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Humiliation d’Élisabeth Borne par Macron : une erreur politique grave

Humiliation d’Élisabeth Borne par Macron : une erreur politique grave

En humiliant Elisabeth Borne, à ses yeux coupable d’avoir assimilé le RN à un « héritier de Pétain » et de traiter « d’arguments moraux » la formation d’extrême droite, Emmanuel Macron a bien plus qu’heurté la conscience démocrate : il l’a ébranlée. N’en déplaise à ses calculs politiques, la lutte contre un RN notabilisé qui n’a jamais été aussi proche du pouvoir suprême requiert d’être sur tous les terrains : ceux, factuels, qu’il énumère avec raison ; celui, moral, qu’il rejette de manière insensée. Que pèse donc l’absconse « décivilisation », sur laquelle il se polarise pour séduire droite et extrême droite, face au « chaos civilisationnel » que promet Marine Le Pen une fois installée à l’Elysée ? Monsieur le Président, de grâce, ne vous trompez pas de stratégie. Par Denis Lafay dans la Tribune

« Monsieur le Président, je vous fais une lettre, que vous lirez peut-être si vous avez le temps. Incompréhensible et préoccupante est votre humiliante critique des déclarations de votre Première Ministre Elisabeth Borne assimilant le RN à un « héritier de Pétain ». Vous jugez que le combat contre l’extrême droite ne doit plus convoquer « d’arguments moraux » ? Penser ainsi est une erreur. Et même davantage : une faute.

Ecartons-nous des jugements passionnés et restons sur le domaine scientifique : tout historien spécialiste de la Seconde guerre mondiale, de l’antisémitisme ou de l’extrême droite peut démontrer que le fondateur du Front National Jean-Marie Le Pen était un Pétainiste dévoué – ainsi Laurent Joly, directeur de recherches au CNRS, rappelant (Le Monde, 2 juin) que le père de Marine distribuait le premier journal pétainiste d’après-guerre et conduisit la campagne électorale de Jacques Isorni, avocat de l’ancien chef du régime vichyste. Ecartons-nous des raisonnements moraux… mais tout de même. Elisabeth Borne est fille de Joseph. Arrêté par la Gestapo en 1943, il est l’un des six rescapés d’un convoi de 1 250 personnes déportées à Auschwitz. De l’abomination il ne s’échappera jamais vraiment, se suicidant en 1972 à l’âge de 47 ans. Sa fille, alors âgée de 11 ans, deviendra pupille de la nation. Peut-être est-elle un petit peu légitime pour aborder « moralement » cet héritage pétainiste ? Ecartons-nous, enfin, des calculs politiques – parmi eux, ne pas effrayer la frange radicale des LR – au nom desquels vous justifiez votre recadrage. Car ils sont injustifiables.

Vous avez raison de vouloir mener le combat contre le RN sur les sujets qui font sa popularité ; mais de la velléité aux actes, il y a une brèche, il y a même un gouffre. Sinon, comment expliquer que le RN poursuive inexorablement son ascension dans les bulletins de vote ? Entre vouloir mener et mener, il existe un sacré hiatus, que la droitisation de votre stratégie – aux fins de dégager ici ou là une majorité parlementaire de circonstance – creuse plus encore. Vous avez raison de ne pas stigmatiser les électeurs du RN ; nombre d’entre eux se réfugient là où ils espèrent une parade au désarroi dans lequel l’extraordinaire complexité du monde, la somme folle d’adversités – inflation, anxiété, désertification, insécurité, précarité, géopolitique incandescente -, et, il faut le reconnaître, un peu de votre politique les précipitent.

Mais vous avez fondamentalement tort d’estimer que ces priorités doivent justifier de taire la réalité xénophobe, nationaliste, anti-sociale, haineuse du Rassemblement national. Combattre le RN pour que Marine Le Pen ne soit pas votre successeure en 2027 réclame d’être sur tous les fronts. Et celui de dire ce qu’est l’idéologie véritable du RN n’est pas moins cardinal que celui de conduire une politique efficace là – l’emploi, la sécurité, l’immigration, le réaménagement du territoire, etc. – où le parti « héritier de Pétain » cultive sa cote. Entendez-vous les déclarations, dans ce sens, des ministres Eric Dupond-Moretti et Bruno Le Maire, et l’émoi provoqué au sein de vos troupes ?

Faire front au front, c’est lutter contre lui sur tous les terrains : celui des idées et celui des actes. En même temps, selon votre mantra. Refuser d’attaquer le RN sur le terrain de sa racine, de son poison idéologique, c’est, finalement, favoriser la stratégie usurpatrice de dédiabolisation que Marine Le Pen, Jordan Bardella et leur équipe entreprennent avec succès. Nul doute que le champagne a coulé à flots au siège du RN lorsque votre « sortie » s’est fait connaître. Quel cadeau vous avez offert à l’extrême droite ! Pouvait-elle espérer plus beau présent que d’entendre le chef de l’Etat corroborer sa stratégie de purification ? Votre relativisme idéologique n’est pas une erreur ; il est une faute.

Asséner, marteler sans jamais fléchir, ce que le FN fut et ce que le RN est, c’est conserver la mémoire d’une réalité qui fond comme neige au soleil, jusque dans des cercles sociaux que l’on pensait épargnés. Qui n’a pas surpris, dans son entourage même le plus éclairé, une voix apaisée, une voix déculpabilisée, une voix indulgente, et même une voix complice invitant, par exemple, à « essayer pour voir » ? Les digues partisanes avaient cédé les premières, celles des consciences citoyennes et républicaines sombrent elles aussi.

L’icône du RN a d’ores et déjà gagné le combat de la normalisation. Vous avez raison de travailler à mettre en exergue les innombrables défaillances, manquements et incompétences propres au programme du RN. C’est ce qui a déterminé, pour partie, sa défaite en 2017. Mais il ne vous aura pas échappé que « la » Marine Le Pen de 2023 n’est plus celle d’il y a six ans – ni qu’une partie de la droite républicaine a entamé un travail de sape visant à constituer la même union des droites qui a pavé en Italie l’arrivée au pouvoir de Giorgia Meloni. Le soin que Marine Le Pen et ses troupes consacrent à leur notabilisation n’est pas que comportementale ; il a contaminé le domaine programmatique, et on peut parier que d’ici 2027 la candidate avec succès esquivera tout écueil, ne se risquera à aucune proposition disruptive qui mettrait en danger son crédit politique. N’est-ce pas avec maestria qu’elle a traversé le tunnel de la réforme des retraites ? Les occasions de la mettre en défaut se sont dissoutes.

Une semaine avant ce « recadrage », vous vous atteliez en conseil des ministres à assimiler la violence dans la société à un « processus de décivilisation ». Vous interveniez en réaction à des drames qui venaient d’affecter les communautés policière et hospitalière, aux menaces qui n’épargnent plus les élus et les soignants. Vous qui nous avez habitués à l’arbitrage de la raison nous avez désagréablement étonnés en cédant à la tentation de l’émotion à propos de faits d’actualité qui font les choux gras des plateaux de télévision et enflamment les réseaux sociaux – nonobstant des réalités qu’il ne s’agit pas d’éluder. Il n’aura échappé à personne que le terme de décivilisation prête à une multitude d’interprétations oscillant de la dégradation de la civilité au dépérissement de la civilisation en passant par le délitement du civisme. Un marécage sémantique dont les ténors des Républicains se sont depuis longtemps saisis, et que l’illustre figure de l’extrême droite que Renaud Camus a même choisi pour titrer l’un de ses livres ; jouer vous-même de cette confusion à des fins de stratégie politique parlementaire est-il responsable ?

Mais mon propos n’est pas de rajouter une énième contribution au débat sur le sens de l’occurrence et sur celui de votre évocation. Il est de vous, de nous questionner sur l’état de notre civilisation si Marine Le Pen vous succède à l’Elysée et Jordan Bardella prend ses quartiers à Matignon. Y songez-vous ? Sans nul doute. Ou alors votre compagnonnage déclaré de Paul Ricoeur n’aurait été que maléfique duperie. Mais alors comment, à une semaine d’intervalle, avez-vous pu affadir gravement la lutte contre l’extrême droite et vous émouvoir d’une supposée décivilisation qui n’est rien, absolument rien, face au chaos civilisationnel auquel le RN au pouvoir promet toute la nation ? Le mystère reste entier ».

Honteuse et minable humiliation de la Première ministre par Macron

Honteuse et minable humiliation de la Première ministre par Macron

Pour résumer Emmanuel Macron se conduit une nouvelle fois comme un gosse mal élevé qui a besoin en permanence de se rassurer en humiliant son entourage. Il a en effet reproché en plein conseil des ministres à la première ministre d’avoir appelé les liens entre Pétain et le Front National. Un argument qui ne doit plus être utilisé d’après Macron. Ce dernier se rendant compte aussi de l’humiliation subie par la première ministre a déclaré hier lui faire cependant totalement confiance. Bref vraiment l’attitude d’un enfant versatile, mal élevé et condescendant pour ne pas dire méprisant à l’égard de ses collaborateurs comme à l’égard des Français

Dimanche sur Radio J, la première ministre avait jugé que le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella était «héritier» de Philippe Pétain, chef du régime de Vichy, qui collabora avec l’Allemagne nazie. «Le combat contre l’extrême droite ne passe plus par des arguments moraux. Vous n’arriverez pas à faire croire à des millions de Français qui ont voté pour l’extrême droite que ce sont des fascistes», avait ensuite assuré le président de la République devant son gouvernement.

Une remarque interprétée comme un recadrage en règle de la première ministre. Et commentée en boucle par l’ensemble de la classe politique durant vingt-quatre heures. Suffisamment pour enrichir le feuilleton des tensions entre l’Élysée et Matignon et 24 heures après le président pour compenser son outrage réaffirme sa confiance à la première ministre !

Sylvie Goulard éliminée de l’UE : Une humiliation pour Macron …et la France

Sylvie Goulard éliminée de l’UE : Une humiliation pour Macron …et la France

 

Enorme claque pour Macron et la France après le rejet de la  candidature de Goulard. En cause évidemment, le dossier trouble de l’intéressée notamment sur l’utilisation frauduleux de financement européen mais aussi un vrai règlement de compte vis-à-vis de Macron dont nombre de pays ne supporte plus l’arrogance. La candidature de Goulard a clairement été descendue par son propre camp et aussi par présidente allemande de la commission Von der Leyen.

La présidence française a pris acte sans délai de cette décision tout en déplorant que sa candidate, dont la désignation avait suscité d’emblée des réserves dans les rangs diplomatiques, ait “fait l’objet d’un jeu politique”.

Les conservateurs du Parti populaire européen (PPE), la première force politique du Parlement européen, avaient fait savoir dès la mi-journée qu’ils s’opposeraient à sa nomination au poste de commissaire au Marché intérieur, à l’industrie, au numérique, à la défense et à l’espace.

Emmanuel Macron a dit ne pas comprendre l’issue de la procédure, blâmant “ressentiment” et “petitesse” parmi les eurodéputés, et a mis en cause à demi-mot la présidente élue de la Commission européenne, l’Allemande Ursula Von Der Leyen, qu’il assure avoir mise en garde.

“J’ai proposé trois noms à la présidente Von der Leyen, qui m’a dit : ‘Moi je veux travailler avec Sylvie Goulard, je la connais, je sais ce qu’elle vaut’”, a rapporté le président lors d’une conférence de presse à l’issue de la conférence du Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme, à Lyon.

“J’ai dit à la présidente Von der Leyen : ‘Attention! Sylvie Goulard est une femme d’une grande probité (…) (mais) il y a des polémiques, je connais les gens qui peuvent créer des polémiques”, a poursuivi Emmanuel Macron.

“Ursula Von Der Leyen m’a dit ‘Je vais appeler les présidents des groupes parlementaires pour leurs demander. (…) Puis elle m’a rappelé et dit: ‘C’est bon, ça leur va, Mme Goulard.’”

La présidente a précisé dans un communiqué avoir rencontré les présidents des groupes PPE, S&D (Alliance progressiste des socialistes et démocrates) et Renew Europe, ainsi que le président du Parlement, “pour discuter de la situation”.

“Une procédure légale en cours dont vous estimez qu’elle ne vous permet pas d’occuper une fonction ministérielle dans votre pays ne peut vous permettre d’exercer une éminente responsabilité en Europe. C’est l’arrogante transgression de cette évidence qui a fait chuter S.Goulard”, a réagi sur Twitter l’eurodéputé Arnaud Danjean (PPE-Les Républicains).

La nouvelle Commission européenne doit entrer en fonction le 1er novembre. La tâche se complique pour sa présidente qui devait déjà composer avec le rejet des candidatures de la Roumaine Rovana Plumb et du Hongrois Laszlo Trocsanyi, invalidées en septembre pour des conflits d’intérêts présumés.

Sylvie Goulard s’était de nouveau heurtée jeudi matin à la défiance d’une partie des eurodéputés lors d’une ultime audition voulue par les élus après un premier oral, le 2 octobre, qui n’était pas parvenu à lever le scepticisme sur deux “affaires”.

L’ancienne députée européenne (2009-2017) est sous le coup de deux enquêtes – une de la justice française et une de l’Office européen de lutte anti-fraude (Olaf) – pour l’affaire des emplois présumés fictifs des eurodéputés MoDem, qui l’avait contrainte à démissionner du gouvernement français en juin 2017, après un mois d’exercice.

Les réserves des députés, qui évoquaient un possible conflit d’intérêts, concernaient en outre son travail de “consultante”, entre 2013. Bref, le résultat d’un mauvais choix de la part de la France et de nombreuses erreurs politiques de Macron.

 

 

 

 

 

Gilets jaunes : l’humiliation politique de Macron

Gilets jaunes : l’humiliation politique de Macron »  

Au-delà des aspects quantitatifs des revendications sociales, Macron a subu une humiliation politique  (Anne-Claire Ruel dans France info)

Que retenez-vous de cette allocution présidentielle ?

Anne-Claire Ruel : Cette intervention acte une forme de défaite symbolique pour le chef de l’Etat. Emmanuel Macron avait écrit toute sa campagne sur l’idée d’un homme qui ne cède pas. C’était devenu une forme de motto, ‘un président qui fait ce qu’il dit et qui dit ce qu’il fait’. Dans les enquêtes d’opinion, même s’ils n’adhéraient pas forcément à sa politique, les Français le présentaient comme un homme déterminé. Là, il n’avait pas d’autre choix que de céder. C’est une victoire pour les « gilets jaunes », dans un rapport de force inversé.

Emmanuel Macron n’a jamais mentionné les « gilets jaunes ». Il s’est contenté d’une allusion aux « ronds-points ». Pourquoi ?

Nommer, c’est faire naître, matérialiser, rendre concret. Emmanuel Macron avait à cœur de casser la jonction entre les « gilets jaunes » et l’opinion publique. Il s’adressait à l’opinion publique au sens large du terme, pas à une seule catégorie de la population. On peut toutefois noter qu’il a formulé un mea culpa quant aux expressions jugées méprisantes qu’il a pu employer, comme les ‘Gaulois réfractaires’, même s’il n’est pas allé jusqu’à s’excuser formellement.

Est-ce la fin de la fameuse présidence « jupitérienne » ?

Il y aura un avant et un après ; cette allocution est une bascule dans le quinquennat. On avait atteint les limites de la présidentialisation de la Ve République, où l’on attend tout d’un homme. Emmanuel Macron s’était présenté en président jupitérien, avec une forme de hauteur. Il était isolé, sans grognards dans sa majorité. Là où Nicolas Sarkozy pouvait cibler des segments de la population avec des piliers symboliques comme Nathalie Kosciusko-Morizet pour la modernité, Henri Guaino pour le gaullisme ou encore Nadine Morano pour la droite populaire, Emmanuel Macron était nu. Son armada de députés ne doit son existence qu’au chef de l’Etat. De manière assez classique à l’Elysée, le « château » s’est transformé en prison.

L’appel au dialogue lancé par le chef de l’Etat s’inscrit-il dans cette logique ?

Les gens ont simplement envie de dialoguer et d’être écoutés. Le débat, c’est le fondement même de la démocratie. C’est faire société. Cette horizontalité est une revendication extrêmement forte de l’opinion publique. Là, on était dans une logique de communication performative, comme si dire était faire. Puisqu’on ne peut pas gouverner seul, il faut trouver une forme de dialogue. Mais je ne suis pas sûre qu’Emmanuel Macron ait les ressources ni le temps d’y parvenir.

Halte à l’humiliation de Trump (Hadrien Desuin)

Halte à l’humiliation de Trump (Hadrien Desuin)

 

Hadrien Desuin estime qu’il mettre uen terme aux faux  « zamours » entre Macron et Trump propose une réplique ferme à Trump qui vient d’humilier la France avec sa série de tweets grossiers.

 

 

« Dans une rafale de tweets devenue virale et dont il est coutumier, Donald « Trump s’en est pris pour la seconde fois au Président Macron, décidément bien mal payé en retour après ses efforts de séduction auprès du 45ème président des États-Unis. «Ils avaient commencé à apprendre l’allemand à Paris avant que les États-Unis n’arrivent. Payez l’Otan ou pas!» Faut-il rappeler à Donald Trump que Washington s’accommodait fort bien du régime de Vichy tandis que le général de Gaulle avait toutes les peines du monde à convaincre Roosevelt de lui accorder sa reconnaissance jusqu’en 1944? Bref, la lune de miel du 14 juillet 2017, couronnée par la visite d’État du Président Français à Washington, est déjà rangée parmi les souvenirs. Après ce 11 novembre, il est temps de tirer les leçons de l’échec de deux années de faux-semblants transatlantiques. Retrait de la Cop 21, de l’accord avec l’Iran, des accords d’Oslo et durcissement des accords commerciaux, Donald Trump exige désormais de la France qu’elle paie pour l’OTAN sans quoi notre alliance est remise en cause. Alors que notre pays est le troisième contributeur de l’alliance atlantique, devant le Royaume-Uni et juste derrière l’Allemagne, cette situation est indigne d’une grande puissance européenne, jalouse de son indépendance. La plupart des vassaux européens de l’Amérique paient leur tribut et leur occupation militaire par l’achat d’armement made in USA. L’armée européenne, même sous parapluie otanien, nous l’avons vu en Belgique avec l’achat des F-35, n’est qu’un vieux et mauvais rêve, évanoui depuis bien longtemps. On le réactive régulièrement pour se rassurer mais il disparaît presque aussitôt. Ce pilier européen de l’OTAN, jadis vendu à la France en échange de son retour dans le comité militaire intégré, n’a jamais été mis en œuvre parce que les Américains n’en veulent pas. L’OTAN est et restera une alliance sous commandement américain. Par ailleurs, l’alliance atlantique est de plus en plus agressive vis-à-vis de la Russie, un pays qui se remet peu à peu de sa désintégration post-guerre froide. Une posture complètement anachronique alors que la Chine, dans le même temps, a considérablement augmenté sa puissance. «À long terme, les Chinois sont plus dangereux que les Russes. Dans 20 ans, si votre successeur est aussi sage que vous, il fera le contraire de vous» disait Kissinger à Nixon, à Pékin en 1972… Il n’est jamais trop tard pour changer d’avis! Certes, il ne faut pas prendre toutes les rodomontades du Donald au sérieux, et il y a là un marchandage tout à fait classique chez un businessman de sa trempe. Malheureusement, Trump est davantage doué pour les affaires intérieures que pour la politique étrangère et il ne semble pas réaliser combien une seconde guerre froide contre la Russie est hors de propos. L’Otan, ces dernières années, n’a cessé d’avancer ses troupes et ses matériels dans les pays Baltes, en Pologne ou en Roumanie, c’est-à-dire dans l’ancien espace du pacte de Varsovie jadis évacué par l’armée rouge. Trump a déchiré le traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire en Europe signé par Reagan et Gorbatchev. Il fait financer par l’OTAN le développement opérationnel de son système anti-balistique en Europe centrale «Aegis». La Russie, naturellement, ne se laisse pas faire et montre ses muscles en retour. Si la France et l’Allemagne avaient cédé à la pression des généraux américains de l’OTAN, les troupes de Washington seraient peut-être déjà à Minsk, au Donbass et en Crimée. Par ailleurs, les sanctions économiques votées par les Européens à la demande des États-Unis détournent la Russie de notre continent, alors qu’elle était prête à réintégrer le concert européen après un siècle de séparation. Moscou s’est vu contraint de se tourner vers Pékin et le Moyen-Orient pour y échapper. Et la Maison-Blanche voudrait qu’on durcisse encore le ton? Profitons des outrances de Donald Trump pour sortir à nouveau de cette alliance militaire intégrée qui pousse à la division de notre continent. Profitons des outrances américaines pour ne plus voter ces sanctions économiques. Un peu d’orgueil et d’amour-propre! Ne nous laissons pas humilier par un Président qui méprise les faibles. La France doit montrer la voie à l’Europe, cinquante ans après la présidence du général de Gaulle. Un pilier européen de l’OTAN est illusoire, une armée européenne est imaginaire mais une alliance des armées européennes est encore possible. 75 ans après la seconde guerre mondiale, il est temps pour l’Europe de s’émanciper de la tutelle américaine. Prenons Donald Trump au mot et rendons à la France et à l’Europe sa grandeur!  »

 

Catalogne : l’humiliation que veut infliger Madrid est particulièrement dangereuse

Catalogne : l’humiliation que veut infliger Madrid est particulièrement dangereuse

S’il est clair que la perspective d’indépendance de la Catalogne paraît assez illusoire et que les indépendantistes se sont engagés dans une voie sans issue, par contre l’humiliation que veut imposer Madrid au gouvernement régional de Catalogne paraît particulièrement irresponsable. Pourquoi en effet suspendre l’autonomie de la Catalogne, éliminer maintenant les responsables régionaux alors que le principe d’une élection est décidé. Seule cette élections permettra de mesurer le poids réel des indépendantistes aujourd’hui minoritaires (autour de 40 %) mais dans le poids  pourrait augmenter avec les mesures répressives inutiles du gouvernement espagnol. On chercherait l’incident qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Le problème c’est que la situation risque leurs d’être ingérable. De ce point de vue,  l’appel du ministre espagnol des affaires étrangères paraît particulièrement inconséquent. En effet, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Alfonso Dastis, a invité dimanche les Catalans à accepter l‘autorité de Madrid et à ignorer les instructions des dirigeants indépendantistes de la région. Derrière cette affaire il faut bien voir que le parti du Premier ministre espagnol cherche à se reconstruire une virginité et se sert aussi de la catalogne pour étouffer les affaires de corruption. Notamment une affaire de marchés publics truqués implique de nombreux élus locaux dont l’ex-secrétaire général du PP à Madrid, Francisco Granados. L’« opération Punica » a conduit à l’interpellation d’une cinquantaine de personnes, parmi lesquelles nombre de responsables du PP, à Madrid et dans plusieurs mairies et régions autonomes. Ils auraient perçu des pots-de-vin en échange de l’attribution de contrats d’une valeur d’environ 250 millions d’euros. Des scandales à répétition qui ont nettement affaibli le parti en place mais aussi les socialistes également impliqué. D’après les derniers sondages, Podemos (« Nous pouvons »), une formation politique de la gauche radicale issue du mouvement des indignados (« les indignés »), se situerait désormais en tête des intentions de vote. Selon l’institut Metroscopia, la jeune formation recueillerait 27,7 % des voix, presque 14 points de plus qu’il y a un mois, face au PSOE (26,2 %) et au PP, qui s’effondrerait avec seulement 20,7 %. Dès lors on comprend mieux l’acharnement de Madrid contre les dirigeants catalans. Un acharnement incompréhensible sans cela car il est clair que les gens indépendantistes sont maintenant tellement acculés qu’ils ne peuvent qu’accepter les sélections. Inutile donc de prendre des mesures répressives pour les humilier davantage. .

Euro foot 2016 France Islande : un match plein et engagé ou l’humiliation ?

Euro foot 2016 France Islande : un match plein et engagé ou l’humiliation ?

 

On attend enfin un match plein et engagé de la part d’une équipe de France particulièrement crispante depuis le début de la compétition. Jusque-là le 11 français n’a joué que par intermittence, au mieux une mi-temps. D’évidence ce qui manque c’est le niveau d’engagement et la vitesse. Or les Islandais qui ne sont pas des stars du foot international se caractérisent  par un engagement total, une solidarité étonnante et une condition physique encore plus surprenante. On sait par avance comment vont jouer les Finlandais : à fond du début à la fin avec une défense intraitable. Or la France manifeste malheureusement certaines faiblesses, la plus importante concerne la défense hésitante, lente et empruntée,  en particulier avec Evra qui de toute évidence n’a plus sa place au niveau international même s’il peut justifier d’une carrière exceptionnelle. Le milieu est lui aussi assez énigmatique et parfois absent avec notamment Pogba et Matuidi qui paraissent fatigués. Devant seuls Griezmann et Payet paraissent au-dessus du lot mais aussi jouent par intermittence. Or pour gagner contre la Finlande il conviendra de jouer sur la technique très supérieure des Français à condition que cette technique soit servie par un engagement physique total et une solidarité entre toutes les lignes. En clair ne pas attendre les dernières minutes pour marquer voir même les prolongations  ou les tirs au but. Il faudra donc scorer  très rapidement et plusieurs fois pour se mettre à l’abri. Sinon c’est l’humiliation qui sera assurée. On attend aussi du sélectionneur un peu plus de dynamisme et de présence. Sa place est d’être dans le carré réservé aux entraîneurs et non assis sur le banc de touche.

Nouvelle humiliation de la France à Berlin

Nouvelle humiliation de la France à Berlin

 

Encore une novelle humiliation de la France à Berlin qui comme les bourgeois de Calais vient faire allégeance à Merkel mais repart bredouille. Au départ c’était un pacte de croissance (encore un) visant à investir 50 milliards en France et 50 milliards en Allemagne mais 50 milliards financés par les budgets respectifs. Finalemenet ce ne sera pas un euro public en Allemagne et la France, elle, fiancerait bien mais elle n’a pas les moyens. Un fiasco retentissant mais dont le bruit est renvoyé à plus tard, en décembre sans doute dans un document insipide qui va enterrer la question. Lundi matin, l’existence d’un « deal » franco-allemand pour relancer l’investissement en Europe faisait la une des quotidiens économiques. Interrogé par le journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (le FAZ), le ministre français des Finances, Michel Sapin, évoquait même un plan de 50 milliards d’euros d’investissement outre-Rhin. Le responsable, en déplacement à Berlin avec Emmanuel Macron, l’autre locataire de Bercy, a toutefois vu ses espoirs doucher. Les ministres français sont repartis avec la promesse de propositions communes sur l’investissement, mais qui ne doivent rien coûter ou presque à Berlin. D’ici le 1er décembre, « nous avons convenu d’élaborer une proposition commune sur les possibilités d’investissement dans les deux pays », a d’abord déclaré Wolfgang Schäuble, responsable des Finances dans le gouvernement d’Angela Merkel. Au côté de son homologue de l’Economie, Sigmar Gabriel, il s’est ensuite empressé d’indiquer que chez eux, l’essentiel des investissements nécessaires viendraient du secteur privé, écartant la proposition française d’un programme allemand de dépenses publiques dont profiteraient par ricochet les autres pays européens.

 

Mondial foot 2014 : seconde humiliation confirmée pour le Brésil

Mondial foot  2014 : seconde humiliation confirmée pour le Brésil

 

Comme nous l’indiquions vendredi, il fallait s’attendre à une deuxième humiliation du Brésil, c’est fait cette fois de la part de la Hollande vainqueur  trois à zéro ; pas de miracle donc pour cette équipe du Brésil sans âme et sans véritable leader (depuis la blessure de Neymar). Le Brésil qui n’a pas réussi un seul bon match dans ce mondial alors qu’il était donné favori. Toujours la même fébrilité en défense, un manque d’opportunisme en attaque et un milieu assez mollasson. Par parenthèse, il y a  lieu de s’ inquiéter pour la future défense du PSG puisque le Brésil alignait trois joueurs de la future défense parisienne. Il faut s’étonner en particulier de la méforme de Thiago Silva lui qui avait pourtant été si brillant pendant une grande partie de la saison  au PSG.  Finalemenet  - Les Pays-Bas ont battu très facilement le Brésil (3-0), samedi 12 juillet, dans la petite finale du Mondial 2014 et bouclent le tournoi à la troisième place. Le cauchemar aura duré longtemps. Quatre jour après son humiliation face à l’Allemagne en demi-finales (7-1), le Brésil n’a pas su se relever. La « Seleção » s’est inclinée lourdement face aux Pays-Bas lors de la petite finale (3-0), samedi 12 juillet à Brasilia, à la veille de la grande, Allemagne-Argentine (21 heures à Rio) Les « Auriverdes » ne terminent donc même pas sur le podium de « leur » Mondial et laisse cet honneur aux Néerlandais, qui prennent pour la première fois de leur histoire la troisième place de la compétition.  Dès le début, la rencontre s’est emballée. Le Brésil, dépassé dès la première occasion néerlandaise, a réalisé une entame catastrophique en concédant un penalty. Lancé côté droit, Robben a pris de vitesse Thiago Silva qui l’a accroché à la limite de la surface. Le défenseur du PSG, qui aurait dû écoper d’un carton rouge, est seulement averti et van Persie s’est chargé de transformer le penalty (3e). Les Brésiliens ont tenté de réagir dans la foulée mais les Bataves ont enfoncé le clou un peu plus de dix minutes plus tard. Sur un centre de Wijnaldum, David Luiz a remis le ballon de la tête plein axe sur Blind qui, après un double contrôle, a enchaîné en demi-volée (16e). Incapables de construire des actions tranchantes, les Brésiliens, parfois dangereux, s’en sont remis aux coups de pied arrêtés et au jeu long sans trouver véritablement la faille. Le score s’alourdit en fin de match Le jeu s’est considérablement durci au retour des vestiaires, avec des défenses plus rugueuses qui ont multiplié les fautes. Les coéquipiers de Julio César ont été beaucoup plus entreprenants en se créant quelques situations, mais ils ont butté sur une défense néerlandaise bien en place. En fin de rencontre, Wijnaldum a enfoncé définitivement la « Seleção », après un centre de Janmaat (90e+1). Les Pays-Bas terminent donc à la troisième place de la Coupe du monde 2014. De son côté, le Brésil n’avait jamais enchaîné deux défaites sur son sol dans son histoire. La déception sera difficile à oublier.

 

Mondial foot Brésil-Pays-Bas : Une nouvelle humiliation à prévoir pour le Brésil

Brésil-Pays-Bas : Une nouvelle humiliation à prévoir pour le Brésil

 

On voit mal comment le Brésil pourrait redresser la barre car il n’a jamais fait un seul bon match depuis le début de la coupe du monde. Attaque stérile, absence de milieu et défense complètement fébrile, voilà ce qui caractérise le Brésil qui possède un seul jouer de classe exceptionnelle : Neymar (blessé qui ne pourra jouer°) L’humiliation risque d’être encore au rendez-vous avec des Hollandais pas toujours brillants mais solides. Le match pour la troisième place du Mondial oppose ce samedi (21h) le Brésil aux Pays-Bas. Le pays hôte doit s’imposer pour évacuer un peu la douleur de l’humiliation subie en demies face à l’Allemagne. Les Oranje, eux, veulent remettre la marche avant après la déception face à l’Argentine, et prouver qu’ils sont bien au sommet du football européen. Il n’est jamais honteux de se battre pour la troisième place d’une compétition comme la Coupe du Monde. Mais, s’agissant du Brésil comme des Pays-Bas, les circonstances font que se retrouver 24 heures avant la « vraie » finale du Mondial, au stade de Brasilia sonne comme un échec douloureux. Mais, maintenant que les deux équipes y sont, autant jouer sa chance à fond. Ils étaient évidemment effondrés les Néerlandais mercredi soir, après leur défaite aux tirs aux buts contre les Argentins. Après une partie terne, marquée par un combat tactique entre deux équipes qui n’ont jamais voulu se découvrir, ils venaient de comprendre qu’ils ne retrouveraient pas l’Allemagne en finale. Pour tenter de remporter, enfin – après deux échecs en 1974 et 1978 -, un titre de champion du monde. Trois jours plus tard, il reste des points positifs à conserver en tête. Battue en finale par l’Espagne il y a quatre ans, l’équipe néerlandaise confirme qu’elle fait plus que tutoyer les cimes du football. Au niveau européen, les Oranje sont incontournables. Et malgré les craintes, ils se sont aussi trouvés une défense au Brésil : les jeunes Martins Indi, Blind et De Vrij, ainsi que l’expérimenté Ron Vlaar, ont vraiment assuré derrière. En attaque, cette « petite finale » est peut-être la dernière occasion de voir à l’oeuvre, ensemble, la génération de trentenaires Robben-Van Persie-Sneijder. Des adieux que ces trois-là souhaiteront forcément pétillants.  L’équation est très différente du côté brésilien. Encore marquée par sa défaite cuisante en demi-finale face à l’Allemagne (7-1), la Séleção est en pleine crise. Et personne, surtout pas le sélectionneur Luiz Felipe Scolari, n’y échappe pas. Depuis quatre jours, les Brésiliens sont partagés entre la déception de l’élimination de leur équipe nationale, et le désir de voir enfin finir ce Mondial auquel ils ne participent plus, du moins pour la gagne. Su le plan sportif, la déculottée face à la Mannschaft n’a pas manqué de nourrir le débat. Les choix de Scolari – Fred, Bernard en attaque, et un milieu souvent pas au niveau – sont sans cesse questionnés, et le Brésil n’échappera pas à une remise en cause. Sans Neymar, qui est venu saluer ses coéquipiers à l’entraînement cette semaine, cette Séleção n’a rien d’un adversaire redoutable. Alors, samedi soir, ils seront nombreux sur le terrain à vouloir répondre aux critiques, et à vouloir offrir une sortie digne à l’équipe et ses supporters. Sûrement la seule motivation possible dans ce contexte.

 

Mondial foot : Brésil-Allemagne : plus qu’une humiliation, un drame

Mondial foot : Brésil-Allemagne : plus qu’une humiliation, un drame

 

Une déroute historique, une humiliation pour le Brésil ridiculisé par l’Allemagne. Le Brésil qui a fait illusion jusque là avec un jeu insipide, uniquement sauvé par l’extraordinaire Neymar (malheureusement blessé pour ce match).  L’avalanche de buts qui s’est abattue sur la Seleção en milieu de première période – quatre en six minutes – a déclenché la consternation dans le stade de Belo Horizonte, comme dans les zones réservées aux supporters, notamment à Rio, sur la plage de Copacabana, ou à travers ce pays de 200 millions d’habitants, grand comme 14 fois la France. En fait maintenant le Brésil pourrait bien connaitre de très graves difficultés économiques et sociales. Juste avant le dabut de la compétition, le Brésil avaiat connu une vive proptestaion sociaile remettant mê me en cause la coupe du Monde. Le Brésil a engagé environ 10 milliards pour cette coupe du monde mais les retombées économiues ne sont pas au rendez vous. Un investissement très critiqué. Les économistes indépendants prudents tablaient  sur une contribution d’environ 0,2 point au PIB, selon une enquête de Reuters. La croissance brésilienne ne devrait pas dépasser 1,6% cette année selon la dernière enquête hebdomadaire de la banque centrale, après 2,3% l’an dernier. Certes le Brésil fait partie des pays émergents dynamiques jusque là mais les écarts de riches n’ont jamais été auusi importants et la misère (et l’insécurité)  frapper les plus démunis. Le gouvernement comptait beaucoup sur la victoire du Brésil pour apaiser les tensions, cette humiliation pourrait bien provoquer le contraire.




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