Archive pour le Tag 'Hulot'

Page 7 sur 7

Présidentielle 2017 : l’écologie passe sous la table (Hulot)

Présidentielle 2017 : l’écologie passe sous la table (Hulot)

C’est en substance ce que dit Nicolas Hulot à propos des débats politiques qui se déroulent dans la perspective de 2017. De fait  lors de la primaire de la droite cette problématique a été la grande absente (avec la question européenne) sauf par NKM  mais bien timidement. Fillon, lui,  n’en parle pratiquement pas. Quant au parti socialiste il est sans doute bien gêné par le plan de programmation énergétique qui ne met à peu près rien en cause même pas Fessenheim dans la fermeture n’est annoncé qu’en 2019 et qui sera annulée  par la droite revenue au pouvoir. Les verts, eux,  sont devenus tellement insignifiants sur le plan politique que leur voix est inaudible. On comprend évidemment que les questions du chômage et de la sécurité viennent  au premier rang des préoccupations. Reste une majorité des Français sensibilisés à l’environnement et à la santé. « Il est temps de redresser la barre. J’espère que la classe politique va se ressaisir. Je leur accorde une sincérité sur le fait qu’ils ont à cœur le bien-être des Français. Mais il passe par la préoccupation de ces sujets », explique Nicolas Hulot en évoquant un sondage pour Fonds mondial pour la nature (WWF) montrant que plus de deux-tiers des Français s’intéressent à la protection de l’environnement. Le primaire de la droite n’a pas non plus fait une grande place à l’écologie. Nicolas Hulot confie d’ailleurs qu’il n’est pas allé voter dans ce scrutin qui a conduit à la victoire écrasante de François Fillon. Sur cette thématique, le nouveau leader de la droite affiche des idées pro-nucléaires et souhaite remettre en cause le principe de précaution, que Jacques Chirac avait fait entrer dans la Constitution sous l’impulsion de Nicolas Hulot. « C’est symptomatique et ça me désole parce que, et je le dis sans aucune flagornerie, tout le monde s’accorde pour dire que cet homme est intelligent », regrette l’ancien présentateur TV. Sur le principe de précaution, Nicolas Hulot considère que « ce serait une régression que de revenir en arrière« . Quant au nucléaire : « C’est un mode de production énergétique qui nous emmène dans des dérives financières absolument terrifiantes. Je pense que la démonstration des coûts induits des conséquences de Fukushima au Japon devrait nous amener à beaucoup plus de mesure ». Nicolas Hulot tient par ailleurs à rappeler que le nucléaire « ne nous met pas dans une situation d’indépendance énergétique » car « il faut bien aller chercher quelque part » les matériaux fossiles.

2017 : Nicolas Hulot renonce, une sage décision

2017 : Nicolas Hulot renonce, une sage décision

 

 

Nicolas Hulot a sans doute pris une sage décision en renonçant à se présenter aux élections présidentielles de 2017. C’est avec beaucoup de lucidité qu’il a estimée qu’il n’était « ni suffisamment armé, ni suffisamment aguerri » pour endosser l’habit de l’homme providentiel. Nicolas Hulot défend souvent avec pertinence la question environnementale mais s’est rarement exprimé sur les problèmes économiques, sociaux ou sociétaux. Ce que font par contre les écolos politisés d’Europe écologie les Verts. Malheureusement pour eux le plus souvent sans aucune pertinence voire en renforçant les contradictions entre les différentes dimensions à prendre en compte. Pire les écolos politisés d’Europe écologie les Verts composés essentiellement de gauchistes et de crypto communiste ont souvent déserté le champ environnemental pour se consacrer aux autres questions politiques de manière caricaturale, radicale et partisane. Cette posture étant  particulièrement incarnée par Cécile Duflot qui aura échoué aussi bien lorsqu’elle était au gouvernement qu’en tant que dirigeante d’Europe écologie les Verts, une formation en pleine déliquescence après le départ de  nombre de responsables en désaccord avec la ligne gauchiste. Nicolas Hulot pouvait cependant espérer obtenir autour de 10 % des voix aux élections présidentielles. Un score cependant insuffisant pour peser sur la politique française à moins de se satisfaire d’un portefeuille ministériel. Or Nicolas Hulot sous droite  comme sous la gauche à déjà refusé d’être ministre. D’un certain point de vue   Hulot  entend sans doute conserver un poids autrement important pour peser sur les orientations politiques relatives à l’écologie; à  cet égard, l’écologie n’aurait jamais dû prendre une forme politique qui nécessairement se transforme un jour  en organisation politicienne. Du coup les écolos d’Europe écologie les Verts vont se trouver orphelins car ce sont surtout eux qui poussé Nicolas Hulot à se présenter. En effet aucun membre des Verts ne dispose du charisme et de la compétence nécessaires pour espérer dépasserr2 à 3% aux élections présidentielles de 2017. Des voix se sont élevées au sein des écologistes pour pousser l’ancien animateur de télévision à se présenter en 2017, bien qu’il ait été échaudé par le scrutin interne à Europe Écologie-Les Verts (EELV) qui, en 2011, l’avait vu perdre face à Éva Joly. Nicolas Hulot indique cependant qu’il continuera à faire valoir ses idées pour l’écologie dans le débat public, sans pour autant indiquer s’il soutiendra un candidat de la présidentielle en particulier. « Ce que je peux, avec ma Fondation, c’est contribuer dans les mois à venir à additionner les énergies positives de ceux qui ne se résignent pas, pour que le pays se réconcilie et reprenne confiance en lui », précise-t-il. Du coup il se pourrait que Cécile Duflot qui en meurt d’envie présente sa candidature mais compte tenu de sa personnalité très sectaire il est probable qu’elle pourrait faire un score aussi catastrophique qu’Eva Joly et ce pourrait être la mort des Verts qui pourraient alors se regrouper avec Mélenchon dont ils sont finalement très proches

2017 : Hulot hésite

2017 : Hulot hésite

 

 

Nicolas Hulot en tête des personnalités préférées par les Français n’est pas pour l’instant encore candidat pour 2017 mais il explique dans le Parisien que sa «décision n’est pas définitive». Une réflexion par ailleurs de bon sens qui expose bien la problématique pour être candidat à l’élection de la présidence de la république. Au passage il donne un sérieux coup de griffe au concept d’agroécologie développée par Nicolas Sarkozy. «J’ai une intuition à me forger», a-t-il ajouté, laissant entendre qu’il pourrait y aller s’il était suivi par un collectif. Car selon lui, c’est la société civile qui doit jouer un rôle en 2017. Nicolas Hulot a expliqué qu’il réfléchissait à la «façon de faire émerger une force citoyenne». «La seule question que je me pose, c’est : qu’est-ce-qu’on peut faire pour alimenter le débat public et faire converger des intelligences diffuses, qui rayonnent souvent dans la société civile de manière invisible ?», a-t-il ajouté. «Ce qui tue la politique, c’est la pratique politique partisane», a insisté l’ancien rival malheureux d’Eva Joly à la primaire écologiste. Nicolas Hulot va lancer une «plate-forme» pour rassembler des propositions de la société civile.  «Il faut définir 10-15 mesures, savoir où on va et comment on y va», a ajouté l’ancien envoyé spécial de François Hollande pour la planète. Lorsque Daniel Cohn-Bendit, chroniqueur pour Europe 1, lui a signalé qu’il était le mieux placé pour «incarner l’alternative écologique», Nicolas Hulot n’a pas fermé la porte. «Il ne suffit pas d’avoir une forme de popularité, ce n’est pas aussi simple que ça», a-t-il répondu, tout en expliquant qu’il cherchait à savoir actuellement «s’il y avait des passerelles» pour «une dynamique collective». Il a également évoqué la possibilité de reproposer un engagement à signer par les candidats comme il l’avait fait en 2007. «Ce n’est pas une obligation d’être candidat, on peut refaire une sorte de pacte», a lancé Nicolas Hulot. «On a besoin de créer du lien, ma préoccupation c’est de rassembler les intelligences», a-t-il lâché.  Au passage, il a égratigné l’ancien président Nicolas Sarkozy et ses dernières déclarations contre l’agroécologie. «C’est pathétique que quelqu’un de ce niveau puisse traiter des sujets aussi importants de manière si méprisante», a souligné Nicolas Hulot. Il a estimé que sur l’écologie «il n’y a pas eu une réflexion de ce bord là politique (ndlr : la droite)». Mais s’il a redit son respect de François Hollande, il s’en est pris au débat sur la déchéance de nationalité. «Je n’ai pas compris, la pertinence, l’utilité et l’énergie qu’on y consacre (…) c’est un moment de détournement d’attention. Dans le climat actuel, je ne vois pas en quoi ce sujet va résoudre quoi que ce soit», a fustigé celui qui a récemment refusé d’entrer au gouvernement. Il a également jugé concernant le référendum sur l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes que la consultation devait «s’élargir» à 3 régions. Le gouvernement a annoncé qu’il ne consulterait que la Loire-Atlantique.

Hulot candidat à la primaire à gauche ?

 

Hulot candidat à la primaire à gauche ?

 

La primaire à gauche n’est pas encore d’actualité mais déjà on commence à se préoccuper des candidats possibles pour la sélection des présidentielles de 2017. Cette primaire à gauche aujourd’hui apparaît peu probable car le PS  considère que le candidat naturel de la gauche pour 2017 est François Hollande. Toutefois l’organisation d’une primaire à gauche n’est pas impossible dans la mesure où François Hollande pourrait déclarer forfait au dernier moment tellement il est impopulaire. Il patauge aujourd’hui autour de 20 % dans les sondages de popularité ; si sa cote ne remonte pas il est à peu près sur d’être éliminé au premier tour des présidentielles. François Hollande ne prendra peut-être pas le risque d’une défaite infamante et laisserait alors le champ libre à d’autres candidats. En outre les sympathisants de gauche sont à 80 % favorables à cette primaire sans doute précisément pour éliminer Hollande. Mais quel autre candidat à gauche , personne au PS ne fait vraiment l’unanimité, pire les sympathisants de gauche préféreraient Nicolas Hulot qui n’appartient même pas au parti socialiste.  Les sympathisants de gauche sont cependant divisés sur les personnalités dont ils souhaitent qu’elles jouent un rôle important à l’avenir. Selon l’enquête Ifop-JDD, Nicolas Hulot apparaît comme celui qui aurait la plus grande capacité à rassembler. L’écologiste est choisi par 61% de ces sympathisants (50% des Français). Il devance Martine Aubry (59% à gauche, mais seulement 37% sur l’ensemble des sondés) et Manuel Valls (54% des sympathisants), qui est en tête chez les seuls sympathisants PS (72%).

COP 21 : Hulot rend son tablier

COP 21 : Hulot rend son tablier

Missionné pendant trois ans par Hollande sur le climat pour préparer la COP  21, Hulot rend son tablier. On ne peut pas dire qu’il soit vraiment optimiste quant à la capacité de la droite comme de la gauche à prendre en compte la problématique environnementale. Pour lui, COP 21  est sans doute un succès diplomatique mais pas forcément écologique  » : « Paris a été un moment de volonté et de sincérité. Le monde s’est mis en marche dans la même direction. Sur un plan diplomatique, c’est un moment historique ; sur un plan climatique, nous ne sommes pas à la hauteur. » Il assure qu’il « reste beaucoup de chemin à faire » et s’en prend à l’Union européenne et son rôle au cours des négociations : « On ne peut pas dire que l’Europe nous a beaucoup aidés pendant la COP21. » La fin de sa mission ne veut pourtant pas dire qu’il va revenir en politique. Nicolas Hulot s’inquiète du rapport de la classe politique à l’écologie. « Je suis frappé par l’indigence des partis politiques sur la question du climat. Comment la droite peut-elle se revendiquer de la modernité quand un sujet qui conditionne tous les autres – le climat – est aussi absent de ses écrans radar? », s’interroge-t-il. L’écologiste n’est pas plus tendre avec le PS : « A gauche, on ne croule pas sous la créativité et l’analyse fine. Cette exigence de réflexion, il va falloir qu’on l’exerce. » S’il ne s’interdit rien, sa candidature pour 2017 est loin d’être acquise, surtout après son expérience des primaires EELV en 2011. « Chat échaudé craint l’eau froide », déclare-t-il.

Hulot reçu à l’Élysée

 

Il y a eu l’année de la reprise, celle de l’inversion du chômage et pour masquer ces échec il aura en 2015 l’année de l’environnement ; Pour le faire savoir Hollande reçoit Nicols Hulot. Il ne paraissait pourtant pas utile de faire « fuiter » cette rencontre puisque Holt est l’envoyé spécial de Hollande pour la planète. En fait encore un coup de com. D’autant qu’il n’y a aura pas de coups tordus de la part de Hulot qui a mis beaucoup d’eau dans son vin depuis sa nomination.  François Hollande l’a promis lors de ses vœux du 31 décembre, 2015 sera une année placée sous le signe de l’écologie avec la conférence sur le climat qui se tiendra à Paris au mois de décembre. Et, tout un symbole, la première personne que le président de la République reçoit à l’Elysée cette année est Nicolas Hulot, qui devrait être l’un des personnages clés de ce grand rendez-vous. Depuis deux ans, Nicolas Hulot est l’envoyé spécial du président pour la protection de la planète. Une mission qui l’a emmené dans de nombreux pays : le Qatar, la Chine ou encore les Etats-Unis. Il s’agit de mobiliser la communauté internationale sur la crise écologique. Un travail de longue haleine et de l’ombre. Reste à savoir s’il sera payant ou non. En attendant, le président consulte à tout va. Depuis plusieurs mois, avec Ségolène Royal, ils ont reçu plusieurs anciens ministres de l’Environnement y compris à droite. Le numéro 2 de l’UMP Nathalie Kosciusko-Morizet, Corinne Lepage, ancienne ministre de Jacques Chirac mais aussi Jean-Louis Borloo, l’ancien président de l’UDI. « La conférence pour le climat c’est un enjeu qui n’est pas partisan, qui n’est pas uniquement français. C’est beaucoup plus large que ça« , explique Corinne Lepage qui a donc été reçue par le chef de l’État. « Cette conférence est très importante pour l’image de la France mais aussi pour l’économie. Il faut entrer dans le train de la nouvelle économie, là il y a de l’activité, de l’emploi, de la création de valeur et de richesse« , détaille sur France Info l’ancienne ministre de l’Écologie. Hollande complétement discrédité à l’intérieur cherche à se refaire une santé électorale au plan international ; certes les questions environnementales sont importantes mais elles ne sauraient masquer encore pendant toute une année les échecs sur le plan socio-économique. Or sans articulation avec les problématiques socio-économiques rien de significatif n’avancer sur le terrain environnemental.  En clair,  François Hollande est à la recherche d’une reconquête électorale  l sur le thème de l’écologie Surtout que lors de ses vœux, il a affiché un objectif très ambitieux : faire signer aux grands dirigeants du monde une déclaration sur les droits de l’humanité pour préserver la planète.

Transition énergétique : «le renoncement « (Hulot)

Transition énergétique : «le renoncement « (Hulot)

Hulot vient enfin de comprendre qu’il n’est qu’une caution pour le gouvernement (comme l’étaient les écolos), l’envoyé spécial d Hollande pour la protection de la planète prêche à l’étranger mais ne pèse pas grand-chose en France. Après l’annonce du report de la loi de transition énergétique, Nicolas Hulot, envoyé spécial de François Hollande pour la protection de la planète, avertit dans les colonnes du JDD à paraître dimanche : « Si (cette loi) est reportée à l’année prochaine, ce n’est pas acceptable. » Extraits.  Envoyé spécial de François Hollande pour la protection de la planète, Nicolas Hulot rompt le silence qu’il s’était imposé jusque-là sur la loi de transition énergétique. Dans un entretien au JDD à paraître dimanche, il regrette l’annonce du report de ce projet de loi : « Cela fera mille jours qu’on l’attend, si elle est reportée à l’année prochaine, ce n’est pas acceptable. Il ne faudrait pas qu’il y ait un renoncement de trop. » « J’attends de savoir ce qu’il y aura vraiment dans cette loi », explique encore l’ancien animateur entré en politique qui évoque « un faisceau d’indices inquiétants », comme « l’abandon plus ou moins tacite de la commission sur la fiscalité écologique ».

 

Limogeage Batho : disproportionné (Hulot)

Limogeage Batho : disproportionné (Hulot)

 

Nicolas Hulot dit être « tombé de l’armoire » en apprenant le limogeage de Mme Batho. « J’ai trouvé tout cela disproportionné. Delphine a accompagné avec opiniâtreté le débat sur la transition écologique. Le moment n’est pas opportun », a-t-il affirmé. « J’ai vu dans ma tournée européenne qu’elle avait noué de vraies relations avec de nombreux pays, le ministre allemand Peter Altmaier ne jure que par elle », a-t-il ajouté.  Delphine Batho a annoncé jeudi qu’elle apporterait son expérience à la Fondation Nicolas Hulot. « Je lui dis +welcome+. A partir du moment où ça se fait de manière apolitique », dit-il.  Evoquant le plan sur les investissements d’avenir que le Premier ministre doit annoncer mardi, Nicolas Hulot estime qu’il « faut la première année mettre 6 milliards d’euros pour l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Va-t-on mettre une écoconditionnalité à tous ces investissements ? Que donnera la conférence environnementale en septembre ? Les mots sont une chose, ce qui m’intéresse ce sont les actes », affirme-t-il dans l’hebdomadaire.  Pour Nicolas Hulot, il faut « redonner un nouveau souffle qui doit être porté par tout un gouvernement (…) Il y a eu un grand débat sur la transition écologique. Ce serait triste qu’il débouche sur autre chose qu’un virage historique ».   »Il y a chez le président (Hollande) comme chez d’autres responsables politiques une sincérité. Quand il m’a proposé ma mission, il savait que je garderais ma liberté de parole (….). Notre objectif est de diviser par deux notre consommation d’énergie en 2050. J’espère qu’on va prendre ce virage, la transition énergétique en est l’occasion. Il faut oser, il faut y aller », conclut-il.

Notre-Dame-des-Landes : investissement archaïque pour Hulot

Notre-Dame-des-Landes : investissement archaïque pour Hulot

(Interview Hulot dans le parisien)

Comment sortir de l’impasse à Notre-Dame-des-Landes ?
NICOLAS HULOT. Je n’ai pas de recette miracle mais je pense qu’il faut sortir des postures jusqu’aux boutistes de part et d’autre. Arrêtons de caricaturer ce combat en le réduisant à une bataille entre progressistes et obscurantistes. Il y a un vrai mouvement citoyen contre cet aéroport qui rassemble des jeunes, le monde paysan, des écologistes et beaucoup de personnes soucieuses de construire une société différente. C’est l’expression d’un vrai désarroi. Je trouve affligeant qu’au XXIème siècle, on envoie des forces de l’ordre face à des jeunes et des paysans qui se battent contre ce projet. Donnons-nous du temps pour écouter sincèrement les arguments, y compris économiques, et nommons un médiateur qui soit une autorité incontestable. Il n’y a pas d’urgence à faire cet aéroport, alors remettons les choses à plat.

Le grand-ouest a-t-il besoin de ce nouvel aéroport ?
Dans la région, je note qu’il y en a déjà un à Rennes, un à Lorient, un autre quasi inutilisé à Angers qui n’est pas optimisé et l’actuel aéroport de Nantes qui ne fermera pas car Airbus n’en déménagera pas. La conviction de ceux qui défendent Notre-Dame-des-Landes est sincère…mais obsolète. Ce projet a été pensé il y a plus de quarante ans à un moment où le trafic aérien était en expansion, où le baril de pétrole ne coûtait que quelques dollars et où il n’y avait pas de problème de réchauffement climatique. Aujourd’hui, le monde a changé et on s’obstine à l’ignorer. Maudits soient les yeux fermés ! L’aéroport et ses accès coûteront au final plus d’un milliard d’euros. Non seulement ce sont des investissements d’hier mais il y a d’autres priorités, surtout si la France veut respecter ses engagements en matière de réduction des gaz à effet de serre

 

1...34567



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol