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Présidentielle : il n’y a pas d’illégitimité démocratique pour Macron !

 Présidentielle : il n’y a pas  d’illégitimité démocratique  pour Macron ! 

Un cri de révolte pour protester contre le caractère d’illégitimité d’élection de Macron ; un cri qui peut s’entendre mais qui mériterait d’être encore approfondi sur ce qu’on entend par illégitimité. Indiscutablement, l’élection de Macron est juridiquement légitime mais le problème c’est que politiquement, elle ne l’est pas.

En effet, le reproche essentiel fait à Macron, c’est son ascension politique jusqu’au plus haut niveau sans jamais avoir eu le moindre passé social, la moindre expérience collective sociétale, la moindre représentativité collective.  Macron est un bourgeois technocrate choisi et financé par les plus grandes entreprises. Cela évidemment pour favoriser un projet de société de marché.

Les Français sont une majorité à le considérer comme moralement et politiquement illégitime. Pour preuve surtout le premier parti de France de 40 à 50 % d’abstention, de non-inscrits ou de mal inscrits. Même si par ailleurs juridiquement son élection n’est pas contestable 

 

tribune

« J’ai accepté que mon candidat n’ait pas passé le premier tour. Et je me suis tournée vers celui qui correspondait le mieux à mes attentes parmi les deux finalistes, estime Mélanie Tellaa. C’est un choix légitime, un vote d’adhésion au regard du processus électoral de la Ve République. [...] Ce n’est pas un choix par défaut. »

Je ne suis personne mais je pense représenter une certaine opinion. Emmanuel Macron vient d’être réélu et je suis particulièrement choquée des réactions des personnalités politiques.

Je fais partie des gens qui ont voté pour lui. Pas au premier tour. J’ai voté pour lui au second tour. Et je voudrais m’inscrire en faux contre tout ce qui se dit en ce moment même. Non, ce n’est pas un choix par défaut. Oui, ce choix que j’ai fait et que des millions de gens ont fait, ce choix est un choix démocratique.

J’ai lu les programmes. J’ai évalué les candidats selon leur adéquation à mes principes, à mes valeurs et j’ai évalué leur capacité à faire des propositions réalistes. Tout ça a été le fruit de recherches personnelles, de réflexions. Et oui, j’ai choisi de voter pour Emmanuel Macron au deuxième tour. J’ai accepté que mon candidat n’ait pas passé le premier tour. Et je me suis tournée vers celui qui correspondait le mieux à mes attentes parmi les deux finalistes.

C’est un choix légitime, un vote d’adhésion au regard du processus électoral de la Ve République. Je rejette les accusations d’illégitimité démocratique.

Je refuse que les candidats qui n’ont pas conquis assez de voix pour passer au second tour osent parler de vote par défaut. Je regrette aussi qu’ils évoquent le vote « barrage » avec mépris. Car ce vote barrage n’est pas méprisable et n’est pas moins fort que le vote d’adhésion : c’est un vote d’adhésion aux valeurs de la République. C’est un vote contre l’extrême-droite dont le discours est banalisé.

Mais conforter le désespoir de certains citoyens qui voyaient dans le choix à faire un choix du pareil au même, c’est oublier que Marine Le Pen est la candidate d’un parti dont les propositions sont pour beaucoup contraires aux traités européens et à la Constitution française. Ses mesures visent à diviser les Français selon leurs origines ou leurs religions. Lutter contre cela est tout à fait légitime.

Je regrette que ceux qui essuient encore leur défaite n’arrivent pas à relever la tête pour respecter ces électeurs dont je fais partie et qui ont participé à la réélection du président de la République. Je regrette que l’on nie mon choix. Je regrette que l’on compare les dangers de l’extrémisme à un choix républicain.

Et je leur dis à tous : l’offre politique existe. Chacun doit s’en saisir et prendre ses responsabilités. Pour ma part, c’est clair. J’ai voté Macron et je l’ai fait exprès.

Mélanie Tellaa, Angresse (Landes)


« J’ai accepté que mon candidat n’ait pas passé le premier tour. Et je me suis tournée vers celui qui correspondait le mieux à mes attentes parmi les deux finalistes, estime Mélanie Tellaa. C’est un choix légitime, un vote d’adhésion au regard du processus électoral de la Ve République. [...] Ce n’est pas un choix par défaut. »(tribune d’un lecteur du « Monde »)

 

Je ne suis personne mais je pense représenter une certaine opinion. Emmanuel Macron vient d’être réélu et je suis particulièrement choquée des réactions des personnalités politiques.

Je fais partie des gens qui ont voté pour lui. Pas au premier tour. J’ai voté pour lui au second tour. Et je voudrais m’inscrire en faux contre tout ce qui se dit en ce moment même. Non, ce n’est pas un choix par défaut. Oui, ce choix que j’ai fait et que des millions de gens ont fait, ce choix est un choix démocratique.

J’ai lu les programmes. J’ai évalué les candidats selon leur adéquation à mes principes, à mes valeurs et j’ai évalué leur capacité à faire des propositions réalistes. Tout ça a été le fruit de recherches personnelles, de réflexions. Et oui, j’ai choisi de voter pour Emmanuel Macron au deuxième tour. J’ai accepté que mon candidat n’ait pas passé le premier tour. Et je me suis tournée vers celui qui correspondait le mieux à mes attentes parmi les deux finalistes.

C’est un choix légitime, un vote d’adhésion au regard du processus électoral de la Ve République. Je rejette les accusations d’illégitimité démocratique.

Je refuse que les candidats qui n’ont pas conquis assez de voix pour passer au second tour osent parler de vote par défaut. Je regrette aussi qu’ils évoquent le vote « barrage » avec mépris. Car ce vote barrage n’est pas méprisable et n’est pas moins fort que le vote d’adhésion : c’est un vote d’adhésion aux valeurs de la République. C’est un vote contre l’extrême-droite dont le discours est banalisé.

Mais conforter le désespoir de certains citoyens qui voyaient dans le choix à faire un choix du pareil au même, c’est oublier que Marine Le Pen est la candidate d’un parti dont les propositions sont pour beaucoup contraires aux traités européens et à la Constitution française. Ses mesures visent à diviser les Français selon leurs origines ou leurs religions. Lutter contre cela est tout à fait légitime.

Je regrette que ceux qui essuient encore leur défaite n’arrivent pas à relever la tête pour respecter ces électeurs dont je fais partie et qui ont participé à la réélection du président de la République. Je regrette que l’on nie mon choix. Je regrette que l’on compare les dangers de l’extrémisme à un choix républicain.

Et je leur dis à tous : l’offre politique existe. Chacun doit s’en saisir et prendre ses responsabilités. Pour ma part, c’est clair. J’ai voté Macron et je l’ai fait exprès.

Mélanie Tellaa, Angresse (Landes)

Hollande : « L’Etat trop lourd » …. il n’y a pas que l’Etat !

Hollande : « L’Etat trop lourd » …. il n’y a pas que l’Etat !

 

On doit  parait-il saluer le constat de Hollande «  ‘l’Etat est trop lourd », un vrai virage économique ! En fait il rejoint les propos de n’importe quel café du commerce. Nul n’est besoin d’être énarque pour découvrir une telle évidence.  Depuis 30 ou 40 ans,  la France ne cesse de s’engluer dans les sables administratifs, cela vaut pour les entreprises comme pour les particuliers. Exemple, il faut être fiscaliste pour élaborer et comprendre une feuille de paye. Les contrôles de toutes sortes se transforment en inquisition. Ne parlons pas du poids de la fiscalité. En cause évidemment le surdimensionnement de l’Etat et ses innombrables structures, ses budgets, ses effectifs ; un système qui  est dupliqué au plan local. Contrairement à l’idée reçue la décentralisation est une fausse bonne idée, un véritable gâchis aussi car la  France ne dispose pas d’un découpage administratif cohérent avec la réalité économique et sociale. Il suffirait d’une dizaine de régions ; ne parlons pas des départements napoléoniens. Mais toutes ces cathédrales administratives génèrent des emplois de politiques et de fonctionnaires ; 600 000 élus, 5,5 millions de fonctionnaires, des budgets de fonctionnement, des investissements, des procédures kafkaïennes. Un système politique et administratif dont Hollande est un pur produit (comme beaucoup d’élus nationaux). Comme les autres il s’en  nourrit et alimente le système.  Mais ce système  est à bout de souffle. Le rendement fiscal de l’énorme machine s’enraye car il tue la compétitivité, croissance et même l’impôt. Exemples de  mesures (il en faut d’autres) , mettre  fin à  la consanguinité politique –administration en interdisant aux fonctionnaires de faire de la politique (ou alors de démissionner de leur statut). On pourrait aussi supprimer le poste de président de la république ou celui de Premier ministre qui font double emploi (1000 collaborateurs à l’Elysée, plus de 500 à Matignon), le sénat aussi qui fait double emploi avec le conseil économique et social. ; L’Etat est vraiment trop lourd à commencer par les institutions centrales.

Delphine Batho (ancienne ministre, PS) : « il n’y a plus de projet de société »… il y en avait un ?

Delphine Batho ‘ (ancienne ministre, PS) : « il n’y a plus de projet de société »… il y en avait un ?

 

 

Delphine Batho s’étonne qu’il n’y ait plus de projet de société chez Hollande L’ancienne ministre de l’Ecologie s’étonne aussi que l’évolution de François Hollande vers une ligne sociale-libérale lors de ses vœux « ne soulève pas davantage de questions » au sein de la majorité. Mot disparu, celui du changement. Il s’agit d’une sorte de tournant idéologique. Pour la première fois depuis le début du quinquennat, cette évolution est assumée », constate-t-elle dans un entretien au JDD. Delphine ne devrait pas être étonnée car lorsqu’on passe en quelques mois du socialisme, à la sociale démocratie puis au social libéralisme, c’est qu’en fait il n’y jamais eu de vrai projet. Concrètement on peut caractériser la gouvernance de Hollande à travers trois séquences : d’abord celles des promesses (non tenues évidemment), ensuite la séquence fiscalité enfin dernier épisode l’annonce des réductions de dépenses publiques. Tout cela en quelques mois et de manière contradictoires (et même parfois juxtaposée). Il est loin  le temps où « l’ennemi c’était la finance » (on a juste réalisé une mini réforme bancaire mais la spéculation continue), le temps où on devait nationaliser les usines fermées. En fait c’est la fiscalité qui s’est imposée, austérité sans doute nécessaire mais sans véritable objectif , sans  résultats puisque croissance, chômage et déficits ont continué de se dégrader. Aujourd’hui Hollande annonce la varie reforme celle des dépenses publiques, celle de la maîtrise de la fiscalité ; le contraire de ce qu’il a fait jusque-là. Le « changement c’est maintenant», ou « réenchanter le rêve français», c’était hier. Aujourd’hui on va « peut-être »  essayer  de s’attaquer à ce qui plombe la compétitivité et l’emploi. Pas sûr que Hollande y parvienne car il faudra tailler dans le gras des couches qui le soutiennent ;  par ailleurs s’il bénéficie de la légitimité institutionnelle, il a perdu la légitimité populaire qui permet les reformes d’ampleur. Pour Delphine Batho,   »Ces choix sont différents de ceux défendus pendant la campagne électorale. Je suis assez surprise que cette évolution ne soulève pas davantage de questions. C’est plus profond qu’une opposition entre l’aile droite et l’aile gauche, il n’y a plus de projet de société, plus d’objectif de transformation », estime la députée.  Une découverte sans doute une peu tardive !

Dati: « A l’UMP, il n’y a plus d’idées, il n’y a plus que des ambitions », elle sait de quoi elle parle !

Dati: « A l’UMP, il n’y a plus d’idées, il n’y a plus que des ambitions », elle sait de quoi elle parle !

Formidable Dati, l’archétype de l’arriviste politique et qui maintenant critique son parti et les ambitions personnelles ! »À l’UMP, il n’y a plus d’idées, il n’y a plus que des ambitions », déplore l’eurodéputée dans un entretien au Figaro Magazine paru vendredi.   »On avait à peine rangé les couteaux après l’élection du président de l’UMP, qu’on les ressort pour 2016. Pourtant, nous les avons tous entendus proclamer la main sur le cœur, +plus jamais ça+ », constate la vice-présidente de l’UMP en lançant un appel à ses amis.   »Que ceux qui appellent au rassemblement pour 2017 cessent de diviser dès 2013! Ces responsables oublient qu’avant la présidentielle, nous avons d’autres échéances », ajoute-t-elle. « Si l’UMP poursuit dans la voie actuelle de la guerre des chefs, des ego et des ambitions », elle assurera « à François Hollande sa réélection », prévient-elle.  Pour l’ancienne ministre de la Justice, il manque aujourd’hui à l’UMP « des idées, un projet, une équipe soudée, de l’humilité et un leader ».   »Et ce n’est pas le retour ou pas de Sarkozy qui empêche cela! L’UMP doit aujourd’hui son existence et son opposition à ses forces vives, militants et sympathisants (…) qui eux ne se posent pas la question de la présidentielle de 2017″, estime-t-elle.  Et, « si certains se considèrent meilleurs que Nicolas Sarkozy pour faire gagner la droite, qu’ils n’hésitent pas à nous le démontrer! Nicolas Sarkozy n’empêche ni le débat d’idées, ni l’émergence d’un autre leader ou d’un homme d’État, mais nous en sommes loin », constate cette proche de l’ancien président.  Interrogée sur le droit d’inventaire du précédent quinquennat, l’ex-ministre affirme ne pas être contre le principe.   »Mais, j’ai le sentiment que ceux qui réclament ce droit veulent le procès d’un homme », dit-elle expliquant que « si droit d’inventaire il doit y avoir, il doit être collectif » et porter autant sur « les réformes » que « sur les comportements et la gouvernance de la droite au pouvoir ».  Sur le danger de la montée du FN, Mme Dati juge que « le Front républicain est une erreur politique pour la droite » et « une aubaine pour la gauche ».  Elle estime par ailleurs que la primaire UMP pour la présidentielle est « une fausse bonne idée: celui qui permettra à l’UMP de se reconstruire sur un projet, des valeurs et qui nous fera gagner toutes les prochaines élections sera le leader naturel de la droite pour 2017″, assure-t-elle.

 




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