Archive pour le Tag 'hors'

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La question de l’endettement public est hors sujet ?

La question de l’endettement public est hors sujet ?

Par Anton Brender ,chef économiste de Candriam Investors Group, considère dans les Échos que la question de l’endettement est hors sujet.( Cette simplification du débat n’est sans doute pas sans arrière-pensée, elle se complique quand les propositions viennent aussi bien de la gauche que des milieux financiers ; certains milieux financiers voient d’un bon œil une sorte de dette  perpétuelle  st sans limite qui assurerait une rente permanente au système bancaire NDLR)

 

La chronique d’Anton  Brender

 

Depuis bientôt un an l’Etat emprunte massivement pour aider ceux dont l’activité est entravée par les mesures prises pour contenir la pandémie. Qu’il n’ait pas hésité à le faire est une bonne chose. Son endettement croissant n’en suscite pas moins de vives inquiétudes. Qui va payer ces dettes ? Pourquoi la Banque centrale européenne (BCE) n’annulerait-elle pas celles qu’elle détient ? Le débat qui s’est engagé est nourri. Trop peut-être.

Car, il faut le rappeler, un Etat ne doit pas rembourser ses dettes : il doit seulement rester toujours capable d’en payer la charge d’intérêts. Or, s’il est vrai que le poids de notre dette publique n’a cessé de monter pour dépasser aujourd’hui celui de notre PIB, le poids de sa charge d’intérêts a été lui divisé par trois depuis le milieu des années 1990, pour tomber à moins d’un point de PIB ! Si la dette ne doit pas être remboursée et qu’actuellement nous nous endettons à des taux qui n’alourdiront pas notre charge d’intérêt, pourquoi nous battre pour obtenir de la BCE qu’elle tire un trait sur les titres d’Etat qu’elle détient ?

 

 

Épidémie Royaume-Uni : totalement hors de contrôle, Boris Johnson responsable

Épidémie Royaume-Uni : totalement hors de contrôle, Boris Johnson responsable

1.035 morts et aux près de 60.000 nouveaux cas enregistrés samedi au Royaume-Uni - des chiffres moins importants que ceux de la veille (80 000 cas) mais qui restent tout de même très élevés – l’affaire ressemble à une goutte d’eau dans l’océan de la pandémie.

 

Selon les statistiques officielles, le variant britannique du virus, de 50 à 70% plus contagieux, était responsable au 2 janvier d’environ 80% des cas à Londres et dans l’est du pays, contre 60% sur la seule Angleterre. Mais il n’est pas le seul responsable de la flambée actuelle : le confinement en vigueur dans la capitale depuis le 20 décembre et dans tout le pays depuis mercredi est également plus laxiste – et moins respecté – que celui du printemps 2020, avec des crèches ouvertes, des célébrations religieuses autorisées et une liste des salariés dits essentiels beaucoup plus longue. Conséquence, plus d’enfants se rendent en classe et la circulation routière reste élevée, à 76% du trafic habituel à Londres.

D’où l’appel de plusieurs scientifiques à durcir immédiatement les mesures prises jusqu’en mars, faute de quoi le système de santé public, le très fragile NHS, sera complètement submergé. Les admissions hospitalières sont déjà en hausse de 50% par rapport au printemps et le nombre de morts du coronavirus comptabilisés ­depuis deux mois (plus de 31.500) représente près de 40% des 80.000 décès enregistrés depuis le début de la pandémie.

Malgré une identification du variant anglais dès septembre dans le comté de Kent, l’exécutif a refusé maintes fois de suivre les recommandations des experts sur les mesures à prendre pour endiguer l’épidémie, refusant notamment de rendre le port du masque obligatoire dans les établissements scolaires. « Le gouvernement a donné au virus des opportunités pour se répandre », accuse la chercheuse Zubaida ­Haque, membre de l’Independent SAGE.

Une ferme hors sol à Paris : l’avenir de l’agriculture ?

Une ferme hors sol à Paris : l’avenir de l’agriculture ?

Un peu plus d’un hectare d’une terrasse du parc des expositions de la porte de Versailles à Paris va être transformé en ferme urbaine. Une ferme du futur paraît-il ! En fait,  une ferme où  les légumes seront cultivés comme les fruits, hors-sol et gavés de produits chimiques, d’engrais et d’eau. L’avenir de l’agriculture écologique urbaine d’après certains médias. Pour gagner du temps, on pourrait conseiller à ceux qui initient cet agriculture chimique de se passer de la phase de plantation et de croissance des plantes. On pourrait directement passer à la phase de fabrication des produits de synthèse comme  les tomates, les fraises, ces fruits et légumes sans saveur, déjà sans valeur nutritive. Il y a sans doute des, progrès à faire encore en matière de réflexion sur les conditions de développement de l’agriculture surtout biologique et sur le caractère ésotérique d’une agriculture urbaine non seulement illusoire mais en plus dangereuse. Gérée par l’entreprise d’agriculture urbaine Agripolis, via sa filiale ad hoc Nature urbaine, la ferme, qui aujourd’hui occupe 4.000 mètres carrés, est destinée à couvrir quasiment toute la terrasse et ainsi à devenir l’une des plus grandes d’Europe. Tomates, fraises, blettes, sauge, menthe, coriandre… une quinzaine de fruits et légumes vont y pousser hors sol. Nature urbaine espère atteindre une production, en période de pointe, de quelques centaines de kilos par jour. Pour sa taille, le projet a donc une importante valeur de démonstrateur, explique Pascal Hardy, fondateur d’Agripolis.

Londres: le secteur financier hors brexit ?

Londres: le secteur financier hors brexit ?

Pour résumer ,Londres souhaiterait que la question financière  échappe aux négociations du Brexit. Bref pour conserver à  la place financière britannique la rôle central en Europe . Le Royaume-Uni souhaite donc le maintien d’un libre accès des services financiers britanniques au marché européen. Une position qui ne peut être acceptée par les autorités européennes qui considèrent que Londres ne peut pas choisir une négociation à la carte.

“S’il advenait que l’UE choisisse délibérément d’ériger elle-même une barrière sur l’accès de nos services financiers à son marché, les perdants seraient les investisseurs en actions des entreprises de l’UE qui ne seraient plus en mesure d’obtenir le meilleur prix pour les transactions qu’ils souhaiteraient réaliser”, a-t-il ajouté.

“Cela serait un nouvel exemple d’automutilation de la part des Européens”, a poursuivi Gove.

Le négociateur en chef des Britanniques, David Frost, s’est interrogé pour sa part sur la lenteur des discussions. “Mais nous sommes entre les mains de l’UE pour ce qui est de savoir combien de temps cela prendra”, a-t-il dit.

Son homologue européen, le Français Michel Barnier, a appelé pour sa part les Britanniques à se montrer plus réalistes et à oublier toute possibilité de négocier “à la carte”.

“Mais nous ne ferons pas de progrès si les Britanniques continuent de piocher et de choisir pour eux-mêmes le meilleur de ces deux mondes”, a-t-il ajouté.

Soulignant que la pêche, les conditions de la concurrence et les règles de gouvernance constituaient les dossiers les plus rudes de la négociation, Michel Barnier a estimé que boucler un accord d’ici la fin de l’année serait “extrêmement difficile, mais encore possible”. En l’état actuel des négociations qui ont plutôt tendance à traîner tous les scénarios sont encore possibles, soit un nouveau délai accordé géré le siberxit, soit un brexit dut c’est-à-dire un accord.

Déconfinement: un débat hors sujet et dangereux

 

Parler officiellement de déconfinement aujourd’hui peut paraître assez surréaliste et particulièrement irresponsable dans la mesure où l’enjeu prioritaire consiste à persuader le maximum de populations à rester chez eux. Une recommandation déjà insuffisamment suivie notamment dans certaines zones urbaines. La problématique du déconfinement supposerait que déjà les pouvoirs publics sont en mesure d’imaginer la sortie de crise sanitaire. On en est encore loin, en France comme dans le monde. Au plan international , on a en effet un doublement des infectés officiels en une semaine. Le temps n’est donc pas venu de donner de faux espoirs et d’encourager un relâchement vis-à-vis du confinement.

Le confinement dépendra évidemment de l’évolution des chiffres de personnes concernées par la maladie mais surtout des progrès qui seront faits en matière de tests, de traitement et de vaccin. Pour l’instant la France est bien incapable comme en Allemagne -ou mieux-  en Corée d’envisager un dépistage massif qui permettrait d’identifier davantage ceux qui sont infectés. Par ailleurs, la question du traitement fait encore polémique, aucun ne s’est encore vraiment imposé. Plusieurs pistes sont étudiées notamment celle de la chloroquine. Enfin le vaccin, lui, ne pourra pas mais être mis au point avant des mois voire une année. Il faut aussi tenir compte du fait que ce virus montre des résistances particulières. Certains experts pensent que ces effets pourraient encore se faire sentir pendant un voire deux ans. Du coup, toute hypothèse de déconfinement paraît discréditée tant que les incertitudes évoquées ci-dessus n’auront pas été levées

Le gouvernement, poussé par des responsables politiques en mal existentiel, a d profité de la toute première séance d’audition de la mission d’information parlementaire, mercredi soir, pour esquisser la suite. «Plusieurs équipes y travaillent», a indiqué le premier ministre devant les députés. Édouard Philippe a exclu une sortie du dispositif en «une fois, partout, pour tout le monde», laissant comprendre que la solution serait graduelle et sans doute différenciée selon les territoires ou l’âge, sans en dire davantage. «Je comprends l’impatience des Français, mais cela ne sera pas pour demain matin», a-t-il martelé, jeudi soir, sur TF1.

Un peu plus tôt, devant les chefs de parti réunis pour une visioconférence, Édouard Philippe a promis de leur présenter les différents scénarios possibles, une fois qu’ils seront définis. «La science travaille», a-t-il lâché, cachant mal son embarras.«On aurait préféré ne pas aborder dès maintenant ce sujet», reconnaît un membre du gouvernement, pour qui évoquer le déconfinement, dans cette période, porte le risque une nouvelle fois d’envoyer des messages contradictoires.«Le déconfinement, cela n’a jamais été fait, sauf par les Chinois, mais leur cas est difficile à interpréter, résume un conseiller de poids. On ne sait pas comment faire, ni si on le fera dans quelques longues journées ou dans plusieurs semaines.». Notons enfin qu’on ne peut exclure l’arrivée d’une deuxième vague de contamination avec un déconfinement massif.

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Démographie : hors des métropoles point de salut !

Démographie : hors des métropoles point de salut !

Ce n’est pas une découverte mais une confirmation, la population augmente surtout dans les grandes métropoles et le département proche. Une exception toutefois Paris en raison essentiellement du prix exorbitant du logement. Au 1er janvier 2016, la France comptait 66,362 millions d’habitants, soit une hausse de 0,4% par an depuis 2011, en recul par rapport à la période 2006-2011 (+0,5% par an). Parmi les 20 pôles urbains de 300.000 habitants ou plus en 2016, 12 ont vu leur croissance s’accélérer, notamment Nantes, Bordeaux, Montpellier et Rennes. La population du pôle Saint-Etienne augmente sur la période alors qu’elle accusait une baisse précédemment.

Comme au cours des trois dernières décennies, la population a crû le plus fortement (+0,8%) dans les couronnes des grands pôles urbains mais à un rythme bien moins soutenu qu’entre 2006 et 2011 (+1,2%). La proximité de grandes métropoles favorise la croissance de la population des départements où elles sont implantées et dix départements en ont particulièrement bénéficié sur la période : la Haute-Savoie, la Gironde, la Haute-Garonne, l’Hérault, la Loire-Atlantique, l’Ain, l’Ille-et-Vilaine, le Rhône, l’Essonne et le Tarn-et-Garonne. A l’opposé, la population baisse d’au moins 0,1% par an dans 24 départements, dont Paris, contre 10 entre 2006 et 2011. En dehors de Paris, les départements en baisse se répartissent majoritairement le long d’une ligne allant des Ardennes au Lot, souvent qualifié de “diagonale du vide”, relève l’Insee. Au nord-est et au centre, ces départements souffrent d’un déficit migratoire qui tend à s’aggraver et qui est de moins en moins compensé par l’excédent naturel. A l’inverse, dans le Massif central (Allier, Lozère, Corrèze, Lot, Cantal, Creuse), les arrivées sont supérieures au départ et c’est le déficit naturel très défavorable, reflet d’une structure par âge vieillissante, qui explique la baisse de la population, selon l’Insee.

Sous l’effet des migrations avec les autres régions et l’étranger, les écarts de croissance sont importants entre les plus dynamiques -Corse (+1,0% par an), Occitanie (+0,8%), Pays de Loire et Auvergne-Rhône-Alpes (+0,7%) et celles où la croissance démographique, uniquement portée par les excédents naturels, ne dépasse pas 0,2% par an (Normandie, Grand Est, Centre-Val de Loire et Hauts de France).

Européennes : des candidats hors sol sélectionnés par vidéo !

Européennes : des candidats hors sol sélectionnés par vidéo !

La  république en marche innove dans le domaine de la virtualité politique. En  Marche invente  la vidéo sélection des candidats. Le parti la république en marche innove dans le domaine de la virtualité politique. Lors des élections législatives on avait déjà recruté sur CV via Internet. Du coup par parenthèse les diplômés d’instituts politiques se sont organisés largement pour noyauter le parti. Pour les européennes, la république en marche propose aux candidats d’adresser une vidéo à la direction du parti. Comme si une vidéo pouvait rendre compte de l’attachement à l’intérêt général et de la légitimité sociale et politique. De toute manière,  cela n’a aucune importance puisque le parti demeure virtuel, n’a aucun ancrage sur le terrain, aucune organisation et compte pour du beurre pour Macron. On demande simplement à ces parlementaires de lever la main quand on leur demande. De fait depuis l’élection de Macron, aucun parlementaire de la république en marche ne parvient à émerger. Avec la république en marche on atteint presque le zéro de la politique. Il suffit pour s’en persuader d’écouter sur les plateaux télé ces jeunes députés qui viennent ânonner  ce que dit déjà le gouvernement et qui forcément se font balayer rapidement par les  des autres interlocuteurs. Depuis trois semaines, le parti du Président travaille donc à l’élaboration de sa liste pour les élections européennes, qui se dérouleront le 26 mai. Mais comment sélectionner 79 personnes à partir de 2700 candidatures ? Telle une agence de mannequins, le jeune mouvement a demandé aux candidats à la candidature de lui faire parvenir un CV mais également une vidéo. Chacun doit se présenter et expliquer ses motivations, en deux minutes chrono. «Ce n’est pas évident comme exercice», reconnaît une candidate, qui s’est filmée dans son salon. D’autres évidemment qui se feront conseiller par des boîtes de communication afin que leur courrier conviction coïncide parfaitement avec l’idéologie de Macron notamment l’adhésion au néo libéralisme.

 

Climat: Les Etats-Unis dans ou hors de l’Accord de Paris ?

Climat: Les Etats-Unis  dans ou hors de l’Accord de Paris ?

 

 

Le moins que l’on puisse dire c’est que la position des États-Unis est loin d’être claire. La première hypothèse, c’est que les États-Unis se retirent purement et simplement de l’accord de Paris en contestant tout de cet accord. La seconde consisterait à y rester mais à condition de obtenir des les aménagements pour les États-Unis. La troisième hypothèse serait de mettre en place un plan spécifique pour et par  les États-Unis contribuant à l’accord de Paris- “Le président a déclaré qu‘il était ouvert à la recherche de conditions permettant que nous restions engagés aux côtés des autres sur ce que nous considérons tous comme un problème à résoudre”, a déclaré le secrétaire d‘Etat Rex Tillerson. Donald Trump a annoncé en juin son intention de faire sortir les Etats-Unis de l‘Accord de Paris sur le climat. Mais, avait-il alors ajouté, les Etats-Unis vont entamer des négociations, ou bien pour revenir dans l‘accord, ou bien pour “entrer dans une nouvelle transaction sur des termes qui soient équitables pour les Etats-Unis, leurs entreprises, leur salariés, leur population, leurs contribuables». Selon Rex Tillerson, c‘est Gary Cohn, principal conseiller économique de Donald Trump, qui est chargé de la question de l‘Accord de Paris. “Je pense que l‘idée, c‘est que Cohn envisage d‘autres moyens, par lesquels nous pouvons coopérer avec les partenaires de l‘Accord de Paris sur le climat. Nous voulons être productifs. Nous voulons être utiles”, a dit Tillerson. Le même son de cloche est venu, dimanche, de la chaîne ABC où le conseiller américain à la sécurité nationale, H.R. McMaster, a dit lui aussi que Donald Trump était ouvert à “toute discussion qui nous aidera à améliorer l‘environnement”.

Débat présidentiel à 11 : un débat hors sol

Débat présidentiel à 11 : un débat hors sol

Dominique Reynié, directeur général de la Fondapol, think tank d’inspiration libéral, estime dans les Echos  que les propositions hors-sol des candidats antisystème ont plombé ce moment démocratique. Il n’a pas complètement tort. En effet ce débat a été apprécié par nombre de Français parce qu’il a permis surtout aux petits candidats de s’exprimer, d’attaquer durement les favoris. Une sorte de joute gauloise plus proche de l’exercice du cirque que du débat démocratique. Certes certains reproches faits par des petits candidats étaient  justifiés par contre leur propositions paraissaient bien illusoires ou inconsistantes notamment concernant les rapports à l’Europe, les déséquilibres financiers et la politique économique. Pour résumer,  on peut faire le constat contradictoire que ce débat peut être considéré comme un bon spectacle télévisuel mais comme une très médiocre confrontation sur les perspectives politiques. Interview de Dominique Renié :

Pensez-vous que le débat d’hier a permis aux électeurs de faire leur choix ?

Il était nécessaire de réunir les 11 candidats à la présidentielle dans des conditions d’égalité. Hélas, cette configuration inédite et n’a permis aucun débat. Les prétendants à l’Elysée dit de « gouvernement » que sont François Fillon, Benoît Hamon et Emmanuel Macron, ont dû faire face à deux

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Ces derniers n’imaginent pas une seconde accéder au pouvoir et formulent ainsi des propositions ubuesques sur lesquelles ils n’auront jamais de compte à rendre.
Lesquelles vous ont le plus particulièrement marquées ?

En vrac : l’expropriation des capitalistes par Nathalie Arthaud, le désarmement des policiers par Philippe Poutou, la sortie du droit européen en cinq ans par Nicolas Dupont-Aignan… Cela n’a aucun sens.
S’agit-il, selon vous, d’un déni de réalité ?

C’est pire que cela. Certains candidats se sont laissé happer par un processus mortifère de forclusion, refoulant totalement le réel, notamment sur la question de la dette. Les candidats de « rupture » et « antisystème » formulent ainsi des propositions qui ne feraient qu’empirer l’état actuel de nos finances : recrutement d’agents publics, créations de nouveaux services publics, remboursement de tous les soins de santé… Pour eux, la dette publique à 100% du PIB et l’évolution périlleuse des taux d’intérêt n’existent pas. Si on fait les comptes, au moins 8 candidats sur 11 étaient complètement déconnectés de la réalité. Cela ne peut permettre de faire avancer les débats

 

Pollution automobile : mensonge généralisé

Pollution automobile hors :  mensonge généralisé

 

La pollution hors normes par les véhicules automobiles est une affaire aussi vieille que la norme  elle-même. Le décalage entre ces normes et les émissions polluantes réelles a toujours existé. Cependant il faut faire une distinction entre cette situation et celle qui consiste à installer sur les véhicules des logiciels pour réduire artificiellement cet écart (cas de Volkswagen. Avec l’affaire Volkswagen aux États-Unis, on découvre à nouveau que la mesure de la pollution   est relativement truquée. D’abord truquée par les constructeurs eux-mêmes au départ qui annonce des taux de pollution sous-estimés volontairement pour satisfaire aux normes. Les constructeurs effectuent leurs mesures avec des véhicules évidemment entièrement neufs et dans des conditions théoriques qui ne rien avoir avec l’usage normal d’un véhicule. Même lors  du contrôle technique les mesures sont également faussées car effectuées aussi dans des conditions théoriques. Ceci étend sur la durée la pollution des véhicules a sensiblement diminué grâce aux progrès techniques et aux normes. Malheureusement des progrès individuels qui ont été compensés par un accroissement du volume de circulation. Témoin par exemple les pics de pollution dangereux constaté dans certaines grandes villes notamment à Paris. De plus en plus de constructeurs se font donc  tirer les oreilles. Car nos autos brûlent bien plus de CO2 ou de carburant que ce qu’on nous promet : de l’ordre de 20 à 25%, avec des pointes jusqu’à plus de 40% pour certains modèles (contre 7% à peine en 2001). Une inflation qui tient à la procédure d’homologation. Loin, très loin de la vie réelle. Puisque la voiture ne roule pas en ville, par exemple, mais sur un banc à rouleau. Onze kilomètres de test au total, pendant une vingtaine de minutes. Ensuite, il faut savoir que cela se déroule dans de très bonnes conditions, à une température comprise entre 20 et 30 degrés. D’autre part, la climatisation, le GPS et les phares ne fonctionnent jamais durant le test. La vitesse et les accélérations sont faiblardes. Sans compter quelques astuces : cela va des boîtes de vitesses en passant par des moteurs soigneusement rodés. Au final c’est donc le grand écart. Selon l‘Institut européen transport et environnement, une Audi A8 diesel produirait vingt-et-une fois plus d’oxyde d’azote en réel que sur homologation. Pourtant la réduction de consommation et du niveau de pollution est bien réelle. C’est ce que rappellent, à juste titre, les constructeurs. Les dernières générations de moteurs sont bien moins polluantes et plus sobres. En quinze ans, les consommations des véhicules ont été sérieusement revues à la baisse. Ainsi en moyenne, pour 100 kilomètres parcourus, c’est 1,6 litre de carburant économisé pour un diesel et 2 litres pour une essence. cependant la voiture  consomme souvent plus que ce qu’annoncent officiellement les constructeurs. Ces derniers sont d’ailleurs favorables à un changement de réglementation, beaucoup plus réaliste, qui devrait entrer application en 2017.

 

Pollution automobile hors normes : une très vieille affaire

Pollution automobile hors normes :  une très vieille affaire

 

La pollution hors norme par les véhicules automobiles est une affaire aussi vieille que la norme  elle-même. Le décalage entre ces normes et les é missions polluantes réelles a toujours existé. Cependant il faut faire une distinction entre cette situation et celle qui consiste à installer sur les véhicules des logiciels pour réduire artificiellement cet écart (cas de Volkswagen. Avec l’affaire Volkswagen aux États-Unis, on découvre à nouveau que la mesure de la pollution   est relativement truquée. D’abord truquée par les constructeurs eux-mêmes au départ qui annonce des taux de pollution sous-estimés volontairement pour satisfaire aux normes. Les constructeurs effectuent leurs mesures avec des véhicules évidemment entièrement neufs et dans des conditions théoriques qui ne rien avoir avec l’usage normal d’un véhicule. Même lors  du contrôle technique les mesures sont également faussées car effectuées aussi dans des conditions théoriques. Ceci étend sur la durée la pollution des véhicules a sensiblement diminué grâce aux progrès techniques et aux normes. Malheureusement des progrès individuels qui ont été compensés par un accroissement du volume de circulation. Témoin par exemple les pics de pollution dangereux constaté dans certaines grandes villes notamment à Paris. De plus en plus de constructeurs se font donc  tirer les oreilles. Car nos autos brûlent bien plus de CO2 ou de carburant que ce qu’on nous promet : de l’ordre de 20 à 25%, avec des pointes jusqu’à plus de 40% pour certains modèles (contre 7% à peine en 2001). Une inflation qui tient à la procédure d’homologation. Loin, très loin de la vie réelle. Puisque la voiture ne roule pas en ville, par exemple, mais sur un banc à rouleau. Onze kilomètres de test au total, pendant une vingtaine de minutes. Ensuite, il faut savoir que cela se déroule dans de très bonnes conditions, à une température comprise entre 20 et 30 degrés. D’autre part, la climatisation, le GPS et les phares ne fonctionnent jamais durant le test. La vitesse et les accélérations sont faiblardes. Sans compter quelques astuces : cela va des boîtes de vitesses en passant par des moteurs soigneusement rodés. Au final c’est donc le grand écart. Selon l‘Institut européen transport et environnement, une Audi A8 diesel produirait vingt-et-une fois plus d’oxyde d’azote en réel que sur homologation. Pourtant la réduction de consommation et du niveau de pollution est bien réelle. C’est ce que rappellent, à juste titre, les constructeurs. Les dernières générations de moteurs sont bien moins polluantes et plus sobres. En quinze ans, les consommations des véhicules ont été sérieusement revues à la baisse. Ainsi en moyenne, pour 100 kilomètres parcourus, c’est 1,6 litre de carburant économisé pour un diesel et 2 litres pour une essence. Mais il est vrai qu’il est particulièrement rageant de voir combien notre auto consomme souvent plus que ce qu’annoncent officiellement les constructeurs. Ces derniers sont d’ailleurs favorables à un changement de réglementation, beaucoup plus réaliste, qui devrait entrer application en 2017.

 

Crash A320: un des pilotes bloqué hors du cockpit?

Crash A320: un des pilotes bloqué hors du cockpit?

Comme souvent,  on risque  cache certaines   causes réelles de l’accident surtout cette fois où un pilote aurait été bloqué à l’extérieur de la cabine. En outre s’il s’agit d’un suicide, on ne saura  peut-être   pas si c’est l’acte d’un terroriste (cela pour d’autres raisons  raisons politiques); si c’est une défaillance de l’appeiril, cela pourrait nuire commercialement à Airbus. D’où des interrogations  concernant ‘l’indépendance du bureau enquête accident (BEA)  qui est sous le contrôle du gouvernement. Dans la plupart des cas chaque fois qu’une des causes est d’origine technique on a fait  retomber la responsabilité sur le pilote . Il serait urgent de mettre en place uen véritable autorité indépendante d’enquête en France notamment ou le lobby aérien est particulièrement fermé à toute observation extérieure.  Selon le New York Times, un des pilotes de l’Airbus de la compagnie Germanwings qui s’est écrasé mardi dans les Alpes de Haute-Provence s’était retrouvé bloqué à l’extérieur du cockpit avant la chute de l’avion. Une source proche de l’enquête a donné la même version à l’Agence France Presse. Pas de confirmation officielle du BEA.  Le New York Times affirme tenir ses informations d’un militaire qui participe aux investigations. Et ce que détaille le quotidien américain est très troublant. Pendant la première partie du vol, les conversations enregistrées dans le cockpit sont banales, détendues, sans la manifestation de la moindre inquiétude. Puis un des pilotes quitte le cockpit avant que l’appareil n’amorce sa descente fatale. Et quand il essaie d’y retourner, il lui est impossible de rentrer dans la cabine de pilotage. Il frappe doucement à la porte, puis on l’entend cogner plus fort  selon cet enquêteur et il n’y a jamais aucune réponse. Il y aurait donc eu un seul pilote au moment de la catastrophe. Un homme qui n’aurait pas pu ou pas voulu ouvrir cette porte d’accès au cockpit. Selon une source proche de l’enquête citée par l’AFP,  »Au début du vol, on entend l’équipage parler normalement puis on entend le bruit d’un des sièges qui recule, une porte qui s’ouvre et se referme, des bruits indiquant qu’on retape à la porte et il n’y a plus de conversation à ce moment-là jusqu’au crash. » Le New York Times ajoute que le Bureau d’enquêtes et d’analyses n’a pas souhaité commenter ces informations. Même si elles sont confirmées, ces révélations ne permettent  pas de répondre à toutes les questions sur le crash. Mais elles ajoutent un élément inquiétant sur les circonstances de cette tragédie. Mercredi, le directeur du BEA, Rémi Jouty, a indiqué que les experts avaient réussi à écouter le fichier audio de la « boîte noire » mais qu’il était  »beaucoup trop tôt pour en tirer la moindre conclusion sur ce qui s’est passé ».

 

Gaston Bessay

ancien membre du Conseil supérieur de l’aviation marchande

Manif Gaza : « mettre les casseurs « hors d’état de nuire »(Bertrand)

Manif Gaza : «  mettre les casseurs « hors d’état de nuire »(Bertrand)

 

« Je suis prêt à soutenir le gouvernement s’il est présent et efficace ». Face aux violences enregistrées lors de deux manifestations pro-palestiniennes durant le week-end du 20 juillet à Paris et Sarcelles, Xavier Bertrand exige de la fermeté.  Le député UMP soutient Manuel Valls. « Je me reconnais dans ses propos, d’une extrême fermeté. Il a eu raison de parler d’antisémitisme ». Xavier Bertrand regrette toutefois qu’il n’y ait pas eu de réaction plus rapide face à la formation d’un rassemblement pourtant interdit. « Il ne faut pas attendre pour procéder à des interpellations, estime-t-il. Et je suis d’accord pour qu’une manifestation soit interdite quand on sait qu’elle n’aura aucun caractère pacifique ». Rappelant qu’ »il n’y a pas eu de débordements en province », Xavier Bertrand juge que le France « n’a pas à vivre au rythme de ce qui se passe ailleurs ». Et l’ancien ministre de craindre pour l’unité républicaine. « Quand on attaque une synagogue, demain ça peut être une mosquée ou une église ». S’il reconnaît que les violences ne sont le fait que d’une « minorité », l’élu de l’Aisne réclame qu’elle soit mise « hors d’état de nuire ». Xavier Bertrand espère, enfin, une intervention de François Hollande : « J’attends qu’il s’exprime, qu’il soit clair, ferme et qu’il montre que la République ne se laissera pas faire ».

 

Affaire Karachi :  » Sarkozy pas hors de cause »,(avocat des victimes)

Affaire Karachi :  » Sarkozy  pas hors de cause »,(‘avocat des victimes))

Nicolas Sarkozy est rattrapé par l’affaire Karachi. Dans le volet financier du dossier, le soupçon de financement illégal de la campagne de Balladur en 1995, les juges demandent la saisine de la Cour de justice de la République (CJR) pour enquêter sur l’ancien Premier ministre et son ministre de la Défense, François Léotard.  Mais ils réclament également l’audition du ministre du Budget de l’époque, c’est à dire Nicolas Sarkozy. L’ancien président l’a rappelé à plusieurs reprises, il n’était pas trésorier de la campagne électorale d’Edouard Balladur et n’a donc pas œuvré directement à son financement. Il était, en revanche, ministre du Budget au moment de la vente des trois sous-marins au Pakistan en 1994. C’est à ce titre que, pour les juges d’instruction, il devrait être entendu par la CJR, en tant que témoin assisté, et non pas simple témoin. Selon Olivier Morice, avocat des proches de victimes de l’attentat de Karachi, les juges ont des éléments : « ils considèrent dans une ordonnance du même jour qu’ils ne peuvent pas entendre Nicolas Sarkozy comme témoin parce que les éléments recueillis dans l’information judiciaire laissent entendre comme vraisemblable que monsieur Sarkozy ait pu avoir un rôle ès-qualité de ministre du Budget », affirme-t-il. « Cela signifie que Nicolas Sarkozy n’est absolument pas mis hors de cause dans ce dossier, nous sommes bien en présence d’un scandale d’État. C’est absolument intolérable pour les familles que je représente », poursuit-il. Avant une audition, il reste encore plusieurs étapes de procédures. Sur le plan politique en tout cas, les juges d’instruction passent la main à la Cour de justice de la République.

 

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