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Hulot/Darmanin: un contre-pouvoir excessif (Macron)….comme le pouvoir central

Hulot/Darmanin: un contre-pouvoir excessif (Macron)….comme le pouvoir central

  • À juste titre sans doute Macron hier à critiquer l’excès de pouvoir médiatique à l’occasion des les affaires qui concernent Darmanin  et Nicolas Hulot. De fait  la délation qui s’érige en système sur des faits non  n’établis prend le pas sur d’éventuelles décisions de justice qui mettent  toujours forcément des mois avant d’être prises. Du coup la présomption d’innocence est bafouée. Reste à définir et à distinguer faits  établi et faits non  établis. Un exercice particulièrement complexe et même périlleux. Par prudence, certains choisissent l’omerta  sur tous les faits au motif que certains peuvent être douteux. Inversement d’autres militent pour la publication systématique du moindre fait  justifié ou non. La bonne posture n’est pas évidente à définir et le poids croissant des réseaux sociaux accentue la médiatisation des soupçons. Ce que dénonce précisément Macron qui condamne la société des contre-pouvoirs trop importants et excessifs. Mais si ces contre-pouvoirs excessifs sans doute sont-ils la conséquence d’un pouvoir central lui-même trop écrasant qui a montré sa capacité à enterrer tellement d’affaires. La république du soupçon que condamne légitimement Macron n’est peut-être que la conséquence d’une république monarchique étouffante.  De ce point de vue, la défense de Macron ne paraît pas très convaincante. A la question de savoir s‘il était au courant des plaintes classées sans suite visant par le passé ses deux ministres Hulot et Darmanin au moment de leur nomination, le chef de l‘Etat a répondu : “bien évidemment que non puisque ce n‘est pas une question que j‘ai posée”. “Je n‘ai pas demandé à celles et ceux que le Premier ministre m‘a proposé de nommer ministres s‘ils avaient fait l‘objet de plaintes qui avaient été dûment regardées par des juges, classées sans suite parce que les faits n’étaient pas établis et parce qu‘ils étaient prescrits”, a-t-il déclaré lors d‘une rencontre avec des journalistes à Paris. “Si j‘avais procédé à un tel examen, je ne sais pas qui on peut nommer ministre, je ne sais pas quelle est la vie des gens, et surtout je ne sais pas si ça correspondant à l‘idée souhaitable que nous pouvons nous faire de la démocratie”. “On veut que les dirigeants soient exemplaires, on s‘est donné des règles, il y a des contre-pouvoirs qui sont légitimes et qui permettent que ces règles fonctionnent bien mais quand le but des contre-pouvoirs finit par être de détruire ceux qui exercent le pouvoir sans qu‘il y ait de limites ni de principes, ce n‘est plus une version équilibrée de la démocratie”, a-t-il souligné. “Penser que quelque chose qui a été regardé, jugé, devrait soit me conduire à écarter quelqu‘un, soit à le sortir du gouvernement, je crois que ce n‘est plus le bon fonctionnement qu‘il y a entre le pouvoir et le contre-pouvoir, parce que ça devient une République du soupçon”.
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Nicolas Hulot : du statut d’alibi écolo à celui de boulet pour Macron ?

Nicolas Hulot : du statut d’alibi écolo à celui de boulet pour Macron ?

 

Pour assurer sa défense,  Nicolas Hulot a décidé de porter plainte contre le journal qui l’a mis en cause. Jusque-là,  le ministre de l’environnement a bénéficié d’une forte cote de popularité auprès de l’opinion publique en raison de ses émissions télé sur l’environnement. La question est de savoir si cette plainte est judicieuse ou si elle ne va pas l’enfoncer un peu plus du fait du doute nourri par les dernières accusations. Certes, un accusé bénéficie toujours de la présomption d’innocence, il n’empêche que le tribunal médiatique fait souvent malheureusement davantage de dégâts que la justice officielle. Et de ce point de vue, la délation érigée en système pose de graves questions. Pour ce qui concerne Nicolas Hulot,  sa cote de popularité est à la fois  virtuelle et fragile. C’est une popularité médiatique essentiellement télévisuelle comme celle par exemple Michel Drucker ou  Mimi Matis. Pas forcément un brevet de compétence et de cohérence politique. D’ailleurs Nicolas Hulot en matière d’environnement défend un peu tout et son contraire faute de vraie connaissance du dossier. Sur le nucléaire par exemple et plus généralement sur la politique énergétique, il a dû remballer ses fragiles convictions. En clair, adieu au mix énergétique et poursuite du nucléaire. Mais pour lui faire avaler la pilule, Macron  a dégagé une enveloppe de 150 millions pour que Hulot fasse joujou avec des énergies renouvelables dont certaines sont intéressantes mais d’autres constituent des gadgets voir des contresens  énergétique économique. L’image écolo Hulot a aussi été grandement affectée par la découverte de son business sur l’environnement qui lui a permis d’accumuler une fortune considérable, aussi par son comportement en matière de transport au point que certains se sont demandés si au vu de son parc automobile Hulot était garagiste ou ministre de l’environnement. À cela, il faut ajouter les petites tricheries -comme les autres ministres -sur la valeur de son patrimoine. Pour Macron, le recrutement de Nicolas Hulot a constitué une prise de guerre très intéressante. En fait, durant sa campagne Macron  n’a abordé qu’à la marge les questions environnementales. Il ne s’est emparé de la problématique que lorsqu’il a senti qu’il pouvait tirer parti du retentissement de l’accord de Paris obtenu par le précédent gouvernement. Avec cet accord et la présence de Nicolas Hulot,  Macron pouvait revendiquer la posture de président vert  aux yeux de la communauté internationale. Nicolas Hulot constituait  un alibi écolo pour Macron. La question est jusqu’à quand car l’image du ministre de l’environnement pouvait bien être grandement affectée par les différents faits  évoqués. Cela d’autant plus que d’une certaine manière Hulot est pris dans un piège juridique. S’il n’avait pas porté plainte on aurait pu le soupçonner de craindre une éventuelle enquête. Mais en le faisant il risque de s’embourber. On voit mal comment  cette enquête (sauf éléments nouveaux) pourrait aboutir à autre chose qu’a un  classement sans suite. Finalement,  le même jugement que celui de l’affaire Ferrand ; un jugement  qui ne condamne pas mais qui n’innocente pas non plus (une nouvelle procédure judiciaire est d’ailleurs en cours à l’encontre de Ferrand). Du coup on risque de parler encore pendant des semaines des mois voire des années des affaires Hulot et l’intéressé risque de devenir un vrai boulet pour Macron. Macron bien obligé déjà de tirer le boulet Ferrand qui hypothèque la crédibilité parlementaire d’en marche.

Hulot a encore menti sur son patrimoine

Hulot a encore menti sur son patrimoine

Officiellement le patrimoine du sémillant ministre écolo, Nicolas Hulot, serait de 7,5 millions d’euros. Un patrimoine évidemment sous-évalué (comme celui de la plupart des ministres et autres députés). En réalité, si on prend en compte les quatre ou cinq résidences dont il est propriétaire il faudrait sans doute multiplier ce chiffre par trois. En outre, il conviendrait également de tenir compte du patrimoine financier lié à ses activités de businessman de l’écologie grâce à nos sociétés qui tournent autour d’Ishuia. Une fortune qui tournerait autour de 200 millions d’après des experts américains. Exemple de la sous-estimation de l’ascétique ministre : l’évaluation de la maison qu’il possède encore une maison de 334 m² dont 100 est plus 150 m² de dépendance évaluée par Hulot à 1 million. . Elle en voudrait en faites deux à trois fois plus.  Le journal  américain People With Money estime que Hulot  a accumulé  près de 215 millions d’euros Hulot  aurait retiré des centaines de millions d’euros en salaires et dividendes par an de sa société Éole qui s’appuie sur la promotion des produits Ushuaia. Nicolas Hulot aurait entretenu un long partenariat avec EDF, producteur et fournisseur d’électricité. « Jusqu’en 2012, EDF a versé 460.000 euros par an à la Fondation.  Mêmes liens avec Veolia, géant de l’eau et du traitement des déchets. « De 2012 à 2017, Veolia a casqué 200.000 euros par an à la Fondation, et ce généreux mécène siège même à son conseil d’administration », assure Le Canard enchaîné. Vinci, désigné pour construire l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et qui n’envisage « pas du tout » de ne pas le faire, a financé la Fondation à hauteur de 30.000 euros en 2014 et 2015. Le journal d’investigation cite également TF1, Bouygues Télécom, la SNCF et L’Oréal, pour des versements entre 30.000 et 250.000 euros chacun. Par ailleurs,  jusqu’à son arrivée aux affaires, Nicolas Hulot présidait encore « Eole », une société alimentée par les royalties des ventes des produits estampillés « Ushuaïa » (gels douches, shampoings…). La marque détenue par TF1 a cédé sa licence à des grandes entreprises comme les opticiens Atoll ou L’Oréal. Avec à la clé des contrats juteux pour la chaîne de télévision et son ancien animateur vedette. De 113.000 en 1992, « Eole » a vu ses gains grimper à plusieurs centaines de milliers d’euros dans les années 2000. Une véritable machine à cash pour le principal bénéficiaire de l’entreprise: Nicolas Hulot qui en est le seul salarié et en possède 99.9% des parts. Au total, c’est près de 3 millions d’euros que la société aurait accumulé en fonds propres. Un pactole auquel il faut encore ajouter le salaire que se verse Nicolas Hulot -290.000 euros en 2013- et les dividendes qu’il perçoit (66.000 euros).  

 

Nicolas Hulot : «dernière expérience publique»…..tant mieux

Nicolas Hulot : «dernière expérience publique»…..tant mieux

 

Nicolas Hulot a révélé pour BFM que son poste de ministre constituerait sa dernière expérience publique. À ses dires ? Il serait épuisé par le poids des responsabilités et sans doute par son rythme de vie. En vérité ?  on ne peut que se réjouir de cette perspective de retrait car Nicolas Hulot représente sans doute ce qu’il y a de pire dans le champ de l’environnement. Disons le clairement Nicolas Hulot a largement utilisé sa position médiatique pour instrumentaliser la problématique écolo à son profit. Grâce à ses prestations télévisées et à ses montages sulfureux de l’entreprise Ushuaia, il a pu construire une confortable fortune à partir de rémunérations tout à fait hors de propos par rapport à ses compétences et à sa responsabilité. Hulot, c’est le prototype augmenté du bobo écolo qui entretient des relations approximatives voir virtuelles avec les réalités économiques, sociales voir environnementales. Certes,  il met le doigt sur certaines dérives des modes de production et de consommation mais ses solutions sont à la fois irréalistes et incohérentes. Pour preuve, il a bien été obligé de reculer d’une vingtaine d’années la perspective de mix énergétique adopté par le gouvernement Hollande à l’initiative de l’autre poète Ségolène Royal. Mais Macron  a été tout à fait satisfait de recruter ce personnage médiatique qui lui donne un alibi écolo. Certes sur les orientations stratégiques on ne change pas grand-chose mais il faut quand même quelques compensations à ce ministre ténébreux voir colérique. Ainsi lui a-t-on attribué enveloppe de 150 millions pour faire joujou avec des énergies alternatives dont beaucoup resteront anecdotiques, dont certaines sont utiles,  d’autres comme les éoliennes sont complètement illusoires et en plus coûteuses. Finalement, Hulot a avalé la prolongation des centrales nucléaires comme il vient d’avaler très récemment l’annonce de Macron d’autoriser le glyphosate pour 10% de la production agricole. Il a aussi avalé le plan de super urbanisation qui vise à concentrer  80 % de la population dans une quinzaine de métropoles. Pas étonnant comme la plupart des écolos bobos, il vit et travaille dans ce monde sur-urbanisé. En fait,  il  est en effet évident que ce ministre de l’environnement ne sert pas à grand-chose. On objectera à juste titre qu’il n’est pas le premier dans ce champ ministériel. Un champ ministériel d’ailleurs très virtuel puisque le ministre ne dispose d’aucune administration et d’aucun vrai moyen. C’est le ministère de la parole qui ne fait qu’accroître les contradictions entre les problématiques économiques, sociétales et  écologiques. La vérité aussi c’est que Nicolas Hulot n’a aucune culture ni environnementale, ni politique. C’est un pur produit des médias. Sorte de Michel Drucker ou Mimi Matisse qui a utilisé sa notoriété télévisuelle pour se construire une pseudo autorité politique. Certes il a réalisé quelques reportages intéressants sur la dégradation des écosystèmes mais cela ne suffit pas pour lui délivrer un brevet de compétence. Une compétence qu’il a d’ailleurs surtout utilisée pour se constituer une fortune de 200 millions grâce à son business écologique. Le journal  américain People With Money estime que Hulot  a accumulé  près de 215 millions d’euros.   Épinglé par le Canard enchainé à propos du sulfureux financement de sa Fondation, Nicolas Hulot, ministre de l’écologie est mis en cause pour les profits personnels qu’il tire de son action en matière d’environnement. Il aurait retiré des centaines de millions d’euros en salaires et dividendes par an de sa société Éole qui s’appuie sur la promotion des produits Ushuaia. Nicolas Hulot aurait entretenu un long partenariat avec EDF, producteur et fournisseur d’électricité. « Jusqu’en 2012, EDF a versé 460.000 euros par an à la Fondation.  Mêmes liens avec Veolia, géant de l’eau et du traitement des déchets. « De 2012 à 2017, Veolia a casqué 200.000 euros par an à la Fondation, et ce généreux mécène siège même à son conseil d’administration », assure Le Canard enchaîné. Vinci, désigné pour construire l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et qui n’envisage « pas du tout » de ne pas le faire, a financé la Fondation à hauteur de 30.000 euros en 2014 et 2015. Le journal d’investigation cite également TF1, Bouygues Télécom, la SNCF et L’Oréal, pour des versements entre 30.000 et 250.000 euros chacun. Par ailleurs,  jusqu’à son arrivée aux affaires, Nicolas Hulot présidait encore « Eole », une société alimentée par les royalties des ventes des produits estampillés « Ushuaïa » (gels douches, shampoings…). La marque détenue par TF1 a cédé sa licence à des grandes entreprises comme les opticiens Atoll ou L’Oréal. Avec à la clé des contrats juteux pour la chaîne de télévision et son ancien animateur vedette. De 113.000 en 1992, « Eole » a vu ses gains grimper à plusieurs centaines de milliers d’euros dans les années 2000. Une véritable machine à cash pour le principal bénéficiaire de l’entreprise: Nicolas Hulot qui en est le seul salarié et en possède 99.9% des parts. Au total, c’est près de 3 millions d’euros que la société aurait accumulé en fonds propres. Un pactole auquel il faut encore ajouter le salaire que se verse Nicolas Hulot -290.000 euros en 2013- et les dividendes qu’il perçoit (66.000 euros).  Pourtant, les produits « Ushuaïa », qui font la fortune du ministre de la Transition écologique, ne sont pas particulièrement recommandables pour la planète. Au contraire. Comme le rappelle Le Canard Enchaîné, Greenpeace a placé en 2006 les produits de la marque Ushuaïa sur la « liste rouge » des produits chimiques dangereux. Il y a un mois, c’était le magazine « 60 millions de consommateurs » qui épinglait trois produits de la marque, dont un gel douche contenant « un grand nombre de colorants susceptibles de provoquer des allergies » et un déodorant renfermant du benzyl salicylate, une substance soupçonnée d’être… un perturbateur endocrinien. . temps, comme le fut du canon de Fernand Reynaud ! A reçu une équipe de BFMTV dans son bureau au ministère,

Ce qui manque à Hulot : un peigne et….. Une cohérence

Ce qui manque à Hulot : un peigne et….. Une cohérence

 

Nouveau changement de posture de Nicolas Hulot qui vient d’avaler une nouvelle couleuvre avec les états  généraux de l’alimentation. Il a d’abord indiqué que les résultats n’étaient pas à la hauteur des enjeux. Avant de se  raviser  ensuite d’affirmer qu’il n’avait aucune divergence avec le gouvernement et le Premier ministre. On peut s’interroger sur le positionnement du ministre de l’écologie. Il semble lui manquer  beaucoup de choses. D’abord sans doute un peigne car sa frange à la Jeanne d’Arc entretenue de façon méthodique pour affirmer sa marginalité auprès des écolos paraît un peu ridicule à l’âge qu’il a.  le look ado rebelle ne peut qu’alimenter le manque de sérieux de l’individu. Au-delà de l’apparence, se pose surtout la question des compétences d’un ministre qui est surtout le produit des médias habitués à traiter de tout  mais en surface et surtout de manière irréaliste et contradictoire. Un peu dans la veine de Ségolène Royal avec le côté poète mal-aimé en plus. L‘ancien animateur de télévision, a à plusieurs reprises depuis six mois étalé ses doutes sur certains choix écologiques du gouvernement et  a reconnu dans une interview diffusée vendredi par Le Monde qu‘il avait refusé d‘y participer parce que les résultats n’étaient “pas à la hauteur”. “Le compte n‘y est pas, ce n’était pas suffisamment conclusif et, donc, ce n’était pas pour moi le temps de conclure” ce grand rendez-vous de la filière agroalimentaire, déclare Nicolas Hulot dans cette interview. Le ministre de l‘Agriculture et de l‘Alimentation, Stéphane Travert, a défendu vendredi la méthode de ces Etats généraux. Nicolas Hulot “n‘est pas venu, très bien. Je pense qu‘il avait certainement d‘autres choses à faire. Mais d‘autres collègues étaient là pour porter les enjeux, la méthode a été saluée par l‘ensemble des participants”, a-t-il déclaré sur RTL. Richard Ferrand, président du groupe LREM à l’assemblée nationale et proche d‘Emmanuel Macon, a estimé sur LCI que le refus de Nicolas Hulot n’était pas constructif. D’où ce revirement ce nouveau revirement de Nicolas pour dire qu’il est en plein accord sur le sujet avec le premier ministre

Après Hulot, un autre écolo, Mamère en délicatesse avec son patrimoine

Après Hulot, un autre écolo,  Mamère en délicatesse avec son   patrimoine

 

 

 

Après Nicolas Hulot, le businessman écolo qui a réussi à se construire une véritable fortune, c’est Noël Mamère, dénonciateur de toutes les dérives politiques  qui est pris aussi la main dans le sac pour avoir sans doute sous-évalué sont patrimoines alors qu’il était député. Mamère n’a sans doute pas fait autre chose que beaucoup de ses collègues à commencer par Nicolas Hulot dont le patrimoine et la fondation sont inextricables. Noël Mamère s’est discrètement enrichi tout en affichant, lui aussi, des convictions d’un purisme douteux. La Haute autorité pour la transparence de la vie publique a annoncé, ce mercredi, avoir saisi la justice au sujet de la déclaration de patrimoine de fin de mandat de l’ex-député écologiste de Gironde Noël Mamère, en raison d’un «doute sérieux» lié à «l’omission d’une partie substantielle du patrimoine». Dans un communiqué, la HATVP indique avoir «jugé nécessaire de porter ces faits, susceptibles de constituer des infractions pénales, à la connaissance du procureur de la République de Paris et lui a transmis l’ensemble du dossier». Elle estime, «après instruction du dossier et recueil de ses observations», qu’il y a «un doute sérieux quant à l’exhaustivité, l’exactitude et la sincérité de cette déclaration» de fin de mandat établie fin 2016 «du fait de l’omission d’une partie substantielle du patrimoine». De source proche du dossier, les omissions concernent des assurances vie, pour des montants importants.

Hulot : garagiste ou écolo ?

Hulot : garagiste ou écolo ?

 

 

Si l’on en juge par l’importance de véhicules dans dispose Nicolas Hulot,  on peut se demander s’il est  garagiste ou écolo. En effet, celui qui propose d’imposer aux Français une restriction de l’utilisation de leur automobile possède, lui, un nombre de véhicules un peu surdimensionné et par ailleurs très polluants. Bref, la posture classique d’un écolo bobo qui veut imposer l’usage des transports en commun aux Français mais qui ne veulent pas réduire leur mobilité personnelle. Il faudrait aussi ajouter que Nicolas Hulot quand il était journaliste faisait un très large usage d’hélicoptères forcément très polluants, ce qui ne l’empêche pas  de  la pollution.   »La transparence, oui, le voyeurisme et le pinaillage, non (…) Je roule en électrique 95% de mon temps », a répondu Hulot qui précise avoir gagné de l’argent à la télévision, « c’est ce qui m’a permis de bosser pendant 25 ans pour défendre la cause de l’écologie. »En fait surtout pour accumuler une fortune. D’après le Canard, il  aurait retiré des centaines de millions d’euros en salaires et dividendes. par an de sa société Éole qui s’appuie sur la promotion des produits Ushuaia. Nicolas Hulot aurait entretenu un long partenariat avec EDF, producteur et fournisseur d’électricité. « Jusqu’en 2012, EDF a versé 460.000 euros par an à la Fondation.  Mêmes liens avec Veolia, géant de l’eau et du traitement des déchets. « De 2012 à 2017, Veolia a casqué 200.000 euros par an à la Fondation, et ce généreux mécène siège même à son conseil d’administration », assure Le Canard enchaîné. Vinci, désigné pour construire l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et qui n’envisage « pas du tout » de ne pas le faire, a financé la Fondation à hauteur de 30.000 euros en 2014 et 2015. Le journal d’investigation cite également TF1, Bouygues Télécom, la SNCF et L’Oréal, pour des versements entre 30.000 et 250.000 euros chacun. Par ailleurs,  jusqu’à son arrivée aux affaires, Nicolas Hulot présidait encore « Eole », une société alimentée par les royalties des ventes des produits estampillés « Ushuaïa » (gels douches, shampoings…). La marque détenue par TF1 a cédé sa licence à des grandes entreprises comme les opticiens Atoll ou L’Oréal. Avec à la clé des contrats juteux pour la chaîne de télévision et son ancien animateur vedette. De 113.000 en 1992, « Eole » a vu ses gains grimper à plusieurs centaines de milliers d’euros dans les années 2000. Une véritable machine à cash pour le principal bénéficiaire de l’entreprise: Nicolas Hulot qui en est le seul salarié et en possède 99.9% des parts. Au total, c’est près de 3 millions d’euros que la société aurait accumulé en fonds propres. Un pactole auquel il faut encore ajouter le salaire que se verse Nicolas Hulot -290.000 euros en 2013- et les dividendes qu’il perçoit (66.000 euros).  Pourtant, les produits « Ushuaïa », qui font la fortune du ministre de la Transition écologique, ne sont pas particulièrement recommandables pour la planète. Bref, difficile de dire si Hulot est uen écolo, un businessman ou un garagiste !

 

Nicolas Hulot : un écolo super motorisé

Nicolas Hulot : un écolo super motorisé  

 

Non seulement Nicolas Hulot est l’un des plus riches du gouvernement (,  le Canard enchaîné va ce charger de démonter sa déclaration tout à fait fantaisiste de patrimoine) mais il est en plus le ministre le plus motorisé puisque possédant pas moins de neuf véhicules à moteur dont huit à moteur thermique. Sans parler évidemment des nombreuses locations d’autres véhicules notamment des hélicoptères à la fois très gourmands en carburant et aussi très polluants. Bref voilà Nicolas Hulot et le prototype d’écolo bobo qui veut imposer la rigueur au français mais qui ne peut ne veut lui priver de l’ultra mobilité polluante. Il va sans doute objecter que ce parc de véhicules était nécessaire à ses anciennes activités de journaliste. Or ces sociétés sont suffisamment florissantes pour lui offrir des moyens de transport ce dont sans doute il ne se prive pas. Le pire c’est que Nicolas Hulot souhaiterait imposer aux automobilistes des véhicules moins polluants et que lui-même utilise des véhicules sans doute relativement ancien pour certains puisque leur valeur vénale ne dépasse pas 1000 €. Parmi ces véhicules figurent un bateau, un scooter électrique et une moto. Les six autres véhicules sont des voitures, achetées entre 1998 et 2017, de gammes différentes. On y trouve ainsi un Peugeot Boxer (gros utilitaire), un Land Rover, des véhicules Volkswagen, Citroën et BMW, mais également une 2 CV acquise en 2017. Si la BMW de Nicolas Hulot est un modèle i3, électrique, le ministre est aussi propriétaire d’un combi Volkswagen, dont il n’existe pas de version écologique, le California Beach, selon Capital« Selon nos informations, ce van, à transmission intégrale, est équipé d’une boîte automatique et d’un moteur 2 litres turbo diesel de 204 chevaux », précise le mensuel. La valeur totale des véhicules à moteur de Nicolas Hulot atteint 105 000 euros, et la somme de 83 000 euros pour ses six voitures. Une somme d’ailleurs comme son patrimoine sans doute elle aussi sous-estimée

Notre-Dame-des-Landes: décision définitive …pour garder Hulot ?

Notre-Dame-des-Landes: décision définitive …pour garder Hulot ?

Il y aura prochainement une décision définitive concernant le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes a déclaré ce matin  le porte-parole du gouvernement. Une décision qui pourrait être influencée par le souci de Macron de conserver Hulot  au gouvernement. D’après certaines informations,  il se pourrait en effet que le gouvernement choisisse de reporter à plus tard la création d’un deuxième aéroport nantais. La solution qui serait choisie consisterait à accroître les capacités de l’aéroport actuel. Dans cette affaire,  il y a longtemps que les cartes sont biaisées. En effet si le gouvernement devait annoncer le lancement définitif d’un nouvel aéroport à Notre-Dame des Landes, la crédibilité de Nicolas Hulot serait alors complètement affectée au point sans doute qu’il n’aurait d’autre solution que de quitter le gouvernement. Ce que ne souhaite pas macro car Nicolas Hulot est sa caution écolo. Jusque-là le ministre actuel de l’écologie a avalé de nombreuses couleuvres et pas seulement sur le nucléaire. Il lui faut donc une victoire symbole qui témoigne de sa sincérité à l’égard de ses anciens engagements concernant l’environnement. Pas étonnant si Jean-Marc Ayrault fervent  défenseurs du projet considère que passer outre le référendum organisé en Loire-Atlantique serait un déni de démocratie  Alors que le gouvernement doit prendre d’ici la fin de l’année une décision au sujet de cet aéroport controversé, prévu près de Nantes, l’ancien maire de la ville affirme que si cette décision était de ne pas le construire« cela voudrait dire que l’Etat de droit n’a pas prévalu ».  « Ce projet a fait l’objet de toutes les concertations possibles. Plus de 180 recours ont été déposés par les opposants, tous ont été perdus. Le projet a donc été approuvé juridiquement et démocratiquement puisque le référendum organisé par le président Hollande a validé le transfert de l’aéroport à plus de 55 % », soutient-il. « Aujourd’hui, la question de NDDL n’est plus abordée de façon rationnelle. C’est devenu un totem. On veut un scalp, regrette-t-il. Est-ce que le président de la République prendra le risque d’aller contre l’intérêt général et la prise en compte des besoins du Grand Ouest et des métropoles de Nantes et Rennes, en plein développement ? C’est un test, et un rendez-vous extrêmement important. ». Reste que l’argument démocratique reposant sur un référendum sur une zone aussi réduite que la Loire atlantique est d’une grande fragilité car il ne s’agit pas d’un aéroport d’intérêt local mais d’intérêt national et international.

 

Annuler NDDL pour conserver Hulot

Annuler  NDDL pour conserver Hulot

 

De plus en plus de partisans du nouvel aéroport envisagé à Notre-Dame des Landes semblent manifester une certaine fébrilité quant à la décision qui devrait être prise ces jours prochains. D’après certaines informations,  il se pourrait en effet que le gouvernement choisisse de reporter à plus tard la création d’un deuxième aéroport nantais. La solution qui serait choisie consisterait à accroître les capacités de l’aéroport actuel. Dans cette affaire,  il y a longtemps que les cartes sont biaisées. En effet si le gouvernement devait annoncer le lancement définitif d’un nouvel aéroport à Notre-Dame des Landes, la crédibilité de Nicolas Hulot serait alors complètement affectée au point sans doute qu’il n’aurait d’autre solution que de quitter le gouvernement. Ce que ne souhaite pas macro car Nicolas Hulot est sa caution écolo. Jusque-là le ministre actuel de l’écologie a avalé de nombreuses couleuvres et pas seulement sur le nucléaire. Il lui faut donc une victoire symbole qui témoigne de sa sincérité à l’égard de ses anciens engagements concernant l’environnement. Pas étonnant si Jean-Marc Ayrault fervent  défenseurs du projet considère que passer outre le référendum organisé en Loire-Atlantique serait un déni de démocratie  Alors que le gouvernement doit prendre d’ici la fin de l’année une décision au sujet de cet aéroport controversé, prévu près de Nantes, l’ancien maire de la ville affirme que si cette décision était de ne pas le construire« cela voudrait dire que l’Etat de droit n’a pas prévalu ».  « Ce projet a fait l’objet de toutes les concertations possibles. Plus de 180 recours ont été déposés par les opposants, tous ont été perdus. Le projet a donc été approuvé juridiquement et démocratiquement puisque le référendum organisé par le président Hollande a validé le transfert de l’aéroport à plus de 55 % », soutient-il. « Aujourd’hui, la question de NDDL n’est plus abordée de façon rationnelle. C’est devenu un totem. On veut un scalp, regrette-t-il. Est-ce que le président de la République prendra le risque d’aller contre l’intérêt général et la prise en compte des besoins du Grand Ouest et des métropoles de Nantes et Rennes, en plein développement ? C’est un test, et un rendez-vous extrêmement important. ». Reste que l’argument démocratique reposant sur un référendum sur une zone aussi réduite que la Loire atlantique est d’une grande fragilité car il ne s’agit pas d’un aéroport d’intérêt local mais d’intérêt national et international.

Nicolas Hulot prêt à avaler la couleuvre de Notre-Dame-des-Landes

Nicolas Hulot prêt à avaler la couleuvre de  Notre-Dame-des-Landes

Nicolas Hulot s’est toujours prononcé jusque-là contre la construction du nouvel aéroport de Notre-Dame des Landes. Il y a quelques semaines il avait même indiqué qu’une décision favorable à ce projet pourrait précipiter sa démission. Mais une nouvelle fois Nicolas Hulot semble prête à retourner sa veste comme il l’a fait sur le nucléaire et sur bien d’autres sujets. Il déclare en effet qu’  il pourrait s’accommoder de cette construction de Notre-Dame des Landes en se réfugiant derrière le rapport qui a été demandé à des experts. Nicolas Hulot considère  même qu’il y aurait un problème d’autorité à ne pas respecter le vote qui a été organisé dans la seule zone du département de Loire-Atlantique. Comme si le nouvel aéroport ne concernait que les habitants de ce département ! Il faut donc constater que Nicolas Hulot est d’une grande flexibilité en matière de conviction écologique. Des convictions qui lui ont permis de transformer l’écologie en véritable business et d’accumuler une fortune de 200 millions. Sur ce dossier sensible, le ministre de l’Ecologie assure qu’il n’en fait pas un casus belli. « Je ne fonctionne pas comme cela, déclare-t-il. Si je vous dis que c’est une ligne rouge, c’est une forme de chantage. Or, je ne veux rien obtenir par le chantage. Ce ne serait pas sain, ni durable. » Selon le ministre de l’Ecologie, « toutes les alternatives n’ont pas été étudiées ». « C’est pour cela que j’ai souhaité qu’une commission de médiateurs soit mise en place », rappelle-t-il ensuite. Ces médiateurs doivent remettre leur rapport le 13 décembre prochain à Edouard Philippe. Selon une source gouvernementale citée par l’AFP, une décision de l’exécutif dans ce dossier est attendue « selon toute vraisemblance » d’ici à la fin de l’année.  »A ce stade, je n’ai aucune idée de la décision qu’ils prendront… « , affirme Nicolas Hulot.  Et le référendum organisé en 2016 à l’échelle de la Loire-Atlantique? Ce scrutin a validé le projet d’aéroport, mais le fait que tous les habitants du département soient interrogés – et non ceux de la zone concernée par l’aéroport – avait suscité la polémique.  »A-t-on soumis à cette consultation toutes les options possibles? », s’interroge le ministre avant de constater que la remise en cause d’un vote public poserait tout de même un « problème d’autorité ». S’il est opposé au projet d’aéroport, Nicolas Hulot se désolidarise toutefois des zadistes, ces manifestants qui occupent le terrain, sur place, et affrontent régulièrement les forces de l’ordre. « On a, à Notre-Dame-des-Landes, un problème d’ordre public, constate-t-il. Certains en font abstraction dans leur raisonnement. Pas moi! » Nicolas Hulot tente ainsi de défendre une position équilibrée en attendant les conclusions des médiateurs.

Logement : Nicolas Hulot veut imposer une double peine fiscale

 

Logement : Nicolas Hulot veut imposer une double peine fiscale

Sans doute pour masquer son revirement sur de nombreux dossiers notamment le nucléaire, Nicolas Hulot sollicite l’ingénierie fiscale en vue d’imposer une double peine au logement à faible performance énergétique. Ainsi la taxe foncière où les droits de mutation seraient augmentés si le logement est mal isolé. Il faut vraiment être un bobo millionnaire pour envisager une telle mesure. En effet en général les logements à faible performance énergétique sont ceux qui appartiennent à des Français qui n’ont pas les moyens pour isoler convenablement leur logement. En effet selon les cas il faut compter entre 30 000 et 50 000 € pour une meilleure performance énergétique. Du coup,  ce sont ceux qui disposent de faibles moyens qui se verront davantage punis par l’impôt. Une proposition à la fois idiote et anti redistributive mais qui n’est pas étonnante de la part d’un écolo  bobo qui a réussi à amasser une fortune de 200 millions grâce à son business sur l’écologie. Le gouvernement réfléchit à un dispositif de bonus-malus sur les logements en fonction de leurs performances énergétiques, a donc déclaré Nicolas Hulot dans un entretien diffusé jeudi, à la veille de la publication de la feuille de route de l’Etat en la matière. Nous réfléchissons (…) à une modulation des taxes foncières ou des droits de mutation en fonction du diagnostic de performance énergétique des logements », a affirmé le ministre de la Transition écologique aux Echos. « Sur le plan juridique, c’est tout à fait possible, à condition de ne pas porter atteinte au droit de propriété. Une mission a été lancée pour explorer les différentes options possibles », a souligné M. Hulot dans cet entretien conjoint avec son collègue chargé de la Cohésion des territoires Jacques Mézard, dont le portefeuille inclut le logement.

 

Hulot : «un vert solitaire»

Hulot : «un vert solitaire» 

Pour faire un « bon » jeu de mots etsans doute traduire sa vraie situation politique,  Nicolas Hulot a déclaré qu’il se considérait comme un ministre écologique et solitaire. Dans la même veine d’humour sémantique, on pourrait même parler de vert solitaire. Il est en effet évident que ce ministre de l’environnement ne sert pas à grand-chose. On objectera à juste titre qu’il n’est pas le premier dans ce champ ministériel. Un champ ministériel d’ailleurs très virtuel puisque le ministre ne dispose d’aucune administration et d’aucun vrai moyen. C’est le ministère de la parole. Sorte de ver parasite qui veut se donner l’illusion de servir la cause de l’environnement mais qui ne fait qu’accroître les contradictions entre les problématiques économiques, sociétales et  écologiques. La vérité aussi c’est que Nicolas Hulot n’a aucune culture ni environnementale, ni politique. C’est un pur produit des médias. Sorte de Michel Drucker ou Mimi Matisse qui a utilisé sa notoriété télévisuelle pour se construire une pseudo autorité politique. Certes il a réalisé quelques reportages intéressants sur la dégradation des écosystèmes mais cela ne suffit pas pour lui délivrer un brevet de compétence. Une compétence qu’il a d’ailleurs surtout utilisée pour se constituer une fortune de 200 millions grâce à son business écologique. Le journal  américain People With Money estime que Hulot  a accumulé  près de 215 millions d’euros.   Épinglé par le Canard enchainé à propos du sulfureux financement de sa Fondation, Nicolas Hulot, ministre de l’écologie est mis en cause pour les profits personnels qu’il tire de son action en matière d’environnement. Il aurait retiré des centaines de millions d’euros en salaires et dividendes par an de sa société Éole qui s’appuie sur la promotion des produits Ushuaia. Nicolas Hulot aurait entretenu un long partenariat avec EDF, producteur et fournisseur d’électricité. « Jusqu’en 2012, EDF a versé 460.000 euros par an à la Fondation.  Mêmes liens avec Veolia, géant de l’eau et du traitement des déchets. « De 2012 à 2017, Veolia a casqué 200.000 euros par an à la Fondation, et ce généreux mécène siège même à son conseil d’administration », assure Le Canard enchaîné. Vinci, désigné pour construire l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et qui n’envisage « pas du tout » de ne pas le faire, a financé la Fondation à hauteur de 30.000 euros en 2014 et 2015. Le journal d’investigation cite également TF1, Bouygues Télécom, la SNCF et L’Oréal, pour des versements entre 30.000 et 250.000 euros chacun. Par ailleurs,  jusqu’à son arrivée aux affaires, Nicolas Hulot présidait encore « Eole », une société alimentée par les royalties des ventes des produits estampillés « Ushuaïa » (gels douches, shampoings…). La marque détenue par TF1 a cédé sa licence à des grandes entreprises comme les opticiens Atoll ou L’Oréal. Avec à la clé des contrats juteux pour la chaîne de télévision et son ancien animateur vedette. De 113.000 en 1992, « Eole » a vu ses gains grimper à plusieurs centaines de milliers d’euros dans les années 2000. Une véritable machine à cash pour le principal bénéficiaire de l’entreprise: Nicolas Hulot qui en est le seul salarié et en possède 99.9% des parts. Au total, c’est près de 3 millions d’euros que la société aurait accumulé en fonds propres. Un pactole auquel il faut encore ajouter le salaire que se verse Nicolas Hulot -290.000 euros en 2013- et les dividendes qu’il perçoit (66.000 euros).  Pourtant, les produits « Ushuaïa », qui font la fortune du ministre de la Transition écologique, ne sont pas particulièrement recommandables pour la planète. Au contraire. Comme le rappelle Le Canard Enchaîné, Greenpeace a placé en 2006 les produits de la marque Ushuaïa sur la « liste rouge » des produits chimiques dangereux. Il y a un mois, c’était le magazine « 60 millions de consommateurs » qui épinglait trois produits de la marque, dont un gel douche contenant « un grand nombre de colorants susceptibles de provoquer des allergies » et un déodorant renfermant du benzyl salicylate, une substance soupçonnée d’être… un perturbateur endocrinien. . Pour autant, hors de question pour l’écologiste de quitter le navire. «Il faut qu’on arrête cette petite musique de savoir si je vais arrêter. Je suis là pour faire et je suis là pour durer», a-t-il déclaré…durer un certain temps, comme le fut du canon de Fernand Reynaud !

 

Nucléaire : Le bon choix de Nicolas Hulot (Brice Lalonde)

Nucléaire : Le bon choix de Nicolas Hulot (Brice Lalonde)

Brice Lalonde ancien ministre de l’environnement approuve le chois de Nicolas Hulot sur le nucléaire dans une  interview aux Echos (extraits). «   Le ministre de la Transition écologique a eu raison de reporter l’objectif de ramener la part du nucléaire à 50 % en 2025. Il aurait fallu en compensation recourir aux combustibles fossiles et émettre davantage de CO2. Fallait-il vraiment repousser au-delà de 2025 l’objectif de ramener la part du nucléaire dans la production d’électricité française à moins de 50 % ? La décision n’a en tout cas pas surpris les spécialistes de l’énergie. L’échéance fixée par la loi était intenable. Les centrales ont été construites pour durer et les énergies renouvelables ne sont guère capables de s’y substituer à bref délai, d’autant que leur intermittence rend nécessaire, pour l’instant, de les adosser à une source d’électricité qui puisse les relayer. Accélérer la fermeture des centrales nucléaires, c’était donc, comme en Allemagne, comme au Japon, conserver et accroître le recours aux combustibles fossiles…..Le dérèglement climatique est la menace numéro un. Son principal responsable à l’échelle mondiale, aujourd’hui, est la production d’électricité par le charbon, lequel, soit dit en passant, a tué au bas mot mille fois plus de personnes que les accidents nucléaires, entre la mine et la pollution de l’air. Brûler du charbon et les autres combustibles fossiles envoie dans l’atmosphère un déchet irrécupérable, le CO2, dont un tiers va stagner là pendant un millénaire, créant l’enfer sur terre. Entre l’impact du charbon et celui du nucléaire il n’y a pas photo ! C’est le charbon l’empoisonneur. Alors de deux maux, le moindre ! Les Allemands, en brûlant le lignite, ont choisi le pire. Ils nous pressent de fermer Fessenheim quand le vent d’est envoie leurs cendres sur Paris. Leurs émissions de CO2 sont très supérieures à celles de la France. Leur exemple encourage les pays en développement à commander des centrales à charbon. La verte Allemagne le fait, pourquoi pas nous ? Moins de nucléaire, plus de renouvelable. Si l’on se dégage de la hantise nucléaire et que l’on se concentre sur la lutte contre le changement climatique, on voit tout de suite que le pétrole est la première source d’énergie consommée en France, donc d’émission de CO2. On accueille avec intérêt les déclarations du ministre annonçant la fin prochaine du moteur à explosion. Les transports sont en effet un gros contributeur de CO2, suivis par les bâtiments, où une réglementation contestable a favorisé la pénétration du gaz naturel. L’un des axes de la décarbonation est une électrification plus poussée de nos systèmes énergétiques, l’électricité autorisant le mariage de l’énergie avec le digital et, par conséquent, une mise en relation numérique des bâtiments, des véhicules, de la météo, des moyens de production et de stockage de l’énergie.  L’électricité peut aussi produire de l’hydrogène, un moyen de stockage et un auxiliaire indispensable au recyclage du carbone. C’est la vision d’une transition dominée par l’électricité d’origine renouvelable, adossée à un nucléaire en diminution. A mi-chemin, quand le nucléaire produira 50 % de l’électricité, il restera des centrales nucléaires. Au demeurant, une soixantaine de réacteurs russes, coréens, chinois, français sont aujourd’hui en construction ou sur le point d’entrer en fonctionnement. Les centres de recherche préparent une quatrième génération. L’industrie du démantèlement se développe. Pour être écologiste, faut-il être modérément, pas du tout ou mordicus antinucléaire ? Aucune source d’énergie n’est sans défaut. Aucune technique n’est imperfectible. Peut-être est-il temps d’inventer un réformisme nucléaire.

Brice Lalonde est conseiller spécial de Global Compact et président de l’Académie de l’eau.

 

 

Hulot : l’écologiste du business

Hulot : l’écologiste du business

Que fait Hulot au gouvernement lui qui n’a aucune compétence économique, sociale, politique  ou même environnementale ? Il sert de caution à Macron. Certes l’ancien animateur télé a réalisé d’intéressants reportages sur l’environnement mais ça ne suffit pas pour avoir une vision écologique cohérente et encore moins une  vision sociétale. En outre et  surtout le champ de réflexion et d’action de Hulot est étroitement cadrée par les soutiens financiers d’entreprises les plus polluantes qui lui ont permis de construire son immense fortune de 200 millions sur le dos de l’écologie. Hulot, l’ancien animateur télé est populaire, c’est certain comme Mimi Mathis ou Michel Drucker mais ses compétences et ses convictions sont comme les montres de Salvador Dali : molles. Par contre, il sait gérer son image et surtout sa fortune  réalisée garce à son business écolo. Épinglé par le Canard enchainé à propos du sulfureux financement de sa, Nicolas Hulot, ministre de l’écologie est mis en cause pour les profits personnels qu’il tire de son action en matière d’environnement. Il aurait retiré des centaines de millions d’euros en salaires et dividendes par an de sa société Éole qui s’appuie sur la promotion des produits Ushuaia. Nicolas Hulot aurait entretenu un long partenariat avec EDF, producteur et fournisseur d’électricité. « Jusqu’en 2012, EDF a versé 460.000 euros par an à la Fondation.  Mêmes liens avec Veolia, géant de l’eau et du traitement des déchets. « De 2012 à 2017, Veolia a casqué 200.000 euros par an à la Fondation, et ce généreux mécène siège même à son conseil d’administration », assure Le Canard enchaîné. Vinci, désigné pour construire l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et qui n’envisage « pas du tout » de ne pas le faire, a financé la Fondation à hauteur de 30.000 euros en 2014 et 2015. Le journal d’investigation cite également TF1, Bouygues Télécom, la SNCF et L’Oréal, pour des versements entre 30.000 et 250.000 euros chacun. Par ailleurs,  jusqu’à son arrivée aux affaires, Nicolas Hulot présidait encore « Eole », une société alimentée par les royalties des ventes des produits estampillés « Ushuaïa » (gels douches, shampoings…). La marque détenue par TF1 a cédé sa licence à des grandes entreprises comme les opticiens Atoll ou L’Oréal. Avec à la clé des contrats juteux pour la chaîne de télévision et son ancien animateur vedette. De 113.000 en 1992, « Eole » a vu ses gains grimper à plusieurs centaines de milliers d’euros dans les années 2000. Une véritable machine à cash pour le principal bénéficiaire de l’entreprise: Nicolas Hulot qui en est le seul salarié et en possède 99.9% des parts. Au total, c’est près de 3 millions d’euros que la société aurait accumulé en fonds propres. Un pactole auquel il faut encore ajouter le salaire que se verse Nicolas Hulot -290.000 euros en 2013- et les dividendes qu’il perçoit (66.000 euros).  Pourtant, les produits « Ushuaïa », qui font la fortune du ministre de la Transition écologique, ne sont pas particulièrement recommandables pour la planète. Au contraire. Comme le rappelle Le Canard Enchaîné, Greenpeace a placé en 2006 les produits de la marque Ushuaïa sur la « liste rouge » des produits chimiques dangereux. Il y a un mois, c’était le magazine « 60 millions de consommateurs » qui épinglait trois produits de la marque, dont un gel douche contenant « un grand nombre de colorants susceptibles de provoquer des allergies » et un déodorant renfermant du benzyle salicylate, une substance soupçonnée d’être… un perturbateur endocrinien.

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