Archive pour le Tag 'Immigration'

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Immigration : Wolfgang Schäuble contre Merkel

Immigration : Wolfgang Schäuble contre Merkel

 

 

Cette fois le ministre des finances Wolfgang Shaw  lâche Merkel et se prononce contre l’immigration massive en Allemagne. Il rejoint ainsi les propositions du ministre de l’intérieur. Le ministre de l’Intérieur Thomas de Maizière propose en effet d’examiner plus en profondeur le cas des réfugiés syriens qui entrent sur le territoire allemand et, dans certains cas, de suspendre le droit au regroupement familial. Depuis novembre 2014, les Syriens qui arrivent en Allemagne sont considérés, sans examen individuel des cas, comme des réfugiés de guerre au sens de la convention de Genève. Ceci leur donne droit à un permis de séjour et au regroupement familial. Thomas de Maizière veut suspendre ce principe et permettre des examens individuels des cas. Dans certains cas, le regroupement familial ne sera plus permis. La proposition a fait bondir les Sociaux-démocrates et la chancelière qui l’a bloquée. Mais la proposition de Maizière avait déjà provoqué une onde de choc au sein de la CDU. Jusqu’ici, le parti de la chancelière était pourtant resté plutôt fidèle à Angela Merkel. Mais le fossé a commencé à se creuser. La semaine passée, la CDU avait accepté les « zones de transit » voulues par la CSU pour « trier » les réfugiés aux frontières. Cette proposition a été écartée lors du sommet de la « grande coalition. » La proposition du ministre de l’Intérieur a fait l’effet d’un révélateur. Certes, durant le week-end, seule la CSU et son président Horst Seehofer, qui incarne la « ligne dure », avait soutenu Thomas de Maizière. Mais entretemps, Wolfgang Schäuble, jusqu’ici fort discret sur le sujet, a donné le signal de la révolte. Dimanche 8 novembre au soir, le ministre fédéral des Finances sur ARD a clairement approuvé l’initiative de son collègue de l’Intérieur. Et il est allé plus loin. « Notre capacité d’accueil n’est pas illimitée », a indiqué Wolfgang Schäuble. Et de reprendre un discours jusqu’ici plutôt courant dans la bouche de Horst Seehofer : « Nous devons envoyer un message clair au monde : nous sommes prêts à aider, mais nos possibilités sont limitées. » Cette mesure est clairement un défi ouvert à la chancelière qui, jeudi, lors du sommet de la coalition, avait refusé de placer une « limite haute » chiffrée à l’accueil des réfugiés comme le demandait la CSU.

Immigration :  » coup de poing dans les parties basses » de Moscovici (De Villiers)

Immigration :  » coup de poing dans les parties basses » de Moscovici (De Villiers)

La classe pour cet aristo un peu dégénéré qualifié par le Canard « d’agité du bocage » (vendéen NDLR). Philippe Le Jolis de Villiers de Saintignon, dit Philippe de Villiers perd ses nerfs, son sens de la mesure et même toute notion de bienséance en affirmant vouloir frapper aux couilles Moscovici ! Ou quand le propos réactionnaire tutoie la vulgarité du fond comme de la forme.  Philippe de Villiers veut en effet contredire  Moscovici à propos de l’immigration. Il en a évidemment le droit mais il n’est pas certain que la grossièreté de son interpellation renforce beaucoup la pertinence du « responsable ». Invité de RTL lundi 9 novembre, le commissaire européen aux Affaires économiques et financières s’est voulu très rassurant alors que l’Union européenne doit accueillir trois millions de réfugiés d’ici la fin de l’année.  »Contrairement à l’idée reçue que l’Europe serait envahie et que ce serait une source de coûts considérables, l’afflux de réfugiés et de migrants a un impact positif sur la croissance« , a déclaré l’ancien ministre de l’Économie et des Finances. Une sortie qui révolte Philippe de Villiers. Sur son compte Twitter, l’ancien député européen et candidat à l’élection présidentielle s’est montré très virulent à l’encontre de Pierre Moscovici, ce mercredi 11 novembre. « J’ai envie de lui mettre un coup de poing dans les parties basses », a-t-il écrit en relayant le papier publié sur RTL.fr. En tout cas on aurait bien envie de lui mettre un coup de pied au cul pour avoir déclaré que « Poutine était le plus grand chef d’Etat actuel » ; Il est vrai que c’était après la signature de contrats avec la Russie pour ‘implantation de parcs de loisirs comme le Puy du fou (sa « petite entreprise » très rentable). . 

FN « éradiquer l’immigration bactérienne »….. Avec des fours crématoires ?

FN « éradiquer l’immigration bactérienne »….. Avec des fours crématoires ?

Avec la campagne électorale qui enfle on  touche à  l’abject voire au monstrueux ; En clair, ça pue les années 30 ! Témoin cette déclaration FN qui assimile l’immigration à une épidémie bactérienne. Et qui le confirme en indiquant que les immigrés sont porteurs de pathologies dangereuses pour  la population française. De telles assertions relèvent d’une pathologie encore plus grave : le racisme et la bêtise. A quand l’éradication voire les fours crématoires ? De tels propos témoignent de la part du FN du vrai contenu idéologique d’un parti qui instrumentalise toute les frustrations, les peurs, les fanatismes et les haines.  Dans un papier reprenant les propositions des politiques pour les élections régionales sur l’environnement et la santé, la Voix du Nord révèle une proposition toute particulière du Front national. Dans ses propositions, qui seront connues à partir de samedi 14 novembre, le parti de Marine Le Pen proposerait d’ »éradiquer toute immigration bactérienne ». Les réactions se multiplient sur le réseau social Twitter, sur lequel les propositions de Marine le Pen ont été publiées par un internaute, journaliste du quotidien. Au Front national, c’est le flou le plus total. Sébastien Chenu, le colistier de Marine Le Pen dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, ne confirme pas cette proposition. « Le programme ne sera dévoilé que samedi, précise-t-il. Cependant, selon lui le terme est maladroit. Il s’agirait de parler d’épidémie bactérienne et non d’immigration bactérienne« . Joëlle Mélin, députée européenne, spécialiste de la santé pour le Front national, explique : « Il faut que les pays qui sont amenés à recevoir des migrants, et c’est pourquoi nous tirons la sonnette d’alarme, aient aussi conscience que les populations qui arrivent sont des populations fragilisées« . « Ça tombe sous le sens, si on y avait fait un peu plus attention, on n’aurait pas la multiplication des pathologies qu’on croyait totalement disparues, conclut-elle. »Marine Le Pen est en déplacement de campagne cet après-midi dans le département du Nord. Elle sera sans aucun doute interrogée sur cette question qui visiblement embarrasse dans son parti.

Sarkozy-immigration : un questionnaire débile pour des réponses débiles

Sarkozy-immigration : un questionnaire débile pour des réponses débiles

C’est en substance ce que pense André Lamassoure après le référendum interne organisé par Sarkozy. « Le questionnaire semble inspiré exclusivement par la peur, la crainte des étrangers, évoqués implicitement comme de possibles fraudeurs, voire des délinquants potentiels, en tout cas comme des intrus embarrassants », a-t-il jugé dans un communiqué. En réalité Sarkozy et moins préoccupée de la question de l’immigration que de cadenasser les deux autres candidats à la primaire de la droite. D’où ce questionnaire débile avec réponse débile dont il était inévitable qu’il soit soutenu par 90 % et plus des adhérents concernés. On peut évidemment multiplier ce type de référendum à l’infini en lui octroyant des vertus démocratiques qu’il n’a pas. C’est un peu comme si on demandait aux Français : êtes-vous pour de vrai changement dans le pays ? De ce point de vue Sarkozy ne parvient pas à se débarrasser de sa rhétorique de camelot populiste. Un « plébéien hargneux » à dit Fillon. Le questionnaire sur l’immigration soumis par Nicolas Sarkozy aux adhérents des Républicains « semble inspiré exclusivement par la peur », a estimé mardi Alain Lamassoure, ajoutant aux critiques internes contre l’initiative à plus d’un an de la primaire présidentielle de la droite et du centre. Au total, 53.000 adhérents se sont prononcés par vote électronique la semaine dernière sur douze questions, formulées comme autant de propositions allant de la refondation des accords de Schengen à la suppression de l’aide médicale d’Etat pour les étrangers en situation irrégulière. Elles ont recueilli des taux d’approbation de 91,41% à 97,43%. La méthode, contestée, a été débattue mardi lors du bureau politique des Républicains. Les principaux rivaux de Nicolas Sarkozy à la primaire de 2016, Alain Juppé, François Fillon, Bruno Le Maire, avaient déploré de ne pas avoir été consultés en amont sur le contenu de ce document appelé à compléter un « socle programmatique commun » pour les candidats. « ‘Oui’, ‘non’, on n’est pas dans une démocratie très évoluée », a estimé François Fillon au « Grand Journal » de Canal+. Le député de Paris n’était pas à la réunion en raison de cet engagement médiatique. Présent en revanche, Alain Juppé a demandé à Nicolas Sarkozy des clarifications sur le « socle commun » lors d’échanges « parfois tendus », ont rapporté des participants. Le président des Républicains a assuré l’ancien Premier ministre que ces propositions n’engageraient pas les candidats à la primaire, ont-ils précisé. Avant la réunion, l’eurodéputé Alain Lamassoure, ancien ministre d’Edouard Balladur et d’Alain Juppé et représentant de l’aile centriste et pro-européenne du parti, avait livré un sévère réquisitoire contre le « questionnaire Sarkozy ». André « Certes, c’est ce que ressentent beaucoup de nos électeurs, et ce que hurlent quotidiennement les réseaux sociaux », poursuit-il. « Mais le rôle d’un parti, qui se réclame du Général de Gaulle et de la démocratie chrétienne, consiste-t-il à justifier tous les préjugés xénophobes, ou à faire courageusement la pédagogie de nos valeurs? », s’interroge-t-il, rappelant que Nicolas Sarkozy est un « Français de deuxième génération ».

 

Sarkozy veut récupérer le thème de l’immigration

Sarkozy veut récupérer le thème de l’immigration

Grande opération de récupération du thème de l’immigration par Sarkozy qui pense que cette problématique sera au cœur de la campagne de 2017. Il lance une grande consultation interne et en même temps veut ficeler ses concurrents à la primaire. Ainsi a-t-il décidé de soumettre mercredi au vote des militants onze questions sur ses propositions de refonte des politiques d’immigration française et européenne, le rétablissement temporaire des contrôles aux frontières nationales de l’espace Schengen, qui devra être renégocié, l’instauration de « plafonds limitatifs » pour maîtriser l’immigration en France ou la restriction des aides sociales. La tactique, dont l’objet est d’imposer à ses rivaux un « socle programmatique commun » au nom de l’unité, vise aussi à consolider la réserve des voix sarkozystes pour la consultation de 2016. « C’est la stratégie de l’étouffement », résume, mi-amusé mi-inquiet un élu LR convié mercredi au séminaire. Ni Bruno Le Maire, qui a eu un entretien mercredi matin avec Nicolas Sarkozy, ni François Fillon ou Alain Juppé n’étaient présents. Les trois hommes, qui goûtent peu d’être mis devant le fait accompli, revendiquent de faire avancer « leurs idées ». Les propositions de Nicolas Sarkozy, déjà exposées la semaine dernière dans une interview au Figaro, seront débattues lors du premier bureau politique du parti mardi prochain, une fois connus les résultats du vote électronique. La consultation débute mercredi à 18h00 et s’achèvera vendredi à la même heure. « Etes-vous d’accord pour la suspension immédiate de Schengen… », « Faut-il diminuer l’attractivité sociale de l’Europe… », « Faut-il supprimer, pour les étrangers en situation illégale, l’Aide médicale d’Etat… », « Faut-il adapter le droit du sol… » sont au nombre des questions. « Chaque fois que nous allons travailler sur les questions programmatiques, je veillerai à ce que les questions les plus sensibles soient tranchées par vous », a déclaré Nicolas Sarkozy aux adhérents présents, tout acquis à leur champion. « Plus vous serez nombreux, plus cela donnera de la force », a-t-il conclu, dans un appel plein de sous-entendus pour la primaire.

Union européenne : 2,4 milliards pour l’immigration et après ?

Union européenne : 2,4 milliards pour l’immigration et après ?

Sermonnée ^par l’ONU , l’union l européenne commence à sortir de son sommeil et décide d’une aide de 2,4 milliards d’euros sur six ans pour permettre aux pays européens de faire face à l’arrivée croissante de migrants sur leur territoire. Cette aide devrait essentiellement servir à améliorer les conditions d’accueil. Pour autant cela ne clarifie pas la ligne politique de l’union européenne car la question se pose de savoir ce qu’on fait de ces migrants ensuite. Pour l’instant c’est le statut quo et chaque pays tente de résoudre isolément le problème. L’Italie recevra le soutien le plus important avec près de 560 millions d’euros tandis que la Grèce bénéficiera d’une aide de 473 millions d’euros. L’Union européenne avait auparavant déjà approuvé des aides aux autorités françaises et britanniques, qui tentent de trouver une solution à la crise provoquée par les migrants installés à Calais et qui cherchent de passer en Grande-Bretagne. Une dizaine d’entre eux ont trouvé la mort depuis le début du mois de juin. La Grande-Bretagne a déjà reçu 27 millions d’euros de financements communautaires d’urgence, sollicités en mars, et la France en recevra 20 millions dans le courant du mois, ont précisé les services de la Commission. « Nous sommes désormais en mesure de verser les fonds destinés au programme national français et le Royaume-Uni a d’ores et déjà reçu le premier versement du financement qui lui revient », a précisé lors d’une conférence de presse Natasha Bertaud, une des porte-parole de la Commission européenne. « Ces deux programmes, entre autres choses, concerneront la situation à Calais », a-t-elle ajouté. Vendredi, le Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR) a réclamé une « réponse exceptionnelle d’urgence » à la crise des migrants dans le secteur de Calais. « Le HCR réitère un appel lancé depuis l’été 2014 pour une réponse globale – en premier lieu de la part des autorités françaises – face à la dégradation des conditions d’accueil des réfugiés et des migrants à Calais », a déclaré la porte-parole du HCR, Melissa Fleming, lors d’un point de presse.

Sondage préoccupations Europe : l’immigration en tête, pourquoi ?

Sondage préoccupations Europe : l’immigration en tête, pourquoi ?

 

Sondage inquiétant et ambigu. Il est clair que dans une période de crise l’afflux d’immigrés suscite des inquiétudes. Il s’agit d’une préoccupation économique mais aussi sociétale. Mais il est tout aussi évident que sur le long terme en l’état actuel de la démographie en Europe la venue d’immigrés sera indispensable pour l’équilibre des comptes sociaux et économiques. C’est là une contradiction majeure des pays de l’Europe. Certes l’immigration mérite évidemment d’être mieux régulée mais le rejet de toute immigration constitue une  aberration tout autant économique que morale. La France par exemple comptera un habitant sur trois âgés de plus de 60 ans en 2050, ce qui va poser de redoutables problèmes de redistribution et de solidarité interne. La France n’ayant  pas en Europe la démographie la moins dynamique. A cette échéance- et même bien avant- sans immigration  le déséquilibre actifs-retraités fera exploser tous les systèmes de retraite et de façon plus globale de protection sociale. Pour heure,  pour les citoyens européens, l’immigration est désormais le principal défi auquel doit s’atteler.  Selon un sondage de l’Union européenne. L’immigration est désormais le sujet le plus cité dans 20 des Etats membres.  En novembre dernier, la situation économique, l’emploi et les déficits publics faisaient partie des inquiétudes numéro un des citoyens européens, selon le précédent baromètre. L’immigration était alors en quatrième position (à 24%). Elle est aujourd’hui à 38%. Une hausse de 14 points en l’espace de six mois. En mai 2015, l’immigration devance de loin la situation économique (27%, -6 points), le chômage (24%, -5 points) et les finances publiques (23%, -2 points) comme sujets de préoccupation. Elle est l’inquiétude la plus fréquemment citée dans 20 États membres, avec des records à Malte (65%), confronté à l’arrivée massive de migrants, ainsi qu’en Allemagne (55%).  En Italie, où des dizaines de milliers de migrants affluent après de périlleuses traversées de la Méditerranée, l’immigration est la principale préoccupation des personnes interrogées (43%). En France, ce sujet est une préoccupation pour 34% de la population interrogée, avant l’économie (30%).  Néanmoins, au niveau national, le chômage reste la principale préoccupation pour 42% des sondés, loin devant l’immigration, à la deuxième place avec 23% des sondés. Au niveau national, l’immigration est considérée comme un problème plus important que le chômage en Allemagne, au Danemark, au Royaume-Uni et à Malte.  Ce sondage interroge également sur les aspects les plus positifs qu’aurait apportés l’Union européenne. Pour la majorité des sondés (57%) la libre circulation des personnes, des biens et des services constitue l’avancée la plus positive de l’UE, devant la paix entre les nations (55%) l’euro (23%) et Erasmus (21%). Paradoxe: les Européens restent attachés à la liberté de circuler à l’intérieur de l’Union, tout en s’inquiétant des flux migratoires. A noter que l’enquête a été menée avant les rebondissements de la crise grecque en juillet 2015, qui ont remis les questions économiques au centre de la politique européenne.  L’enquête Eurobaromètre est le second sondage d’opinion réalisé à l’échelle de l’UE depuis l’entrée en service de la Commission Juncker en novembre 2014. Elle est fondée sur des entretiens individuels menés courant mai, au cours desquels plus de 31.000 personnes ont été interrogées.

 

Immigration : « je suis un exemple) (Valls), ben voyons !

Immigration : «  je suis un exemple) (Valls), ben voyons !  

 

Mieux vaut s’attribuer des louanges que de les attendre des autres, telle est sans doute la devise de Valls qui se cite en exemple comme immigré. Pas sûr cependant qu’il y ait de la place pour que tous les immigrés deviennent Premier ministre sans avoir pratiquement jamais travaillé sauf comme oligarque.  Donner aux jeunes issus de l’immigration la fierté d’être français : c’est le message de Manuel Valls dans Le Parisien Magazine, où il revient sur son parcours d’enfant né à l’étranger de parents étrangers, naturalisé à 20 ans.  A dix jours du premier tour des élections départementales où le Front national devrait faire un gros score selon les sondages, le Premier ministre pose en « une » de l’hebdomadaire avec à la main une photographie en noir et blanc le représentant, enfant, en compagnie de sa mère.  Né en 1962 à Barcelone d’un père espagnol et d’une mère à double nationalité espagnole et suisse, originaire d’un canton de langue italienne, Manuel Valls dit avoir vécu « pleinement cette triple culture espagnole — et catalane — italienne et française. » « Je me sentais à la fois espagnol et français », raconte le chef du gouvernement, arrivé en politique dans le sillage de l’ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard, « découvert au soir des législatives de 1978″. « C’est à 16 ans, quand j’ai dû aller chercher ma carte de séjour de deux ans, que j’ai compris que je n’étais pas français », raconte Manuel Valls, qui dit avoir alors subi un « interrogatoire » dans un commissariat du IVe arrondissement de Paris.  Au regard de son histoire personnelle, le Premier ministre estime qu’on n’est pas « français par sa naissance, sa couleur de peau ou ses origines mais parce qu’on adhère à un projet, à des valeurs, à une communauté nationale ». La communauté française repose à ses yeux sur « trois piliers » que sont la langue, l’histoire, la laïcité.   »Nos ancêtres ne sont pas tous Gaulois mais tous nos enfants seront français », dit-il.   »Ceux qui, comme moi, ont appris à devenir français, à aimer ce pays, ses valeurs, sa langue, sa littérature, sa culture, ont une conviction, un amour immense pour la France. Nous voulons lui rendre ce qu’elle nous a donné. »

 

Immigration : ce qu’il faut retenir du discours de Hollande…. Du bla-bla !

Immigration : ce qu’il faut retenir du discours de Hollande…. Du bla-bla !

Finalemenet un discours très laborieux, très convenu qui vise à regauchiser un président embarqué dans un social libéralisme qu’il ne contrôle plus. Des propos mille fois entendus qui n’apportent rien. Dénonçant le « sentiment de dépossession, entretenu avec malice sinon avec malignité », le chef de l’Etat a souligné qu’un Français sur quatre était issu de l’immigration : « Je veux rappeler aux Français d’où ils viennent, quelles sont les valeurs qu’ils portent comme citoyens français et où nous voulons aller ensemble. » François Hollande a ainsi exhorté à ne pas laisser « la place vide pour des discours qui instrumentalisent la peur de la dissolution, de la dislocation, de la disparition » entretenus par ceux « qui rêvent d’une France en petit, une France en dépit, une France en repli, bref une France qui ne serait plus la France ». « Nous devons lutter contre ces thèses au nom de la France, pour la France, pour une France à la hauteur de son histoire et capable de porter un grand projet, un destin », a-t-il martelé. François Hollande a annoncé l’ouverture de la naturalisation pour les personnes âgées de plus de 65 ans qui ont vécu 25 ans en France et ont un enfant français. François Hollande s’est implicitement opposé à Nicolas Sarkozy, sans prononcer son nom, jugeant qu’il fallait « défendre » le principe des accords de Schengen qui autorisent la libre circulation des citoyens au sein de l’Union européenne plutôt que de les « faire éclater ». « Faire éclater Schengen? Ce serait reculer, rétablir les frontières pays par pays », a-t-il fait valoir. « Pour l’Europe, notre frontière c’est Schengen », a encore argué François Hollande pour qui, au contraire, ces accords ont « permis à tous les pays d’Europe de s’organiser pour contrôler l’immigration ». François Hollande s’est dit de nouveau « favorable »au droit de vote des étrangers aux élections locales. Mais il se heurte à une impossible réforme constitutionnelle. « Rien ne peut se faire sans une révision de la Constitution, ce qui suppose une majorité des 3/5es » au Parlement, a-t-il rappelé, soulignant que cela supposait « un accord entre les forces républicaines ». A elles de « prendre leurs responsabilités », a-t-il insisté. Une manière de se dédouaner de l’impossible mise en œuvre de cette mesure dont il avait fait l’une de ses promesses de campagne. Le Président s’est élevé contre « la peur sciemment installée d’une religion, l’islam, qui, d’une façon inacceptable, est présentée par certains comme incompatible avec la République. » « Le fait nouveau, ce sont des vents mauvais qui soufflent de plus en plus, pas seulement en France, mais partout en Europe », a-t-il déploré, estimant qu’il fallait « une fois encore reprendre le combat ». Dans « la lutte contre le racisme et l’antisémitisme » érigée en « grande cause nationale », la France « ne peut tolérer qu’un citoyen soit agressé pour sa religion, sa couleur de peau, ses origines », a-t-il souligné, avertissant que « rien ne doit être passé sous silence, rien ne doit rester impuni, rien ne doit être toléré ».

Hollande- Immigration : faute de résultats économiques retour aux valeurs !

Hollande- Immigration : faute de résultats  retour aux valeurs !

 

Hollande va s’exprimer aujourd’hui sur l’immigration. Pourquoi en ce moment ? Simplement pare que sur les questions centrales qui minent le pays  (croissance ; emploi, fiscalité, bureaucratie), il n‘a rien à dire. Du coup, il se recentre sur des thèmes  intemporelles et ou internationaux; Qu’est-ce que ça ca changer cette allocution ? Rien ou à peu près ; un  discours et c’est tout. En outre il n’est pas certain qu’il soit très opportun de faire de cette question une priorité car elle risque de diviser un pays déjà éclaté. On objectera sûrement que c’est précisément pourquoi Hollande veut disserter sur la question. Malheureusement il n’est pas spécialement auréolé des vertus du rassembleur pour parler des questions qui fâchent. D’autant que la problématique est complexe, Contrairement aux idées reçues i y a moins d’immigrés accueillis en France que dans d’autres pays comparables comme en Grande Bretagne ou en Allemagne. De toute manière annoncer des contingentements (des quotas) ne changera pas le nombre d’entrées clandestines. Par ailleurs sous tous les gouvernements les reconduites à la frontière ont toujours été marginales. Par  ailleurs accuser l’immigration de tous les maux est une  vision réductrice  de la réalité. Certains travaux particulièrement pénibles (les entreprises de nettoyage par exemple) sont essentiellement assurés par des immigrés dans les grandes agglomérations en raison des conditions sociales très précaires, cela vaut dans d’autres secteurs. Le bilan financier global de l’immigration n’est pas déficitaire loin s’en faut ; en outre on confond souvent immigration et population française d’origine étrangère. Le problème du vote est auusi un faux problème d’une part parce que limité aux municipales et surtout parce que les immigrés ont d’autres préoccupations (les papiers, le raval, le logement). La réalité c’est que l’environnement économique ne permet plus d’assimiler comme avant la crise  autant de population étrangère, d’où  une crispation sur ce sujet. Mais on ne peut nier qu’existe de réels problèmes d’intégration de certaines populations du fait des spécificités culturelles, il s’agit d’une question sociétale qui doit être traitée et pas seulement avec des bavardages. Bref Hollande va s’exprimer sur l’immigration comme il s’est exprimé sur le chômage, avec la même incompétence.  Il en connait des immigrés dans sa famille, son entourage proche,  Hollande ?

Immigration : pédale douce du gouvernement à cause des élections

Immigration : pédale douce du gouvernement à cause des  élections

 

On devait annoncer des mesures chocs, on  se contentera de banalités ; Ayrault remet son plan dans sa poche en raison des élections et de la montée du FN. Jean-Marc Ayrault a plaidé mardi 11 février pour une intégration « apaisée «en fait un plan a minima en faveur des immigrés et de leurs descendants. Le suivi de ce plan, qui comporte 28 mesures, dont certaines étaient déjà connues, sera assuré par un délégué interministériel placé sous l’autorité du Premier ministre. Il sera nommé dans les toutes prochaines semaines.  »Nous voulons traiter sereinement, de façon apaisée » ces questions, a plaidé Ayrault. Elles avaient fait l’objet d’une vive polémique en décembre après la publication de rapports sur le site de Matignon. « Il n’était pas question que la gauche renonce à traiter ces questions sous prétexte que certains cherchent à l’instrumentaliser », a fait valoir le chef du gouvernement.  »La politique n’est pas l’art de mettre sous le tapis les problèmes », a justifié le Premier ministre, en réponse à ceux qui lui reprochent de rouvrir ce dossier à moins de deux mois des municipales. « La politique d’intégration telle que nous la concevons est d’agir en profondeur pour réduire les inégalités », a-t-il expliqué, souhaitant des mesures « consensuelles ». Il n’est cependant pas question d’introduire des « droits spécifiques pour telle ou telle catégorie de citoyens » et de mettre en place une discrimination positive, a assuré Ayrault. « Ce n’est pas le début d’une nouvelle ère ». Parmi les mesures figurent le renforcement de l’apprentissage du français pour les primo-arrivants. Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, a indiqué que le niveau en langue française serait désormais une condition à la délivrance de titres de séjour. Le CV anonyme sera par ailleurs à l’ordre du jour de la conférence sociale organisée avant l’été, tout comme les actions collectives contre les discriminations.

 

Immigration : 72 % pour changer les règles

 

Immigration : 72 % pour changer les règles  

Sept Français sur dix (72 %) sont pour une réforme du droit du sol, mais ils voient aussi une manoeuvre électoraliste de Copé dans sa proposition, selon un sondage BVA publié samedi par Le Parisien/Aujourd’hui en France. À la question « pensez-vous qu’il faut réformer les règles de l’immigration pour mettre fin à l’acquisition automatique de la nationalité française pour les enfants nés en France de parents étrangers ? » 72 % des personnes interrogées répondent ainsi « oui ». Ils sont 90 % parmi les sympathisants de droite, et 46 % parmi les sympathisants de gauche. 28 % des personnes interrogées refusent le changement, 53 % des sympathisants de gauche et 10 % des sympathisants de droite.76 % des personnes interrogées estiment également que l’objectif poursuivi par Jean-François Copé en annonçant qu’il déposerait un projet de loi en ce sens au début de l’année prochaine est de « mobiliser les électeurs en vue des élections » de 2014. Ils ne sont que 23 % à penser que le patron de l’UMP souhaite « parler d’un sujet qui préoccupe les Français ».

 

Immigration. Léornarda : dossier explosif pour Hollande

Immigration. Léornarda : dossier explosif pour Hollande

 

 

Hollande risque vraisemblablement de s’enliser un peu plus dans l’affaire Léornarda et au-delà sur le dossier immigration. La gauche du PS veut la tête de Valls. Malheureusement Valls est le seul ministre très populaire ; pire une majorité des français en ferait un bon Premier ministre. Sur l’affaire Léornarda c’est un véritable piège ; Il faut choisir entre les règles de la république et l’approche humanitaire. Or d’après un sondage de BFM 90% des français ne sont pas favorables au retour en France de Léornarda. C’est évidemment un drame humain pour la petite fille qui n’est pas responsable de sa situation  mais annuler son expulsion c’est donner un signe aux milliers d’immigrés potentiels, c’est aussi faire jurisprudence si on régularise sa famille dont le dossier  est loin d’être clair puisqu’il semble que le père a fait de fausses déclarations. Comme souvent Hollande hésite à trancher. II attend. Attaquer de front Valls c’est prendre le risque de descendre encore dans les sondages et faire monter un peu plus Valls. Il  n’y a pas pire bourbier dans lequel s’enliser que celui de l’affaire Léornarda. Dès lors, autant essayer de s’en tenir éloigné. Comme il l’avait indiqué mercredi en marge du Conseil des ministres, François Hollande va donc continuer à temporiser, à essayer «d’y voir plus clair avant de commenter». Le temps de prendre connaissance des conclusions de l’enquête administrative commanditée sur les conditions de l’expulsion de cette jeune Rom kosovare. Et encore, le président de la République devrait même ne pas s’exprimer sur le sujet dans l’immédiat, et laisser à Matignon ou au ministère de l’Intérieur le soin d’annoncer l’issue de l’histoire. À l’Élysée, on assure n’avoir «aucun commentaire» à faire sur le sujet. Ce qui n’empêche pas François Hollande de suivre de très près le dossier, tant ses répercussions peuvent s’avérer cataclysmiques pour la cohésion de sa majorité. «C’est un sujet sensible car c’est un marqueur historique à gauche», reconnaît-on. Ainsi, mercredi, lors de leur déjeuner hebdomadaire à l’Élysée, c’est ensemble que le président de la République et son premier ministre ont écrit la réponse que Jean-Marc Ayrault devait apporter quelques heures plus tard aux députés dans l’hémicycle. Elle dessine la ligne de l’Élysée et du gouvernement: le strict respect du droit, avec humanité quand c’est possible. « À peine quarante-huit heures après Brignoles et une victoire du FN, on aurait mieux fait de la fermer.»

 

Immigration- Léornarda : le gouvernement dans la tourmente

Immigration- Léornarda : le gouvernement dans la tourmente  

 

 

L’écolière, Léornarda, expulsée,  as suscité l’émotion et même la réprobation à gauche. Personne ne peut demeurer insensible face au drame vécu par cette petite fille. Pour autant, c’est l’application de la loi puisque la famille originaire du Kossovo est en situation irrégulière. Dès lors, le gouvernement est pris au piège coincé entre les principes de droit et les principes d’ humanité. Il ne s’agit pas seulement d’un drame humain mais d’une question politique. Question politique quant à la mise en œuvre d’une politique d’immigration contrôlée. Question politicienne aussi car dans tous les cas, Vals sortira renforcé de cette affaire. Or précisément Hollande, Ayrault et les autres sont horripilés par l’insolente popularité de Valls alors qu’eux sombrent dans les sondages. Il y a aussi les municipales avec la montée du FN qui complique la problématique ; Du coup Hollande  et Ayrault ont décidé d’attendre une enquête qui n’amènera rien de nouveau. Certains voudraient bien la tête de Valls mais sans pour autant perdre les élections.  Jean-Marc Ayrault s’est donc efforcé mercredi de gagner du temps et de  couper court à une nouvelle polémique dans la majorité après l’expulsion contestée d’une jeune Kosovare et de sa famille en promettant de réparer une éventuelle « faute », alors que Manuel Valls invoque le droit. Après un affrontement avec la ministre du Logement, Cécile Duflot, sur la question des Roms, le ministre de l’Intérieur est de nouveau en butte aux critiques de son camp et de certains de ses collègues pour le renvoi de Leonarda, 15 ans, interpellée le 9 octobre dans le Doubs lors d’une sortie scolaire. La question de la démission du ministre de l’Intérieur a été pour la première fois posée publiquement par des élus socialistes, peu nombreux depuis mardi à soutenir Manuel Valls, en déplacement aux Antilles. « Quand est-ce qu’on prend une mesure d’éloignement du gouvernement à l’encontre de Valls? », a demandé sur twitter Frédéric Hocquard, un membre de la direction du PS. Les faits ont été rapportés mardi par le Réseau éducation sans frontières (RESF). Une enquête administrative a été ouverte mercredi pour vérifier la légalité de la reconduite à la frontière de la collégienne et des siens. Le père de l’adolescente a été expulsé le 8 octobre, la mère et ses six enfants le lendemain. Les conclusions de l’enquête seront connues dans 48 heures. « S’il y a eu faute, l’arrêté de reconduite à la frontière sera annulé, cette famille reviendra pour que sa situation soit réexaminée en fonction de notre droit, de nos principes et de nos valeurs », a assuré Jean-Marc Ayrault à l’Assemblée. Manuel Valls, qui s’est entretenu du dossier mercredi matin avec le Premier ministre, et la préfecture du Doubs défendent la régularité de la décision et des reconduites qui ont suivi. La famille était entrée irrégulièrement sur le territoire français le 26 janvier 2009 et a été déboutée à plusieurs reprises de ses demandes d’asile.

 

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