Archive pour le Tag 'idiot'

Société- Changement d’heure : toujours le même rituel idiot et dangereux

Changement d’heure : toujours le même rituel idiot et dangereux

 

 

Non seulement le changement d’heure ne permet pratiquement aucune économie d’énergie mais il est néfaste pour la santé. Il faut être un technocrate pour penser le contraire en matière d’énergie. Ce qui est économisé le matin est dépensé le soir et inversement. C’est un peu comme si on décidait de raccourcir les mois d’une journée pour réduire la consommation mensuelle !

 

Des études montrent que l’avancement de l’heure au printemps (qui retarde la sécrétion de la mélatonine – l’hormone du sommeil) peut réduire le temps de sommeil de façon transitoire, et ainsi augmenter le nombre et la gravité des accidents cardiaques pendant au moins 7 jours après le changement d’heure et augmenter la fréquence des accidents du travail et de la circulation. Selon le Dr Marc Schwob: « Changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ». Au-delà de la phase transitoire d’adaptation au nouvel horaire, le coucher du soleil tardif en été peut rendre l’endormissement plus difficile.

54 % Selon un sondage OpinionWay , les Français seraient majoritairement contre cette pratique du changement d’heure (54 %), contre un peu moins d’un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d’un sur quatre indifférents (27 %). Ils ignorent notamment que cela leur permet des économies (59 %) et mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l’alimentation ou l’humeur » (75 %). Ce dernier constat est régulièrement appuyé par des études sur l’impact du changement d’heure dont une réalisée par la Commission européenne, qui écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ».

En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait elle « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment celui d’été. La baisse de consommation d’éclairage pourrait être compensée par l’augmentation des besoins de chauffage le matin au début du printemps. Un rapport de l’École des Mines de 1992 concluait cependant à un effet minime (< 0,1 TWh pour la France). La généralisation des lampes plus économes en énergie (les lampes fluocompactes et plus récemment les lampes à LED) réduit l’économie d’énergie permise par le passage à l’heure d’été.

Une étude portant sur l’État de l’Indiana conclut que la faible économie d’énergie réalisée sur l’éclairage est très largement compensée par une utilisation accrue de la climatisation. Le supplément d’énergie consommée est estimé dans ce rapport d’environ 2 à 4 %. Un rapport remis au Sénat français en 1997 concluait déjà : « Il ressort de l’ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », en particulier en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l’agriculture, la protection de l’environnement et la sécurité routière.

Changement d’heure : toujours le même rituel idiot et dangereux

Changement d’heure : toujours le même rituel idiot et dangereux

 

 

Non seulement le changement d’heure ne permet pratiquement aucune économie d’énergie mais il est néfaste pour la santé. Il faut être un technocrate pour penser le contraire en matière d’énergie. Ce qui est économisé le matin est dépensé le soir et inversement. C’est un peu comme si on décidait de raccourcir les mois d’une journée pour réduire la consommation mensuelle !

 

Des études montrent que l’avancement de l’heure au printemps (qui retarde la sécrétion de la mélatonine – l’hormone du sommeil) peut réduire le temps de sommeil de façon transitoire, et ainsi augmenter le nombre et la gravité des accidents cardiaques pendant au moins 7 jours après le changement d’heure et augmenter la fréquence des accidents du travail et de la circulation. Selon le Dr Marc Schwob: « Changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ». Au-delà de la phase transitoire d’adaptation au nouvel horaire, le coucher du soleil tardif en été peut rendre l’endormissement plus difficile.

54 % Selon un sondage OpinionWay , les Français seraient majoritairement contre cette pratique du changement d’heure (54 %), contre un peu moins d’un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d’un sur quatre indifférents (27 %). Ils ignorent notamment que cela leur permet des économies (59 %) et mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l’alimentation ou l’humeur » (75 %). Ce dernier constat est régulièrement appuyé par des études sur l’impact du changement d’heure dont une réalisée par la Commission européenne, qui écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ».

En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait elle « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment celui d’été. La baisse de consommation d’éclairage pourrait être compensée par l’augmentation des besoins de chauffage le matin au début du printemps. Un rapport de l’École des Mines de 1992 concluait cependant à un effet minime (< 0,1 TWh pour la France). La généralisation des lampes plus économes en énergie (les lampes fluocompactes et plus récemment les lampes à LED) réduit l’économie d’énergie permise par le passage à l’heure d’été.

Une étude portant sur l’État de l’Indiana conclut que la faible économie d’énergie réalisée sur l’éclairage est très largement compensée par une utilisation accrue de la climatisation. Le supplément d’énergie consommée est estimé dans ce rapport d’environ 2 à 4 %. Un rapport remis au Sénat français en 1997 concluait déjà : « Il ressort de l’ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », en particulier en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l’agriculture, la protection de l’environnement et la sécurité routière.

Société-Changement d’heure : un rituel idiot et nuisible à la santé

Société-Changement d’heure  : un  rituel idiot et nuisible à la santé

 

Non seulement le changement d’heure ne permet pratiquement aucune économie d’énergie mais il est néfaste pour la santé. Il faut être un technocrate pour penser le contraire en matière d’énergie. Ce qui est économisé  le matin est dépensé le soir et inversement. C’est un peu comme si on décidait de raccourcir les mois d’une journée pour réduire la consommation mensuelle ! Des études récentes montrent que l’avancement de l’heure au printemps (qui retarde la sécrétion de la mélatonine – l’hormone du sommeil) peut réduire le temps de sommeil de façon transitoire, et ainsi augmenter le nombre et la gravité des accidents cardiaques pendant au moins 7 jours après le changement d’heure et augmenter la fréquence des accidents du travail et de la circulation.

 

Selon le Dr Marc Schwob: « Changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ». Au-delà de la phase transitoire d’adaptation au nouvel horaire, le coucher du soleil tardif en été peut rendre l’endormissement plus difficile.  54 % Selon un sondage OpinionWay pour Comprendre Choisir, les Français seraient majoritairement contre cette pratique du changement d’heure (54 %), contre un peu moins d’un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d’un sur quatre indifférents (27 %).

 

Ils ignorent notamment que cela leur permet des économies (59 %) et mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l’alimentation ou l’humeur » (75 %). Ce dernier constat est régulièrement appuyé par des études sur l’impact du changement d’heure dont une  réalisée par la Commission européenne, qui écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ».

En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait elle « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment celui d’été. La baisse de consommation d’éclairage pourrait être compensée par l’augmentation des besoins de chauffage le matin au début du printemps. Un rapport de l’École des Mines de 1992 concluait cependant à un effet minime (< 0,1 TWh pour la France).

La généralisation des lampes plus économes en énergie (les lampes fluocompactes et plus récemment les lampes à LED) réduit l’économie d’énergie permise par le passage à l’heure d’été. Une étude portant sur l’État de l’Indiana conclut que la faible économie d’énergie réalisée sur l’éclairage est très largement compensée par une utilisation accrue de la climatisation. Le supplément d’énergie consommée est estimé dans ce rapport d’environ 2 à 4 %.

Un rapport remis au Sénat français en 1997concluait : « Il ressort de l’ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », en particulier en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l’agriculture, la protection de l’environnement et la sécurité routière.

 

Technocratie-Changement d’heure :toujours aussi idiot et nuisible à la santé

Technocratie-Changement d’heure :toujours aussi idiot et nuisible à la santé

Non seulement le changement d’heure ne permet pratiquement aucune économie d’énergie mais il est néfaste pour la santé. Il faut être un technocrate pour penser le contraire en matière d’énergie. Ce qui est économisé le matin est dépensé le soir et inversement. C’est un peu comme si on décidait de raccourcir les mois d’une journée pour réduire la consommation mensuelle !

Des études récentes montrent que l’avancement de l’heure au printemps (qui retarde la sécrétion de la mélatonine – l’hormone du sommeil) peut réduire le temps de sommeil de façon transitoire, et ainsi augmenter le nombre et la gravité des accidents cardiaques pendant au moins 7 jours après le changement d’heure et augmenter la fréquence des accidents du travail et de la circulation. Selon le Dr Marc Schwob: « Changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ».

Au-delà de la phase transitoire d’adaptation au nouvel horaire, le coucher du soleil tardif en été peut rendre l’endormissement plus difficile. 54 % Selon un sondage OpinionWay pour Comprendre Choisir, les Français seraient majoritairement contre cette pratique du changement d’heure (54 %), contre un peu moins d’un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d’un sur quatre indifférents (27 %).

Ils ignorent notamment que cela leur permet des économies (59 %) et mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l’alimentation ou l’humeur » (75 %). Ce dernier constat est régulièrement appuyé par des études sur l’impact du changement d’heure dont une réalisée par la Commission européenne, qui écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ».

En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait elle « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment celui d’été. La baisse de consommation d’éclairage pourrait être compensée par l’augmentation des besoins de chauffage le matin au début du printemps. Un rapport de l’École des Mines de 1992 concluait cependant à un effet minime (< 0,1 TWh pour la France).

La généralisation des lampes plus économes en énergie (les lampes fluocompactes et plus récemment les lampes à LED) réduit l’économie d’énergie permise par le passage à l’heure d’été. Une étude portant sur l’État de l’Indiana conclut que la faible économie d’énergie réalisée sur l’éclairage est très largement compensée par une utilisation accrue de la climatisation. Le supplément d’énergie consommée est estimé dans ce rapport d’environ 2 à 4 %.

Un rapport remis au Sénat français en 1997 concluait : « Il ressort de l’ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », en particulier en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l’agriculture, la protection de l’environnement et la sécurité routière.

Changement d’heure :toujours aussi idiot et nuisible à la santé

Changement d’heure :toujours aussi idiot et nuisible à la santé

Non seulement le changement d’heure ne permet pratiquement aucune économie d’énergie mais il est néfaste pour la santé. Il faut être un technocrate pour penser le contraire en matière d’énergie. Ce qui est économisé le matin est dépensé le soir et inversement. C’est un peu comme si on décidait de raccourcir les mois d’une journée pour réduire la consommation mensuelle !

Des études récentes montrent que l’avancement de l’heure au printemps (qui retarde la sécrétion de la mélatonine – l’hormone du sommeil) peut réduire le temps de sommeil de façon transitoire, et ainsi augmenter le nombre et la gravité des accidents cardiaques pendant au moins 7 jours après le changement d’heure et augmenter la fréquence des accidents du travail et de la circulation. Selon le Dr Marc Schwob: « Changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ».

Au-delà de la phase transitoire d’adaptation au nouvel horaire, le coucher du soleil tardif en été peut rendre l’endormissement plus difficile. 54 % Selon un sondage OpinionWay pour Comprendre Choisir, les Français seraient majoritairement contre cette pratique du changement d’heure (54 %), contre un peu moins d’un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d’un sur quatre indifférents (27 %).

Ils ignorent notamment que cela leur permet des économies (59 %) et mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l’alimentation ou l’humeur » (75 %). Ce dernier constat est régulièrement appuyé par des études sur l’impact du changement d’heure dont une réalisée par la Commission européenne, qui écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ».

En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait elle « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment celui d’été. La baisse de consommation d’éclairage pourrait être compensée par l’augmentation des besoins de chauffage le matin au début du printemps. Un rapport de l’École des Mines de 1992 concluait cependant à un effet minime (< 0,1 TWh pour la France).

La généralisation des lampes plus économes en énergie (les lampes fluocompactes et plus récemment les lampes à LED) réduit l’économie d’énergie permise par le passage à l’heure d’été. Une étude portant sur l’État de l’Indiana conclut que la faible économie d’énergie réalisée sur l’éclairage est très largement compensée par une utilisation accrue de la climatisation. Le supplément d’énergie consommée est estimé dans ce rapport d’environ 2 à 4 %.

Un rapport remis au Sénat français en 1997 concluait : « Il ressort de l’ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », en particulier en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l’agriculture, la protection de l’environnement et la sécurité routière.

Elon Musk cherche un idiot pour diriger le réseau

Twitter : Elon Musk cherche un idiot pour diriger le réseau

Elon Musk , le milliardaire qui a mis en danger la totalité de son groupe en rachetant le réseau Twitter pour la somme folle de 44 milliards multiplie actuellement les déclarations les plus folles. Les actionnaires de son groupe sont particulièrement mécontents car la valorisation s’est écroulée. Du coup, Elon Musk acculé pourrait bien être contraint d’abord de se désengager physiquement de la gestion de Twitter voire peut-être même de s’en débarrasser complètement. Et pour en rajouter à la stupidité des déclarations de l’intéressé il déclare qu’il cherche « quelqu’un d’assez idiot » pour reprendre la direction de tweeter.

Musk a déclaré mardi 20 décembre qu’il quitterait ses fonctions de directeur général de Twitter après avoir trouvé un remplaçant. «Je démissionnerai de mon poste de PDG dès que je trouverai quelqu’un d’assez idiot pour prendre le poste ! Après cela, je dirigerai simplement les équipes de logiciels et de serveurs », a-t-il écrit sur la plateforme.

Le propriétaire de la plateforme de microblogging réagissait au résultat du sondage qu’il avait lui-même initié lundi sur Twitter, demandant s’il devait se retirer de la tête de l’entreprise ou non, 57% des 17 millions de votants répondant par l’affirmative. S’il avait affirmé dans un premier temps qu’il se plierait au résultat de son sondage, Musk avait envoyé ces dernières heures des signaux plutôt contradictoires, semblant dans un premier temps estimer que le résultat avait été faussé par le vote de bots.

La vérité c’est que le patron de Twitter semble complètement désemparé pour rentabiliser le réseau. Twitter n’avait jamais réalisé le moindre profit mais maintenant ce sont les annonceurs qui partent mais aussi les utilisateurs trop en désaccord avec les propos provocateurs et réactionnaires du patron.

Pétrole et Russie: Suspendre le marché carbone européen idiot

Pétrole et Russie: Suspendre le marché carbone européen idiot

Face à l’impasse politique de la flambée des prix de l’énergie, Thierry Bros estime que l’Allemagne place l’Europe devant un risque systémique. La démonstration sans doute de ce marché carbone idiot qui ne fait que renchérir les prix du carburant et sans impact sur l’environnement. 

 

 

Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, réunis jeudi et vendredi à Bruxelles, ne sont pas parvenus à trouver de consensus sur les différentes solutions évoquées à la flambée des prix de l’énergie. Ils sont seulement convenus de créer une plateforme pour des achats communs de gaz, qui fonctionnera sur la base du volontariat. La Commission européenne devrait faire des propositions concrètes en mai.

Thierry Bros est professeur à Sciences Po et spécialiste de la géopolitique de l’énergie.

Six mois après le début de la flambée des prix du gaz, les Européens ne parviennent toujours pas à s’entendre sur la réponse à y apporter. Comment l’expliquez-vous ?

Les discussions sont bloquées à cause d’une division entre pays du nord et du sud. D’un côté, des Etats comme l’Espagne et la France demandent des réformes, et de l’autre, les Pays-Bas, l’Autriche et surtout l’Allemagne freinent des quatre fers. Cette division est liée à la différence des mix énergétiques, assez carboné avec une forte dépendance au gaz en Allemagne et en Autriche notamment, et au contraire très décarbonés pour ce qui est de la France grâce au nucléaire et de l’Espagne ou du Portugal grâce aux énergies renouvelables. Partant, ces pays voudraient changer la règle dite du « merit order » du marché intégré européen de l’électricité, selon laquelle le prix du dernier électron fait le prix total, et qui revient donc à l’heure actuelle à aligner le prix de l’électricité sur celui du gaz voire du charbon. Ces pays payent l’incohérence de la politique énergétique de l’Allemagne, qui n’a pas fait les efforts de diversification qu’elle leur avait promis.

Affaire Djokovic: le résultat d’un ego surdimensionné et du nationalisme idiot serbe

Affaire Djokovic: le résultat d’un ego surdimensionné et du nationalisme idiot serbe,

 

Dans un entretien au Figaro, Jean-Paul Loth spécialiste du tennis résume assez bien les raisons de cette affaire invraisemblable de la non vaccination de Djokovic - Consultant pour Eurosport et ancien capitaine de Coupe Davis, Jean-Paul Loth, qui suivra dès lundi l’Open d’Australie, partage ses interrogations sur Novak Djokovic.

 

Jean-Paul LOTH. - J’ai une opinion assez tranchée qui nécessite une explication sur trois points. Le premier, il est dommage que ce bonhomme, à un Grand Chelem d’être consacré meilleur joueur de tous les temps, ne puisse pas accomplir son affaire. Le deuxième point, quand on est à l’orée d’être consacré comme le meilleur, comment peut-on ne pas accepter les lois d’un pays pour atteindre ce graal? J’ai essayé de le retourner dans tous les sens, je n’ai pas d’autre explication et ce sera mon troisième point: refuser une telle consécration avec un tel palmarès me paraît insensé pour quelqu’un de normalement constitué intellectuellement, et il a l’air de l’être.

Seuls les gens qui sont enchristés dans une secte ou une communauté à part sont capables d’être aussi entêtés. J’ai le sentiment très fort que refuser cette consécration-là ne peut être attaché qu’à une espèce de croyance qui va au-delà de sa croyance personnelle.

En fait ce qui est en jeu également c’est la position nationaliste serbe qui se manifeste une nouvelle fois mais dans le secteur sportif. On voit en effet les responsables du gouvernement faire de Djokovic le champion mondial des libertés ! Le champion se trouve prisonnier de ce nationalisme. Par ailleurs le père de Djokovic entretien ce climat détestable en comparant son fils à un héros alors qu’il ne fait en réalité que défendre le fils tirelire. Djokovic , très entêté, confirme là à la fois sa faiblesse psychologique et intellectuelle.

Jeunes: « Dimanche, tous aux urnes! » : Un appel idiot !

Jeunes: « Dimanche, tous aux urnes! » : Un appel idiot !

 

Des médias relayent un appel à la mobilisation des jeunes  pour les sélections locales. Un appel inutile, au surplus idiot. D’abord tous les sondages montrent que l’abstention sera au moins aussi importante au second tour qu’au premier en raison du climat politique général tout autant en raison de l’inutilité de ces structures locales qui font double emploi avec les autres.

Surtout cet appel ne traite surtout que de la forme. Il se réfère essentiellement à l’obligation citoyenne en oubliant de traiter les facteurs explicatifs fondamentaux de la distanciation du peuple et de ses représentants politiques.

On comprend que la diversité de ceux qui appellent les jeunes à se rendre aux urnes ait contraint à gommer les différences d’appréciation au point de ne rien traiter de la crise démocratique sur le fond. Cet appel aurait sans doute été réellement intéressant et historique s’il avait proposé la mise en débat des conditions de pratique de la démocratie, notamment de sa représentativité, de son efficacité et de sa légitimité. Un appel qui aurait été utile s’il avait aussi dénoncé cette caste de clercs du système qui se partage mandat et rémunération. Autour de 2 à 3000 € pour des élus départementaux complètement incompétents et qui pour la plupart se contentent de participer à des réunions dirigés par les technos. Sans parler évidemment des rémunérations accessoires dans différentes institutions et organisations.

 

Département de moins de 250 000 habitants : 1 555,76 € bruts par mois et 1 858,67 € bruts par mois s’il est membre de la commission permanente.

Département de 250 000 à 500 000 habitants : 1 944,70 € bruts par mois et 2 139,17 € bruts par mois s’il est membre de la commission permanente.

Département de 500 000 à 1 million d’habitants : 2 333,64 € bruts par mois et 2 567 € bruts par mois s’il est membre de la commission permanente.

Département de 1 à 1,25 million d’habitants : 2 528,11 € bruts par mois et 2 780,92 € bruts par mois s’il est membre de la commission permanente.

Département de plus de 1,25 million d’habitants : 2 722,58 € bruts par mois et 2 994,84 € bruts par mois s’il est membre de la commission permanente.

 

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Le même phénomène qu’on rencontre d’ailleurs au plan des communes et des intercommunalités( exemple 20 vice-présidents pour la communauté de Saumur Val de Loire, 100 000 rémunérés chacun 3000 € !).

 

Tout est à remettre en cause les conditions d’émergence des candidats, leur mode d’élection, la nature des soutiens, le financement des campagnes sans parler du problèmes fondamentaux de la compétence de la gestion démocratique

 

Bref un appel qui aurait pu être utile s’il avait été centré sur le cœur de la problématique.

 

 

La tribune :

 

« Dimanche, le ciel nous est tombé sur la tête : 82% des électeurs de moins de 35 ans se sont abstenus, et même 84% des moins de 24 ans. Un record sous la Cinquième République, une déflagration démocratique totale, un cinglant aveu d’échec pour nos représentants.

Derrière ces chiffres sidérants et dramatiques, des explications et réalités multiples évidemment, mais au moins un constat, implacable : l’abstention, grande gagnante de cette élection, est plus que jamais le premier parti de France. Le phénomène abstentionniste n’est pas nouveau et ne cesse de grandir, élection après élection, depuis les années 1980. En 1986, au premier tour des élections régionales, l’abstention n’était que de 21,8%. Son accélération soudaine et historique dimanche doit nous interroger de toute urgence sur l’état de santé de notre démocratie électorale.

Comment expliquer, en effet, une telle érosion du vote, en particulier auprès des plus jeunes? Sans doute en grande partie par une évolution profonde des comportements électoraux de notre génération. Les jeunes s’expriment désormais à travers d’autres outils et canaux qu’ils estiment plus efficaces pour faire avancer la société. Ils s’engagent dans la rue, au sein des associations, ou encore pour des causes ponctuelles sur les réseaux sociaux, plutôt qu’en déposant un bulletin dans l’urne. Face à l’incapacité de la classe politique à rétablir un lien de confiance avec les citoyens, le vote n’apparaît plus comme un vecteur de changement puissant.

« A quoi bon voter, si rien ne change? ». Derrière ce renoncement, ce sont les fondements mêmes de la démocratie qui s’en trouvent désormais ébranlés. Aucune démocratie ne peut survivre durablement sans et contre ses électeurs. Or, quelle légitimité à long-terme pour des élus seulement plébiscités, en réalité, par une infime minorité des Français, et rejetés ou ignorés par tous les autres? Face à ce péril démocratique, nous avons décidé d’engager une initiative historique. Nous lançons un grand appel au vote transpartisan, d’une ampleur inédite.

Militants associatifs, syndicaux ou politiques, nous sommes plus de mille jeunes citoyens engagés de moins de 30 ans, aux quatre coins du pays, à faire le choix du rassemblement derrière une bannière commune, celle de la lutte contre l’abstention. Par delà nos engagements, nos parcours, nos idées, nos étiquettes partisanes, nous sommes animés par la même volonté d’agir. Par cette union symbolique, nous voulons provoquer un électrochoc : si l’abstention a remporté une bataille, il est encore temps de lui donner tort!

Nous voulons adresser un message simple à la jeunesse : dimanche, votez. Ne laissez personne d’autre décider, à votre place, de votre avenir. Reprenez le chemin des urnes pour faire entendre votre voix et défendre votre vision du monde. L’abstention est une tentation séduisante lorsque la classe politique donne le sentiment d’être hors-sol, déconnectée de nos réalités et aveugle aux aspirations de la jeunesse. Confrontés à une perte de repères et de perspectives d’avenir, et pour certains à une détresse financière et psychologique de plus en plus insoutenable, de nombreux jeunes ne se sentent plus concernés par l’offre politique qui leur est proposée. Mais s’abstenir, pourtant, n’est jamais la solution. Seulement une chimère qui ne fait qu’aggraver toujours davantage les maux de notre démocratie malade.

Les élections départementales et régionales ne sont certes pas les plus spectaculaires ou médiatiques, mais elles n’en demeurent pas moins primordiales et incontournables. Action sociale, transports, lycées, culture, tourisme, sport, développement économique, environnement, formation professionnelle : les départements et les régions jouent un rôle actif et décisif au cœur de nos vies quotidiennes. Alors, dimanche, faisons le pari du sursaut citoyen. En retournant aux urnes, nous pouvons saisir une opportunité immense : celle de déjouer les pronostics et les sondages fatalistes, de faire mentir ceux qui se satisfont d’une jeunesse mise de côté, de raviver, enfin, l’espoir d’une démocratie plus saine, au sein de laquelle chacun pourra faire entendre sa voix et porter ses convictions en harmonie.

Dimanche, nous avons la possibilité de faire reculer cet adversaire sans visage, et pourtant omniprésent, qu’est l’abstention. Ne laissons pas passer notre chance. Faisons, tous ensemble, le choix du vote. »

Société-Changement d’heure 2020 : un rituel idiot et nuisible à la santé

Société-Changement d’heure 2020  : un  rituel idiot et nuisible à la santé

 

Non seulement le changement d’heure ne permet pratiquement aucune économie d’énergie mais il est néfaste pour la santé. Il faut être un technocrate pour penser le contraire en matière d’énergie. Ce qui est économisé  le matin est dépensé le soir et inversement. C’est un peu comme si on décidait de raccourcir les mois d’une journée pour réduire la consommation mensuelle ! Des études récentes montrent que l’avancement de l’heure au printemps (qui retarde la sécrétion de la mélatonine – l’hormone du sommeil) peut réduire le temps de sommeil de façon transitoire, et ainsi augmenter le nombre et la gravité des accidents cardiaques pendant au moins 7 jours après le changement d’heure et augmenter la fréquence des accidents du travail et de la circulation. Selon le Dr Marc Schwob: « Changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ». Au-delà de la phase transitoire d’adaptation au nouvel horaire, le coucher du soleil tardif en été peut rendre l’endormissement plus difficile.  Selon un sondage OpinionWay pour Comprendre Choisir, les Français seraient majoritairement contre cette pratique du changement d’heure (54 %), contre un peu moins d’un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d’un sur quatre indifférents (27 %). Ils ignorent notamment que cela leur permet des économies (59 %) et mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l’alimentation ou l’humeur » (75 %). Ce dernier constat est régulièrement appuyé par des études sur l’impact du changement d’heure dont une  réalisée par la Commission européenne, qui écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ». En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait elle « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment celui d’été. La baisse de consommation d’éclairage pourrait être compensée par l’augmentation des besoins de chauffage le matin au début du printemps. Un rapport de l’École des Mines de 1992 concluait cependant à un effet minime (< 0,1 TWh pour la France). La généralisation des lampes plus économes en énergie (les lampes fluocompactes et plus récemment les lampes à LED) réduit l’économie d’énergie permise par le passage à l’heure d’été. Une étude portant sur l’État de l’Indiana conclut que la faible économie d’énergie réalisée sur l’éclairage est très largement compensée par une utilisation accrue de la climatisation. Le supplément d’énergie consommée est estimé dans ce rapport d’environ 2 à 4 %.  Un rapport remis au Sénat français en 1997concluait : « Il ressort de l’ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », en particulier en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l’agriculture, la protection de l’environnement et la sécurité routière.

Changement d’heure 2020 : un rituel idiot et nuisible à la santé

Changement d’heure 2020  : un  rituel idiot et nuisible à la santé

 

Non seulement le changement d’heure ne permet pratiquement aucune économie d’énergie mais il est néfaste pour la santé. Il faut être un technocrate pour penser le contraire en matière d’énergie. Ce qui est économisé  le matin est dépensé le soir et inversement. C’est un peu comme si on décidait de raccourcir les mois d’une journée pour réduire la consommation mensuelle ! Des études récentes montrent que l’avancement de l’heure au printemps (qui retarde la sécrétion de la mélatonine – l’hormone du sommeil) peut réduire le temps de sommeil de façon transitoire, et ainsi augmenter le nombre et la gravité des accidents cardiaques pendant au moins 7 jours après le changement d’heure et augmenter la fréquence des accidents du travail et de la circulation. Selon le Dr Marc Schwob: « Changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ». Au-delà de la phase transitoire d’adaptation au nouvel horaire, le coucher du soleil tardif en été peut rendre l’endormissement plus difficile.  Selon un sondage OpinionWay pour Comprendre Choisir, les Français seraient majoritairement contre cette pratique du changement d’heure (54 %), contre un peu moins d’un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d’un sur quatre indifférents (27 %). Ils ignorent notamment que cela leur permet des économies (59 %) et mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l’alimentation ou l’humeur » (75 %). Ce dernier constat est régulièrement appuyé par des études sur l’impact du changement d’heure dont une  réalisée par la Commission européenne, qui écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ». En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait elle « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment celui d’été. La baisse de consommation d’éclairage pourrait être compensée par l’augmentation des besoins de chauffage le matin au début du printemps. Un rapport de l’École des Mines de 1992 concluait cependant à un effet minime (< 0,1 TWh pour la France). La généralisation des lampes plus économes en énergie (les lampes fluocompactes et plus récemment les lampes à LED) réduit l’économie d’énergie permise par le passage à l’heure d’été. Une étude portant sur l’État de l’Indiana conclut que la faible économie d’énergie réalisée sur l’éclairage est très largement compensée par une utilisation accrue de la climatisation. Le supplément d’énergie consommée est estimé dans ce rapport d’environ 2 à 4 %.  Un rapport remis au Sénat français en 1997concluait : « Il ressort de l’ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », en particulier en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l’agriculture, la protection de l’environnement et la sécurité routière.

100 km à vol d’oiseau : le concept idiot

100 km à vol d’oiseau : le concept idiot

 

 

 

Il faut sans doute vraiment être technocrate pour établir des concepts de géographie aussi  idiots que celui du département ou encore des 100 km à vol d’oiseau. Pour les départements, le concept est idiot car les départements n’ont aucune existence sauf administrative et ne correspondent plus aux bassins d’emploi et de résidence. Par ailleurs ,il y a une très grande dispersion des moyennes de contamination à l’intérieur même des départements. Évidemment les grandes villes et les métropoles sont très touchées tandis que les zones davantage rurales le sont nettement moins du fait des mesures naturelles de distanciation. On se demande à propos de la limite des 100 km autorisés qui se déplace à vol d’oiseau, à part les avions et encore. Il aurait été tellement simple de retenir un critère de distance routière par l’itinéraire le plus court (ou  le plus long). Bref de choisir une définition compréhensible par le citoyen et le voyageur potentiel. Autre interrogation celle du motif impérieux qui permet de dépasser le vol d’oiseau des 100 km.

Comme l’a expliqué Christophe Castaner, ce jeudi, il faudra donc un « motif impérieux » pour se déplacer au delà de cette limite. Ce « motif impérieux » sera aussi nécessaire en Ile-de-France pour avoir accès aux transports en commun aux heures de pointe.

Ce « motif impérieux » peut tout d’abord être professionnel. En effet, les employeurs peuvent émettre pour leurs salariés des attestations afin de justifier un déplacement. Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur a évoqué le cas de professions « qui exigent une mobilité, comme les routiers ». « Un avocat qui doit aller plaider », a ajouté le Premier ministre.

Par ailleurs, un « motif impérieux » peut aussi être familial. Christophe Castaner évoque le cas des deuils ou de l’aide à apporter « à une personne vulnérable ». Mais se rendre dans une résidence secondaire, une location saisonnière, ou en simple visite à un proche ne rentre pas dans cette catégorie. À tout vouloir réglementer, en fait on ne réglemente rien du tout. C’est tout le drame de la bureaucratie  française qui repose sur plus de 10 000 lois, 100 000 décrets sans parler des arrêtés et autres circulaires . Notons qu’à peines 30 % de ces lois sont en faite respectées tellement elles sont confuses et inapplicables.

Changement d’heure : on continue le rituel idiot

Changement d’heure : on continue le rituel idiot

 

 

On a dû encore avancer cette année d’une heure les pendules en raison de l’heure d’été. Non seulement le changement d’heure ne permet pratiquement aucune économie d’énergie mais il est néfaste pour la santé. Il faut être un technocrate pour penser le contraire en matière d’énergie. Ce qui est économisé  le matin est dépensé le soir et inversement. C’est un peu comme si on décidait de raccourcir les mois d’une journée pour réduire la consommation mensuelle ! Des études récentes montrent que l’avancement de l’heure au printemps (qui retarde la sécrétion de la mélatonine – l’hormone du sommeil) peut réduire le temps de sommeil de façon transitoire, et ainsi augmenter le nombre et la gravité des accidents cardiaques pendant au moins 7 jours après le changement d’heure et augmenter la fréquence des accidents du travail et de la circulation. Selon le Dr Marc Schwob: « Changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ». Au-delà de la phase transitoire d’adaptation au nouvel horaire, le coucher du soleil tardif en été peut rendre l’endormissement plus difficile.  54 % Selon un sondage OpinionWay pour Comprendre Choisir, les Français seraient majoritairement contre cette pratique du changement d’heure (54 %), contre un peu moins d’un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d’un sur quatre indifférents (27 %). Ils ignorent notamment que cela leur permet des économies (59 %) et mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l’alimentation ou l’humeur » (75 %). Ce dernier constat est régulièrement appuyé par des études sur l’impact du changement d’heure dont une  réalisée par la Commission européenne, qui écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ». En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait elle « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment celui d’été. La baisse de consommation d’éclairage pourrait être compensée par l’augmentation des besoins de chauffage le matin au début du printemps. Un rapport de l’École des Mines de 1992 concluait cependant à un effet minime (< 0,1 TWh pour la France). La généralisation des lampes plus économes en énergie (les lampes fluocompactes et plus récemment les lampes à LED) réduit l’économie d’énergie permise par le passage à l’heure d’été. Une étude portant sur l’État de l’Indiana conclut que la faible économie d’énergie réalisée sur l’éclairage est très largement compensée par une utilisation accrue de la climatisation. Le supplément d’énergie consommée est estimé dans ce rapport d’environ 2 à 4 %.  Un rapport remis au Sénat français en 1997concluait : « Il ressort de l’ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », en particulier en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l’agriculture, la protection de l’environnement et la sécurité routière.

Nouveau changement d’heure : un rituel idiot et nuisible à la santé

Nouveau changement d’heure : un  rituel idiot et nuisible à la santé

 

Non seulement le changement d’heure ne permet pratiquement aucune économie d’énergie mais il est néfaste pour la santé. Il faut être un technocrate pour penser le contraire en matière d’énergie. Ce qui est économisé  le matin est dépensé le soir et inversement. C’est un peu comme si on décidait de raccourcir les mois d’une journée pour réduire la consommation mensuelle ! Des études récentes montrent que l’avancement de l’heure au printemps (qui retarde la sécrétion de la mélatonine – l’hormone du sommeil) peut réduire le temps de sommeil de façon transitoire, et ainsi augmenter le nombre et la gravité des accidents cardiaques pendant au moins 7 jours après le changement d’heure et augmenter la fréquence des accidents du travail et de la circulation. Selon le Dr Marc Schwob: « Changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ». Au-delà de la phase transitoire d’adaptation au nouvel horaire, le coucher du soleil tardif en été peut rendre l’endormissement plus difficile.  54 % Selon un sondage OpinionWay pour Comprendre Choisir, les Français seraient majoritairement contre cette pratique du changement d’heure (54 %), contre un peu moins d’un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d’un sur quatre indifférents (27 %). Ils ignorent notamment que cela leur permet des économies (59 %) et mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l’alimentation ou l’humeur » (75 %). Ce dernier constat est régulièrement appuyé par des études sur l’impact du changement d’heure dont une  réalisée par la Commission européenne, qui écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ». En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait elle « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment celui d’été. La baisse de consommation d’éclairage pourrait être compensée par l’augmentation des besoins de chauffage le matin au début du printemps. Un rapport de l’École des Mines de 1992 concluait cependant à un effet minime (< 0,1 TWh pour la France). La généralisation des lampes plus économes en énergie (les lampes fluocompactes et plus récemment les lampes à LED) réduit l’économie d’énergie permise par le passage à l’heure d’été. Une étude portant sur l’État de l’Indiana conclut que la faible économie d’énergie réalisée sur l’éclairage est très largement compensée par une utilisation accrue de la climatisation. Le supplément d’énergie consommée est estimé dans ce rapport d’environ 2 à 4 %.  Un rapport remis au Sénat français en 1997concluait : « Il ressort de l’ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », en particulier en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l’agriculture, la protection de l’environnement et la sécurité routière.

 

 

Taxe Gafa : « Macron est idiot » (Trump)

Taxe Gafa : « Macron est idiot » (Trump)

 

Visiblement c’est la fin des mamours entre Emmanuel Macron et Donald Trump. Le président américain a traité Macron d’idiot après l’adoption il y a deux semaines d’une taxe de 3% sur les revenus des grands acteurs du numérique (“Gafa”), principalement américains.

L’annonce de cette mesure de rétorsion n’est pas nouvelle de la part du président américain.

Il s’agit d’une menace récurrente de la part du président américain, qui avait, en novembre dernier, accusé Paris de pratiques commerciales inéquitables dans le domaine du vin, pratiques qui entraveraient selon lui l’accès des producteurs américains au marché français. Notons que cette critique n’est pas complètement fausse et qu’il convient sans doute d’être prudent en la matière. En effet les exportations françaises de vins (30 % de la production) représentent à peu près 8 milliards et le marché américain est l’un des premiers débouchés. Paradoxalement le président américain est le président français sont d’accord sur la taxation des Gafa  mais pas de la même manière Les Etats-Unis devraient être les “seuls habilités” à taxer des entreprises américaines, à déclaré Trump. “Les Etats-Unis sont extrêmement déçus de la décision de la France d’adopter une taxe au détriment des entreprises et des travailleurs américains”, a renchéri le porte-parole de la Maison blanche, Judd Deere. Avant même l’adoption définitive de la “taxe Gafa” par le Parlement français le 11 juillet, le président américain avait ordonné l’ouverture de cette enquête pouvant déboucher sur la mise en place de droits de douane sur les produits français ou autres mesures de rétorsion commerciales. Le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, avait alors estimé que Paris et Washington devaient régler leurs divergences sur ce dossier “autrement que par la menace». Le Sénat français avait adopté le projet de loi dans la foulée. La taxe de 3% sur les revenus s’appliquera rétroactivement au 1er janvier 2019 aux sociétés réalisant un chiffre d’affaires sur leurs activités numériques de 750 millions d’euros au niveau mondial et de plus de 25 millions d’euros sur le sol français. Cette taxe pourrait rapporter 300 à 400 millions la première année. Une trentaine de sociétés devraient être concernées par la “taxe Gafa”. La plupart sont américaines, à commencer par les géants du numérique Google, Amazon, Facebook et Apple dont les initiales lui ont donné son nom.

Bruno Le Maire a souligné que la France renoncerait à sa propre taxe dès qu’un accord serait trouvé au niveau de l’OCDE (Organisation de coopération et développement économiques) sur la taxation du numérique, ajoutant que cela devait inciter les Etats-Unis et les autres pays à accélérer les travaux sur une solution internationale. Le porte-parole de la Maison blanche a au contraire estimé vendredi que la “taxe Gafa” traduisait le mépris du gouvernement français pour les négociations menées dans le cadre de l’OCDE.

 

Les chiffres du vin :

La France (8,2 milliards d’euros) reste « de loin » le premier exportateur de vin en valeur avec 29% des parts du marché mondial, mais le troisième en volume, à 14 millions d’hectolitres selon l’Organisation internationale de la Vigne et du vin (OIV).

L’Italie s’arroge la deuxième place en volume (20 millions hl) et en valeur (5,3 milliards d’euros) tandis que l’Espagne, toujours au premier rang en volumes (24 millions hl) rétrograde à la troisième place en valeur (2,6 milliards d’euros) du fait d’un prix moyen moindre à l’unité.
Les trois pays de têtes représentent 56 % des volumes totaux de vin échangés dans le monde (104,3 Mhl) mais ce sont les Etats-Unis qui ont enregistré la plus forte augmentation de leurs exportations, en hausse de 26,5 % en valeur, alors que la consommation mondiale s’est stabilisée autour de 240 Mhl depuis la crise de 2008.

Le vignoble mondial, 7,53 millions ha tous produits confondus (raisins de table, secs et destinés à la vinification) continue de régresser légèrement,  »mais moins que ces dernières années » insiste l’OIV, avec une perte de 7.000 ha, principalement en Europe, alors que les superficies continuent d’augmenter en Chine, qui confirme sa deuxième place mondiale derrière l’Espagne et la France.

« La Chine reste le principal moteur de la croissance mondiale du vignoble » a insisté Jean-Marie Aurand, directeur-général de l’OIV, devant la presse.

Côté consommation, les Etats-Unis confortent pour la troisième année consécutive leur place de leader (31 millions hl) et la Chine (au 8e rang) à continué d’augmenter la sienne avec 16 millions hl consommés (contre 15,5 en 2014).
« Cette croissance, portée principalement par les classes moyennes, profite surtout au vin rouge, associé à des effets positifs sur la santé », a expliqué M.Aurand qui espère voir ce pays rejoindre l’OIV.

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