Archive pour le Tag 'idées'

Démocratie des idées : la grande confusion entre showbiz et intellectuels

Démocratie des idées : la grande confusion entre showbiz et intellectuels

L’expression du monde artistique sur les grands problèmes sociétaux n’est pas nouvelle mais a tendance à se multiplier à propos de tout et de rien sans aucune légitimité démocratique mais surtout sans véritable compétence intellectuelle. Bref, les réseaux sociaux ont permis de transformer n’importe quel protestation ou pétition du monde du showbiz en référence idéologique ou sociétale.

Certes dans le passé de grands noms du monde artistique se sont exprimés sur certains grands sujets fondamentaux même les plus complexes mais leur formation, leur expérience ou leur légitimité conféraient un crédit à leur propos même si évidemment sur certains aspects il pouvaient aussi se tromper.

Aujourd’hui, se multiplient les protestations d’intellectuels proclamés du showbiz et de s son environnement. C’est évidemment un peu court comme référence et comme autorité. Certes, il n’est pas question de censurer cette expression mais simplement d’en éclairer les limites voir les manipulations. Il existe évidemment de nombreux intellectuels dans le monde artistique mais qu’il ne faut confondre avec une masse assez inculte de ceux qui se réclament du spectacle. Accéder à la célébrité à 16 ans via la télé réalité ou un passage remarqué dans un film n’autorise pas pour autant à prétendre à la pertinence sur les aspects philosophiques, politiques et plus généralement sociétaux.

Bref, on ne peut réduire la démocratie et la production intellectuelle à quelque pétitions ou quelque lignes sur Twitter.

De ce point de vue, l’appartenance au monde du showbiz ne confère pas davantage de légitimité que l’appartenance au syndicat des boulangers par exemple. À moins d’admettre la confusion entre par exemple Durkheim, Roland Barthes, Patrick Sébastien et Cyrille Hanouna.

Le chaos raciste gagne des universités aux États-Unis

Le chaos raciste gagne des universités aux États-Unis

Nombre d’universités américaine tombe dans le gauchisme le plus absolu confirmant ainsi la dérive ou autiste. Mais le pire c’est que les responsables de ces universités refusent de sanctionner les atteintes racistes notamment antisémites. Bref un chaos total qui démontre l’anarchie idéologique qui règne actuellement aux États-Unis Et d’ailleurs qui commence à contaminer des grandes écoles françaises dont les élèves suivent la mode américaine avant de rejoindre l’élite bourgeoise et technocratique une fois adulte !

Appeler au génocide des juifs revient-il à violer le code de conduite ou les règles de votre université ? Sally Kornbluth du MIT, Liz Magill de l’université de Pennsylvanie et Claudine Gay de Harvard ont refusé de répondre par l’affirmative à cette question simple. La députée républicaine de New York, Elise Stefanik, l’a resservie plusieurs fois, exaspérée par leurs propos fuyants.


Il y a infraction « si des individus sont visés, pas s’il s’agit d’une déclaration publique », a expliqué Sally Kornbluth, en ajoutant ne pas avoir entendu d’appels au génocide au MIT, mais tout de même « des chants qui peuvent être antisémites en fonction du contexte quand ils appellent à l’élimination de juifs ». Pour que l’administration enquête au motif d’un « harcèlement », il faut que cela soit « propagé » ( « pervasive ») et « sévère », a-t-elle ajouté.

« Si le discours se transforme en conduite, cela peut être du harcèlement, oui », a répondu Liz Magill de U-Penn. « C’est-à-dire l’acte de commettre le génocide. C’est inacceptable », s’est scandalisée Elise Stefanik.

De même, Claudine Gay a jugé que la « rhétorique antisémite » sur le campus de Harvard devait être réprimée « lorsqu’elle se mêle à une conduite » et lorsqu’elle « cible un individu ».

Ces dirigeantes ont assuré qu’elles avaient l’antisémitisme en horreur, cependant elles se sont continûment retranchées derrière la liberté d’expression pour justifier leur inaction.

Elise Stefanik a sur le champ demandé aux trois présidentes de démissionner. Elles méritent d’être limogées pour leur « dépravation morale », a-t-elle défendu par la suite sur Fox News. « Si vous posiez la même question à trois collégiens à travers l’Amérique, ils répondraient correctement, ils diraient que c’est mal », a-t-elle comparé, en appelant à « supprimer les financements publics » des universités d’élite « corrompues ».

A la suite de ces auditions, la commission éducation de la Chambre, présidée par une républicaine, va lancer une commission d’enquête sur « l’environnement éducatif, les règles et les procédures disciplinaires » dans ces trois universités.

Les Républicains : en mal existentiel lancement d’une boîte à idées !

Les Républicains : en mal existentiel lancement d’une boîte à idées !


En grande difficulté voir menacé de disparition faute de ligne claire, le parti Républicain lance un nouveau média pour recueillir des idées susceptibles de redonner une colonne vertébrale au parti. Pourtant les ambiguïtés des républicains par rapport à Marcon pourraient bien lui valoir le le sort du parti socialiste, c’est-à-dire la quasi-disparition prochaine.

Les Républicains ont donc lané leur boîte à idées via leur nouveau média 100% digital, mardi matin. Intitulé «Une certaine idée», le titre – qui rappelle une ancienne revue de la droite lancée par Philippe Séguin et animée par Jean de Boishue – est présenté comme un espace de réflexion ouvert à toutes les idées.

«Nous avons puisé dans notre histoire le moyen de faire quelque chose de nouveau en prolongeant la même exigence de qualité. Le support est digital et si nous ne nous interdisons rien pour l’avenir, nous avons pensé ce site pour mettre en valeur trois formats: vidéo, podcast et entretiens à lire. Nous voulons donner la parole aux idées», explique Bartolomé Lenoir, responsable du support numérique, épaulé par une petite équipe, et installé au 4e étage du siège LR. Pour concevoir l’outil, les artisans affirment s’être inspirés des «meilleures pratiques» actuellement à l’œuvre dans le monde des entreprises et des mouvements politiques.

Il s’agit aussi d’accompagner la reconstruction d’un parti menacé de disparition.

Samuel Patty : une corruption aussi des idées

Samuel Patty : une corruption aussi des idées 

A l’heure des hommages à Samuel Paty, assassiné le 16 octobre 2020, Dominique Schnapper observe d’un regard aigu et inquiet le monde de l’éducation où les principes républicains reculent. La sociologue, qui s’exprime ici à titre personnel, préside le Conseil des sages de la laïcité, mis en place dès 2018 par Jean-Michel Blanquer.(extrait, l’Opinion)

Un an après l’assassinat de Samuel Paty, rien ne semble avoir vraiment changé dans l’école. Le malaise des enseignants vis-à-vis de la laïcité persiste, tout comme les revendications d’élèves ou de leurs familles. La pression islamiste reste forte ?

L’attentat contre Samuel Paty empêche de prétendre que le problème n’existe pas. Mais la situation de fond n’a pas changé, les islamistes continuent de menacer les démocraties, et la France en particulier, qui comprend les plus importantes communautés musulmanes et juives d’Europe et dont la laïcité est chargée d’histoire et de sens. Dans ces conditions, des enseignants peuvent être soumis à de fortes pressions. Ils n’ont pas été formés à cette situation, ils se sentent désarmés. Il serait trop commode de leur faire la morale. Il faut parfois être un héros pour exercer ce métier dans certains établissements. Or, les héros n’ont jamais été nombreux. Le million de fonctionnaires de l’Education nationale ne peut être formé d’autant de héros.

Est-ce donc la peur qui domine ?

La peur existe et elle est parfois justifiée. Mais le renoncement vient aussi d’une forme de corruption intellectuelle sur ce que sont la laïcité, la défense de la République, ses principes (ou « valeurs ») aujourd’hui attribués à la droite alors qu’ils ont longtemps été portés par la gauche. La gauche est aujourd’hui très divisée entre « républicains » et « identitaristes ». Ces derniers défendent un relativisme absolu expliquant qu’il faut « tout comprendre, tout accepter et que la République est trop dure » Le monde enseignant, traditionnellement de sensibilité de gauche, est traversé par ces courants, d’autant qu’il y a eu une mauvaise transmission de ce qu’est la laïcité aux plus jeunes générations. Le ministre a organisé un vaste programme de formation à la laïcité pour les personnels. Il nous faut aujourd’hui rappeler ce qui, dans les générations précédentes, aurait été perçu comme des platitudes : la laïcité est l’instrument de la liberté, liberté de croire ou de ne pas croire, de changer de religion, liberté d’exercer son culte, liberté d’expression.

La « corruption intellectuelle » que vous évoquez a-t-elle servi de terreau à l’assassinat de Samuel Paty ?

Remettre en question la liberté d’expression et ne pas prendre de manière radicale la défense de quelqu’un qui est dénoncé sur les réseaux sociaux et directement menacé en est une illustration. Je ne connais pas l’enquête dans le détail, mais il semble, en lisant la presse, qu’un manque de solidarité de certains des collègues de Samuel Paty, la perméabilité au relativisme sur la laïcité et la peur ont effectivement laissé ce cancer se développer. Il y avait en face de ce monde hésitant des mensonges et des démarches fortement organisés.

« A un moment donné, il faut donner un coup d’arrêt. C’est la guerre ou l’honneur. En général, en cédant, on perd sur les deux tableaux »

Plusieurs récentes enquêtes d’opinion montrent une adhésion à la laïcité qui diminue parmi les jeunes générations, a fortiori parmi les populations musulmanes. Quelle est votre analyse ?

Toutes les enquêtes montrent en effet que les jeunes sont plus nombreux à rejeter la laïcité que les générations précédentes et, parmi eux, les jeunes musulmans sont surreprésentés. Des cas particuliers remontent jusqu’au ministère : un père inscrivant sa fille en maternelle qui exige qu’elle ne soit pas assise à côté d’un petit garçon, par exemple. Le refus de la mixité est central dans ces revendications. Il existe aussi un antisémitisme diffus, mais parfois violent, qui rend difficile l’enseignement de la Shoah, ou encore une contestation systématique de la science au nom de la religion. Cette atmosphère conduit des professeurs à s’autocensurer. Mais il faut bien comprendre que, si on cède aux revendications des fondamentalistes, on aura à céder toujours plus. A ceux qui nous demandent de cesser d’être ce que nous sommes, il faut opposer des règles simples et claires. Appliquer la charia à l’école, ce n’est pas possible. A un moment donné, il faut donner un coup d’arrêt. C’est la guerre ou l’honneur. En général, en cédant, on perd sur les deux tableaux. A cet égard, la loi de 2004 (sur l’interdiction des signes religieux ostensibles à l’école) a été un succès.

La moitié des lycéens sont aujourd’hui hostiles à cette loi, selon un sondage Ifop de mars 2021. Vu l’évolution sociologique que vous décrivez, imaginez-vous qu’elle soit un jour abrogée ?

Ce serait un terrible échec. Je suis d’un tempérament plutôt pessimiste mais qui conduit à l’idée qu’il faut lutter politiquement et intellectuellement. Contre la minorité active et très organisée des fondamentalistes, il faut mener le combat intellectuel et politique. Aux musulmans « républicains », la majorité, qui ont envie de lutter et qui sont les victimes des fondamentalistes, il faut apporter aide et soutien.

Jusqu’à quel point, y a-t-il une prise de conscience que la laïcité est en danger ?

Si Emmanuel Macron a mis un certain temps à prendre une position nette, il l’a fait clairement lors de son discours des Mureaux. Mais le milieu intellectuel et médiatique se montre encore très « compréhensif » au nom du libéralisme culturel, de la « reconnaissance de l’Autre » et d’un « droit à la différence ». L’écrivain Kamel Daoud a bien montré que ce sont des minorités — mais des minorités très actives — qui ont détruit la société algérienne dans la décennie 1990. Quand des gens sont prêts à mourir, il est très difficile de les arrêter. En France, les services de renseignement ont fait des progrès pour déjouer les attentats, mais le poids du soft power islamiste reste inquiétant.

Un soft power qui, insistez-vous, poursuit des visées politiques sous couvert de demandes religieuses.

Si les demandes des musulmans étaient purement religieuses, la loi de 1905, quitte à l’adapter, permettrait d’y répondre. Mais nous sommes face à des demandes politiques qui touchent à l’égalité entre les hommes et les femmes, à la liberté d’expression et qui ne sont pas compatibles avec la démocratie. Comme disait Paul Ricœur, nous avons droit à la continuité historique. La séparation du politique et du religieux sous la forme de la laïcité dite « à la française », c’est l’héritage que nous avons à défendre.

Quel rôle peut jouer le Conseil des sages de la laïcité ?

Nous donnons aux gens de bonne volonté les instruments intellectuels pour lutter. Nous avons contribué à la publication du Guide républicain, aujourd’hui diffusé dans tous les établissements scolaires, auquel les acteurs de terrain peuvent se référer. Nous travaillons actuellement au vade-mecum de la laïcité dans le milieu sportif.

 

Guerre des idées: le retour des vrais intellectuels ?

Guerre des idées: le retour des vrais intellectuels ?

Dans le Figaro en évoque à l’occasion de la sortie d’un essai de la journaliste  Eugénie Bastié le nécessaire retour des vrais intellectuels. Radicalisation du discours féministe, bataille entre les historiens nationaux et multiculturalistes, émergence du «populisme intellectuel»… Dans un essai stimulant, la journaliste du FigaroVox, Eugénie Bastié, dresse un panorama complet et actualisé du monde intellectuel en France sur lequel elle a enquêté durant trois ans.

Dans un essai stimulant, Eugénie Bastié dresse un panorama complet et actualisé du monde intellectuel en France. Son niveau a-t-il chuté depuis les débats Sartre-Aron ou Steiner-Boutang? La gauche survivra-t-elle à une implosion que la question de l’islam et l’échec du socialisme en économie semblent précipiter? La droite peut-elle remporter la bataille des idées et conquérir les citadelles du «gauchisme culturel» que sont l’université, l’édition ou la plupart des grands médias? Dispose-t-elle au moins des moyens et des hommes pour l’envisager? Sur ces questions comme sur de nombreux autres thèmes majeurs – la radicalisation du discours féministe, l’impossible mariage entre conservatisme et libéralisme, l’éternelle bataille entre historiens «nationaux» et multiculturalistes, l’émergence du «populisme intellectuel» -, la journaliste du «Figaro» a enquêté durant trois ans. Elle revient sur son travail de référence qui s’appuie sur de nombreuses rencontres avec les principaux acteurs contemporains

« Six idées pour redresser la France »

« Six idées pour redresser la France »

Yvon Gattaz l’ancien président de l’organisation patronale évoque les solutions pour sortir de la crise (chronique dans l’Opinion )

 

 

Comme dans toute crise, je lis beaucoup d’analyses qui pointent les faiblesses (réelles) de notre pays et en concluent à un déclassement inéluctable. Mais ce constat déprimant n’est pas accompagné d’un plan d’actions. Or, comme chef d’entreprise et comme responsable patronal, je crois que rien n’est perdu. Partons des besoins de nos concitoyens pour retrouver le bien-être et l’optimisme, et la prospérité de notre pays suivra. Je vois six besoins qui doivent se penser comme une pyramide qui, à l’instar de celle de Maslow, ne peut trouver sa cohérence que sur la solidité des couches de la base.

Le premier besoin est la sécurité : sécurité physique et matérielle minimum, sécurité de l’environnement familial, sécurité sanitaire, sécurité environnementale. C’est clairement l’urgence et c’est le plus compliqué. Rétablir la sécurité dans les villes, dans la vie de tous les jours, restaurer l’Etat de droit, le respect de la police et de la justice, le respect des citoyens, et permettre néanmoins un droit d’expression sans haine et sans violence, que ce soit au travers des idées ou de manifestations… Cela suppose de changer d’approche : d’édicter des règles simples et compréhensibles, de faire confiance aux acteurs de terrain et de les accompagner, tout en sanctionnant les fautes. Bref, de repenser notre approche législative, réglementaire et notre organisation administrative.

Le deuxième besoin est l’éducation et la formation. L’éducation de base à l’école, bien évidemment pour les acquis indispensables, dont les notions de citoyenneté et de laïcité. Mais aussi la formation à un métier en variant les approches pédagogiques, en misant réellement sur l’apprentissage si maltraité en France depuis quarante ans, et pourtant tellement essentiel pour nos jeunes. Et, bien sûr, organiser la formation tout au long de la vie puisque tout bouge continuellement et que rien n’est définitivement acquis.

Le troisième besoin est l’emploi. Besoin essentiel pour tout être humain. L’emploi, et donc le métier, apporte ressources financières, épanouissement, fierté et dignité humaine. Mais sans entreprise performante, pas d’emploi durable et viable. C’est pour cela qu’il est important que l’économie du pays fonctionne correctement, notamment au niveau industriel. C’est l’économie qui tire le social. Pas l’inverse.

Le quatrième besoin est le pouvoir d’achat. Si l’emploi n’est pas suffisamment rémunérateur, ou si le niveau de taxation est trop élevé, alors il peut y avoir une énorme frustration. On travaille mais pour rien ! La fiscalité joue un rôle considérable sur les ressources nettes de chaque concitoyen et de chaque entreprise. Si cette fiscalité est trop lourde en raison notamment de dépenses publiques trop élevées, alors nos concitoyens seront asphyxiés et nos entreprises exsangues. Il faut donc diminuer les dépenses publiques au niveau de la moyenne européenne, à 49% du PIB. Nous sommes à 56 % à fin 2019, avant la crise. Une France surtaxée est asphyxiante pour ces entreprises et ces concitoyens.

 

 Le cinquième besoin est l’espoir. L’espoir est essentiel dans le bien-être de chacun. Si les étages inférieurs de la pyramide sont assouvis mais s’il n’y a pas d’espoir pour un individu ou pour sa famille, alors il peut y avoir pessimisme, dépression ou colère. Il est donc fondamental pour le pays, comme pour une entreprise, de construire l’avenir, de lancer des projets, notamment en répondant aux grands défis de l’humanité qui sont autant de marchés à développer et d’espoir à retrouver : les énergies renouvelables, les nouvelles mobilités, la santé, la révolution digitale, l’entreprenariat sous toutes ses formes… La France doit de nouveau regarder l’avenir et le construire. L’audace, l’innovation et le courage en sont les principaux ingrédients.

Enfin, le sixième besoin est la fierté. La fierté, c’est celle du travail accompli individuellement, collectivement, au niveau d’une entreprise ou d’une association, d’un pays ou d’une communauté de pays. Même si les cinq étages précédents sont correctement assouvis, s’il manque la fierté d’être Français et Européen, alors la pyramide sera imparfaite et vacillante. Comme dans nos entreprises et dans tout projet humain, la fierté est un très grand moteur de motivation pour avancer, accélérer, surmonter les épreuves, et à la fin gagner.

Redonner confiance à tous nos compatriotes, regarder ensemble vers le futur, le construire, et in fine redresser durablement notre pays, c’est possible. Il faut y croire !

Ancien président du Medef, Pierre Gattaz est président du directoire de Radiall et président de l’association patronale européenne Business Europe.

Canicule: François de Rugy sans cravate… et sans idées !

Canicule: François de Rugy sans cravate… et sans idées !

Pour donner l’exemple de la lutte contre la canicule, l’inénarrable ministre de la transition écologique, François de Rugy est venu bavasser sans cravate sur BFM télé. Et de justifier ce geste révolutionnaire :

« Au Japon, il y a déjà de nombreuses années, il y avait des instructions données, les ministres, les dirigeants d’administrations ne devaient pas mettre de cravate pour montrer l’exemple, au travail, d’alléger la tenue vestimentaire pour s’adapter à ces canicules« . Quand on n’a pas d’idées comme de Rugy,  il faut bien chercher quelque chose pour marquer son originalité. On a les originalités qu’on peut. De Rugy,  c’est l’archétype de la voix de son maître qui peut inlassablement répéter ce que dit Macron. Jamais la moindre aspérité, ni la moindre créativité et encore moins de dynamisme. De Rugy c’est le ministre du gouvernement le plus discret, le plus flexible  Aussi flexible que les couleuvres qu’il avale. L’aristo de Rugy n’est pas vraiment coutumier des révolutions, ils préfèrent avancer discrètement à travers les tendances et les partis. Pourtant s’il veut un jour devenir Premier ministre il faudra qu’il en fasse quand même un peu plus. Par exemple venir sans-culotte à la télévision un jour de canicule mais peut-être le symbole porterait-t-il ses convictions démocratiques ?

 

Mark Zuckerberg : « Quatre idées pour réguler Internet

Mark Zuckerberg : « Quatre idées pour réguler Internet

Attaquée dans de nombreux pays, Facebook par la voix de son patron se dit prêt à discuter avec les pouvoirs publics des conditions d’une meilleure régulation d’Internet. Le problème évidemment c’est qu’il souhaite que cette régulation soit à dimension mondiale et qu’il n’est pas certain que tous les pays se soumettent à cette régulation. Le PDG de Facebook  détaille dans une tribune publiée notamment par le JDD « quatre idées pour réguler Internet.

 

 

« La technologie occupe une place importante dans nos vies, et des entreprises comme Facebook ont une très grande responsabilité. Tous les jours, nous devons prendre des décisions pour déterminer quel discours est dangereux, ce qui constitue de la publicité politique ou encore comment prévenir des cyber-attaques complexes. Ces décisions sont importantes pour assurer la sécurité de notre communauté. Personne n’attend des entreprises qu’elles répondent seules à ces enjeux.

Je suis convaincu que les gouvernements et les régulateurs doivent jouer un rôle plus actif.  Faire évoluer la régulation d’Internet nous permettra de préserver ce qu’Internet a de meilleur – la liberté pour les gens de s’exprimer et l’opportunité pour les entrepreneurs de créer – tout en protégeant la société de préjudices plus larges.

Ce que je retiens de mon expérience, c’est que nous avons besoin d’une nouvelle régulation dans quatre domaines : les contenus violents et haineux, l’intégrité des élections, la protection de la vie privée et la portabilité des données.

1. Premièrement, sur les contenus violents et haineux. Facebook permet aux gens de faire entendre leur voix, et c’est une bonne chose – cela leur permet de partager des expériences et de se mobiliser plus facilement. Dans ce contexte, nous avons une responsabilité vis-à-vis de leur sécurité lorsqu’ils utilisent nos services. Cela implique de décider de ce qui est de la propagande terroriste, du discours haineux, et plus encore. Nous ajustons sans cesse nos règles avec des experts, mais compte tenu de notre échelle, nous ferons toujours des erreurs et prendrons des décisions avec lesquelles les gens ne seront pas forcément d’accord.

Les décideurs publics me disent souvent que nous avons trop de pouvoir en matière d’expression, et franchement, je suis d’accord. J’en viens à croire que nous ne devrions pas prendre de telles décisions tout seul. Nous sommes donc en train de créer un organisme indépendant pour que les gens puissent faire appel de nos décisions. Nous travaillons aussi avec les gouvernements, et notamment avec les pouvoirs publics français dans le cadre d’un groupe de travail commun, afin de garantir que nos dispositifs de modération des contenus soient efficaces.

Les entreprises d’Internet doivent rendre des comptes quant à l’application des règles concernant les contenus violents et haineux. Il est impossible de retirer l’ensemble de ces contenus d’Internet. Or, quand on sait que les gens utilisent des dizaines de services de partage différents, chacun avec ses propres règles et processus, il devient évident que nous avons besoin d’une approche plus harmonisée.

Une idée pourrait être de confier à des organismes tiers le soin de définir des standards sur la diffusion des contenus violents et haineux, et d’évaluer les entreprises sur la base de ces standards. La régulation pourrait établir une base de référence de ce qui est interdit, et exiger des entreprises qu’elles mettent en place des moyens pour réduire au maximum les contenus violents et haineux.
Facebook publie déjà des rapports de transparence sur le retrait des contenus violents et haineux. J’estime que toutes les grandes entreprises du numérique devraient le faire tous les trimestres, car c’est aussi important que publier les rapports financiers. Quand nous aurons une meilleure idée de la part des contenus violents et haineux, nous pourrons alors constater quelles entreprises font des progrès, et voir où nous devrions placer le curseur.

2. Deuxièmement, la législation est importante pour protéger les élections. Facebook a déjà mis en œuvre d’importants changements en matière de publicité politique : dans de nombreux pays, les annonceurs doivent désormais faire vérifier leur identité avant de diffuser ce type de contenus. Nous avons créé une bibliothèque en ligne pour les répertorier. Mais décider de ce qui relève de la publicité politique n’est pas toujours évident. Nos systèmes seraient plus performants si la régulation établissait des standards communs pour vérifier l’identité des acteurs politiques.

Les lois sur la publicité politique en ligne concernent en priorité les candidats et les élections, plutôt que les sujets politiques qui divisent, et sur lesquels nous avons constaté plus de tentatives d’interférence. Certaines lois ne s’appliquent que pendant les élections alors que les campagnes d’influence sont continues. Par ailleurs, d’importantes questions se posent sur la manière dont le ciblage et les données sont utilisés pendant les campagnes politiques. La législation devrait refléter la réalité des menaces actuelles et définir des standards pour l’ensemble de l’industrie.
Les gouvernements peuvent aussi utiliser leur pouvoir pour prévenir les ingérences. Nous pouvons bannir les acteurs malveillants, mais seuls les gouvernements peuvent créer des sanctions qui découragent les interférences.

3. Troisièmement, pour être efficace, la protection de la vie privée et des données personnelles nécessite un cadre harmonisé à l’échelle mondiale. Partout dans le monde, les gens réclament une réglementation complète en matière de protection de la vie privée en accord avec le RGPD (Règlement Européen de Protection des Données), et je suis d’accord. Je pense qu’il serait bon pour Internet que davantage de pays adoptent une réglementation telle que le RGPD comme cadre commun.

Toute nouvelle réglementation sur la protection de la vie privée aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde devrait s’appuyer sur les protections offertes par le RGPD. Elle devrait protéger le droit de chacun de choisir la façon dont ses informations sont utilisées, tout en permettant aux entreprises de les employer, à la fois à des fins de sécurité et aussi pour fournir des services. Elle ne devrait pas imposer que les données soient stockées localement, ce qui les rend plus vulnérables à un accès non justifié. Et elle devrait faire en sorte que les entreprises comme la nôtre soient tenues responsables, en leur imposant des sanctions lorsqu’elles commettent des erreurs.

Je suis également convaincu qu’un cadre mondial commun, plutôt qu’une réglementation qui varie considérablement d’un pays et d’un Etat à l’autre, garantira qu’Internet ne se fracture pas, que les entrepreneurs puissent créer des produits utiles à tous et que chacun bénéficie des mêmes protections.
Alors que de nouvelles réglementations sur la protection de la vie privée sont en train d’être adoptées, j’espère que les décideurs publics pourront aider à répondre à certaines des questions qui subsistent autour du RGPD. Nous avons besoin de clarté sur la manière dont les données peuvent être utilisées pour servir l’intérêt général, et sur les règles qui devraient s’appliquer aux nouvelles technologies, comme par exemple l’intelligence artificielle.

4. Enfin, la réglementation devrait garantir le principe de la portabilité des données. Si vous partagez des données avec un service, vous devriez pouvoir les transférer facilement et de manière sécurisée vers un autre service. Cela donne aux gens le choix et permet aux développeurs d’innover et d’être plus compétitifs.

C’est important pour Internet, et pour créer les services que les gens veulent. C’est la raison pour laquelle nous avons construit notre plateforme de développement. La véritable portabilité des données devrait ressembler davantage à la manière dont les gens utilisent notre plateforme pour se connecter à une application, plutôt qu’à la manière dont les gens téléchargent actuellement une archive de leurs informations. Mais cela exige des règles claires sur qui est responsable de la protection de l’information lorsqu’elle passe d’un service à l’autre.

Cela nécessite également des standards communs ; c’est pourquoi nous soutenons un format standard de transfert de données, ainsi que le projet open source Data Transfer Project.
Je suis convaincu que Facebook a la responsabilité d’aider à répondre à ces enjeux, et je serai heureux d’en discuter avec les décideurs publics du monde entier. Au cours des deux dernières années, nous avons mis au point les systèmes les plus avancés pour trouver les contenus violents et haineux, mettre fin aux interférences électorales et rendre les publicités plus transparentes.
Mais, les gens ne devraient pas avoir à s’en remettre aux entreprises pour qu’elles règlent seules ces problèmes. Nous devrions avoir un débat plus large sur ce que nous voulons en tant que société, et sur la façon dont la réglementation peut nous aider. Ces quatre domaines sont importants, mais il y a bien sûr beaucoup d’autres sujets à discuter.
Les règles régissant Internet ont permis à une génération d’entrepreneurs de créer des services, qui ont changé le monde et créé beaucoup de valeur dans la vie des gens. Il est temps d’actualiser ces règles afin de définir clairement les responsabilités des personnes, des entreprises et des gouvernements. »

2017 : pour des primaires avec de nouvelles idées et de nouvelles personnalités

2017 : pour des primaires avec de nouvelles idées et de nouvelles personnalités

 

Deux consultants, Emile Servan-Schreiber et Alexandre Malfaye, ont lancé lundi «La vraie primaire», une plate-forme à la disposition de candidats de la société civile. L’initiative cherche à faire émerger de nouvelles figures et favoriser le rôle du numérique dans la gouvernance.

 

 

Le nom de l’initiative se veut ironique. «Chez Les Républicains comme au Parti socialiste, il n’y a pas de primaire: elle est verrouillée à droite, et inexistante à gauche», constate Emile Servan-Schreiber. «Finalement, la vraie primaire, c’est nous!», glisse-t-il au Figaro. Fondateur du cabinet de conseill  umenogic, le spécialiste de l’intelligence collective a lancé lundi à Paris La vraie primaire, en compagnie d’Alexandre Malafaye, président du think tank Synopia. Cette plate-forme doit permettre aux candidats ne pouvant se présenter aux primaires des grands partis politiques de gagner en visibilité et en popularité. Afin que leur voix soit entendue. «Notre objectif est clairement 2017», assure Alexandre Malafaye. «Il faut que La vraie primaire soit assez visible pour que des candidats aient émergé en septembre, et pèsent dans les débats», dit-il. Le cofondateur de l’initiative restant lucide dans ses prévisions: «Nous sommes persuadés que les Français vont jouer le jeu, mais à quelle échelle? Avec un million de participants, on peut peser, mais si nous n’avons que 10.000 soutiens, on aura tout de même mis au point une belle initiative», conclut-il.

«Le casting de 2017 n’est pas très séduisant… L’idée est de faire émerger de nouveaux talents. Nous voulons interpeller la classe politique», affirme Emile Servan-Schreiber, fils de l’homme politique et journaliste Jean-Jacques Servan-Schreiber. «Nous ne sommes pas dans le  »tous-pourris », se défend-t-il. Nous voyons au contraire beaucoup de talents à gauche et à droite, mais qui ne parviennent pas à se libérer des pesanteurs du milieu politique». Pour lui, cet appel aux citoyens à descendre dans l’arène passe nécessairement par Internet. «C’est devenu un véritable outil de consultation, pouvant sélectionner et diffuser des idées, faire émerger des personnalités. L’idée de conduire une démocratie va changer», assure le spécialiste en intelligence collective. Concrètement, chaque candidat devra verser 500 euros pour valider sa candidature. «Cela permettra d’éviter les candidats farfelus», explique Emile Servan-Schreiber. Chaque candidat doit également acquérir 1000 soutiens électroniques, pour se hisser au scrutin, prévu en septembre 2016. Il est également possible de présenter un candidat qui plairait à certaines personnes. Le vote sera ouvert à tous.

Les inspirateurs de la vraie primaire croient au succès de leur idée. Selon un sondage Ifop du 15 février 2016, commandé par l’institut Synopia, 66 % des Français sont favorables à une primaire non partisane organisée par la société civile. Le sondage Elabe du 22 février dernier, de son côté, estime que 78 % des Français se disent prêts à voter pour un «candidat ni issu ni soutenu par un parti politique». «Nous sommes dans un contexte favorable», assure Alexandre Malafaye, du think tank Synopia. Pour les créateurs de La vraie primaire, pas question de sélectionner leurs candidats sur leurs idées politiques: «on n’interdira personne», prévient Alexandre Malafaye. En revanche, ceux qui participeront à l’initiative devront se référer à la «Charte citoyenne», promue par le site. Elle propose un «mandat unique du président de la République», un «gouvernement resserré» composé à majorité par des personnes étrangères à la politique, et un parlement réduit. Elle préconise aussi le recours au référendum pour faire adopter «les grandes réformes du programme présidentiel». «On ne peut exercer le pouvoir dans seulement quelques quartiers de Paris ! Il faut au contraire multiplier les relais locaux, éparpillés de sur le territoire. Internet peut faciliter cette prise directe» Alexandre Malafaye. «Nos institutions actuelles datent du XVIIIe siècle. Elles ne doivent plus donner l’illusion qu’elles suffisent à la démocratie», argumente le consultant. Lorsqu’on lui demande si le pouvoir, confiné dans les cercles financiers ou les structures supranationales, n’a pas déserté la classe politique, il répond que les citoyens «ont encore plein de pouvoir»: «Ce sont eux qui sont sur le terrain, qui le connaissent le mieux. Les problèmes d’aujourd’hui sont si complexes que les seuls experts ne peuvent les résoudre. Il faut faire remonter l’intelligence du terrain», estime Emile Servan-Schreiber.  «Le but n’est pas de devenir une démocratie participative à tous les étages, mais de recréer du lien démocratique, pour redonner confiance entre les élites et les citoyens».

(Le Figaro)

Macron : une majorité approuve ses idées

Macron : une majorité approuve ses idées

Macron a de bonnes idées mais pratiquement il ne les met pas en œuvre, ce que pense une majorité de Français. Si la réforme du statut des fonctionnairesla remise en cause des 35 heures ou encore la généralisation du travail le dimanche suscitent l’ire de la gauche et des syndicats, ce n’est pas le cas pour la majorité des Français qui adhèrent à ses idées révèle un sondage Odoxa pour BFM Business, Challenges et Aviva. Parmi les idées les plus populaires du ministre de l’Économie : l’évolution du statut des fonctionnaires, « plus justifiable » selon Emmanuel Macron et « plus adapté pour certaines missions » pour 68% des personnes interrogées, et l’assouplissement des 35 heures. Sept personnes sur dix approuvent le fait qu’ »il faut permettre aux entreprises de déroger aux 35h si les salariés sont d’accord ».  Dans les deux cas, l’exécutif avait recadré le ministre en assurant que le temps de travail et que le statut des fonctionnaires ne seraient pas remis en cause. Parallèlement, le premier ministre Manuel Valls a assuré en septembre dernier qu’une réforme du Code du travail serait lancée dès l’été 2016.Fortement critiquée par les syndicats, l’ouverture des commerces 12 dimanches par an prévue dans le cadre de la loi Macron, au lieu de cinq actuellement, enthousiasme 71% des Français. Enfin, plus de la moitié des sondés (52%) estiment qu’ »il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires ». Les idées du ministre de l’Économie sont plébiscitées par les partisans de droite tout comme ceux de la gauche, dans une moindre mesure.  »Si le ministre de gauche réalise un véritable ‘strike’ auprès des sympathisants de droite sur tous ces points (65% à 81%), il recueille aussi l’adhésion d’une nette majorité de sympathisants de gauche sur les trois » premiers (56% à 64%), commente le président d’Odoxa, Gaël Sliman, dans un communiqué. Les deux-tiers (66%) des personnes interrogées pensent toutefois qu’Emmanuel Macron est quelqu’un « qui lance de nouvelles idées mais finalement ne les met pas beaucoup en application ». Mais 43% d’entre eux estiment que le ministre ferait un bon président de la République, un niveau « tout à fait élevé », selon Gaël Sliman, et « aussi bon auprès des sympathisants de droite qu’auprès de ceux de gauche » (46% et 43% respectivement).

Les idées des internautes pour relancer la croissance

Les idées des internautes  pour relancer la croissance

Une sorte d’inventaire à la Prévert pour les internautes du Figaro économie qui proposent des solutions pour relancer la croissance.  La baisse des fonctionnaires, celle des impôts ou encore la démission de François Hollande ;  certains pensent  qu’il faut «changer les Français».  Autre cible des internautes les salaires ou primes des élus, des ministres ou encore des fonctionnaires qu’ils trouvent trop élevés. «Commençons par faire des économies: réduction des indemnités des plus hauts fonctionnaires, plus de maintien de leurs indemnités, faire payer aux prisonniers le «gite et le couvert». Laissez les anciens présidents s’occuper de leur sécurité», Comme le prônait le candidat Sarkozy avant son élection en 2007, certains Français doivent retrouver le goût du travail. «Il faut donner aux gens l’envie de travailler, ce qui passe par la carotte et le bâton. La carotte qui permettra à ceux qui travaillent de gagner leur vie, pas trop mal, si possible, et la bâton pour inciter ceux qui n’ont pas envie de se lever le matin de s’acheter un réveil»,. «Faire bosser les chômeurs de longue durée pour la collectivité ». Quand on est chômeur longue durée on est souvent démotivé, désociabilisé et on manque de confiance en soi. C’est une manière efficace pour remettre le pied à l’étrier. C’est une mesure terriblement utopique mais je pense que si la prise de conscience était globale, ça marcherait bien»  Autre proposition…  « Ne rien changer », comme ne cesse de le répéter le premier ministre, Manuel Valls. Une obstination qui a déclenché une avalanche de critiques de la part des Français. Pour résumer moins de gaspillages et plus de travail.

 

« Une Europe des idées, pas seulement des banques » (Renzi)

« Une Europe des idées, pas seulement des banques » (Renzi)

 Il a raison Renzi, Président du conseil italien)  l’Europe va dans le mur avec pour seule doctrine l’austérité, l’intérêt des banques et la concurrence anarchique. Le chef du gouvernement italien a officiellement lancé la campagne de sa formation politique, le Parti démocrate (centre gauche), pour les élections européennes du 25 mai. Matteo Renzi en a profité pour plaider en faveur d’une « Europe des idées, pas seulement des banques ». « L’Italie a contribué à créer l’Europe. Maintenant nous allons en Europe pour changer l’Europe », a ajouté le Premier ministre, l’un des plus jeunes d’Europe, en jeans, chemise blanche et veste décontractée. Il a répété son « non » à une politique européenne uniquement axée sur l’austérité. « Une Europe basée sur la rigueur et guidée par une vision étroite n’a pas d’avenir. » Une Europe basée sur la rigueur et guidée par une vision étroite n’a pas d’avenir. Matteo Renzi ; Il  a toutefois critiqué les formations contestataires qui font campagne contre l’Union européenne ou l’euro, en référence au Mouvement Cinq Etoiles de l’ex-humoriste Beppe Grillo ou à la Ligue du nord.  »Ceux qui disent qu’il faut sortir de l’euro et qu’on ira mieux, cherchent simplement à faire croire qu’il est impossible de réformer les institutions. En gros ils appellent à abandonner la partie », a-t-il estimé. Le président du Conseil des ministres a défendu avec




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol