Archive pour le Tag 'Immigration'

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Immigration: un Plan d’aide européen à l’Italie toujours pas à la hauteur

Immigration: un Plan d’aide européen à l’Italie toujours pas à la hauteur

On peut évidemment se féliciter que le gouvernement très adroite de l’Italie se rapproche de l’Europe pour réfléchir à la gestion de la difficile question de l’immigration. La présidente de la commission européenne s’est déplacée pour rencontrer la première ministre italienne. Des décisions ont été prises mais elles sont très loin des les enjeux car pour l’essentiel l’exile et nourrit par le déficit économique et démocratique de la plupart des pays d’Afrique.

Certes on va tenter d’empêcher l’immigration maritime en faisant bloquer les navires par des pays qu’on rémunère comme la Tunisie ou la Libye. Mais la masse des candidats à l’immigration ce nourrit de la faillite des gouvernances africaines, de l’inefficacité des politiques d’aide au développement. Aussi par le déficit démographique de l’Europe. Et tout autant par la perte de la valeur travail dans les pays développés qui contraint à embaucher du personnel étranger. Bref une question complexe et structurelle qui appelle des réponses à la hauteur des enjeux.

La présidente de la Commission européenne a présenté un plan d’aide en dix points. L’idée générale est de concilier la fermeté à l’encontre des passeurs et la simplification des voies légales d’entrée en Europe pour les candidats éligibles à l’asile politique.

Le plan prévoit également d’améliorer le dialogue avec les principaux pays d’émigration pour la réadmission de leurs citoyens qui ne rempliraient pas les conditions d’asile, en particulier la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Burkina Faso. Des accords pourraient être trouvés avec les pays d’origine et de transit pour freiner le nombre de départs, notamment la Tunisie avec lequel l’Union européenne a signé en juillet un partenariat pour faire baisser le nombre de départs vers l’Europe.

Enfin, la commission souhaite « accroître les campagnes de sensibilisation et de communication pour dissuader les traversées de la Méditerranée », tout en « continuant à travailler pour offrir des alternatives comme l’admission humanitaire et les voies légales » d’immigration.

Ces propositions sont avancées alors que la question de l’immigration illégale sera sans doute au cœur de la campagne pour les élections européennes l’an prochain. En France, le gouvernement prépare une loi sur l’immigration qui devra trouver un compromis entre les besoins en main d’œuvre de l’économie française et le rejet de plus en plus manifeste des Français à l’égard de l’immigration.

Mais le véritable enjeu n’a pas été abordé celui du sous-développement de l’Afrique dont se désintéressent les pays développés. Or pour l’essentiel, les migrations est justifiée par la misère et la faim.

Immigration : 74% condamnent la politique du gouvernement

Immigration : 74% condamnent la politique du gouvernement

D’après une étude Odoxa Backbone consulting 74% de l’opinion publique rejette l’action actuelle de l’exécutif.

Pour schématiser la problématique, il y a d’un côté ceux qui sont pour continuer l’immigration dans les conditions actuelles car l’économie française a besoin de cette population pour compenser son déficit démographique. D’un autre, ceux qui sont opposés considérant qu’il y a assez de chômeurs en France et que cette immigration suscite aussi un changement culturel faute d’assimilation. Le débat est évidemment plus complexe mais doit être clarifié rapidement.

Les Français souhaitent en très grosse majorité davantage de clarté et de fermeté. Des mesures plus restrictives et plus effectives sont réclamées sur l’inscription des étrangers menacés d’expulsion au fichier des personnes recherchées , pour rendre plus efficaces les obligations de quitter le territoire (82%), de la mise en place de quotas votés annuellement par le Parlement (81%), la possibilité de s’exprimer par référendum sur le sujet (75%), l’obligation des demandeurs d’asile à formuler leur demande dans leur pays d’origine ou un pays tiers (73%) ou encore la suppression de l’Aide Médicale d’État pour la remplacer par une Aide Médicale d’Urgence (72%). Des propositions souvent avancées par Les Républicains, eux-mêmes partisans d’un durcissement du texte.

Par contre, la régularisation des travailleurs pour les métiers en tension rencontre un soutien (57%).

Immigration : 74% contre la politique du gouvernement

Immigration : 74% contre la politique du gouvernement

D’après une étude Odoxa Backbone consulting 74% de l’opinion publique rejette l’action actuelle de l’exécutif.

Les Français souhaitent en très grosse majorité davantage de clarté et de fermeté. Des mesures plus restrictives et plus effectives sont réclamées sur l’inscription des étrangers menacés d’expulsion au fichier des personnes recherchées , pour rendre plus efficaces les obligations de quitter le territoire (82%), de la mise en place de quotas votés annuellement par le Parlement (81%), la possibilité de s’exprimer par référendum sur le sujet (75%), l’obligation des demandeurs d’asile à formuler leur demande dans leur pays d’origine ou un pays tiers (73%) ou encore la suppression de l’Aide Médicale d’État pour la remplacer par une Aide Médicale d’Urgence (72%). Des propositions souvent avancées par Les Républicains, eux-mêmes partisans d’un durcissement du texte.

Par contre,la régularisation des travailleurs pour les métiers en tension rencontre un certain appui (57%).

Immigration illégale Royaume-Uni : en hausse malgré le brexit

Immigration illégale Royaume-Uni : en hausse malgré le Brexit

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En dépit du brexit dont l’objet était de redonner à la Grande-Bretagne sa souveraineté notamment en matière d’immigration, le nombre de migrants ne cesse de progresser.

Sept bateaux transportant 374 personnes ont atteint le littoral britannique sur la seule journée de samedi, selon le bilan quotidien publié par le gouvernement, portant à 10.139 le total de migrants arrivés par cette voie dangereuse depuis le début de l’année.

Sur l’ensemble de l’année 2022, plus de 45.000 traversées avaient été enregistrées, un record. La lutte contre l’immigration illégale est une des priorités de la majorité conservatrice au pouvoir, qui peine toutefois jusqu’ici à décourager les candidats, malgré un durcissement de sa politique.

L’année dernière, le gouvernement a fait passer une loi – pour l’instant bloquée par la justice – pour envoyer des demandeurs d’asile au Rwanda. Et un nouveau projet de loi critiqué jusqu’à l’ONU, prévoit d’empêcher les migrants arrivés par la Manche de demander l’asile. Londres a aussi signé plusieurs accords avec d’autres pays comme la France ou l’Albanie pour mieux lutter contre cette immigration illégale.

Le nombre d’arrivées d’immigrants sur le sol britannique a triplé depuis le référendum de 2016, malgré les promesses des partisans d’une sortie de l’Union européenne. Le système migratoire post-Brexit prend la forme d’une immigration choisie qui donne l’illusion du contrôle sans réduire les flux, et allant même jusqu’à les encourager.

Le Royaume-Uni connaît l’une des vagues migratoires les plus importantes de son histoire. Les chiffres de l’immigration y battent tous les records. L’immigration nette a atteint plus de 500.000 entrées en 2021-2022 et devrait dépasser 700.000 cette année – le triple de ce qu’elle représentait il y a cinq ans.

Sondage immigration : soutien des Français à la proposition des « Républicains »

Sondage immigration : soutien des Français à la proposition des « Républicains »


Nombre de propositions formulées par le parti des « républicains » reçoivent le soutien d’une grande partie des Français selon le dernier sondage Odoxa Backbone consulting réalisé pour Le Figaro. 70 à 80 % des sondés apportent leur soutien aux principales propositions comme l’obligation pour les demandeurs d’asile de formuler leur requête avant d’être sur le territoire français (79%), des quotas fixés chaque année par le Parlement (74%) ou de la possibilité de soumettre la politique migratoire à référendum (72%).

Les Français veulent également rendre le pays moins attractif socialement (68%), inscrire dans la Constitution le principe d’assimilation (66%) et même déroger aux traités européens (62%). Le soutien se retrouve du côté des sympathisants LR, mais aussi de ceux de la majorité présidentielle, Renaissance. Les personnes interrogées sont à l’inverse très critiques envers l’exécutif – 72% d’entre eux ayant une mauvaise opinion de l’action en la matière, à l’exception des sympathisants macronistes.

Les propositions des LR apparaissent également en cohérence avec le jugement des citoyens, de plus en plus sévères à l’égard de l’immigration. 74% d’entre eux considèrent qu’il y a trop d’immigrés en France – onze points de plus en cinq ans -, et seuls 55% estiment que le pays doit accueillir les réfugiés qui demandent l’asile parce qu’ils sont persécutés dans leur pays (-10 points). Un constat que l’on retrouve chez les sympathisants du Rassemblement national (97%), ceux des Républicains (91%), de Renaissance (68%) et même des socialistes (52%) et des écologistes (51%). Seuls les sympathisants de La France insoumise demeurent encore minoritaires (44%).

L’opinion diverge en revanche avec l’analyse des Républicains sur un point. Les mesures gouvernementales consacrées à l’intégration des immigrés déjà présents rencontrent un certain succès, à l’instar de la possibilité donnée aux demandeurs d’asile de travailler dès le dépôt de la demande de régularisation (59%) et de la création d’un titre de séjour pour les travailleurs sans-papiers dans les métiers en tension (58%). Cette dernière proposition est depuis plusieurs mois ardemment défendue par le ministre du Travail, Olivier Dussopt, mais aussi présentée comme une «ligne rouge» par le parti d’Éric Ciotti.

«Sur l’immigration, la pensée des Français est finalement ‘complexe’, en quelque sorte un ‘en même temps’ : réduire le nombre d’arrivées mais nous montrer plus inclusifs pour les immigrés déjà sur notre territoire», en conclut Céline Bracq, directrice générale d’Odoxa.

Société-IMMIGRATION: Retour du projet de loi… provisoire ?

Société-IMMIGRATION: Retour du projet de loi… provisoire ?

Le gouvernement fait un peu feu de tout bois en ce moment pour tenter de retrouver un peu de crédibilité auprès de l’opinion publique. Faute de vraiment pouvoir s’attaquer à la question centrale du pouvoir d’achat face à l’inflation, le gouvernement choisit de traiter aussi des thèmes sociétaux ( le numérique par exemple, les handicapés ou la formation professionnelle) ). Ainsi le projet de loi immigration qui avait été renvoyée aux calendes grecques revient dans l’actualité et la première ministre promet met un projet de loi en juillet.

Reste à savoir qui sera possible de faire l’unanimité en tout cas trouver une majorité. Rien n’est certain dans ce domaine tellement les positions seront éloignées bien sûrentre les extrêmes de la gauche et de la droite mais aussi à l’intérieur même de la droite de Renaissance et de la droite des Républicains. Pour se refaire une santé les républicains pourraient bien être tentés de proposer des mesures assez radicales dans ce domaine, cela pour bien se distinguer du pouvoir .

« La Première ministre a demandé (lors d’une réunion à Matignon ce soir) à Gérald Darmanin, en lien constant avec Olivier Dussopt et Franck Riester, de conduire dans les prochaines semaines des concertations sur le sujet », a indiqué Matignon à BFMTV.

Ces consultations, qui dureront un mois, ont pour « objectif de présenter un projet de loi en juillet pour que des mesures soient examinées au Parlement à l’automne », a poursuivi Matignon.

La cheffe du gouvernement avait affirmé le 26 avril, en présentant sa feuille de route pour la poursuite du quinquennat après la crise des retraites, qu’il n’existait actuellement « pas de majorité pour voter un tel texte », très critiqué par la gauche.

Mais elle avait déjà l’ambition de présenter le projet de loi au Parlement à l’automne. « Si nous ne pouvons pas trouver d’accord global, nous présenterons en tout état de cause, un texte à l’automne, avec comme seule boussole, l’efficacité », avait-elle lancé.

IMMIGRATION: Retour du projet de loi

IMMIGRATION: Retour du projet de loi

Le gouvernement fait un peu feu de tout bois en ce moment pour tenter de retrouver un peu de crédibilité auprès de l’opinion publique. Faute de vraiment pouvoir s’attaquer à la question centrale du pouvoir d’achat face à l’inflation, le gouvernement choisit de traiter aussi des thèmes sociétaux ( le numérique par exemple, les handicapés ou la formation professionnelle) ). Ainsi le projet de loi immigration qui avait été renvoyée aux calendes grecques revient dans l’actualité et la première ministre promet met un projet de loi en juillet.

Reste à savoir qui sera possible de faire l’unanimité en tout cas trouver une majorité. Rien n’est certain dans ce domaine tellement les positions seront éloignées bien sûrentre les extrêmes de la gauche et de la droite mais aussi à l’intérieur même de la droite de Renaissance et de la droite des Républicains. Pour se refaire une santé les républicains pourraient bien être tentés de proposer des mesures assez radicales dans ce domaine, cela pour bien se distinguer du pouvoir .

« La Première ministre a demandé (lors d’une réunion à Matignon ce soir) à Gérald Darmanin, en lien constant avec Olivier Dussopt et Franck Riester, de conduire dans les prochaines semaines des concertations sur le sujet », a indiqué Matignon à BFMTV.

Ces consultations, qui dureront un mois, ont pour « objectif de présenter un projet de loi en juillet pour que des mesures soient examinées au Parlement à l’automne », a poursuivi Matignon.

La cheffe du gouvernement avait affirmé le 26 avril, en présentant sa feuille de route pour la poursuite du quinquennat après la crise des retraites, qu’il n’existait actuellement « pas de majorité pour voter un tel texte », très critiqué par la gauche.

Mais elle avait déjà l’ambition de présenter le projet de loi au Parlement à l’automne. « Si nous ne pouvons pas trouver d’accord global, nous présenterons en tout état de cause, un texte à l’automne, avec comme seule boussole, l’efficacité », avait-elle lancé.

Immigration et Mayotte: l’impasse totale

Immigration et Mayotte: l’impasse totale


En dépit des coups de menton de Darmanin, l’État a bien été obligé d’arrêter son opération de nettoyage de l’ile et en particulier l’expulsion des sans-papiers.Et de son côté la première ministre a reporté son projet de loi à la fin de l’année !

La première raison est sans doute le contexte puisque la moitié de la population n’est pas française. Les trois quarts des habitants sont d’ailleurs d’origine étrangère. Mayotte constitue un point d’attirance extraordinaire pour les Comores compte tenu des avantages sociaux qui sont accordés par la France à ce département.

Le ministère de l’intérieur avait oublié qu’il est interdit d’expulser des occupants illégaux tant qu’on n’avait pas en capacité de leur fournir un logement administratif. En outre les Comores pays indépendant refuse de reprendre ses ressortissants. Une affaire qui aurait dû être négociée préalablement à l’opération d’évacuation.

Reste le maintien de l’ordre mais les forces déployées ne sont là que provisoirement et l’insécurité va reprendre immédiatement après leur départ. Bilan : comme dans les banlieues un gros coup comme, des opérations spectaculaires et des territoires qui redeviennent hors la république.

C’était l’un des objectifs phares annoncés par Gérald Darmanin vendredi sur franceinfo. L’opération Wuambushu doit permettre « la destruction de 1 000 bangas », terme qui désigne des maisons de tôle à Mayotte. Le ministre de l’Intérieur et des Outre-Mer a promis de « reloger les gens ».

Mais une décision de justice dans le département pourrait bien empêcher ou ralentir cet objectif. Le tribunal de Mamoudzou a suspendu l’opération de destruction du bidonville Talus 2 du quartier de Majicavo, dans la commune de Koungou, prévue mardi matin. La justice avait été saisie en procédure de référé par une vingtaine d’habitants du bidonville, représentés par un collectif d’une dizaine d’avocats.

Dans cette décision, le juge des référés « ordonne au préfet de Mayotte de cesser toute opération d’évacuation et de démolition des habitats » à Majicavo, ajoutant que « la destruction des habitations (…) est manifestement irrégulière », « mettant en péril la sécurité » des habitants.

De leur côté, les Comores haussent le ton. Dès le 10 avril, la présidence comorienne avait demandé à la France de « renoncer » à l’opération. Deux semaines plus tard, le gouvernement comorien est passé à l’action. Ainsi, un bateau en provenance de Mayotte n’a pas pu accoster aux Comores, lundi. « Tant que la partie française décidera de faire des choses de façon unilatérale, nous prendrons nos responsabilités. Aucun expulsé ne rentrera dans un port sous souveraineté comorienne », a déclaré le ministre comorien de l’Intérieur, Fakridine Mahamoud.
Il s’agit d’une déconvenue diplomatique pour la France, alors que le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer démentait toute difficulté avec le gouvernement des Comores quelques heures auparavant, sur France 2. « Nous avons un intérêt bien compris avec le gouvernement des Comores parce qu’eux-mêmes subissent une immigration qui vient de Madagascar et l’Afrique de Grands Lacs », avait déclaré Gérald Darmanin, rappelant que 25 000 Comoriens avait été expulsés depuis Mayotte vers les Comores en 2022.
Les policiers de la huitième compagnie républicaine de sécurité, une unité d’élite spécialisée contre les violences urbaines, ont ainsi dû affronter des caillassages lors de l’une de leurs premières opérations à Mayotte, dimanche.

Pas moins de 650 grenades lacrymogènes, 85 grenades de désencerclement et 60 tirs de lanceurs de balles de défense (LBD) ont été utilisées pour tenter de faire fuir « une centaine d’assaillants armés de machettes », selon les forces de l’ordre, citées par Le Monde (article pour les abonnés). Les policiers ont même ouvert le feu à 12 reprises à l’aide de leurs pistolets automatiques « vers le sol et pour faire fuir » les assaillants, selon plusieurs témoignages récoltés par le quotidien.

Sondage Immigration :72 % des Français mécontents

Sondage
Immigration :72 % des Français mécontents


D’après un sondage Odoxa Backbone consulting, réalisé pour Le Figaro, 72% des citoyens s ont mécontents de la gestion de la question de l’immigration, soit neuf points de plus qu’en 2018.

Dans le contexte actuel, la politique migratoire d’Emmanuel Macron est observée avec sévérité mais pas forcément pour les mêmes raisons. Sept Français sur dix ont ainsi une mauvaise opinion de l’action menée, et chacun y va de sa critique. Pour la gauche, c’est un manque de générosité. Pour la droite, c’est un laxisme démesuré.

Dans le contexte de l’affaire du navire Ocean Viking, les mesures du projet de loi immigration sont particulièrement attendues. Certaines d’entre elles, comme le durcissement des mesures d’expulsion des étrangers en situation irrégulière, sont même largement approuvées (85%). C’est aussi le cas de l’amélioration de l’insertion professionnelle des travailleurs étrangers, qui convainc 66% des sondés. Enfin pour huit Français sur dix, il convient d’inscrire les étrangers menacés d’expulsion au fichier des personnes recherchées, pour rendre les obligations de quitter le territoire français (OQTF) plus efficaces. Un débat tragiquement relancé au mois d’octobre, après le meurtre de la petite Lola par une étrangère en situation irrégulière.

Immigration et OCEAN VIKING: Une hypocrisie générale

Immigration et OCEAN VIKING: Une hypocrisie générale

La polémique engagée notamment entre la France et l’Italie concernant l’accueil des immigrés du bateau Ocean viking révèle une hypocrisie générale.

D’abord l’hypocrisie de l’Italie qui refuse d’appliquer la doctrine européenne et l’accueil d’un bateau pourtant de dans ses eaux territoriales. Pour autant, on comprend que l’Italie se fatigue d’être le principal réceptacle d’une immigration européenne. Et de ce point de vue, l’aide de l’Union européenne n’a pas été à la hauteur vis-à-vis de l’Italie. Mais le gouvernement d’extrême droite récemment au pouvoir a saisi l’occasion pour prouver une illusoire fermeté (La coalition de Georgia Meloni comprend notamment la Ligue de Matteo Salvini, parti principalement construit sur une rhétorique anti-migrants)

Pour des motifs politiques, la France a hésité plusieurs jours à accueillir ce bateau et fait semblant d’afficher une fermeté vis-à-vis de sa politique migratoire. Finalement pour des questions humanitaires compréhensibles le bateau a forcément du être accueilli dans un port français.

Pour réguler l’immigration sauvage il faudrait évidemment une collaboration avec les pays d’origine des immigrés. Mais ces pays refusent de gérer cette question y compris en s’opposant par exemple aux immigrés objets d’obligations de retour (OQTF). L’Europe comme la France ne veulent pas exercer de trop fortes pressions sur ces pays pour ne pas détériorer leurs relations diplomatiques et leurs intérêts économiques dans ces pays.

Plus fondamentalement, la question de l’immigration pose aussi le problème des conséquences des anciennes colonisations, des conflits dans certains pays et des déficits démographiques en Europe.

D’une manière ou d’une autre l’immigration va continuer y compris de manière illégale surtout pour des motifs démographiques aussi parce que nombre d’Européens et en France en particulier refusent d’effectuer certaines tâches ingrates que seules des personnes d’origine étrangère acceptent d’effectuer.

mmigration-Accueil de l’OCEAN VIKING:Une hypocrisie générale

Immigration-Accueil de l’OCEAN VIKING:Une hypocrisie générale

La polémique engagée notamment entre la France et l’Italie concernant l’accueil des immigrés du bateau Ocean viking révèle une hypocrisie générale. D’abord l’hypocrisie de l’Italie qui refuse d’appliquer la doctrine européenne et l’accueil d’un bateau pourtant de dans ses eaux territoriales. Pour autant, on comprend que l’Italie se fatigue d’être le principal réceptacle d’une immigration européenne. Et de ce point de vue l’aide de l’union européenne n’a pas été à la hauteur vis-à-vis de l’Italie. Mais le gouvernement d’extrême droite récemment au pouvoir a saisi l’occasion pour prouver une illusoire fermeté (La coalition de Georgia Meloni comprend notamment la Ligue de Matteo Salvini, parti principalement construit sur une rhétorique anti-migrants)

Pour des motifs politiques, la France a hésité plusieurs jours à accueillir ce bateau et fait semblant d’afficher une fermeté vis-à-vis de sa politique migratoire. Finalement pour des questions humanitaires compréhensibles le bateau a forcément du être accueilli dans un port français.

Pour réguler l’immigration sauvage il faudrait évidemment une collaboration avec les pays d’origine des immigrés. Mais ces pays refusent de gérer cette question y compris en s’opposant par exemple aux immigrés objets d’obligations de retour (OQTF). L’Europe comme la France ne veulent pas exercer de trop fortes pressions sur ces pays pour ne pas détériorer leurs relations diplomatiques et leurs intérêts économiques dans ces pays.

Plus fondamentalement, la question de l’immigration pose aussi le problème des conséquences des anciennes colonisations, des conflits dans certains pays et des déficits démographiques en Europe.

D’une manière ou d’une autre l’immigration va continuer y compris de manière illégale surtout pour des motifs démographiques aussi parce que nombre d’Européens et en France en particulier refusent d’effectuer certaines tâches ingrates que seules des personnes d’origine étrangère acceptent d’effectuer.

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Immigration : régularisation dans les métiers métiers qui connaissent une crise de manœuvre

Immigration : régularisation dans les métiers métiers qui connaissent une crise de manœuvre


Le ministre de l’intérieur souhaite opérer une régularisation administrative pour les immigrés en situation irrégulière qui travaillent dans les métiers qui connaissent actuellement une crise de recrutement.

Une proposition qui évidemment fait réagir la droite et l’extrême droite. En réalité une proposition qui vise aussi à rééquilibrer le durcissement des conditions d’immigration.

Le problème, c’est que dans la réalité dans de nombreux métiers, les tâches sont de plus en plus effectuée par des immigrés y compris en situation irrégulière. C’est le cas notamment dans la restauration, dans la manutention, dans le nettoyage et pour les récoltes agricoles. Mais l’immigration montre aussi en gamme dans d’autres métiers.Exemple à l’hôpital où une majorité de médecins sont d’origine étrangère.

Le phénomène est irréversible compte tenu de l’évolution de la démographie aussi peut-être et surtout de nombre de Français refusant d’assurer les tâches les plus ingrates; par exemple encore le travail d’assistante de vie dans les établissements spécialisés ou à domicile.

La question qui se pose est de savoir si cela ne va pas aussi drainer des populations moins intégrées qui n’assimilent pas ou refusent d’assimiler les valeurs républicaines et les lois.

Le ministre de l’Intérieur a expliqué sur BFMTV vouloir « mettre fin à une hypocrisie » en accordant des titres de séjours à des travailleurs irréguliers se trouvant dans des secteurs qui peinent à recruter.

Gérald Darmanin, qui plaide pour « une immigration plus qualitative », assure que « ce n’est pas du tout une régularisation massive ». »Si le métier n’est plus en tension, la personne devra partir », a encore ajouté Gérald Darmanin sur BFMTV.

Le ministre de l’Intérieur et son collègue au Travail Olivier Dussopt ont fait part, dans un entretien accordé au Monde, de leur souhait de créer ce titre de séjour spécifique pour les travailleurs irréguliers dans un secteur en manque de main-d’œuvre.

Immigration: Origines politiques et criminelles (Premier ministre du Kurdistan irakien)

Immigration: Origines politiques et criminelles (Premier ministre du Kurdistan irakien)

 

Premier ministre du Kurdistan irakien, Masrour Barzani attribue, dans une tribune au « Monde », la responsabilité de la tragédie des 27 personnes noyées dans la Manche à la complicité de dirigeants politiques avec des réseaux de trafiquants et incrimine « des groupes comme le PKK ».

 

Tribune.

 

 A travers les âges, les Kurdes ont été un peuple de migrants. De chaque point de nos terres, nos filles et nos fils ont fui la guerre et la persécution, la peste – et même le génocide. Les Kurdes n’ont jamais été hésitants ni aveugles devant les épreuves.

Au cours du mois dernier, la fuite de migrants kurdes vers l’Europe et les situations désespérées auxquelles ils ont été confrontés dans les forêts gelées de Biélorussie et sur les rives de la Manche ont été horribles. Ces derniers jours, la tragédie de la Manche nous a bouleversés. La mort de 27 personnes – en majorité originaires de la région du Kurdistan d’Irak – noyées dans des eaux glaciales n’aurait jamais dû se produire.

Nous avons beaucoup d’informations sur le parcours de nombreuses victimes, et nous sommes en train d’en apprendre davantage. Mais ce que je peux dire à ce stade, c’est que ceux qui sont morts ont été trompés et trahis. Ils ont été des pions dans un jeu de pouvoir politique, dont les architectes ne prêtent aucune attention à leurs souffrances et aucune valeur à leur vie.

Nous attendons des réponses de nos amis Britanniques pour savoir si le navire qui a coulé se trouvait dans leurs eaux territoriales lorsque les premiers appels de détresse ont été lancés. Nous espérons également une coopération complète de nos partenaires en France. Cela ne doit plus jamais se reproduire.

Les réseaux de passeurs à l’origine de cette atrocité visent à inonder la zone euro de migrants afin de faire pression sur les dirigeants politiques dans un conflit entre la Biélorussie et Bruxelles. Ils ont saisi l’occasion d’utiliser notre peuple et de prendre certains de ses membres en otages, dans une pantomime cynique à peine déguisée, restant indifférents à l’humanité de ceux qu’ils ont induits en erreur.

Les origines de cette crise sont politiques et criminelles

Nous avons pris des mesures fermes pour empêcher les nôtres de s’embarquer dans des voyages facilités par des dirigeants politiques en complicité avec des trafiquants d’êtres humains et des gangs criminels. Les agents de voyages qui ont aidé à la migration ont été arrêtés et seront poursuivis. L’octroi automatique des visas a été stoppé, et nous aiderons tous ceux qui voudront retourner au Kurdistan irakien. Jusqu’à présent, près de 2 000 de nos citoyens sont revenus, beaucoup parmi eux portant le message que ce qui leur avait été vendu comme une promesse de vie meilleure était plutôt un piège mortel – et que personne ne devrait essayer de les suivre.

Immigration : sortir du piège Biélorusse

Immigration : sortir du piège Biélorusse

L’ex-directeur de l’ l’Office français de protection des réfugiés et apatrides, Pascal Brice,l’ancien député européen Daniel Cohn-Bendit et le réalisateur Romain Goupil prônent la fermeté à l’égard du régime biélorusse et exigent un accueil digne et maîtrisé des réfugiés, pour des raisons humanitaires et économiques.

 

Tribune.

Quelques milliers d’hommes, de femmes et d’enfants sont pris au piège du froid et de la faim à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne. Cette situation résulte du cynisme sans limite du régime biélorusse, qui organise l’arrivée de ces migrants aux frontières orientales de l’Union européenne (UE) pour les jeter dans une impasse mortelle accentuée par l’intransigeance inhumaine du gouvernement polonais. Quant à la Russie, elle est soit complice directe de cette manœuvre, soit trop heureuse de tenter de se présenter en honnête courtier, alors que la dictature biélorusse lui doit tout pour sa survie et que la déstabilisation de l’Europe reste son objectif.

Nous devons venir, sans hésitation et immédiatement, en aide aux personnes qui peuvent mourir de froid à tout moment à la frontière de l’Europe, à notre frontière, s’ajoutant à une liste déjà longue de victimes. Il n’est pas envisageable que l’Union européenne se transforme en financeur de barbelés et de patrouilles pour repousser des êtres humains en danger de mort à ses confins. L’Union européenne et ses Etats membres doivent mettre à la disposition de la Pologne tout le soutien financier et opérationnel nécessaire à la mise en place d’un traitement humanitaire des migrants et à l’examen de leur situation avant leur accueil en Europe conformément au droit européen. C’est à la France et à l’Allemagne d’organiser une coalition des Etats prêts à être à la hauteur des droits fondamentaux de l’UE.

En même temps, les Européens doivent poursuivre le déploiement de l’ensemble des sanctions, renforcées pour instaurer un blocus contre le régime biélorusse dont le chantage n’a que trop duré : isolement financier, interdiction de survol de l’espace européen à toutes les compagnies qui participent à ce chantage, etc.

Politique d’intégration active

Il est plus que temps que l’Europe cesse de prêter le flanc à la moindre tentative de déstabilisation migratoire. L’Union est-elle si fragile qu’elle tremble lorsqu’un dictateur utilise quelques milliers de personnes pour faire pression sur elle ? Faut-il que nous nous mettions sans cesse à la merci de la Biélorussie, de la Turquie, de la Russie, du Maroc, du régime algérien ou des milices libyennes ? Rien ne semble avoir été appris des arrivées nombreuses de 2015-2016 ou des pérégrinations imposées à l’Aquarius et à d’autres bateaux humanitaires en Méditerranée depuis lors.


L’Europe et ses Etats membres ne peuvent être sans cesse les otages de pressions extérieures dont les relais intéressés en son sein ne manquent pas, de Victor Orban à l’extrême droite française ou italienne. Tous ont pour ennemie la démocratie européenne. Il est temps que l’Union et ses Etats membres se dotent d’une politique migratoire et d’asile conforme aux valeurs et aux nécessités de l’accueil et qui nous mette à l’abri des chantages.

Immigration et Biélorussie : « L’Europe menacée » (Josep Borrell)

Immigration et  Biélorussie : « L’Europe menacée » (Josep Borrell)

 

Josep Borrell, le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité considére que l’Europe est menacée par la Biélorussie et que des sanctions doivent être prises à partir de lundi (JDD

Que va décider le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UE lundi?
Nous allons donner le feu vert à un élargissement du cadre juridique de nos sanctions contre la ­Biélorussie pour qu’on puisse l’appliquer à tous ceux qui participent au trafic de migrants vers ce pays, par exemple les compagnies aériennes ou les agences de voyages impliquées, en interdisant leurs dirigeants de voyager et en gelant leurs actifs en Europe. Mais cela ne nous empêchera pas de sanctionner dès lundi, dans le cadre déjà en vigueur et pour la cinquième fois, une trentaine de responsables de l’administration de Loukachenko qui sont impliqués dans cette crise.

Mais apparemment les précédentes sanctions n’ont pas été suffisamment dissuasives vu qu’Alexandre Loukachenko s’engage dans ce bras de fer…

C’est exact, mais Loukachenko s’est trompé. Il croyait qu’en ripostant de cette façon il allait nous tordre le bras et faire annuler les sanctions. C’est tout le contraire qui se produit. Nous les renforçons en visant précisément ceux qui coopèrent avec lui. Nous sanctionnons des individus mais aussi des entreprises très présentes à l’export. On n’a pas épuisé notre capacité de sanctions vis‑à-vis des entreprises, mais nous ne voulons pas que cela affecte les conditions de vie de la population. Ce qui a été en revanche dissuasif, c’est que la simple menace de sanctions a déclenché dans les pays de départ, comme l’Irak ou la Turquie, des interdictions de voyager vers Minsk pour des citoyens syriens, irakiens ou yéménites.

La Commission européenne a obtenu d’autres résultats à Dubai et à Beyrouth, mais quels leviers utiliser sur la Syrie?
Moi-même, à Paris, vendredi, j’ai été approché par le représentant de la Jordanie, qui m’a promis d’interdire tout vol entre Amman et Minsk – un trajet qui n’existait pas il y a encore quelques semaines. Pour la Syrie de Bachar El-­Assad, on a sanctionné tout ce qui était sanctionnable. Mais le plus important est de faire pression sur ses alliés, et notamment la Russie. Car pour l’instant la Russie se lave les mains de cette histoire comme si elle n’avait aucune influence sur Loukachenko. Elle suggère même à l’UE de faire avec la Biélorussie comme avec la Turquie, c’est‑à-dire payer pour que les migrants restent sur son sol. C’est le comble du cynisme.

La Russie invite même l’UE à négocier avec Loukachenko ; ne serait-ce pas lui accorder alors la légitimité qui lui est déniée?
Discuter n’est jamais nuisible. Nous avons d’ailleurs toujours un chargé d’affaires à Minsk. Mais nous continuons de refuser toute légitimité à ce régime puisque nous ne reconnaissons pas le président Loukachenko comme légitimement élu. La non-reconnaissance de cette légitimité ne doit pas nous empêcher de se parler en fonction de nos seuls intérêts.

Parallèlement, la Russie mène des exercices militaires avec la Biélorussie près de la frontière polonaise et masse des troupes près de la frontière ukrainienne. Êtes-vous inquiets d’un possible dérapage militaire de la crise en cours?
Je suis conscient de tous les risques. Il y a des mouvements importants de troupes russes qui reviennent se positionner près des stocks logistiques qu’ils avaient laissés sur place après leurs grandes manœuvres d’il y a quelques mois. Pour l’instant, la situation est calme ; nous sommes en contact avec notre partenaire ukrainien, et j’en appelle à la responsabilité de toutes parts pour ne pas jeter de l’huile sur le feu.

Nous sommes restés dans des conflits de puissance entre carnivores où les herbivores ont peu de chances de survivre

Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, en visite à Kiev, a mis en garde la Russie de ne pas répéter le scénario qui a conduit à l’annexion de la Crimée en 2014…
Si Antony Blinken le dit, c’est qu’il doit avoir de bonnes raisons.

 

Malgré tout, pourquoi persistez à vouloir maintenir un dialogue avec la Russie?
La Russie ne va pas déménager, elle reste notre grand voisin, un partenaire global sur le changement climatique, sur l’Iran ou l’avenir de l’Arctique. Donc, je souhaite continuer à parler avec les dirigeants russes. J’ai revu le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, en septembre à New York et je le reverrai peut-être dans quelques jours lors du sommet de l’OSCE à Stockholm. La diplomatie consiste à dialoguer même avec ceux avec qui vous avez des divergences très fortes, on paie les diplomates pour qu’ils gardent des canaux de communication ouverts. Même dans les pires circonstances. Je me souviens très bien de ma visite en février à Moscou, le jour où ils ont jugé Navalny. C’était le bon moment et le bon endroit pour dire ce que l’Europe en pensait.

Dans votre projet de « boussole stratégique » que vous venez d’adresser aux Vingt-Sept, vous évoquez cette menace hybride qui consiste à instrumentaliser les flux migratoires. Comment l’UE peut-elle lutter contre ces nouvelles menaces?

Arrêtons d’être hypocrites. Évidemment qu’il y a une menace russe, sinon on n’aurait pas de troupes déployées dans les pays Baltes. Cette « boussole stratégique », je veux qu’elle soit un catalyseur d’actions pour protéger l’Europe de toutes les ­menaces. L’Europe est en danger et les ­Européens ne s’en rendent pas compte. Il faut donc prendre conscience de ce que nous sommes dans le monde tel qu’il est. Nous avons été vaccinés contre la guerre après nos malheureuses expériences du siècle dernier mais le monde d’aujourd’hui, lubrifié par la logique du commerce, n’est plus régi par le désir de paix et la bienveillance. Nous sommes restés dans des conflits de puissance entre carnivores où les herbivores ont peu de chances de survivre. Le retrait d’Afghanistan a été un signal d’alarme, l’affaire Aukus avec ­l’Australie aussi. L’UE doit donc être une institution qui nous protège.

Mais comment, avec quels moyens?

Les Français aiment bien parler d’armée européenne, mais ce n’est pas ce qui sera créé. En revanche, il faut que nos armées nationales soient mieux coordonnées. Si on additionne les capacités de tous les pays européens, cela représente quatre fois la puissance militaire de la Russie et l’équivalent de celle la Chine en termes budgétaires. Le problème, c’est que nous dépensons ces budgets de défense de façon beaucoup trop fragmentée, avec trop de duplications.

Pour revenir à l’instrumentalisation de la migration, pourquoi l’UE ne finance-t‑elle pas un mur à la frontière polonaise orientale, qui est celle de l’Union?
Les menaces hybrides se moquent des murs, aussi hauts soient-ils. Bien sûr qu’il faut défendre nos frontières, c’est la première obligation des États, mais il faut aller à la racine du problème de la migration plutôt que de bâtir une Europe forteresse. Pour y arriver, il faut se projeter en tant que puissance. En 2050, il y aura 1 milliard d’Africains en plus sur le continent au sud du nôtre. Les Européens doivent donc impérativement investir bien davantage dans cet environnement. Pas uniquement avec du soft power comme si on était une grande Suisse attractive, mais avec des outils de puissance et en prenant nos responsabilités. Ça revient à être autonomes dans notre stratégie vis‑à-vis du reste du monde. On ne réglera pas nos problèmes avec le monde extérieur en érigeant une immense muraille de Chine autour de l’Europe.

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