Archive pour le Tag 'humiliée'

Borne humiliée par Macron au conseil des Ministres

Borne humiliée par Macron au conseil des Ministres


Un nouveau recadrage très condescendant de la part de Macron vis-à-vis de laPpremière ministre. Le problème n’est pas tellement dans les reproches qu’il fait à Élisabeth Borne mais dans le lieu et la manière toujours aussi méprisante de Macron. Pour faire simple, disons qu’il prend un plaisir encore une fois à jouer au maître d’école. De quoi affaiblir encore un peu plus une Première ministre qui ne jouit déjà pas d’une grande autorité. Ce recadrage constitue en tout cas une preuve de la grande fébrilité actuelle du président de la république et de sa majorité. Alors que la première ministre avait qualifié dimanche le parti nationaliste d’«héritier de Pétain», le président de la République a exhorté ce mardi à ne pas le combattre par «des arguments moraux».

Par la gauche d’abord, dont la lutte contre la droite nationaliste et le FN (ex-RN) reste un ciment politique puissant, et qui avait approuvé la pique initiale de la première ministre, dimanche. Les propos d’Emmanuel Macron ayant été rendus publics, elle a vu rouge. Et a brocardé cette ligne divergente au sommet de l’État. «Comment le président ose recadrer Élisabeth Borne, fille de rescapé des camps, parce qu’elle a rappelé la filiation idéologique de l’extrême droite», a vitupéré le premier secrétaire du PS Olivier Faure sur Twitter. «Si il y a décivilisation, c’est celle du président», a grincé le député de Seine-et-Marne, qui fait ici référence aux paroles lâchées par le chef de l’État…lors du précédent Conseil des ministres. Lesquelles avaient déjà hérissé la gauche, y voyant une mansuétude envers les thèses nationalistes.

«Si Monsieur Macron recadre Madame Borne, il aurait pu le faire le jour où Madame Borne a dit publiquement qu’elle considérerait que LFI, la Nupes, l’opposition républicaine, était plus dangereux que le RN, là franchement ça aurait été bien de la recadrer, mais je ne l’ai pas entendu le faire», a par ailleurs tancé le coordinateur de la France Insoumise Manuel Bompard. «Pour le reste, je combats le RN, je le combats par tous les moyens.» Quant à sa collègue écologiste Sandrine Rousseau, elle a vanté l’époque des «années 90». «En 1998, les partis expulsaient de leurs rangs, les présidents de région, qui donnaient des vice-présidences au RN contre accord électoral. En 2022, votre groupe Renaissance votait pour que le RN ait des vice-présidences à l’Assemblée Nationale», a protesté l’élue EELV de Paris en s’adressant aux députés macronistes.

«À mon avis, ça sent un peu la fin (d’une) relation, la fin (d’un) couple. Je pense que c’est une dame sur le départ, elle a un peu craqué», a-t-elle également ironisé. «Je suis ravi de voir qu’Emmanuel Macron a enfin compris qu’il fallait parler des vraies idées (…) Que tout le monde se mette au travail pour les Français et qu’on mette fin aux task forces anti-RN qui, au lieu de travailler pour les Français, travaillent pour la politique», a indiqué, pour sa part, le député RN de l’Eure Kévin Mauvieux, à France Info.

La Russie surtout humiliée par le démantèlement de l’URSS

La Russie surtout humiliée par le démantèlement de l’URSS

 

A la suite des propos d’Emmanuel Macron, le professeur de science politique Thomas Lindemann revient, dans une tribune au « Monde », sur le concept d’humiliation et ce qu’il signifie dans les relations internationales.

 

Les appels du président Macron à ne pas humilier la Russie, prononcés devant le Parlement européen de Strasbourg et plus récemment le 3 juin, ont suscité de vives polémiques, l’accusant en particulier de se tromper de victime. Au-delà de la critique moralisatrice, certains estiment aussi qu’éviter l’humiliation est contre-productif et susceptible de conforter les fantasmes de grandeur russe.

Si l’usage du concept d’humiliation par le président français peut être qualifié de flou, ses critiques se méprennent souvent en pensant que tout le conflit se joue sur le champ de bataille économique par des sanctions. La première erreur consiste à croire que l’humiliation est nécessairement subjective et, dans le cas de la Russie, inséparable d’ambitions impérialistes.

S’il est vrai que l’humiliation peut être définie comme un écart important entre l’image revendiquée par un protagoniste et celle qu’il reçoit en retour, elle se définit le plus souvent de manière intersubjective en tant que violation de standards de comportements prêtés à un certain type de protagoniste.

Pour savoir si la Russie a été dépréciée dans son rang, il faut se référer aux normes en vigueur dans le système international. Certains rites ont pour fonction de protéger la « face » des acteurs sur la scène internationale. Ainsi, si l’égalité de souveraineté proclamée est une fiction westphalienne, elle permet néanmoins aux acteurs même peu puissants de faire bonne figure sur la scène domestique. Dans les faits, l’ex-URSS a été déchue de son rang de manière vertigineuse pour une grande puissance après la guerre froide.

La Russie contemporaine n’exerce en effet pas de responsabilités à la hauteur de son potentiel de puissance. Sa position est rarement déterminante au sein du Conseil de sécurité des Nations unies : ainsi, des opérations militaires majeures telles que l’intervention au Kosovo (1999) et les guerres contre l’Irak (2003) et la Libye (2011) ont été décidées en traitant la Russie comme quantité négligeable.

En outre, l’élargissement de l’OTAN aux pays de l’Est, également acté sans concertation majeure avec la Russie, constitue un précédent historique. Pour la première fois, un pays s’est trouvé confronté à un ensemble dont le potentiel militaire lui était quinze fois supérieur. Le président Poutine ne cesse cependant d’affirmer que la Russie demeure une grande puissance et qu’elle possède – à la différence des Occidentaux – des qualités d’abnégation et de sacrifice, discours qui semble toujours populaire dans l’opinion publique.

Rugby– coupe du monde : l’ Angleterre éliminée, humiliée et triste

Rugby– coupe du monde : l’ Angleterre éliminée, humiliée et triste

 

C’est un fait historique l’Angleterre ne participera pas pour la première fois aux quarts de finale de la cour du monde qu’elle organise. Il faut dire que l’Angleterre a montré face à l’Australie un jeu aussi tristounet que celui de l’équipe de France depuis le début de l’épreuve. Des les approximations, des erreurs de défense, des fautes et un manque cruel d’imagination. Bref un jeu où l’équipe ne se sent pas véritablement concernée et qui manque de vitesse. Le contraire de ce qu’a montré la modeste mais séduisante équipe du Japon. Les Anglais  se sont donc inclinés 13 à 33 face à l’Australie dans leur mythique stade de Twickenham à Londres. Le XV de la Rose est donc éliminé de sa propre Coupe du monde de rugby. C’est la première fois qu’un pays organisateur ne participe pas aux phases finales. Les Australiens et les Gallois sont les premiers qualifiés pour les quarts de finale.  Humiliés, étrillés et surtout éliminés. Les Anglais ont été battus samedi soir, 13 à 33, par des Australiens survoltés et très efficaces. Les Wallabies n’ont laissé aucune chance au XV de la Rose, qui est donc sorti de sa propre Coupe du monde avant même les quarts de finale. Une première dans l’histoire du rugby. Un comble pour le pays qui a vu naître le rugby.  Tout le match, les Australiens ont mené au score, inscrivant trois essais. A lui seul l’ouvreur Bernard Foley, a inscris 28 points sur 33, avec deux essais en première mi-temps et 100% de réussite sur ses coups de pieds. C’est l’illustration d’un match très bien maîtrisé par la ligne arrière des Wallabies, bien aidée par Pocock, Hooper et un Matt Giteau des grands soirs, hauteur du troisième essais à la 79ème minute dans un stade déjà déserté par les supporters anglais.

Morano humiliée par Sarkozy

Morano humiliée par  Sarkozy

Morano s’estime humiliée pour  avoir été écartée des principaux poste de l’appareil UMP. Du coup elle a refusé un poste anecdotique proposé par Sarkozy et se livre à une critique sévère sur la manière dont est composée la direction de l’UMP. Après Rachida Dati, c’est la deuxième sarkosyste historique à critiquer l’actuel président de l’UMP. Sans doute du fait de déceptions personnelles mais aussi à cause du flou et des contradictions de l’ancien président de la république. Après ses confidences à Paris Match, c’est dans le Républicain lorrain que Nadine Morano se lâche. Dans un entretien publié jeudi, l’eurodéputée, fervente sarkosyste jusqu’à l’été dernier, explique avoir décliné mardi la proposition du nouveau président de l’UMP d’un poste de secrétaire nationale « à la formation professionnelle et à l’apprentissage », jugeant qu’il s’agirait d’un « déclassement » immérité pour elle au sein du parti. « Nicolas Sarkozy était d’humeur massacrante », du fait de « l’ambiance survoltée » entre les dirigeants qu’il a nommés, dit Nadine Morano au sujet de leur entretien. Et d’ajouter : « Nicolas Sarkozy était excédé, je lui ai demandé de se calmer. » L’ancienne ministre assure préférer « rester à l’extérieur de cette foire d’empoigne où [Sarkozy] lui-même finit par faire le contraire de ce qu’il dit, comme de nommer des représentants selon le poids de tel ou tel ». « L’UMP court un risque de claquage », juge Nadine Morano, du fait du « grand écart » entre Laurent Wauquiez, son nouveau secrétaire général, et sa vice-présidente Nathalie Kosciusko-Morizet. Selon Morano, si Sarkozy avait « annoncé par avance le ticket Wauquiez-NKM à la tête du parti, il n’aurait pas obtenu 64 % et pas même 50 % » lors de l’élection du président de l’UMP. Quant à la prestation de l’ancien chef de l’État sur France 2 : elle n’est « pas convaincue ».




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