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Revenus : les retraités français sont-ils des privilégiés ?

Revenus : les retraités français sont-ils  des privilégiés ?

 

En 1970,  le niveau des retraités était égal à 70 % de celui de l’ensemble des revenus de la population. En 2017, il est à peu près équivalent. Conclusion,  effectivement le niveau de vie des retraités s’est notoirement amélioré. D’où la tentation de critiquer la situation sociale des pensionnés alors que d’autres catégories sont en souffrance et que l’équilibre des comptes publics est loin d’être assuré. Le montant moyen des pensions tourne autour de 1100 € avec il est vrai très fortes disparités, c’est-à-dire d’écarts autour  de cette moyenne. Une moyenne toutefois qui n’est pas scandaleuse si l’on tient compte qu’en général nombre de pensionnés actuels sont partis plus tard à la retraite mais surtout si l’on prend en compte le fait que les conditions de travail de nombre de pensionnés étaient bien différentes de celles qui prévalent actuellement. Aujourd’hui les salariés bénéficient d’une durée du travail de 35 heures, or il y a 30 ou 40 ans la durée de travail était proche du double. D’ailleurs dans nombre d’activités on ne comptait même pas les heures !  C’est évidemment une différence de taille. D’une façon générale les retraités n’ont donc pas volé leur retraite même s’il faut évidemment prendre en compte les difficultés à assurer dans le futur le même niveau de retraite qu’actuellement. Cela en raison du déséquilibre structurel entre actifs et retraités.  Le revenu disponible (pensions + revenu du patrimoine essentiellement), net d’impôt, perçus par les plus de 65 ans, correspond à 100,4% de celui la population totale. Ce qui place la France en deuxième position des pays de l’OCDE, derrière le Luxembourg, seul autre pays où le revenu des seniors est en moyenne supérieur à celui de la population. Conséquence, le taux de pauvreté chez les plus des 65 ans, tel qu’il est calculé par l’OCDE, est de 3% chez nous contre plus de 12% en moyenne dans les pays de l’OCDE. Mais encore une fois l’équilibre futur équilibre actifs- retraités va changer la donne. D’après les projections du Conseil d’Orientation des Retraites (COR), les pensions, stricto sensu, vont progresser entre 27 et 38% d’ici 2060, selon les hypothèses retenues, et les revenus d’activité entre 53 et 101%. Ainsi, en termes relatifs, la pension moyenne rapportée au revenu d’activité moyen passerait par un pic de 67% en 2018 avant de diminuer pour tomber selon les scénarios entre 55 et 45%.Rien n’est certain car le COR a souvent changé ses perspectives.

GAFA : ils doivent payer leurs impôts

GAFA : ils doivent payer leurs impôts

Ce que dit –avec des pincettes- le secrétaire d’État chargé au numérique Mounir Mahjoubi  qui considère que l’optimisation fiscale des Google, Amazon, Facebook ou Apple n’est pas illégale mais amorale. Lancien chef d’entreprise actuellement secrétaire d’Etat au numérique paraît bien prudent. En effet l’optimisation fiscale telle qu’elle est pratiquée est bien illégale et ne touchent pas que les GAFA mais la plupart des grandes multinationales. De quoi s’agit-il ? Tout simplement d’externaliser les profits dans un pays à la fiscalité avantageuse et d’internaliser les coûts où au contraire la pression fiscale est forte. Différentes méthodes sont utilisée comme la localisation bidon dans un paradis fiscal (uen simple boite aux lettres comme siège social  comme ils en existent au Luxembourg et dans des pays exotiques), la surfacturation des prestations entre filiales, la minimisation des chiffres d’affaires et leurs transferts dans des pays fiscalement tolérants.. tout cela avec parfois la complicité de la justice. Exemple Google, récemment condamné  à une amende fiscale de 2,4 milliards et annulé par le tribunal administratif au motif que Google ne disposait pas d’un établissement « stable » en France. Justement ce qui lui est reproché !  Mais cette optimisation fiscale ne concerne pas seulement Google, Amazon, Facebook ou Apple mais toutes les multinationales y compris françaises. D’où sans doute cette tolérance de la justice et cette prudence du ministre qui déclare «Il faut qu’ils en paient davantage (d’impôts), parce que les consommateurs citoyens le veulent», a déclaré le secrétaire d’État sur RMC et BFMTV alors qu’il était interrogé sur les montages fiscaux prisés par Google, Amazon, Facebook ou Apple. «Les Français adorent utiliser leurs services. Par contre, ils se demandent tous comment (…) c’est possible que ces boîtes-là fassent autant d’argent sans payer un impôt légitime dans le pays où elles génèrent ces revenus», a-t-il insisté. «Aujourd’hui, le droit européen, le droit français, ne permettent pas de les taxer», car «ce sont de nouveaux opérateurs qui transforment le modèle même d’une entreprise internationale avec des flux qui passent sous notre radar, qu’on ne voit pas», a expliqué Mounir Mahjoubi. «Mais tout cela est très légal. On ne dit pas que ces boîtes font des choses illégales, on dit que ce n’est pas moralement acceptable. Donc, ce n’est pas acceptable pour les Français que ces boîtes continuent de faire ça», a-t-il conclu. Mais la partie s’annonce compliquée. Mi-juillet, le tribunal administratif de Paris a annulé le redressement fiscal de 1,115 milliards d’euros infligé au géant américain Google, dont les montages financiers sont similaires à ceux de Facebook. Les juges ont ainsi donné raison au groupe californien, qui affirmait qu’il n’avait pas à déclarer ses bénéfices en France, puisqu’il vend de la publicité sur le marché via sa filiale irlandaise Google Ireland Limited. Le tribunal administratif de Paris a notamment estimé que Google France n’avait pas les moyens de mettre en ligne les publicités vendues aux annonceurs français.

 

Morale politique : « Ils n’ont même pas honte » (Alain Garrigou )

Morale politique : « Ils n’ont même pas honte » (Alain Garrigou )

Le politologue Alain Garrigou , Dans une tribune au « Monde », estime que la volonté  de gagner est telle chez les hommes politiques qu’elle annihile toute considération  morale, autorise tous les mensonges, parjures et reniements, sans remise en cause.  Il fut un temps où l’honneur se lavait à coups de duel. L’ univers professionnel de la politique n’a que faire de l’honneur aristocratique. Sa valeur n’est pas la gloire mais la résilience, avoir le cuir dur, comme s’en vanta François Fillon. Et pas cet honneur des dominés qu’est la honte. Défaut de honte, comment appeler cette immunité psychologique comme on parlerait de désensibilisation en médecine ? Pas de mot, semble-t-il, en français. Pas d’antonyme. Soumission versus insoumission, obéissance versus désobéissance, etc., mais honte ? En cherchant un peu, on s’approcherait avec impudeur, indécence. Mais il y a la décence et la pudeur. Certes, éhonté semble faire l’affaire. On peut alors parler de mensonges éhontés. Mais pas de substantif. L’absence de honte est donc assez mystérieuse pour ne pas être exactement nommée. Ils ne sont pas faits du même bois, entend-on de la part de certains citoyens parlant des politiques. Tout est permis A partir de là, tout est permis, depuis les mensonges répétés mais aussi les reniements les plus visibles. Le parjure en est la figure maîtresse. On promet, on s’engage pour se démentir aussitôt si l’intérêt le commande. François Fillon en aura laissé un bel exemple en maintenant sa candidature après avoir annoncé qu’il se retirerait s’il était mis en examen, après avoir en outre invoqué les mânes du général de Gaulle que nul n’imaginerait avoir été mis en examen. Contre les adversaires de sa propre «  famille  ». Il n’est pas un exemple isolé. Quand un autre ancien premier ministre, Valls, participe à l’élection primaire PS, est battu, soutient son vainqueur comme c’est la règle, avant de raviser et de se rallier à un autre candidat. Un parjure, en somme.

 

Les Français pour un remaniement ministériel dont ils n’attendent pas grand-chose

Les Français pour un remaniement ministériel dont ils n’attendent pas grand-chose

Une majorité semble se dégager pour un remaniement ministériel. Dans le sondage,  les Français voudraient conserver Valls, Macron, Cazeneuve, et Jean-Yves le Drian. Pour autant les Français n’attendent pas grand-chose de ce gouvernement. Et d’une certaine manière les carottes paraissent cuites pour Hollande dont la popularité est scotchée autour de 20 %.  Selon l’enquête réalisée pour Orange et iTELE, 54% des Français pensent que « François Hollande devrait faire un remaniement ministériel », 41% pensant l’inverse et 5% ne se prononçant pas. Parmi les sondés, les sympathisants FN (84%) et LR (66%) sont particulièrement nombreux à désirer un remaniement, un souhait également majoritaire chez les sympathisants de la gauche du PS (55%).  En revanche, bien que l’entrée de personnalités écologistes au gouvernement soit évoquée, les sympathisants EELV (52%) sont majoritairement opposés à un remaniement, tout comme les deux tiers des sympathisants PS (67%). Seule personnalité politique à trouver grâce aux yeux des Français : Manuel Valls. Puisque d’après l’étude, 60% des Français ne souhaitent pas changer de premier ministre. Cette idée est rejetée par la quasi-totalité des sympathisants PS (85%) mais également par les deux tiers des sympathisants de droite (67%).  Ces résultats sont très différents de ceux observés en mars 2014, à la veille de l’intronisation du locataire de Matignon. À l’époque une très nette majorité de Français approuvait l’idée d’un remaniement ministériel (79%) et appelait de ses vœux la démission de Jean-Marc Ayrault (69%). Interrogés sur l’opinion qu’ils ont à l’égard des ministres, les Français placent sur le podium Emmanuel Macron, Jean-Yves Le Drian et Bernard Cazeneuve (avec respectivement 54, 52 et 52% de bonnes opinions).   En queue (parmi ceux qui ont été testés), on trouve Marisol Touraine, Myriam El Khomri et Patrick Kanner (26, 23 et 22%). Très clivante, la garde des Sceaux Christiane Taubira est appréciée de la gauche (69%) mais est très décriée par la droite (10%). L’architecte de la loi sur le mariage pour tous recueille en moyenne 31% de bonnes opinions.

Pourquoi les grands patrons veulent-ils posséder les grands medias ?

Pourquoi les  grands patrons veulent-ils posséder les grands medias ?

On peut légitimement s’interroger pour savoir ce qui justifie le féroce appétit des grands patrons vis-à-vis des grands médias. Officiellement il s’agirait de constituer de grands groupes multi médias utilisant plusieurs supports numériques de taille internationale. Pour autant on peut se demander pourquoi les grands patrons rachètent aussi les journaux,  les chaînes d’info généraliste en même temps que des radios ; d’une certaine manière il y a sans doute une certaine logique économique pour rationaliser le fonctionnement de différents médias aujourd’hui en difficulté financière et en manque d’audience, un logique aussi pour  lancer de nouveaux produits qui fidélisent davantage la clientèle. Mais derrière cette stratégie se cache sans doute aussi la volonté de maîtriser les contenus ;  en clair de contrôler la nature et la forme de l’info. Une info par ailleurs de plus en plus congelée, formatée, essentiellement issues des agences de presse, des communiqués des groupes socioprofessionnels et des déclarations des responsables politiques. La réduction des équipes de rédactions ne permet plus de faire le travail d’investigation nécessaire et finalement les journaux et les chaînes de télévision se ressemblent de plus en plus dans leur contenu. À cet égard la logique des conglomérats de masse pourrait bien être percutée par l’apport original de la diversité de supports indépendants d’Internet. Par exemple, Hyperactif cette année, Patrick Drahi, patron de l’empire télécoms Altice (SFR), présent dans 9 pays, parie sur les contenus pour attirer les millions d’abonnés télécoms. C’est en France qu’il crée le noyau dur de son groupe de médias. Après « Libération » l’an dernier, il a repris cette année « L’Express » et une vingtaine d’autres magazines, acquis 49% de NextradioTV (RMC, BFMTV…), dont il pourra prendre le contrôle en 2019. Il a raflé à Canal+ les droits TV du championnat d’Angleterre de football 2016-2019 pour 100 millions d’euros par an, exclusivement pour les abonnés SFR. Enfin, SFR vient de lancer son offre de vidéo par abonnement, Zive. Patrick Drahi, patron en Israël du groupe Hot (télévision, téléphonie) et de la chaîne d’info i24news, possède aussi les cablo-opérateurs américains Suddelink et Cablevision, le premier journal gratuit américain, « AM NewYork », ou encore la chaîne régionale « News 12″. Mais il vise plus haut et entend créer un groupe médias international de plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires. Face à lui, Vincent Bolloré, tout aussi ambitieux, qui a pris cette année le pouvoir à Vivendi et Canal+ avec seulement 15% du capital, et annonce vouloir créer un grand groupe centré sur les médias. Il dispose pour cela d’une dizaine de milliards de trésorerie, grâce à la vente de SFR à Drahi l’an dernier. Son crédo: des contenus exclusifs. Quand on voit l’évolution de Canal il y a tout lieu d’être inquiet sur la ligne éditoriale. Cette année, il a démarré ses acquisitions: la plateforme internet Dailymotion, 49,9% du groupe de production Banijay-Zodiak, une partie du capital d’Ubisoft, n°3 mondial des jeux vidéos, et de Gameloft (jeux pour smartphone), les radios en ligne Radionomy. Il a aussi déboursé 250 millions d’euros pour retenir pendant 5 ans l’animateur Cyril Hanouna, vedette de sa chaîne D8 – dont la société de production appartient d’ailleurs à Banijay. Il a enfin obtenu l’exclusivité de la diffusion de la chaîne Eurosport sur son bouquet payant CanalSat. D’autres grands patrons collectionnent eux aussi les titres, d’autant que, crise aidant, les médias ne coûtent pas cher. Xavier Niel, patron de Free, et le banquier Matthieu Pigasse, qui avec Pierre Bergé détiennent déjà le groupe Le Monde et L’Obs, lorgnent sur l’audiovisuel: ils ont créé un fonds de 500 millions d’euros avec le producteur Pierre-Antoine Capton pour des rachats en France ou à l’international. Dans la presse, Bernard Arnault (LVMH), propriétaire des Echos, a racheté le quotidien « Le Parisien » tandis que « Le Figaro » (groupe Dassault) a repris le groupe CCM-Benchmark, devenant le leader français d’internet en termes d’audience, juste derrière les géants américains comme Google et Facebook. Egalement en quête de contenus en propre, TF1 va avaler Newen, 3e producteur français, pour créer un champion européen des contenus. Une diversification indispensable alors que la télévision est concurrencée par internet. Les analystes sont unanimes: le tourbillon va continuer. Les médias attirent, mais gagner de l’argent dans ce secteur reste un casse-tête. Leurs nouveaux propriétaires réduisent les coûts, en diminuant les effectifs, comme à Libération et L’Express, en fermant des imprimeries, comme au Parisien ou au Monde, ou en créant des synergies entre les rédactions. Ils testent aussi des modèles payants, avec davantage de pages payantes sur les sites d’info ou lancent des abonnements vidéo illimités à quelques euros par mois. Même l’INA s’y est mis. « Mais il n’est pas du tout évident qu’il y ait un sens économique à intégrer tuyaux télécoms et contenus. Il faudra à Altice vendre beaucoup d’abonnements vidéos à 10 euros par mois pour rentabiliser des droits de 100 millions d’euros par an pour une seule compétition de foot! », avertit Matthieu de Chanville, expert médias chez A.T. Kearney.

Taux : ils vont rester négatifs en Suisse

Taux : ils vont rester négatifs en Suisse

Et cela  tant que cela sera nécessaire pour la politique monétaire, déclare Fritz Zurbrügg, vice-président de la Banque nationale suisse (BNS), dans les colonnes du journal dominical Zentralschweiz am Sonntag. « Les taux d’intérêt resteront bas tant que la politique monétaire le justifiera », dit-il en ajoutant que l’environnement de taux bas dans le monde contribue à contenir les taux suisses. Une éventuelle hausse des taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine serait une bonne chose pour la Suisse, en renforçant l’attractivité du dollar, estime-t-il. L’économie helvétique, tournée vers l’exportation, souffre de la vigueur du franc depuis que la BNS a abandonné en janvier le cours plafond du franc à 1,20 pour un euro. Un mois plus tôt, en décembre 2014, la banque centrale avait imposé un taux des dépôts négatif pour la première fois depuis les années 1970, facturant à 0,25% les dépôts à vue. « Le franc serait encore plus fort sans des taux d’intérêt négatifs », fait valoir Fritz Zurbrügg dans l’interview.  Interrogé par le Schweiz am Sonntag, le directeur de la Finma, l’autorité de surveillance des marchés financiers en Suisse, estime de son côté que les taux d’intérêt bas resteront en place pendant des années voire des dizaines d’années. « Il est possible que les taux d’intérêt bas durent non seulement des années mais des décennies », assure Mark Branson, en notant que les banques et compagnies d’assurance devront s’adapter à cette situation. « Un tel environnement est historiquement unique. Plus longtemps durera cette phase, plus difficile sera la sortie une fois que les taux d’intérêt redeviendront attractifs. »

« Les Allemands ont pris nos juifs, ils nous rendent des Arabes » (Devedjian)

« Les Allemands ont pris nos juifs, ils nous rendent des Arabes » (Devedjian)

 

Une boutade pour le moins assez malheureuse de la part de Patrick Devedjian. Une boutade d’autant plus regrettable que Patrick Devedjian est loin d’être le plus nationaliste au parti les républicain,s toutefois cette déclaration à l’emporte-pièce malheureuse est cependant révélatrice d’un certain climat qui règne dans certains milieux. Un climat assez délétère qui fait reposer toute les insuffisances de la France sur l’étranger. Comme une sorte de parfum des années 30 qui revient. L’extrême droite surfe évidemment avec l’amalgame de tous les mécontentements qui peut justifier le rejet de tout ce qui est étranger à la France. C’est son fond de commerce.  On peut s’étonner cependant que dans la droite classique on emboîte le pas trop souvent cet extrémisme nauséabond qui entretient l’obscurantisme, la bêtise et le rejet de l’autre. Certes la France connaît de nombreux problèmes des problèmes économiques, financiers, sociétaux, sociaux, politiques et les perspectives du pays sont globalement assez dramatiques tant en ce qui concerne le devenir économique que le devenir sociétal. Pour autant en faire retomber la responsabilité sur l’étranger relève de la seule approche raciste.  Malheureusement devant le désappointement d’une partie de la population, devant cette crise, certains politiques en profitent pour se lancer lâchement dans une course à la vulgarité au simplisme et à la xénophobie. Il serait temps que le débat reprenne un peu de hauteur et de dignité pour que l’arène politique ne ressemble pas un vaste café du commerce. Après sa déclaration pour le moins inopportune, Patrick Devedjian s’est ensuite excusé sur Twitter pour ce qui était censé être une « boutade humoristique ».

Migrants : « ils arrivent » à Béziers (Ménard)

Migrants : « ils arrivent » à Béziers (Ménard)

Robert Ménard, le fantasque et sulfureux maire de Béziers assume totalement le choix d’une photo truquée de l’AFP qui fait apparaître Béziers comme la destination des migrants ; L’A FP a d’ailleurs porté l’affaire en justice pour ce détournement de photo. « Ils arrivent », titre le journal municipal de Béziers (Hérault), reprenant et détournant une photo de l’AFP pour illustrer son dernier numéro consacré au « scandale des migrants ». En une, on y voit des hommes, des femmes et des enfants attendre devant un wagon. Sur les vitres, deux affiches mentionnent : « Béziers 3.865km. Scolarité gratuite, hébergements et allocations pour tous. » Robert Ménard n’en est pas à son premier coup d’essai médiatique, tout est bon pour qu’on parle de lui et si c’était nécessaire il pourrait sans doute aussi montrer son cul. Ce qu’il fait d’une certaine manière en utilisant les méthodes les plus nauséabondes pour renforcer la peur de citoyens paumés. Pourtant Ménard ancien journal liste connaît la déontologie du métier. Il approuve cependant la manipulation de la photo qui fait là une du bulletin municipal. Une pratique illégale en vertu du droit au respect de l’œuvre de l’auteur. Contacté par Arrêt sur images, le service juridique de l’AFP a déclaré s’être « saisi de l’affaire ». Ajoutant : « On ne se laissera pas faire. » Interrogé sur France Info, le patron du service photo de l’agence, Eric Baradat, a dénoncé une pratique intolérable :  »Ils ont fait une utilisation honteuse de l’image et une modification que nos clients ne se permettent jamais de faire (…) Ils l’ont maquillée à la nord-coréenne. » De son côté, le maire de Béziers Robert Ménard a déclaré, jeudi matin sur RMC, assumer « totalement » le choix de sa une, balayant les accusations autour du montage photo : « Qu’on arrête de dire que c’est un problème de détournement de photo. C’est un problème politique. »

« Ils commencent à me gonfler avec leur république » ( Jean Marie Le Pen)

« Ils commencent à me gonfler avec leur république » ( Jean Marie Le Pen)

 

 

 

Jean-Marie Le Pen ne désarme pas et même se lâche encore davantage contre le gouvernement, contre les immigrés et même contre les dirigeants du FN. se livre à une violente charge contre Manuel Valls, « l’immigré », se dit « trahi par les siens » et critique une partie du programme économique du Front national dans un entretien à l’hebdomadaire d’extrême droite Rivarol. Le président d’honneur du FN maintient qu’il sera candidat à la présidence de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur malgré la condamnation par Marine Le Pen et d’autres dirigeants FN de sa nouvelle sortie sur les chambres à gaz, « détail de l’Histoire ».  Interrogé par Reuters, Jean-Marie Le Pen a confirmé ses propos, soulignant : « Il faut s’attendre à tout par les temps qui courent ». Fabrice Bourbon, de Rivarol, a précisé que le fondateur du Front national avait relu et « validé » l’interview qui sera publiée jeudi.  Le député européen réserve ses flèches les plus acérées au Premier ministre, Manuel Valls, auquel il reproche de s’être comporté de façon « haineuse » et « hystérique » envers le FN lors de la récente campagne des élections départementales. « Valls est Français depuis trente ans, moi je suis Français depuis mille ans. Quel est l’attachement réel de Valls à la France ? Cet immigré a-t-il changé du tout au tout ? Qu’a-t-il apporté à notre pays ? », demande-t-il à propos des origines espagnoles du Premier ministre, avant de dénoncer sa « référence incessante » à la République. « Ils commencent à me gonfler tous avec la République ! Je ne suis pas royaliste mais cette référence n’est faite d’évidence que pour gommer la référence à la Nation », ajoute-t-il. Outre le fait de persister dans l’affaire du « détail », les dirigeants du parti ont contesté son affirmation selon laquelle il y avait aussi au Front national « d’ardents pétainistes ».   »Je n’ai jamais considéré Pétain comme un traître. On a été très sévère avec lui à la Libération. Et je n’ai jamais considéré comme de mauvais Français ou des gens infréquentables ceux qui ont conservé de l’estime pour le Maréchal », insiste Jean-Marie Le Pen. Prié de réagir à sa condamnation par sa fille, mais également par sa nièce Marion Maréchal-Le Pen, le patriarche de 86 ans répond : « On n’est jamais trahi que par les siens ». Déplorant que les « problèmes politiques » soient peu traités au bureau politique du FN, Jean-Marie Le Pen assure avoir tenté en vain d’expliquer à Marine et à ses conseillers que prôner la retraite à 60 ans était « une erreur ». « C’est ridicule de demander la retraite à 60 ans alors que moi, à la tête du FN, pendant des décennies, je l’ai demandée à 65. J’étais en avance, encore que les Allemands sont aujourd’hui à 67 ans! », dit-il. Jean-Marie Le Pen attaque indirectement le vice-président du parti, Florian Philippot, en dénonçant « l’influence nocive » de l’ancien ministre socialiste Jean-Pierre Chevènement dont le numéro deux du FN a été un partisan. « Il a les apparences d’un patriote alors qu’il est au fond un marxiste. L’influence chevènementiste, si elle continue de s’exercer, est nuisible », dit-il.  Concernant l’immigration, il craint fort que le scénario du dernier roman de Michel Houellebecq, « Soumission », imaginant l’élection d’un président musulman en France, ne devienne une réalité « si on n’inverse pas le torrent de l’immigration ». « Il y a un million de Chinois en France. Ce sont des gens intelligents, actifs, discrets mais néanmoins puissants et redoutables », dit-il, redoutant à l’avenir une Chine « à trois ou quatre milliards d’habitants ». Jean-Marie Le Pen prône une entente avec la Russie « pour sauver l’Europe boréale et le monde blanc ».

 

Retraites, salaires, actions : les patrons se goinfrent : ils ont raison !

Retraites, salaires, actions : les patrons se goinfrent  : ils ont raison !

 

Sanofi est le dernier exemple en date de cet faim de fric de la part des grands patrons ( en France et ailleurs). Des patrons qui se goinfrent parce que le système le permet et même les y encourage. En moyenne de l’ordre de 3 millions par an ‘(à l’ étranger encore beaucoup plus parfois). C’est la loi du marché, de l’offre et de la demande. Il y a concurrence entre les grands patrons et il faut bien les rémunérer pour attirer les meilleurs. Autant dire qu’il n’y a que le fric pour motiver les foules à apporter une  contribution à la collectivité. Drôle de conception. D’abord contrairement à ce qui  est affirmé il y a des centaines etc. des centaines de patrons potentiels qui attendent leur tour et qui effectueraient le même travail pour beaucoup moins. Le problème c’est que la secte des grands patrons est verrouillée et qu’on  choisit au sein de la secte les successeurs des anciens pour la France surtout dans les  sectes de l’ENA , des grandes écoles qui  trustent politique, administration et bien sûr entreprises. En réalité, la plupart de ces patrons n’ont jamais pris le moindre financier, ils ont hérité de stocks options  et sont parvenus à leur poste de responsabilité par copinage. Contrairement par exemple aux Etats Unis ou en Allemagne où la performance compte  et non l’appartenance à une  grande école Pratiquement aucun des grands  patrons des entreprises cotées n’a monté sa propre boite. Il est donc faux d’affirmer que les salaires démentiels sont destinés à rémunérer les risques . D’ailleurs nombre de grands patrons qui ont échoué ne se privent pas de toucher des golden parachute. Pendant ce :temps des milliers et des milliers de PME prennent des risques travaillent autant sinon davantage et parfois parviennent tout juste à toucher un salaire décent. lI y a évidemment là un vivier de futurs grands patrons mais on ne mélange pas oligarchie et la valetaille fut elle patronale. Ils ont raison les patrons de se gaver, tout le monde se goinfre ( politiques compris), d’uen manière ou d’uen autre. En outre la morale de la sphère financière s’est imposée à la sphère économique et même sociétale. Le sens du devoir accompli,  des valeurs sont devenus  complètement obsolètes. Evidemment pendant ce temps l’écart entre les riches et les pauvres n’a jamais été aussi important et 1% des plus riches possèdent 50% de la richesse mondiale. Et alors ? Qui s’en émeut, qui s’ en plaint ( à part les pauvres) quelques marginaux . (‘ organisations ou individus), les politiques aussi mais seulement pendant les périodes électorales ! . . En 2012, le candidat Hollande promet de plafonner ce niveau de revenu, mais, pour cause d’inconstitutionnalité, il doit se contenter, une fois élu, d’appliquer sa promesse aux seuls patrons de groupes publics. Ces derniers voient fondre leur salaire fixe sous la barre des 450.000 euros. Le 24 mai 2013 dans Les Echos, Pierre Moscovici, alors ministre de l’Economie, annonce officiellement l’abandon d’un encadrement des salaires dans le privé. La rémunération fixe d’un patron du CAC est complétée par un salaire « variable » et/ou une « prime d’objectif ». Si les résultats de son groupe sont positifs et créent du bénéfice, notamment au profit des actionnaires, il voit ses revenus gonfler. Selon l’étude de Proxinvest, le salaire fixe (24% en moyenne de l’intégralité des revenus annuels) est même moins élevé que cette part variable (32%). La complexité et l’opacité des paramètres de ce dispositif ont beaucoup été dénoncé mais, là encore, les politiques n’ont pas réussi à légiférer sur cet aspect. Aujourd’hui c’est encore plus fort avec le Golden hello touché avant son arrivée par le Patron de Sanofi ( la Sécu paiera !). .  Le « golden parachute », ou parachute doré, est autrement moins compliqué à obtenir : il s’agit d’une prime de départ pour services rendus. Elle vise à compenser le fait que les patrons n’ont pas droit à l’assurance chômage. En 2002, Jean-Marie Messier touche l’incroyable somme de 20,5 millions d’euros lorsqu’il quitte sa fonction de PDG de Vivendi. Quatre ans plus tard, le départ de Noël Forgeard d’EADS – un groupe public – et son parachute doré de 8,5 millions d’euros poussent les politiques à se saisir du problème. Nommé Premier ministre en 2009, François Fillon évoque même une législation. Mais, en 2015, les parachutes dorés ne sont toujours pas interdits, ni même encadrés.

Liévin : Valls célèbre les ouvriers quand ils sont morts

Liévin : Valls célèbre les ouvriers quand ils sont morts

 

 

Valls a reconnu que la gauche est construite sur les combats des ouvriers lors de la commémoration de l’accident de la mine de Liévin de 1974.  Un hommage en quelque sorte aux ouvriers morts. Hommage mérité mais il aurait du préciser que si les fondations de la gauche ont été établis sur ces combats ouvriers, il y a longtemps que le parti socialiste, lui, a détourné de son objet le parti qui devait représenter les couches populaires. Pas un ouvrier, un employé du privé, pas plus qu’un commerçant, qu’un paysan ou qu’un syndicaliste dans la direction du PS ; une direction composée essentiellement d’oligarques, de politiciens professionnels bien loin des préoccupations du monde ouvrier. En réalité ce gouvernement qui a tout échoué tant sur le plan économique que sur le plan social se recentre maintenant sur le terraina des valeurs. Un recentrage qui ne mange pas de pain mais sans conséquence concrète et impossible à évaluer. Bref, le bla-bla  politicien  qui avait déjà tué la SFIO et qui tuera ce PS d’oligarques.   Le Premier ministre était donc  présent samedi aux commémorations de l’accident de mine du 27 décembre 1974 dans le Pas-de-Calais. Manuel Valls a profité de ce moment de recueillement pour saluer et renouer avec le monde ouvrier « qui a bâti la France ».  A l’occasion du 40e anniversaire de la catastrophe minière de Liévin (Pas-de-Calais), le Premier ministre a, derrière l’hommage aux victimes et à leurs familles, salué l’ensemble du monde ouvrier.    « Honorer la mémoire des victimes, c’est aussi accomplir un devoir envers tous les ouvriers des mines qui, durant près de trois siècles, ont fait de la France une grande nation, une grande nation industrielle », a déclaré Manuel Valls avant de lancer : « Les ouvriers ont tenu une place centrale dans le destin de notre Nation ». Avec ce discours, le Premier ministre a voulu « en finir avec le malaise ouvrier » et rappeler l’importance des ouvriers dans la constitution du Parti socialiste au cours du XXe siècle. « La gauche française, le socialisme, le syndicalisme se sont construits avec ces combats », a-t-il souligné. Des propos loin d’être anodins dans une région touchée par le chômage et où le Front national recueille parmi ses meilleurs scores électoraux.

 

 » Ils ne pourront plus me rattraper » (Sarkozy)

 » Ils ne pourront plus me rattraper »  (Sarkozy)

 

Sarkozy  a changé (mais les français n’y croient pas d’après  un sondage) mais demeure toujours auusi arrogant ; il enterre déjà ses concurrents de l’UMP avant même que la course soit lancée.  Dans un entretien au Journal du Dimanche, publié dimanche 21 septembre, Nicolas Sarkozy a confirmé sa volonté de changer l’UMP, tout en gardant les mêmes locaux. « Je vais changer le nom du parti, mettre en place une nouvelle organisation, installer une relève et faire revenir les adhérents et donateurs pour redresser les comptes », a-t-il déclaré. « Si je réussis cette nouvelle formation, ils (Juppé et Fillon) ne pourront plus me rattraper », a estimé l’ancien chef de l’Etat. Au passage, Nicolas Sarkozy en profite pour égratigner les deux hommes. Il renvoie le maire de Bordeaux à son âge et à sa condamnation judiciaire, le député de Paris à sa défaite contre Jean-François Copé. « Ce n’est pas de ma faute s’il n’a pas réussi à combler le vide après mon départ », tacle-t-il. A quelques heures de sa venue sur France 2, pour sa première prise de parole public depuis l’annonce de son retour, Nicolas Sarkozy a affirmé qu’il ne voulait « être agressif avec personne » et qu’il était « sans arrogance ni esprit de revanche ». « Je n’annoncerai pas que je suis candidat à la présidentielle », a-t-il indiqué, ajoutant que « ce sera un autre temps. L’étape d’aujourd’hui, c’est de remettre ma famille politique au travail ». Interrogé sur son rôle en tant que futur chef de l’opposition, l’ex-président de la République a expliqué qu’il ne sera « pas agressif » à l’égard de François Hollande, « comme lui à mon endroit ». « Je n’ai pas envie de lui ressembler », a-t-il ajouté. Il ne peut cependant pas s’empêcher d’ironiser sur la popularité du chef de l’Etat : « mon audience sur Facebook fait le double de celle de la conférence de presse de Hollande », assure-t-il.

 

Déficits publics : ils ne seront pas tenus (Sapin)

Déficits publics : ils ne seront pas tenus (Sapin)

Sapin veut renégocier le rythme de réduction des déficits ; en clair autant dire qu’on abandonne les objectifs. Ce qui n’est pas nécessairement une erreur à condition que les dépenses permises par ces déficits servent réellement à la croissance et qu’on ne pratique pas la fuite en avant.  Le nouveau ministre des Finances a donc assuré qu’il était « dans l’intérêt commun de l’Europe de trouver le bon rythme » de réduction des déficits.  Michel Sapin, le nouveau ministre des Finances et des comptes publics, a assuré ce jeudi 3 avril sur France Inter que le « rythme » de réduction du déficit public serait « discuté » à Bruxelles. Pour sa première déclaration publique depuis sa nomination mercredi 2 avril, il a expliqué qu’il discuterait avec la commission européenne « pour trouver le chemin de l’intérêt commun ». « Ce n’est pas un pays qui implore les autres » mais « l’Europe se portera mieux quand la France se portera mieux », a-t-il expliqué. Michel Sapin a précisé que le « cap » de réduction des déficits n’était pas abandonné. La France s’est engagée auprès de ses partenaires européens à passer sous la barre des 3% du produit intérieur brut. En 2013, le déficit a atteint 4,3% du PIB.  »Les objectifs sont des objectifs que nous tiendrons », a-t-il répété, sans donner de calendrier.  La passation de pouvoir avec son prédécesseur à Bercy, Pierre Moscovici, est prévue dans la matinée.

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