Archive pour le Tag 'Immigration'

« Immigration, nationalité, identité « : nommer les choses

« Immigration, nationalité, identité « : nommer les choses 

 Dans un pays où l’État a construit la nation, les notions de peuplement, de citoyenneté et d’identité sont formées de peu d’évidences et ne supportent aucun tabou. Elles doivent néanmoins être maniées avec précision.
par Manuel Valls ancien premier ministre dans la Tribune

Certaines prises de position actuelles participent, selon moi, d’une confusion des concepts qui pourrait empêcher tout aboutissement concret. Ce serait suicidaire, alors que les Français attendent un débat clair, serein et surtout conclusif pour en finir avec le malheur français. Le large débat voulu par le Premier ministre doit permettre d’atténuer des angoisses légitimes.

Il n’y a jamais eu autant d’immigrés en France et le nombre annuel d’entrées légales, auxquelles s’ajoutent hélas les illégales, est devenu insoutenable. Notre premier échec est celui de l’intégration, de l’assimilation à la française. Nous sommes passés d’une logique économique à une logique sociale, et une dynamique d’installation s’est substituée à une dynamique de passage.

Je milite depuis de nombreuses années pour des quotas migratoires pour limiter et choisir l’immigration de travail pour qu’elle corresponde à nos besoins, la restriction de l’immigration familiale, de meilleurs contrôles sur les étudiants étrangers, des expulsions et des reconduites plus systématiques, une véritable politique de peuplement, ou encore une politique européenne ambitieuse en la matière et notamment un grand partenariat avec l’Afrique.

 Remettre totalement en question le droit du sol serait une fracture historique.

 Le deuxième sujet, c’est celui de la nationalité. Le débat doit être tranché avec davantage de prudence, car il touche à la notion de citoyenneté. La situation particulièrement dramatique de Mayotte conduit à clairement soutenir le resserrement du droit du sol sur l’archipel.

J’en profite pour affirmer qu’il est essentiel de distinguer cette question de la problématique du dégel du corps électoral en Nouvelle-Calédonie, intrinsèquement liée aux accords de paix. Plus largement, croire que le droit de la nationalité en général nourrit l’immigration dans notre pays me paraît discutable. Personne ne vient en France avec pour objectif d’acquérir la nationalité.

L’appel d’air vient de notre droit au séjour, de notre droit des étrangers, de notre système social et de santé, de notre trop grand laxisme parfois, mais pas de notre droit civil. Il ne faut pas céder à toutes les facilités. Vouloir que l’acquisition de la nationalité ne soit pas automatique relève du bon sens. Le droit du sol est déjà soumis à condition, puisque l’attribution de la nationalité n’est automatique que dans le cas d’un « double droit du sol ».

Faut-il aller plus loin ? Le débat est ouvert. Mais remettre totalement en question un principe ancien de notre droit, qui remonte à l’Ancien Régime et que toutes les lois républicaines ont consacré, serait une fracture historique. Le droit du sol peut avoir une dimension intégratrice, car un enfant né en France et qui y réside depuis qu’il est petit développe un attachement à notre pays. Il faut évidemment le cultiver, la nation n’est-elle pas un plébiscite quotidien ? L’école doit, à cet égard, retrouver sa mission historique de transmission d’un sentiment national.

Cela me conduit au dernier grand sujet, celui de notre identité française. À cet égard, ne confondons pas l’impérieuse exigence de protéger notre identité, les valeurs d’une civilisation, avec le fantasme d’une vision étroite et maladroite de celle-ci. Quiconque tenterait de la définir strictement se fourvoierait et ne pourrait le faire que de façon étriquée.

Toute dimension ethnique doit être écartée. Comme ministre des Outre-Mer, je suis le légataire et le garant d’une identité française diverse, non homogène, et d’une histoire aussi tourmentée, avec sa part d’ombre et de lumière. La France est plurielle, autant qu’elle forme un tout cohérent. Notre identité est un patrimoine vivant, ancré dans de solides et intangibles fondements, mais aussi en évolution perpétuelle.

 La haine des Juifs, dont les expressions récentes sont intolérables, est une autre atteinte insupportable à ce que nous sommes.

 Pour autant, notre pays est traversé par un sentiment de dépossession que le camp républicain doit aussi regarder en face. Dans certains quartiers, l’identité française disparaît, car le rapport numérique s’est inversé. Je l’ai dit dès 2015 lorsque j’ai parlé d’apartheid territorial, social, ethnique ou même religieux, c’est-à-dire, en l’occurrence, musulman.

La visibilité d’un islam revendicatif, influencé par l’islamisme, met en effet également au défi nos valeurs républicaines et notamment celles de laïcité ou d’égalité entre les femmes et les hommes. La haine des Juifs, dont les expressions récentes sont intolérables, est une autre atteinte insupportable à ce que nous sommes.

Continuer à nier l’insécurité culturelle que vivent certains de nos compatriotes nous condamne au chaos. Le débat ouvert est sain. Il illustre la vitalité de notre nation. Si elle s’avère toujours en quête d’elle-même, c’est parce qu’elle a encore beaucoup à dire au monde. La France doit se retrouver et apprendre à s’aimer. C’est le préalable pour aller vers les autres.

Lombard pour une immigration de travail

Lombard pour une immigration de travail

 «Nous avons besoin d’une immigration de travail, les entrepreneurs le souhaitent, et, d’ailleurs elle se fait», a assuré dimanche le ministre de l’Économie et des Finances Éric Lombard sur LCI.

 

«On a besoin de l’immigration pour remplir les jobs dans les entreprises, les usines, à l’hôpital», a soutenu le ministre. Et ce, alors que le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui souhaite resserrer les critères de régularisation, considère que «l’immigration n’est pas une chance pour la France». Assumant sa différence de vision, Éric Lombard a rétorqué : «On peut avoir à l’intérieur d’un gouvernement des appréciations différentes (…) Ce n’est pas ma vision de l’immigration».

 

Sur les retraites,  Il pense qu’il est «légitime» que des personnes «qui font un métier pénible et ont une carrière longue parce qu’ils ont commencé tôt partent plus tôt». Mais, par souci «d’équilibre», «si on permet pour des raisons de solidarité nationale à tel ou tel salarié de s’arrêter plus tôt, il faut trouver ceux qui sont d’accord pour travailler plus longtemps», a-t-il glissé.

Immigration et Algérie : Attal pour la remise en cause de l’accord de 1968

Immigration et Algérie : Attal pour la remise en cause de l’accord de 1968

Gabriel Attal  dénonce les propos haineux et les appels à la violence lancés par certains influenceurs d’origine algérienne, et appelle à « une réponse ferme ».
L’ancien premier ministre accuse par ailleurs le pouvoir algérien de balayer « depuis plusieurs années… toutes nos mains tendues »  et de ne cesser « de tester notre pays ». Gabriel Attal évoque également l’arrestation en Algérie « de notre compatriote, Boualem Sansal », un écrivain qui « dénonçait les dérives de l’islamisme », jugeant que « ce n’est pas seulement Boualem Sansal qui est pris en otage, c’est la France ».« Dernière provocation en date : l’Algérie a décidé de renvoyer en France l’un des influenceurs que nous avions arrêté et renvoyé dans son pays », une « bravade » qui « doit être la dernière », lance-t-il. Le chef de file de Renaissance exige aujourd’hui que la France pose des limites et assume « le rapport de force…Car la France n’est pas n’importe quel pays : la France est une grande puissance et doit, comme toutes les grandes puissances, se faire respecter ».

Des mots qui sonnent comme un avertissement : « La France, on ne l’intimide pas. On la respecte et on ne la provoque pas sans conséquence ». Gabriel Attal voudrait que cessent « les stratégies de déstabilisation » envers la France, et parle d’un manque de « respect pour les ressortissants algériens vivant dans notre pays, qui, dans leur immense majorité, ne souhaitent que l’apaisement et sont pris en tenailles par les manipulations et les outrances des hiérarques d’Alger ».

« C’est une opportunité historique pour établir une relation normale », estime encore le macroniste, qui souhaite « ouvrir une nouvelle page dans nos relations avec l’Algérie, faite de respect mutuel », déclarant que « face au régime algérien, l’heure de la fermeté a sonné ».

La solution, pour Gabriel Attal, semble résider dans le démantèlement de l’accord franco-algérien de 1968. «

Mayotte: «freiner l’immigration» ( Cohn-Bendit)

Mayotte: «freiner l’immigration» ( Cohn-Bendit)

Cohn-Bendit met les pieds dans le plat de la gauche bobo et considère qu’effectivement il est impératif de freiner l’immigration pour éviter un remplacement progressif de la population. De quoi susciter évidemment les cris d’orfraie de cette gauche coupée des réalités est toujours prête à soutenir les positions les plus irréalistes et les plus invraisemblables.

L’ancien leader de 68, ex député européen, ancien leader des écolos  a jugé que la «situation» sur l’archipel de l’Océan indien est «exceptionnelle» en matière migratoire. «Il ne faut pas discuter le problème idéologiquement, il faut voir Mayotte, ce n’est pas la France, il ne faut pas confondre», affirme-t-il bien que le département ultramarin soit rattaché à l’Hexagone depuis le XIXe siècle.

Devant l’ampleur des défis régalien et sécuritaire, Daniel Cohn-Bendit va même plus loin. Et exhorte, en reprenant les thèses qu’il combattait il y a encore peu, à «freiner et rendre impossible cette immigration qui est un grand bouleversement, un grand remplacement de la population.» «Je ne suis pas aveugle», a-t-il martelé en mettant en exergue la tribune des ministres Bruno Retailleau (Intérieur), Manuel Valls (Outre-mer) et Sébastien Lecornu (Armées) publiée quelques heures plus tôt dans Le Figaro qui appellent à l’unisson à une «fermeté migratoire» .

Immigration clandestine : record en Espagne

Immigration clandestine : record en Espagne

 

46.843, le nombre de migrants clandestins arrivés en 2024 dans l’archipel espagnol des Canaries, l’une des principales voies d’entrée en Europe;  record historique de 46.843, en hausse de plus de 17% sur un anLes îles Canaries constituent la principale porte d’entrée des migrants clandestins en Espagne malgré l’extrême dangerosité de cette route atlantique, sur laquelle de nombreuses personnes périssent en tentant la traversée pour rejoindre l’archipel depuis la côte nord-ouest du continent africain.
Le nombre de décès serait de 58% supérieur à celui enregistré l’année dernière par l’ONG, qui recensait alors 6.618 migrants morts ou disparus sur les routes migratoires vers l’Espagne. Dans une Union européenne marquée par une forte poussée des mouvements d’extrême droite ou populistes et un net durcissement du débat sur l’immigration, l’Espagne fait figure d’exception. Son Premier ministre, le socialiste Pedro Sánchez, défend une approche positive de l’immigration, affirmant notamment qu’elle peut apporter une solution aux problèmes économiques de l’Europe et au vieillissement de sa population.

Immigration :Une méga organisation criminelle démantelée

Immigration :Une méga organisation criminelle démantelée 

La police aux frontières française et le groupe interministériel de recherche de Bobigny ont démantelé un important réseau de trafic de migrants procédant à l’arrestation de 26 personnes et à la saisie de l’équivalent de 11 millions d’euros, a annoncé Europol ce jeudi 28 novembre. Depuis le début de ses activités en 2022, le groupe a facilité l’entrée sur le territoire français de plusieurs milliers de personnes, toutes venues du sous-continent indien (Inde, Sri Lanka et Népal). 

Les passeurs, issus de multiples groupuscules versés dans diverses activités criminelles, obtenaient de faux visas de travail, touristiques ou médicaux pour permettre aux migrants d’atteindre l’Union européenne en passant par des pays africains ou Dubaï (Émirats arabes unis). En contrepartie, les malfaiteurs demandaient entre 15.000 euros et 26.000 euros par personne, selon le niveau de service proposé. Ceux payant le tarif le plus élevé pouvaient profiter de billets d’avion obtenus illégalement, de faux documents d’identité et «d’autres ressources leur permettant de faciliter leur voyage», précise l’agence européenne de police criminelle.

Sondage: Immigration zéro ?

Sondage: Immigration zéro ?

Presque la moitié des Français seraient une immigration zéro; une perspective évidemment irréaliste mais qui témoigne en tout cas de l’urgence d’une régulation des flux migratoires.

 

D’après une enquête de l’institut CSA* pour le Journal du Dimanche , Europe 1 et CNews, 48% de la population se dit désormais favorable à «l’immigration zéro», c’est-à-dire à l’arrêt total des flux migratoires vers la France. Si 51% des Français restent «contre» (1% ne se prononce pas), la proportion de «pour» a augmenté de sept points par rapport à la dernière enquête de l’institut sur le sujet, en 2021.

L’écart est faible dans toutes les catégories de population. Si les hommes se montrent plus défavorables à l’arrêt total de l’immigration (55%), les femmes en sont globalement partisanes (53%). Les moins de 35 ans plébiscitent également d’une courte tête l’endiguement complet des flux migratoires (51%), à l’inverse des plus de 50 ans (52%). Quant au critère professionnel, les CSP+ s’avèrent majoritairement contre l’idée d’une immigration zéro (54%), quand les CSP- la souhaitent dans les mêmes proportions.

Immigration : une nouvelle loi pour masquer l’inaction ?

Immigration : une nouvelle loi pour masquer l’inaction ?

 

Le premier ministre a surtout souhaité de l’action de la part de ses ministres et beaucoup moins de communication sans doute pour rompre avec l’époque Macron. Le problème est que certains ministres poursuivent leur propre stratégie. C’est notamment le cas du ministre de l’intérieur qui faute d’efficacité ne cesse de multiplier les prises de parole dans les médias. Résultat:  pour aboutir à la proposition d’une nouvelle loi. Une loi qui va s’ajouter aux textes déjà nombreux qui ne sont pas appliqués faute de volonté politique. L’axe central de la proposition du ministre de l’intérieur consisterait à prolonger la détention des immigrés considérés comme dangereux à 210 jours contre 90 actuellement. Mais le problème central c’est celui du retour dans les pays d’origine qui refuse pour la plupart de reprendre leurs criminels et autres individus dangereux.

Du coup pour masquer l’immobilisme et comme souvent en France on va ajouter un texte de plus aux innombrables orientations réglementaires déjà prises mais nous n’appliqués concernant l’immigration. Chaque ministre de l’intérieur à ce sujet a fait son cirque. Pasqua, Sarkozy en leur  temps, Darmanin e t maintenant Retailleau !
Avec ce nouveau texte, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, issu du groupe Les Républicains, veut que les immigrés irréguliers jugés dangereux puissent être détenus jusqu’à 210 jours contre 90 actuellement. Mais la loi pourrait aussi contenir d’autres mesures, et notamment un certain nombre de dispositifs qui figurait dans la dernière loi immigration.
Cette loi, portée à l’époque par Gérald Darmanin avait fait l’objet de vifs débats au sein de l’Assemblée. Le compromis trouvé entre les macronistes et la droite prévoyait plusieurs mesures très strictes comme la restriction du droit du sol ou l’instauration de quotas migratoires. Mais ce texte, qui avait été voté par le Rassemblement national, avait finalement été en partie censuré par le Conseil constitutionnel pour des « vices de forme ».
Si la nouvelle loi reprenait ces mesures, les débats s’annoncent tendus au Parlement. La gauche accuse notamment le gouvernement de donner des gages à l’extrême droite. En effet, le RN menace de censurer le gouvernement Barnier, si ce dernier n’est pas plus offensif sur la question migratoire

Le camp présidentiel, lui, attend de voir. Gabriel Attal a déclaré qu’une nouvelle loi immigration n’était pas prioritaire. Mais Gérald Darmanin n’a pas exclu de la voter. Bref à défaut d’action la perspective d’une loi pas davantage respectée que les précédentes et avant d’autres qui viendront lui succéder

Sondage: Immigration, sécurité… 75 % au moins pour les mesures Retailleau

Sondage: Immigration, sécurité… 75 % au moins pour les mesures Retailleau

D’après un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro publié ce jeudi, une large majorité de Français est favorable au rétablissement du délit de séjour irrégulier (79 %), au durcissement des conditions d’octroi des titres de séjour pour les sans-papiers (78 %), puis au remplacement (69 %) de l’aide médicale d’État (AME) par une aide médicale d’urgence (AMU).

Ce plébiscite se retrouve également sur les enjeux sécuritaires. Huit personnes interrogées sur dix sont ainsi favorables au retour des «peines planchers » – dispositif installé en 2007 par Nicolas Sarkozy avant d’être supprimé par son successeur socialiste.

Immigration via l’Afrique de l’Ouest: + 541%

Immigration via l’Afrique de l’Ouest: + 541%

 

D’après Frontex, l’agence de surveillance des frontières extérieures de l’Union. À la lire, «le nombre de passages irréguliers à la frontière vers l’Union européenne au cours des deux premiers mois de 2024 a atteint 31.200, un niveau similaire à celui d’il y a un an». Mais avec de très fortes disparités selon les routes.

Ainsi,  des disparités s’accentuent, selon les axes de migration empruntés. Ainsi, «la Méditerranée centrale a connu la plus forte baisse des détections de passages irréguliers parmi les grandes routes (-70%)», avec un peu plus de 4300 passages de migrants détectés. Là, les principaux exilés sont issus du Bangladesh, de Syrie et de Tunisie. Frontex se félicite également de la baisse des flux sur la route des Balkans (-65%), avec un peu plus de 3000 passages détectés.

 

En revanche, la situation se dégrade sérieusement via l’ Afrique de l’Ouest Avec une progression de plus de 500 % en deux mois.

 

Immigration : L’Allemagne s’assoit sur la politique européenne commune

Immigration : L’Allemagne s’assoit sur  la  politique  européenne commune  

Sans en référer à ses partenaires européens, l’Allemagne a délibérément décidé de mettre en cause la politique européenne  à matière d’immigration. Un changement complet de politique et une rupture avec les règles communes. Brutalement l’Allemagne décide en effet de rétablir les contrôles de tous les étrangers à l’ensemble de ces frontières.
En cause évidemment la montée de l’extrême droite dans certaines régions allemandes. C’est évidemment un virage à 180° pour Berlin qui avait largement favorisé pendant un temps l’arrivée massive d’immigrés. L’objectif officiel du rétablissement du contrôle des frontières serait justifié par le fait que le pays ne veut plus accueillir de migrants en situation irrégulière. La mesure concerne tous les pays frontaliers y compris la France. Il s’agit d’un revirement majeur de l’Allemagne et sans concertation de la politique européenne commune concernant l’immigration. Le problème c’est que cette entorse délibérée aux règles européennes pourrait inciter d’autres états à s’affranchir également de certaines règles communes.
Lundi, l’Allemagne a annoncé qu’elle étendrait les contrôles à l’ensemble de ses frontières, incluant désormais la France, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Belgique et le Danemark. Berlin considère cette mesure indispensable pour la «protection de la sécurité intérieure ». Cela peut-il vraiment permettre d’enrayer l’immigration illégale ?Rien n’est certain si on prend l’exemple de la croissance de l’immigration en Grande-Bretagne pourtant dispose de frontières naturelles autrement plus importantes qu’en Allemagne. Cette mesure pourrait se révéler davantage politique que réelle

 

Politique : les Français pour un gouvernement pluriel

Politique : les Français pour un gouvernement pluriel

 
Selon un sondage Ipsos pour La Tribune Dimanche, les Français reprennent à leur compte la promesse de « gouvernement pluriel » formulée par le nouveau Premier ministre jeudi dernier lors de son déplacement en Savoie. Ils veulent « et en même temps » des ministres socialistes (56%), LR (54%) et issus du bloc central (50%).
« Chaque famille politique veut qu’il y ait au sein de ce gouvernement une représentation de sa sensibilité », observe Brice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos.

 

L’étude recèle cependant un paradoxe. 64% des Français pensent qu’en choisissant de nommer Michel Barnier comme Premier ministre, Emmanuel Macron « n’a pas tenu compte du résultat des élections législatives », ils sont même 38% à penser qu’il n’en a « pas du tout » tenu compte.

Société-Immigration : l’Afrique , premier continent d’origine en France, 60% du Maghreb

Société-Immigration : l’Afrique , premier continent d’origine en France, 60% du Maghreb

L’Afrique est le premier continent d’origine des immigrés en France. En 2023, 3,5 millions d’immigrés, soit près d’un sur deux (48%), sont nés en Afrique. Parmi eux, six sur dix viennent du Maghreb (35% du Maroc et de Tunisie, 26% d’Algérie), contre neuf sur dix en 1968.

Les immigrés d’Europe, au nombre de 2,4 millions, représentent pour leur part 32% de la population immigrée totale. Un quart d’entre eux arrivent du Portugal, 22% de l’Espagne et de l’Italie. Troisième continent d’origine, l’Asie représente un million d’immigrés, soit 14% du total, tandis que 6 % viennent d’Amérique ou d’Océanie.

Les immigrés nés en Afrique viennent pour près de la moitié (46%) dans le but de rejoindre un membre de leur famille, 22% pour suivre des études, 23% pour trouver un travail et 11% pour fuir l’insécurité ou les troubles politiques. Parmi les immigrés nés en Europe, 37% sont venus pour travailler, 34% pour rejoindre leur famille, 16% pour étudier et 8% pour fuir l’insécurité. Les immigrés asiatiques viennent pour leur part d’abord pour un motif familial (43%), puis sécuritaire (25%), étudiant (23%) et professionnel (14%).

Immigration : l’Afrique , premier continent d’origine en France.

 

Immigration : l’Afrique , premier continent d’origine en France.

L’Afrique est le premier continent d’origine des immigrés en France. En 2023, 3,5 millions d’immigrés, soit près d’un sur deux (48%), sont nés en Afrique. Parmi eux, six sur dix viennent du Maghreb (35% du Maroc et de Tunisie, 26% d’Algérie), contre neuf sur dix en 1968.

Les immigrés d’Europe, au nombre de 2,4 millions, représentent pour leur part 32% de la population immigrée totale. Un quart d’entre eux arrivent du Portugal, 22% de l’Espagne et de l’Italie. Troisième continent d’origine, l’Asie représente un million d’immigrés, soit 14% du total, tandis que 6 % viennent d’Amérique ou d’Océanie.

Les immigrés nés en Afrique viennent pour près de la moitié (46%) dans le but de rejoindre un membre de leur famille, 22% pour suivre des études, 23% pour trouver un travail et 11% pour fuir l’insécurité ou les troubles politiques. Parmi les immigrés nés en Europe, 37% sont venus pour travailler, 34% pour rejoindre leur famille, 16% pour étudier et 8% pour fuir l’insécurité. Les immigrés asiatiques viennent pour leur part d’abord pour un motif familial (43%), puis sécuritaire (25%), étudiant (23%) et professionnel (14%).

 

 

Immigration : hausse du renvoi des OQTF

Immigration : hausse du renvoi des OQTF

D’après le Figaro , les autorités se félicitent d’une hausse conséquente des expulsions d’étrangers irréguliers, parfois présents depuis des années sur le sol français. En cause, la promulgation en janvier 2024 de la loi immigration, qui facilite les éloignements et le retrait des titres de séjour. «On constate déjà des effets mesurables et notables», se réjouissent les autorités.

Ainsi, les services ont enregistré lors de ce premier semestre une hausse du taux d’exécution des obligations de quitter le territoire français (OQTF), atteignant les 20% lors du premier semestre de 2024, contre 15% sur la même période en 2023. Les éloignements ont ainsi bondi de 28,8% par rapport à l’année dernière, avec 10.613 personnes concernées. Parmi elles, 2154 étrangers irréguliers ont été éloignés du territoire français pour des troubles à l’ordre public.

Gérald Darmanin ministre de l’Intérieur avait estimé que la population en situation illégale (ESI : étrangers en situation irrégulière) en France représentait entre 600.000 et 700.000 individus quand le Royaume-Uni en affichait entre 1 et 1,5 millions. Mais des statistiques suivies sur le stock d’illégaux en France ne sont pas tenues par le ministère de l’intérieur ou ne sont pas rendues publiques, contrairement à ce qui se pratique au Royaume-Uni et en Allemagne notamment. Nous tenterons d’appréhender le phénomène à partir des statistiques disponibles. Il s’agit bien évidemment d’une estimation perfectible mais qui tente de recouper les éléments fournis à l’époque par les pouvoirs publics. A l’issue de ce travail, nous estimons le stock d’immigration illégale en France compris entre 780.000 et 900.000 personnes dont un accroissement net d’environ 400.000 sur la période 2015-2022 soit un quasi-doublement.

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