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50 mesures de simplification, c’est bien mais il en faudrait 500

50  mesures de simplification, c’est bien mais il en faudrait 500

 

50 mesures de simplification, c’est mieux que rien pour les entreprises mais encore bien insuffisant quand on sait qu’il y a de l’ordre de 200 organismes collecteurs, soit des milliers d’information à fournir. Un seul exemple pour les hôpitaux et les cliniques : 250 circulaires par an. Pour s’attaquer à la racine, il faudrait nettoyer aux les 10 000 lois, 35000 décrets et autres décrets, arrêtés et circulaires. En outre opérer auusi un grand nettoyage par secteur et ministère. Le Conseil de simplification créé en janvier pour faciliter la vie des entreprises en France propose une première salve de 50 mesures applicables d’ici fin 2014, dont la garantie qu’aucune nouvelle loi ou norme ne se traduira par des coûts additionnels. Ces propositions présentées lundi ont été validées par le chef de l’Etat et le Premier ministre, disent les co-présidents du conseil, le député socialiste Thierry Mandon et le dirigeant de la société Woodeum and Cie, Guillaume Poitrinal. Elles visent à faire économiser aux entreprises temps et argent en réduisant les charges administratives « excessives et inutiles », comme l’ont déjà fait Allemagne, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Danemark et Belgique. Cet effort de simplification viendra en complément des baisses de charges prévues par le « pacte de responsabilité » proposé par le gouvernement pour améliorer leur compétitivité.  Selon Thierry Mandon, les mesures appliquées en Allemagne et en Grande-Bretagne depuis près de dix ans permettent à leurs entreprises d’économiser 1,5 à deux milliards d’euros par an. Mais l’impact de la simplification se mesure aussi en milliers d’heures de travail gagnées, souligne Guillaume Poitrinal. Un premier groupe de propositions, les plus spectaculaires, concerne toutes les sociétés, comme la garantie « zéro charge supplémentaire » pour toute nouvelle législation ou norme. « L’impact sur les entreprises de toute évolution de la réglementation et de la législation sera évalué par des experts indépendants, représentants du monde économique », précise un document de présentation. « Chaque nouveau coût sera compensé par une réduction au moins équivalente. »  Les chefs d’entreprise verront aussi satisfaite une très ancienne revendication : la non-rétroactivité des nouvelles règles fiscales intervenant en cours d’exercice. Des obligations comptables comme la déclaration d’honoraires et celle des frais généraux – « Des cartons entiers stockés dans les administrations » , dit Thierry Mandon – seront supprimées, en vertu du principe « confiance a priori ». D’autres mesures sont plus destinées à certaines catégories d’entreprises, comme la suppression de la « première enveloppe » dans laquelle les sociétés répondant à un appel d’offres public doivent réunir une vingtaine de pièces justificatives – système dont la lourdeur décourage de nombreuses PME. « Désormais, le numéro de Siret suffira. Ça va ouvrir beaucoup de marchés aux petites entreprises, qui aujourd’hui en sont écartées », estime Thierry Mandon.  Le conseil propose également de réduire le nombre des statuts pour les entreprises individuelles, d’alléger les autorisations préalables à la création d’entreprise, de réduire à un exemplaire le dépôt des statuts d’une nouvelle société. Une procédure de liquidation amiable simplifiée et moins coûteuse sera instaurée – cela concerne potentiellement 480.000 entreprises par an – et le nombre minimum d’actionnaires pour les sociétés anonymes non cotées sera ramené de sept à deux.  L’usage du « titre emploi service entreprises », équivalent du chèque emploi service des particuliers, jusqu’ici réservé aux PME de moins de 10 salariés, sera étendu à celles de 10 à 19. La plupart des mesures relèvent du simple bon sens, comme la suppression de l’obligation faite aux boulangers depuis 1790 de déclarer en préfecture leurs congés d’été, sous peine d’amende. D’autres, sous une apparence relativement anodine, annoncent en revanche le lancement de chantiers considérables. C’est le cas de l’harmonisation de la définition de ce qu’est un « jour » – ouvré, ouvrable, calendaire, franc, etc. « Nous voulons réduire le nombre de définitions à une. Ça oblige à relire tout le code du travail », dit Thierry Mandon. La simplification de la feuille de paie proposée par le conseil, pour la ramener à une demi-douzaine de lignes au lieu de 25 à 30, augure aussi d’un chantier monumental. « Dans la plupart des entreprises le service paye est sous-traité, tant c’est compliqué », souligne Guillaume Poitrinal. « Faire une fiche de paye coûte aujourd’hui entre 50 et 150 euros. Je préfèrerais donner cet argent à mes salariés. » Mais cette réforme « suppose de rebâtir complètement le système de perception des cotisations sociales », dit Thierry Mandon. « Il y a 200 organismes de collecte. Nous voudrions diviser ce nombre par dix. Ça va nous prendre 24 à 30 mois. » Une grande partie des mesures seront l’objet en juillet d’une « loi de simplification », qui autorisera le gouvernement à procéder par ordonnance, précisent les deux co-présidents. Le reste relèvera du décret, de l’arrêté ou de la circulaire. Le conseil prévoit de présenter un nouveau bloc de 50 mesures de simplification tous les six mois au moins jusqu’à la fin du quinquennat, en 2017. Le Medef a salué cette première série qui va, selon lui, « dans le bon sens ». Mais la première organisation patronale dit être vigilante quant à la « rapidité d’exécution » de ces mesures et souhaite qu’elles soient effectives « avant l’été ». Le président du Club des entrepreneurs, Guillaume Cairou, estime pour sa part que « la simplification est l’un des meilleurs moyens de rendre de l’argent aux entreprises. »

 

Valls: 50 milliards d’économies sur trois ans, il manque 50 milliards !

Valls:  50 milliards d’économies sur trois ans, il manque 50 milliards !  

 

 

 

Valls a fait sans doute une erreur d’addition car les 50 milliards d’économies promises d’ici 2017 ne suffiront pas. Il a sans doute oublié les 50 milliards, nécessaires pour atteindre les équilibres budgétaires promis à Bruxelles et le financement de nombre de nouvelles mesures. Une erreur d’autant plus grave que les 50 milliards déjà annoncés par Hollande ne sont pas du tout détaillés. 19 milliards pour l’Etat, 10 milliards pour la sécu et 10 milliards pour les collectivités. Pour l’Etat c’est peut-être  possible (et nécessaire) avec beaucoup de volontarisme. Pour la sécu, c’est plus problématique.car il y avait déjà 12.5 milliards de déficit en 2013 ; idem pour les collectivités plombés par leur dette.  Le Premier ministre Manuel Valls a pourtant affirmé mardi qu’il fallait poursuivre le redressement des comptes publics « tout au long du quinquennat » et confirmé l’objectif de réduire de 50 milliards d’euros la dépense publique de 2015 à 2017. Enfin le coût de la dette publique va dépasser à 50 milliards et cela est incontournable car sans emprunt pas de budget. « Je suis dans le respect de nos engagements, pour le sérieux budgétaire, pas pour l’austérité », a-t-il déclaré dans sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale.  Expliquant néanmoins ne pas vouloir « casser la croissance », il a proposé un « changement de rythme pour éviter tout recours à l’impôt et financer le redressement de notre économie ».  Pour cela, a-t-il confirmé, 50 milliards d’euros seront économisés sur la dépense publique, un « effort (qui) sera partagé par tous ».   »L’Etat et ses agences en prendront la plus grande part, 19 milliards d’euros; 10 milliards proviendront de l’assurance maladie et 10 milliards supplémentaires des collectivités locales », a-t-il détaillé. Et « le reste viendra d’une plus grande justice, d’une mise en cohérence et d’une meilleure lisibilité de notre système de prestations », a-t-il déclaré, sans davantage de détails.

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Pigasse chez Valls : il faut de l’audace au gouvernement

Pigasse chez Valls : il faut de l’audace au gouvernement

Le banquier Pigasse qui a éreinté Hollande a été le premier visiteur de Valls. Une manière peut-être de signifier au président qu’il serait temps de sortir de l’immobilisme t de l’austérité qui tue. « Nous sommes tous hollandais », avait pourtant clamé le nouveau Premier ministre, la main sur le cœur, mercredi soir sur TF1. Ce qui ne l’a pas empêché de recevoir le banquier Matthieu Pigasse hier matin à Matignon, et de le faire savoir, envoyant au passage un étonnant signal d’indépendance en direction de l’Elysée. Le pédigrée de Matthieu Pigasse a déjà de quoi hérisser François Hollande : ce proche de Dominique Strauss-Kahn, banquier d’affaires, président de Lazard France, patron de presse, il possède le Monde et le NouvelObs en partenariat avec Xavier Niel et Pierre Bergé, il est également propriétaire des Inrocks, magazine symbole d’une jeunesse qui était censée être la priorité de François Hollande et qui a déserté les urnes aux municipales. Petit souci : Matthieu Pigasse écume depuis dix jours radios et télés, il est venu chez nous à France Info, pour faire la promo de son brûlot : Eloge de l’anormalité, édité chez Plon. 180 pages qui atomisent 22 mois de présidence normale, en dénonçant le manque d’ambition de la gauche en matière de réformes, l’amateurisme de l’équipe au pouvoir – celle d’avant – le maintien des politiques d’austérité sans audace qui enfoncent un peu plus les pays d’Europe dans la crise. L’extrait le plus significatif : « Bienvenue à Normaland, le pays de la normalité. Ici, tout est normal, à commencer par notre dirigeant. Cette normalité, dans les temps agités, nous mène droit dans le mur » Pour lui, l’Europe doit mutualiser ses dettes. Il faut réformer notre marché du travail, supprimer les départements, fusionner les petites communes. La liste est longue, avec un impératif : il faut agir vite, et redonner le goût de la politique. C’est ce monsieur si peu hollandais, très critique avec le président,  qui a été consulté hier matin par le Premier ministre à Matignon.   »Parler d’avenir », a juste lâché le banquier, attendu à sa sortie par un mur de caméras et de micros. Matthieu Pigasse n’acceptera aucun rôle dans le gouvernement. Mais le symbole est là : Manuel Valls, dès son installation, fait entendre sa différence, lui qui a critiqué jadis les 35h ou soutenu la TVA sociale. Ça donne un peu une idée de la suite. Le modèle, c’est Matteo Renzi, et sa promesse choc de 10 milliards d’euros pour 10 millions d’Italiens, sous forme de baisse d’impôts. Le jeune président du Conseil italien, dont il faudra attendre les résultats, dispose d’un atout disparu chez nous : l’audace. Ségolène Royal, la ministre de l’écologie, a déjà enclenché la marche-avant avec son annonce de remise à plat de l’écotaxe.  Manuel Valls, soutenu seulement par 41% des Français selon le baromètre CSA Les Echos, sait qu’il n’a plus le temps, et qu’il lui faut déjà décoiffer et renverser la table.

 

Il faut remanier Hollande (la presse)

Il faut remanier Hollande (la presse)

 

Remanier le président de la république, c’est la formule que Hollande avait employé en 2008 et qu’emploie aujourd’hui la presse à son égard. S’adressant directement au chef de l’Etat avec ce titre cinglant – « Après la claque. Remaniez-vous ! » – Libération, sous la plume d’Eric Decouty, écrit que « devant la réalité de la carte électorale », François Hollande « se doit de réagir ».  Et d’expliquer, d’après lui, « au peuple de gauche qu’il a entendu son message, qu’il a compris le désarroi d’une part grandissante de la population, qu’il sait encore parler des difficultés du quotidien. Dire aussi clairement qu’il mesure le discrédit de son gouvernement ».  Pour Paul-Henri du Limbert du Figaro, « le chef de l’État se trouve dans un piège qu’il s’est lui-même tendu lors de sa campagne électorale ». L’accusant de savoir « pertinemment » que « la crise obligeait la France à une exceptionnelle mutation, il a préféré laisser croire que tout pouvait recommencer comme avant », ajoute l’éditorialiste du journal libéral.  Dominique Seux constate pour sa part dans Les Echos que si lundi prochain, le président de la République ne pourra changer de « ligne économique » car « c’est déjà fait ; il remaniera donc ». « Mais espérer renverser la table avec cela est illusoire? il n’a dès lors qu’une solution?: se poser en chef de guerre pour réformer le pays, devant le pays », affirme-t-il.  Dans Le Télégramme, Hubert Coudurier juge que le chef de l’Etat ne pourra pas « +enjamber+ les municipales comme il en avait l’intention car l’impact national de sa politique a lourdement pesé sur les scrutins locaux ». Quant à la possibilité de changer de Premier ministre, c’est, pour l’éditorialiste, « un fusil à un coup ».  Jacques Camus dans La Montagne Centre-France appelle à des « solutions ». « Il suffirait que François Hollande dise enfin quelle politique il assume, et avec quel vrai Premier ministre, quel gouvernement cohérent, et quels alliés fiables, il va la mener », explique-t-il.  Dans le Journal de la Haute-Marne, Patrice Chabanet n’y va pas par quatre chemins. « Si le second tour confirme la déculottée du premier, le maintien de Jean-Marc Ayrault à Matignon risque de passer pour une provocation ou, au moins, un déni de réalité », écrit-il. Selon lui, le Premier ministre est « à l’évidence en bout de course et complètement dépassé par les événements ».

Il faut des chefs d’entreprises publiques compétents (Moscovici)

Il faut des  chefs d’entreprises publiques compétents (Moscovici)

 

 

Il a raison Moscovici de tenir compte de la compétence et non de l’étiquette politique pour les dirigeants d’entreprises publiques. On peut peut-être aussi voir là un reproche à la nomination de Gallois à PSA. Le gouvernement entend introduire de la concurrence pour le renouvellement des dirigeants d’entreprises publiques, a déclaré Pierre Moscovici dans une interview à paraître mercredi dans Le Figaro. Interrogé sur le renouvellement, dans les mois qui viennent, des présidents d’EDF, Orange ou ADP – nommés par le précédent gouvernement de droite -, le ministre de l’Economie répond que la question de leur proximité avec l’ancienne majorité n’est pas la question. « La compétence et le souhait du dirigeant, le développement de l’entreprise, son climat social, son essor à l’international : ça, ce sont des indicateurs pertinents », dit-il. « La nouvelle approche de l’État actionnaire prévoit en outre l’instauration d’une certaine dose de concurrence et d’émulation. Il est sain qu’il n’y ait pas qu’un seul nom sur la table au moment d’un renouvellement », ajoute Pierre Moscovici. « Ce serait un comble que l’on parle de concurrence partout sauf dans les entreprises publiques. »

Ayrault : Il faut parler franchement à Poutine…il serait temps !

Ayrault : Il faut parler franchement à Poutine…il serait temps !

 

100 morts déjà et l’Europe qui prend des mesurettes pour sanctionner le pouvoir corrompu d’Ukraine. Ayrault dit qu’il faut parler clairement, i serait temps. En tout cas encore un nouveau constat de l’impuissance de l’Europe en politique étrangère (en Ukraine comme en Centrafrique par exemple). Alors que les ministres des Affaires européennes se réunissent à Bruxelles jeudi, Jean-Marc Ayrault espère « une décision forte de sanctions graduelles, ciblées » à l’encontre des responsables des violences. Au micro de France info, il a ajouté également qu’ »avec la Russie, il faut parler franchement (…) Les Européens doivent parler avec les Russes. (…) Il y a nécessité de parler et nous allons parler avec le président (Vladimir) Poutine. » « Il y a une trêve qui a été décidée cette nuit, elle va durer probablement le temps de notre visite, mais après on n’en sait rien. Il n’y a pas d’autre solution que d’aller aux élections, il faut retourner vers le peuple », a déclaré Laurent Fabius dans l’avion qui l’emmenait à Kiev jeudi matin, au micro de BFM TV. « La trêve ne remet pas en cause les sanctions. La trêve est souhaitable mais ce dont on a besoin, c’est la paix et il n’y a pas de paix possible s’il n’y a pas de solution politique. Il faut trouver une solution de conciliation, l’Europe est là et négocie directement! »

 

« Il faut diminuer le nombre de fonctionnaires » (Noyer, Banque de France)

« Il faut diminuer le nombre de fonctionnaires » (Noyer, Banque de France)

 

Noyer, patron de la Banque de France dit clairement que les 50 milliards d’économies promis par Hollande ne sont pas tenables sans reformes structurelles profondes et sans réduction du nombre de fonctionnaires. Une évidence qui a échappé à Hollande, lui même fonctionnaire ,  et à l’assemblée composée de 55% de fonctionnaires !  S’agissant des déficits publics, le gouverneur de la Banque de France estime que les ramener sous 3% du PIB comme la France s’y est engagé à l’horizon 2015 est un « objectif tenable et il est hors de question de ne pas le tenir si la tentation existait ». Il rappelle sur ce point que la France a déjà obtenu un délai de deux ans de la Commission européenne pour y parvenir et qu’un nouveau report n’est pas envisageable en échange de la mise en œuvre de réformes structurelles déjà promises. « On ne va quand même pas les ‘ vendre’ une deuxième fois », déclare-t-il à propos de ces réformes. « La France a engagé sa crédibilité là-dessus. Si elle donnait l’impression qu’elle ne tient jamais ses objectifs, qu’elle les reporte indéfiniment, la qualité de sa signature sur les marchés et sa crédibilité tout entière pourrait être remise en cause ». S’agissant de l’effort de 50 milliards d’euros annoncé par le gouvernement sur les dépenses publiques d’ici 2017, Christian Noyer déclare que « le cap est fixé et la méthode pour les réaliser me semble la bonne. » Mais au-delà des annonces déjà faites, il estime qu’il faut « évidemment réamorcer la baisse des effectifs » de la fonction publique initiée par Nicolas Sarkozy et interrompue depuis 2012. « Cela ne fait aucun doute », dit-il.

 

«Il faut passer à 39 heures payées 35 » (Morin)

«Il faut passer à  39 heures payées 35 » (Morin)

Morin n’a sans doute pas écrit «  Voyage au bout de la nuit » (comme dirait Lucchini) mais il dit sans doute tout bas ce que d’autres ne peuvent dire tout haut par électoralisme. En gros s’il prône davantage de compétitivité par un allégement des charges, il souhaite aussi des efforts de productivité. Un sujet que tous les partis politiques évitent et qui est aussi un des facteurs explicatifs du déclin de la France qui se caractérise non seulement par un faible temps de travail mais  tout autant par la perte de la valeur travail. Un tabou évidemment quand on sollicite les suffrages de se compatriotes. Et aussi les limites de a démocratie. Le « Pacte de responsabilité » de François Hollande n’est pas en mesure d’améliorer emploi et croissance, assure le président du Nouveau Centre Hervé Morin, qui n’hésite pas à prôner le passage aux 39 heures payées 35 dans une interview publiée dans Les Echos.  Interrogé sur la capacité du « Pacte de responsabilité » à améliorer l’emploi et la croissance, Morin déclare « je n’y crois pas. La question fondamentale est que la France souffre d’un vrai problème de compétitivité, qui n’est pas seulement lié à la question du coût du travail. » « La France n’est plus compétitive dans son espace économique : on le voit avec sa balance commerciale, une croissance des entreprises moins forte qu’ailleurs, des taux de marge inexistants, un sous-investissement », ajoute le président du conseil national de l’UDI.   »Je défends l’idée d’un vrai choc de compétitivité, autour d’une politique libérale, qui dit aux Français : c’est par l’amélioration des conditions de production que l’on fera la meilleure des politiques sociales, c’est-à-dire le retour au plein-emploi ! » « Les Français découvrent les vertus des entreprises qui marchent, ils sont prêts à voir leurs services publics réduits car ils ont compris que le système actuel ne marche plus », assure l’ex-ministre de la Défense. « D’abord, première mesure, il faut le passage à 39 heures payées 35 ! », s’exclame-t-il. « Est-ce que notre destin est de voir notre pouvoir d’achat se réduire, un chômage massif, des prélèvements obligatoires augmenter pour un déficit qu’on n’arrive plus à réduire car il n’y a pas assez de production ? Ou essaie-t-on de renverser la vapeur ? », s’interroge-t-il. Morin prône également « une réduction des charges sociales avec une baisse des cotisations patronales familiales » et la « mise en place d’un contrat de travail unique« . « Pour que les entreprises n’aient plus peur d’embaucher, il faut aussi qu’elles puissent licencier », affirme Hervé Morin.

 

Hollande : un tournant économique et idéologique. ? Mais il tourne en rond

Hollande : un tournant économique et idéologique. ?  Mais il tourne en rond

 

Comme d’habitude les éditorialistes se sont immédiatement enflammés après la conférence de Hollande quitte à dire le contraire dans deux ou trois mois. Hollande aurait opéré un véritable tournant économique et idéologique. Tournant économique d’abord en décidant des allégements des charges qui en faia=t seront une opération blanche puisqu’on inclut le CICE dans la suppression des cotisations familiales. En apparence il y aura 10 milliards de charges en moins mais à peu près autant d’impôt en plus sur les bénéfices. En plus c’est étalé sur 3 ans, donc en fait c’est 3 milliards de fiscalité (encore une fois compensés par l’impôt sur les sociétés)°. Quant aux économies des dépenses publiques elles restent encore très virtuelles. Le mille feuilles administratif n’a pas été réellement mis en question. Juste une allusion timide au nombre de régions, les départements qui décideront de leur avenir et le souhait d’un rapprochement des collectivités locales. Pas de vraies réformes structurelles décidées. Des effets d’annonce surtout. Sur la sécu, il faudra dépenser moins de médicaments (les générique),  sur l’Unedic ,  c’est aux partenaires de décider), sur le dimensionnement de l’Etat rien concernant le recentrage des véritables missions régaliennes. Bref du flou à la Hollande. Quant au recentrage idéologique, c’est tout autant virtuel. Hollande d’après l es grands médias complaisants  serait devenu social démocrate voire social libéral. En fait là aussi il tourne en rond par absence véritable de doctrine, de vision et de stratégie. En 2012, c’était le discours contre les fermetures d’usine, il menaçait alors notamment PSA pour Aulnay ou Mittal pour Florange., bien d’autres encore même la finance. En 2013 c’est le temps du matraquage fiscal et pour 2014 ce serait le contraire, l’allégement de la fiscalité. Sur le plan idéologique il tourne aussi en rond. Hollande abandonne aussi vite ses convictions qu’il les a formulées, exemple la fameuse inversion du chômage, disparue des écrans. Ni socialiste (pas plus que Mitterrand) ni social démocrate, ni social libéral, Hollande est avant tout un opportuniste qui fait du pouvoir sa seul objectif. Ensuite il navigue à vue en surfant sur l’évolution de l’opinion, de celle des experts, des courants. L’enthousiasme des éditorialistes va vite retomber avec la réalité économique de 2014 car la France va rater le train de la timide reprise européenne. D’ici la fin de l’année (après la fessée aux élections ?) ou début 2015, il faut s’attendre à un autre virage, plus interventionniste celui là car d’un part le chômage sera devenu encore plus dramatique comme sa cote de popularité. En tout état de cause selon uu sondage s’il convaincu les éditorialistes, Hollande n’a pas convaincu les français (30% seulement).

Delphine Batho (ancienne ministre, PS) : « il n’y a plus de projet de société »… il y en avait un ?

Delphine Batho ‘ (ancienne ministre, PS) : « il n’y a plus de projet de société »… il y en avait un ?

 

 

Delphine Batho s’étonne qu’il n’y ait plus de projet de société chez Hollande L’ancienne ministre de l’Ecologie s’étonne aussi que l’évolution de François Hollande vers une ligne sociale-libérale lors de ses vœux « ne soulève pas davantage de questions » au sein de la majorité. Mot disparu, celui du changement. Il s’agit d’une sorte de tournant idéologique. Pour la première fois depuis le début du quinquennat, cette évolution est assumée », constate-t-elle dans un entretien au JDD. Delphine ne devrait pas être étonnée car lorsqu’on passe en quelques mois du socialisme, à la sociale démocratie puis au social libéralisme, c’est qu’en fait il n’y jamais eu de vrai projet. Concrètement on peut caractériser la gouvernance de Hollande à travers trois séquences : d’abord celles des promesses (non tenues évidemment), ensuite la séquence fiscalité enfin dernier épisode l’annonce des réductions de dépenses publiques. Tout cela en quelques mois et de manière contradictoires (et même parfois juxtaposée). Il est loin  le temps où « l’ennemi c’était la finance » (on a juste réalisé une mini réforme bancaire mais la spéculation continue), le temps où on devait nationaliser les usines fermées. En fait c’est la fiscalité qui s’est imposée, austérité sans doute nécessaire mais sans véritable objectif , sans  résultats puisque croissance, chômage et déficits ont continué de se dégrader. Aujourd’hui Hollande annonce la varie reforme celle des dépenses publiques, celle de la maîtrise de la fiscalité ; le contraire de ce qu’il a fait jusque-là. Le « changement c’est maintenant», ou « réenchanter le rêve français», c’était hier. Aujourd’hui on va « peut-être »  essayer  de s’attaquer à ce qui plombe la compétitivité et l’emploi. Pas sûr que Hollande y parvienne car il faudra tailler dans le gras des couches qui le soutiennent ;  par ailleurs s’il bénéficie de la légitimité institutionnelle, il a perdu la légitimité populaire qui permet les reformes d’ampleur. Pour Delphine Batho,   »Ces choix sont différents de ceux défendus pendant la campagne électorale. Je suis assez surprise que cette évolution ne soulève pas davantage de questions. C’est plus profond qu’une opposition entre l’aile droite et l’aile gauche, il n’y a plus de projet de société, plus d’objectif de transformation », estime la députée.  Une découverte sans doute une peu tardive !

Hollande : » il faut réduire la dépense publique » une menace inacceptable !

Hollande : «  il faut  réduire la dépense publique »  une menace inacceptable

 

 

L a posture d’Hollande n’est pas seulement royale mais aussi dictatoriale. Il  veut en effet imposer d’économiser l’argent public. Un menace évidemment inadmissible qui met en péril les fondements même de notre société traditionnelle fondée sur la dépense avant l’espérance de la recette. Un changement de valeur qui s’apparente en fait à la remise en cause du pacte républicain cher à la gauche comme à la droite. Il faut espérer que les milliers de fonctionnaires concernés, les élus, les institutions etc. vont arborer le bonnet rouge de la révolte pour s’opposer à cet objectif insensé qui viole tous les principes de gestion habituels en France. François Hollande a en effet affirmé mardi soir vouloir réduire la dépense publique, en ajoutant qu’il « assumera la responsabilité » du programme d’économies. « Nous devons faire des économies partout où elles sont possibles », avec notamment les collectivités locales qui doivent voir leurs compétences clarifiées, afin de pouvoir « à terme baisser les impôts », a dit, lors de ses vœux aux Français le président de la République, qui a reconnu que les « impôts » étaient « devenus trop lourds ». « J’assumerai, moi-même, la responsabilité et le suivi de ce programme d’économies durant tout le quinquennat », a promis M. Hollande.

 

 

 

 

L a posture d’Hollande n’est pas seulement royale mais aussi dictatoriale. Il  veut en effet imposer d’économiser l’argent public. Un menace évidemment inadmissible qui met en péril les fondements même de notre société traditionnelle fondée sur la dépenses avant l’espérance de la recette. Un changement de valeur qui s’apparente en fait à la remise en cause du pacte républicain cher à la gauche comme à la droite. Il faut espérer que les milliers de fonctionnaires concernés, les élus, les institutions etc. vont arborer le bonnet rouge de la révolte pour s’opposer à cet objectif insensé qui viole tous les principes de gestion habituels en France. François Hollande a en effet affirmé mardi soir vouloir réduire la dépense publique, en ajoutant qu’il « assumera la responsabilité » du programme d’économies. « Nous devons faire des économies partout où elles sont possibles », avec notamment les collectivités locales qui doivent voir leurs compétences clarifiées, afin de pouvoir « à terme baisser les impôts », a dit, lors de ses vœux aux Français le président de la République, qui a reconnu que les « impôts » étaient « devenus trop lourds ». « J’assumerai, moi-même, la responsabilité et le suivi de ce programme d’économies durant tout le quinquennat », a promis M. Hollande.

 

 

 

 

 

L a posture d’Hollande n’est pas seulement royale mais aussi dictatoriale. Il  veut en effet imposer d’économiser l’argent public. Un menace évidemment inadmissible qui met en péril les fondements même de notre société traditionnelle fondée sur la dépenses avant l’espérance de la recette. Un changement de valeur qui s’apparente en fait à la remise en cause du pacte républicain cher à la gauche comme à la droite. Il faut espérer que les milliers de fonctionnaires concernés, les élus, les institutions etc. vont arborer le bonnet rouge de la révolte pour s’opposer à cet objectif insensé qui viole tous les principes de gestion habituels en France. François Hollande a en effet affirmé mardi soir vouloir réduire la dépense publique, en ajoutant qu’il « assumera la responsabilité » du programme d’économies. « Nous devons faire des économies partout où elles sont possibles », avec notamment les collectivités locales qui doivent voir leurs compétences clarifiées, afin de pouvoir « à terme baisser les impôts », a dit, lors de ses vœux aux Français le président de la République, qui a reconnu que les « impôts » étaient « devenus trop lourds ». « J’assumerai, moi-même, la responsabilité et le suivi de ce programme d’économies durant tout le quinquennat », a promis M. Hollande.

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Johnny Halliday parle : il devrait vraiment se contenter de chanter

Johnny Halliday parle : il devrait vraiment se contenter de chanter

Johnny parle, c’est vraiment dommage. Des propos affligeants qui confirment que la célébrité argentée ne donne aucune légitimité à philosopher ; Vraiment dommage, c’est un très grand artiste qui se hasarde sur des champs de réflexion qui lui sont totalement inconnus , il  délivre des propos de café du commerce. . Il devrait vraimenet se consacrer exclusivement à la chanson.  D’habitude plus discret, Johnny Hallyday est sorti de sa réserve lors des entretiens réalisés pour la sortie de son autobiographie. L’ouvrage ne sera disponible que jeudi mais L’Express en a publié quelques extraits mardi et ils ne sont pas tendres pour la gauche mais pas seulement. « Je n’aime pas la médiocrité, je pense que la gauche pousse vers ça », accuse Johnny Hallyday dans son autobiographie Dans mes Yeux, où il est rarement question de musique. Extraits tout en aigreur.

• Sur sa vision de la gauche. « Je n’aime pas la médiocrité, je pense que la gauche pousse vers ça. Je ne suis pas pour que les gens pauvres le soient. C’est malheureux, il faut les aider. Mais pas en leur faisant l’aumône (…). Je n’aime pas les sociétés d’assistés (…). Je n’aime pas qu’on me fasse passer pour un type sans coeur sous prétexte que j’ai une sensibilité de droite », estime-t-il.

• Sur son exil pour des raisons fiscales. « On a souvent dit que je m’étais barré pour ne pas payer d’impôts. C’est en partie vrai, mais c’est aussi parce que c’est épuisant cette ambiance », écrit-il dans ce livre écrit en collaboration avec l’écrivaine Amanda Sthers. Johnny Hallyday possède depuis 2006 un chalet à Gstaad. Le journal Le Matin assurait en septembre dernier qu’il avait gagné 6,3 millions de francs suisses (5 millions d’euros) en 2011, mais n’avait payé qu’environ 700.000 francs suisses d’impôts.

• Sur le rapport des français à l’argent. « Je me suis toujours demandé pourquoi aux Etats-Unis quand t’as une belle voiture, les mecs sourient et te disent formidable, et en France on te traite de voleur. Sale mentalité, pour un pays dont j’ai porté les couleurs, qui a bien voulu faire de moi son emblème quand c’était nécessaire, je me suis senti trahi, accusé à tort, sali », poursuit-il.

• Sur les autres chanteurs. Interrogé sur les artistes qu’il a côtoyés, Johnny Hallyday multiplie les saillies, traitant Henri Salvador de « vieux con » et Claude François de « Poulidor de la chanson française ». « Claude François, c’était un vrai travailleur. Il bossait dix fois plus que moi. Mais il n’arrivait jamais à faire ce que je faisais. Ça le rendait fou. Jaloux. Il draguait mes nanas et, en désespoir de cause, il se tapait mes ex. C’était le circuit, tu savais que si tu sortais avec moi, tu pouvais ensuite te faire Cloclo », précise-t-il. Michel Sardou a également droit à un commentaire : « à force de passer pour un vieux con réac, il l’est devenu ».

 

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