Archive pour le Tag 'Immigration'

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Immigration : une nouvelle politique ! (Amélie de Montchalin )

Immigration :  une nouvelle politique ! (Amélie de Montchalin )

 

Amélie de Montchanin, aussi secrétaire d’État aux affaires européennes est un peu l’archétype du responsable macroniste  atterri  là  un peu par hasard sans réelle compétence et sans réelle légitimité. Ainsi lors de l’émission du Grand rendez-vous , elle a  débité banalités et contrevérités habituelles sur  l’immigration. Pour elle, le gouvernement a mis en place une nouvelle politique qui se veut plus rigoureuse. Et d’affirmer qu’en un an, « on a augmenté de 44% le nombre de laissez-passer consulaires », .

Les laissez-passer consulaires sont ces procédures diplomatiques permettant à une personne en situation de devoir quitter le territoire français d’avoir des papiers pour rejoindre son pays d’origine. Selon la secrétaire d’État, « un peu moins de 3.000″ ont été émis sur les neuf premiers mois de l’année, soit une augmentation de près de moitié par rapport à 2018. Un chiffre de 44 % qui peut faire impression si on oublie la dimension du problème. En effet les migrations illégales représentent autour de 400 000 personnes avec un flux annuel de l’ordre de 40 000. Sur la même tendance on aura donc reconduit à la frontière ou dans le pays d’origine 4000 personnes. De quoi laisser interrogatif sur le caractère évoqué par la ministre aristocrate qui  a sans doute rarement fréquenté les milieux de l’immigration ou même étudié les dossiers

La jeune  macaroniste compte aussi sur une « nouvelle politique « d’aide au développement. Une aide en hausse qui passerait à 0.55% au lieu de 0,70% promis depuis des décennies. Observons que  laide globale a plutôt diminué .

L’aide au développement a connu une baisse de 2,7% l’an dernier par rapport à 2017, pour s’établir à 149,3 milliards de dollars, a indiqué l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE), qui a constaté que «l’aide bilatérale» accordée aux pays les moins avancés a baissé de 3% et qu’elle a même chuté de 4% pour l’Afrique. . Selon cette nouvelle méthode, le montant de l’aide au développement s’est élevé à 153 milliards de dollars l’an dernier.

«Cet affaiblissement de l’aide publique est particulièrement inquiétant car il fait suite à des données montrant que les apports privés en faveur du développement diminuent également», a regretté le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurria, cité dans un communiqué.

«Les pays donateurs ne tiennent pas leur engagement en faveur d’une augmentation du financement du développement pris en 2015, ce qui augure mal de notre capacité à concrétiser les Objectifs de développement durable à l’horizon 2030», a-t-il prévenu.

Cette baisse de l’aide des pays plus riches aux plus défavorisés est également jugée «alarmante» par Julie Seghers, de l’organisation Oxfam international.

«L’aide totale accordée par les pays riches en 2018 n’est qu’à peine supérieure à la fortune de l’homme le plus riche du monde, Jeff Bezos (…). Il est scandaleux que la plupart des pays riches ne parviennent toujours pas à atteindre le niveau d’aide au développement promis il y a plus de 50 ans». Un particularité pour la France, seulement 2% de aide au développement passent par les ONG, le reste se perd dans les sables de la diplomatie et de la corruption.

 

Selon les chiffres de l’OCDE, l’aide au développement de la France a rebondi de 4,4% l’an dernier «en raison d’une augmentation globale de ses programmes d’aides» à 12,2 milliards de dollars. Avec 0,43% du Revenu national brut (RNB), elle reste encore loin de l’objectif de 0,7% recommandé par les Nations unies.

Plusieurs pays l’ont atteint voire dépassé: la Suède (1,04%), le Luxembourg (0,98%), la Norvège (0,94%), le Danemark (0,72%) et le Royaume-Uni (0,7%). En dehors des pays membres de l’OCDE, la Turquie avec 1,1% et les Emirats arabes unis avec 0,95% ont eux aussi dépassé l’objectif.

Pour Friederike Röder, directrice UE et France de l’ONG One, citée dans un communiqué, «ces chiffres confirment la tendance à la hausse amorcée par la France, mais c’est encore trop timide, et elle prend de plus en plus de retard».

«La France doit intensifier ses efforts dès maintenant pour atteindre l’objectif fixé par le président de la République d’allouer 0,55% du RNB à l’APD d’ici à 2022. C’est d’autant plus nécessaire en cette année de présidence du G7, alors que d’autres pays donateurs se désengagent et que la coopération internationale est remise en cause par certains», a-t-elle insisté.

Cette hausse est due à un changement d’habitudes entre les pays d’origine des demandeurs d’asile et la France, selon Amélie de Montchalin. Pendant longtemps, c’était « compliqué ». « Pendant des années, les pays d’origine nous disaient : ‘pourquoi devrais-je reconnaître un citoyen si je n’ai pas les moyens de le faire travailler, de le former’ », relate la secrétaire d’État.  »Notre politique désormais, c’est du donnant-donnant », poursuit-elle avec une naïveté et ou une mauvaise foi désarmante.

Immigration: les quotas, réponse trop partielle

Immigration: les quotas, réponse trop partielle

 

Il y a évidemment des arrière-pensées politiques derrière ce débat relativement bâclé de l’assemblée nationale. Première observation, le thème est très mal choisi, pour preuve il n’aboutit qu’à une mini proposition du Premier ministre- qui porte sur 250 000 personnes environ quand les seuls visas touristiques représentent  environ 3.5 millions de personnes (pas tous évidement des immigrés) et qu’il faut ajouter les autres filières. Or cette proposition de quota concernera l’immigration légale quand la vraie question est celle de l’immigration illégale autrement plus importante (400 000 ?). Par ailleurs et surtout, la question centrale n’est pas celle de l’immigration mais celle de l’intégration qui vise une population d’origine étrangère beaucoup plus large dont trop ne parviennent pas à s’intégrer. Mais cette question bien traitée dans le rapport Borloo notamment à travers les banlieues a été balayée d’un revers de main par Macron qui a même humilié en public son auteur. La menace vient surtout du refus d’une partie de la population d’origine étrangère d’accepter les règles et les valeurs républicaines. Tout cela sur fond de communautarisme, de radicalisme, de pauvreté, de dérive religieuse et de trafic de drogue. Un thème donc très mal posé et traité uniquement en prévision des prochaines échéances électorales. En outre, une question pleine d’hypocrisie car la mise à l’index des étrangers permet de faire l’impasse sur le problème de l’intégration d’une partie de la population aujourd’hui devenue française. Dernière observation, les quotas même sur-le-champ réduit de l’immigration légale ne répondent pas à l’enjeu :

En 2018, 256.000 entrées régulières (90.000 par la voie de l’immigration familiale, 83.000 étudiants, 33.000 pour des motifs économiques).

“La question d’un pilotage par objectifs de l’admission au séjour n’est pas ‘taboue’. Je n’ai pas peur de réfléchir à l’idée de ‘quotas’”, a souligné Edouard Philippe, évoquant la possibilité de “fixer chaque année des objectifs d’attraction de compétences rares et de talents». On est loin de l’enjeu ! Et ne parlons pas de l’impasse sur l’aide au développement, le levier le plus fondamental pour maintenir les populations sur place.

Quotas Immigration: le faux débat

Quotas Immigration: le faux débat

 

Il y a évidemment des arrières pensées politiques derrière ce débat relativement bâclé de l’assemblée nationale. Première observation, le thème est très mal choisi, pour preuve il n’aboutit qu’à une mini proposition du Premier ministre- qui porte sur 250 ooo personnes environ quand les seuls visas touristiques représentent  environ 3.5 millions de personnes ( pas tous évidement des immigrès)et qu’il faut ajouter les autres filières. Or cette proposition concernera l’immigration légale quand la vraie question est celle de l’immigration illégale autrement plus importante (400 000 ?). Par ailleurs et surtout, la question centrale n’est pas celle de l’immigration mais celle de l’intégration qui vise une population d’origine étrangère beaucoup plus large dont trop ne parviennent pas à s’intégrer. Mais Par cette question bien traitée dans le rapport Borloo notamment à travers les banlieues a été balayée d’un revers de main par Macron qui d’une certaine manière a même humilié en public son auteur. La menace vient surtout du refus d’une partie de la population d’origine étrangère d’accepter les règles et les valeurs républicaines. Tout cela sur fond de communautarisme, de radicalisme, de pauvreté, de dérive religieuse et de trafic de drogue. Un thème donc très mal posé et traité uniquement en prévision des prochaines échéances électorales. En outre, une question pleine d’hypocrisie car la mise à l’index des étrangers permet de faire l’impasse sur le problème de l’intégration d’une partie de la population aujourd’hui devenue française. Dernière observation, les quotas même sur-le-champ réduit de l’immigration légale ne répondent pas à l’enjeu :

En 2018 256.000 entrées régulières (90.000 par la voie de l’immigration familiale, 83.000 étudiants, 33.000 pour des motifs économiques).

“La question d’un pilotage par objectifs de l’admission au séjour n’est pas ‘taboue’. Je n’ai pas peur de réfléchir à l’idée de ‘quotas’”, a souligné Edouard Philippe, évoquant la possibilité de “fixer chaque année des objectifs d’attraction de compétences rares et de talents». On est loin de l’enjeu ! Et ne parlons pas de l’impasse sur l’aide au développement, le levier le plus fondamental pour maintenir les populations sur place.

Immigration : les propos de voyou de Castaner sur les O.N.G.

Immigration : les propos de voyou de Castaner sur les O.N.G.

Castaner, le ministre de l’intérieur, a conservé de son passé certaines attitudes du milieu avec ses caricatures indignes. Ainsi quand il a considéré que tous les gilets jaunes venaient dans des manifestations « pour tuer ». Cette fois il s’attaque aux O.N.G. considérant qu’elles  ou un rôle essentiel pour aider les passeurs. S’il est exact que les passeurs, eux, tiennent compte des services de secours des états ou des O.N.G., il est tout à fait honteux d’assurer que les O.N.G. sont complices. Les passeurs savent que les migrants lâchés en pleine mer pourront éventuellement être secourus, c’est une évidence notamment lorsqu’il ne fournisse même pas le carburant nécessaire à la totalité du voyage. Inversement les O.N.G. ne sont coupables de rien, elles assument simplement l’objet social de leur organisation en portant secours comme le font d’ailleurs les Etats eux-mêmes. Dans la crise des gilets jaunes on a déjà mesuré l’incapacité de Castaner  à prendre la hauteur nécessaire et les mesures adaptées. En permanence il s’est davantage situé comme un militant que comme un gestionnaire de l’ordre public. Le problème avec Castaner,  c’est qu’il ne parvient pas à maîtriser sa fonction et se réfugie en permanence dans la provocation pour masquer son insuffisance. Cette fois évidemment Castaner  essaye de séduire les électeurs de l’extrême droite sans doute pour sauver la liste en marche menacée par la liste rassemblement national. La déclaration de Castaner  a d’ailleurs été récupérée par le rassemblement national « .  La tête de liste du RN pour les élections européennes Jordan Bardella s’est attribué l’antériorité de ces propos, en ironisant sur le fait que son parti avait « eu raison un peu tôt ».

« Les responsables des morts de la Méditerranée sont tous ceux qui incitent à l’immigration massive dans notre pays et qui font croire à ces populations qu’en venant sur le territoire européen, ils y trouveront un eldorado », a affirmé Jordan Bardella, au « Grand rendez-vous » d’Europe 1 / CNews / Les Echos.

Le député LR Eric Ciotti avait salué vendredi « le courage des mots » de Christophe Castaner, mais fustigé « la faiblesse de (son) action » en rappelant que la France avait accueilli « 42 migrants débarqués par l’ONG SeaWatch et autorisé l’Aquarius de SOS Méditerranée à faire escale à Marseille ».

À l’inverse, Yannick Jadot, tête de liste EELV aux Européennes, s’est dit « profondément choqué » par les propos de Christophe Castaner, qui met « le doigt sur les associations qui sauvent les vies » et « en même temps (…) organise le maintien des migrants dans le désert libyen avec les milices libyennes ». Le Premier secrétaire du PS Olivier Faure a exprimé sur France Inter sa « honte », en expliquant que « le grand défi n’est pas là »: « S’il y a un réchauffement climatique ce n’est pas 300 (personnes) avec l’Aquarius qui vont arriver mais des centaines de millions, (…) parce qu’il y aura des guerres climatiques ».
Tête de liste LFI, Manon Aubry a estimé sur Twitter que la cheffe du RN Marine Le Pen, Jordan Bardella ainsi que le ministre italien de l’Intérieur et chef de la Ligue (extrême droite) Matteo Salvini « n’auraient pas dit mieux » que Christophe Castaner. Pour Castaner, secourir des naufragés sur le point de se noyer et sauver l’honneur d’une Europe incapable d’assurer l’accueil coordonné des exilés, c’est être complice des passeurs. Le Pen, Bardella et Salvini n’auraient pas dit mieux.  La veille à Toulouse, la tête de liste de Place publique-PS Raphaël Glucksmann avait aussi dit sa « honte » d’entendre Christophe Castaner reprendre des mots de Matteo Salvini. L’association SOS Méditerranée a récusé à plusieurs reprises être « complice de réseaux de passeurs, de trafic d’êtres humains », promettant d’attaquer en diffamation ceux qui « criminalisaient » ses actions.  Le président Emmanuel Macron avait aussi critiqué en juin dernier à Rome le rôle des ONG qui « (font) le jeu des passeurs en réduisant le coût du passage ».

Immigration : le choix entre les idées des bobos ou des fachos ?

Immigration : le choix entre  les idées des  bobos ou des  fachos ?

 

Le sondage réalisé par l’IFOP pour Atlantico  montre que 54 % des Français sont opposés à l’accueil de migrants et mérite évidemment réflexion. D’abord la proportion de français hostile à la réception de ces étrangers a progressé de 7 points  en un an. En cause, sans doute les péripéties du navire Aquarius entre les différents ports d’Europe ; des péripéties qui ont occupé là Une des médias et mis en évidence les contradictions des pays de l’union européenne. La problématique n’est évidemment pas simple mais le choix qui est proposé est souvent caricatural entre les positions humanistes un peu surfaite des bobos souvent de gauche et les positions conservatrices voire fascistes de droite. Pour les bobos de gauche,  l’accueil doit être permis sans limite au nom des valeurs universelles de la France. Le problème c’est que cette thèse très généreuse est faites par  de petits bourgeois qui mesurent mal les effets d’une intégration mal réussie notamment dans les banlieues difficiles où le communautarisme est le trafic de drogue se substitue situe progressivement aux principes républicains, sans parler de l’insécurité. Bien sûr en général, les bobos de gauche ne côtoient pas les populations visées. Inversement à droite, on soutient la fermeture quasi complète des frontières à toutes immigration nouvelle voir on propose le renvoi des immigrés dans leur pays d’origine au nom des menaces identitaires et des risques sur nos civilisations traditionnelles, comprendre judéo-chrétiennes. Ce sont ces deux courants de pensée qui émergent et s’opposent le plus souvent dans les médias. Parfois l’immigration devient  la question dominante des orientations politiques. La mise à l’index de l’étranger va parfois très loin lorsqu’elles concernent aussi des Européens avec derrière l’idée de renoncer à l’union européenne, à la monnaie unique et à l’intégration économique bien sûr mais aussi sociale et sociétale comme si la France demeurait encore cette grande puissance mondiale du 19 ème siècle. Le débat sur l’immigration mérite mieux que cela, il devrait aussi intégrer l’escroquerie de l’aide au développement, une des solutions pour sédentariser sur place des populations surtout menacées de faim. C’est la question centrale .Ce n’empêche pas bien  au contraire d’articuler immigration et intégration pour l’immigration choisie et… acceptée.

 

Réforme immigration : JM Clément (LREM contre)

Réforme immigration : JM Clément (LREM contre)

Jean-Michel Clément  menacé d’expulsion  du groupe LREM explique sur Franceinfo  pourquoi il votera contre ce projet de loi.


« Alors que le projet de loi était initialement baptisé « pour une immigration maîtrisée et un droit d’asile effectif », l’expression  »intégration réussie » s’est, au terme des premiers débats parlementaires, invitée dans l’intitulé de la loi.

Cette nouvelle formulation résume l’idée que l’on se fait du phénomène migratoire :

- la France serait « submergée » par une vague migratoire ;

- la France accueillerait mal ceux qui cherchent chez nous une protection ;

- la France intégrerait mal ceux qui recherchent cet ailleurs protecteur.

Nombre d’avis vont dans ce sens, comme celui, éclairé, du Conseil d’Etat qui remet en cause l’opportunité d’un nouveau texte, alors que le dernier remonte à moins de… deux ans ! Un temps bien trop court pour en mesurer les effets, les bons comme les mauvais.

Le rapport d’évaluation, que j’ai rédigé avec mon collègue Guillaume Larrivé (LR), a été présenté le jour même où le nouveau projet de loi était examiné en Conseil des ministres ! Interrogeons-nous, à cette occasion, sur la considération accordée au travail parlementaire… Au caractère prématuré s’ajoute « une absence de stratégie publique éclairée par l’exacte mesure des défis à relever », constate le Conseil d’Etat dans son avis.

Tout cela fait de ce texte un problème de police, alors qu’il s’agit d’un problème de société pour Jacques Attali, mais aussi d’humanité ou d’inhumanité pour Etienne Pinte, président du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Pour Louis Gallois, président de la Fédération des acteurs de la solidarité, c’est un texte inutile et inefficace, qui risque, en plus, aux yeux de Benjamin Stora, président du conseil d’orientation du Musée national de l’histoire de l’immigration, de stigmatiser des personnes d’origine étrangère installées en France depuis longtemps !

Contrairement à une idée trop répandue, la France n’est pas « submergée » ; le solde migratoire est le même depuis 1975. Ceux qui frappent à notre porte sont vingt fois moins nombreux qu’au Liban, dix fois moins qu’en Allemagne. Notre pays de 67 millions d’habitants pourrait parfaitement prendre sa part et l’assumer, si nous le décidions ; et si nous décidions d’allouer « le budget du non-accueil » à un traitement digne des personnes arrivant sur notre sol.

Nous allons continuer de transformer de très nombreux exilés en des personnes instables, insécurisées sur le plan juridique. Beaucoup, non expulsables, resteront trop longtemps avec des droits incomplets, sans possibilité de travailler, ni de se loger ou d’apprendre le français. Cette clandestinité nourrira les simplismes et les amalgames inhumains.

Au-delà de l’accueil dont ne traite pas ce texte, nous réduisons les droits des demandeurs d’asile en raccourcissant les délais dont ils disposent pour solliciter une protection et en écartant le caractère suspensif du recours devant la Cour nationale du droit d’asile. Sans parler du placement en centre de rétention administrative 90 jours durant, pour des individus dont nous ne sommes pas sûrs d’obtenir le laissez-passer consulaire nécessaire à leur renvoi dans leur pays d’origine. Ils resteront enfermés dans des conditions de promiscuité comparables

Intégrer, nous ne savons pas le faire non plus. Les non-nationaux en France sont inférieurs à ceux d’Espagne, d’Allemagne ou d’Angleterre… Et le nombre de naturalisations a baissé en 2017. Il faut également dire la vérité sur ce sujet.

La vérité est que nous sommes engagés dans une spirale tragique.

Qu’est-ce que la France d’aujourd’hui ? Est-elle toujours fidèle à la tradition d’accueil qui a fait son histoire et son honneur ? »

Projet de loi asile et immigration

Projet de loi asile et immigration 

Une loi en apparence assez répressive vis à vis de l’ immigration clandestine mais surtout une  loi d’affichage car le problème c’est le retour effectifs des immigrés dont l’accueil est refusé qui restent en France et/ou y reviennent (exemple ceux expulsés vers l’Italie leur premier pays d’accueil).  La France a reçu en 2017 plus de 100.000 demandes d‘asile (contre 186.644 en Allemagne) et accordé sa protection à 43.000 personnes au titre du statut de réfugié et de la protection subsidiaire, selon l‘Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra). Sur la même période, 14.859 étrangers en situation irrégulière ont fait l‘objet d‘une expulsion forcée, en hausse de 14,6 % par rapport 2016, et 85.408 étrangers ont été repoussés aux frontières françaises dans le cadre du rétablissement des contrôles en vigueur depuis 2015, selon les chiffres du ministère de l‘Intérieur. Du coup avec ceux qui restent en France ou y reviennent après avoir été expulsés, ce sont de l’ordre (chiffre difficile à évaluer) de l’ordre  de 100 000 migrants qui restent en France. Les immigrés représentent environ 10% de la population française et 20% 10% de la population et 20% avec leurs descendants.

Les mesures de la loi :

- 90 jours pour déposer une demande d‘asile, contre 120 précédemment. Passé ce délai, leur demande pourra faire l‘objet d‘une procédure accélérée, généralement moins favorable.

–  6 mois (contre 14 actuellement) le délai moyen d‘instruction des demandes recours compris, par les préfectures et l‘Ofpra.

– 90 jours au lieu de 45 délais de rétention  administrative pour les étrangers en situation irrégulière, une durée prolongeable de quinze jours, à trois reprises, si la personne fait obstacle à son expulsion (soit 135 jours maximum).

-    24 heures la durée de “retenue administrative”, les étrangers interpellés lors d‘un contrôle d‘identité ou de titre de séjour pourront désormais être retenus jusqu’à 24h dans un local de police ou de gendarmerie pour procéder à ces contrôles, contre 16h auparavant.

-    48 heures voire 72 heures pour  Le juge des libertés et de la détention “lorsque les nécessités de l‘instruction l‘imposent”, contre 24 auparavant, pour décider de la légalité du placement en rétention d‘un étranger en situation irrégulière.

- 3.750 euros. Pour le délit de franchissement non autorisé des frontières extérieures de l‘espace Schenghen est rétabli, et sanctionné d‘un an d‘emprisonnement et d‘une amende de

 

La France a rétabli depuis novembre 2015 et jusqu‘au 30 avril les contrôles à ses frontières à l‘intérieur de l‘espace Schenghen.

-      75.000 euros d‘amende et 5 ans de prison  “l‘usage frauduleux des titres de séjour qui permettent, accompagnés d‘un passeport étranger, d‘entrer sur le territoire sans disposer d‘un visa, de s‘y maintenir

 

-       Le projet de loi prévoit des échanges d‘informations entre l‘Office français de l‘immigration et de l‘intégration (Ofii) et les services d‘hébergement d‘urgence, concernant les demandeurs d‘asile et les réfugiés.

Il envisage en outre de répartir les demandeurs dans les régions françaises en conditionnant le versement de leur allocation à la résidence dans la région définie.

Pendant le délai accordé aux déboutés faisant l‘objet d‘une obligation de quitter le territoire, le recours à l‘assignation à résidence est désormais possible, pour réduire le risque de fuite.

Le projet de loi étend en outre la possibilité de désigner une plage horaire où l’étranger est contraint de rester à son domicile.

- quatre ans pour la durée du titre de séjour des s apatrides et les bénéficiaires de la protection subsidiaire contre un an aujourd‘hui.

Les réfugiés mineurs voient les procédures de réunification familiale facilitées et étendues à leurs frères et soeurs.

Pour les jeunes filles exposées à un risque d‘excision, la transmission des documents du dossier est accélérée.

Sondage : les Français pour le droit d’asile, pas pour l’immigration

Sondage : les Français pour le droit d’asile, pas pour l’immigration  

Un sondage qui n’éclaire pas davantage la problématique et qui pose cependant la cruciale question du développement africain qui fournit les gros contingents d’immigrés se rendant en France. Ce que pense aussi  Stephen Smith, spécialiste de l’Afrique, pour qui  l’explosion démographique du continent ne pourra pas être contenue par son développement économique, trop lent, et dans les prochaines décennies, un flux migratoire sans précédent pourrait déferler vers l’Europe. En effet, le rapport démographique entre l’Europe et l’Afrique sera dans trente ans de un à cinq, soit 450 millions d’Européens pour 2,5 milliards d’Africains. « C’est une fatalité, l’Afrique suit la courbe de toutes les autres régions. Quand je suis né [en 1956, ndlr], il y avait 180.000 habitants à Abidjan, aujourd’hui il y en a 4 millions. Il y avait 300 millions d’Africains au sud du Sahara, aujourd’hui ils sont 1,3 milliards, il y en aura 2,5 milliards en 2050″, souligne l’universitaire, invité mercredi de la matinale d’Europe 1, et qui publie chez Grasset, La Ruée vers l’Europe. D’après  un sondage BVA pour l‘Obs publié mercredi, pour  65% des personnes, la France a le devoir d‘accueillir les réfugiés persécutés dans leur pays. Elles sont en même temps 63% à estimer qu’“il y a aujourd‘hui trop d‘immigrés en France”. Un tiers des sondés – une population majoritairement masculine, rurale et périurbaine, n‘ayant pas eu le Bac et âgée de 35 à 64 ans – se montre défavorable à l‘accueil tant au titre de l‘asile que de l‘immigration. L‘action d‘Emmanuel Macron et du gouvernement en matière d‘immigration satisfait une minorité de sondés (37%) et fait 57% de mécontents, sauf auprès des adhérents de La République en marche qui l‘approuvent à 85%. Signe supplémentaire de l‘ambivalence des interrogés, la plupart (77%) se reconnaissent dans la phrase prononcée en 1989 par Michel Rocard, alors Premier ministre de François Mitterrand: “La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde, mais elle doit en prendre sa part”. Mais quand on a dit cette évidence, on n’a pas beaucoup avancé !

Le sondage a été réalisé en ligne auprès d‘un échantillon représentatif de 1.101 personnes les 29 et 30 janvier.

Immigration : critique de Sonia KRIMI, (LREM)

Immigration : critique de Sonia KRIMI, (LREM)

 

Ça tangue un peu au sein de la république en marche, on pourrait dire enfin car on se demandait jusque-là si le parti de Macron   n’était pas une secte ou un parti godillot. C’est à propos de l’immigration que des interrogations et des oppositions sont apparues au sein du parti de Macron. Il est vrai que si sa politique d’immigration rééquilibrée à droite ne suscite pas une réprobation générale par contre son intention de recenser les immigrés dans les centres d’accueil critiquable. D’abord parce qu’il s’agit d’interventions policières qui ne sont pas justifiées dans des lieux d’hébergement à caractère social et humanitaire ensuite parce que les réfugiés vont fuir ses centres  et être contraints de dormir dans la rue.   Sonia Krimi, élue LREM de la Manche a donc vivement interpellé le ministre de l’intérieur sur cette question. :. « Tous les étrangers de France ne sont pas des terroristes, tous les étrangers de France ne sont pas d’indélicats fraudeurs aux aides sociales », a lancé celle qui dispose de la double nationalité franco-tunisienne. « Dire le contraire, c’est jouer avec les peurs. Vous le savez, les caricatures simplistes et cyniques apparaissent rapidement dans le débat public. » Et l’élue de souligner que les discours d’Emmanuel Macron, qui s’était montré pendant sa campagne et au début de son quinquennat très ouvert à l’accueil des réfugiés, semblent désormais contredis par les actes. « Les centres de rétention deviennent des centres de détention et sont indignes de notre République », a-t-elle déclaré. « Le traitement du séjour irrégulier en France est devenu une angoisse pour les étrangers, les associations, les forces de police, les préfectures et les avocats. ». Sonia Krimi a demandé à Gérard Collomb de détailler sa réforme, espérant qu’elle soit « juste » et « équilibrée ». Les premières pistes de réforme dévoilées dans la presse font état d’un doublement possible de la durée maximale de rétention des étrangers en attente d’expulsion, pour la porter à 90 jours. Mais aussi de l’intégration de la notion de « pays tiers sûr », désignant un État hors de l’Union européenne dans lequel les migrants, s’ils y ont été en transit, pourraient être renvoyés. Autant de dispositions qui, si elles se confirmaient, orienteraient la politique migratoire du quinquennat vers plus de dureté. Jusqu’ici, les associations et le Défenseur des droits, Jacques Toubon, s’étaient émus de nombreuses fois d’une politique trop répressive. L’interpellation de Sonia Krimi prouve que le débat commence aussi à agiter la majorité.

Immigration: nouvelle claque judiciaire pour Trump

Immigration: nouvelle claque judiciaire pour   Trump

La décision du magistrat William Conley, qui siège à Madison dans l’Etat du Wisconsin, est le premier coup porté par la justice au nouveau décret remanié, pourtant présenté par le gouvernement comme n’offrant plus aucun angle de contestation possible.

Le plaignant, un musulman sunnite, a fui la Syrie en 2014 afin d’échapper à une « mort quasi certaine », selon les documents adressés au tribunal. Ayant trouvé refuge aux Etats-Unis, il a ensuite déposé une demande d’asile pour sa femme et leur fille, restées à Alep.

La procédure s’approchait du feu vert final à leur venue, quand elle a été stoppée par les directives anti-immigration de Donald Trump, qui a placé la Syrie sur une courte liste de pays dont les réfugiés sont désormais interdits d’entrée. L’homme a saisi la justice en conservant son anonymat et a réussi à convaincre le juge Conley de la nécessité de prendre une injonction de suspension temporaire du décret, en attendant un débat ultérieur en profondeur.  Le plaignant « a présenté des arguments sur le fond qui ont des chances d’être validés », a souligné le magistrat dans sa décision. Notamment le fait, a-t-il noté, que sa famille « risquerait de subir des dommages irrémédiables » si elle restait en Syrie.

Le nouveau décret migratoire de Donald Trump est parallèlement attaqué en justice par plusieurs Etats démocrates et diverses organisations indépendantes, ce qui augure d’une grande bataille judiciaire, avec des appels et de multiples recours inévitables.

 

Immigration : Donald Trump recule

Immigration : Donald Trump recule

Déjà englué dans des affaires de relations sulfureuses, c’est-à-dire financières, avec la Russie (qui ont contraint un de ses conseillers à démissionner), le nouveau président américain recule encore sur l’immigration. Comme il fallait s’y attendre, l’amateurisme de Trump se confirme. Il vient en effet de renoncer à son décret interdisant l’entrée des musulmans de sept pays. Il renonce aussi de solliciter la cour suprême craignant sans doute de perdre. Pour donner le change, il promet un nouveau décret qui n’aurait pas grand-chose à voir avec le précédent mais dont l’objet est surtout de sauver la face « Plutôt que de poursuivre ce litige en justice, le président a l’intention d’abroger son décret et de le remplacer par un nouveau décret, grandement révisé », ont écrit les avocats du gouvernement dans un mémorandum transmis à la cour. Le nouveau décret « éliminera ce que la cour a estimé, de façon erronée et  soulève des questions constitutionnelles », ont-ils ajouté. « En agissant ainsi, le président permettra une protection immédiate du pays, plutôt de poursuivre une action en justice potentiellement de longue en durée ». Ce mémorandum n’est qu’un souhait exprimé par le gouvernement et n’éteint pas automatiquement le litige juridique en cours. Le gouvernement demande d’ailleurs au minimum que la procédure soit mise entre parenthèses, en attendant le nouveau décret. Donald Trump a essuyé coup sur coup deux revers judiciaires sur son décret de fermeture partielle des frontières aux réfugiés et aux ressortissants de sept pays musulmans: le 3 février, un juge de Seattle en a bloqué l’application. Le 9 février, la cour d’appel de San Francisco a maintenu cette suspension. Malgré ces deux camouflets, le président américain s’était déclaré certain de remporter la manche décisive en donnant « rendez-vous au tribunal ». Sa mesure emblématique, qui a pris du plomb dans l’aile, fait toujours l’objet d’une double procédure.  Elle est attaquée par deux Etats devant ce même tribunal de Seattle, où doit s’organiser un débat sur le fond, tandis que la cour d’appel de San Francisco, cette fois en formation plénière, pourrait examiner à nouveau le dossier.

Immigration : La justice inflige un camouflet à Trump

Immigration : La justice  inflige un camouflet à Trump

 

Un véritable camouflet pour Donald Trump, Le décret interdisant l’accès aux États-Unis pour les ressortissants de sept pays musulmans et pour les réfugiés, reste suspendu, selon une décision rendue jeudi par la cour d’appel de San Francisco. Donald Trump a promis de se battre en justice. La cour d’appel de San Francisco a maintenu ce jeudi soir la suspension du décret anti-immigration initié par le président américain, une des mesures les plus emblématiques de son début de mandat. La demande d’appel d’urgence du gouvernement fédéral a été «rejetée» à l’unanimité, ont écrit les trois juges de la cour d’appel dans leur décision, insistant sur la nécessité de protéger «l’intérêt général». Ils ont également souligné que le gouvernement n’avait «pas fait la preuve qu’un étranger d’un des pays incriminés a perpétré un attentat aux États-Unis» par le passé.  Donald Trump n’a pas tardé à réagir sur Twitter. «Rendez-vous devant la justice, la sécurité de notre nation est en jeu», a-t-il écrit en majuscules. La présidence peut désormais saisir la Cour suprême des États-Unis pour contester l’arrêt de la cour d’appel

Immigration: Trump critiqué par son candidat à la Cour suprême

Immigration: Trump critiqué par son candidat à la Cour suprême

Trump déjà critiqué par son propre candidat à la cour suprême. Peu d’observateurs ont remarqué les remerciements particulièrement timides à l’adresser à Trump par  le magistrat Neil Gorsuch désigné à la cour suprême par le nouveau président des Etats-Unis. On pouvait voir que le magistrat était particulièrement gêné par les marques d’estime et même d’affection que voulait lui témoigner Trump. Certes  le nouveau membre de la cour suprême est clairement sur des positions de droite extrême notamment sur le plan sociétal  Les opinions de Neil Gorsuch sont principalement connues par ses écrits et jugements. Il a rédigé un livre développant des arguments contre l’euthanasie et a soutenu des entreprises qui refusaient de fournir une couverture santé incluant une contraception à leurs employées. Dans son ouvrage, il n’a pas fait mystère de sa position « pro-life » : «Tous les êtres humains sont intrinsèquement utiles et le fait de prendre la vie par une tierce personne est toujours mauvaise» écrivait-il. Cependant ce juge ne veut sans doute pas être décrédibilisé par Trump et a déclaré vouloir se situer de manière impartiale et indépendante. Une indépendance qu’il affirme  en considérant comme sacrée   la séparation des pouvoirs. Et même s’il a été nommé par Donald Trump à la Cour suprême, le magistrat Neil Gorsuch a pris ses distances avec le président américain, mercredi, en dénonçant ses critiques contre le juge qui a suspendu son décret anti-immigration. Neil Gorsuch a estimé « décourageant » et « démoralisant » un tweet dans lequel le président américain a qualifié James Robart de « pseudo-juge » et sa décision de « ridicule ».  Gorsuch a fait cette confidence lors d’un entretien avec le sénateur démocrate Richard Blumenthal, qui s’est évidemment empressé de la relayer. Le porte-parole du candidat choisi par Donald Trump a ensuite confirmé ses propos. Mercredi matin, Donald Trump est revenu à la charge, estimant que « même un mauvais élève comprend ça » (qu’un président américain a le pouvoir de limiter ou de bloquer l’immigration venue d’un pays pour des raisons sécuritaires). Désormais, le sort de cette mesure anti-immigration, la plus emblématique et controversée de la jeune présidence Trump, est entre les mains de trois magistrats d’une cour d’appel de San Francisco. Ils doivent rendre un arrêt très attendu d’ici la fin de la semaine. « Je ne vais pas dire que cette cour est partiale alors que sa décision n’est pas encore tombée. Mais la justice apparaît tellement politisée », a dénoncé le président américain.

Immigration : Trump coincé « par un soit disant juge »

Immigration : Trump coincé « par un soit disant juge »

Comme d’habitude le nouveau président des États-Unis ne fait pas dans la dentelle ; il estime que la décision de suspendre son décret immigration constitue un acte juridique d’un « soi-disant juge ». Cependant Trump est bien obligé de s’y conformer et le département d’Etat américain a annoncé samedi qu’il autorisait toute personne avec un visa en cours de validité à se rendre aux Etats-Unis, afin de se conformer à l’avis rendu par un juge fédéral de Seattle bloquant le décret anti-immigration de Donald Trump. « Nous sommes revenus sur la révocation temporaire de visas », a déclaré un responsable du département d’Etat. « Les personnes dont les visas n’ont pas été physiquement annulés peuvent désormais voyager, si ce visa est en cours de validité ». Le décret bloqué par décision d’un juge fédéral vendredi était censé interdire pour 90 jours l’entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays à majorité musulmane: Libye, Somalie, Iran, Irak, Syrie, Yémen et Soudan. Il devait également stopper pour quatre mois l’arrivée de réfugiés sur le sol américain. La bataille juridico-politique ne fait que commencer aux Etats-Unis. Le département américain de la Justice a fait appel samedi soir de la décision d’un juge fédéral bloquant l’application du décret migratoire signé il y a huit jours par Donald Trumprouvrant de fait les portes des Etats-Unis aux ressortissants de sept pays musulmans. « Les méchants sont très contents », avait estimé Donald Trump peu avant dans un tweet: « Parce que l’interdiction [d’entrer aux Etats-Unis] a été levée par un juge, beaucoup de personnes mauvaises et dangereuses pourraient se déverser dans notre pays. Une très mauvaise décision », a encore déclaré le président américain sur Twitter.  Le juge fédéral de Seattle James Robart avait émis vendredi soir une injonction temporaire valable sur l’ensemble du territoire américain, le temps qu’une plainte déposée lundi par le ministre de la Justice de l’Etat de Washington soit examinée sur le fond.  Les conséquences de la décision du juge Robart se sont traduites dès samedi par un renversement – au moins temporaire – des restrictions imposées par le décret, et les vols à travers le monde en direction des Etats-Unis ont recommencé à accepter les ressortissants des sept pays visés par le décret. Le ministère de la Sécurité intérieure a affirmé « qu’en accord avec la décision du juge » il avait « suspendu toutes les actions qui mettent en œuvre » le décret. Les contrôles aux frontières, précise Gillian Christensen, un porte-parole du ministère, s’en tiendront jusqu’à nouvel ordre « aux procédures habituelles ».  « L’opinion de ce soi-disant juge, qui en gros prive notre pays de sa police, est ridicule et sera cassée ! », avait prévenu Donald Trump dans une première salve de tweets samedi matin.

 

Immigration : décret Trump bloqué par un juge sur l’ensemble des Etats-Unis

Immigration : décret Trump bloqué par un juge sur l’ensemble des Etats-Unis

 

Cette fois la décision d’un juge s’applique sur l’ensemble des États-Unis. La bataille juridique est loin d’être terminée puisqu’il ne s’agit pour l’instant que d’une suspension. Mais cela prouve à l’évidence que Trump  risques de s’embourber dans les procédures judiciaires, cela montre les limites la signature de décrets très médiatisés. Sur ce dossier, le nouveau président des États-Unis se heurte bien sûr à l’opinion mais aussi à l’avis des plus grands patrons américains  Un juge fédéral de Seattle a bloqué temporairement vendredi 3 janvier le décret du président américain Trump interdisant l’entrée aux États-Unis pour les ressortissants de sept pays musulmans, le revers le plus important pour cette mesure très controversée. Cette injonction temporaire du juge fédéral James Robart est valide sur l’ensemble du territoire américain, le temps qu’une plainte déposée lundi par le procureur de l’État de Washington, Bob Ferguson, soit examinée entièrement. La Maison Blanche a promis de répliquer à cette décision, qu’elle avait dans un premier temps qualifié de « scandaleuse », avant de renvoyer un communiqué supprimant ce terme.

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