Archive pour le Tag 'Immigration'

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Immigration : les voix du Front National en cause

Immigration : les voix du Front National en cause

La loi immigration qui vient d’être votée par l’Assemblée nationale se caractérisera par la confusion de son contenu, de sa démarche y compris jusqu’au vote final finalement le ministre de l’intérieur affirme d’un côté que l’adoption n’avait pas besoin des voix du Front National alors que le Front National déclare l’inverse. Bref de la cuisine interne mais qui démontre à l’évidence un grand chamboulement non seulement du positionnement politique mais aussi idéologique des un et des autres. La vérité sans doute c’est que si le « rassemblement national » avait voté contre, , le texte de l’exécutif n’aurait pas été adopté.

En effet soixantaine de voix macronistes qui ont manqué . Et ce sont bien des voix du Front National qui ont permis aux textes de passer sinon la majorité n’aurait pas été atteinte.

Pour se dédouaner le ministre de l’intérieur s’est noyé dans des comptes d’apothicaire en considérant que la majorité aurait été différente si le Front National s’était abstenu et dans ce cas, la majorité n’avait pas eu besoin des voix du Front National.

Mais sans les 88 voix du Rassemblement national – dont le groupe a entièrement voté pour -, le texte n’aurait obtenu que 261 voix alors qu’il en fallait 268 pour adopter le texte.

Immigration: vote dans la confusion

Immigration: vote dans la confusion

Certes la loi immigration été votée mais dans la confusion la plus totale. Bien sûr la loi a été contestée par les partis de la gauche qui se croient détenteurs des valeurs morales alors que leurs propres soutiens approuvent le durcissement des conditions de l’immigration y compris chez les « insoumis ». Le fait nouveau, c’est que le Front National cette fois approuve un texte relativement modéré par rapport à son propre programme, que les Républicains sont contraints de rejoindre la majorité pour ne pas se contredire et qu’une partie des macronistes de l’ordre de 25 % ont refusé de voter le texte. Bref une sorte de tsunami en politique interne qui renvoie en quelque sorte à une situation proche de celle qu’on a connue sous la IVe République avec des alliances de circonstance y compris contre nature.

Dans le groupe Renaissance, 20 élus ont voté contre (dont Sacha Houlié, l’ex-chef de file des députés Marcheurs Gilles Le Gendre, et les anciens ministres Stéphane Travert et Nadia Hai), 17 se sont abstenus et deux n’ont pas pris part au vote.

Dans les rangs du Mouvement démocrate (MoDem), cinq députés ont voté contre (dont la secrétaire générale du parti, Maud Gatel), 15 se sont abstenus (dont le chef du groupe, Jean-Paul Mattei, et Jean-Louis Bourlanges) et un seul n’a pas pris part au vote.

Chez Horizons, seuls deux élus ont voté contre (Yannick Favennec-Bécot et Jean-Charles Larsonneur).

Loi immigration : une crise prévisible

Loi immigration : une crise prévisible


La motion de rejet adoptée le lundi 11 décembre a – de manière retentissante – mis fin à l’examen de la loi immigration à l’Assemblée nationale avant même l’ouverture des débats. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, principal défenseur du projet, aurait présenté dans la soirée sa démission au président de la République qui l’aurait refusé. Emmanuel Macron a choisi de recourir à la commission mixte paritaire (CMP), c’est-à-dire la procédure de réconciliation entre les deux chambres. La situation était en effet inextricable. Une dissolution aurait risqué d’affaiblir davantage le groupe des parlementaires soutenant le chef d’État et même de décimer ses alliés potentiels, Les Républicains. Quant au recours au 49.3, il aurait été un exercice extrêmement périlleux, quelques jours après que les oppositions aient réussi pour la première fois à dépasser leurs différences pour mettre en échec le gouvernement. Et rien ne garantit, à ce stade, qu’elles ne réussissent pas à nouveau ou que la CMP aboutisse. Si la crise était prévisible, elle renvoie à un problème plus fondamental.


par Emiliano Grossman
Professeur en Science politique, Sciences Po dans The conversation

Cette crise se profilait à l’horizon. En mars dernier, la motion de censure déposée contre la réforme des retraites par le groupe de députés indépendant LIOT avait fait office de répétition générale. Pour rappel, celle-ci avait échoué à neuf voix près. Le gouvernement ne semble pas en avoir tiré d’enseignement. Depuis, le 49.3 a été réutilisé à l’occasion de la loi de programmation des finances publiques et de la loi des finances pour 2024.

À chaque fois, le gouvernement a pointé du doigt la responsabilité de l’opposition. La Première ministre Élisabeth Borne totalise désormais 20 recours au 49.3 en 18 mois. Une fréquence d’utilisation loin devant celle de Michel Rocard, qui détient pourtant toujours le « record » d’utilisations de 49.3 par un gouvernement (28 sur 34 mois). Et si le gouvernement Rocard avait fait face à 5 motions de censure, le gouvernement Borne, lui, en est déjà à 26 motions déposées contre son administration.

Le graphe montre le nombre de recours au 49.3, le nombre de textes concernés par cette procédure et le nombre de motions de censure déposées à l’encontre de chaque gouvernement.

On a reproché au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin d’avoir promu des projets de loi différents au Sénat et à l’Assemblée : une version plus dure au Sénat, une version édulcorée à l’Assemblée. Cette technique est bien connue parmi les chercheurs en communication politique : il s’agit d’adapter son discours en réponse à la « fragmentation des publics ». Cette technique consiste à adresser des messages différents, voire contradictoires à des publics différents, afin de répondre à des attentes divergentes.

Si la stratégie peut fonctionner sur les réseaux sociaux, elle a moins de chances de réussir dans les deux chambres du Parlement. Il s’agit d’un écosystème très particulier de gens extrêmement bien informés et connectés. Ils se parlent et échangent. Tenir des discours différents dans ce contexte s’avère politiquement coûteux, comme l’illustre le succès de la motion de rejet.

Une stratégie de gouvernement majoritaire… mais sans majorité
En fin de compte, ce fiasco témoigne du manque de considération continu pour le Parlement. En attestent l’usage régulier du 49.3 et la tendance à communiquer dans les médias avant de consulter les députés, y compris ceux qui soutiennent le gouvernement.

Dans les régimes habitués à l’absence d’une majorité claire, comme l’Allemagne, les Pays-Bas ou le Danemark, les gouvernements ont l’habitude d’établir un dialogue constant entre tous les partis. Ils engagent un effort permanent pour créer du consensus. C’est un travail de tous les jours : il implique des rencontres régulières entre leaders, voire des groupes de travail entre les différentes formations. Cela implique aussi que les « chefs » (ou le chef) se mettent en retrait. Ils évitent de polariser le débat ou de prendre de court leurs partenaires potentiels avec des déclarations aux médias.

À l’inverse, le gouvernement français a dénoncé la stratégie d’obstruction des autres partis, sans faire le moindre effort dans la direction d’une méthode plus coopérative. Pour le dire autrement, le gouvernement continue à fonctionner dans le cadre du logiciel majoritaire, alors qu’il n’a pas de majorité à l’assemblée. Le ministre de l’Intérieur affirme que la « majorité des Français » serait en faveur du projet de loi sur immigration.

Cela revient à exprimer l’incapacité des autres forces politiques à interpréter les préférences de leur(s) électorat(s). L’espoir, on l’imagine, derrière ce type de discours est d’affaiblir la légitimité des opposants aux yeux de l’opinion publique et des médias. Il est peu probable, pourtant, que ce type de discours infléchisse l’attitude des principaux rivaux politiques et rien n’indique qu’elle l’ait fait par le passé. On peut même se demander si ce type de discours ne risque pas de produire l’effet opposé.

L’exécutif communique régulièrement que seuls les partis du gouvernement sont légitimes, tout en accusant les autres formations de “cynisme” et d’ »incohérence » – comme l’aurait fait le chef de l’État mardi matin en Conseil des ministres. Dans les deux chambres, tous les représentants ont pourtant été élus et ont des comptes à rendre à leurs électeurs. Cette stratégie s’avère donc contre-productive et semble même aliéner des alliés potentiels.

Ainsi, l’adoption de la motion de rejet n’augure rien de bon pour le gouvernement Borne. À court terme, il est probable que le gouvernement parvienne à un accord avec Les Républicains, sans doute sur une loi aux mesures durcies. Mais, au-delà de ce texte, une digue est tombée. Si l’opposition à l’exécutif d’Emmanuel Macron a pu s’organiser une fois, elle a des fortes chances d’y arriver à nouveau.

Les Républicains risquent de devenir de plus en plus « pivotaux » dans l’adoption des lois. Cela leur octroierait un rôle disproportionné au vu de leurs poids électoral ou à l’Assemblée.

Emmanuel Macron et le gouvernement sont peu susceptibles de réaliser la mise à jour de logiciel qu’ils ont refusé de faire au cours des 18 derniers mois. Pourtant, la fragmentation partisane ne risque pas de disparaître. La classe politique ferait bien de s’y habituer. C’est le principal héritage de l’éclatement du système partisan en 2017, avec l’échec des deux forces politiques qui avaient jusque-là dominé l’histoire de la Ve République, la droite gaulliste et le Parti socialiste. L’élection de 2027, quel que soit le résultat, a peu de chances de nous ramener au monde plus simple et majoritaire d’avant.

Projet de loi immigration : le bricolage

Projet de loi immigration : le bricolage

Le bricolage du projet de loi devait être bouclé lundi mais faute d’accord il va continuer mardi. De toute manière, un texte largement vidé de son contenu. On ne parle pas de l’immigration régulière. pas davantage de l’immigration d’étudiants pas ee l’immigration pour rapprochement familial et encore moins de l’exemption totale aux immigrés de l’Algérie. Pourtant globalement les Français approuvent une régulation d’un phénomène qui n’est plus maîtrisé. Ils risque d’être déçus quand ils auront prient connaissance de cet ersatz de loi et de ses renoncements.

La Situation est délicate pour Macron après la claque politique reçue suite au rejet de la proposition de loi du gouvernement par l’Assemblée nationale. D’une certaine manière, il s’agit de mettre en contradiction les républicains du Sénat avec les républicains de l’Assemblée nationale. Le chef de l’État et le gouvernement ont donc choisi de prendre le texte adopté par le Sénat comme base de départ puisqu’il avait évidemment le soutien des sénateurs républicains. Dans le cadre d’une commission mixte paritaire qui réunit sénateurs et députés, on va donc partir du texte en position délicate si les députés décident de voter contre le texte de leurs collègues du Sénat.

La manœuvre est délicate mais peut réussir. En effet l’opposition des républicains à l’Assemblée nationale s’explique surtout pour des motifs politiciens. Sur le fond, il n’y a guère de divergences avec le gouvernement. Mais les républicains veulent trouver une occasion d’importance comme celle du débat sur l’immigration pour bien montrer leurs différences avec la majorité de Macron et préserver ainsi leurs chances pour les prochaines élections à commencer par les européennes. Tout cela relève d’un calcul politique subtil que l’opinion n’est pas forcément en mesure d’apprécier.

Pour emporter l’adhésion maintenant de tous les républicains, le gouvernement sera bien contraint de durcir encore son texte d’autant que cela est souhaité par l’opinion.

Le président de la république voudrait que l’affaire soit bouclée pour la fin de l’année mais les délais paraissent assez difficiles à tenir est la question risquent d’enjamber les fêtes de fin d’année. Et de toute manière avec les décrets d’application la loi ne sera pas appliquée avant des années.

Loi immigration : un piège pour Macron

Loi immigration : un piège pour Macron

Quoiqu’il advienne du projet de loi sur l’immigration à l’issue de la CMP qui se réunira ce lundi, restera l’image de cet étrange rigodon dansé par les oppositions réunies à l’Assemblée nationale, ce 11 décembre 2023. Pour la seconde fois de son deuxième mandat, Emmanuel Macron échoue à constituer cette majorité de projets qu’il appelait de ses vœux au soir des élections législatives de 2022. Ce disant, il se limitait alors à traduire en termes opérationnels le vote des Français qui, en ne lui accordant qu’une majorité relative, mandataient sans ambiguïté les différents partis pour travailler ensemble à des compromis dans l’intérêt général.

Claude Patriat
Professeur émérite de Science politique Université de Bourgogne, Université de Bourgogne – UBFC
dans The Conversation

D’où ce résultat en forme de scrutin proportionnel, bien qu’acquis au scrutin majoritaire. Visiblement, seul le camp présidentiel semble avoir entendu le message : les oppositions rejetant systématiquement la main tendue par la majorité présidentielle quand il s’agit d’un texte à forte résonance politique. Ce déni de compromis, à rebours du message électoral, fait que le Parlement marche désormais à l’amble rompu.

Les choses qui se répètent ne plaisent donc pas toujours. La réforme des retraites, portée par Elisabeth Borne s’était échouée contre le récif des boucliers du refus, bien qu’allégée par rapport à la précédente tentative. L’article 49.3 était alors venu pallier l’incapacité d’obtenir une majorité plurielle. Scénario réitéré, mais en plus grave pour le projet de loi immigration, à la suite d’une manière d’opéra-bouffe qui se termine dans un véritable guet-apens par un grave échec du gouvernement.

Pourtant, si une question se prêtait pleinement à un « en même temps », c’était bien celle de l’immigration sur laquelle droite et gauche s’usent les dents depuis plus de trente ans sans parvenir à une solution durable à laquelle pourtant aspirent près de 70 % des Français : la gauche par irréalisme, la droite par obsession sécuritaire. La tentative du gouvernement d’équilibrer humanité et sécurité a fait long feu pour l’heure, étouffée dans une véritable partie de poker menteur.

Voici la droite sénatoriale qui adopte un texte fortement durci, le rendant inacceptable par la gauche, mais aussi par une partie de la majorité présidentielle. Voilà la commission des lois de l’Assemblée nationale qui rééquilibre l’ensemble à une très confortable majorité. Voici le Rassemblement national qui laisse croire à sa volonté de débattre du texte. Voilà LR qui se lance, un peu pour la forme, dans une motion de rejet… quitte à ne pas défendre le texte sénatorial.

Enfin la majorité présidentielle semble sous-estimer le danger et laisse s’absenter certains de ses membres. Et pour la première fois depuis 25 ans (c’était en octobre 1998 à propos du PACS), à la surprise générale après une semaine de dupes, la motion de rejet est adoptée, le RN ayant abattu ses cartes au dernier moment pour profiter de l’occasion de tailler une croupière au président tout en s’abritant sous le parapluie des autres opposants. Pour être hasardeux, le coup n’en est pas moins rude : en fermant la porte préalablement à toute discussion, on franchit un cran dans le refus de communication entre les minorités coalisées et la majorité présidentielle. Pas de débat, mais l’exigence d’un parti, LR, que sa seule position soit reconnue par les autres.

Le vote de lundi ferme donc sans doute définitivement la porte à une culture du compromis avec un Parlement où les vieux appareils politiques sont d’abord préoccupés par la manière de revenir sur le devant de la scène en réduisant le moment Macron à une parenthèse sans lendemain.

Qui perd à ce jeu partisan ? Gérald Darmanin, bien sûr, qui, après avoir goulûment endossé le rôle de Don Quichotte, s’est vu sèchement remis en place par ses anciens amis qu’il s’était pourtant fait fort de convaincre.

Le gouvernement également, qui, une nouvelle fois voit son action réformatrice entravée. Surtout, Emmanuel Macron, dont l’autorité politique ressort affaiblie par cette paralysie réformatrice alors qu’il lui reste trois ans et demi de mandat à accomplir.

Qui gagne, en revanche ? LR et la Nupes, semble-t-il, puisqu’ils ont obtenu le rejet du texte. Victoire à la Pyrrhus cependant : une fois de plus, ces deux forces ont fait la démonstration qu’elles ne constituaient pas une majorité alternative, et qu’elles ne parvenaient à s’imposer qu’avec le puissant renfort du RN.

Et pour LR, le constat d’un comportement étrangement pusillanime qui les amène à renoncer à un texte incorporant pourtant nombre de leurs revendications depuis 15 ans. Seul gagnant sans ombre au tableau : le RN, dont la position sur l’immigration est suffisamment connue pour ne pas être rappelée, et qui, placé en embuscade derrière LR et la Nupes, peut avoir le triomphe modeste. Et plus que jamais constituer selon l’heureuse expression de Luc Rouban, le « trou noir » de notre galaxie politique.

Qu’Emmanuel Macron pense avoir tout intérêt à limiter les choses à un accident de parcours en même temps qu’il affirme vouloir poursuivre la procédure législative, on peut le comprendre. Il a donc écarté tout recours à la dissolution et toute utilisation de 49.3, tout en invitant le gouvernement à mettre en œuvre la commission mixte paritaire : composée de 7 sénateurs et de 7 députés, la CMP est majoritairement du côté des oppositions. On pousse les feux et la CMP se réunira dès lundi prochain. La Première ministre, qui pris la main sur les discussions, a d’ores et déjà réuni les responsables de LR et laissé entendre que la piste d’accord pourrait se dessiner.

Et ensuite ? Soit on parvient à un texte de compromis, qui risquerait dans ce contexte de droitiser encore le projet initial, quitte à heurter une partie de la majorité présidentielle. Ce texte serait ensuite soumis au vote des deux chambres. Soit la CMP ne parvient pas à concilier les points de vue, et les choses en restent là. A charge pour la majorité présidentielle de dénoncer devant l’opinion le blocage entretenu par une opposition autiste.

Quoiqu’il en soit, il s’agira plus d’une sortie de secours que d’une sortie de crise. Si elle répond éventuellement à court terme à la question d’un projet de loi particulier, elle ne saurait suffire à corriger l’onde de choc produite par le 11 décembre.

Au-delà des personnes et des acteurs politiques, ce sont les institutions mêmes qui sortent affaiblies de cette tempête sous le crâne parlementaire.

Ce n’est plus seulement la légitimité présidentielle qui se voit mise en question : n’est-ce pas l’image même du fonctionnement et du rôle du Parlement qui est affectée ? N’est-ce pas l’essence du régime parlementaire reposant sur la collaboration des pouvoirs qui se voit compromise ?

Notre système politique a besoin d’un choc pour sortir de la torpeur entretenue où il baigne. En ce sens, Emmanuel Macron n’aurait-il pas eu tort d’écarter la possibilité d’une dissolution ? De toute manière, il devra y recourir tôt ou tard, la démonstration étant faite qu’il se verra empêché d’avancer sur le terrain des réformes dans les 42 mois qui lui restent à accomplir. Le blocage qu’on lui impose ne serait-il pas le moment opportun, puisqu’il permet d’éclairer le refus systématique des partis de jouer le jeu d’une concertation constructive dans l’intérêt général ?

Immigration et Société: il faut aimer la France ou partir ?

Immigration et Société: il faut aimer la France ou partir ?

À force de compromis et même de compromission avec les valeurs fondamentales de la république, s’installe en France une sorte de société multiculturelle hétéroclite à la mode américaine où finalement les lois et les pratiques diffèrent selon les communautés et même s’affrontent. Certes dans un pays démocratique comme la France on peut évidemment contester tel ou tel choix politique pour autant l’adhésion au principe républicain notamment la laïcité n’est pas négociable. C’est l’un des champs prioritaires et une condition de l’exercice de la liberté. En clair, lois et pratiques républicaines s’imposent face aux différentes croyances et religions et cela maintenant depuis plus de 100 ans.

Jusque-là ce qui faisait la caractéristique fondamentale de la France, c’était son caractère universel reposant sur des valeurs et des traditions communes. Le laxisme des responsables politiques mais tout autant d’une partie de la société est passé ainsi du concept d’assimilation que cela supposait à celui d’intégration puis de coexistence plus ou moins passive et parfois violente.

On ne peut laisser aux extrêmes le soin d’en rappeler aux valeurs fondamentales sans risque d’instrumentalisation au service d’idéologie illibérale. Mais cela suppose un réveil de toutes les sensibilités politiques républicaines. Un réveil, une lucidité et du courage.

En clair, le pays doit réaffirmer son originalité universelle et les valeurs qui la fondent. Rien n’est négociable de ce point de vue. Cela suppose une adhésion totale aux principes républicains et autres valeurs de la France.

Il faut aimer la France ou bien en partir. Personne n’est obligé, français de souche ou pas, à demeurer dans un pays qu’il déteste et dont il combat les principes fondateurs. Il y a suffisamment de place dans le monde pour trouver un espace géographique conforme à ses convictions. Notamment pour ceux qui sont hostiles à la démocratie, aux libertés individuelles et collectives et à la laïcité. D’autres modèles existent plus conforme aux attentes de certains : en Chine, en Russie, en Iran, au Moyen-Orient, en Afrique et dans d’autres pays . L’inverse vaut aussi pour les Français expatriés. Si ces Français consentent à vivre dans des pays aux principes différents. Ils doivent eux aussi respecter lois et traditions, sinon eux aussi partir. On ne peut pas faire nation avec des communautés qui refusent la loi commune tout en profitant des progrès qu’elle permet. Les principes de base doivent être rappelés dès l’école. Il ne s’agit pas simplement de faire connaître ce qui fait nation mais de faire aimer ce qui la rend possible.

Immigration : du bricolage vite fait ce lundi

Immigration : du bricolage vite fait ce lundi

Il est probable qu’on va enregistrer ce lundi un accord entre le gouvernement et les républicains sur un texte très bricolé qui aura encore perdu une grande partie de son objectif en renforçant les contradictions. L’opinion publique pousse pour un accord mais reste à savoir si elle sera aussi enthousiaste vis-à-vis d’un contenu très édulcoré.

La Situation est délicate pour Macron après la claque politique reçue suite au rejet de la proposition de loi du gouvernement par l’Assemblée nationale. D’une certaine manière, il s’agit de mettre en contradiction les républicains du Sénat avec les républicains de l’Assemblée nationale. Le chef de l’État et le gouvernement ont donc choisi de prendre le texte adopté par le Sénat comme base de départ puisqu’il avait évidemment le soutien des sénateurs républicains. Dans le cadre d’une commission mixte paritaire qui réunit sénateurs et députés, on va donc partir du texte en position délicate si les députés décident de voter contre le texte de leurs collègues du Sénat.

La manœuvre est délicate mais peut réussir. En effet l’opposition des républicains à l’Assemblée nationale s’explique surtout pour des motifs politiciens. Sur le fond, il n’y a guère de divergences avec le gouvernement. Mais les républicains veulent trouver une occasion d’importance comme celle du débat sur l’immigration pour bien montrer leurs différences avec la majorité de Macron et préserver ainsi leurs chances pour les prochaines élections à commencer par les européennes. Tout cela relève d’un calcul politique subtil que l’opinion n’est pas forcément en mesure d’apprécier.

Pour emporter l’adhésion maintenant de tous les républicains, le gouvernement sera bien contraint de durcir encore son texte d’autant que cela est souhaité par l’opinion.

Le président de la république voudrait que l’affaire soit bouclée pour la fin de l’année mais les délais paraissent assez difficiles à tenir est la question risquent d’enjamber les fêtes de fin d’année.

Politique et Immigration : du bricolage vite fait

Politique et Immigration : du bricolage vite fait

Situation délicate de Macron après la claque politique reçue suite au rejet de la proposition de loi du gouvernement par l’Assemblée nationale. D’une certaine manière il s’agit de mettre en contradiction les républicains du Sénat avec les républicains de l’Assemblée nationale. Le chef de l’État et le gouvernement ont donc choisi de prendre le texte adopté par le Sénat comme base de départ puisqu’il avait évidemment le soutien des sénateurs républicains. Dans le cadre d’une commission mixte paritaire qui réunit sénateurs et députés, on va donc partir du texte en position délicate si les députés décident de voter contre le texte de leurs collègues du Sénat.

La manœuvre est délicate mais peu réussir. En effet l’opposition des républicains à l’Assemblée nationale s’explique surtout pour des motifs politiciens. Sur le fond, il n’y a guère de divergences avec le gouvernement. Mais les républicains veulent trouver une occasion d’importance comme celle du débat sur l’immigration pour bien montrait leurs différences avec la majorité de Macon et préserver ainsi leurs chances pour les prochaines élections à commencer par les européennes. Tout cela relève d’un calcul politique subtil que le pignon n’est pas forcément en mesure d’apprécier. Cependant emporter l’adhésion maintenant de tout les républicains, le gouvernement sera bien contraint de durcir encore son texte d’autant que cela est souhaité par l’opinion.

Le président de la république voudrait que l’affaire soit bouclée pour la fin de l’année mais les délais paraissent assez difficiles à tenir est la question risquent d’enjamber les fêtes de fin d’année.

Projet de loi Immigration : 74% des Français pour un referendum

Projet de loi Immigration : 74% des Français pour un referendum

Les Français ne font guère confiance au gouvernement pour aboutir à un texte satisfaisant sur l’immigration. Le texte initial qui a été rejeté par l’Assemblée nationale ne recueille d’ailleurs que 25 % de soutien. Selon Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro , les trois quarts des Français (74%) demandent à être directement consultés sur le sujet.

Toutefois, si une courte majorité du pays (53%) estime que la motion de rejet a été «une bonne chose», seuls 28% des sondés se disent favorables à l’abandon pur et simple d’une loi. Dans le détail, le projet «d’équilibre» défendu par le gouvernement est moins populaire (25%) que celui, plus coercitif, que réclament Les Républicains (45%).

Au-delà du regard qu’ils portent sur le fond des mesures, les Français s’accordent dans leur sévérité vis-à-vis de l’exécutif. Une majorité d’entre eux pointe ainsi un «échec» pour Gérald Darmanin (62%), mais aussi Élisabeth Borne (62%) et Emmanuel Macron (61%). Plus d’un sondé sur deux (54%) estime même que le chef de l’État aurait dû accepter la démission du ministre de l’Intérieur, qui la lui a présentée au soir du camouflet reçu au Palais Bourbon.

Résultat, dans le contexte actuel, le pays réclame un remaniement gouvernemental d’ampleur, avec un changement de premier ministre (63%). Quelque 56% disent aussi souhaiter une dissolution de l’Assemblée nationale, en dépit de la fin de non-recevoir que le président de la République a opposée sur ce sujet aux demandes du Rassemblement national et de La France Insoumise.

Conscientes de la victoire qu’ils ont remportée face à l’exécutif – une première depuis le début de la législature -, les différentes forces d’opposition tentent depuis de capitaliser sur la séquence. Notamment auprès de leurs électorats respectifs qui, contrairement aux Français dans leur ensemble, leur en savent plutôt gré : Marine Le Pen est saluée par 66% des sympathisants RN contre 36% du pays ; Jean-Luc Mélenchon par 45% (Nupes) contre 31% ; et Éric Ciotti par 36% (LR) contre 21%. Une opération que chacun aura donc réussi auprès de sa base.

Immigration: Les Français veulent un changement de gouvernement

Immigration: Les Français veulent un changement de gouvernement

Globalement peu de français soutiennent le projet de texte qui a été rejeté par l’Assemblée nationale. Pire, maintenant ils souhaitent un changement de gouvernement et notamment de première ministre. D’après un sondage Odoxa-Backbone Consulting , Une majorité des Français estiment que le gouvernement a subi un grave échec; un «échec» pour Gérald Darmanin (62%), mais aussi Élisabeth Borne (62%) et Emmanuel Macron (61%). Plus d’un sondé sur deux (54%) estime même que le chef de l’État aurait dû accepter la démission du ministre de l’Intérieur, qui la lui a présentée au soir du camouflet reçu au Palais Bourbon.

Résultat, dans le contexte actuel, le pays réclame un remaniement gouvernemental d’ampleur, avec un changement de premier ministre (63%). Quelque 56% disent aussi souhaiter une dissolution de l’Assemblée nationale, en dépit de la fin de non-recevoir que le président de la République a opposée sur ce sujet aux demandes du Rassemblement national et de La France Insoumise.

Conscientes de la victoire qu’ils ont remportée face à l’exécutif – une première depuis le début de la législature -, les différentes forces d’opposition tentent depuis de capitaliser sur la séquence. Notamment auprès de leurs électorats respectifs qui, contrairement aux Français dans leur ensemble, leur en savent plutôt gré : Marine Le Pen est saluée par 66% des sympathisants RN contre 36% du pays ; Jean-Luc Mélenchon par 45% (Nupes) contre 31% ; et Éric Ciotti par 36% (LR) contre 21%. Une opération que chacun aura donc réussi auprès de sa base.

Immigration :74% des Français pour un referendum

Immigration :74% des Français pour un referendum

Les Français ne font guère confiance au gouvernement pour aboutir à un texte satisfaisant sur l’immigration. Le texte initial qui a été rejeté par l’Assemblée nationale ne recueille d’ailleurs que 25 % de soutien. Selon Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro , les trois quarts des Français (74%) demandent à être directement consultés sur le sujet.

Toutefois, si une courte majorité du pays (53%) estime que la motion de rejet a été «une bonne chose», seuls 28% des sondés se disent favorables à l’abandon pur et simple d’une loi. Dans le détail, le projet «d’équilibre» défendu par le gouvernement est moins populaire (25%) que celui, plus coercitif, que réclament Les Républicains (45%).

Au-delà du regard qu’ils portent sur le fond des mesures, les Français s’accordent dans leur sévérité vis-à-vis de l’exécutif. Une majorité d’entre eux pointe ainsi un «échec» pour Gérald Darmanin (62%), mais aussi Élisabeth Borne (62%) et Emmanuel Macron (61%). Plus d’un sondé sur deux (54%) estime même que le chef de l’État aurait dû accepter la démission du ministre de l’Intérieur, qui la lui a présentée au soir du camouflet reçu au Palais Bourbon.

Résultat, dans le contexte actuel, le pays réclame un remaniement gouvernemental d’ampleur, avec un changement de premier ministre (63%). Quelque 56% disent aussi souhaiter une dissolution de l’Assemblée nationale, en dépit de la fin de non-recevoir que le président de la République a opposée sur ce sujet aux demandes du Rassemblement national et de La France Insoumise.

Conscientes de la victoire qu’ils ont remportée face à l’exécutif – une première depuis le début de la législature -, les différentes forces d’opposition tentent depuis de capitaliser sur la séquence. Notamment auprès de leurs électorats respectifs qui, contrairement aux Français dans leur ensemble, leur en savent plutôt gré : Marine Le Pen est saluée par 66% des sympathisants RN contre 36% du pays ; Jean-Luc Mélenchon par 45% (Nupes) contre 31% ; et Éric Ciotti par 36% (LR) contre 21%. Une opération que chacun aura donc réussi auprès de sa base.

Immigration : du bricolage vite fait pour réparer la claque politique reçue par Macron

Immigration : du bricolage vite fait pour réparer la claque politique reçue par Macron

De Macon et délicate après la claque politique reçue suite au rejet de la proposition de loi du gouvernement par l’Assemblée nationale. D’une certaine manière il s’agit de mettre en contradiction les républicains du Sénat avec les républicains de l’Assemblée nationale. Le chef de l’État et le gouvernement ont donc choisi de prendre le texte adopté par le Sénat comme base de départ puisqu’il avait évidemment le soutien des sénateurs républicains. Dans le cadre d’une commission mixte paritaire qui réunit sénateurs et députés, on va donc partir du texte en position délicate si les députés décident de voter contre le texte de leurs collègues du Sénat.

La manœuvre est délicate mais peu réussir. En effet l’opposition des républicains à l’Assemblée nationale s’explique surtout pour des motifs politiciens. Sur le fond, il n’y a guère de divergences avec le gouvernement. Mais les républicains veulent trouver une occasion d’importance comme celle du débat sur l’immigration pour bien montrait leurs différences avec la majorité de Macon et préserver ainsi leurs chances pour les prochaines élections à commencer par les européennes. Tout cela relève d’un calcul politique subtil que le pignon n’est pas forcément en mesure d’apprécier. Cependant emporter l’adhésion maintenant de tout les républicains, le gouvernement sera bien contraint de durcir encore son texte d’autant que cela est souhaité par l’opinion.

Le président de la république voudrait que l’affaire soit bouclée pour la fin de l’année mais les délais paraissent assez difficiles à tenir est la question risquent d’enjamber les fêtes de fin d’année.

Rejet loi immigration : la confusion la plus totale pour l’opinion

Rejet loi immigration : la confusion la plus totale pour l’opinion

On ne connaît pas encore quelles seront les grandes tendances de l’opinion après le rejet de la loi immigration par l’assemblée nationale. Cependant il y a de fortes chances que cette opinion en conclut à la responsabilité de tous. Ce vote est en effet plein de contradictions comme la loi elle-même. C’est le type même d’actes politiques qui contraint à voter contre ses convictions. Pas facile à comprendre.

Il y a d’abord le texte très ambigu des pouvoirs publics qui annoncent à la fois davantage de laxisme et davantage de fermeté. Bref-le en même temps cher à Macon à la fois inefficace et en plus qui embrouille. Le gouvernement avait été contraint de modifier des articles du projet initial et de vider la loi d’une grande partie de son contenu. En outre, le gouvernement avait aussi refusé qu’on annule l’exception dont jouissent les les Algériens alors qu’ils représentent une grande part de la communauté des immigrés. Le rapprochement familial comme le droit d’asile sont aussi en cause, ils sont largement discutables dans le concret.

Les républicains de l’Assemblée nationale de leur côté ont souhaité davantage de fermeté, c’est-à-dire encore plus de fermeté au Sénat ils étaient à l’origine du texte de synthèse adoptée. Bref deux types d’attitude des « républicains ». Difficile de comprendre le refus d’une loi dont en gros ils appréciaient les principes. Évidemment, c’est pire pour le Front National qui souhaite une plus grande rigueur et qui s’oppose au texte qui la prévoit en partie. La gauche et notamment les « insoumis » ont également voté contre mais pour des motifs inverses, c’est-à-dire pour une plus grande bienveillance vis-à-vis de l’immigration y compris clandestine.

Certes les spécialistes de la politique parviennent sans doute à démêler les fils de ces immenses contradictions mais l’opinion retiendra sans doute que le système politique s’est montré complètement impuissant à gérer une question pourtant fondamentale car il ne s’agit pas seulement de gérer un stock ou un flux de personnes d’origine étrangère mais de leur influence sur ce qui fonde les valeurs républicaines et traditionnelles du pays. Bref, faute d’intégration et même assimilation, une menace de changement sociétal.

Immigration: un projet de loi sauf pour l’Algérie !

Immigration: un projet de loi sauf pour l’Algérie !


Le projet de loi de Darmanin av ait par avance dans l’aile. Le gouvernement a échoué pour trouver une majorité pour faire passer une loi immigration grandement vidée de son sens; le même gouvernement a rejeté la dénonciation de l’accord spécifique entre la France et l’Algérie passée en 1968 et qui confère un statut particulier aux Algériens en matière de circulation, de séjour et d’emploi en France. La proposition de résolution a été repoussée, avec 151 voix contre et 114 pour. Autant dire que c’est une deuxième fois qu’on vide le projet immigration de son sens. Et cela d’autant plus que les immigrés algériens représentent une très forte partie des arrivants sur le territoire.

Évidemment il s’agit de ménager la chèvre et le chou c’est-à-dire les intérêts politiques réciproques mais aussi les intérêts économiques notamment l’approvisionnement en gaz.

L’accord De 1968écarte les Algériens du droit commun en matière d’immigration. Ils n’ont, depuis, pas de carte de séjour en France mais des «certificats de résidence».

Ils peuvent notamment s’établir librement pour exercer une activité de commerçant ou une profession indépendante et ils accèdent plus rapidement que les ressortissants d’autres pays à la délivrance d’un titre de séjour de 10 ans.

C’est «presque un droit automatique à l’immigration», aux yeux des députés LR, à l’heure où le projet de loi du gouvernement, qui doit poursuivre sa route le 11 décembre en séance à l’Assemblée, vise à mieux «contrôler l’immigration». Des députés macronistes ne voyaient pas d’un mauvais œil l’envoi d’un «signal» à l’Algérie, mais le groupe Renaissance s’était accordé sur un vote défavorable.

Immigration: Pourquoi un projet de loi sauf pour l’Algérie !

Immigration: Pourquoi un projet de loi sauf pour l’Algérie !


Le projet de loi de Darmanin a de plus en plus de plomb dans l’aile.Alors que le gouvernement est toujours à la recherche d’une majorité pour tenter de faire passer une loi immigration grandement vidée de son sens, le même gouvernement a rejeté la dénonciation de l’accord spécifique entre la France et l’Algérie passée en 1968 et qui confère un statut particulier aux Algériens en matière de circulation, de séjour et d’emploi en France. La proposition de résolution a été repoussée, avec 151 voix contre et 114 pour.
Autant dire que c’est une deuxième fois qu’on vide le projet immigration de son sens. Et cela d’autant plus que les immigrés algériens représentent une très forte partie des arrivants sur le territoire.

Évidemment il s’agit de ménager la chèvre et le chou c’est-à-dire les intérêts politiques réciproques mais aussi les intérêts économiques notamment l’approvisionnement en gaz.

L’accord De 1968écarte les Algériens du droit commun en matière d’immigration. Ils n’ont, depuis, pas de carte de séjour en France mais des «certificats de résidence».

Ils peuvent notamment s’établir librement pour exercer une activité de commerçant ou une profession indépendante et ils accèdent plus rapidement que les ressortissants d’autres pays à la délivrance d’un titre de séjour de 10 ans.

C’est «presque un droit automatique à l’immigration», aux yeux des députés LR, à l’heure où le projet de loi du gouvernement, qui doit poursuivre sa route le 11 décembre en séance à l’Assemblée, vise à mieux «contrôler l’immigration». Des députés macronistes ne voyaient pas d’un mauvais œil l’envoi d’un «signal» à l’Algérie, mais le groupe Renaissance s’était accordé sur un vote défavorable.

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