Archive pour le Tag 'Huawei :'

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Huawei : la carotte d’une grande usine en France en France ?

Huawei : la carotte d’une grande usine en France  en France ?

 

La première grande usine Huwei hors de Chine pourrait se situer en France ,  un investissement minimal de 200 millions d’euros qui doit déboucher sur la création de 500 emplois.  En fait sans doute une perspective économique intéressante pour  la région qui pourrait réceptionner cette  installation mais aussi une véritable carotte pour la France qui aujourd’hui a un peu le cul entre deux chaises entre une acceptation de la technologie et des réserves quant à son implantation dans les secteurs stratégiques. Bref l’application aussi d’orientations européennes assez floues.

En plus de cette contradiction, s’ajoute les revendications des opérateurs téléphoniques français pour utiliser la technique Huwei  en dépit de ses conséquences néfastes sur le plan technologique et de la sécurité. On notera d’ailleurs que les grands médias sont assez flous sur les conséquences possibles de vente de la technologie Huwei en France et sur l’impact économique. Comme d’habitude, la Chine ne fait pas dans la dentelle, elle sort une grosse carotte dont d’ailleurs le ministère de l’économie se félicite avec cependant des réserves particulièrement ambiguës.

 

Une décision qui appuie les propos de Minggang Zhang, directeur général adjoint de Huawei France, il y a quelques semaines sur Europe 1 : « Le marché européen devient presque vital, on travaille donc sur une nouvelle stratégie en Europe, et évidemment en France. » Banni ou presque des Etats-Unis par Donald Trump, Huawei sort donc les grands moyens pour séduire l’Europe. L’usine que le géant compte installer en France, dont le lieu d’implantation n’a pas encore été arrêté, approvisionnera toute l’Europe.

 

Au ministère de l’Économie on parle d’une bonne nouvelle qui montre que la France est redevenue attractive. Mais, cela ne l’empêche pas de prévenir que cette opération de charme n’aura aucun impact sur les futurs contrats de Huawei dans l’Hexagone. Car c’est là tout l’enjeu : faut-il ou non accorder beaucoup de contrats au deuxième vendeur de smartphones en France dans le développement de la 5G sur le territoire ? Si la plupart des opérateurs louent son avance technologique, seul le résultat des contrats permettra de voir si le géant des télécoms chinois a eu raison, ou pas, de promettre cette usine.

Orange dit non à Huawei

Orange dit non à Huawei

C’est évidemment une décision stratégique d’importantes. Jusque-là le PDG d’orange avait milité  en faveur de la technologie du leader chinois Huawei . Il semble bien qu’il ait été sensible au danger de la pénétration de l’opérateur chinois dont l’Allemagne vient d’ailleurs de révéler les liens particuliers qu’il entretient avec les services secrets chinois. Un double risque, d’abord technologique  car le chinois est un avance  et un risque politique avec la possibilité pour les Chinois d’utiliser les données non seulement au plan économique mais aussi dans le domaine politique. Il faut cependant relativiser le choix d’Orange  en faveur  des européens Nokia et Ericsson en France car dans d’autres pays il n’existe pas la même pression des gouvernements, Orange à ‘l’étranger  pourra s’appuyer sur la technologie du chinois ( en Espagne par exemple) . Après Free, c’est au tour d’Orange d’annoncer officiellement le choix de ses fournisseurs pour son réseau 5G en France métropolitaine: ce seront les européens Nokia et Ericsson. La décision n’a rien d’anodine dans le contexte actuel. Les Américains sont en guerre ouverte avec Huawei, le premier équipementier télécoms mondial. Ils l’ont exclu de leur marché et incitent leurs partenaires et alliés à en faire de même. Mercredi, la commission européenne a dévoilé sa «boîte à outils», préconisant des limites à l’utilisation d’équipementiers «à risques» dans les réseaux – sans jamais nommer Huawei. La commission encourage les États membres à mettre en place les mesures appropriées. Ce que la France a déjà fait avec la «Loi Huawei».

Huawei : le bras armé des services secrets chinois

Huawei : le bras armé des services secrets chinois

 

Ce n’est pas un scoop mais une confirmation, le leader chinois des télécoms a travaillé en étroite collaboration avec les services secrets du pays. Ce que révèle une information allemande. En effet,  le gouvernement allemand est en possession de preuves montrant que Huawei, premier équipementier mondial de télécoms, a collaboré avec les services de renseignement chinois, rapporte mercredi le Handelsblatt.

“A la fin 2019, des renseignements nous ont été transmis par les Etats-Unis, selon lesquels Huawei a coopéré de manière avérée avec les autorités de sécurité chinoises”, écrit le journal en citant un document confidentiel du ministère des Affaires étrangères.

Aucun commentaire n’a pu être obtenu dans l’immédiat auprès de Berlin, ni de Huawei. Les informations du Handelsblatt devraient nourrir le vif débat en cours au sein du gouvernement allemand sur la question d’exclure ou non Huawei du déploiement sur son territoire d’un réseau mobile de cinquième génération (5G). La crainte des Allemands en cas declusion d Huawei et de voir ses exportations d’automobiles vers la Chine encore davantage taxée .

Washington accuse l’équipementier d’espionnage pour le compte de Pékin et exhorte ses alliés à ne pas se fournir auprès de lui pour construire leurs réseaux 5G. Huawei rejette ces accusations.

Les sociaux-démocrates du SPD, partenaires de gouvernement de la CDU-CSU, réclament l’exclusion du spécialiste chinois des équipements de réseaux mais les conservateurs sont divisés, alors que les opérateurs allemands, tous clients de Huawei, préviennent qu’interdire le groupe chinois entraînerait d’importants retards et coûterait des milliards d’euros.

5G: le loup Huawei entre dans la bergerie européenne

5G: le loup Huawei entre dans la bergerie européenne

 

Il est clair que les libéraux qui dominent la pensée économique de l’union européenne n’ont pas pu s’opposer aux énormes pressions des opérateurs qui souhaitent utiliser la technologie chinoise Huawei. Si les gouvernements étaient plutôt réticents, par contre les sociétés de télécommunications ont mené de puissantes actions de lobbying pour que Huawei soit autorisé en Europe. Cela au motif que l’interdiction de la technologie chinoise leur ferait perdre de nombreux avantages technologiques. On sait que la plupart de ces opérateurs intervienne aussi dans l’espace mondial. Si Huawei avait été interdits en Europe on aurait pu difficilement justifier d’un quelconque retard technologique. Par contre compte-tenu des velléités de déploiement internationaux, les mêmes compagnies ( orange par exemple mais bien d’autres)  sont prêtes à sacrifier des intérêts stratégiques européens pour satisfaire leur développement à l’international. L’union européenne s’est prononcée bien tardivement sur le sujet et finalement a été très sensible aux arguments très libéraux des opérateurs. En cause , cependant la sécurité de secteurs stratégiques et la confidentialité des données ; c’est finalement l’entrée du loup dans la bergerie. Les verrous mis par l’union européenne sauteront rapidement compte tenu de l’interconnexion interne de tous les systèmes. En outre, l’union européenne n’a pas voulu s’aliéner les marchés chinois et de ce point de vue les Allemands ont également pesé en faveur l’autorisation de Huawei afin de pouvoir continuer d’exporter des automobiles sans sanction douanière supplémentaire. Cette décision est un peu un succès de l’Allemagne qui comme d’habitude privilégie ses intérêts stratégiques propres.

Washington  fait pression sur ses alliés pour exclure Huawei, qu’elle soupçonne d’espionnage pour le compte de Pékin : l’Australie et le Japon l’ont écoutée, mais l’UE résiste, même si elle est toujours sous la menace d’une guerre commerciale avec les États-Unis. «Nous en Europe, on accepte tout le monde mais on a des règles, ces règles sont claires, exigeantes», a déclaré le Commissaire européen à l’Industrie Thierry Breton, lors de la présentation d’un guide de mesures à prendre dans l’UE pour assurer la sécurité des réseaux 5G.

Huawei a immédiatement salué dans un communiqué la décision des Européens, les félicitant pour leur approche «objective et basée sur les faits» concernant la sécurité de la 5G.

Cette «boîte à outils», élaborée par tous les États membres de l’Union en collaboration avec la Commission européenne, contient des recommandations sur ce qu’il convient de faire pour éliminer les risques spécifiques au déploiement des infrastructures de la nouvelle technologie mobile 5G. Ces préconisations, que les États membres de l’UE ont promis de suivre, ne sont pas cependant pas contraignantes.

5G : Huawei autorisé par Boris Johnson pour 35% !

5G : Huawei autorisé  par Boris Johnson pour 35% !

 

Une décision de Boris Johnson conforme au personnage, c’est-à-dire particulièrement ambigüe qui prévoit que la technologie chinoise  d’Huawei sera autorisé à se développer dans le système de communication britannique à hauteur de 35 %. Officiellement en dehors des secteurs considérés comme stratégiques. Boris Johnson en prenant cette décision tente ainsi de ne pas mécontenter la Chine et les États-Unis. La Grande-Bretagne en effet  intéressée par les capitaux chinois et par ses investissements mais elle compte aussi renforcer ses échanges avec les États-Unis du fait du brexit . Trump a  fortement recommandé à l’UE de refuser la  technologie chinoise pour des questions de sécurité et d’intelligence économique voire politique. Le Premier ministre britannique a donc autorisé mardi Huawei à jouer un rôle limité dans le développement du réseau mobile de cinquième génération (5G), malgré les pressions de Washington, qui soupçonne le géant chinois des télécoms d’espionnage pour le compte de Pékin.

Boris Johnson a dû tenir compte de la “relation privilégiée” que la Grande-Bretagne entretient avec les Etats-Unis, mais aussi de l’avenir des échanges commerciaux après la rupture avec l’Union européenne.

Le chef du gouvernement a donc décidé que les fournisseurs “à haut risque” seraient autorisés à jouer un rôle dans les domaines “non sensibles” du réseau 5G.

Leur implication sera limitée à 35%, ils seront exclus du traitement des données comme de tous les réseaux et lieux sensibles, tels que les sites nucléaires et les bases militaires, a précisé le gouvernement.

“Il s’agit d’une solution spécifique au Royaume-Uni pour des raisons spécifiques au Royaume-Uni et cette décision répond aux défis auxquels nous sommes confrontés en ce moment”, a souligné Nicky Morgan, secrétaire aux Communications, à l’issue d’une réunion du Conseil de sécurité nationale présidée par Boris Johnson.

Les Etats-Unis avaient averti Londres que laisser Huawei jouer un rôle dans le développement de la 5G risquait de compromettre la coopération bilatérale en matière de renseignement. Liu Xiaoming, ambassadeur de Chine à Londres, avait quant à lui estimé l’an dernier que l’exclusion de Huawei nuirait au commerce et aux investissements chinois en Grande-Bretagne.

Invités à commenter la décision britannique, la Maison Blanche et le département d’Etat américain n’ont pas répondu.

“Cette décision fondée sur des preuves se traduira par une infrastructure de télécommunications plus avancée, plus sûre et plus rentable, adaptée à l’avenir. Elle donne au Royaume-Uni un accès à une technologie de pointe et garantit un marché concurrentiel”, s’est félicité Victor Zhang, vice-président de Huawei.

Les grands acteurs britanniques du marché des télécommunications ont jugé que l’exclusion de Huawei leur coûterait des milliards de dollars et retarderait le déploiement de la 5G. BT et Vodafone utilisent déjà des équipements fabriqués par le géant chinois, mais ils sont essentiellement utilisés en périphérie des réseaux.

5G: Merkel , le choix entre Huawei et les voitures allemandes !

5G: Merkel , le choix entre Huawei et les voitures allemandes !

 

Pour des raisons politiques mais surtout économiques la chancelière allemande Angela  Merkel ne cesse de tourner autour du pot à propos de la technologie chinoise 5G Huawei. Du coup, Angela Merkel a décidé de s’abriter derrière le parapluie européen qui doit définir les normes relatives à la nouvelle technologie.  Il s’agit d’éviter pour elle d’avoir à gérer le conflit interne à l’Allemagne st aussi de préserver les relations franco chinoises et surtout les exportations des automobiles allemandes. Les parlementaires conservateurs sont en effet divisés sur l’attitude à adopter devant une proposition des sociaux-démocrates du SPD, partenaires de gouvernement de la CDU-CSU, qui souhaitent exclure le spécialiste chinois des équipements de réseaux du marché allemand de la 5G, la nouvelle génération de téléphonie mobile.

Si elle est favorable à l’instauration de critères stricts en matière de sécurité des réseaux, Angela Merkel s’oppose à ce que des entreprises soient individuellement visées par des interdictions.

Ce dossier doit être abordé lors du sommet européen prévu en mars à Bruxelles et Berlin entend organiser un sommet Chine-Europe lorsque l’Allemagne prendra, en juillet, la présidence de l’Union européenne pour six mois.

Le déploiement de la 5G est devenu un enjeu géopolitique en raison de l’importance prise par Huawei sur le marché des équipements de réseaux. Washington a inscrit le groupe chinois sur une liste noire d’entreprises susceptibles de menacer la sécurité nationale et exhorte ses alliés à ne pas se fournir auprès de lui pour construire leurs réseaux 5G.

 

Richard (Orange) dérape encore en soutenant le chinois Huawei

 

 

Stéphane Richard, PDG d’Orange, qui s ‘est illustré comme directeur de cabinet de Christine Lagarde (quand elle était ministre des finances)  en accordant la modique somme de 400 millions à Tapie dérape à nouveau. Par parenthèse dans cette affaire tous les responsables de l’État ont tous  été innocentés démontrant ainsi la collusion entre la justice et les affaires politiques ou financières. Stéphane Richard défend la technologie chinoise de , qu’ils accusent de servir aux activités d’espionnage de la Chine, ce que le groupe chinois dément.“Je suis contre l’exclusion de Huawei qui pourtant menace la souveraineté et la démocratie.

Ce n’est sans doute pas un patron d’entreprise surtout à un ancien fonctionnaire  spécialiste du pantouflage d’influencer les choix nationaux et européens concernant une technologie qui menace la souveraineté. L’intéressé a un peu tendance à tout mélanger:  son intérêt personnel, l’intérêt de son entreprise et celui du pays. On objectera que le patron d’Orange a continué à contribuer à moderniser son entreprise,. en clair, à en faire une entreprise comme les autres c’est-à-dire qui n’a plus  avoir avec la moindre option du service public. Pour ‘en rendre compte, il  suffit de voir quelles sont les conditions de couverture du territoire qui comporte encore de nombreux trous voir une absence de couverture et surtout l’état de déliquescence du réseau cuivre. On sait que ce réseau cuivre sera encore longtemps indispensable aux zones peu denses dans la mesure où ni le câble ni la technologie G5 ne parviendra dans certaines régions.

Les Etats-Unis incitent les pays européens à se passer de la technologie de Huawei, qu’ils accusent de servir aux activités d’espionnage de la Chine, ce que le groupe chinois dément.“Je suis contre l’exclusion de Huawei”, a dit cependant Stéphane Richard lors de la présentation de ses voeux.

Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur, a affirmé dimanche que le recours à des entreprises européennes ne retarderait pas le développement de la 5G en Europe, contrairement aux craintes formulées, en Allemagne notamment, sur les conséquences d’une mise à l’écart de Huawei.

Stéphane Richard s’est néanmoins prononcé jeudi pour la définition de règles claires au niveau européen sur le sujet.

“J’espère que ça ne va pas conduire à une exclusion de fait des Chinois et notamment de Huawei sur la scène européenne qui, je pense, serait contraire aux intérêts de l’Europe et par ailleurs poserait des problèmes importants à la plupart des opérateurs européens”, a toutefois dit le PDG d’Orange.

 

5G: avec ou sans Huawei en Europe ?

5G: avec ou sans  Huawei en Europe ?

 

Pas vraiment un boycott de l’union économique vis-à-vis du chinois Huawei mais pour l’instant une recommandation:   »prendre en considération le régime politique dans lequel évoluent les fournisseurs originaires de pays tiers » afin d’atténuer les risques sur la sécurité liés au développement de la 5G en Europe.

Réunis à Bruxelles, les ministres européens des Télécommunications, ou leurs représentants, ne désignent aucun pays dans leur déclaration commune, mais la Chine et son géant des télécoms Huawei, pionnier dans la technologie 5G, étaient présents dans tous les esprits. Le problème c’est que l’Allemagne est assez écartelée sur ce dossier. Elle ne veut pas déplaire aux chinois pour ne pas handicaper les exportations allemandes mais elle doit être attentive à ne pas froisser Trump  et pénaliser ses ventes de voitures vers les États-Unis.

Alors que les États-Unis ont exclu Huawei du déploiement de la 5G sur leur sol, invoquant des risques d’espionnage pour le compte de Pékin et tentent de convaincre leurs alliés d’en faire autant, les Européens ont fait jusqu’à présent la sourde oreille aux demandes américaines, tandis que Huawei rejettent les accusations le concernant.

Au sein de l’UE, Huawei est en concurrence avec deux équipementiers européens: le suédois Ericsson et le finlandais Nokia, qui a racheté le franco-américain Alcatel-Lucent. Le nouveau commissaire européen au Marché intérieur et au Numérique, le Français Thierry Breton, a d’ailleurs mis en exergue le savoir-faire européen lors d’une conférence de presse.

 

« L’Europe n’est pas en retard en matière de 5G, contrairement à ce que l’on peut dire ici ou là, l’Europe dispose de grands acteurs industriels et, à travers eux, du plus large portefeuille en termes de brevets: plus de 55% de brevets de la 5G sont d’origine européenne », a-t-il plaidé.

Thierry Breton a également insisté sur la garantie d’une concurrence « juste et loyale » sur le territoire européen de la part de fournisseurs de pays tiers. « Nous avons des règles Il faut regarder évidemment les problèmes de réciprocité, de subsides », a observé le nouveau commissaire européen. Là encore, il s’agit d’une allusion à peine voilée à Huawei et au marché chinois, critiqué pour son manque criant d’ouverture aux compagnies étrangères.

Jean-Louis Borloo à la tête de Huawei ? la lamentable attitude des politiques qui se vendent

Jean-Louis Borloo à la tête de Huawei ? la lamentable attitude des politiques qui se vendent

 

 On pourait s’étonner de la nomination de politiques de premier rang à la tête de grande entreprises. Cela vaut pour la droite comme pour la gauche.On objectera que c’est une manière de se reconvertir. Mais pourquoi se reconvertir maintenant alors qu’ils ont en général atteinte l’âge de la retraite. Par ailleurs, on voit mal quelle plus-value ils peuvent apporter compte tenu de leur formation et de leurs compétences. La vérité est pourtant simple les entreprises achète leur carnet d’adresses. Bref on utilise les anciennes relations politiques à des fins commerciales et personnelles. Ce pourrait être aussi le cas pour Jean-Louis Borloo car selon des informations de Challenges. L’ancien ministre sous Nicolas Sarkozy prendrait la succession de François Quentin.  Or on sait que les États-Unis d’une part mais aussi la France ont pris des mesures de rétorsion pour freiner l’expansion du premier constructeur de mobiles et de systèmes d’information non seulement pour des motifs commerciaux mais aussi technologiques voire de sûreté. Notons que si les marchés des pays occidentaux sont en général en libre d’accès il en va différemment en Chine où pas une entreprise étrangère ne peut détenir la majorité du capital d’une société. Ce serait dommage que Borloo trempe dans une affaire sulfureuse navigant  ainsi entre politique et business. Globalement jusque-là son image était plutôt bonne même si ces propositions souvent intéressantes étaient parfois confuses.

 

5G la loi « anti-Huawei » votée

5G la loi « anti-Huawei » votée

La loi « anti-Huawei  votée par le sénat l’Assemblée nationale le 10 avril, la proposition de loi visant à sécuriser les réseaux mobiles en vue de la 5G a été votée mercredi par le Sénat. Plusieurs aspects devront être précisés. Cela dit on semble s’orienter dans le monde vers uen double référence, celle de -Huawei et celle des américains. Ce qui ne va pas faciliter la vie des opérateurs voire celle des consommateurs. Comme pour presque toutes les technologies, les normes seront harmonisées un jour ou l’autre. Il ne s’agit pas cette fois uniquement de convergences techniques mais aussi d’enjeux économiques, sociétaux voire militaires. Le problème est que la Chine vit en cercle complètement fermé sur le plan sociétal, culturel, social et démocratique et veut imposer ses concepts (surveillance permanente de la population) aux pays occidentaux. Certes on objectera que les grands du numérique américain ont aussi pour objectif d’influencer les manières de penser, de vivre et d’acheter à la différence près que l’existence de la démocratie n’est pas en jeu. Quand on observe ce qui se passe à Hong Kong, on peut être inquiet. La Chine ne respecte rien m^me les accords ou principes signés ou théoriquement adoptés.

Huawei : dans la corbeille des négociations entre les États-Unis et la Chine

Huawei : dans la corbeille des négociations entre les États-Unis et la Chine

 

 

La technologie cinq j’ai constitue évidemment un enjeu économique majeur pour la maîtrise de la l’information. D’où pour l’instant l’opposition radicale des États-Unis a laissé pénétrer la cinq j’ai chinoise. Les États-Unis donnent cependant l’impression d’assouplir leur position en plaçant l’avenir de la 5 G  de l’opérateur chinois Huawei dans la corbeille des négociations commerciales globales avec la Chine. Il s’agit autant d’un enjeu économique que d’un enjeu stratégique “Je crois que ce que le président dit, c’est que si nous progressons sur le commerce, il sera peut-être prêt à faire certaines choses à propos de Huawei s’il obtient certaines garanties de la Chine à ce sujet”, a dit Steven Mnuchin dans une interview accordée à CNBC. Des propos qui se trouvent confortés par la nouvelle dégradation des échanges au profit de la Chine. Les exportations chinoises ont en effet progressé en mai alors que les importations ont chuté, signe de plus de la faiblesse de la demande intérieure, ce qui pourrait inciter Pékin à intensifier ses mesures de relance. D’après les données publiées par les douanes, les exportations ont progressé de 1,1% en mai par rapport au même mois de l’an dernier. Les analystes interrogés par Reuters anticipaient au contraire un recul de 3,8%, après une contraction de 2,7% en avril. Les importations ont chuté de 8,5% en mai alors que les analystes tablaient sur une baisse de 3,8% par rapport au même mois de l’an dernier, après une croissance de 4,0% en avril. L’excédent commercial de la Chine a ainsi atteint 41,65 milliards de dollars (36,81 milliards d’euros) le mois dernier. Mais au-delà des aspects conjoncturels se posent des questions d’ordre stratégique pour les États-Unis. Le secrétaire d’État américain aux 13 heures a en effet aussi déclaré “ il s’agit de questions de sécurité nationale”, a-t-il ajouté à propos de la décision des Etats-Unis d’exclure notamment Huawei du réseau 5G.“Si la Chine veut aller de l’avant sur un accord, nous y sommes prêts aux conditions que nous avons posées. Si la Chine ne veut pas aller de l’avant, le président Trump sera ravi de maintenir les droits de douane pour rééquilibrer nos relations”, a-t-il dit.

5G : le gouvernement britannique sous pression après l’affaire Huawei

5G : le gouvernement britannique sous pression après l’affaire Huawei

 

 

Le gouvernement britannique qui a autorisé la semaine dernière le chinois Huawei à développer la 5G subit une triple pression qui n’est pas susceptible de réduire les contradictions internes du gouvernement. Il y a d’abord le ministre des affaires étrangères qui en quelque sorte conteste le choix de l’équipementier chinois, d’autres membres du gouvernement également. Il y a aussi la pression de Washington qui soupçonne l’équipementier chinois de mettre en place des réseaux d’espionnage avec la 5G. Les États-Unis ont purement et simplement interdits à l’opérateur chinois d’intervenir sur le territoire américain et incitent  les alliés en faire autant. Le ministre des affaires étrangères britanniques lui-même met en garde son propre gouvernement « Nous avons raison d’avoir un certain degré de prudence vis-à-vis du rôle des grandes entreprises chinoises en raison du degré de contrôle que l’État chinois est en mesure d’exercer sur elles, a-t-il affirmé dans les colonnes du Daily Telegraph. Cela ne veut pas dire que (le) rôle (de ces entreprises) est automatiquement malveillant. Mais il y a des points comme la loi de 2017 qui dispose que toutes les entreprises chinoises, quel que soit leur actionnariat, doivent coopérer avec les services de renseignements chinois en toute occasion. » Selon lui, ces éléments sont « à soupeser très attentivement », avant toute décision finale. À noter que la question se pose aussi en Allemagne qui serait assez favorable à la venue de l’équipementier chinois. Washington a toutefois prévenu Berlin et Londres que si Huawei était autorisé à développer sa technologie 5G, il y aurait une possible remise en cause de la coopération en matière de renseignements. La France de son côté s’apprête à mettre des verrous pour empêcher l’équipementier chinois d’investir la 5G en France.

5G : opération anti-Huawei

5G : opération  anti-Huawei

Officiellement,  la France ne va pas s’opposer à la venue du puissant opérateur chinois. Pourtant en France comme en Europe, les gouvernements s’interrogent sur la place à donner à Huawei dans les futurs réseaux 5G pour deux raisons d’une part parce qu’on craint que les infrastructures, technologiquement à la pointe, soient utilisées à des fins d’espionnage pour le compte de la Chine. D’autre part il y a l’énorme pression des États-Unis qui veut interdire aux Chinois de pénétrer sur les réseaux 5G occidentaux. Les freins mis à la pénétration d’ Huawei passeraient par des obstacles techniques à Huawei   Plus concrètement, le gouvernement songerait à donne plus de pouvoir à l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi), elle-même sous le contrôle de du secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN). l’Anssi pourrait porter un droit de regard, non seulement sur la 5G, mais aussi sur des équipements déjà présents en France, comme la 3G et la 4G. De cette façon, les autorités françaises pourraient contrôler l’entreprise chinoise sans pour autant déclarer la guerre frontalement à la Chine, avec qui la France souhaite conserver de bonnes relations. À l’inverse, ce n’est pas le cas des États-Unis, qui ont officiellement demandé à leurs alliés de se méfier de Huawei, c’est-à-dire à l’exclure de leur pays respectif. Plusieurs États ont répondu à cet appel avant la France, à l’exemple du Japon qui a pris la décision d’interdire les équipements de la firme ainsi que ceux de ZTE sur le territoire.

Télécom- Huawei : pour l’Allemagne le business d’abord, l’Europe et les Etats-Unis après !

Télécom- Huawei : pour l’Allemagne  le business d’abord, l’Europe et les Etats-Unis après !

 

L’Allemagne a été mise en garde Washington si Huawei est autorisé à participer au déploiement de la 5G. Allemande. L’enjeu est à la fois politique et économique. Jusqu’à leur l’Allemagne s’est montrée très réticente pour freiner les velléités de déploiement en Allemagne de l’opérateur chinois. En cause le faite que des sociétés allemandes ont déjà passée des accords avec Huawei  qui possède une longueur d’avance concernant la technologie cinq j’ai. Une technologie qui pourrait être utile à l’ l’économie allemande notamment à son secteur automobile. En Europe nombre de pays sont plutôt réticents en raison des risques économiques mais aussi politiques entre parenthèses (enjeux des données et risques d’espionnage). Le gouvernement allemand discute toujours d’une participation ou pas du chinois Huawei au réseau 5G de téléphonie mobile de l’Allemagne, a déclaré mardi le ministre de l’Economie, Peter Altmaier. Prié de commenter un article du Wall Street Journal selon lequel une décision interministérielle préliminaire a été prise autorisant Huawei à participer à la construction de ce réseau de nouvelle génération, le ministre a répondu: « Je ne peux pas confirmer explicitement cette information car nous en sommes toujours au stade des discussions avec d’autres ministères. »Huawei, premier fournisseur mondial d’équipements de télécommunications, est soupçonné de laisser le gouvernement chinois s’adonner à l’espionnage d’autres Etats, ce qu’il dément. Les Etats-Unis ont demandé à leurs alliés de ne pas utiliser les technologies de Huawei.

Reuters a appris mardi d’une source gouvernementale allemande que Berlin ne prendrait sans doute pas sa décision rapidement. La vente aux enchères du réseau mobile 5G devrait commencer après la mi-mars et il apparaît de plus en plus que le gouvernement allemand n’exclura pas complètement Huawei. Peter Altmaier a déclaré à Reuters la semaine dernière que Berlin envisageait de renforcer les exigences de sécurité des entreprises de télécoms qui souhaitent participer à la 5G, rendant ainsi possible une surveillance plus étroite de Huawei. Le patron de Huawei en Allemagne a déclaré au quotidien Handelsblatt que le gouvernement chinois ne s’était pas immiscé dans ses activités et que la société ferait en sorte d’assurer sa transparence.  Mais ce lundi, le Wall Street Journal a indiqué que Washington s’était fendu d’une lettre au gouvernement allemand. Dans cette missive, adressée par l’ambassadeur américain à Berlin Richard Grenell au ministre de l’Economie Peter Altermaier, les Etats-Unis menacent de revoir leur coopération en matière de renseignement si l’Allemagne ne chasse par Huawei des réseaux 5G.pas sûr que l’Allemagne soit sensible aux arguments européens ou américains, car outre Rhihin c’est la logique du business qui l’emporte souvent sur les considérations politiques et diplomatiques.

 

Télécoms: boycott international du chinois Huawei ?

Télécoms: boycott international du chinois  Huawei ?

 

L’association GSMA, qui fédère des opérateurs télécoms au niveau international, a proposé la tenue d’une réunion d’urgence pour évoquer des projets européens visant à exclure les équipements 5G du chinois Huawei. L’enjeu est de taille car la technologie chinoise est en avance ; par ailleurs ; la société chinoise domine nettement le marché international. L’enjeu est à la fois économique, technologique mais aussi idéologique. Sur le plan économique, la Chine domine déjà avec la société Huawei Avec un chiffre d’affaires de 93 milliards de dollars (81,7 milliards d’euros) en 2017, Huawei est le premier équipementier télécoms mondial. Sur le plan technologique la Chine est en avance et pour l’instant seuls les États-Unis peuvent rivaliser. Enfin sur le plan idéologique le risque est de voir la Chine récupérer une masse d’informations qui pourraient faciliter la diffusion de ses produits. Un espionnage des consommateurs mais aussi des secteurs sensibles des pays occidentaux.

La Commission européenne de son coté étudie différentes mesures qui reviendraient de facto à bannir le matériel de l’équipementier chinois pour les réseaux mobiles de la prochaine génération face aux inquiétudes sur la sécurité. Plusieurs pays occidentaux, dont les Etats-Unis et l’Australie, ont déjà restreint l’accès de leurs marchés pour la 5G et l’Allemagne envisage également des mesures similaires.

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