Climat: record de chaleur à Paris, la faute à l’ICU
76 ème jour au dessus de 25 degré, un record et la découverte du responsable : l’ICU. Il aura fallu du temps aux chercheurs pour découvrir le nouveau concept ICU, , îlot de chaleur urbains , qui agit comme une sorte de radiateur du faîte que la ville est surtout composée de bitume, de ciment et de fer à béton. Dans les périodes de très forte chaleur, la différence de température entre les zones rurales et les grandes villes peut atteindre autour de 10° car la nuit la ville restitue la chaleur accumulée le jour à l’inverse des zones rurales où la végétation restitue la fraîcheur. Exemple à paris, Cet été, les records de températures se sont enchaînés dans la capitale. Ainsi, la nuit du 26 au 27 juillet dernier aura été la plus chaude enregistrée dans la capitale pour un mois de juillet depuis l’été 1976, avec 24,6 degrés au plus frais de la nuit. Depuis 40 ans, les températures moyennes des mois de juin, juillet et août sont d’ailleurs globalement à la hausse. L’idée géniale des urbanistes est de végétaliser la ville. En clair de mettre ici ou là quelques pots de fleurs comme si c’était la solution à long terme. Le vrai problème c’est celui de cette vision urbanistique délirante qui concentre de plus en plus de populations dans les grandes villes devenues de plus en plus ingérables, invivables sans parler des problèmes sanitaires et de sécurité notamment. La vraie solution c’est de concevoir un autre aménagement du territoire avec une autre répartition des activités humaines. Au lieu de cela on concentre 80 % des populations dans les métropoles et autres grandes villes. Les petites villes dépérissent et les territoires ruraux deviennent de véritables déserts économiques et humains. La canicule aura eu au moins le mérite de poser cette problématique fondamentale de l’aménagement du territoire et de la politique urbanistique. À ce rythme, certains experts pensent qu’une ville de Lyon connaîtra d’ici 2100 un climat comparable à celui d’Alger !