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Didier Lallement: un préfet immature

Didier Lallement: un préfet  immature

Le préfet Didier Lallemand a  laissé entendre que les malades déplacés contrevenaient aux règles du confinement. Un nouveau dérapage de ce préfet  de police complètement immature qui utilise la provocation comme mode de communication. De ce point de vue, la gestion des manifestations des gilets jaunes a été catastrophique à Paris . La stratégie de maintien de l’ordre a été dans cette période à la fois contradictoire et provocatrice. Dans certains cas, on a laissé faire les casseurs, dans d’autres on a inutilement agressé des manifestants non-violents. Ce préfet a été recruté pour son action dite exemplaire en matière de rigueur du maintien de l’ordre   à Bordeaux. Sûrement une erreur de casting. De toute évidence, ce préfet est immature dans ses propos, son action;  et même son allure en témoigne. Avec son profil d’ado il semble vouloir compenser son infériorité physique par des propos cassants et irresponsables. Ce préfet mériterait d’être débarqué et vite.

L’opposition comme les médecins n’ont pas manqué de réagir, vendredi, aux propos du préfet de police. Et ce malgré son mea culpa rapide. «Ceux qui sont malades ne sont pas ceux qui n’ont pas respecté le confinement», a lancé Patrick Pelloux sur BFMTV. Dire l’inverse est «totalement faux», a affirmé le président de l’Association des médecins urgentistes de France tandis que Frédéric Adnet, le directeur médical du Samu de Seine-Saint-Denis, a fustigé des mots «scandaleux». «Il faudrait lui dire qu’il y a des soignants en réanimation! Au nom des soignants, au nom de tous les malades, ce préfet doit démissionner», a ajouté ce dernier.

 

Une indignation partagée par le député LR Éric Ciotti qui a dénoncé des mots «profondément inhumains» qui sont «révoltants et choquants». «J’ai une pensée pour les familles des victimes pour lesquelles on rajoute l’insulte à la douleur», explique-t-il au Figaro. Et de se tourner vers le ministre de l’Intérieur: «Si Castaner ne réagit pas, cela veut dire qu’il cautionne!» «Toutes les personnes en réanimation n’ont pas demandé à l’être, il y a des personnes qui sont décédées malgré les gestes barrières», abonde le député Julien Aubert.

L’intervention de Didier Lallement a été qualifiée de «stupide» par la présidente du RN, Marine Le Pen. «De surcroît d’une froideur et d’une méchanceté qui donnent la nausée», a-t-elle insisté sur Twitter. Tandis que le député RN Bruno Bilde s’est interrogé: «Encore combien de provocations avant que Christophe Castaner ne se décide enfin à le virer?»

À gauche, le préfet Lallement a également été très critiqué. D’autant plus qu’entre le préfet de police de Paris et ces partis, le contentieux n’est pas nouveau. Nombre d’élus avaient déjà critiqué sa gestion du maintien de l’ordre lors des manifestations des «gilets jaunes» ou contre la réforme des retraites. Jean-Luc Mélenchon l’a présenté vendredi comme la «face grimaçante du régime». «L’état d’urgence sanitaire ne doit pas avoir ce visage insultant. Les gens doivent être respectés!», a-t-il dit sur les réseaux sociaux.

 «Ce n’est pas la première fois que le préfet Lallement se trompe de rôle», a très vite pointé Olivier Faure, dénonçant des propos «absolument scandaleux». Pour le premier secrétaire du PS, le rôle du préfet de police «est d’être un personnage de la République rassurant, permettant de faire respecter des consignes très strictes. Mais certainement pas d’aller attribuer des bons points à qui que ce soit». «Il y a aujourd’hui un policier mort du coronavirus en Seine-et-Marne… C’est à tous ceux qui sont obligés d’aller travailler chaque jour et à leurs familles qu’il faut penser. Les culpabiliser, c’est une folie», a-t-il vivement jugé.

Selon lui, «ce préfet a dépassé tous les seuils de tolérance possibles et il a la chance que nous soyons en pandémie et que sa démission soit difficilement acceptable car elle désorganiserait les services». Mais pour Olivier Faure, «il faudra qu’à l’issue de la crise, le pouvoir en tire toutes les conclusions et considère qu’à toute évidence, ce préfet n’est pas à sa place dans ce rôle».

Macron: enfant gâté », voire « immature »

Macron: enfant gâté », voire « immature »

Nathalie Segaunes   dans l’OPINION dresse le portrait de cet inconnu de 2017 élu président de la république.

« En 2017, les Français ont élu un inconnu. Après trente mois de conduite du pays, la personnalité du Président se dessine peu à peu, y compris pour ceux qui l’entourent . Deux ans et demi après son entrée à l’Elysée, Emmanuel Macron exclut de « tirer le bilan » lui-même de cette première mi-temps, mais réfléchit, selon son entourage, à une prise de parole « d’ici la fin de l’année », afin de proposer une perspective aux Français.

Qui est Emmanuel Macron ? Qu’a-t-il dans le ventre ? Qu’a-t-il en tête ? Placés sous la lumière des projecteurs à l’épreuve du pouvoir, les présidents de la Ve République se révèlent, dans tous leurs défauts et leurs qualités. Energique mais irascible, pour Nicolas Sarkozy. Résilient mais impuissant, pour François Hollande. A mi-mandat, le profil de l’actuel Président est toujours aussi insaisissable. A la fois ange et démon, charpenté et déstructuré, capable de sang-froid en pleine crise des Gilets jaunes et perdant ses nerfs lorsque sa candidate à la Commission européenne est rejetée, le chef de l’Etat français est un homme complexe, que l’exercice du pouvoir découvre peu à peu.

Arrivé à l’Elysée comme le jeune taureau déboule dans l’arène, Emmanuel Macron promettait de renverser la table en mai 2017. Les banderilles des Gilets jaunes l’ont obligé depuis à « baisser le col », comme on dit en tauromachie. « Il était sûr de lui et triomphant au début du quinquennat, il est aujourd’hui prudent et aux abois, résume l’ancien député socialiste Gilles Savary. Il n’y a plus de petites phrases malencontreuses et on observe une immense prudence sur les réformes : il laisse désormais le Premier ministre et les ministres les annoncer. On est entré dans une phase un peu normalisée ». Le philosophe Marcel Gauchet va plus loin: « Il s’est déprésidentialisé, estime-t-il. Lorsqu’il a été élu, Macron avait une ligne claire, contrairement à Hollande. Aujourd’hui, il donne l’impression de n’avoir plus du tout de projet clair, mais de courir après les évènements et d’exploiter les opportunités ».

La V République concentre entre les mains du Président l’essentiel du pouvoir. Dans sa pratique quotidienne, Emmanuel Macron a accentué encore cette caractéristique. Se mêlant de tout, voulant tout contrôler – aidé par l’affaiblissement du Parlement, la défaillance des oppositions et la médiocrité de son propre parti.

Ministres aveugles. Sa toute-puissance n’est guère rééquilibrée, loin s’en faut, par son gouvernement. D’une part, parce qu’il a choisi des personnalités sans grande envergure politique. « Certains ministres de Hollande avaient une identité politique extrêmement forte, et n’étaient pas toujours d’accord avec lui », rappelle son ancien conseiller Gaspard Gantzer. Emmanuel Macron, lui, a composé ses gouvernements avec un évident souci de ne pas être challengé.

D’autre part, en limitant à 10 le nombre de collaborateurs dans les cabinets ministériels, ce qui s’est fait le plus souvent au détriment des conseillers budgétaires, « il a rendu ses ministres aveugles », souligne son biographe Marc Endeweld dans Le grand manipulateur (Stock, 2019). Et centralisé encore davantage le véritable pouvoir à l’Elysée et Matignon, où sont rendus les arbitrages.

Des ministres qui ne mouftent d’ailleurs pas sous Emmanuel Macron, comme s’ils redoutaient la foudre présidentielle. Exigeant et sans affect, le Président peut être sévère avec ses ministres ou ses conseillers. « Il respecte les ministres qui ont été élus, note l’un de ses proches. Pour les autres en revanche, ceux qui lui doivent tout, il peut avoir le plus grand mépris ».

« Avec lui, soit vous êtes loin, soit vous êtes soumis », résume un ancien ministre de François Hollande, qui s’est beaucoup demandé, avant la présidentielle de 2017, pourquoi il ne rejoignait pas Emmanuel Macron. « Il n’y aura jamais de large alliance autour de lui, car cela supposerait de vraies capacités de débat et de collectif, dont Macron n’est pas doté. Pour vous séduire, il peut parfaitement entendre des choses qui ne vont pas dans son sens. Mais il ne supporte pas qu’on lui résiste, qu’on émette une contradiction qui limite son expansion ».

Le prix de la liberté. Jean-Marc Borello, président-fondateur du groupe SOS, membre du bureau exécutif de La République en marche, est un visiteur régulier d’Emmanuel Macron, et lui dispense ses conseils. Lui n’est pas « soumis », et n’hésite pas à contredire son ancien élève à Sciences Po, ni à se moquer. « Mais il ne me paie pas, et je ne lui demande rien », précise-t-il. La liberté a un prix avec Emmanuel Macron.

« Intelligent », « rapide », « tactique à l’extrême », selon son ancien condisciple de l’ENA Gaspard Gantzer, Emmanuel Macron aurait ce côté« enfant gâté », voire « immature » que certains déplorent parfois, sous le couvert de l’anonymat, dans son entourage. Comme lorsqu’il accorde un entretien à l’hebdomadaire Valeurs actuelles sans en parler à ses principaux conseillers, dont il sait qu’ils désapprouveront l’initiative… Un entretien qui n’a pas été relu par les conseillers techniques de l’Elysée, afin d’en préserver la confidentialité, et donc parsemé d’erreurs de fond.

Premier président français à accorder un entretien à ce journal de la droite ultra-conservatrice, Emmanuel Macron a brisé les codes. Gaspard Gantzer voit dans cette initiative un « péché d’orgueil » : « Il a fait comme Hollande quand il se confiait à Davet et Lhomme. C’est une façon de dire : c’est moi qui sais, je suis le chef et je fais ce que je veux ».

Pour Marcel Gauchet, en cette mi-mandat, l’amateurisme apparaît cependant comme le « péché mortel » du macronisme : « Macron a de grandes idées, mais il lui manque le personnel compétent, et surtout la connaissance intime du pays. Il n’a pas trouvé le lien avec le pays, il est abstrait, hors sol ». La réforme des retraites est l’ultime ligne réformatrice du Président, alors que se profile, à l’horizon 2022, un nouveau duel Macron-Le Pen.

Macron : un petit président immature

Macron : un petit président immature

Avec les mois qui passent et les événements que doit gérer le pouvoir, on peut vérifier la grande fragilité de Macron. Surtout sa grande versatilité. Au départ, dans sa campagne électorale Macron proposait d’inverser la pyramide du pouvoir, de rompre avec l’étatisme et de développer une démocratie participative. Malheureusement sitôt élu Macron, il  a confondu le mandat de président avec celui de monarque. La cérémonie d’intronisation du Louvres  témoignait bien du ridicule de cette confusion. Macron s’est installé dans un costume jupitérien ne tolérant de ses collaborateurs aucune contestation, voire aucune remarque. Comme les pharaons, Macron se voulait rare sans doute parce que sa parole était évangile mais Macron a dû changer de stratégie aux premières difficultés. Du coup,  il s’est mis à parler tout le temps et partout. Il a assuré à la fois le rôle de Premier ministre et de président interdisant même au gouvernement de s’exprimer et répandant la peur parmi ses collaborateurs.  Cette omniprésence ne lui a pas réussi non plus ; en se mettant en première ligne, il était normal qu’il prenne tous les coups. L’affaire des gilets jaunes aura été la confirmation de la grande immaturité d’un président trop jeune pour assurer la fonction et surtout sans aucune expérience sociale, politique autre que celle des salons du pouvoir. Après avoir méprisé, ignoré le mouvement des gilets jaunes, Macron a complètement paniqué. Il a été contraint d’accorder à ce mouvement inédit bien plus que ce qui n’avait été accordé pendant des dizaines d’années aux syndicats ; et la distribution de cadeaux continue ;  aujourd’hui aux policiers,  demain sans doute aux hospitaliers aux enseignants voire à d’autres. La vérité c’est que Macron n’a pas vraiment de colonnes vertébrales idéologiques, c’est un opportuniste mais d’une grande fragilité psychologique. Pour preuve lors  de la manif de décembre, il a cru sincèrement à l’insurrection et a déployé des forces de l’ordre hors de proportion avec le niveau du mécontentement. L’Élysée s’est même transformé en bunker. Le soir de la manif,  la seule parole prononcée, c’est un remerciement excessif aux forces de l’ordre. Comme s’il venait de sauver son trône. Sur le plan international, l’étoile de Macron s’est éteinte aussi vite qu’elle était apparue. Après des simagrées avec Trump, il a voulu donner des leçons à la terre entière. Des leçons qu’on lui a rendues par des moqueries ou pire maintenant une indifférence sur toutes les questions internationales y compris celle concernant l’Europe ; le seul intérêt général que poursuit ce jeune président immature se réduit à son propre intérêt. Avec un président aussi fragile psychologiquement la France a des raisons d’être inquiète pour son avenir.

Macron : un président immature

Macron : un président immature

Avec les mois qui passent et les événements que doit gérer le pouvoir, on peut vérifier la grande fragilité de Macron. Surtout sa grande versatilité. Au départ, dans sa campagne électorale Macron proposait d’inverser la pyramide, de rompre avec l’étatisme et de développer une démocratie participative. Malheureusement sitôt élu Macron, il  a confondu le mandat de président avec celui de monarque. La cérémonie d’intronisation du Louvres  témoignait bien du ridicule de cette confusion. Macron s’est installé dans un costume jupitérien ne tolérant de ses collaborateurs aucune contestation voire aucune remarque. Comme les pharaons, Macron se voulait rare sans doute parce que sa parole était évangile mais Macron a dû changer de stratégie aux premières difficultés. Du coup,  il s’est mis à parler tout le temps et partout. Il a assuré à la fois le rôle de premier ministre et de président interdisant même au gouvernement de s’exprimer et répandant la peur parmi ses collaborateurs.  Cette omniprésence ne lui a pas réussi non plus ; en se mettant en première ligne, il était normal qu’il prenne tous les coups. L’affaire des gilets jaunes aura été la confirmation de la grande immaturité d’un président trop jeune pour assurer la fonction et surtout sans aucune expérience sociale, politique autre que celle des salons du pouvoir. Après avoir méprisé, ignoré le mouvement des gilets jaunes, Macron a complètement paniqué. Il a été contraint d’accorder à ce mouvement inédit bien plus que ce qui n’avait été accordé pendant des dizaines d’années aux syndicats ; et la distribution de cadeaux continus, aujourd’hui aux policiers demain sans doute aux hospitaliers aux enseignants voire à d’autres. La vérité c’est que Macron n’a pas vraiment de colonnes vertébrales idéologiques, c’est un opportuniste mais d’une grande fragilité psychologique. Pour preuve lors  de la manif de décembre, il a cru sincèrement à l’insurrection et a déployé des forces de l’ordre hors de proportion avec le niveau du mécontentement. L’Élysée s’est même transformé en bunker. Le soir de la manif,  la seule parole prononcé, c’est un remerciement excessif aux forces de l’ordre. Comme s’il venait de sauver son trône. Sur le plan international l’étoile de Macron s’est éteinte aussi vite qu’elle était apparue. Après des simagrées avec Trump, il a voulu donner des leçons à la terre entière. Des leçons qu’on lui a rendues par des moqueries ou pire maintenant une indifférence sur toutes les questions internationales y compris celle concernant l’Europe ; le seul intérêt général que poursuit ce jeune président immature se réduit à son propre intérêt. Avec un président aussi fragile psychologiquement la France a des raisons d’être inquiète pour son avenir.

 

Hollande : immature et narcissique

Hollande : immature et narcissique

Ce qui caractérise les confidences de François Hollande aux journalistes c’est  le caractère immature et égocentrique du personnage. D’une certaine façon Hollande se regards dans un miroir déformé. Il veut démontrer qu’il a bien la posture du président de la république mais s’il n’est pas certain de cela puisqu’il tend le miroir à deux journalistes du monde sous influence. Finalement François Hollande n’a jamais réussi à entrer dans les habits du Président. Témoin des confidences autant sur les l affaires publiques que sur sa vie privée qui rendent compte de l’immaturité et du narcissisme du petit bourgeois parvenu un peu par hasard aux plus hautes fonctions de la république. François Hollande davantage profilé pour faire un sous-préfet de province ou un curé de campagne mais qui veut encore se persuader qu’il aura occupé une place dans l’histoire. En cassant les codes habituels de la communication, François Hollande ne renonce pas à ses objectifs. Isolé, impopulaire, peu crédible, il ne lui reste qu’une carte à jouer : le prestige du sortant dans sa posture d’homme d’Etat. En murmurant à l’oreille des journalistes l’envers du décor de sa pratique du pouvoir, le président se met en scène en président et se place dans l’histoire. Il se donne un prestige qu’il espère secrètement voir peser lors de la prochaine campagne, faut de vrai bilan à faire valoir. Cette stratégie n’est cependant pas que le fruit d’une situation désespérée. La mise en abyme d’un président en fonction se décrivant en tant que président en fonction pour s’assurer qu’il est bien un président en fonction donne l’image d’un Narcisse inquiet, incapable de se convaincre lui-même qu’il est bien un président en fonction. Dans le dernier ouvrage paru, François Hollande se plaint que les journalistes ne voient en lui qu’un éternel secrétaire national du PS et jamais un président, mais lui-même ne semble si peu convaincu de son rôle qu’il doit en permanence se mettre en scène en tant que président. L’ouvrage a cette fonction de l’assurer qu’il est bien un acteur de l’histoire, comme si la fonction elle-même ne lui suffisait pas à s’en convaincre. Et c’est pour cela que François Hollande ne peut attendre la fin de son mandat pour en écrire l’histoire. Depuis quelques mois, François Hollande se montre très inquiet de la trace qu’il laissera. On l’a vu dans ses propos sur les attentats qui ont frappé la France, lorsqu’il a souligné combien le président devait faire face à la mort. Faire face à la mort des autres, c’est aussi faire face à la sienne et à l’éternité. C’est faire du président l’intermédiaire entre les vivants et les morts, entre ce monde et l’autre. L’hôte de l’Elysée s’est alors placé dans une temporalité différente de celle des Français. On l’a vu aussi dans la gestion de la loi El-Khomri où l’obsession de « réformer » a pris aussi une tournure métaphysique, où il s’agissait, à tout prix, d’apparaître devant l’histoire comme un président « réformateur » et donc de laisser sa marque à la postérité.  L’histoire du quinquennat de François Hollande est pourtant objectivement celle d’un renoncement. A ses promesses de 2012, comme à sa conversion « réformatrice » qui a suivi. C’est celle d’une forme d’inaction et d’incapacité permanente de choisir. En renonçant à laisser à la postérité le temps qui est le sien, François Hollande renonce à utiliser le vrai ressort de l’histoire : l’action de long terme. Faute de pouvoir ou vouloir véritablement agir, le président construit donc lui-même la narration de son quinquennat pour tenter de combler un vide dont la trace future l’effraie. François Hollande a peur du vide qu’il laissera, il le remplit donc avec ce qu’il peut : lui-même.

= (avec BFM)




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