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Images satellites : Ne pas confier le cloud public aux Gafam

Images satellites : Ne pas confier le cloud public aux Gafam 

 

Simon Gascoin et Olivier Hagolle, chercheurs au Centre d’études spatiales de la biosphère, plaident, dans une tribune au « Monde », pour la mise en place d’un service public européen de traitement des données satellitaires.

 

Tribune.

Les satellites sont utilisés pour le suivi de l’environnement depuis les années 1980. Si les principaux programmes d’observation de la Terre étaient jusqu’alors majoritairement américains, l’Union européenne a frappé un grand coup en lançant le programme Copernicus, qui est à ce jour le projet le plus ambitieux pour le suivi de notre planète depuis l’espace. Il y a actuellement une flotte de huit satellites européens en orbite appelée Sentinel, qui photographient sans relâche la Terre dans de multiples longueurs d’onde et à une cadence infernale.

A la genèse du programme, la Commission européenne a souhaité que l’accès aux données Sentinel soit « total, ouvert et gratuit » afin de maximiser l’exploitation des données pour le bénéfice de la société. En d’autres termes, le programme est un service public financé par les impôts des Européens. Mais cela n’interdit pas – au contraire – la création de services commerciaux adossés à ces données.

Cette position n’était pas évidente au tournant du XXIe siècle où le modèle économique alternatif (l’utilisateur achète les images) était souvent privilégié par les agences spatiales en Europe. Au total, l’Union européenne a investi 8 milliards d’euros dans ce programme de 2008 à 2020.

Ce choix fut payant puisque le programme Copernicus est un succès. En 2019, la plate-forme de distribution des données Copernicus comptait près de 300 000 utilisateurs inscrits. Les données distribuées ont permis de nombreuses avancées scientifiques et techniques pour le suivi du climat, des ressources en eau, des écosystèmes ou des catastrophes naturelles comme les incendies, les inondations et les séismes.

Les images Sentinel sont de plus en plus souvent utilisées par les médias, comme pour cette enquête récente du Monde sur l’expansion militaire chinoise. Des services commerciaux ou gratuits ont vu le jour dans le domaine de l’agriculture de pointe notamment. Enfin, les observations et connaissances générées par ces satellites irriguent nos sociétés et ont sans doute contribué à renforcer la prise de conscience environnementale.

 

Un bémol cependant est que la Commission européenne n’a pas suffisamment anticipé les défis liés à la distribution de ce déluge de données. Chaque jour, les satellites Sentinel produisent 12 téraoctets de données. Dès le lancement des premiers Sentinel, les points d’accès aux données mis en place par l’agence spatiale européenne ont été rudement mis à l’épreuve.

franceinfoTV.fr : des images et du bruit !

franceinfoTV.fr : des images et du bruit !

 

Des journalistes de la radio France info ont raison de s’inquiéter de la dégradation des contenus aussi bien du site Internet que de la nouvelle chaîne. La nouvelle chaîne télévisée est finalement à l’image des autres chaînes d’information spécialisée comme BFM ou LCI. On empile les infos y compris contradictoires, on reprend les dépêches d’agence, on fait des micros trottoirs,  on organise des tables rondes avec des experts sortis d’on ne sait où. . Bref ,de la télé très pop. Quand au site Internet de France Info c’est surtout des images et du son ;  des photos, des vidéos,  des gros titres avec des accroches tapageuses; bref; comme les deux autres sites des grands groupes de médias. Dès lors  avec de tels contenus on se demande vraiment pourquoi France Info et le site Internet relèvent  encore du service public. Des journalistes de la radio France info donc accusent la nouvelle chaîne d’information éponyme et son site de «ternir» l’image de la radio, regrettant des «contradictions» entre les informations données sur les trois médias, dans une motion adressée aujourd’hui à leur direction. «La rigueur est notre marque de fabrique. Nous n’acceptons pas de voir cette image ternie par la télé et par le site qui portent notre nom», ont souligné 60 journalistes, chefs de services et rédacteurs en chef, soit 41% des 146 titulaires et responsables de la radio, dans une motion consultée par l’AFP. «La direction ne peut plus ignorer la déception, la colère, les inquiétudes de 60 journalistes de la rédaction», lancent-ils. Ils exigent des «garanties d’urgence», notamment sur la «cohérence éditoriale» entre les différentes antennes, moins de trois semaines après le lancement de la chaîne sur la TNT. Les journalistes évoquent un incident survenu samedi après-midi quand la chaîne de télévision «a annoncé +une prise d’otage en cours à Paris+ (sic) interrogeant ensuite la cliente d’un salon de coiffure et lui conseillant de +rester à l’abri+ (sic)!» «La radio n’a pas fait cette erreur parce qu’elle a pris le temps de vérifier l’information», écrivent les journalistes. «Il est inenvisageable que la télé ou le site internet qui portent le nom de la radio continuent de diffuser des informations contradictoires avec l’antenne radio, voire carrément non vérifiées», protestent-ils dans cette motion adressée à leur direction.

Alors que la radio a abandonné son site propre au profit d’un site d’information unique, les journalistes réclament «un site internet qui reflète enfin le travail de la radio dès cette semaine».

(Avec le Figaro)

Grands sites du net : plus d’infos, des images et du son !

Grands sites du net : plus d’infos, des images et du son !

 

C’est la mode, la quasi-totalité des grands sites ont adapté le nouveau concept. Presque plus d’articles ;  à la place, des images et des vidéos. En gros, une « Une » qui dure des semaines avec seulement chaque jour quelques nouvelles vidéos et reprises d’agences. Sans doute que les Français ne savent-ils  plus lire alors on leur propose du son. Une erreur ben sûr car il s’agit d’une info congelée sans analyse (et qui demande peu d’effort de la part des rédactions). Du coup, les grands sites pourraient bien connaitre l’évolution de la grande presse qui ne cesse de s’écrouler faute de personnalité et de travail de fond. Ces grands sites se trompent de modèle car beaucoup d’internautes ne consacrent en moyenne qu’une minute ou deux par info, le temps de lire n article de 25 à 50 lignes. Regarder une vidéo demande  plusieurs minutes qui n’apprennent pas grand-chose si elle n’est pas décryptée ; en fait une sorte de désinvolture voire de mépris car sil est vrai que la masse d’infos de toute nature peut noyer l’internaute, il y en a beaucoup qui sont encore capables de s’intéresser aux problématiques économiques, sociales ou sociétales sans se contenter des titres ou des bavardages plus ou moins conformiste ou carrément langue de bois. .

Le CSA veut limiter les images de guerre à la télé

Le CSA veut limiter les images de guerre à la télé

« Le Conseil a décidé d’ouvrir une consultation dont le but est de parvenir à une recommandation à l’ensemble des services de télévision et de radio du type de celle diffusée le 18 mars 2003 ‘relative au conflit du Moyen-Orient’ », selon le communiqué diffusé par le CSA. Un réunion s’est tenue avec des membres du CSA et des responsables de France Télévisions après la mise en garde adressée au groupe audiovisuel consécutive à la diffusion d’un reportage dans Envoyé spécial du 7 février intitulé « Exactions au Mali ? » France Télévisions avait ensuite demandé au CSA de revenir sur cette sanction, mais mardi le CSA a confirmé « le caractère difficilement soutenable, notamment pour des jeunes téléspectateurs âgés de 10 ans ou plus, d’images présentant, de manière appuyée et à plusieurs reprises, des restes de cadavres humains ». « Pour autant, le Conseil donne acte à France Télévisions de son souci d’attirer l’attention des téléspectateurs, dans le cadre d’une émission d’investigation, sur des événements tragiques et l’identification de leurs auteurs », écrit le CSA. En mars 2003, face à l’imminence de la guerre en Irak, le CSA avait notamment recommandé aux chaînes « de veiller à ce qu’il ne soit pas fait une exploitation complaisante de documents difficilement supportables » et aussi « de traiter avec la pondération et la rigueur indispensables les sujets susceptibles d’alimenter des tensions et des antagonismes au sein de la population ».

 




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