Archive pour le Tag 'hôpitaux'

Page 4 sur 4

Santé: la Cour des comptes critique la restructuration des hôpitaux

Santé: la Cour des comptes critique la restructuration des hôpitaux

 

Cette fois, la Cour a analysé trois cas: la rénovation du centre hospitalier de Perpignan, le regroupement de l’offre hospitalière de la vallée de la Tarentaise et l’implantation d’un plateau technique unique dans le nord-Deux-Sèvres.  Elle a noté la « longue gestation » (entre 10 et 20 ans) de ces projets et les « atermoiements », « compte tenu des intérêts politiques sous-jacents ».   »Les hésitations et les retards pris dans la conduite des projets ont conduit à des surcoûts et à des difficultés de financement qui risquent de peser longtemps sur l’équilibre budgétaire des établissements sans que l’offre de soins ait été améliorée », estiment les sages de la rue Cambon.  La Cour fait un bilan très sévère de ces trois projets.  Reconstruit sur son ancien site, sans possibilité d’extension (sauf à racheter de nouveaux terrains), le centre hospitalier de Perpignan manque d’un étage dédié aux circuits logistiques.  Cette lacune est un « véritable contresens au regard des normes modernes d’hospitalisation et de lutte contre les infections nosocomiales », selon le rapport.  Dans la Tarentaise, la fusion des hôpitaux d’Albertville et de Moutiers a fait l’objet de plusieurs plans de financements, le dernier étant suspendu depuis octobre 2012 dans l’attente de nouvelles études sur l’offre de soins sur le territoire concerné.  Le centre hospitalier Nord-Deux-Sèvres, redimensionné par l’Agence régionale de santé (ARS), et soutenu par le Conseil régional de Poitou-Charentes, attend lui approbation ministérielle.  La Cour « estime qu’il est encore temps de reconsidérer ces deux derniers projets, toujours en gestation, pour en dégager tous les gains d’efficience possibles » et replacer leur activité « dans le cadre d’une approche cohérente et globale de l’offre de soins locale ».  Plus généralement, l’institution prône une « démarche rigoureuse et cohérente » pour les restructurations hospitalières, et l’adoption d’une « stratégie nationale ».  Dans sa réponse, le ministère du Budget a approuvé cette recommandation, mais celui de la Santé a nuancé, soulignant que les besoins sont trop divers selon les territoires pour qu’il soit « envisageable de fixer un objectif national de recomposition de l’offre de soins ».

 

Nouveau :- site chansons-poèmes de  g.bessay:

 

 

 

Grèves dans les hôpitaux

Grèves dans les hôpitaux

Ils sont 15.000. 15.000 à travailler 90 heures par semaine, de jour, de nuit, le week-end quand il le faut, à sauver des vies, le tout pour à peine plus d’un Smic mensuel. Eux, ce sont les internes en médecine, des étudiants ayant déjà fait six années d’études et qui, pour compléter leur formation, travaillent dans les hôpitaux. Lundi, ils prévoient de faire grève afin d’obtenir une amélioration de leurs conditions de travail. Antoine, interne en chirurgie, raconte au micro d’Europe 1 la galère des journées à rallonge : « ça arrive de travailler deux nuits d’affilée. Un lendemain de garde, ont peut enchaîner sur une journée complète au bloc opératoire, on rentre chez soi à 22 heures, et on est rappelé en pleine nuit ». »On travaille en moyenne entre 80 et 90 heures par semaine. Mais ça ne descend jamais au-dessous de 70 heures », souligne-t-il.  Quant aux journées de récupération, pourtant obligatoires après 24 heures de garde successive, Antoine regrette qu’elles ne soient pas mieux respectées. « Ça peut mener à des situations dramatiques. C’est arrivés à certains collègues d’oublier de represcrire un traitement vital pour le malade… » Autre sujet de colère pour les internes : un projet de loi du gouvernement, qui pourrait les obliger à s’installer dans des déserts médicaux à la fin de leurs études. « C’est une mesure profondément injuste », s’insurge Antoine. « A l’âge de trente ans, après douze années d’études, je pense qu’on a le droit de décider de fonder une famille ou de s’installer là où on a envie. D’autant qu’il y a déjà un concours à la fin des études, qui nous autorise -ou pas- à nous installer dans certaines régions. » Pour obtenir gain de cause, Antoine envisage donc de descendre dans la rue lundi midi, et même, fait extrêmement rare, de recommencer toute la semaine si besoin est. Comme lui, plus de 5.000 internes sont d’ailleurs attendus.

 

Ils sont 15.000. 15.000 à travailler 90 heures par semaine, de jour, de nuit, le week-end quand il le faut, à sauver des vies, le tout pour à peine plus d’un Smic mensuel. Eux, ce sont les internes en médecine, des étudiants ayant déjà fait six années d’études et qui, pour compléter leur formation, travaillent dans les hôpitaux. Lundi, ils prévoient de faire grève afin d’obtenir une amélioration de leurs conditions de travail. Antoine, interne en chirurgie, raconte au micro d’Europe 1 la galère des journées à rallonge : « ça arrive de travailler deux nuits d’affilée. Un lendemain de garde, ont peut enchaîner sur une journée complète au bloc opératoire, on rentre chez soi à 22 heures, et on est rappelé en pleine nuit ». »On travaille en moyenne entre 80 et 90 heures par semaine. Mais ça ne descend jamais au-dessous de 70 heures », souligne-t-il.  Quant aux journées de récupération, pourtant obligatoires après 24 heures de garde successive, Antoine regrette qu’elles ne soient pas mieux respectées. « Ça peut mener à des situations dramatiques. C’est arrivés à certains collègues d’oublier de represcrire un traitement vital pour le malade… » Autre sujet de colère pour les internes : un projet de loi du gouvernement, qui pourrait les obliger à s’installer dans des déserts médicaux à la fin de leurs études. « C’est une mesure profondément injuste », s’insurge Antoine. « A l’âge de trente ans, après douze années d’études, je pense qu’on a le droit de décider de fonder une famille ou de s’installer là où on a envie. D’autant qu’il y a déjà un concours à la fin des études, qui nous autorise -ou pas- à nous installer dans certaines régions. » Pour obtenir gain de cause, Antoine envisage donc de descendre dans la rue lundi midi, et même, fait extrêmement rare, de recommencer toute la semaine si besoin est. Comme lui, plus de 5.000 internes sont d’ailleurs attendus.

 

1234



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol