Archive pour le Tag 'idiotie'

Antispécisme: Combattre cette idiotie de l’extinction de l’espèce humaine

 

Dans son premier livre, ce normalien passé par Sciences Po, aujourd’hui journaliste, s’érige Dans le Monde en défenseur de l’exception humaine contre l’antispécisme.

 

« L’Extinction de l’homme. Le projet fou des antispécistes », de Paul Sugy, Tallandier, 206 p., 17,90 €, numérique 13 €.

 

LES ANIMAUX MALADES DE LA PESTE HUMAINE

Cette fable à présent court les rues. Au temps jadis, des êtres vivants, sur terre, se crurent supérieurs aux autres et commencèrent à les manger. Puis les élevèrent, les domestiquèrent, les abattirent. Bientôt, ces maîtres fous fabriquèrent, avec leurs semblables décrétés inférieurs, conserves, vêtements, produits de beauté… au prix d’effroyables souffrances pour les espèces innocentes, perpétuant la domination de l’humaine arrogance.

Heureusement, un jour, les écailles tombèrent des yeux, la vérité éclata, les humains dessillés virent enfin, chez les animaux, des frères vivants. La vieille espèce imbue d’elle-même comprit que sa prétendue supériorité était illusion, construction, subterfuge. Elle battit sa coulpe, se mit à manger des fruits et des herbes, jeta ses chaussures en cuir et ses pulls en laine. Enfin libérée de sa superbe, délivrée de son ancien empire, elle offrit à ses frères animaux des droits, des places au Parlement, des espaces de liberté.


Chacun, désormais, connaît bien cette jolie petite histoire, entonnée sur divers registres. Elle prône la vie végane afin de mettre fin à l’exploitation des espèces vivantes, dénonce l’horreur des abattoirs et des élevages industriels. Plus encore, elle assimile toute affirmation de la supériorité humaine à une ignominie barbare, dont il faudrait nous défaire au plus vite, et radicalement. Au nom, bien entendu, de la morale, de la justice et de la paix.

Pourquoi tant de vertu affichée, de bons sentiments proclamés ? Sur quelles éventuelles confusions, erreurs de logique et détestations s’appuient-ils ? Surtout, quels sont leurs dangers pour la pensée, pour la dignité humaine ? Délibérément à rebours de l’air du temps, le premier livre de Paul Sugy formule ces questions et tente d’y répondre. A 26 ans, ce normalien passé par Sciences Po, aujourd’hui journaliste au Figaro, s’érige crânement en défenseur de l’exception humaine. Avec talent, souvent. Avec exagération, parfois.

Le plus intéressant, dans cet essai intitulé L’Extinction de l’homme, n’est pas l’esquisse d’une histoire du végétarisme, de Pythagore jusqu’à Voltaire, ni l’explication des différents registres de l’antispécisme, depuis la réflexion éthique de Peter Singer jusqu’à ses conséquences politiques, en passant par sa capacité à bousculer la théorie du droit. Tous ces éléments sont utiles, clairement présentés, mais se trouvent déjà ailleurs. La vraie singularité du livre est de mettre l’accent sur les arguments philosophiques qui soutiennent l’antispécisme, et de critiquer leurs biais cognitifs, voire leurs paralogismes. Dans ce combat de fond, Paul Sugy fait feu de tout bois, s’appuyant notamment sur les travaux d’Etienne Bimbenet ou de Rémi Brague, contre ceux de Donna Haraway ou de Jacques Derrida.

Écriture inclusive: une tyrannie…et une idiotie

Écriture inclusive: une tyrannie…et une idiotie

 

Yves-Charles Zarka, professeur émérite à l’Université de Paris, directeur de la revue «Cités» s’insurge contre l’écriture inclusive considérée comme une tyrannie sur la langue française.

 

Une tyrannie surtout à l’égard des plus défavorisés qui dans le système actuel ont déjà bien du mal à s’approprier les bases de la langue nationale. Témoin la place de la France dans les classements internationaux.

 

En outre une idiotie car la plupart des gauchistes qui soutiennent l’écriture inclusive auraintt déjà bien du mal, eux-mêmes,  à respecter les règles orthographiques et la syntaxe actuelles.

Yves-Charles Zarka est professeur émérite à l’Université de Paris (qui comprend notamment l’ancienne université Paris-V René Descartes), l’auteur a fondé et dirige la revue «Cités» (PUF). Son prochain numéro, à paraître en juin, portera sur «La langue sous contrôle».


Yves-Charles Zarka : «La langue française ne doit pas être triturée ou abîmée»a déclaré Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, et une circulaire publiée au bulletin officiel précise que l’écriture dite inclusive «constitue un obstacle à la lecture et à la compréhension de l’écrit».

 

Après avoir été interdite dans son usage administratif par Édouard Philippe en 2017, cette graphie qui compromet la langue française se voit donc, et heureusement, en voie d’être interdite dans l’enseignement. Est-ce à dire pour autant que l’affaire soit close? Est-ce à dire que nous en ayons fini avec ce genre de manœuvre ayant pour objet d’établir une emprise proprement tyrannique sur la langue française?

Je ne le crois pas.

Changement d’heure : 84% pour arrêter cette idiotie

Changement d’heure : 84% pour arrêter cette idiotie

 

 

84 % des Français qui ont répondu à la consultation de l’assemblée nationale se sont prononcés pour la suppression de cette idiotie. Une consultation identique avait été conduite par la commission européenne au cours de l’été et avait obtenu le même résultat. . Le 31 mars 2019,  il  va falloir se soumettre à nouveau au rituel ridicule de changement d’heure ; Non seulement le changement d’heure ne permet pratiquement aucune économie d’énergie mais il est néfaste pour la santé. Il faut être un technocrate pour penser le contraire. En matière d’énergie, ce qui est économisé  le matin est dépensé le soir et inversement. C’est un peu comme si on décidait de raccourcir les mois d’une journée pour réduire la consommation mensuelle ! Des études récentes montrent que l’avancement de l’heure au printemps (qui retarde la sécrétion de la mélatonine – l’hormone du sommeil) peut réduire le temps de sommeil de façon transitoire, et ainsi augmenter le nombre et la gravité des accidents cardiaques pendant au moins 7 jours après le changement d’heure  et augmenter la fréquence des accidents du travail et de la circulation. Selon le Dr Marc Schwob: « Changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ». Au-delà de la phase transitoire d’adaptation au nouvel horaire, le coucher du soleil tardif en été peut rendre l’endormissement plus difficile.  54 % Selon un sondage Opinion Way pour Comprendre Choisir, les Français seraient majoritairement contre cette pratique du changement d’heure (54 %), contre un peu moins d’un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d’un sur quatre indifférents (27 %). (59 %) mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l’alimentation ou l’humeur » (75 %). Ce dernier constat est régulièrement appuyé par des études sur l’impact du changement d’heure dont une  réalisée par la Commission européenne, qui écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ». En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait elle « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment celui d’été. La baisse de consommation d’éclairage pourrait être compensée par l’augmentation des besoins de chauffage le matin au début du printemps. Un rapport de l’École des Mines de 1992 concluait cependant à un effet minime (< 0,1 TWh pour la France). La généralisation des lampes plus économes en énergie (les lampes fluocompactes et plus récemment les lampes à LED) réduit l’économie d’énergie permise par le passage à l’heure d’été. Une étude portant sur l’État de l’Indiana conclut que la faible économie d’énergie réalisée sur l’éclairage est très largement compensée par une utilisation accrue de la climatisation. Le supplément d’énergie consommée est estimé dans ce rapport d’environ 2 à 4 %.  Un rapport remis au Sénat français en 1997concluait : « Il ressort de l’ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », en particulier en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l’agriculture, la protection de l’environnement et la sécurité routière.

 

Polémique Pétain : encore une idiotie de Macron !

Polémique Pétain  : encore une idiotie de Macron !

 

Il se confirme que Macron accumule les bourdes dans de plus en plus de domaines. Dans le domaine économique avec sa politique contrat cyclique qui va tuer la croissance, dans le domaine social ou le président des riches tue le pouvoir d’achat, maintenant dans le domaine culturel ou Macron confond histoire et commémoration. En effet Pétain n’a sans doute pas sa place dans une commémoration dont par définition l’objet est de célébrer un événement le plus souvent heureux et marquant. C’est un choix et non un travail historique. Pour 14-18 l’objet était surtout de rendre- hommage aux poilus et à la paix et non à l’environnement politique, militaire et économique de l’époque. Les historiens demeurent en effet très partagés sur l’objet et les résultats de l’immense massacre de 14–18 avec notamment ce traités de Versailles qui prépara la guerre mondiale 39 45. Dès lors, on  demande pourquoi Macron a souhaité rendre aussi hommage à Pétain. Emmanuel Macron a expliqué mercredi qu’il « ne pardonnait rien » des actes de Philippe Pétain mais qu’il « ne gommait rien » de l’Histoire de France, tout en accusant les médias de « créer des polémiques », après avoir jugé « légitime » de rendre hommage à ce « grand soldat » de la Première Guerre mondiale. Interpellé sur cette question macro répond comme on parlerait dans un bistrot : « Je ne suis pas dans votre bocal ».  »Vous créez des polémiques tous seuls, mes enfants. Vous êtes… Je ne suis pas dans votre bocal. (…) Le maréchal Pétain, quand il a dirigé la France pendant la Deuxième Guerre mondiale, a été complice de crimes profonds qui ont été reconnus, et la responsabilité de l’État français a été reconnue. Je l’ai dit, j’ai été très clair sur ce point. (…) Je ne pardonne rien, mais je ne gomme rien de notre histoire », a déclaré le chef de l’État, en déplacement dans l’Aisne. Or on ne demande pas un chef d’État de se transformer en historien mais de commémorer ce qui peut unir, ouvrir les consciences, favoriser la paix et le progrès. Avec les sept autres maréchaux de la Grande Guerre, Philippe Pétain devait être ainsi célébré samedi  (avant que l’Elysée revienne sur cette célébration aux Invalides  limitée à 5 généraux pour évincer Pétain !) …. »Il est légitime que nous rendions hommage aux maréchaux qui ont conduit l’armée à la victoire ».  Comme chaque année. Mon chef d’état-major sera présent à cette cérémonie », a dit Emmanuel Macron, interrogé par des journalistes. Des maréchaux qui ont leur part d’ombre et de lumière pour s’être aussi conduits comme des bouchers.  Dans l’opinion, le Président du Souvenir français depuis 2015, Serge Barcellini  s’inquiète de cette dérive de la dérive de la commémoration. Cet ancien professeur d’histoire a été à plusieurs reprises directeur de cabinet de ministres en charge du dossier et il a notamment dirigé l’Office national des anciens combattants (Onac). :  Ce centenaire de la Première guerre mondiale est une réussite. Jamais autant de gens, et notamment de jeunes, ne sont autant intéressés à cette mémoire. Mais j’ai toujours redouté que dans « politique de mémoire », le mot « politique » prenne le pas sur celui de mémoire », et nous n’en sommes pas loin… Prenons l’« itinérance » du Président….. 

La taxation du carburant plutôt que celle du travail (Macron)….. Encore une grosse idiotie

La taxation du carburant plutôt que  celle du travail (Macron)….. Encore une grosse idiotie

 

 

Il est clair que Macron peut difficilement s’éviter l’une de ces petites phrases idiotes voir arrogantes pour faire la leçon aux Français. Cette fois le président affirme qu’il préfère la fiscalité sur le carburant à celle sur le travail. Une préférence qui n’a aucune pertinence car ce qui est préférable c’est surtout de stopper l’hystérie fiscale. Faut-il rappeler que la France est le champion du monde des prélèvements obligatoires. En gros sur un euro de richesse nationale la moitié est prélevée par l’État ou les collectivités locales. Il s’agit donc dans cette déclaration d’une maladresse supplémentaire de Macron qui semble indiquer que le travail est prioritaire par rapport aux déplacements de personnes supposées sans doute inutiles. Or pour l’essentiel, le carburant et surtout utilisé pour les déplacements domicile travail, cela à défaut d’autres alternatives. Seconde idiotie celle-là récurrente lorsque le chef de l’État et son gouvernement, qui ne  cessent de déclarer : « j’assume ». Une phrase qui ne signifie rien car ceux qui assument réellement sont ceux qui payent la facture de la fiscalité. Assumer, c’est être responsable hors avec son hystérie fiscale, le gouvernement est en train de tuer la croissance, l’emploi et le pouvoir d’achat. Et le président de répéter les poncifs de bistrot :   «Les mêmes qui râlent sur la hausse du carburant, réclament aussi qu’on lutte contre la pollution de l’air parce que leurs enfants souffrent de maladies». Or  on sait bien que la transition énergétique ne peut reposer sur un seul levier, qu’elle doit être progressive afin de modifier structurellement le mode de production et de consommation. La hausse de fiscalité ne changera qu’à la marge le choix  modal de tant qu’il n’y aura pas d’alternative en terme de transports collectifs ou de véhicules non polluants financièrement accessibles.  La contestation contre l’augmentation des prix des carburants, forte notamment d’une pétition signée par plus de 700.000 personnes, s’est récemment cristallisée autour d’un appel au blocage des routes le 17 novembre prochain. Les trois quarts des Français (78%) ont dit soutenir ce mouvement, selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting réalisé pour franceinfo et Le Figaro diffusé jeudi. Par ailleurs, 76% des Français jugent que l’augmentation des taxes sur le carburant et le fioul domestique est une mauvaise chose et 80% d’entre eux estiment que les hausses des taxes sur les produits pétroliers auront un impact élevé sur leur pouvoir d’achat.

 




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