Archive pour le Tag 'horizon'

La promesse d’un SMIC à 1600 € devient seulement « un horizon » pour Lucie Castets

La promesse d’un SMIC à 1600 € devient seulement « un horizon » pour Lucie Castets

 

La promesse d’un SMIC à 1600 € dans l’hypothèse d’un gouvernement de gauche se transforme de promesse en seulement « horizon » d’après  Lucie Castets, la candidate choisie par le nouveau front de gauche qui se débat dans son anonymat. C’est ce qui résulte d’un entretien de l’intéressée avec le journal le Parisien. Et de justifier ce recul en indiquant qu’il faudrait en discuter avec les partenaires sociaux. Une différence avec le programme du nouveau front populaire qui voulait décider cette mesure immédiatement.

La peur comme horizon politique ?

La peur comme horizon politique?

Par  Arnaud Benedetti est directeur de la rédaction de la « Revue Politique et Parlementaire » et Isabelle Djian, présidente et co-fondatrice de VoxNation.

(dans l’Opinion, extrait)

« Nous sommes en guerre », « choc des civilisations », « territoires perdus de la République », « destruction des écosystèmes », « déclinisme français », « ensauvagement de la société », « succession de pandémies annoncées comme inéluctables »… A l’aube de l’élection présidentielle, une dialectique fondée sur la peur se dissémine dans le discours politique. Les allocutions semblent se prêter au jeu du cadavre exquis en faisant ressusciter nos vieilles peurs et en juxtaposant des histoires terrifiantes et irrationnelles dont on ne connaîtrait ni le début, ni la fin. Mais elles auraient toutes pour point commun de réveiller la peur primale, en nous faisant revenir à notre état de nature.

Depuis la déclaration officielle de guerre faite à un ennemi invisible, la peur s’est immiscée dans les interstices des relations sociales et humaines. La crise sanitaire a dissous les liens qui nous unissaient les uns aux autres. L’autre ne serait plus une terre inconnue à explorer, pleine de promesses d’ouvertures et d’espoir. L’altérité serait devenue une source d’angoisses, porteuse de défiance réciproque et favorable au repli sur soi.

Il n’en demeure pas moins que la crise a eu pour vertu de nous rappeler à quel point l’homme est un être social, profondément animé par des passions. A La pensée politique actuelle, bien au-delà des frontières de la France, semble tentée d’entrer dans l’Etat-Léviathan de Thomas Hobbes, le théoricien de la peur comme moteur de l’action politique et auteur du célèbre « l’homme est un loup pour l’homme ». La peur n’est certes pas une nouveauté en politique et elle a souvent été utilisée. Mais notre époque, avec la conjonction de crises polymorphes et de « révolutions permanentes », nous a fait basculer dans l’imprévisibilité, le doute et le chaos.

La peur pèse sur le présent comme sur l’avenir. Alors que le progrès technologique, à grand renfort d’algorithmes, était parvenu à nous entretenir dans la douce utopie d’un avenir prévisible et prospère, la crise sanitaire est venue nous rappeler que l’incertitude est le propre de l’avenir et que les menaces renaissent de leurs cendres. Sous l’effet du filtre des médias et des réseaux sociaux, ce n’est plus la réalité qui s’offre à nous. C’est le vertige des simulacres, c’est-à-dire de ce qui cache ce qu’il n’y a pas ou plus ! Selon un sondage Viavoice pour les Assises du journalisme, près d’un Français sur deux accuserait les médias d’avoir alimenté la peur pendant la pandémie par un sophisme digne de l’allégorie de la caverne. Mais ces peurs et les dispositifs médiatiques qui leur font écho ne sont-ils pas le symptôme de l’absence de débats réels, de valeurs solides ?

Certains ont pu parler d’une heuristique de la peur, et lier la peur à un principe de responsabilité pour fonder l’action politique et éviter le pire. La peur serait alors le propre des gens responsables… D’autres envisagent la peur comme une objectivation d’un sentiment d’angoisse diffus et permanent qui serait l’essence même de l’humain. En réalité, la cristallisation de l’angoisse existentielle et une société de la peur ne peuvent que porter la division. La dialectique de la peur, que certains politiques emploient pour paraître plus forts et fermes, ne serait-elle pas finalement un aveu de leur vide éthique et de la faiblesse de l’action politique ?

Plutôt que la peur, les politiques devraient travailler pierre à pierre à bâtir la confiance politique et tenir leurs promesses. Au lieu de la défiance et de la peur, qui défigurent l’autre, il est urgent de redevenir sensible à son visage, c’est-à-dire de revenir à une altérité fondamentale et fondatrice d’une éthique. Par la grâce du visage qui « s’impose à moi sans que je puisse rester sourd à son appel, ni l’oublier, je veux dire, sans que je puisse cesser d’être responsable de sa misère », pour reprendre la pensée d’Emmanuel Lévinas dans Humanisme de l’autre homme. Face à la peur, c’est bien sur le terrain de la confiance et du rapport à l’autre que se joue l’avenir de la démocratie.

 

Arnaud Benedetti est directeur de la rédaction de la « Revue Politique et Parlementaire » et Isabelle Djian, présidente et co-fondatrice de VoxNation.

Relier les interdépendances en vue d’un nouvel horizon politique

Relier les interdépendances en vue d’un nouvel horizon politique Dans un ouvrage collectif, plus de 50 personnalités de la recherche, de la pensée et de l’art, parmi lesquelles Alain Damasio, Delphine Horvilleur ou Baptiste Morizot, appellent à penser le monde autrement, à l’aune des interdépendances (La future constitution des liens)

 

Il aura donc fallu un virus insoucieux des frontières pour que les mots du généticien Albert Jacquard (1925-2013) résonnent enfin comme une évidence : « La solidarité dans le monde n’est pas d’abord une valeur, mais un fait. Nous sommes solidaires, reliés inextricablement les uns aux autres comme à l’univers dans lequel nous vivons. » Encore faut-il accepter de le reconnaître. A l’initiative des éditions Les liens qui libèrent, plus de 50 personnalités de la recherche, de l’art et de la littérature unissent leurs voix dans un livre, Relions-nous ! La constitution des liens, l’an 1 (collectif, 218 pages, 10 euros)pour montrer comment les savoirs sont aujourd’hui traversés par cette notion d’interdépendances. L’ouvrage repose sur un postulat : les crises climatique, sanitaire, sociale, économique et psychique signent la fin d’une époque mais aussi d’une pensée héritée de plus de deux siècles de modernité. Les concepts avec lesquels nous continuons à appréhender le monde – la séparation de l’humain et de la nature, le temps linéaire, le progrès infini, l’idée cartésienne de se considérer « comme maître et possesseur de la nature »… – sont à repenser. Chacun des auteurs, dont Alain Damasio, s’y attelle et présente dans son domaine un bref état des lieux de la mutation qui s’opère, et une série de propositions comme autant d’articles de lois pour une nouvelle « constitution des liens ». Ainsi les juristes Marine Calmet et Sarah Vanuxem invitent à réécrire le droit pour « réanimer » les entités naturelles, fleuves ou montagnes, et les « considérer comme des personnes (…) capables juridiquement ». Les économistes Eloi Laurent et Katherine Trebeck proposent de substituer au produit intérieur brut de nouveaux indicateurs, fondés sur le bien-être humain, la résilience face aux chocs écologiques et la soutenabilité à long terme des systèmes économiques. Les philosophes Corine Pelluchon et Virginie Maris et l’agronome Pablo Servigne appellent à « la souveraineté des animaux sauvages ». Le philosophe Abdennour Bidar et la rabbin Delphine Horvilleur définissent une laïcité qui « ouvre à la dimension spirituelle de la démocratie » pour « faire vivre ensemble toutes les différences de convictions existentielles ». De ces voix singulières monte une polyphonie puissante qui bouscule les fondements de nos sociétés et esquisse un nouvel horizon politique. Les auteurs doivent se réunir au Centre Pompidou du 4 au 6 juin, pour en discuter dans le cadre du « Parlement des liens ». Le dialogue devrait aussi se poursuivre jusqu’au printemps 2022 avec des mouvements de jeunesse.

Macron : horizon 2030 pour fermer les yeux sur le quotidien

Macron : horizon 2030 pour fermer les yeux sur le quotidien

Nouveau changement de stratégie médiatique pour Macron qui désormais vise l’horizon de 2030. « Je suis à ma tâche : réussir à bâtir une France plus forte à l’horizon 2030″ a-t-il déclaré lors de ces deux entretiens informels avec les journalistes. Un nouveau virage de la communication. Une évolution d’ailleurs très contradictoire ce n’est pas la première fois que le président de la république veut prendre du champ alors qu’il est repris rapidement par son activisme médiatique qui le conduit à intervenir presque chaque jour à peu près sur tout.

D’une certaine manière, Macron est englué dans plusieurs problématiques. Il y a bien sûr la problématique sanitaire avec les hésitations permanentes du gouvernement qui sent la nécessité de mesures de reconfinement  avec la montée des contaminations mais qui ne veut pas le décider au plan national laissant la responsabilité au préfet et élus locaux

Il y a aussi et peut-être surtout l’environnement économique particulièrement dégradé qui va se traduire par une très grave crise sociale début 2021 en particulier avec l’explosion du chômage que craignent les Français pour 80 % d’entre eux dans un dernier sondage. Ce qui explique entre autres le manque de confiance générale dans la politique du pouvoir.

Enfin émerge à nouveau la question de l’insécurité, mise de côté jusqu’à maintenant pour éviter de fâcher certains électorats. Or cette problématique devient aussi importante que les deux autres. Le Premier du ministre lui-même a bien été convenu de convenir que l’intendance ne suivait pas. Macron de ce côté a fait le constatation de la « banalisation de la violence « et sans doute au-delà de la crise générale de l’autorité.

 

Regarder plus loin et sans doute une nécessité mais cela ne serait dispensé d’observer ce qui se passe dans le temps présent et surtout d’en tenir compte pour agir. Il semble bien que le chef d’État ait maintenant perdu le contrôle de l’horloge politique.

 

Nucléaire 50%: « horizon 2035 » !!! (Edouard Philippe)

 Nucléiaire 50%:   »horizon 2035 » !!!  (Edouard Philippe)

 

C’est évidemenet une escroquerie cette annonce de 50%. En effet de son côté EDF annonce que la réduction à 50 % ne pourra pas se produire avant 2050. Bref un engagement aussi irresponsable que celui pris par Ségolène Royal concernant la réduction de la production nucléaire à 50 % en 2025 et qui figure toujours dans la loi ! L’échéance à laquelle le gouvernement compte parvenir à 50%, contre environ 75% aujourd’hui, est l’un des enjeux centraux de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), qui doit être dévoilée à la fin octobre.

“Les axes de la préparation de cette PPE sont connus, l’engagement pris par le président de permettre la constitution d’un mix énergétique à l’horizon de 2035 avec 50% de nucléaire a été formulé, d’ailleurs par Nicolas Hulot lui-même”, a dit Edouard Philippe lors d’une conférence de presse à l’Elysée. La date de 2025, décidée sous François Hollande, a été abandonnée en novembre dernier. Traité par Nicolas Hulot jusqu’à sa démission la semaine dernière, le dossier est désormais sur le bureau de François de Rugy, qui a pris sa succession mardi à la tête du ministère de la Transition écologique. “Je laisse à François de Rugy le temps de prendre les dossiers, de rencontrer les acteurs et ensuite de me faire des propositions pour pouvoir trancher de façon définitive”, a ajouté Edouard Philippe à l’issue d’un séminaire gouvernemental. Historiquement favorable à la fin du nucléaire à moyen terme, le nouveau ministre passé par les Verts n’a rien voulu dire de ses intentions en la matière lors d’une interview accordée mercredi à France Inter.

Plus de nucléaire à l’horizon 2050 ?

Plus de nucléaire à l’horizon 2050 ?

Une étude de l’ADEME qui va contrarier EDF qui prévoit de construire à la même échéance 40 ou 50 réacteurs nucléaires pour remplacer tous les anciens. Le PDG d’EDF a déclaré vendredi, que l’entreprise projetait un renouvellement du parc nucléaire français, qui devrait se traduire par le déploiement à terme de « plusieurs dizaines » de réacteurs EPR NM. « A partir de 2028, 2030, ce n’est pas une science exacte, nous allons commencer à installer en France des EPR nouveau modèle. (…) Et en 2050, 2055, on n’aura plus de (réacteurs de) la génération actuelle. On aura les EPR NM: on en aura 30, 35 ou 40. On aura plusieurs dizaines qui seront le produit de remplacement du parc actuel », a précisé Jean-Bernard Lévy lors d’une rencontre avec des journalistes. Pourtant l’étude de l’ADEME considère qu’on pourrait se passer totalement du nucléaire d’ici 2050. Une énergie 100% verte permettrait d’«assurer l’équilibre offre-demande heure par heure», assure l’Ademe.  Selon cette dernière, le bouquet électrique de 2050 pourrait se composer, dans un scénario idéal, de 63% d’éolien, 17% de solaire, 13% d’hydraulique et 7% de géothermie et thermique renouvelable. «Les sources d’énergie principales sont dans tous les cas l’éolien et le solaire», souligne-t-elle. L’étude établit ensuite d’autres hypothèses de comparaison dans lesquelles la part des énergies renouvelables diminue à 95%, 80% puis 40%. Ce dernier taux est celui qui a été retenu pour 2030 dans le cadre de la loi sur la transition énergétique. «On constate que la différence de coût entre le cas de référence 100% énergies renouvelables et les cas 40%, 80% et 95% reste relativement faible», écrit l’Ademe. En effet, avec une électricité 100% verte, le mégawattheure consommé coûte 119 euros. Avec un taux à 95%, il s’établit à 116 euros. Il passe à 113 euros avec 80% d’énergies renouvelables puis 117 euros avec 40%.  Ces coûts varient toutefois fortement en fonction de contraintes d’acceptabilité, de comportement et d’économie. Une moindre maîtrise de la consommation fait par exemple bondir le prix de l’électricité 100% renouvelable à 125 euros/mégawatheure. «En effet, en cas de moindre maîtrise de la demande, le système devra faire appel à des filières d’énergies renouvelables moins rentables, ainsi qu’à une quantité plus importante de stockage pour passer la pointe d’hiver», expliquent les auteurs de l’étude. De même, en cas «d’acceptabilité très contrainte» – si par exemple les Français n’acceptent pas le développement du réseau d’éoliennes terrestres – le coût passe à 133 euros «car il faudra remplacer en partie les énergies terrestres par des filières marines, en général plus onéreuses», explique le rapport. Le scénario le plus favorable est celui dans lequel les énergies renouvelables sont acceptées et disposent d’un accès facilité au capital. Dans ce cas, le mix 100% énergie verte voit son coût chuter à 103 euros.

Disparition de la place financière parisienne à horizon 2020?

Disparition de la place financière parisienne à horizon 2020?

Selon l’économiste Marc Fiorentino, la Bourse de Paris n’existera plus en 2020. Sans être aussi alarmiste, Henri de Castries rappelle que « le secteur financier est probablement le premier employeur de la région parisienne. Les institutions financières françaises sont celles d’Europe qui ont le mieux traversé la crise de 2008, quand Londres était à la dérive, Berlin en difficulté, Madrid et Rome à la cave. La plupart des banques et assureurs français étaient dans une situation convenable. On a désigné le secteur financier à la vindicte publique, ce qui a eu des conséquences assez négatives. A partir de 2010, les charges sur ce secteur ont été augmentées » regrette-t-il. « Je voudrais qu’on se demande si la finance c’est l’ennemi, ou si c’est un pôle de création d’emplois et de compétitivité ».  « Il y a une prise de conscience de ce que l’excès de dépense publique est un cancer pour le pays. Elle étouffe la croissance, l’initiative, l’emploi. Le Premier ministre a annoncé un calendrier. Il me semble qu’il commence à y avoir une inflexion relativement sérieuse », a-t-il estimé.  « Il a raison. Sans esprit de polémique, il faut faire face à la réalité. Dans un pays ou 25% des jeunes sont au chômage, plus de la moitié des jeunes sortis sans diplôme du système scolaire sont toujours sans emploi trois ou quatre ans plus tard, on ne peut pas se payer le luxe du dogmatisme ou des réactions instinctives », tranche Henri de Castries. « La politique du mieux-disant partout n’existe plus dans une économie ouverte dans laquelle le capital, la technologie et les talents sont parfaitement mobiles. Si on veut les attirer, il faut se rendre attirant, donc il faut au moins se mettre dans la norme de nos voisins ».  « Le risque est celui de la déflation, que doit surveiller la BCE. Les critiques sur le niveau de l’euro sont souvent le déguisement des partisans de la très vieille école de la dévaluation, qui permet de résoudre toutes les lâchetés et toutes les faiblesses, et qui conduisent à refuser de réformer le pays de l’intérieur », explique Henri de Castries. « Laisser dévaluer la monnaie, ce serait un appauvrissement plus ou moins dissimulé à une partie de la population, une réduction de la richesse naturelle. Je ne suis pas un apôtre de l’euro faible. La monnaie commune a apporté beaucoup de stabilité économique européenne depuis 10 ou 15 ans. Mais ces avantages nécessitaient de la discipline, qui n’a pas toujours été mise en œuvre. Or elle est inéluctable ». Aux exportateurs qui se plaignent, il répond que « quand vous fabriquez un objet de qualité, que vous pouvez vendre avec de fortes marges à l’extérieur, vous ne vous plaignez pas d’avoir une bonne monnaie ».

 




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