kurdes et arabes créée dans le nord de la Syrie.

Seuls sur le terrain, ce sont eux qui ont repris – aidés par la coalition internationale menée par les Etats-Unis – la ville de Kobané des mains du groupe terroriste Etat islamique (EI) en 2015, à l’issue de quatre mois de combats acharnés, puis celles de Raqqa, fief syrien de l’EI, en 2017, et de Baghouz, en 2019. C’est ainsi le porte-parole des FDS qui a annoncé en mars «la victoire militaire sur Daech [l'acronyme arabe de l'EI]« . « Le soi-disant califat a été totalement éliminé », a-t-il tweeté.

 

Dans un communiqué publié dimanche, soit trois jours avant l’offensive, la Maison Blanche a annoncé le retrait immédiat de ses troupes en Syrie (environ 2 000 soldats). Pour Frédéric Pichon, interrogé mardi par franceinfo, ce n’était pas une surprise : « Donald Trump avait annoncé qu’il souhaitait que les Etats-Unis se retirent des zones où le pays n’a pas de bénéfice. C’est une réflexion de businessmanL’Amérique ne veut plus s’engager dans des guerres lointaines », a expliqué l’expert.

 

 

Or, la présence des troupes américaines en Syrie constituait un rempart à une nouvelle offensive de la Turquie qui, rappelons-le, veut imposer sa fameuse «zone tampon » dans la région. La décision de Donald Trump de retirer ses troupes, laissant le champ libre à Erdogan, a ainsi été qualifiée par les FDS de «coup de poignard dans le dos ».

D’anciens combattants de l’armée américaine, laquelle a travaillé avec les combattants kurdes pour venir à bout de l’EI, ont même estimé que les Etats-Unis avaient « abandonné » les Kurdes. Diplomates et autres chefs d’Etat ont en chœur dénoncé la décision américaine. En réponse à cette vague d’indignation, Donald Trump a assuré mercredi ne pas cautionner l’offensive, que Washington considère comme une « mauvaise idée », et a même menacé de « ruiner l’économie turque si la Turquie détruit les Kurdes ».

Lancement de la campagne de Trump : virer les immigrés !

Lancement de la campagne de Trump : virer les immigrés

 

 

Trump n’est pas en retard pour lancer sa campagne électorale de 2020. En cause sans doute, les nombreuses bavures, mensonges et autres provocations. Dans l’Amérique profonde certains commencent à douter de l’efficacité de la parole de cette grande gueule médiatique qui se contente surtout de menacer mais agit peu. –témoins, ces négociations commerciales avec la Chine qui n’en finissent pas et pour cause de nombreux effets  se retourne contre les Américains (la balance commerciale chinoise n’a jamais été aussi florissante même si le volume du commerce international tend à diminuer). C’est encore sur le terrain sociétal que le président Trump ce sens le plus à l’aise. Il reprend donc tout simplement son slogan de sa première campagne contre les immigrés. Cette fois,  il promet de les virer par millions. Une promesse aussi peu sérieuse que le fameux mur qu’il avait promis de construire entre le Mexique et les États-Unis et qui n’a jamais vu le jour. Par ailleurs Trump  est toujours englué dans cette affaire de liens de la Russie qui n’a vraiment jamais été clarifiée. Avec un art consommé de la diplomatie de rue, Trump a su se faire de nombreux ennemis dans de nombreux pays du monde et même installer un climat d’incertitude qui menace les échanges internationaux. Trame n’est pas aussi populaire qu’on le dit. Selon un sondage Reuters/Ipsos publié le 11 juin, Donald Trump recueille 40% d’opinions positives alors que 57% des personnes interrogées désapprouvent son action. D’autres sondages le donnent à la traîne dans les principaux Etats derrière ses grands rivaux démocrates, notamment l’ancien vice-président Joe Biden.

Les immigrés pour sauver la démographie européenne

Les immigrés pour sauver la démographie européenne

C’est sans doute la contradiction sociétale la plus fondamentale de la période. Le sujet de l’immigration constitue en effet aujourd’hui l’une des principales préoccupations de l’union européenne. Elle explique en partie la montée des populismes et des partis réactionnaires au point d’ailleurs que l’Europe est paralysée, l’Allemagne y compris. Le sentiment général un peu partout en Europe est que les immigrés sont trop nombreux par rapport aux populations locales. La crise de 2009 qui a fait exploser les économies et le chômage a encore amplifié ce phénomène nourri par le fantasme que des immigrés venaient prendre le travail et la protection sociale des locaux. S’ajoute à cela les ambiguïtés générales des pays de l’Europe et de l’union économique à affirmer clairement les valeurs de la laïcité qui seules peuvent permettre aux résidents de toute culture de vivre en harmonie. Enfin la politique européenne en matière d’immigration est caractérisée par une grande pauvreté voir par une insuffisance coupable. Voire par exemple l’indigence des moyens de contrôle, de la politique de développement ou de l’implication dans les conflits des pays qui nourrissent une partie de l’immigration. Par ailleurs l’évolution des volumes d’immigration est complètement erratique, elle n’est pas réellement voulue dans l’union européenne mais essentiellement subie. Reste que sans cette immigration la démographie de l’union européenne est inexorablement amenée à dépérir. Cette démographie n’est sauvée que par les migrants c’est-à-dire de ceux e qui vont contribuer à nos grands équilibres économiques financiers et sociaux de demain. Ce que la chancelière Angela Merkel a bien compris mais à réalisé de manière bien maladroite et trop brutale. Ce qui nourrit aujourd’hui la crise allemande.  L’immigration set nécessaire et même indispensable pour renouveler les générations. Autant l’admettre pour mieux l’organiser la rendre supportable tant au plan économique que sociétal. Dans le même temps, il est tout aussi indispensable de s’attaquer réellement à la mise en place d’une réelle politique de développement en Afrique qui va fournir les principaux contingents de migrants économiques dans les décades à venir

 

Le Front National veut priver d’école des enfants immigrés

Le Front National veut priver d’école des enfants immigrés

Visiblement bousculé par le radicalisme des positions de François Fillon, le FN sort de son chapeau des mesures particulièrement injustes qui visent des enfants d’immigrés. . Des enfants qui seraient privés de l’école obligatoire et gratuite. Tout cela pour « sauver le système de solidarité nationale ». . Sur le plan économique les économies à attendre de cette proposition seraient très marginales. Elles seraient particulièrement anti sociales, illégales en outre au regard des textes internationaux. On peut comprendre évidemment qu’il faille mieux réguler les flux migratoires mais les enfants ne sont nullement responsables de la situation juridique de leurs parents. Encore une fois ces spropositions  sont purement démagogiques et anecdotiques. Elle confirme en tout cas le caractère relativement improvisé du programme Front National dans sur le plan économique que sur le plan sociétal. Cette attaque contre les enfants et particulièrement inadmissibles Florian Philippot a donc répondu jeudi sur BFMTV à la polémique déclenchée par les derniers propos de Marine Le Pen. La présidente du Front national et candidate à la présidentielle a déclaré devant la presse vouloir mettre fin à la gratuité de l’accès à l’école pour les enfants d’étrangers en situation irrégulière et demander une contribution pour assurer la scolarité des enfants immigrés en situation régulière dont les parents n’ont pas d’activité professionnelle. Face à Olivier Truchot ce jeudi soir, le numéro deux du FN a affirmé que Marine Le Pen souhaitait simplement « l’application de la loi ». Il a aussitôt développé son raisonnement: « Quand vous êtes en situation irrégulière vous n’avez qu’un droit: être reconduit à la frontière. Et ça tranche d’avoir quelqu’un qui dit la loi dans ces temps de laxisme généralisé. » Florian Philippot a voulu justifier cette mesure prônée par le Front national, à même selon lui de « sauver la solidarité nationale ». :

Agriculture Italie : des immigrés payés 3 euros de l’heure

Agriculture Italie : des immigrés payés 3 euros de l’heure

Selon une information du Figaro, entre 300.000 et 400.000 travailleurs agricoles, en grande majorité des immigrés africains au statut précaire, sont employés en Italie dans les campagnes pour la récolte de fruits et de légumes. (Un phénomène assez identique se passe en Espagne).  Recrutés par des intermédiaires illicites, ils sont payés trois euros de l’heure pour des journées de huit à dix heures. Desquels il faut soustraire, quand ils sont payés, trois à cinq à euros par jour pour leur transport aux champs et autant pour un «logement» de fortune, bien souvent de sordides taudis, sans cuisine ni sanitaire. Ces intermédiaires qui n’hésitent pas à recourir à la violence se font appeler des «caporaux». D’où le nom du système, «caporalato» qui s’est développé avec la crise. . Rome a décidé de mettre un terme à ce trafic particulièrement odieux. Une loi vient d’être adoptée par la Chambre des députés.




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