Archive pour le Tag 'humour'

Maîtrise inflation et humour : « ça prendra un certain temps »…. Comme le fût du canon

Maîtrise inflation et humour : « ça prendra un certain temps »…. Comme le fût du canon


Dans l’histoire de l’humoriste Fernand Raynaud à la question « combien faut-il de temps pour refroidir le fût du canon » la réponse était : « un certain temps ». C’est un peu maintenant la réponse que donne la présidente de la commission européenne quant aux perspectives d’évolution des prix dans l’union européenne. En dépit de la politique contraignante de la banque centrale européenne et des promesses de réduction de l’envolée des prix, l’objectif de 2 % promis est encore bien loin. On est actuellement plus proche de 5 %. Une inflation qui évidemment tue le pouvoir d’achat, réduit la consommation et pèse sur la croissance. Dans le même temps, les gouvernements libéraux ne veulent pas prendre des mesures de régulation pour encourager la baisse des prix et n’envisagent pas non plus -surtout pour la France – de réduction de la fiscalité.

Ce mercredi 13 septembre, la présidente de la Commission européenne a pris la parole devant les eurodéputés, Ursula von der Leyen, a indiqué que le retour à l’objectif d’une inflation à 2% dans la zone euro « prendra du temps ». En cause, « la persistance d’une inflation forte », « un grand défi économique » pour le continent, a-t-elle estimé. « Christine Lagarde [la présidente de la BCE, ndlr] et la Banque centrale européenne travaillent sans relâche pour juguler l’inflation », a-t-elle néanmoins salué.

Bref du bla-bla qui ne constitue pas vraiment une analyse sérieuse des facteurs explicatifs. Parmi cela il y a évidemment des éléments conjoncturels liés en particulier à la hausse des tous et au prix de l’énergie mais il y a aussi des mesures structurelles liées à la spéculation de grandes entreprises qui se répercutent par exemple de façon dramatique dans l’alimentaire

Concernant l’énergie, la présidente de la Commission européenne a, en outre, annoncé une série de mesures à venir en faveur de l’énergie éolienne, insistant sur la nécessité d’accélérer la délivrance des permis. Exactement la politique désastreuse de l’Allemagne qui dans la réalité se rabat sur le gaz et même le charbon

« Nous allons présenter un train de mesures européennes sur l’énergie éolienne – étroitement concertées avec l’industrie et les États membres », a-t-elle indiqué, souhaitant également « améliorer les systèmes d’enchères dans l’ensemble de l’UE ».

Macron et les gaulois : de l’humour scabreux

Macron et les gaulois : de l’humour scabreux  

 

Macron a profité de son voyage à l’étranger pour critiquer l’attitude des Français, ce qui ne constitue pas une grande preuve d’élégance voire de courage. L’usage veut qu’en effet on évite des parlers des questions intérieures lors  des visites dans d’autres pays. Utiliser le prétexte de l’humour pour justifier la critique de l’immobilisme des Français paraît peu convaincant. En effet Macron auquel on ne peut retirer ses qualités d’intelligence et de dynamique est tout sauf un praticien de l’humour. Disons le clairement il est plutôt psycho rigide et manque cruellement de modestie et de recul par rapport à sa fonction et à ses orientations. L’humour de Macron est plutôt pédant, méprisant et grinçant. C’est celui d’un gosse trop gâté par la vie et relativement mal élevé. Du coup, quand il tente de s’expliquer, l’argumentation devient aussi confuse et approximatif que l’humour lui-même.  “Il faut prendre un peu de distance avec les polémiques”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue finlandais, Sauli Niinistö. “Ce n’est pas du mépris que de dire les choses et la vérité.”“Je pense que nous sommes un pays, moi le premier, qui n’aime pas les changements et les ajustements permanents mais on est un pays qui dans les moments graves de l’histoire sait se transformer en profondeur”, a ajouté le président français, en déplacement à Helsinki après un passage par le Danemark.“Nous ne sommes pas un pays dont la culture est le consensus, les ajustements pas à pas” mais, a-t-il encore dit, “si je pensais que nous n’étions que réfractaires, je ne serais pas devant vous et d’ailleurs je n’aurais sans doute pas été élu.”Selon le chef de l’Etat, le “peuple français” se distingue avant tout par “son goût de l’intelligence, de l’humour, de l’ironie, de l’humour sur soi-même, et sans doute de la complexité”. A Copenhague, Emmanuel Macron avait opposé mercredi la culture danoise, issue d’après lui d’un “peuple luthérien, qui a vécu les transformations des dernières décennies”, au réflexe du “Gaulois réfractaire au changement”. Jeudi, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a lui aussi présenté cette sortie comme un trait d’humour. “Si on ne peut plus manier un peu l’ironie et la plaisanterie et si à chaque fois qu’un mot est employé, il est décortiqué, instrumentalisé, on va vous faire de la langue de bois en chêne massif, on va tous s’ennuyer ferme”, a-t-il dit. Parole d’un spécialiste de la langue de bois «  en chaîne »

Canal + retour des Guignols : l’humour façon Bolloré tombe à plat

Canal + retour des Guignols : l’humour façon Bolloré tombe à plat

 

Pas de quoi vraiment s’enthousiasmer de cette nouvelle version des guignols à la mode Bolloré. Au menu du jour surtout l’extrême droite et les élections régionales ;  pas forcément mauvais thème mais le traitement tombe à plat au mieux on ne rit pas au pire on s’ennuie. Bolloré avait pourtant prévenu il n’aime pas la satire excessive ni les thèmes trop politiques (notons que Sarkozy a été relativement épargné dans cette première émission). Bolloré est sans doute un chef d’entreprise très habile mais il n’est pas certain qu’il ait le profil idéal pour gérer une chaîne comme Canal+ qui a fait de la tonalité subversive un des axes de sa ligne éditoriale. Pas étonnant dès lors Canal+ perde des s’abonnés. Le Grand journal avait déjà déçu, la nouvelle version des guignols s’inscrit sans doute dans le même effritement de l’audience. D’une manière plus générale on peut s’interroger pour savoir s’il est bien opportun qu’un patron de grands groupes économiques s’approprie ainsi une chaîne de télévision. Une question évidemment qui concerne aussi d’autres médias.

Hollande : une semaine catastrophique (feuilleton 23 août 2015)

 

 

Hollande : une semaine catastrophique (feuilleton 23 août 2015)

 

De retour de vacances clandestines et tout bronzé, François de Tulle, normal Premier, retrouve les problèmes qu’il avait laissés en plan avant son escapade. D’abord cette crise du cochon qui n’en finit pas. La table ronde de lundi dernier a encore été un échec. Sans doute un problème de géométrie car les propositions du gouvernement ne sont pas assez carrées. Faute de propositions,  le monarque a déclaré que c’était quand même une de ses priorités avec l’économie, les migrants et le climat. Pour l’économie, c’est une sorte de vocation tardive pour le monarque. On croyait pourtant que l’affaire était dans le sac après la réforme mini Macron. Hélas les résultats ne sont pas au rendez-vous, pire les indicateurs  de conjoncture indiquent que pour le mois d’août le royaume est à la traîne de la zone euro. Pourtant  »la croissance est là » avait-il déclaré. Mais on la recherche en vain. Un avis de recherche aurait d’ailleurs été lancé par le ministre de l’intérieur soutenu par l’inénarrable Sapin de Noël, ministre de l’économie qui, comme lorsqu’il était ministre du travail, ne cesse de chanter en boucle  « tout va très bien madame la marquise ». La marquise Ségolène justement, spécialiste en ingénierie sémantique qui décrète que la France est championne du monde en matière de  « climatitude ». Un titre virtuel qui ressemble un coup de peinture verte pour empêcher qu’on jette dans les pattes de Hollande une candidature d’écolo en 2017. Comme les résultats économiques ne sont pas au rendez-vous,  Hollande décide cependant de partager les fruits d’une croissance qui n’existe pas. Du coup pour appâter le bon peuple qui ne croit plus en grand-chose, François de Tulle  promet des réductions d’impôts pour tout le monde. » Et quoi qu’il arrive » dit-il. Autant dire que les JO de la démagogie sont lancés en France pour 2017. On avait pourtant cru comprendre qu’il était nécessaire au préalable d’obtenir une croissance suffisante et un rétablissement des équilibres financiers. Bref on fera comme d’habitude avant les élections on promet, après on matraque fiscalement et juste avant les élections suivantes on allège. Un allégement toutefois relatif qui est promis puisque les impôts ont quand même augmenté de 100 milliards depuis l’arrivée de Hollande ;  mais la question n’est pas réellement celle de la politique  économique,  de sa cohérence, son efficacité voir de sa justice mais celle du redressement de la courbe hollandaise. Pas celle de la courbe  du chômage, maintenant les carottes sont cuites. À moins évidemment de recourir à un nouveau bricolage méthodologique pour éliminer des chômeurs des listes. Ce que propose justement le démissionnaire ministre du travail. Juste avant son départ ce comte de Rebsamen attribue en effet l’échec de sa gestion du ministère du travail au SMS de rappel aux chômeurs. Et il propose de supprimer ces SMS. On peut vérifier là que l’ancien trotskiste converti aux vertus du libéralisme n’a pas oublié les méthodes radicales pour régler les problèmes délicats. Si le royaume va mal, le monde ne se porte pas très bien non plus. La dépression mondiale s’approche, la panique gagne les boursicoteurs et le marché des actions plonge. Encore heureux que les banques centrales continuent à déverser des liquidités pour aider les spéculateurs en difficulté. Après la crise du cochon, celle du chômage,  à  quand un plan de soutien aux actionnaires défavorisés. Les gueux, eux,  ne se font plus d’illusions quand au redressement possible du pays. Ils ont d’ailleurs renoncé à la pseudo rémunération du livret A et préfèrent  thésauriser  sur leurs comptes courants pour faire face aux difficultés à venir. Ce peuple ingrat n’est même pas sensible aux promesses du monarque qui veut distribuer des résultats qui n’existent pas. Pour preuve d’après les sondages François de Tulle ne serait même pas qualifié pour un second mandat royal en 2017. Pour remonter la pente de l’impopularité royale, les communicants de François de Tulle envisagent désormais d’annoncer la gratuité du pain. Avec la candidature de la France aux JO on pourrait disposer ainsi des deux  leviers d’inversion de la courbe d’impopularité de notre bon roi. Panem et circenses, une bonne vieille thérapie qui a déjà soigné les pathologies électorales les plus graves. On pourrait aussi regarnir la casette royale en vendant, comme les grecs, les bijoux de famille. Des grecs qui ont vendu leurs aéroports…. aux allemands. En attendant on a vendu une partie du château de Versailles à un marchand de soupe et de sommeil. A quand des marchands de merguez,  de frites et de fripes  dans la galerie des Glaces ?  Pour se réconforter de ses déboires, le monarque observe avec gourmandise le drame familial des Le Pen. Une sorte de tragédie œdipienne qui recueille presque autant d’audience compassionnelle que l’émission culturelle  « l’amour est dans le pré »  désormais en tête du hit parade des productions culturelles de la télé du lundi. Si ce n’est pas l’économie qui sauvera la France, ce sera la culture.

God save the King

Prix de l’Humour politique : Nicolas Sarkozy récompensé , c’est de l’humour ?

Prix de l’Humour politique : Nicolas Sarkozy récompensé , c’est de l’humour ?

On se demande si ce n’est pas de l’humour de la part d’un  jury un peu nécrosé. . Sarko prix de l’humour ! Pas vraiment sa caractéristique. Un seul exmple sa dernière déclaration «  je souhaite que la France sorte de la médiocrité » , ça c’est du deuxième ou troisième degré. Nicolas Sarkozy a en tout cas remporté mardi le prix de l’Humour politique 2015 pour sa petite phrase prononcée à l’encontre de François Bayrou dans une interview au Journal du Dimanche en avril.  L’ancien président Nicolas Sarkozy a remporté mardi le Grand Prix 2015 du « Press Club, Humour et Politique » pour sa petite phrase prononcée dans une interview au JDD : « Pour désespérer de François Bayrou, encore faudrait-il que j’aie un jour placé de l’espoir en lui ». Ce prix, créé en 1988 et décerné par un jury de journalistes et d’humoristes présidé par Jean Miot, ancien PDG de l’AFP, devait être remis mardi soir au Press Club de France à Paris. Le président du parti Les Républicains succède au palmarès à l’ex-Premier ministre Alain Juppé qu’il affrontera aux primaires de la droite pour la présidentielle de 2017 et qui avait remporté le prix en 2014 pour avoir dit : « En politique, on n’est jamais fini. Regardez-moi! » Un Prix exceptionnel est décerné au président François Hollande pour l’ensemble de ses « hollanderies », parmi lesquelles le jury a retenu : « Il n’y a rien de plus terrible pour un soldat déjà anonyme que de mourir inconnu », « Je demande aux Français de ne pas aller dans les zones à risques parce que c’est dangereux », « Il y a ceux qui n’attendent plus rien ; je fais en sorte de leur apporter ce qu’ils attendent », « Il y a aussi le défi de la mondialisation, parce que le monde n’est pas facile, et parfois, il n’est pas gentil ». Le Prix spécial du jury a été décerné à l’ancien Premier ministre François Fillon pour avoir dit: « Avant de juger les propositions d’Emmanuel Macron, je vais attendre qu’elles soient abandonnées ». Autres prix attribués : celui de l’encouragement à Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, pour sa boutade liée à la primaire socialiste de 2011 (« Avec 5% on finit Premier Ministre, avec 17% on finit chez Habitat », allusion aux scores respectifs de Manuel Valls et d’Arnaud Montebourg), celui des internautes au député PS Patrick Mennucci pour « Guerini dit qu’il n’est ni de droite ni de gauche ; alors il est forcément du Milieu » et celui de la presse hebdomadaire régionale au leader du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon pour « Ils peuvent toujours nommer Donald (Tusk ndlr) à l’Europe ; c’est quand même Picsou qui commande ». Enfin un prix spécial « para-politique » revient à Dodo La Saumure pour: « Certes, DSK ternit un peu ma réputation ». Dans la catégorie tweet politique, le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis a obtenu le Grand prix pour son message: « Compte#pénibilité : Simplifier sans reculer, c’est avancer ! ». Le Prix de l’encouragement est revenu à François Bayrou (MoDem), maire de Pau, pour son tweet: « Si on n’a pas compris que Pau est une capitale, on n’a rien compris ».

 

Valls : « non à l’humour de Hollande »

Valls : « non à l’humour de Hollande »

Ce n’est pas l’ humour( ni même la modestie)  qui caractérise Valls dont la tête est largement disproportionnée par rapport à la dimension du personnage. Il n’apprécie pas l’humour de Hoolnde surtout quand ce denier lors de la remise des insignes de l’ordre national du mérite ( drôle de tradition d’ailleurs de distinguer quelqu’un avant qu’il ait prouvé quoi que ce soit !) a suggéré que Valls pourraiat faire uen carrière politique sans être nécessairement président de la république. Entre la raideur autoritariste de Valls et l’humour de bistrot de  Hollande ,il y a un fossé, celui qui sépare le faux dur du mollasson rigolard. Mais  Hollande gagnerait à être plus sérieux et Valls à ne pas s’y prendre.  Les deux hommes s’apprécient : Manuel Valls affirme avoir « beaucoup d’affection » pour François Hollande, avec qui il travaille « en harmonie ». Mais parfois, le Premier ministre n’apprécie pas trop les sorties du chef de l’Etat. Comme le 22 octobre dernier, lorsque le Président lui a remis les insignes de grand-croix de l’ordre national du Mérite. A l’Elysée, à l’adresse de Manuel Valls, François Hollande était revenu sur le parcours de George Clemenceau : « Il n’est pas devenu président de la République, mais on peut réussir aussi son existence sans être président de la République. » Une petite phrase qui n’a pas plu à Manuel Valls. « C’était inutile. Inutile », estime le Premier ministre dans le magazine Le Point. « Ce n’était pas le Président qui parlait, c’était François Hollande, qui ne résiste pas à aller toujours un peu loin. Alors que nous étions dans un moment solennel! », renchérit le locataire de Matignon. Malgré les difficultés, ce dernier n’a pas l’intention de quitter le gouvernement avant 2017. « Je vais jusqu’au bout! », affirme-t-il dans l’hebdomadaire. « Ce qui me frappe et m’angoisse, c’est la gravité du moment. Je ne peux pas partir, je ne peux pas donner le sentiment que je suis dans le calcul. Et puis, j’ai encore de belles années devant moi! », conclut Manuel Valls.

 

Chômage : « On peut faire mieux »  » (Rebsamen)…humour ?

Chômage : « On peut faire mieux »  » (Rebsamen)…humour ?

Sapin ne cessait de répéter que l’inversion du chômage était à portée de main (sans doute comme l’équilibre budgétaire dont il est maintenant responsable comme ministre des finances !). En fait Sapin de craignait pas le ridicule mais son successeur, Rebsamen, n’est pas mal non plus dans son exercice de vérité. « On peut faire mieux »  déclare-t-il ;  sans doute car c’est difficile de faire plus mal. S’il reconnait un échec du gouvernement, il explique que cela est du à la faible croissance et que ce n’est donc pas le seul échec du gouvernement. D’abord un constat, on progresse en ma trière de connaissances économiques au PS en s’apercevant que c’est la croissance qui crée des emplois, donc qu’il n’y a pas assez de création d’emplois pour résorber le chômage, autre belle déduction , un peu naïve et tardive quand même. On se demande alors pourquoi Rebsamen veut faire la chasse aux chômeurs à Pôle emploi. Pour faire baisser les statistiques ? S’il y a effectivement des individus qui s’installent dans le chômage l’énorme majorité souffre de ne pas trouver d’emploi. C’est un drame social et une humiliation. En fait Rebsamen ne sait pas quoi dire en constatant un nouveau record du chômage en septembre. Au total, 3,43 millions de demandeurs d’emploi sans activité inscrits à Pôle emploi en métropole. C’est un « échec », selon François Rebsamen dans Le Parisien qui évoque la faible croissance. Mais s’il n’y a pas assez de création d’emplois, ce n’est pas seulement l’échec du gouvernement, se défend le ministre du Travail, qui appelle à la patience.  Après une légère embellie en août, Pôle emploi a accueilli en septembre 19.200 nouveaux inscrits (+0,6%) en catégorie A (sans aucune activité). La hausse est encore plus nette en incluant les demandeurs d’emploi ayant exercé une activité réduite (+50.200, +1,0%), pour un plus haut historique de 5,13 millions (5,43 millions avec l’Outremer). « Soyons honnêtes : nous sommes en échec« , a reconnu François Rebsamen dans une interview au Parisien, mais ce n’est pas la faute aux réformes engagées, insiste le ministre du Travail sur France Info, soulignant qu’il n’y a pas assez de créations d’emplois. « On peut  faire mieux et on va mieux faire« , a-t-il dit. Les dispositifs existants, citant notamment le pacte de responsabilité, « vont porter leurs fruits », a-t-il assuré », mais ça prend un peu de temps« .

 

Le Pen : l’humour macabre

Le Pen : l’humour macabre

 

Encore un dérapage de Jean Marie Le pen avec des jeux de mots approximatifs, ridicules et même honteux. Cette fois, il propose une « fournée » pour des juifs comme Patrick Bruel. . Ce n’est pas la première fois que Le Pen s’essaye à l’humour douteux en mélangeant sémantique précieuse et vulgarité ; De fait le vieux raciste déraille depuis longtemps avec sa dialectique de bourgeois (en fait un parvenu à la fortune plus que douteuse) qui mêle l’art de la langue avec la vulgarité du fond ; « De la merde dans un bas de soie » comme disait Napoléon à Talleyrand. SOS Racisme et l’UEJF ont donc annoncé leur intention de porter plainte à la suite d’attaques de Jean-Marie Le Pen envers les artistes français Yannick Noah et Patrick Bruel, notamment, pour leurs critiques contre l’essor du Front national. Le Congrès juif européen a demandé dimanche la levée de l’immunité parlementaire de Jean-Marie Le Pen – 86 ans le 20 juin – qui siège au Parlement européen depuis 1984. Dans une vidéo diffusée vendredi sur le site internet du FN et retirée depuis, le président d’honneur du parti s’en prend à la chanteuse américaine Madonna, à l’humoriste français Guy Bedos et à Yannick Noah et Patrick Bruel qui se sont publiquement alarmés du score sans précédent du FN aux élections européennes en France (25%). « M. Noah s’était engagé à ne plus chanter en France si le Front national arrivait en tête de l’élection. Cochon qui s’en dédit », dit-il, goguenard, aux côtés d’une militante qui lui rappelle que Patrick Bruel compte aussi parmi ses détracteurs. « Ça ne m’étonne pas. Ecoutez, on fera une fournée la prochaine fois », répond Jean-Marie Le Pen en riant. Le chanteur, de confession juive, a dénoncé dimanche sur Twitter et Facebook des propos à connotation antisémite qui montrent selon lui le « vrai visage » du FN, engagé dans une stratégie de normalisation sous l’égide de Marine Le Pen. Pour SOS Racisme, la déclaration de Jean-Marie Le Pen relève « du plus crasse logiciel antisémite et non du simple dérapage » et « renoue là avec ses sorties sur le ministre Durafour et sur la Shoah ». Jean-Marie Le Pen dénonce dans un communiqué une polémique infondée. « Le mot ‘fournée » que j’ai employé dans mon journal de bord hebdomadaire n’a évidemment aucune connotation antisémite, sauf pour des ennemis politiques ou des imbéciles », écrit-il.

Hollande : humour douteux vis-à-vis de Gattaz

Hollande : humour douteux vis-à-vis de Gattaz

 

 

A part pour lui-même Hollande n’a guère de considération pour autrui ; il a une nouvelle fois utilisé son humour douteux pour brocarder Gattaz ; pas sûr que ses boutades approximatives soient de nature à renforcer sa crédibilité auprès des acteurs économiques. Certes Gattaz n’a pas choisi  le bon moment et le bon lieu pour critiquer le  pacte de responsabilité mais il n’est pas du meilleur goût de la part d’un Président de la république. de rire du patron des patrons français en terre étrangère. François Hollande a brocardé mercredi le président du Medef Pierre Gattaz devant quelque 3.000 Français de San Francisco réunis dans un grand hôtel de la ville, ironisant sur « l’avantage » de l’avoir eu à ses côtés tout au long de sa visite d’Etat aux Etats-Unis.  Rappelant qu’il était accompagné de membres du gouvernement, de deux présidents de région, de parlementaires et de nombreux chefs d’entreprises, le chef de l’Etat a évoqué « cet avantage d’avoir eu le président du Medef tout au long de [son] déplacement » à ses côtés. « Vous pouvez l’applaudir », a-t-il poursuivi, déchaînant les rires de la salle. « Il sera même dit que j’ai fait applaudir le président du Medef », a-t-il alors plaisanté avant d’enchaîner sur le même registre moqueur: « Je ne doute pas qu’il me rendra la pareille le moment venu, ça fait partie du pacte de responsabilité, je l’avoue ». « Quand on fait des déclarations mal comprises, ça conduit toujours à des clarifications », a-t-on encore raillé dans l’entourage du président Hollande. Lundi, au premier jour de la visite de François Hollande aux Etats-Unis, placée sous le signe de l’offensive économique, le président du Medef avait semé le trouble, répétant que les allègements de charges promis aux entreprises dans le cadre du pacte de responsabilité ne devaient pas s’accompagner d’une « contrainte ». Ces déclarations à l’étranger et alors qu’il était convié au sein de la délégation française ont suscité l’indignation du gouvernement. Pierre Gattaz a procédé mercredi à une clarification devant la presse à bord de l’avion présidentiel, entre Washington et San Francisco, n’excluant plus des « engagements chiffrés » en matière de création d’emplois mais sur la base « d’objectifs » et « d’estimations ».

 

Humour : c’est le PDG de Coca Cola France qui soutient Montebourg contre Titan !

Humour : c’est le PDG de Coca Cola France qui soutient Montebourg contre Titan !

Humour ou coup de pub ? En tout cas Montebourg reçoit le soutien de Coca-Cola. «Nous sommes heureux d’investir en France, cela depuis 90 ans», écrit Tristan Farabet patron de Coca-Cola France dans ce courrier révélé par Le Monde daté de mercredi et dont l’envoi a été confirmé par une porte-parole de la société. Il y fait notamment référence «à la polémique récente sur l’attractivité de notre pays pour les investisseurs étrangers». Le PDG de Titan international, Maurice Taylor, qui a renoncé à reprendre l’usine de pneus Goodyear d’Amiens-Nord, a récemment raillé «les soi-disant ouvriers» qui «ne travaillent que trois heures» par jour, dans un courrier au vitriol adressé à Arnaud Montebourg. Ce dernier a répondu, dénonçant des propos «extrémistes» et promettant un zèle douanier sur les pneus Titan. «Profondément convaincus de l’intérêt, de l’opportunité mais aussi de la responsabilité sociétale qu’implique le fait de produire en France, nous souhaitons aujourd’hui participer encore plus activement à la promotion de l’attractivité du territoire français auprès des entreprises étrangères», a-t-il poursuivi. Il a souligné que le groupe avait investi en France «près de 400 millions d’euros au cours des cinq dernières années» et qu’il comptait débourser 66 millions supplémentaires en 2013 pour le «développement industriel» de ses cinq usines françaises «malgré un contexte économique difficile et une pression fiscale importante». En 2011, Tristan Farabet avait vivement critiqué le gouvernement Fillon et son projet de taxe sodas. Et surtout il avait créé la polémique en annonçant suspendre un investissement prévu de 17 millions d’euros pour moderniser l’usine des Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône), avant de se raviser. Mardi, une porte-parole du ministère a confirmé à l’AFP que M. Montebourg avait bien reçu ce courrier, précisant que le ministère avait «été contacté par un certain nombre de sociétés américaines, y compris l’AmCham (chambre de commerce américaine en France, NDLR), qui ont souhaité temporiser les prises de positions de (Maurice) Taylor». La France «est très attachée à la coopération franco-américaine. Les Etats-Unis sont l’un des premiers investisseurs en France», a-t-on ajouté, précisant que le ministre avait envoyé une lettre de remerciements à M. Farabet.

 

Johnny Hallyday : « Depardieu pisse sur Hollande » Humour !

Johnny Hallyday : « Depardieu pisse sur Hollande » Humour !

 

Un humour à la hauteur du coefficient intelectuel.et du comportement social  de l’intéressé, Halliday l’autre exilé fiscal (5 millions de revenus en 2011)  en Suisse  a diffusé un montage où Depardieu pisse sur Hollande. Le monde du show-biz n’en finit plus de prendre parti sur l’affaire Depardieu. Après Gad Elmaleh ou encore Catherine Deneuve, qui avaient vertement critiqué le sociétaire de la comédie française Philippe Torreton pour sa tribune contre la star, c’est au tour de Johnny Hallyday d’apporter sa réflexion. Dans un message posté depuis son compte Twitter, le chanteur a envoyé un photo-montage de Gérard Depardieu urinant en chœur avec le Manneken-Pis sur le président de la République, François Hollande. Sur le réseau social, de nombreuses personnes réagissaient, certains s’offusquant de ce tweet, d’autres se félicitant d’un nouveau soutien pour Gérard Depardieu. Dans un échange avec un internaute, le chanteur a tenu à préciser que c’était de « l’humour ».

A Besançon, Sarkozy se reconvertit en comique troupier (une reconversion nécessaire pour éviter l’incontournable chômage)

A Besançon, Sarkozy se reconvertit en comique troupier (une reconversion nécessaire pour éviter l’incontournable chômage)

« Lorsque je suis rentré en campagne, on m’a expliqué +mais pourquoi vous allez en campagne ? C’est fini, vous avez perdu+ », a-t-il lancé, « +vous avez vu les observateurs, vous avez vu les sondeurs, vous avez vu les pronostiqueurs, c’est pas la peine d’y aller, M. Sarkozy, c’est pas la peine, c’est fait+ ».   »Le lendemain où on m’a dit ça, j’ai vu un journal, il y avait M. Hollande qui disait: +je suis le prochain président+. Ah! Je me suis dit +il y a quelque chose qui a changé dans la Constitution de la Ve république, c’est plus les Français qui décident ? », a poursuivi le chef de l’Etat.  Je suis rentré en campagne avec la passion dont je suis capable. Et tout d’un coup je vois que les choses commencent à changer. Tout d’un coup je vois que les mines commencent à s’allonger. Et tout d’un coup je m’aperçois que certains qui étaient tout contents de faire campagne quand ils étaient tout seuls, ils trouvent que c’est plus compliqué quand je suis là », s’est amusé Nicolas Sarkozy, « oui, mais je suis là ! »   »Pendant des mois, ils ont fait campagne ensemble. C’est Ségolène qui voulait pas de François qui voulait pas de Martine et qui était pas soutenu par Laurent », a moqué le président en référence à la primaire socialiste. « Ils m’avaient oublié, c’était fini, ils étaient tranquilles, ils avaient fait un petit club, le petit club des socialistes heureux, heureux de se regarder le nombril, heureux de se contenter, heureux de se féliciter », a-t-il ajouté.   »Imaginez la migraine. Tous les matins ils doivent se dire +mon Dieu, il est encore en campagne+ », a encore ironisé M. Sarkozy. Avant de conclure en promettant une belle surprise à ses adversaires.

 




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