Archive pour le Tag 'hypothétiques'

Prévisions financières de la zone euro hypothétiques

Prévisions financières de la zone euro hypothétiques

La zone euro voudrait politique budgétaire globale légèrement restrictive en 2025.Le problème c’est qu’elle sera difficile en raison du tassement de la croissance et de la dérive des finances publiques . « Cela serait pourtant approprié à la lumière des perspectives macroéconomiques actuelles, de la nécessité de continuer à améliorer la viabilité budgétaire et afin de soutenir le processus désinflationniste en cours, tandis que les politiques devraient rester souples au vu de l’incertitude ambiante », est-il dit dans cette recommandation.

La Commission européenne prévoit que le déficit budgétaire global de la zone euro diminuera à 2,8% du produit intérieur brut (PIB) en 2024, contre 3,2% en 2023, avant de diminuer légèrement à 2,7% en 2025.

Cela devrait contribuer à faire baisser l’inflation à 2,3% en 2024 puis à 2,0% en 2025, pour atteindre 1,9% en 2026, selon les prévisions de la Banque centrale européenne.

Les dirigeants européens soutiendront également un plan convenu par les ministres des Finances de l’UE sur la manière d’attirer des capitaux privés en Europe pour financer sa transition écologique et sa numérisation, tout en rivalisant avec la Chine et les Etats-Unis sur le terrain des technologies et des matières premières.

Ce plan prévoit la création d’une union des marchés de capitaux (UMC) dans les 27 pays qui composent l’UE, en réduisant les barrières à l’investissement privé à travers les frontières du bloc.

« Créer un marché unique des capitaux efficace et qui fonctionne bien grâce au développement de l’UMC est une nécessité pour l’Europe », a déclaré le président de l’Eurogroupe, Paschal Donohoe.

« L’UMC est l’un des éléments clés de l’attention que nous portons à la compétitivité de la zone euro, qui est impérative pour répondre aux profonds changements qui interviennent dans le paysage économique mondial », a-t-il dit.

Inflation: Des objectifs hypothétiques du ministre des finances

Inflation: Des objectifs hypothétiques du ministre des finances

Bruno Le Maire, Le ministre des finances, fixe un objectif d’inflation de 4 % en France en 2023 et de 2 % en 2024. Des objectifs tout à fait hypothétiques en regard de l’environnement économique mondial. Il y a d’abord la crise énergétique qui va perdurer et même s’installer de façon structurelle en particulier en Europe qui avait l’habitude d’importer gaz et pétrole.

Par ailleurs,’inflation est aussi nourrie par la restructuration de l’appareil de production et la logistique. Un phénomène également structurel est sans doute souhaitable pour ne pas dépendre totalement de l’étranger mais qui renchérit les produits.

De fortes interrogations pèsent aussi désormais sur la structure économique en Chine où la croissance est en train de s’écrouler du fait du net ralentissement intérieur mais aussi de la demande extérieure ; celle-ci dépendant de la restructuration évoquée.

Il faudrait aussi prendre en compte les conséquences géo politiques difficilement prévisibles comme par exemple cette guerre de la Russie avec l’Ukraine qui a entraîné une grave crise sur toutes les énergies y comprit l’électricité.

Pour se dédouaner par avance de ces risques le ministre de l’économie a prit la précaution de relativiser ses objectifs.

. « Sur l’inflation, je vous donne des objectifs et ce ne sont que des objectifs, pas des prévisions, nos objectifs seraient de ramener l’inflation à 5 % au début de l’année 2023 puis 4 à la fin de l’année 2023, puis 2 dans le courant de l’année 2024 », a déclaré Bruno Le Maire, jeudi 20 septembre, à l’occasion d’un débat organisé par le cabinet ARC portant sur la protection des entreprises. Des propos rapportés par France 24.

« Je ne sais pas si nous les atteindrons, il suffit que la crise dégénère en Ukraine pour que tous ces chiffres volent en éclats, il suffit qu’il y ait une crise majeure en Chine pour que tous ces chiffres volent en éclats, j’en ai conscience, donc je les donne avec beaucoup de prudence », a-t-il néanmoins prévenu.

Cette prudence est d’autant plus nécessaire qu’on ne connaît pas encore les effets de la terrible angoisse concernant l’évolution du pouvoir d’achat par rapport à l’envol exceptionnel de l’inflation. La problématique socio-économique pourrait aussi s’articuler avec une problématique politique d’autant que le pouvoir ne tient pas la majorité au Parlement.

Des objectifs hypothétiques du ministre des finances

Des objectifs hypothétiques du ministre des finances

Bruno Le Maire, Le ministre des finances, fixe un objectif d’inflation de 4 % en France en 2023 et de 2 % en 2024. Des objectifs tout à fait hypothétiques en regard de l’environnement économique mondial. Il y a d’abord la crise énergétique qui va perdurer et même s’installer de façon structurelle en particulier en Europe qui avait l’habitude d’importer gaz et pétrole.

Par ailleurs,’inflation est aussi nourrie par la restructuration de l’appareil de production et la logistique. Un phénomène également structurel est sans doute souhaitable pour ne pas dépendre totalement de l’étranger mais qui renchérit les produits.

De fortes interrogations pèsent aussi désormais sur la structure économique en Chine où la croissance est en train de s’écrouler du fait du net ralentissement intérieur mais aussi de la demande extérieure ; celle-ci dépendant de la restructuration évoquée.

Il faudrait aussi prendre en compte les conséquences géo politiques difficilement prévisibles comme par exemple cette guerre de la Russie avec l’Ukraine qui a entraîné une grave crise sur toutes les énergies y comprit l’électricité.

Pour se dédouaner par avance de ces risques le ministre de l’économie a prit la précaution de relativiser ses objectifs.

. « Sur l’inflation, je vous donne des objectifs et ce ne sont que des objectifs, pas des prévisions, nos objectifs seraient de ramener l’inflation à 5 % au début de l’année 2023 puis 4 à la fin de l’année 2023, puis 2 dans le courant de l’année 2024 », a déclaré Bruno Le Maire, jeudi 20 septembre, à l’occasion d’un débat organisé par le cabinet ARC portant sur la protection des entreprises. Des propos rapportés par France 24.

« Je ne sais pas si nous les atteindrons, il suffit que la crise dégénère en Ukraine pour que tous ces chiffres volent en éclats, il suffit qu’il y ait une crise majeure en Chine pour que tous ces chiffres volent en éclats, j’en ai conscience, donc je les donne avec beaucoup de prudence », a-t-il néanmoins prévenu.

Cette prudence est d’autant plus nécessaire qu’on ne connaît pas encore les effets de la terrible angoisse concernant l’évolution du pouvoir d’achat par rapport à l’envol exceptionnel de l’inflation. La problématique socio-économique pourrait aussi s’articuler avec une problématique politique d’autant que le pouvoir ne tient pas la majorité au Parlement.

Nucléaire iranien: reprise des négociations sous haute tension et très hypothétiques

Nucléaire iranien: reprise des négociations sous haute tension et très hypothétiques

 

La reprise des négociations sur le nucléaire iranien paraît très hypothéquée en particulier par la posture de l’Iran qui vient d’affirmer que son objectif est de franchir le seuil de 60 % d’enrichissement du nucléaire, ce qui à terme lui permettrait de disposer de la bombe nucléaire.

 

De leur côté,  les pays occidentaux viennent de prendre des sanctions contre certains responsables iraniens notamment les gardiens de la révolution du peuple coupables d’atteinte grave à la démocratie.

 

Par ailleurs l’Iran vient de passer un accord avec la Chine qui lui fournirait une aide militaire en échange de l’achat de son pétrole.

 

Une usine récemment inaugurée très récemment pour l’enrichissement du nucléaire a été victime d’un attentat est partiellement détruite ; une action que les Iraniens imputent à Israël.

 

L’Iran pose un préalable pour la reprise des négociations : les États-Unis doivent lever les sanctions imposées par le président américain Donald Trump, qui a retiré les États-Unis de cet accord en 2018. Le JCPOA ( nom de l’accord sur le nucléaire iranien 1015). Avait permis un allègement des mesures punitives contre la République islamique en échange d’une réduction drastique de ses activités nucléaires, sous le contrôle de l’Onu, afin de garantir qu’elle ne cherche pas à se doter de la bombe atomique.

 

 

C’est un des sujets sur lesquels planchent les experts à Vienne, sous l’égide de l’Union européenne (UE), avec la participation indirecte d’une délégation américaine, logée dans un autre hôtel. «Nous sommes concentrés sur la voie diplomatique pour avancer», a déclaré la veille de la reprise des discussions la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki. «Nous savons que ce sera un long processus, mais nous voyons (ces discussions) comme un signe positif»«Nous pensons que nous pouvons faire avancer les choses de manière constructive, même si ce sont des négociations indirectes», a encore dit Jen Psaki, interrogée lors d’un briefing sur le rôle des États-Unis dans le processus de Vienne.

Calendrier de reprise par Macron : des annonces très hypothétiques

Calendrier de reprise par Macron : des annonces très hypothétiques

Le président doit s’adresser au Français fin avril pour préciser le calendrier des réouvertures. En fait,  le président de la république est pris à son propre jeu puisqu’il avait signifié que les mesures restrictives seraient limitées à quatre semaines. Théoriquement , il convient donc d’envisager les conditions de reprise de certaines activités bloquées jusqu’au 15 mai. Le problème c’est que le pays est évidemment largement dépendant des conditions de la propagation de la pandémie. Or de ce point de vue, on n’est pas du tout certain d’avoir atteint le sommet du palier au point le nombre de contaminés est toujours important, surtout la réanimation en milieu hospitalier est complètement débordée et a pratiquement atteint de ses capacités maximales. Le nombreux de décès  reste encore particulièrement important. En outre on ne maîtrise pas le problème de l’intensification du nouveau variant beaucoup plus contagieux notamment celui en provenance du Brésil.

 

Cependant sans doute pour assurer, le président tient à faire des annonces positives après des mesures restrictives qui ont porté un nouveau coup au moral des Français, des consommateurs comme des citoyens. Cela d’autant plus qu’il y a maintenant la proximité des élections départementales et régionales de toute évidence la majorité va enregistrer une nouvelle catastrophe politique.

 

On va donc sans doute promettre à nombre d’activités une reprise progressive mais sous réserve de l’amélioration des statistiques de la pandémie. Autrement dit ,  les annonces très hypothétiques qui pourraient être largement contredites rapidement les semaines suivantes. Finalement le même processus qui se reproduit depuis le début de la crise il y a un an. Faut-il se souvenir que le pouvoir avait envisagé la fin de la pandémie pour l’été 2020 ! Il n’est même pas certain que les vacances puissent se dérouler dans des conditions normales en 2021.

 

 

Les JO de Tokyo de plus en plus hypothétiques

 

Les JO de Tokyo de plus en plus hypothétiques

 

Alors que les responsables japonais affirment tenir au maintien des JO de Tokyo, la population elle est beaucoup plus dubitative et ne souhaite pas l’organisation d’une telle manifestation. Du côté des comités olympiques ont cinq terreurs de plus en plus sur la probabilité des jeux de Tokyo en 2021.. Keith Mills, président adjoint du comité organisateur des JO de Londres, qui ont eu lieu en 2012, estime en conséquence que les organisateurs japonais devraient songer à les annuler. Pourtant officiellement , le Comité olympique international (CIO) et le comité olympique japonais restent toutefois déterminés à organiser en juillet-août ces Jeux, prévus en 2020 et déjà reportés en 2021, en dépit de l’épidémie toujours présente.

L’état d’urgence a été déclaré à Tokyo et dans d’autres régions du Japon face à une résurgence du nombre de contaminations, et le soutien de l’opinion publique à l’organisation des JO de Tokyo a plongé, selon les sondages. Mais pour le président de World Athletics, la fédération internationale d’athlétisme, Sebastian Coe, ces Jeux doivent avoir lieu. «Je ne pense pas qu’ils doivent être annulés», a-t-il dit sur Sky News. «Je pense que les Jeux auront lieu mais qu’ils seront différents», a-t-il ajouté.

Des relocalisations hypothétiques et très limitées

Des relocalisations hypothétiques et très limitées

 

 

Le discours sur les relocalisations a surtout été nourri par les défaillances du système de production et de distribution pendant les pics de la crise sanitaire. On comprend évidemment que pour certains biens essentiels relevant de la santé, il  soit nécessaire de s’approvisionner près des lieux de consommation. On a vu cependant que même pour les masques qui  ne constituent pas un produit très élaboré, la France avait des difficultés à satisfaire elle-même les besoins. Ne parlons pas de biens plus complexes où nous sommes dépendants des Allemands ou des Chinois par exemple. Un processus de relocalisation éventuelle ne peut s’inscrire que dans le temps. Il faut en effet des investisseurs, des compétences et évidemment une qualité et une compétitivité des biens produits. Or précisément la France se caractérise par des choix d’investissement industriel de faible qualité. Par exemple dans l’automobile l’Allemagne vend des produits chers mais de haut niveau quand la France se concentre surtout sur les véhicules bas de gamme. Une des rares exceptions est la construction aéronautique ( cependant à dimension européenne).

Depuis la crise financière de 2008, la question du « made in France » revient régulièrement sur la table. Car « la France a été le pays européen qui a le plus délocalisé » avec un million d’emplois industriels perdus entre 2000 et 2016, a rappelé le 12 septembre lors des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence la ministre déléguée à l’Industrie Agnès Pannier-Runacher.

Une désindustrialisation généralement mise sur le compte d’un coût du travail trop élevé, de la difficulté à licencier, d’une fiscalité trop lourde ou d’une trop grande complexité administrative. Sans parler de certains syndicats gauchistes qui freinent toute évolution structurelle.

À court terme les relocalisations seront très limitées et la priorité est sans doute de sauver ce qui peut l’être encore du potentiel industriel actuel. « La  réindustrialisation n’est pas une solution à la crise » immédiate estime Vincent Vicard, spécialiste de la compétitivité française au Centre d’études prospectives et d’informations internationales (Cepii).

Les  industries intenses en main d’œuvre et dont les tâches ne sont pas robotisables ne reviendront pas en France. « On va recréer des emplois, mais pas ceux qu’on a perdus en délocalisant », résume M. Mouhoud, auteur d’un livre intitulé « Mondialisation et délocalisation des entreprises » (éd. La Découverte).

Il existe « des secteurs sur lesquels on avait un savoir-faire qu’on a plus du tout parce que les technologies ont évolué » comme celui des écrans pour téléviseurs, relève pour sa part Paul-Adrien Hyppolite, auteur d’un récent fascicule intitulé « Relocaliser la production après la pandémie? »

Dans l’électronique notamment, « les parts de marché ont été gagnées par des géants asiatiques. Faire produire par un producteur français ou européen ne serait pas du tout envisageable », argue-t-il, mais « on pourrait envisager d’attirer en Europe des producteurs asiatiques qui sont en pointe sur ces technologies » comme le font les Américains avec une usine du géant taïwanais de la sous-traitance Foxconn dans le Wisconsin.

Dans l’industrie, les coûts du travail ne sont pas déterminants et « ne permettent absolument pas d’expliquer la différence entre la France et l’Allemagne » même si on intègre le poids de la fiscalité, estime pour sa part M. Vicard, pour lequel entrent davantage en considération des questions d’organisation comme le choix de nombreux grands groupes français de produire à l’étranger plutôt qu’en France.

Des études outre-Rhin montrent que le fait que la moitié des membres des conseils de surveillance sont des représentants du personnel dans les grands groupes allemands « a tendance à réduire l’externalisation, à réduire les délocalisations », selon cet économiste.

En France, les aides pour réduire le coût du travail ont jusqu’ici été inefficaces. Une étude que vient de publier France Stratégie, une agence qui conseille le gouvernement, montre que le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), a coûté en 2016 quelque 18 milliards pour créer seulement 100.000 emplois, soit 180.000 euros par poste. Et le CICE a eu « un impact sur les exportations et l’investissement nul », toujours selon M. Vicard.

 

Retraites: des hypothèse économiques hypothétiques

Retraites:  des hypothèse  économiques  hypothétiques

 

 

Les hypothèses économiques de la réforme des retraites paraissent particulièrement hypothétiques pour ne pas dire ésotérique. En effet, qui peut savoir quelle sera l’évolution du PIB  d’ici 20 ou 30 ans. Fixer un  pourcentage pour les retraites n’a guère de sens quand on  connait pas le volume du PIB. Si ce PIB est en régression, un pourcentage de 12,9 % en 2050 sera très difficile à atteindre à moins de s’enfoncer encore davantage dans le déséquilibre budgétaire et la dette. À l’inverse, si le PIB est en forte augmentation, on pourra diminuer la part consacrée aux retraites. La seule variable à peu près certaine dans l’évaluation des perspectives du régime de retraite est l’augmentation du nombre de bénéficiaires proportionnellement à la population. Pour le reste, c’est le plus grand flou y compris concernant la productivité qui pourrait contribuer à alimenter la croissance. La vérité sans doute c’est que face à toutes les incertitudes, il est particulièrement illusoire de prévoir les modalités précises du régime de retraite pour un horizon aussi lointain. Aussi aurait-il été préférable de laisser en état la réforme décidée par Marisol Touraine qui prévoyait un report très progressif de l’âge moyen de la retraite. De toute manière, on serait arrivé au même résultat à savoir à terme 43 ans de cotisation en sachant que l’âge de départ actuel est de 63 ans et demi et que par ailleurs l’âge  moyen d’entrée sur le marché du travail est de 23 ans. Ce qui nous amène tout doucement vers 66 ans. Une moyenne bien sûr car ensuite il est impératif pour des questions d’équité d’adapter l’âge  départ en fonction des critères de pénibilité. Un âge qui pourrait varier de 55 ans à 66 et plus. Encore une fois compte tenu de l’incertitude des paramètres, les pouvoirs publics seraient bien avisés de remettre sur le métier la réforme des retraites tous les cinq ans. En pratique ce qui se fait et se fera sans doute encore dans l’avenir. Prévoir que le système de retraite un déficit de l’ordre de 0,2 ou 0,3%  % comme l’indique l’évaluation du système actuel relève de l’approximation.

Actuellement, la retraite représente 13,8 % de PIB et devrait baisser à 13,3 % en 2040 (contre 13,5 % sans réforme) puis 12,9 % en 2050 (contre 13 % sans réforme). « Soit des niveaux très proches des masses qui auraient été versées hors réforme », indique l’étude, citée par Les Echos.

La gauche et les syndicats sont vent debout contre ces mesures. Certes, le système actuel n’est plus équilibré, puisque le nombre d’actifs pour financer une retraite a diminué. Pour autant, les opposants refusent un recul de l’âge de départ à 64 ans, qui implique un malus s’il est anticipé. Celui-ci pourrait même s’établir à 65 ans, pour assurer la stabilité financière à partir de 2037. « Cet âge (65 ans), purement conventionnel, correspond à l’âge de départ au taux plein pour une personne ayant débuté son activité professionnelle à 22 ans et ayant validé toute sa vie 4 trimestres par an, soit 43 années, la durée exigée pour le taux plein pour la génération née en 1975 », précise l’étude.

Malgré ces mesures, l’équilibre financier pourrait ne pas être atteint d’ici 2037, détaille encore l’étude. Le déficit du système de retraite serait de 0,2 % à 0,3 % de PIB entre 2035 et 2040, au lieu de 0,5 % sans réforme.

 

Frappes en Syrie : encore hypothétiques

Frappes en Syrie : encore hypothétiques

La France menace d’intervenir en Syrie en représailles vis-à-vis de l’utilisation de gaz militaires. Il n’est cependant  pas certain que cette menace soit mise à exécution. D’abord parce qu’il n’y a pas de mandat de l’ONU. En effet ,la Russie a opposé son veto hier  au Conseil de sécurité à un projet de résolution américain prévoyant de créer un mécanisme d’enquête sur le recours aux armes chimiques en Syrie après les attaques de samedi à Douma. Le projet de texte américain – approuvé par 12 voix, deux contre (Russie et Bolivie) et une abstention (Chine) -, proposait la création pour un an d’un nouveau « mécanisme d’enquête indépendant des Nations unies » (Unimi) sur le recours aux armes chimiques en Syrie. Il s’agit du 12e veto russe sur une résolution de l’ONU concernant la Syrie depuis le début de la guerre en 2011.Il faudra donc envisager une  intervention sans mandat de l’ONU. Une décision pleine de risque car en fait c’est le bloc France, Etats-Unis, éventuellement Grande Bretagne,  qui s’affrontera au bloc Syrie, Iran, Russie. On comprend évidemment la réaction vis-à-vis de ces gaz qui rependent la mort et surtout la terreur. Le président français a bien indiqué  que les “lignes rouges” fixées par la France en Syrie – l’accès à l’aide humanitaire et le recours à des armes chimiques – étaient “partagées” par d’autres pays et n’avaient “rien à voir” avec les discussions actuelles au Conseil de sécurité des Nations unies. “Dans ce cadre-là, nous allons poursuivre les échanges d’informations techniques et stratégiques avec nos partenaires, en particulier britanniques et américains, et dans les prochains jours nous annoncerons notre décision”, a-t-il dit lors d’une conférence de presse commune avec le prince héritier saoudien Mohamed ben Salman. Reste à savoir si Un affrontement entre deux blocs ne constitue pas un risque grave pour la paix mondiale. Peut-être ces déclarations guerrières sont –elles surtout destinées à Moscou pour que les russes fassent pression sur Assad.  “En aucun cas les décisions que nous prendrions n’auraient vocation à toucher des alliés du régime ou à s’attaquer à qui que ce soit, mais bien à s’attaquer aux capacités chimiques détenues par le régime, si la décision était prise”, a-t-il ajouté, alors qu’on l’interrogeait sur d’éventuelles représailles envers la Russie et l’Iran, alliés du régime de Bachar al Assad. S’exprimant sur l’appui militaire de la Russie au régime syrien, Emmanuel Macron a accusé la Russie de violation de la résolution 2401 du Conseil de sécurité de l’Onu, qui exige l’arrêt des combats en Syrie. “Il est (…) à nos yeux préoccupant qu’un membre permanent du Conseil de sécurité ait pu procéder à des opérations aériennes en contravention complète avec une résolution des Nations unies qu’il a votée”, a-t-il dit. “C’est grave.” De ce point de vue l’intervention da la France et des Etats- Unis sans mandat de l’Onu pourraiat subir les même critiques.

Agriculture : promesses hypothétiques de Macron

Agriculture : promesses hypothétiques de Macron

 

On ne peut pas dire que Macron se soit montré aussi à l’aise face aux agriculteurs que lors  Davos. Il se e devait pourtant de faire une petite visite monde agricole qui politiquement se tient à distance du  président de la république. Macron a fait une seule petite ouverture à savoir la possibilité d’exempter 10 % des agriculteurs de l’interdiction d’utiliser le glyphosate quand il n’y a pas d’autres solutions techniques. La question sera de savoir comment on choisit ses agriculteurs et les types de production. Pour le reste,  le président de la république s’est référé aux principales orientations retenues lors des États généraux de l’alimentation. Des États généraux pourtant n’apportent pas grand-chose hormis une théorie sur les prix difficilement applicables en effet le chef de l’État veut rééquilibrer les rapports de force entre producteurs agricoles industriels et distributeurs. Le principe serait de partir des couts de production pour bâtir ensuite les prix de vente et non comme aujourd’hui de partir des prix de vente pour déterminer la rémunération des producteurs. Un principe économique et moral qui demeure cependant très théorique car la plupart des productions s’inscrive dans un marché international. Par exemple quand le prix du blé fixé à la bourse de Chicago que le prix du lait est déterminé en fonction de l’évolution de la demande de la Chine. Du coup, le chef de l’État encourage aussi à la valorisation des productions c’est-à-dire des productions porteuses de plus fort valeur ajoutée parce que de meilleure qualité. Reste que les moyens d’encourager l’agriculture raisonnée voire biologique sont bien trop faibles par rapport aux enjeux sans parler d’une organisation des filières par trop insuffisant. Le chef de l’État a donc répété un certain nombre de banalités justes dans leur principe mais inapplicables et inappliquées comme il en convient lui-même. “Les bruits que j‘entends ne sont pas encourageants”, a dit Emmanuel Macron, annonçant une réunion dès la semaine prochaine de l‘ensemble des acteurs avec les ministres de l‘Agriculture et de l‘Economie pour rappeler les règles à respecter. “Ce que demande l‘agriculture française, ce ne sont pas des aides, c‘est de ne pas être le seul secteur où la vente à perte est devenue la règle. C‘est légitime et c‘est ce que nous allons faire”, a-t-il dit à Saint-Genès-Champanelle (Puy-de-Dôme). “Dans le texte de loi, il y aura bien les engagements annoncés : renverser la construction du prix en partant des coûts de production, relever le seuil de revente à perte, encadrer les promotions pour permettre un juste retour du prix payé aux agriculteurs, lutter contre les prix abusivement bas, faciliter les recours en cas de litige et assurer plus de transparence dans la coopération agricole.” Cette série d‘annonces avait été relativement bien accueillie en octobre par les agriculteurs qui ne décolèrent pas contre les grandes enseignes qu‘ils accusent de ne pas anticiper les principes de la future loi, en dépit de la charte signée en ce sens lors des états généraux de l‘alimentation. Concernant la conclusion de nouveaux accords commerciaux et l‘ouverture de nouveaux marchés, il s‘est efforcé d‘apaiser les inquiétudes des agriculteurs, soulignant que ces accords pouvaient “être favorables” aux filières. Ce qui est loin d’être certain concernant en particulier les échanges avec le Canada.

Ménages : baisse d’impôts très hypothétique (Valls)

Ménages : baisse d’impôts très hypothétique  (Valls)

Valls a réitéré la promesse de faire baisser les impôts des ménages mais à condition que la croissance progresse de 1,7 % en 2017. Une condition qui rend très hypothétique la promesse fiscale. En effet pour la plupart des instituts économiques la France aura bien du mal à atteindre +1,3 % pour le PIB en 2017. Du coup l’annonce de Valls ressemble à une promesse de coiffeur. «Nous avons fait baisser l’impôt sur le revenu depuis que je suis premier ministre. Dans mon discours de politique générale, j’avais dit que nous baisserions de cinq milliards l’impôt sur le revenu. Nous y sommes et nous allons poursuivre la baisse de l’impôt sur le revenu», a déclaré Valls sur BFM, tout en rappelant que «l’impôt est nécessaire (…) si nous voulons une armée forte, l’école de la République, les hôpitaux publics». Fait nouveau: le premier ministre ne conditionne pas cette future baisse des impôts à une croissance de 1,7% l’an prochain. C’était pourtant la condition fixée en juin dernier par François Hollande. «Si (…) la croissance était de 1,7% en 2017, ce geste fiscal, qui ne pourrait être supérieur à 2 milliards d’euros, viendrait s’ajouter aux allégements accordés depuis 2014 et qui ont d’ores et déjà concerné 12 millions de contribuables», avait-il précisé. Le président de la République avait par ailleurs précisé que la mesure concernerait les classes moyennes. De leur côté, toutes les entreprises bénéficieront d’une baisse de l’impôt sur les sociétés à 28% en 2020 contre 33,3% aujourd’hui pour la grande majorité d’entre elles, a confirmé Manuel Valls. Pour les PME, la mesure doit figurer dans le projet de Budget pour 2017. Cette baisse portera sur «une partie importante de leurs bénéfices», a indiqué Manuel Valls, renvoyant à une présentation plus détaillée par les ministres des Finances et du Budget «dans quelques jours». «L’objectif, c’est que l’entrée en vigueur soit la plus simple pour les sociétés», affirme le chef du gouvernement. Manuel Valls a aussi profité de l’occasion pour se féliciter des chiffres du chômage dévoilés hier par Pôle emploi. Après deux mois à la hausse, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A a baissé à fin juillet. «Ça baisse et ça va dans le bon sens, note le premier ministre. Ce qui est marquant c’est que l’économie française crée de nouveaux de l’emploi. Les entreprises françaises ont créé 140.000 emplois au cours de ces derniers mois. C’est le fruit d’une croissance vigoureuse et de tous les dispositifs adoptés qui ont donné plus de possibilités d’investissement», affirme-t-il. Manuel assure toutefois ne pas oublier que «nous vivons avec un chômage de masse, en dessous de 10% de la population active». Le premier ministre a notamment insisté sur «l’une des mesures qui marchent le mieux»: l’aide à la première embauche dans les PME qui prévoit un versement de 4000 euros sur les deux premières années suivant l’embauche. «Ça marche bien. Elles embauchent en CDI (…) Regardons les choses objectivement. Il y a des résultats, ils vont dans le bon sens. Il faut poursuivre les réformes et les dispositifs de soutien». Une note publiée par le Trésor cette semaine émet cependant quelques réserves sur la mesure. Si elle devrait permettre de créer 60.000 emplois supplémentaires d’ici à la fin d’année 2016, «à terme, la prime étant temporaire, l’impact sur le niveau d’emploi s’annulerait à horizon (de) cinq ans», précise l’institution qui souligne également son coût pour les finances publiques.

(Avec AFP)

SNCF : des mesures de soutien hypothétiques

SNCF : des mesures de soutien hypothétiques

 

 

Manuel Valls ne s’est pas beaucoup mouillé vis-à-vis des nouvelles mesures de soutien à la SNCF. Il a promis une aide supplémentaire en 2017 pour la rénovation du réseau mais pour l’essentiel rien   sur la question centrale de la dette sinon la promesse d’un nouveau rapport. L’Etat va accorder des soutiens financiers à la SNCF, a annoncé mercredi 8 juin Manuel Valls, compensant ainsi en partie les concessions faites aux syndicats sous pression du gouvernement en vue de mettre fin à la grève de la compagnie publique. Devant les députés lors de la séance des questions au gouvernement, le Premier ministre a toutefois renvoyé à la remise d’un rapport en août la décision quant à la délicate question de la dette de la SNCF, promettant que celle-ci reviendrait au « législateur ». Premier coup de pouce annoncé par le Premier ministre: quelque 100 millions d’euros supplémentaires seront versés par l’Etat en 2017 pour la rénovation du réseau ferroviaire français, une enveloppe destinée à être portée à 500 millions par an d’ici à 2020. « L’effort de renouvellement (…) sera porté progressivement à 3 milliard d’euros par an » en 2020, contre 2,5 milliards actuellement, a affirmé le Premier ministre, qui répondait à une question du député PS de Gironde Gilles Savary. Deuxièmement, le gouvernement « veillera à maintenir l’équilibre économique actuel » des lignes Intercités, lourdement déficitaires, a-t-il précisé. Enfin, une subvention d’Etat de 90 millions d’euros destinée aux opérateurs du fret ferroviaire, SNCF en tête, sera maintenue « dès cette année et pour les années à venir afin d’alléger le coût des péages », alors qu’elle devait diminuer. L’entourage du patron de la SNCF, Guillaume Pepy, avait poussé vers un « deal » comprenant notamment une prise en charge par l’Etat d’une partie de la dette de la SNCF. Plombée par l’héritage de sa branche Réseau (ex-RFF), celle-ci dépasse au total les 50 milliards d’euros. Mais Manuel Valls n’a pas tranché sur ce point délicat, renvoyant au rapport déjà prévu pour cet été par la loi ferroviaire de 2014. « Ce rapport examinera les différentes hypothèses de reprise de tout ou partie de cette dette par l’Etat et la création d’une caisse d’amortissement, ainsi que leur effets », a-t-il dit devant les députés. « Le législateur disposera ainsi de l’ensemble des données afin de prendre une décision », a-t-il affirmé.

(Avec  Challenges et AFP)

Cour des comptes: des économies très hypothétiques

 

Cour des comptes:  des économies très hypothétiques

 

La cour doute que les économies annoncées puissent être réalisées d’autant  que de dépenses supplémentaires (ou des non rentrées)  sont par exemple prévues avec le pacte de responsabilité. . « Compte tenu des nombreuses incertitudes et des risques significatifs que la Cour a relevés, l’atteinte de l’objectif de déficit public en 2014 de 3,6% n’est pas assurée à ce stade », a expliqué Didier Migaud. Il a en outre souligné qu’il n’existait en conséquence aucune marge de manœuvre cette année pour faire face à des dépenses imprévues comme il en survient pratiquement tous les ans. Peinant à réduire rapidement son déficit dans un contexte de croissance économique nulle, la France a obtenu de ses partenaires européens un report de deux ans de son obligation de repasser sous les 3%, à fin 2015. Ce report rend d’autant plus nécessaire de tenir cet engagement, a déclaré Didier Migaud, pour qui « tout retard supplémentaire dans la consolidation de nos comptes (…) porterait une atteinte grave à la crédibilité financière de la France ». La France profite de conditions d’emprunt exceptionnellement favorables sur les marchés financiers mais les taux augmenteront tôt ou tard, souligne la Cour, ce qui accroîtra un coût de la dette déjà supérieur à 50 milliards d’euros par an. Une hausse d’un pour cent des taux se traduirait par une charge supplémentaire de 2 milliards d’euros pour l’Etat la première année et de 15 milliards au bout de dix ans, explique-t-elle, réduisant d’autant la capacité d’action publique. Si les recettes fiscales ont été moins élevées l’an dernier qu’espéré, en raison d’une croissance finalement proche de zéro et d’hypothèses d’élasticité optimistes, ce qui a freiné la baisse du déficit, l’effort structurel a été très important. « Cet effort a représenté 1,7 point de PIB en 2013, après 1,3 point en 2012 et 0,8 point en 2011″, a dit Didier Migaud, des niveaux « d’une ampleur inédite dans notre histoire ». Pour atteindre l’équilibre structurel des comptes publics -une notion qui évacue l’impact conjoncturel- comme il s’est engagé à le faire, le gouvernement prévoit de dégager 50 milliards d’euros d’économies supplémentaires de 2015 à 2017. D’autres économies devraient être annoncées dans les prochains mois qui viendront financer la baisse supplémentaire du coût du travail promise aux entreprises dans le cadre du futur « pacte de responsabilité ».




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