Archive pour le Tag 'humilier'

Géopolitique- Taïwan : ne pas humilier Pekin ! ( » le Monde »)

Géopolitique- Taïwan : ne pas humilier Pekin ! ( » le Monde »)

 

En se rendant à Taipei, la présidente de la Chambre des représentants, troisième personnage des Etats-Unis, a pris le risque de provoquer Pékin dans une conjoncture politiquement très délicate estime un papier du « Monde ».

 

Le journal reprend le sentiment d’une partie de l’intelligentsia  qui adopte  une attitude de type munichoise aussi bien vis-à-vis de Pékin que de Moscou. Ce papier est révélateur de la résignation d’une grande partie de l’opinion occidentale prête à plier devant les dictateurs comme Poutine pour ne pas avoir à diminuer le chauffage d’un degré cet hiver.

Cette position est largement partagée par nombre d’experts qui proposent la diplomatie molle et  le renoncement aux valeurs démocratiques fondamentales pour n’avoir pas à subir de conséquences économiques des crimes russes et chinois. De quoi préparer un choc de civilisation au profit des dictatures criminelles. (NDLR)

Le papier du monde :

 

La visite de Nancy Pelosi à Taïwan a été inopportune et périlleuse dans le contexte qui prévaut en Asie orientale. La présidente de la Chambre des représentants, premier dignitaire américain de ce niveau à se rendre sur l’île « rebelle » depuis 1997, a mis de l’huile sur le feu dans un endroit du monde hautement inflammable. Elle a provoqué le courroux de Pékin dans une région qui peut aisément se passer d’une crise de plus : des manœuvres militaires chinoises particulièrement agressives viennent de commencer tout autour de l’île, provoquant un quasi-blocus.


On peut comprendre et partager la satisfaction de nombreux Taïwanais pour lesquels tout soutien étranger, et particulièrement celui des Etats-Unis, leur allié le plus puissant et le plus proche, est bienvenu : le régime communiste chinois ne cesse de multiplier les provocations à l’endroit de l’île qui incarne le contre-modèle démocratique absolu face à l’un des régimes les plus autoritaires de la planète. On peut aussi estimer, à juste titre, que la Chine n’a aucun droit d’empêcher le gouvernement taïwanais, à la tête d’un pays souverain, de recevoir les invités qu’il veut et quand il le veut : Taïwan a besoin et mérite d’être soutenu, alors que Xi Jinping, le numéro un chinois le plus autoritaire depuis l’ère Mao, semble prêt, dans un futur encore indéterminé, à prendre le contrôle de l’île.

 

Mais Nancy Pelosi, troisième personnage dans la hiérarchie du pouvoir américain, ne pouvait plus mal choisir son moment. Sa visite a eu lieu dans une conjoncture politiquement très délicate pour l’« empereur » Xi, qui entend devenir « dictateur à vie » en se faisant réélire pour un troisième mandat à la suite du 20e Congrès du PCC, l’hiver prochain. Depuis la fin de l’ère Deng Xiaoping, les numéros un chinois ne pouvaient dépasser les deux mandats d’affilée. Xi Jinping, dont les fonctions cumulent celles de président, de chef du Parti communiste et de la direction militaire centrale, est en outre affaibli en raison des conséquences économiques désastreuses dues à son obsession du « zéro Covid », qui a fait basculer son pays au bord de la récession.

Pour le président de la République populaire, les enjeux sont donc à la hauteur du destin qu’il rêve pour lui et pour la Chine. Après s’être enorgueilli de la façon dont il avait initialement géré la pandémie, Xi Jinping sait que la brutalité de sa politique ne lui vaut pas que des amis au sein du régime : éradication musclée de la corruption, dont les victimes ont surtout été ses concurrents directs, embastillement impitoyable de ses adversaires politiques – et cela aux plus hauts niveaux civil et militaire –, obsession centralisatrice du pouvoir. Paradoxe de cette visite : outre les dangers d’embrasement régional, elle permet aussi au numéro un chinois de faire une démonstration de force militaire et nationaliste…

Joe Biden est apparu lui-même peu enthousiaste à l’idée de voir Mme Pelosi se rendre à Taïwan. Les caciques de l’armée américaine se sont également montrés hostiles à ce voyage, qui tombe d’autant plus mal que la guerre en Ukraine et le tango géopolitique dansé par Pékin et Moscou incitent les Américains à certaines concessions : Washington veut éviter que la Chine n’arme les Russes, ce que celle-ci s’est soigneusement abstenue de faire jusqu’à présent. Au lieu de se montrer réaliste, Mme Pelosi s’en est vaillamment allée tirer la moustache du Tigre. Les rugissements attendus en retour sont devenus source d’inquiétude non seulement pour Taïwan, mais pour d’autres pays d’Asie.

 

Taïwan : ne pas humilier Pekin ! ( » le Monde »)

Taïwan : ne pas humilier Pekin ! ( » le Monde »)

 

En se rendant à Taipei, la présidente de la Chambre des représentants, troisième personnage des Etats-Unis, a pris le risque de provoquer Pékin dans une conjoncture politiquement très délicate estime un papier du « Monde ».

 

Le journal reprend le sentiment d’une partie de l’intelligentsia  qui adopte  une attitude de type munichoise aussi bien vis-à-vis de Pékin que de Moscou. Ce papier est révélateur de la résignation d’une grande partie de l’opinion occidentale prête à plier devant les dictateurs comme Poutine pour ne pas avoir à diminuer le chauffage d’un degré cet hiver.

Cette position est largement partagée par nombre d’experts qui proposent la diplomatie molle et  le renoncement aux valeurs démocratiques fondamentales pour n’avoir pas à subir de conséquences économiques des crimes russes et chinois. De quoi préparer un choc de civilisation au profit des dictatures criminelles. (NDLR)

Le papier du monde :

 

La visite de Nancy Pelosi à Taïwan a été inopportune et périlleuse dans le contexte qui prévaut en Asie orientale. La présidente de la Chambre des représentants, premier dignitaire américain de ce niveau à se rendre sur l’île « rebelle » depuis 1997, a mis de l’huile sur le feu dans un endroit du monde hautement inflammable. Elle a provoqué le courroux de Pékin dans une région qui peut aisément se passer d’une crise de plus : des manœuvres militaires chinoises particulièrement agressives viennent de commencer tout autour de l’île, provoquant un quasi-blocus.


On peut comprendre et partager la satisfaction de nombreux Taïwanais pour lesquels tout soutien étranger, et particulièrement celui des Etats-Unis, leur allié le plus puissant et le plus proche, est bienvenu : le régime communiste chinois ne cesse de multiplier les provocations à l’endroit de l’île qui incarne le contre-modèle démocratique absolu face à l’un des régimes les plus autoritaires de la planète. On peut aussi estimer, à juste titre, que la Chine n’a aucun droit d’empêcher le gouvernement taïwanais, à la tête d’un pays souverain, de recevoir les invités qu’il veut et quand il le veut : Taïwan a besoin et mérite d’être soutenu, alors que Xi Jinping, le numéro un chinois le plus autoritaire depuis l’ère Mao, semble prêt, dans un futur encore indéterminé, à prendre le contrôle de l’île.

 

Mais Nancy Pelosi, troisième personnage dans la hiérarchie du pouvoir américain, ne pouvait plus mal choisir son moment. Sa visite a eu lieu dans une conjoncture politiquement très délicate pour l’« empereur » Xi, qui entend devenir « dictateur à vie » en se faisant réélire pour un troisième mandat à la suite du 20e Congrès du PCC, l’hiver prochain. Depuis la fin de l’ère Deng Xiaoping, les numéros un chinois ne pouvaient dépasser les deux mandats d’affilée. Xi Jinping, dont les fonctions cumulent celles de président, de chef du Parti communiste et de la direction militaire centrale, est en outre affaibli en raison des conséquences économiques désastreuses dues à son obsession du « zéro Covid », qui a fait basculer son pays au bord de la récession.

Pour le président de la République populaire, les enjeux sont donc à la hauteur du destin qu’il rêve pour lui et pour la Chine. Après s’être enorgueilli de la façon dont il avait initialement géré la pandémie, Xi Jinping sait que la brutalité de sa politique ne lui vaut pas que des amis au sein du régime : éradication musclée de la corruption, dont les victimes ont surtout été ses concurrents directs, embastillement impitoyable de ses adversaires politiques – et cela aux plus hauts niveaux civil et militaire –, obsession centralisatrice du pouvoir. Paradoxe de cette visite : outre les dangers d’embrasement régional, elle permet aussi au numéro un chinois de faire une démonstration de force militaire et nationaliste…

Joe Biden est apparu lui-même peu enthousiaste à l’idée de voir Mme Pelosi se rendre à Taïwan. Les caciques de l’armée américaine se sont également montrés hostiles à ce voyage, qui tombe d’autant plus mal que la guerre en Ukraine et le tango géopolitique dansé par Pékin et Moscou incitent les Américains à certaines concessions : Washington veut éviter que la Chine n’arme les Russes, ce que celle-ci s’est soigneusement abstenue de faire jusqu’à présent. Au lieu de se montrer réaliste, Mme Pelosi s’en est vaillamment allée tirer la moustache du Tigre. Les rugissements attendus en retour sont devenus source d’inquiétude non seulement pour Taïwan, mais pour d’autres pays d’Asie.

Le Monde

Ukraine – « Ne pas humilier Poutine » : la phrase irresponsable

Ukraine – « Ne pas humilier Poutine » : la phrase irresponsable 

Macron a osé prononcer et répéter cette phrase complètement irresponsable et à tout le moins prématurée : il ne faut pas humilier la Russie et Poutine. Comme si quelqu’un avait pris l’initiative de heurter la sensibilité de l’intéressé. Comme si quelqu’un d’autre que lui était responsable de cette guerre forcément meurtrière et stupide y compris pour la Russie. Le pire, c’est que Macron est parfois appuyé par de vieux experts toujours atteints par le syndrome de Munich et qui seraient prêts à vendre une partie des territoires voisins contre notre propre liberté voire contre  quelques tonnes de blé. On peut comprendre que certains pays africains et d’autres pays pauvres montrent une certaine bienveillance à l’égard de Poutine content tenu de leur dépendance énergétique et alimentaire vis-à-vis des acteurs de cette guerre. La Russie est en effet un des principaux fournisseurs d’énergie et assurent de l’ordre  de 30 % avec l’Ukraine des besoins de céréales. Certains de ces pays pauvres en outre aux démocraties très relatives craignent en plus que la crise de la fin ne vienne balayer des régimes caractérisés par l’autocratie et la corruption.

Il est clair que le jeune Macron n’a jamais eu la moindre expérience politique avant d’accéder directement à la présidence de la république, qu’il  n’est pas non plus un gestionnaire expérimenté des situations géopolitiques complexes ( voir par exemple la débandade française de la force Barkhane ) . Surtout sa politique étrangère repose sur l’idée qu’il se fait de la posture historique qu’il veut laisser de son passage. De ce point de vue, ses entretiens nombreux avec Poutine sont aussi inefficaces que ridicules. Macron n’a tristement rien compris à la stratégie du dictateur complètement étranger aux réflexions rationnelles. Il y a déjà 20 ans que Poutine écrase sur son passage et fonde sa philosophie sur le mensonge permanent et  sur le crime pour s’opposer à toute contradiction à l’intérieur ou à l’extérieur de ses frontières. Il est clair que Macron dans le champ intérieur autant qu’à l’international manque sérieusement de maturité. Il veut jouer au Machiavel de papier mâché face à vieux routier du KGB pour qui tuer aussi bien ses adversaires internes qu’externes fait partie de sa logique personnelle pouvoir. Certes la Russie sera toujours la Russie d’un point de vue géographique mais les occidentaux la France en premier n’a pas à se coucher devant un dictateur qui en réalité au mieux considère la France comme la mouche du coche inoffensive voire l’idiot  utile.

Macron: « Ne pas humilier Poutine » : la phrase irresponsable

Macron: « Ne pas humilier Poutine » : la phrase irresponsable 

Macron a osé prononcer et répéter cette phrase complètement irresponsable et à tout le moins prématurée : il ne faut pas humilier la Russie et Poutine. Comme si quelqu’un avait pris l’initiative de heurter la sensibilité de l’intéressé. Comme si quelqu’un d’autre que lui était responsable de cette guerre forcément meurtrière et stupide y compris pour la Russie. Le pire, c’est que Macron est parfois appuyé par de vieux experts toujours atteints par le syndrome de Munich et qui seraient prêts à vendre une partie des territoires voisins contre notre propre liberté voire contre  quelques tonnes de blé. On peut comprendre que certains pays africains et d’autres pays pauvres montrent une certaine bienveillance à l’égard de Poutine content tenu de leur dépendance énergétique et alimentaire vis-à-vis des acteurs de cette guerre. La Russie est en effet un des principaux fournisseurs d’énergie et assurent de l’ordre  de 30 % avec l’Ukraine des besoins de céréales. Certains de ces pays pauvres en outre aux démocraties très relatives craignent en plus que la crise de la fin ne vienne balayer des régimes caractérisés par l’autocratie et la corruption.

Il est clair que le jeune Macron n’a jamais eu la moindre expérience politique avant d’accéder directement à la présidence de la république, qu’il  n’est pas non plus un gestionnaire expérimenté des situations géopolitiques complexes ( voir par exemple la débandade française de la force Barkhane ) . Surtout sa politique étrangère repose sur l’idée qu’il se fait de la posture historique qu’il veut laisser de son passage. De ce point de vue, ses entretiens nombreux avec Poutine sont aussi inefficaces que ridicules. Macron n’a tristement rien compris à la stratégie du dictateur complètement étranger aux réflexions rationnelles. Il y a déjà 20 ans que Poutine écrase sur son passage et fonde sa philosophie sur le mensonge permanent et  sur le crime pour s’opposer à toute contradiction à l’intérieur ou à l’extérieur de ses frontières. Il est clair que Macron dans le champ intérieur autant qu’à l’international manque sérieusement de maturité. Il veut jouer au Machiavel de papier mâché face à vieux routier du KGB pour qui tuer aussi bien ses adversaires internes qu’externes fait partie de sa logique personnelle pouvoir. Certes la Russie sera toujours la Russie d’un point de vue géographique mais les occidentaux la France en premier n’a pas à se coucher devant un dictateur qui en réalité au mieux considère la France comme la mouche du coche inoffensive voire l’idiot  utile.

« Ne pas humilier Poutine » : la phrase irresponsable de Macron

« Ne pas humilier Poutine » : la phrase irresponsable de Macron

Macron a osé prononcer et répéter cette phrase complètement irresponsable et à tout le moins prématurée : il ne faut pas humilier la Russie et Poutine. Comme si quelqu’un avait pris l’initiative de heurter la sensibilité de l’intéressé. Comme si quelqu’un d’autre que lui était responsable de cette guerre forcément meurtrière et stupide y compris pour la Russie. Le pire, c’est que Macron est parfois appuyé par de vieux experts toujours atteints par le syndrome de Munich et qui seraient prêts à vendre une partie des territoires voisins contre notre propre liberté voire contre  quelques tonnes de blé. On peut comprendre que certains pays africains et d’autres pays pauvres montrent une certaine bienveillance à l’égard de Poutine content tenu de leur dépendance énergétique et alimentaire vis-à-vis des acteurs de cette guerre. La Russie est en effet un des principaux fournisseurs d’énergie et assurent de l’ordre  de 30 % avec l’Ukraine des besoins de céréales. Certains de ces pays pauvres en outre aux démocraties très relatives craignent en plus que la crise de la fin ne vienne balayer des régimes caractérisés par l’autocratie et la corruption.

Il est clair que le jeune Macron n’a jamais eu la moindre expérience politique avant d’accéder directement à la présidence de la république, qu’il  n’est pas non plus un gestionnaire expérimenté des situations géopolitiques complexes ( voir par exemple la débandade française de la force Barkhane ) . Surtout sa politique étrangère repose sur l’idée qu’il se fait de la posture historique qu’il veut laisser de son passage. De ce point de vue, ses entretiens nombreux avec Poutine sont aussi inefficaces que ridicules. Macron n’a tristement rien compris à la stratégie du dictateur complètement étranger aux réflexions rationnelles. Il y a déjà 20 ans que Poutine écrase sur son passage et fonde sa philosophie sur le mensonge permanent et  sur le crime pour s’opposer à toute contradiction à l’intérieur ou à l’extérieur de ses frontières. Il est clair que Macron dans le champ intérieur autant qu’à l’international manque sérieusement de maturité. Il veut jouer au Machiavel de papier mâché face à vieux routier du KGB pour qui tuer aussi bien ses adversaires internes qu’externes fait partie de sa logique personnelle pouvoir. Certes la Russie sera toujours la Russie d’un point de vue géographique mais les occidentaux la France en premier n’a pas à se coucher devant un dictateur qui en réalité au mieux considère la France comme la mouche du coche inoffensive voire l’idiot  utile.

Rajoy veut encore humilier la Catalogne

Rajoy veut encore humilier la Catalogne

Il est évident que par le premier ministre espagnol veut encore humilier la Catalogne en refusant que l’ancien président Puigdemont  puisse se représenter. En fait, la cour constitutionnelle espagnole complètement à la botte du premier ministre a décidé d’interdire le retour depuis de Puigdemont  mais d’interdire aussi son éventuelle investiture par vidéo conférence.  En clair, la justice espagnole veut arrêter Puigdemont motif de sédition, de rébellion et de détournement de fonds. Pourquoi pas aussi d’assassinat ! Cette position autoritaire constitue forcément une lourde erreur politique car le premier ministre avec sa position intransigeante ne fait que fabriquer de nouveaux nationalistes. En outre la crédibilité démocratique de l’Espagne est sérieusement menacée par l’absence d’indépendance de la justice. Pour preuve,   »La cour constitutionnelle a décidé à l’unanimité de suspendre préventivement l’investiture de Puigdemont sauf s’il se présente en personne au parlement (régional qui procède à cette investiture), muni d’une autorisation judiciaire préalable », indique le communiqué diffusé par la cour à l’issue d’une longue réunion. Il y a malheureusement chez certains responsables espagnols de droite une certaine résilience au déni de démocratie. Les gènes autoritaristes  de la dictature n’ont pas complètement disparu. Ainsi le premier ministre Rajoy refuse-t-il toujours  de reconnaître sa défaite électorale en Catalogne. Pire, il maintient en prison certains anciens responsables et interdit au leader nationaliste Puigdemont  de rentrer en Espagne. Le pays sortait enfin de la crise économique après une longue période de disette mais l’épisode de la Catalogne risque de replonger l’Espagne dans le marasme économique. L’entêtement du premier ministre n’a pas de quoi rassurer les acteurs économiques et faut-il le rappeler la Catalogne représente environ 20 % du PIB espagnol. Certes Puigdemont n’est pas sans responsabilité pour avoir organisé un référendum qui n’était pas légal sur l’indépendance. Depuis la situation a été régularisée puisque le pouvoir central a imposé des élections régionales. Mais ces élections ont été à nouveau gagnées par les nationalistes. Ce que ne peut admettre Rajoy qui préfère enfoncer son pays que de reconnaître le résultat des urnes. De toute manière, la question n’est plus celle de l’indépendance mais celle d’une négociation sur l’élargissement de l’autonomie de la province comme au Pays basque. Autant de questions dont  le premier ministre espagnol ne veut pas entendre. Pourtant  sa très fragile majorité politique repose sur le soutien de la province basque qui, elle, a obtenu cette très large autonomie. La crise Catalogne catalane qui forcément va continuer si le premier ministre espagnol s’entête toujours et pourrait finalement coûter 05, à 1 % de croissance du PIB. Ce qui est considérable quand on sait que le taux de chômage en Espagne est encore de 20%.

 

 

Eurogroupe : tout faire pour humilier davantage la Grèce

Eurogroupe : tout faire pour humilier davantage la Grèce

La Grèce n’est pas sans responsabilité dans la manière de mener les négociations cependant cette fois l’attitude de l’Eurogroupe touche au ridicule. Tsipras a présenté des mesures qui sont exactement ce que voulait Bruxelles mais ce n’est pas assez maintenant. Il en faut encore davantage. On aura compris que l’objectif n’est pas seulement financier mais qu’il s’agit de discréditer le plus possible Cyriza ne serait-ce que pour éviter la contagion ailleurs en Europe.  Peu avant minuit ce samedi, l’Eurogroupe a donc annoncé la suspension des discussions dans le dossier grec et annoncé leur reprise ce dimanche. Il juge les garanties apportées par la Grèce insuffisantes. Son président a annoncé que « c’était toujours très difficile« .Les ministres des Finances de la zone euro étaient réunis à Bruxelles pour examiner les propositions du gouvernement grec d’Alexis Tsipras, qui a fait adopter la nuit précédente par le Parlement, un nouveau plan de réformes. A son arrivée à l’Eurogroupe, le Commissaire européen aux affaires économiques, Pierre Moscovici, a estimé que la mise en œuvre rapide des réformes grecques serait la clef de tout, pour parvenir à une solution.  Certains restent cependant méfiants car ce n’est pas la première fois qu’un accord semble être à portée main et s’évapore. L’Allemagne affiche toujours la plus grande méfiance, estimant que jusqu’à la fin de l’Eurogroupe, tout reste encore possible. Les négociations vont « être extrêmement difficiles », a mis en garde le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, jugeant « insuffisantes » les réformes proposées par Athènes. Les Pays-Bas doutent également sérieusement de la capacité de la Grèce à mener les réformes auquel le gouvernement d’Alexis Tsipras s’est engagé.  Face à ce scepticisme, pour le ministre des Finances français, Michel Sapin, il faut que la Grèce donne des gages à ses partenaires européens.  »La confiance est un élément déterminant de l’accord, si nous voulons un accord global et un accord durable, ce que souhaite la France depuis le début, il faut que les Grecs, le gouvernement grec, le ministre des finances grec, apporte des réponses »  sur la date d’une décision, les moyens de sa mise en place et le rythme qui compte être suivi. « C’est ça qui va redonner de la confiance du côté des institutions européennes, de l’Eurogroupe, il faut qu’on montre aussi que si cette confiance est là. Si la détermination politique des Grecs est là, alors nous avons la capacité d’apporter des soutiens qui sont des soutiens indispensables pour réussir ces réformes« , a ajouté le ministre.




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