Archive pour le Tag 'humanitaire'

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Ukraine : Le plus grand drame humanitaire en Europe

Ukraine : Le plus grand drame humanitaire en Europe

Eric Le Boucher à l’opinion prévient que le prix à payer pour la liberté en Ukraine va sans doute provoquer le plus grand drame humanitaire  (extrait)

« La défense de la démocratie impose des sacrifices. La liberté a un prix, il faut prévenir les citoyens qu’il sera très élevé »

 

 

Plus d’un million d’Ukrainiens ont quitté leur pays la seule semaine dernière. Le haut-commissariat aux Réfugiés de l’ONU révise jour après jour ses prévisions ; vendredi, il prévoyait que 4 millions d’Ukrainiens allaient fuir à l’étranger et que 18 millions, restés sur place ou déplacés dans leur pays, allaient souffrir de froid et de pénuries de toutes sortes. C’est du jamais vu. Le HCR parle déjà de « la plus grande crise humanitaire » connue en Europe. Le commissaire européen chargé de l’aide humanitaire a évoqué le chiffre de 7 millions de réfugiés. Mais il y a de fortes chances que ce chiffre soit lui aussi dépassé.

La cause en est le tournant brutal pris par l’offensive russe. La résistance des Ukrainiens a conduit l’armée de Poutine à renoncer à prendre les villes rue par rue, pour en venir à ce qu’elle sait faire : les bombarder massivement. D’où la demande faite aux habitants de Marioupol de partir et l’ouverture de couloirs humanitaires à Kiev. Les villes doivent être vidées, tant pis pour ceux qui restent, avant d’être rasées pour y exterminer toute résistance. S’il arrive à ses fins, Vladimir Poutine va conquérir un pays en ruines, sans âme qui vive sauf des courageux héros. Cette stratégie absurde n’a qu’issue : l’enlisement. La précédente vague aussi forte remonte aux rapatriés d’Algérie, entre 1962 et 1965.

Excès des écologistes : le risque d’une hécatombe humanitaire

Excès des écologistes : le risque d’une hécatombe humanitaire

 

A l’occasion de la COP26, l’analyste en politique publique Ferghane Azihari déconstruit les raisonnements de certains écologistes qui « crient à la catastrophe climatique mais font la guerre aux solutions les plus crédibles aux défis actuels. » ( dans l’Opinion, Extrait)

Votre premier ouvrage de philosophie politique prend la défense de la modernité, face à ce que vous décrivez comme les assauts de l’écologisme. Comment est-il né ?

Comme tous mes contemporains, je suis sensible à la question environnementale. Et je constate avec consternation que le qualificatif de climatosceptique n’est plus réservé à ceux qui nient le changement climatique, mais s’applique à tous ceux qui ne partagent pas le combat millénariste, anticapitaliste. Ce mouvement anti-progrès condamne une partie de l’Humanité à rester dans la misère. Le fait que l’Homme élève son existence dérange les écologistes. Tout cela tourne aux débats d’enfant gâté : le progrès est conspué par ceux qui en profitent, alors même que la société qu’ils se plaisent à dénigrer contient les solutions à la crise que nous connaissons. Je suis né de parents comoriens installés en France avant ma naissance. Je suis dans une situation familiale où j’ai un pied sur les deux rives du développement. Je suis très conscient des inconvénients d’une société qui n’a pas les moyens de se développer.

Vous vous insurgez contre l’image fantasmée d’un « paradis préindustriel »…

C’est une traduction écologiste du mythe rousseauiste du bon sauvage. Il suffirait de se libérer de la société moderne pour retrouver un air pur. Il faut ne jamais avoir ouvert de livre d’Histoire pour croire une telle chose. La pollution fait bien plus de victimes dans les sociétés sous-développées que dans la nôtre. Et je ne parle pas de nos pollutions exportées : je parle de pollutions pré-modernes, de la pollution de l’air qui vient du fait qu’on brûle n’importe quoi pour cuisiner faute d’électricité, de l’absence d’infrastructures de traitement des eaux usées – on a longtemps considéré en Europe que le vin était plus sain que l’eau pour cette…

Vaccins Covid-: « La levée des brevets, impératif humanitaire »

Vaccins  Covid-: « La levée des brevets, impératif humanitaire »

 

Alors que sur 1,77 milliard de vaccins  administrés, seulement 0,3 % l’ont été dans des pays à faible revenu, la question de la levée des droits n’est plus seulement juridique. Elle est avant tout un impératif moral, politique et sanitaire, estime, dans une tribune pour « Le Monde », la juriste Séverine Dusollier.

 

Tribune.

 

Le G7 ne s’est finalement pas prononcé en faveur de la levée des brevets et autres droits intellectuels en lien avec les traitements et vaccins relatifs au Covid-19, optant plutôt pour une promesse d’approvisionnement de 1 milliard de doses en faveur des pays à faible revenu, un nombre qu’on estime déjà insuffisant.

Voilà qui augure mal de la négociation entamée à l’OMC [Organisation mondiale du commerce] sur la recherche d’un consensus sur cette initiative de l’Inde et de l’Afrique du Sud. Cette dérogation inédite à la protection autoriserait les Etats à ne pas mettre en œuvre les droits intellectuels sur les outils de diagnostics, les traitements, les vaccins, les dispositifs médicaux et équipements de protection dans le cadre de la pandémie.

 

On pourrait se perdre (et perdre le lecteur) en arguties juridiques sur le bien-fondé et les limites de cette proposition, comme le font sceptiques et opposants, notamment plusieurs experts du droit des brevets. Mais la question de la levée des droits de propriété intellectuelle n’est pas seulement juridique : elle est avant tout morale, politique et sanitaire. Onze milliards de doses seraient requises pour vacciner 70 % de la population mondiale, et sur le 1,77 milliard de vaccins déjà administrés, seulement 0,3 % l’ont été dans des pays à faible revenu.

 

Cette inégalité d’accès aux vaccins est choquante et pose un risque majeur pour la santé publique mondiale. La suspension des brevets ne sera certes pas suffisante pour assurer la vaccination de la population globale mais elle remet la propriété intellectuelle au cœur de l’économie politique du droit à la santé. Au lieu de défendre à tout prix le régime des brevets comme l’outil indispensable de l’innovation pharmaceutique, il faut corriger ses défaillances en termes de justice distributive.

 

Les opposants à la proposition insistent sur la fonction incitative de la propriété intellectuelle (sans la récompense de l’exclusivité, les firmes n’investiraient pas dans la recherche) : y toucher fragiliserait l’innovation au détriment de l’intérêt public. Or, l’effectivité du brevet comme incitant est contestée, peu démontrée et varie en fonction des secteurs technologiques et des niveaux de développement. Les milliards d’investissements publics et de préachats ont davantage accéléré le développement des vaccins et largement réduit le risque, tout en concentrant l’offre vers les marchés occidentaux.

La crise sanitaire révèle aussi crûment l’échec du contrat social global inscrit dans les accords sur les droits de propriété intellectuelle signés à l’OMC en 1994 : l’extension de la protection à l’ensemble des Etats (qui a, en réalité, majoritairement profité aux pays technologiquement et économiquement avancés) devait être compensée par des flexibilités et des transferts de technologie en faveur des pays moins développés.

La militante humanitaire saoudienne libérée

La militante humanitaire saoudienne libérée

Les pressions occidentales ont sans doute pesé pour que l’Arabie s’habite libère la militante humanitaire, ce qui vient d’être fait après 1000 jours passés en prison. Jugée par un tribunal anti-terroriste, la militante saoudienne des droits humains Loujain Al-Hathloul risquait 20 ans de prison. Condamnée en décembre 2020 à cinq ans et huit mois de prison, elle vient d’être libérée après plus de mille jours de détention.

 Loujain Al-Hathloul a été arrêtée avec d’autres militantes en mai 2018, peu de temps avant la levée de l’interdiction de conduire imposée aux Saoudiennes, une réforme pour laquelle elles militaient. Selon le ministre saoudien des affaires étrangères Fayçal ben Farhan Al-Saoud, la jeune femme de 31 ans est accusée d’avoir été en contact avec des États «hostiles» au Royaume et d’avoir transmis des informations confidentielles. Mais sa famille affirme que le gouvernement saoudien n’a apporté aucune preuve tangible à l’appui de ces accusations.

«Ils disent qu’elle est une terroriste, en réalité, c’est une humanitaire, une militante et une femme qui veut simplement un monde plus juste», s’insurge sa sœur. Le 28 octobre dernier, Loujain Al-Hathloul avait entamé une grève de la faim en prison avant de l’interrompre deux semaines plus tard. Victime de harcèlement sexuel et de torture, la détenue aurait également raconté à ses proches que l’ancien conseiller royal Saud al-Qahtani aurait menacé de la violer et de la tuer, ce que nient vigoureusement les autorités saoudiennes.

Crise humanitaire : « Je suis ruiné » (Tapie )

Crise humanitaire : « Je suis ruiné » Tapie   »

 

Une nouvelle fois Tapie crie sa détresse et affirme qu’il est ruiné dans une interview au JDD. Celui qui ne peut s’empêcher d’ouvrir sa grande bouche a en plus l’outrecuidance de demander à être présent lors du procès de Christine Lagarde, ancienne ministre des finances largement impliquée dans cette affaire. Tapie l’affirme  « il est ruiné, ruiné de chez ruiné » bref une vraie crise humanitaire. 

Interview :

 

Christine Lagarde comparaît devant la Cour de justice de la République dans un dossier qu’on a coutume d’appeler l’affaire Tapie. Vous allez suivre les débats?
J’aurais bien aimé être appelé à témoigner mais personne – ni l’accusation ni la défense – ne m’a fait citer. Je suis frustré… Peut-être que personne n’a envie d’entendre ce que j’ai à dire. Tant pis, je trouverai d’autres occasions. Il y en aura!

[…]

« Je veux qu’on arrête de dire que j’ai floué le contribuable »

Vous vous posez en victime?
Je veux qu’on arrête de dire que j’ai floué le contribuable. Ce que j’ai perçu par cet arbitrage a servi, pour la plus grande partie, à rembourser mes créanciers (notamment le fisc). Et le Crédit lyonnais a fait une plus-value fantastique sur la revente d’Adidas – pas loin d’un milliard d’euros au bas mot. Cet argent a atterri dans les caisses de l’État.

[…]

Vous aviez déclaré : « Je suis ruiné de chez ruiné. » Vous l’êtes vraiment?
On a ordonné des saisies sur tous mes biens. On me réclame plus d’argent que je n’en ai reçu de l’arbitrage. Mon groupe est sous procédure de sauvegarde, sous le contrôle du tribunal de commerce. Le parquet général a fait appel une dixième fois cette semaine pour obtenir ma mise en liquidation. S’il l’avait obtenu, 1.500 salariés auraient été au chômage, on aurait revendu mes biens à la moitié de leur valeur, ce qui n’est pas l’intérêt du contribuable… Heureusement, la cour d’appel a refusé. Ça prouve qu’il y a encore des magistrats pour considérer que l’État n’a pas tous les droits. Vous voyez, j’y crois encore!

Viande bovine: 3 ministres pour un programme humanitaire

 

 

Alors que les cours sont au plus bas pour la viande (en France parfois autour de trois euros le kilo et deux euros pour les bêtes de réforme,  soit très loin du prix de revient),  les ministres de l’agriculture recherchent une solution pour trouver  la fois des débouchés et pour diminuer l’offre. Stéphane Le Foll et ses homologues allemand et polonais, Christian Schmidt et Krzysztof Jurgiel, «  invitent la Commission européenne à travailler sur la mise en place d’un programme d’aide humanitaire +en nature+ portant sur des produits à base de viande bovine, au bénéfice des pays faisant face à un afflux de réfugiés », indique le ministère français de l’Agriculture dans ce communiqué. Les éleveurs français avaient déjà évoqué cette idée en marge du récent salon de l’élevage Space à Rennes, mais avaient alors reçu une fin de non-recevoir du Commissaire européen, Phil Hogan, selon un professionnel de la filière. Les professionnels du secteur avaient ensuite réitéré cette demande début octobre, lors du Sommet de l’élevage en Auvergne. Selon Guy Hermouet, président de la section bovins au sein de la Fédération interprofessionnelle du bétail et des viandes (Interbev), cette opération permettrait « d’aider des zones en état de guerre ou en grande difficulté en raison des migrants », mais aussi d’assainir le marché européen de la viande dont les cours s’effondrent, en raison d’un afflux massif de bêtes dans les abattoirs. Selon la Fédération Nationale Bovine, près d’un million de vaches laitières de plus qu’en 2015 vont en effet être abattues en 2016 dans l’ensemble des 28 pays membres de l’UE, afin de réduire drastiquement la production et soutenir ainsi les cours du lait. Les professionnels affirment s’être inspirés des Américains pour faire leur proposition. L’UE aide déjà financièrement les pays voisins de la Syrie – Turquie, Liban, Jordanie – qui accueillent des millions de réfugiés.

(Avec AFP)

 

L’aide humanitaire freinées par les douanes népalaises

L’aide humanitaire freinées par les douanes népalaises

Incroyable, l’administration népalaise des douanes freine l’arrivée de l’aide humanitaire. Du coup l’ONU a été obligée de rappeler uen évidence, on ne gère pas les douanes en cas de catastrophes comme on le faiat en temps normal. Ce qui en dit long sur l’incompétence du gouvernement local fortement critiqué par les populations pour son immobilisme.   Une partie de l’aide humanitaire destinée aux survivants du séisme de samedi dernier au Népal est bloquée sur le seul aéroport international du pays car les services des douanes sont débordés, ont déclaré samedi les Nations unies.  Le Népal a besoin avant tout de tentes et de bâches, des produits que le gouvernement a exempté de toute taxe vendredi, mais Jamie McGoldrick, coordinateur de l’Onu sur place, a déclaré à Reuters que les autorités devaient encore assouplir les formalités douanières pour accélérer leur distribution.   »Elles ne doivent pas s’en tenir aux procédures douanières valables en temps de paix », a-t-il dit, expliquant que l’aide était en train de s’accumuler à l’aéroport de Katmandou au lieu d’être acheminée dans les zones où la population en a besoin. Le gouvernement népalais n’a pas réagi dans l’immédiat à ces déclarations. Le ministre des Finances, Ram Sharan Mahat, a lancé vendredi un appel aux donateurs internationaux pour qu’ils envoient des tentes, des bâches et des produits alimentaires de base, soulignant que certains produits déjà arrivés dans le pays étaient inutiles.  Des avions, des hélicoptères et une centaine de soldats américains équipés d’engins de levage étaient attendus samedi à Katmandou, mais leur arrivée a été reportée à dimanche, a annoncé un porte-parole du corps de « marines ». Ils doivent participer entre autres à la distribution de l’aide internationale qui s’accumule à l’aéroport.

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