Archive pour le Tag 'Immigration'

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Immigration : Trump coincé « par un soit disant juge »

Immigration : Trump coincé « par un soit disant juge »

Comme d’habitude le nouveau président des États-Unis ne fait pas dans la dentelle ; il estime que la décision de suspendre son décret immigration constitue un acte juridique d’un « soi-disant juge ». Cependant Trump est bien obligé de s’y conformer et le département d’Etat américain a annoncé samedi qu’il autorisait toute personne avec un visa en cours de validité à se rendre aux Etats-Unis, afin de se conformer à l’avis rendu par un juge fédéral de Seattle bloquant le décret anti-immigration de Donald Trump. « Nous sommes revenus sur la révocation temporaire de visas », a déclaré un responsable du département d’Etat. « Les personnes dont les visas n’ont pas été physiquement annulés peuvent désormais voyager, si ce visa est en cours de validité ». Le décret bloqué par décision d’un juge fédéral vendredi était censé interdire pour 90 jours l’entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays à majorité musulmane: Libye, Somalie, Iran, Irak, Syrie, Yémen et Soudan. Il devait également stopper pour quatre mois l’arrivée de réfugiés sur le sol américain. La bataille juridico-politique ne fait que commencer aux Etats-Unis. Le département américain de la Justice a fait appel samedi soir de la décision d’un juge fédéral bloquant l’application du décret migratoire signé il y a huit jours par Donald Trumprouvrant de fait les portes des Etats-Unis aux ressortissants de sept pays musulmans. « Les méchants sont très contents », avait estimé Donald Trump peu avant dans un tweet: « Parce que l’interdiction [d’entrer aux Etats-Unis] a été levée par un juge, beaucoup de personnes mauvaises et dangereuses pourraient se déverser dans notre pays. Une très mauvaise décision », a encore déclaré le président américain sur Twitter.  Le juge fédéral de Seattle James Robart avait émis vendredi soir une injonction temporaire valable sur l’ensemble du territoire américain, le temps qu’une plainte déposée lundi par le ministre de la Justice de l’Etat de Washington soit examinée sur le fond.  Les conséquences de la décision du juge Robart se sont traduites dès samedi par un renversement – au moins temporaire – des restrictions imposées par le décret, et les vols à travers le monde en direction des Etats-Unis ont recommencé à accepter les ressortissants des sept pays visés par le décret. Le ministère de la Sécurité intérieure a affirmé « qu’en accord avec la décision du juge » il avait « suspendu toutes les actions qui mettent en œuvre » le décret. Les contrôles aux frontières, précise Gillian Christensen, un porte-parole du ministère, s’en tiendront jusqu’à nouvel ordre « aux procédures habituelles ».  « L’opinion de ce soi-disant juge, qui en gros prive notre pays de sa police, est ridicule et sera cassée ! », avait prévenu Donald Trump dans une première salve de tweets samedi matin.

 

Immigration : décret Trump bloqué par un juge sur l’ensemble des Etats-Unis

Immigration : décret Trump bloqué par un juge sur l’ensemble des Etats-Unis

 

Cette fois la décision d’un juge s’applique sur l’ensemble des États-Unis. La bataille juridique est loin d’être terminée puisqu’il ne s’agit pour l’instant que d’une suspension. Mais cela prouve à l’évidence que Trump  risques de s’embourber dans les procédures judiciaires, cela montre les limites la signature de décrets très médiatisés. Sur ce dossier, le nouveau président des États-Unis se heurte bien sûr à l’opinion mais aussi à l’avis des plus grands patrons américains  Un juge fédéral de Seattle a bloqué temporairement vendredi 3 janvier le décret du président américain Trump interdisant l’entrée aux États-Unis pour les ressortissants de sept pays musulmans, le revers le plus important pour cette mesure très controversée. Cette injonction temporaire du juge fédéral James Robart est valide sur l’ensemble du territoire américain, le temps qu’une plainte déposée lundi par le procureur de l’État de Washington, Bob Ferguson, soit examinée entièrement. La Maison Blanche a promis de répliquer à cette décision, qu’elle avait dans un premier temps qualifié de « scandaleuse », avant de renvoyer un communiqué supprimant ce terme.

Obama condamne le décret immigration de Trump

Obama condamne le décret immigration de Trump

 

Une dizaine de jours après son départ, Barack Obama condamne le décret immigration de Trump. Barack Obama apporte son soutien aux protestataires qui s’érigent contre le décret controversé. Il s’agit de sa première prise de position depuis qu’il a quitté ses fonctions. «Le président Obama est touché par le niveau d’engagement qui se révèle au sein de plusieurs communautés à travers le pays. Dans son discours final de président, il a évoqué le rôle important du citoyen et sa responsabilité de gardien de la démocratie, tous les jours et pas seulement durant une élection», rappelle le texte. Barack Obama intervient alors que le débat s’enflamme autour du décret qui interdit aux réfugiés, toutes nationalités confondues, d’entrer sur sol américain pendant 120 jours (et sans limite temporelle pour les Syriens), et qui prône une même interdiction pendant trois mois pour les ressortissants de sept pays à majorité musulmane (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen). Dénoncé par l’ONU pour son caractère discriminatoire et arbitraire, le texte est aussi attaqué en justice et pourrait remonter jusqu’à la Cour suprême.  L’ancien président joint sa voix à la majorité des démocrates, qui demandent l’invalidation du décret. Parmi les républicains, le soutien à Donald Trump est par ailleurs en train de se fissurer. Les sénateurs John McCain et Lindsey Graham ont ouvertement critiqué les mesures dans un communiqué commun, ce qui n’a pas été du goût du président des Etats-Unis. «En regard de décisions de politique étrangère prises sous son administration, Barack Obama désapprouve fondamentalement les discriminations d’individus en raison de leur foi ou de leur religion», précise le texte publié par le porte-parole de Barack Obama. Il est plutôt rare que d’anciens présidents critiquent les actions de leur successeur. En tout cas dans un laps de temps aussi court. Plusieurs diplomates américains ont également protesté officiellement contre le décret. Des cadres du ministère des Affaires étrangères passé sous le pavillon de l’administration Trump ont utilisé un «canal» officiel dit de «dissidence» pour contester l’ordonnance. Il s’agit d’un texte signé par plusieurs diplomates, aussitôt menacés par l’équipe de Donald Trump. «Soit ils acceptent le programme, soit ils s’en vont», a déclaré Sean Spicer, le porte-parole de l’exécutif américain, lors d’un point presse.

 

 

Immigration-Fillon : ton ferme et mesures molles

Immigration-Fillon : ton ferme et mesures molles

 

 

 

Dans la course à la xénophobie   Fillon a mis la pédale douce. Un ton très ferme pour rassurer son public du troisième âge. Mais des propositions largement partagées par tous les candidats mêmes à gauche Pas sûr que Fillon ait vraiment convaincu le public du troisième âge (au moins)  qui était venir applaudir à Nice sur le thème de l’immigration. Même I’ inénarrable Ciotti ne semblait pas très convaincu par Fillon. Il aurait sans doute voulu quelques « Ciottises » dont il a le gout et le secret. Pourquoi pas un mur en PACA par exemple ? ? Il n’a pas du apprécié l’eau tiède de Fillon. Fillon a en effet promis de réduire l’immigration au minimum, ce qui en fait ne signifie pas grand-chose sans critères économiques, sociaux et sociétaux. Sur ce sujet François Fillon a promis mercredi de reprendre, s’il est élu président de la République, le contrôle de l’immigration pour la réduire « au strict minimum » dans une France qui n’est selon lui ni une « mosaïque » ni un « territoire sans limite ». Le candidat de la droite et du centre pour l’élection de 2017 a par ailleurs déclaré qu’il aurait « besoin » des musulmans de France « pour faire le ménage contre ceux qui instrumentalisent leur foi ». »L’unité nationale commande une autre politique de l’immigration », a déclaré le favori des sondages devant environ 2.000 personnes réunies à l’Acropolis de Nice. Un propos plutôt raisonnable réaliste aussi en tout cas plus réaliste que la fermeture totale des frontières que réclament certains notamment au Front National. « Si, pour assurer cette politique, il faut réviser la Constitution mais aussi faire bouger les lignes de l’interprétation que la Cour européenne des droits de l’Homme donne de la Convention européenne des droits de l’Homme, eh bien je prendrai mes responsabilités », a-t-il dit. Autant dire que cette convention européenne n’est pas prête d’être modifiée et que dans la réalité la politique de François Fillon en matière d’immigration ne sera pas très différente de la politique actuelle. Fillon avait pourtant l’occasion de  droitiser  encore son programme dans une région acquise- pour ceux qui soutiennent la droite et l’extrême droite– par avance aux thèses réactionnaires. Mais  Fillon a évité le piège de l’extrémisme. Sans doute pour  ne pas commettre une nouvelle bévue du type de celle sur la sécurité sociale et le problème central du remboursement des maladies. Sur ce terrain là, il a dû reculer et même retirer complètement ses propositions de son site. Sa radicalité qui lui a valu son élection à la primaire ; une radicalité qui  constitue maintenant son plus lourd handicap pour rassembler au-delà. Fillon a quand même prononcé des phrases douces à entendre mais finalement vides de sens ;  pas étonnant qu’il n’y reçu que applaudissements mesurés.  Le candidat de la droite s’est par ailleurs dit favorable à la suppression de l’aide médicale d’Etat, qu’il veut remplacer par la seule prise en charge des urgences médicales et des maladies infectieuses, et pour une augmentation de la durée de résidence nécessaire pour devenir Français. L’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy a également appelé de ses vœux une refondation du système de l’asile, pour mettre fin à certains « abus », et défendu une forte augmentation de la durée possible de rétention administrative des étrangers en situation illégale, pour la porter de 45 à 180 jours. Il a toutefois rejeté l’idée- et c’est heureux–, défendue par la candidate du Front national Marine Le Pen, de limiter le droit de scolarisation des enfants d’immigrés clandestins. « Je ne crois pas (cette mesure) moralement possible », a-t-il dit. « Les enfants ne sont pas responsables. » Faute de radicalité sur le fond, Fillon a terminé par des propos plus martiaux   « On vous accuse de vouloir redresser la France de façon radicale », a-t-il lancé. « Assumez et ripostez parce que c’est vous qui avez raison, parce que la situation réclame du courage. »

Sarkozy sort de son chapeau un référendum sur l’immigration et la sécurité

Sarkozy sort de son chapeau un référendum sur l’immigration et la sécurité

Parce  que l’intéressé est en  forte difficulté dans les sondages par rapport à Juppé sans parler des affaires qui hypothèquent son avenir politique. Du coup il ne faut guère s’étonner si Sarkozy sort de son chapeau un  référendum sur l’immigration et la sécurité. Il faut même sans doute s’attendre à ce que Sarkozy propose tout et n’importe quoi pour tenter de remonter la pente glissante sur laquelle il se trouve. Curieux cette soif soudain de référendum pendant une campagne électorale. En effet la campagne terminée les présidents en général  se garde bien de gérer la démocratie à coups de référendum du fait du danger qu’ils  représentent En outre réduire la démocratie à un oui ou à un non n’est pas nécessairement un progrès significatif. De toute manière la proposition de Sarkozy serait anti constitutionnel. Il conviendrait alors de changer la constitution, ce qui n’est pas à l’ordre du jour et sans doute pas la priorité du moment même s’il faut bien les graves insuffisances de notre démocratie. Nicolas Sarkozy a donc annoncé vendredi soir qu’il soumettrait à référendum, s’il est élu président en 2017, ses propositions contestées de suspendre le regroupement familial et de placer en rétention administrative des personnes fichées « S » représentant une menace potentielle. Invité du journal de 20 heures de France 2, l’ancien président a choisi l’opposition frontale avec Alain Juppé, favori de la primaire d’investiture à droite, en mettant en avant deux mesures de son programme, que le maire de Bordeaux rejette, sous le sceau gaulliste de la « souveraineté populaire ». Alain Juppé avait estimé en août dernier dans un entretien au Figaro que la suspension du regroupement familial n’était pas « une attitude humaine ». Quant aux « fichés S », s’il juge fondé leur placement en rétention dans l’hypothèse d’une menace, il exige une intervention de l’autorité judiciaire en amont. Nicolas Sarkozy souhaite un contrôle a posteriori du juge. L’automaticité du regroupement familial, instaurée en 1974 en France, est « un débat sensible, fort, grave, important : je pense qu’il doit être tranché par les Français », a dit Nicolas Sarkozy sur France 2. « Je poserai donc par référendum cette question le jour du deuxième tour des législatives, le 18 juin 2017 : Est-ce que les Français sont d’accord pour que nous supprimions, nous suspendions le droit automatique au regroupement familial tant que l’Europe ne s’est pas dotée de frontières dignes de ce nom et d’une politique européenne migratoire? » Deuxième question, posée le même jour : « Etes-vous d’accord, à l’image de ce que font nos amis britanniques, pour que le ministre de la Sécurité puisse décider de la mise en internement administratif des fichés S les plus dangereux? » « Je vais rendre la parole à la souveraineté populaire », a lancé l’ancien président. « Donner la parole au peuple, sur des sujets aussi importants, c’est faire le choix de la démocratie », a-t-il souligné. Nicolas Sarkozy a par ailleurs implicitement accusé vendredi soir Alain Juppé de « compromission » et de « confusion déloyale » pour avoir invité les électeurs de gauche à participer à la primaire d’investiture présidentielle de la droite et du centre. L’enjeu de la participation au scrutin des 20 et 27 novembre, pour lequel le maire de Bordeaux part favori, attise l’antagonisme entre les deux hommes, au point qu’Alain Juppé a déclaré jeudi soir sur France 2 que l’ancien président était pris de « panique » face à des sondages défavorables.

(Avec Reuters)

Immigration : Wolfgang Schäuble contre Merkel

Immigration : Wolfgang Schäuble contre Merkel

 

 

Cette fois le ministre des finances Wolfgang Shaw  lâche Merkel et se prononce contre l’immigration massive en Allemagne. Il rejoint ainsi les propositions du ministre de l’intérieur. Le ministre de l’Intérieur Thomas de Maizière propose en effet d’examiner plus en profondeur le cas des réfugiés syriens qui entrent sur le territoire allemand et, dans certains cas, de suspendre le droit au regroupement familial. Depuis novembre 2014, les Syriens qui arrivent en Allemagne sont considérés, sans examen individuel des cas, comme des réfugiés de guerre au sens de la convention de Genève. Ceci leur donne droit à un permis de séjour et au regroupement familial. Thomas de Maizière veut suspendre ce principe et permettre des examens individuels des cas. Dans certains cas, le regroupement familial ne sera plus permis. La proposition a fait bondir les Sociaux-démocrates et la chancelière qui l’a bloquée. Mais la proposition de Maizière avait déjà provoqué une onde de choc au sein de la CDU. Jusqu’ici, le parti de la chancelière était pourtant resté plutôt fidèle à Angela Merkel. Mais le fossé a commencé à se creuser. La semaine passée, la CDU avait accepté les « zones de transit » voulues par la CSU pour « trier » les réfugiés aux frontières. Cette proposition a été écartée lors du sommet de la « grande coalition. » La proposition du ministre de l’Intérieur a fait l’effet d’un révélateur. Certes, durant le week-end, seule la CSU et son président Horst Seehofer, qui incarne la « ligne dure », avait soutenu Thomas de Maizière. Mais entretemps, Wolfgang Schäuble, jusqu’ici fort discret sur le sujet, a donné le signal de la révolte. Dimanche 8 novembre au soir, le ministre fédéral des Finances sur ARD a clairement approuvé l’initiative de son collègue de l’Intérieur. Et il est allé plus loin. « Notre capacité d’accueil n’est pas illimitée », a indiqué Wolfgang Schäuble. Et de reprendre un discours jusqu’ici plutôt courant dans la bouche de Horst Seehofer : « Nous devons envoyer un message clair au monde : nous sommes prêts à aider, mais nos possibilités sont limitées. » Cette mesure est clairement un défi ouvert à la chancelière qui, jeudi, lors du sommet de la coalition, avait refusé de placer une « limite haute » chiffrée à l’accueil des réfugiés comme le demandait la CSU.

Immigration :  » coup de poing dans les parties basses » de Moscovici (De Villiers)

Immigration :  » coup de poing dans les parties basses » de Moscovici (De Villiers)

La classe pour cet aristo un peu dégénéré qualifié par le Canard « d’agité du bocage » (vendéen NDLR). Philippe Le Jolis de Villiers de Saintignon, dit Philippe de Villiers perd ses nerfs, son sens de la mesure et même toute notion de bienséance en affirmant vouloir frapper aux couilles Moscovici ! Ou quand le propos réactionnaire tutoie la vulgarité du fond comme de la forme.  Philippe de Villiers veut en effet contredire  Moscovici à propos de l’immigration. Il en a évidemment le droit mais il n’est pas certain que la grossièreté de son interpellation renforce beaucoup la pertinence du « responsable ». Invité de RTL lundi 9 novembre, le commissaire européen aux Affaires économiques et financières s’est voulu très rassurant alors que l’Union européenne doit accueillir trois millions de réfugiés d’ici la fin de l’année.  »Contrairement à l’idée reçue que l’Europe serait envahie et que ce serait une source de coûts considérables, l’afflux de réfugiés et de migrants a un impact positif sur la croissance« , a déclaré l’ancien ministre de l’Économie et des Finances. Une sortie qui révolte Philippe de Villiers. Sur son compte Twitter, l’ancien député européen et candidat à l’élection présidentielle s’est montré très virulent à l’encontre de Pierre Moscovici, ce mercredi 11 novembre. « J’ai envie de lui mettre un coup de poing dans les parties basses », a-t-il écrit en relayant le papier publié sur RTL.fr. En tout cas on aurait bien envie de lui mettre un coup de pied au cul pour avoir déclaré que « Poutine était le plus grand chef d’Etat actuel » ; Il est vrai que c’était après la signature de contrats avec la Russie pour ‘implantation de parcs de loisirs comme le Puy du fou (sa « petite entreprise » très rentable). . 

FN « éradiquer l’immigration bactérienne »….. Avec des fours crématoires ?

FN « éradiquer l’immigration bactérienne »….. Avec des fours crématoires ?

Avec la campagne électorale qui enfle on  touche à  l’abject voire au monstrueux ; En clair, ça pue les années 30 ! Témoin cette déclaration FN qui assimile l’immigration à une épidémie bactérienne. Et qui le confirme en indiquant que les immigrés sont porteurs de pathologies dangereuses pour  la population française. De telles assertions relèvent d’une pathologie encore plus grave : le racisme et la bêtise. A quand l’éradication voire les fours crématoires ? De tels propos témoignent de la part du FN du vrai contenu idéologique d’un parti qui instrumentalise toute les frustrations, les peurs, les fanatismes et les haines.  Dans un papier reprenant les propositions des politiques pour les élections régionales sur l’environnement et la santé, la Voix du Nord révèle une proposition toute particulière du Front national. Dans ses propositions, qui seront connues à partir de samedi 14 novembre, le parti de Marine Le Pen proposerait d’ »éradiquer toute immigration bactérienne ». Les réactions se multiplient sur le réseau social Twitter, sur lequel les propositions de Marine le Pen ont été publiées par un internaute, journaliste du quotidien. Au Front national, c’est le flou le plus total. Sébastien Chenu, le colistier de Marine Le Pen dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, ne confirme pas cette proposition. « Le programme ne sera dévoilé que samedi, précise-t-il. Cependant, selon lui le terme est maladroit. Il s’agirait de parler d’épidémie bactérienne et non d’immigration bactérienne« . Joëlle Mélin, députée européenne, spécialiste de la santé pour le Front national, explique : « Il faut que les pays qui sont amenés à recevoir des migrants, et c’est pourquoi nous tirons la sonnette d’alarme, aient aussi conscience que les populations qui arrivent sont des populations fragilisées« . « Ça tombe sous le sens, si on y avait fait un peu plus attention, on n’aurait pas la multiplication des pathologies qu’on croyait totalement disparues, conclut-elle. »Marine Le Pen est en déplacement de campagne cet après-midi dans le département du Nord. Elle sera sans aucun doute interrogée sur cette question qui visiblement embarrasse dans son parti.

Sarkozy-immigration : un questionnaire débile pour des réponses débiles

Sarkozy-immigration : un questionnaire débile pour des réponses débiles

C’est en substance ce que pense André Lamassoure après le référendum interne organisé par Sarkozy. « Le questionnaire semble inspiré exclusivement par la peur, la crainte des étrangers, évoqués implicitement comme de possibles fraudeurs, voire des délinquants potentiels, en tout cas comme des intrus embarrassants », a-t-il jugé dans un communiqué. En réalité Sarkozy et moins préoccupée de la question de l’immigration que de cadenasser les deux autres candidats à la primaire de la droite. D’où ce questionnaire débile avec réponse débile dont il était inévitable qu’il soit soutenu par 90 % et plus des adhérents concernés. On peut évidemment multiplier ce type de référendum à l’infini en lui octroyant des vertus démocratiques qu’il n’a pas. C’est un peu comme si on demandait aux Français : êtes-vous pour de vrai changement dans le pays ? De ce point de vue Sarkozy ne parvient pas à se débarrasser de sa rhétorique de camelot populiste. Un « plébéien hargneux » à dit Fillon. Le questionnaire sur l’immigration soumis par Nicolas Sarkozy aux adhérents des Républicains « semble inspiré exclusivement par la peur », a estimé mardi Alain Lamassoure, ajoutant aux critiques internes contre l’initiative à plus d’un an de la primaire présidentielle de la droite et du centre. Au total, 53.000 adhérents se sont prononcés par vote électronique la semaine dernière sur douze questions, formulées comme autant de propositions allant de la refondation des accords de Schengen à la suppression de l’aide médicale d’Etat pour les étrangers en situation irrégulière. Elles ont recueilli des taux d’approbation de 91,41% à 97,43%. La méthode, contestée, a été débattue mardi lors du bureau politique des Républicains. Les principaux rivaux de Nicolas Sarkozy à la primaire de 2016, Alain Juppé, François Fillon, Bruno Le Maire, avaient déploré de ne pas avoir été consultés en amont sur le contenu de ce document appelé à compléter un « socle programmatique commun » pour les candidats. « ‘Oui’, ‘non’, on n’est pas dans une démocratie très évoluée », a estimé François Fillon au « Grand Journal » de Canal+. Le député de Paris n’était pas à la réunion en raison de cet engagement médiatique. Présent en revanche, Alain Juppé a demandé à Nicolas Sarkozy des clarifications sur le « socle commun » lors d’échanges « parfois tendus », ont rapporté des participants. Le président des Républicains a assuré l’ancien Premier ministre que ces propositions n’engageraient pas les candidats à la primaire, ont-ils précisé. Avant la réunion, l’eurodéputé Alain Lamassoure, ancien ministre d’Edouard Balladur et d’Alain Juppé et représentant de l’aile centriste et pro-européenne du parti, avait livré un sévère réquisitoire contre le « questionnaire Sarkozy ». André « Certes, c’est ce que ressentent beaucoup de nos électeurs, et ce que hurlent quotidiennement les réseaux sociaux », poursuit-il. « Mais le rôle d’un parti, qui se réclame du Général de Gaulle et de la démocratie chrétienne, consiste-t-il à justifier tous les préjugés xénophobes, ou à faire courageusement la pédagogie de nos valeurs? », s’interroge-t-il, rappelant que Nicolas Sarkozy est un « Français de deuxième génération ».

 

Sarkozy veut récupérer le thème de l’immigration

Sarkozy veut récupérer le thème de l’immigration

Grande opération de récupération du thème de l’immigration par Sarkozy qui pense que cette problématique sera au cœur de la campagne de 2017. Il lance une grande consultation interne et en même temps veut ficeler ses concurrents à la primaire. Ainsi a-t-il décidé de soumettre mercredi au vote des militants onze questions sur ses propositions de refonte des politiques d’immigration française et européenne, le rétablissement temporaire des contrôles aux frontières nationales de l’espace Schengen, qui devra être renégocié, l’instauration de « plafonds limitatifs » pour maîtriser l’immigration en France ou la restriction des aides sociales. La tactique, dont l’objet est d’imposer à ses rivaux un « socle programmatique commun » au nom de l’unité, vise aussi à consolider la réserve des voix sarkozystes pour la consultation de 2016. « C’est la stratégie de l’étouffement », résume, mi-amusé mi-inquiet un élu LR convié mercredi au séminaire. Ni Bruno Le Maire, qui a eu un entretien mercredi matin avec Nicolas Sarkozy, ni François Fillon ou Alain Juppé n’étaient présents. Les trois hommes, qui goûtent peu d’être mis devant le fait accompli, revendiquent de faire avancer « leurs idées ». Les propositions de Nicolas Sarkozy, déjà exposées la semaine dernière dans une interview au Figaro, seront débattues lors du premier bureau politique du parti mardi prochain, une fois connus les résultats du vote électronique. La consultation débute mercredi à 18h00 et s’achèvera vendredi à la même heure. « Etes-vous d’accord pour la suspension immédiate de Schengen… », « Faut-il diminuer l’attractivité sociale de l’Europe… », « Faut-il supprimer, pour les étrangers en situation illégale, l’Aide médicale d’Etat… », « Faut-il adapter le droit du sol… » sont au nombre des questions. « Chaque fois que nous allons travailler sur les questions programmatiques, je veillerai à ce que les questions les plus sensibles soient tranchées par vous », a déclaré Nicolas Sarkozy aux adhérents présents, tout acquis à leur champion. « Plus vous serez nombreux, plus cela donnera de la force », a-t-il conclu, dans un appel plein de sous-entendus pour la primaire.

Union européenne : 2,4 milliards pour l’immigration et après ?

Union européenne : 2,4 milliards pour l’immigration et après ?

Sermonnée ^par l’ONU , l’union l européenne commence à sortir de son sommeil et décide d’une aide de 2,4 milliards d’euros sur six ans pour permettre aux pays européens de faire face à l’arrivée croissante de migrants sur leur territoire. Cette aide devrait essentiellement servir à améliorer les conditions d’accueil. Pour autant cela ne clarifie pas la ligne politique de l’union européenne car la question se pose de savoir ce qu’on fait de ces migrants ensuite. Pour l’instant c’est le statut quo et chaque pays tente de résoudre isolément le problème. L’Italie recevra le soutien le plus important avec près de 560 millions d’euros tandis que la Grèce bénéficiera d’une aide de 473 millions d’euros. L’Union européenne avait auparavant déjà approuvé des aides aux autorités françaises et britanniques, qui tentent de trouver une solution à la crise provoquée par les migrants installés à Calais et qui cherchent de passer en Grande-Bretagne. Une dizaine d’entre eux ont trouvé la mort depuis le début du mois de juin. La Grande-Bretagne a déjà reçu 27 millions d’euros de financements communautaires d’urgence, sollicités en mars, et la France en recevra 20 millions dans le courant du mois, ont précisé les services de la Commission. « Nous sommes désormais en mesure de verser les fonds destinés au programme national français et le Royaume-Uni a d’ores et déjà reçu le premier versement du financement qui lui revient », a précisé lors d’une conférence de presse Natasha Bertaud, une des porte-parole de la Commission européenne. « Ces deux programmes, entre autres choses, concerneront la situation à Calais », a-t-elle ajouté. Vendredi, le Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR) a réclamé une « réponse exceptionnelle d’urgence » à la crise des migrants dans le secteur de Calais. « Le HCR réitère un appel lancé depuis l’été 2014 pour une réponse globale – en premier lieu de la part des autorités françaises – face à la dégradation des conditions d’accueil des réfugiés et des migrants à Calais », a déclaré la porte-parole du HCR, Melissa Fleming, lors d’un point de presse.

Sondage préoccupations Europe : l’immigration en tête, pourquoi ?

Sondage préoccupations Europe : l’immigration en tête, pourquoi ?

 

Sondage inquiétant et ambigu. Il est clair que dans une période de crise l’afflux d’immigrés suscite des inquiétudes. Il s’agit d’une préoccupation économique mais aussi sociétale. Mais il est tout aussi évident que sur le long terme en l’état actuel de la démographie en Europe la venue d’immigrés sera indispensable pour l’équilibre des comptes sociaux et économiques. C’est là une contradiction majeure des pays de l’Europe. Certes l’immigration mérite évidemment d’être mieux régulée mais le rejet de toute immigration constitue une  aberration tout autant économique que morale. La France par exemple comptera un habitant sur trois âgés de plus de 60 ans en 2050, ce qui va poser de redoutables problèmes de redistribution et de solidarité interne. La France n’ayant  pas en Europe la démographie la moins dynamique. A cette échéance- et même bien avant- sans immigration  le déséquilibre actifs-retraités fera exploser tous les systèmes de retraite et de façon plus globale de protection sociale. Pour heure,  pour les citoyens européens, l’immigration est désormais le principal défi auquel doit s’atteler.  Selon un sondage de l’Union européenne. L’immigration est désormais le sujet le plus cité dans 20 des Etats membres.  En novembre dernier, la situation économique, l’emploi et les déficits publics faisaient partie des inquiétudes numéro un des citoyens européens, selon le précédent baromètre. L’immigration était alors en quatrième position (à 24%). Elle est aujourd’hui à 38%. Une hausse de 14 points en l’espace de six mois. En mai 2015, l’immigration devance de loin la situation économique (27%, -6 points), le chômage (24%, -5 points) et les finances publiques (23%, -2 points) comme sujets de préoccupation. Elle est l’inquiétude la plus fréquemment citée dans 20 États membres, avec des records à Malte (65%), confronté à l’arrivée massive de migrants, ainsi qu’en Allemagne (55%).  En Italie, où des dizaines de milliers de migrants affluent après de périlleuses traversées de la Méditerranée, l’immigration est la principale préoccupation des personnes interrogées (43%). En France, ce sujet est une préoccupation pour 34% de la population interrogée, avant l’économie (30%).  Néanmoins, au niveau national, le chômage reste la principale préoccupation pour 42% des sondés, loin devant l’immigration, à la deuxième place avec 23% des sondés. Au niveau national, l’immigration est considérée comme un problème plus important que le chômage en Allemagne, au Danemark, au Royaume-Uni et à Malte.  Ce sondage interroge également sur les aspects les plus positifs qu’aurait apportés l’Union européenne. Pour la majorité des sondés (57%) la libre circulation des personnes, des biens et des services constitue l’avancée la plus positive de l’UE, devant la paix entre les nations (55%) l’euro (23%) et Erasmus (21%). Paradoxe: les Européens restent attachés à la liberté de circuler à l’intérieur de l’Union, tout en s’inquiétant des flux migratoires. A noter que l’enquête a été menée avant les rebondissements de la crise grecque en juillet 2015, qui ont remis les questions économiques au centre de la politique européenne.  L’enquête Eurobaromètre est le second sondage d’opinion réalisé à l’échelle de l’UE depuis l’entrée en service de la Commission Juncker en novembre 2014. Elle est fondée sur des entretiens individuels menés courant mai, au cours desquels plus de 31.000 personnes ont été interrogées.

 

Immigration : « je suis un exemple) (Valls), ben voyons !

Immigration : «  je suis un exemple) (Valls), ben voyons !  

 

Mieux vaut s’attribuer des louanges que de les attendre des autres, telle est sans doute la devise de Valls qui se cite en exemple comme immigré. Pas sûr cependant qu’il y ait de la place pour que tous les immigrés deviennent Premier ministre sans avoir pratiquement jamais travaillé sauf comme oligarque.  Donner aux jeunes issus de l’immigration la fierté d’être français : c’est le message de Manuel Valls dans Le Parisien Magazine, où il revient sur son parcours d’enfant né à l’étranger de parents étrangers, naturalisé à 20 ans.  A dix jours du premier tour des élections départementales où le Front national devrait faire un gros score selon les sondages, le Premier ministre pose en « une » de l’hebdomadaire avec à la main une photographie en noir et blanc le représentant, enfant, en compagnie de sa mère.  Né en 1962 à Barcelone d’un père espagnol et d’une mère à double nationalité espagnole et suisse, originaire d’un canton de langue italienne, Manuel Valls dit avoir vécu « pleinement cette triple culture espagnole — et catalane — italienne et française. » « Je me sentais à la fois espagnol et français », raconte le chef du gouvernement, arrivé en politique dans le sillage de l’ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard, « découvert au soir des législatives de 1978″. « C’est à 16 ans, quand j’ai dû aller chercher ma carte de séjour de deux ans, que j’ai compris que je n’étais pas français », raconte Manuel Valls, qui dit avoir alors subi un « interrogatoire » dans un commissariat du IVe arrondissement de Paris.  Au regard de son histoire personnelle, le Premier ministre estime qu’on n’est pas « français par sa naissance, sa couleur de peau ou ses origines mais parce qu’on adhère à un projet, à des valeurs, à une communauté nationale ». La communauté française repose à ses yeux sur « trois piliers » que sont la langue, l’histoire, la laïcité.   »Nos ancêtres ne sont pas tous Gaulois mais tous nos enfants seront français », dit-il.   »Ceux qui, comme moi, ont appris à devenir français, à aimer ce pays, ses valeurs, sa langue, sa littérature, sa culture, ont une conviction, un amour immense pour la France. Nous voulons lui rendre ce qu’elle nous a donné. »

 

Immigration : ce qu’il faut retenir du discours de Hollande…. Du bla-bla !

Immigration : ce qu’il faut retenir du discours de Hollande…. Du bla-bla !

Finalemenet un discours très laborieux, très convenu qui vise à regauchiser un président embarqué dans un social libéralisme qu’il ne contrôle plus. Des propos mille fois entendus qui n’apportent rien. Dénonçant le « sentiment de dépossession, entretenu avec malice sinon avec malignité », le chef de l’Etat a souligné qu’un Français sur quatre était issu de l’immigration : « Je veux rappeler aux Français d’où ils viennent, quelles sont les valeurs qu’ils portent comme citoyens français et où nous voulons aller ensemble. » François Hollande a ainsi exhorté à ne pas laisser « la place vide pour des discours qui instrumentalisent la peur de la dissolution, de la dislocation, de la disparition » entretenus par ceux « qui rêvent d’une France en petit, une France en dépit, une France en repli, bref une France qui ne serait plus la France ». « Nous devons lutter contre ces thèses au nom de la France, pour la France, pour une France à la hauteur de son histoire et capable de porter un grand projet, un destin », a-t-il martelé. François Hollande a annoncé l’ouverture de la naturalisation pour les personnes âgées de plus de 65 ans qui ont vécu 25 ans en France et ont un enfant français. François Hollande s’est implicitement opposé à Nicolas Sarkozy, sans prononcer son nom, jugeant qu’il fallait « défendre » le principe des accords de Schengen qui autorisent la libre circulation des citoyens au sein de l’Union européenne plutôt que de les « faire éclater ». « Faire éclater Schengen? Ce serait reculer, rétablir les frontières pays par pays », a-t-il fait valoir. « Pour l’Europe, notre frontière c’est Schengen », a encore argué François Hollande pour qui, au contraire, ces accords ont « permis à tous les pays d’Europe de s’organiser pour contrôler l’immigration ». François Hollande s’est dit de nouveau « favorable »au droit de vote des étrangers aux élections locales. Mais il se heurte à une impossible réforme constitutionnelle. « Rien ne peut se faire sans une révision de la Constitution, ce qui suppose une majorité des 3/5es » au Parlement, a-t-il rappelé, soulignant que cela supposait « un accord entre les forces républicaines ». A elles de « prendre leurs responsabilités », a-t-il insisté. Une manière de se dédouaner de l’impossible mise en œuvre de cette mesure dont il avait fait l’une de ses promesses de campagne. Le Président s’est élevé contre « la peur sciemment installée d’une religion, l’islam, qui, d’une façon inacceptable, est présentée par certains comme incompatible avec la République. » « Le fait nouveau, ce sont des vents mauvais qui soufflent de plus en plus, pas seulement en France, mais partout en Europe », a-t-il déploré, estimant qu’il fallait « une fois encore reprendre le combat ». Dans « la lutte contre le racisme et l’antisémitisme » érigée en « grande cause nationale », la France « ne peut tolérer qu’un citoyen soit agressé pour sa religion, sa couleur de peau, ses origines », a-t-il souligné, avertissant que « rien ne doit être passé sous silence, rien ne doit rester impuni, rien ne doit être toléré ».

Hollande- Immigration : faute de résultats économiques retour aux valeurs !

Hollande- Immigration : faute de résultats  retour aux valeurs !

 

Hollande va s’exprimer aujourd’hui sur l’immigration. Pourquoi en ce moment ? Simplement pare que sur les questions centrales qui minent le pays  (croissance ; emploi, fiscalité, bureaucratie), il n‘a rien à dire. Du coup, il se recentre sur des thèmes  intemporelles et ou internationaux; Qu’est-ce que ça ca changer cette allocution ? Rien ou à peu près ; un  discours et c’est tout. En outre il n’est pas certain qu’il soit très opportun de faire de cette question une priorité car elle risque de diviser un pays déjà éclaté. On objectera sûrement que c’est précisément pourquoi Hollande veut disserter sur la question. Malheureusement il n’est pas spécialement auréolé des vertus du rassembleur pour parler des questions qui fâchent. D’autant que la problématique est complexe, Contrairement aux idées reçues i y a moins d’immigrés accueillis en France que dans d’autres pays comparables comme en Grande Bretagne ou en Allemagne. De toute manière annoncer des contingentements (des quotas) ne changera pas le nombre d’entrées clandestines. Par ailleurs sous tous les gouvernements les reconduites à la frontière ont toujours été marginales. Par  ailleurs accuser l’immigration de tous les maux est une  vision réductrice  de la réalité. Certains travaux particulièrement pénibles (les entreprises de nettoyage par exemple) sont essentiellement assurés par des immigrés dans les grandes agglomérations en raison des conditions sociales très précaires, cela vaut dans d’autres secteurs. Le bilan financier global de l’immigration n’est pas déficitaire loin s’en faut ; en outre on confond souvent immigration et population française d’origine étrangère. Le problème du vote est auusi un faux problème d’une part parce que limité aux municipales et surtout parce que les immigrés ont d’autres préoccupations (les papiers, le raval, le logement). La réalité c’est que l’environnement économique ne permet plus d’assimiler comme avant la crise  autant de population étrangère, d’où  une crispation sur ce sujet. Mais on ne peut nier qu’existe de réels problèmes d’intégration de certaines populations du fait des spécificités culturelles, il s’agit d’une question sociétale qui doit être traitée et pas seulement avec des bavardages. Bref Hollande va s’exprimer sur l’immigration comme il s’est exprimé sur le chômage, avec la même incompétence.  Il en connait des immigrés dans sa famille, son entourage proche,  Hollande ?

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