Le Pen : une candidature qui fait honte à la France
Près de 50 000 africains ont été tués leur de la première guerre mondiale et lors de la période 39 45. Par la suite certain furent engagés sur le terrain de l’Indochine ou de l’Algérie. Ces Africains qui se sont battus pour le drapeau français n’ont eu droit qu’à très peu de reconnaissance. L’heure des premières grandes guerres beaucoup ont été incorporés de force. Nombreux ont été les morts, les blessés ou les invalides pourtant en 1960 le parlement français a adopté un dispositif du blocage des tensions. Ce n’est qu’en 2007 que le Parlement français a acceptés de revaloriser ses pensions. La plupart de ces bénéficiaires était mort et beaucoup des combattants était dans l’incapacité de présenter des dossiers administratifs pour prétendre à obtenir ces compensations. Sans doute pour faire semblant de s’excuser François Hollande a autorisé la naturalisation de 28 anciens tirailleurs sénégalais ayant combattu dans les rangs de l’armée française. Mais parmi eux évidemment personne ayant combattu pendant les deux grandes guerres. François Hollande présidera samedi à l’Elysée une cérémonie de naturalisation de 28 anciens tirailleurs sénégalais ayant combattu dans les rangs de l’armée française. Âgés de plus de 80 ans pour la plupart, ces hommes issus de l’Afrique subsaharienne ont combattu pour la France dans différentes opérations militaires jusqu’en 1960 dans le cadre de la Guerre d’Algérie, mais aussi, pour quelques-uns d’entre eux, en Indochine, au Maroc et en Tunisie. Une réparation à minima car le courage des Africains au cours des deux grandes guerres a été exemplaire. L’heure de la guerre de 14 18 10 en même été parfois utilisé comme de la chair à canon. On objectera à juste titre que certains combattants français n’ont guère aussi été reconnus comme par exemple les réfractaires maquisards en 39 40 qui ont rejoint la résistance. On leur avait promit monts et merveilles et ils ont fini avec une médaille ! Pour les Africains, la situation est encore plus scandaleuse d’autant encore une fois beaucoup ont été incorporés de force. La décision de François Hollande est vraiment une manifestation de reconnaissance à minima pour qulesqes uns « Ce sera l’occasion de rappeler ce qu’a été la contribution de l’Afrique à la libération de l’Europe, et de rendre hommage à ces hommes valeureux qui ont risqué leur vie pour la France », a pourtant précisé l’Elysée. En décembre dernier, François Hollande s’était engagé auprès de son homologue sénégalais Macky Sall, en visite d’Etat à Paris, à ce que les dossiers de naturalisation des tirailleurs vivant en France et qui en font la demande soient examinés « avec rapidité et bienveillance ». Quelques dizaines de personnes sont aujourd’hui concernées. les dizaines de milliers duatres sont morts.
« Vel d’Hiv » la honte du révisionnisme de Marine Le Pen
Pour gagner encore quelque voix de français rabougri, aigris et racistes, Marine Le Pen n’a pas hésité à reprendre les thèmes révisionnistes de son père pour ignorer la responsabilité de la France concernant la rafle des juifs en 1942. Marine Le Pen milite pour la réécriture d’un roman français démagogique et indigne. Le recentrage ces derniers jours sur des thèses de l’extrême droite classique dévoile enfin la vraie nature du front national. La France n’est pas responsable de la rafle du « Vel d’Hiv », au cours de laquelle plus de 13.000 juifs furent arrêtés les 16 et 17 juillet 1942, a en effet estimé dimanche la candidate du Front national à l’élection présidentielle, Marine Le Pen. « Je pense que la France n’est pas responsable du Vel d’Hiv », a dit la dirigeante du parti d’extrême-droite, dans l’émission « Le Grand Jury » (RTL-Le Figaro-LCI). « Je pense que de manière générale, plus généralement d’ailleurs, s’il y a des responsables, c’est ceux qui étaient au pouvoir à l’époque, ce n’est pas la France, ce n’est pas la France. » « La France a été malmenée dans les esprits depuis des années », a-t-elle poursuivi. « En réalité, on a appris à nos enfants qu’ils avaient toutes les raisons de la critiquer, de n’en voir que peut-être les aspects historiques les plus sombres, donc, je veux qu’ils soient à nouveau fiers d’être Français. » Dans un communiqué publié peu après l’émission, l’Union des étudiants juifs de France (Uejf) a dénoncé les propos « révisionnistes » de Marine Le Pen qui s’inscrivent selon elle « dans la lignée révisionniste du Front National ». L’Uejf appelle « les citoyens français à se mobiliser pour faire barrage à Marine Le Pen et l’empêcher de salir à nouveau l’honneur de la France » à l’occasion de l’élection présidentielle. La responsabilité de l’Etat français dans la déportation des Juifs, longtemps passée sous silence dans la France de l’après-guerre, a été reconnue en 1995 par le président Jacques Chirac qui rompait alors avec la position de ses prédécesseurs. En 2012, deux mois après son arrivée à l’Elysée, François Hollande a pour sa part qualifié la rafle du Vélodrome d’hiver de « crime commis en France par la France ». Plusieurs dirigeants du Front national ont remis en cause ces dernières années la responsabilité de l’Etat français dans la déportation de Juifs, à l’image du fondateur du parti, Jean-Marie Le Pen, qui en 2010 a jugé scandaleux de rendre responsable le maréchal Pétain de la « persécution » des Juifs.
Morale politique : « Ils n’ont même pas honte » (Alain Garrigou )
Le politologue Alain Garrigou , Dans une tribune au « Monde », estime que la volonté de gagner est telle chez les hommes politiques qu’elle annihile toute considération morale, autorise tous les mensonges, parjures et reniements, sans remise en cause. Il fut un temps où l’honneur se lavait à coups de duel. L’ univers professionnel de la politique n’a que faire de l’honneur aristocratique. Sa valeur n’est pas la gloire mais la résilience, avoir le cuir dur, comme s’en vanta François Fillon. Et pas cet honneur des dominés qu’est la honte. Défaut de honte, comment appeler cette immunité psychologique comme on parlerait de désensibilisation en médecine ? Pas de mot, semble-t-il, en français. Pas d’antonyme. Soumission versus insoumission, obéissance versus désobéissance, etc., mais honte ? En cherchant un peu, on s’approcherait avec impudeur, indécence. Mais il y a la décence et la pudeur. Certes, éhonté semble faire l’affaire. On peut alors parler de mensonges éhontés. Mais pas de substantif. L’absence de honte est donc assez mystérieuse pour ne pas être exactement nommée. Ils ne sont pas faits du même bois, entend-on de la part de certains citoyens parlant des politiques. Tout est permis A partir de là, tout est permis, depuis les mensonges répétés mais aussi les reniements les plus visibles. Le parjure en est la figure maîtresse. On promet, on s’engage pour se démentir aussitôt si l’intérêt le commande. François Fillon en aura laissé un bel exemple en maintenant sa candidature après avoir annoncé qu’il se retirerait s’il était mis en examen, après avoir en outre invoqué les mânes du général de Gaulle que nul n’imaginerait avoir été mis en examen. Contre les adversaires de sa propre « famille ». Il n’est pas un exemple isolé. Quand un autre ancien premier ministre, Valls, participe à l’élection primaire PS, est battu, soutient son vainqueur comme c’est la règle, avant de raviser et de se rallier à un autre candidat. Un parjure, en somme.
Sous les regards des caméras comme d’habitude, a signé Donald Trump à signé le décret autorisant la construction du mur entre eux les États-Unis et le Mexique. Le mur de la honte en quelque sorte symbole de la la glorification d’un passé mythifié et la peur des blancs de perdre leur pouvoir que dénonçait dans la Tribune Rokhaya Diallo, journaliste et réalisatrice. Pour l’instant il s’agit d’un symbole pour répondre aux nous aspirations populistes des soutiens du nouveau président des États-Unis. Il faudra en effet des années pour construire cet ouvrage dont le financement n’est pas assuré. Il faudrait d’abord que le congrès décide de ce financement ensuite trouver le moyen juridique pour le faire payer aux Mexique qui refuse évidemment la facture. Pour Rokhaya Diallo le président américain falsifie le passé et hypothèque l’avenir. « Make America great again ! Rendre à l’Amérique sa grandeur, c’est sur cette phrase que s’est achevé le discours d’investiture du désormais Président Donald Trump. Un propos qui se trouvait au cœur de la campagne présidentielle du candidat républicain. Cette idée selon laquelle les Etats-Unis auraient par le passé offert à leurs habitants une gloire qui n’est plus, est pourtant fondée sur l’omission de faits historiques. Car l’histoire des Etats-Unis est celle d’assujettissements successifs. Le pays s’est fondé et développé en éradiquant une grande partie de la population amérindienne puis en exploitant des centaines de milliers d’Africains réduits à l’esclavage. Ces oppressions se sont traduites dans des mécanismes de domination qui même après leur disparition des textes législatifs ont persisté dans des pratiques sociales et structurelles discriminatoires. C’est ce qui a favorisé l’affirmation sociale, économique et politique d’une élite et de classes moyennes issues des minorités autrefois privées de visibilité et de légitimité nationale. Ainsi les populations blanches qui ont régné sur le pays pendant des siècles du fait de dispositions légales injustes, voient leur position dominante décliner depuis plusieurs décennies. La rhétorique passéiste de Donald Trump puise dans le ressentiment d’une partie de cette population qui vit comme une injustice le fait de voir le pouvoir migrer dans les mains de groupes qui ne l’avaient jamais eu jusqu’alors ». Accessoirement se pose de nombreuses questions juridiques et de financement De très nombreuses questions restent posées sur le calendrier, le financement et l’efficacité de ce projet très controversé, évoqué dès le 16 juin 2015, jour de l’annonce sa candidature, par le magnat de l’immobilier (« Je vais construire un grand mur, personne ne construit les murs mieux que moi »). « Une nation sans frontières n’est pas une nation », a-t-il lancé mercredi lors d’une cérémonie en présence du nouveau ministre de la Sécurité intérieure, l’ancien général John Kelly. « A partir d’aujourd’hui, les Etats-Unis reprennent le contrôle de leurs frontières », a-t-il ajouté, promettant que les lois sur l’immigration seraient désormais appliquées avec force. « Le fantasme du président Trump de sceller la frontière avec un mur est alimenté par un parti pris racial et ethnique qui déshonore la tradition américaine de protection des migrants vulnérables », a réagi l’Aclu, principale association américaine de défense des libertés individuelles. Le président du Mexique a assuré qu’il ne paierait pas ? « Il est obligé de dire cela », a-t-il répondu. « Mais moi je vous le dis: il y aura un paiement, même si le montage sera peut-être compliqué ». « Il est évident que nous avons quelques divergences avec le prochain gouvernement des Etats-Unis, comme au sujet du mur que, bien entendu, le Mexique ne paiera pas », avait affirmé début janvier son homologue mexicain. Quant à l’ancien président mexicain Vicente Fox, il s’en est pris avec virulence au porte-parole de la Maison Blanche: « Sean Spicer, je l’ai dit à @realDonaldTrump et je vous le dis maintenant: le Mexique ne paiera pas pour ce putain de mur. #Putaindemur », a-t-il grondé en anglais sur Twitter.
(Avec le Monde)
Dans une lettre interceptée par l’administration pénitentiaire, le terroriste affirme n’avoir pas honte de son comportement. Une lettre écrite à une correspondante et qui comme d’habitude cherche à légitimer le comportement de terroriste et de voyou par la foi. Une lettre également intéressante qui, par son style et son orthographe, démontre assez bien le niveau culturel de l’intéressé : un raté social et culturel qui s’est réfugié dans la violence et le crime en s’attribuant des vertus religieuses dont il ignore certainement tout. L’urgence serait donc outre la sanction qu’il mérite de lui donner aussi des cours d’orthographe et de Coran. Une lettre assez pathétique qui décrit bien le désastre spirituel et culturel des petits voyous qui deviennent de grands criminels. Détenu le plus surveillé de France depuis son incarcération le 27 avril à Fleury-Mérogis, Salah Abdeslam a toujours refusé de parler aux juges jusqu’à présent. Mais « dans une lettre, non datée, versée au dossier d’instruction le 11 octobre, il se montre pour la première fois assez disert », écrit Libération, en publiant certains extraits de celle-ci. Le seul membre encore en vie des commandos jihadistes du 13 novembre 2015, s’est confié par écrit dans un échange épistolaire avec une femme qui lui envoie des courriers en prison. La lettre commence ainsi : « Je t’écris sans savoir par ou commencé, j’ai reçu l’ensemble de tes lettres et ne pourrais te dire qu’elle me font plaisir ou non, ce qui est sur c’est qu’elle me permette de passé quelque temps avec le monde extérieur »[sic]. D’une écriture petite et régulière, souligne Libé, Salah Abdeslam poursuit : « d’abord, je n’ai pas peur de faire sortir quelque chose de moi car je n’ai pas honte de ce que je suis et puis qu’est-ce qu’on pourrai dire de pire que ce qui ce dit déjà. » « Tu es sincère alors je vais l’être aussi, si je te demande les intentions de ta démarche c’est pour m’assuré que tu ne m’aime pas comme si j’étais une ‘star ou une idole’ parce que je reçois des courriers comme ça et je ne cautionne pas cela car le seul qui mérite d’être adorer c’est Allah, Seigneur de l’univers », écrit-il. Selon Libé, Abdeslam est destinataire de nombreux courriers et n’aurait répondu qu’à cette femme, dont la dernière missive émane d’une poste de Côte-d’Or. « Je ne cherche ni à m’élevé sur terre ni a commettre le désordre, je ne veux que la réforme, je suis musulman, c’est-à-dire soumis à Allah [...] Est tu soumise ? Si non Alors dépêche toi de te repentir et te soumettre à Lui. N’écoute pas les gens mais plutôt les paroles de ton seigneur. Il te guidera. [sic] » La saisie de ce courrier est intervenue la veille (11 octobre) du jour où les avocats Frank Berton et Sven Mary ont annoncé renoncer à assurer sa défense, empêchés d’agir par le mutisme d’Abdeslam, précise Libération.
La diffusion d’un sketch à connotation raciste a entraîné de nombreuses réactions négatives à l’encontre de l’émission les guignols qui suit le Grand journal. Un grand journal qui ne cesse de perdre de l’audience comme l’ensemble des autres émissions de Canal depuis la reprise en main musclée de la chaîne par Bolloré. « La honte absolue » Il a suffi d’un tweet de Stéphane Guillon en réaction à un sketch pour que Les Guignols reviennent sous les lumières médiatiques. Car, si l’émission satirique a beaucoup fait parler d’elle l’an passé, elle est désormais diffusée dans une indifférence quasi-générale. L’effet de curiosité s’est vite émoussé. Le 14 décembre, le premier numéro de la nouvelle mouture a rassemblé 1,5 million de téléspectateurs. Le lendemain, il y en avait 480.000 de moins au rendez-vous. Et encore, ces chiffres ne concernent que les premières minutes en clair, avant que le show se poursuive en crypté. Selon des statistiques citées par PureMédias, Les Guignols ne peuvent désormais plus compter que sur 695.000 fidèles en moyenne. Sur DailyMotion où sketches et émissions intégrales sont mis en ligne dans la foulée pour les non-abonnées, le nombre de vue des vidéos est très variable. Les extraits publiés depuis lundi, par exemple, cumulent entre 1.000 et 13.000 visionnages. Ce n’est pas ce que l’on appelle un vif enthousiasme. « C’est l’empreinte Bolloré : il n’y a plus cette identité du Canal + historique qui misait sur les émissions en clair pour séduire le public et l’inciter à acheter un décodeur », explique Virginie Spies, analyste des médias. « Les Guignols ne font plus partie de la boutique Canal + », affirme Cécile Chave, analyste des médias et fondatrice de Mediastat. « Il n’y a plus aucun buzz, on ne les voit plus circuler. Certes, ils figurent dans la grille de la chaîne mais ils ne répondent plus aux attentes des téléspectateurs », poursuit-elle. Presque 100 000 abonnés en moins pour Canal+. C’est le résultat de la reprise en main de la chaîne par l’industriel Bolloré qui conduit l’évolution éditoriale à coups de trique et de coups de pied au cul ; témoin, la reprise en main par exemple des Guignols, émission jugée trop sarcastique par l’intéressé sans parler des journalistes virés. Ce qui pose évidemment plus généralement la question de l’indépendance de l’information vis-à-vis des milieux économiques mais aussi politiques. Or dans la période on constate la montée en puissance des groupes économiques et financiers dans la plupart des grands médias. D’où cette impression d’un affadissement général des lignes éditoriales sans originalité qui évite les sujets qui fâchent. D’où aussi effort logiquement la baisse d’audience de ces médias. Le buzz négatif généré par la reprise en main de Canal Plus par Vincent Bolloré semble avoir eu un effet sur le portefeuille d’abonnés. , la chaîne justifie cette baisse par « un contexte économique et concurrentiel difficile », et précise: « la chaîne premium enregistre une légère hausse du nombre de ses nouveaux abonnés au 3ème trimestre, mais cette évolution ne compense pas le nombre de résiliations ». Rappelons que, selon les études internes, un tiers des recrutements sont motivés par l’image de la chaîne. Or cette image a été écornée par la reprise en main musclée opérée par l’industriel breton. Ces études montrent aussi que le recrutement de nouveaux abonnés est corrélé aux audiences des tranches en clair. Or celles-ci ont chuté de près de moitié à la rentrée. Globalement, la chaîne a vu son audience tomber à 2,4%, soit un recul de 0,7 point (le plus important de toutes les chaînes), et surtout le plus mauvais score depuis… 20 ans. Mais l’hémorragie d’abonnés ne se verra qu’au fur et à mesure. En effet, l’abonné ne peut résilier son contrat qu’à sa date anniversaire, soit une fois par an… Notons toutefois que le nombre d’abonnés chutait déjà avant la reprise en main par l’industriel breton. Depuis fin 2008, le nombre d’abonnés individuels en France métropolitaine a ainsi chuté de 471.000, dont 98.000 durant le seul premier semestre 2015.
Finie le bel élan d’humanisme un peu naïf de l’Europe. A la place on rétablit les frontières ou pire on érige des murs ; après la Hongrie, cette fois l’Autriche. Ailleurs on renforce les contrôles policiers, ou bien ont repousse les migrants chez le voisins ou bien on les contient à la frontière. Même en Allemagne qui bien imprudemment a déclaré au début de la crise être capable accueillir un million de migrants syriens, l’opinion est en train de basculer. Le gouvernement lui-même ‘suppose maintenant à la venue des migrants venues d’Afghanistan. Pas étonnant on a prévu l’accueil de 120 000 migrants sur deux ans alors que déjà 1 million seront en Europe cette année. Plusieurs centaines de milliers de personnes venant du Proche-Orient, d’Afrique et d’Asie via la Méditerranée et les Balkans ont transité par l’Autriche pour se rendre en Allemagne depuis septembre. La Bavière, région allemande frontalière de l’Autriche, se montre de plus en plus réticente à les accueillir et Vienne craint que les autorités allemandes ne limitent les arrivées, ce qui conduirait une partie des migrants à rester sur son territoire. Thomas de Maizière, ministre allemand de l’Intérieur, a accusé mercredi les autorités autrichiennes de conduire de nuit des groupes de réfugiés à la frontière allemande, laissant entendre qu’il s’agissait de les aider à passer sans être repérés. Un peu plus tôt, le chancelier autrichien, Werner Faymann, membre du Parti social démocrate, avait annoncé qu’une clôture allait être construite au point de passage de Spielfeld, à la frontière slovène, par où passent quotidiennement plusieurs milliers de migrants. »Nous voulons pouvoir contrôler les gens et, pour cela, certaines mesures de sécurité sont nécessaires », a-t-il déclaré à l’issue du Conseil des ministres. »Nous ne barricadons pas l’Autriche », a insisté le chancelier, soulignant que le projet restait à finaliser et qu’il n’y aurait pas de fils de fer barbelés. Sa ministre de l’Intérieur, Johanna Mikl-Leitner, avait annoncé la veille la construction de « barrières techniques », sans parler précisément d’une clôture. Werner Faymann, qui a fermement condamné la construction de telles clôtures aux frontières sud de la Hongrie, a souligné que celle du poste de Spielfeld serait beaucoup moins étendue. Outre le contrôle des arrivants, l’objectif est de dissuader les migrants de venir en Autriche, a ajouté le vice-chancelier Reinhold Mitterlehner, issu des rangs conservateurs. »Peu à peu, les migrants vont se passer le mot et faire savoir que certains Etats (…) sont à la limite de leurs capacités (d’accueil) et qu’ils procèdent à des contrôles plus étroits ainsi qu’à la mise en oeuvre de mesures de sécurité », a-t-il expliqué. L’affluence au poste de Spielfeld a augmenté après la fermeture de la frontière entre la Hongrie et la Croatie, qui contraint désormais les migrants à passer
Pas une simple défaite qui était attendue mais une véritable honte. Un résultat dans l ligne de ce que faiat l’équipe de France sous la Houlette du mollasson ST André. Avec cet entraineur la France a tout perdu, son moral, son engagement, sa technique et ce qui faisait sa caractéristique : sa créativité. Pas étonnant auusi sexy qu’une planche à repasser, St André a chloroformé l’équipe de France. Tout est à revoir : forme physique, engagement, technique, tactique, profil des joueurs, staff. Un rugby auusi à revoir dans le championnat français où la succession des rocks devient une véritable calamité et commence à ressembler de plus en plus au foot ennuyeux de la ligue 1. Le mandat de Philippe Saint-André à la tête du XV de France s’est en achevé sur une lourde défaite (62-13) contre la Nouvelle-Zélande, samedi 17 octobre à Cardiff. Après quatre ans à la tête de l’équipe de France de rugby, Philippe Saint-André présente le pire bilan à la tête des Bleus depuis 1991, avec seulement 44,44% de victoires. À titre de comparaison, Bernard Laporte comptabilise plus de 70% de victoires entre 2004 et 2007. Si l’on compte ses deux mandats, il pointe à 63%. Le bilan de Jean-Claude Skréla (1995-1999) est loin devant celui de Saint-André, avec 65% de victoires, avec 34 matchs remportés. Entre 2008 et 2011, Marc Lièvremont compte 60% de victoires. Aux commandes du XV de France, Philippe Saint-André aura vécu 23 défaites. Bien au-delà des 12 au compteur de Pierre Berbizier entre 1991 et 1995, ou encore des 14 de Bernard Laporte entre 2004 et 2007. Mais Philippe Saint-André voit également son bilan terrible du côté des essais. Il a la pire moyenne d’essais inscrits par match : seulement 1,77. Pendant l’ère Jean-Claude Skréla, les Bleus en inscrivait 3,63 en moyenne à chaque match, environ 3 pour les joueurs de Bernard Laporte et 2,08 avec Marc Lièvremont. L’actuel manager des Bleus sera remplacé par l’ancien coach de Toulouse Guy Novès dès le mois de novembre. Bon courage !
Le ministre des transports a fort logiquement condamné avec force les débordements inacceptables de certains lors du conflit d’Air France. Débordements d’autant plus inacceptables qu’il semble bien que des syndicalistes soient impliqués. D’une certaine manière c’est une honte pour le syndicalisme tout entier. Il faut dire que la situation d’Air France est un peu particulière avec une myriade de syndicats, de l’ordre d’une quinzaine qui ne cessent de se faire concurrence en ajoutant du corporatisme au corporatisme. Certes tous les syndicats ne sauraient être mis dans le même sac mais d’une façon générale la France souffre d’une vision éculée de ce qu’est la défense constructive des intérêts des salariés. En gros d’un côté il y a la frange presque toujours contestataire de syndicats surtout préoccupés d’objectifs politiques et ou corpos, c’est le cas pour Sud, d’une partie de la CGT de FO parfois de l’UNSA, de l’autre il y a la version plus moderniste d’autres syndicats surtout de la CFDT aussi de la CGC. Le syndicalisme ne se grandit pas en n’adoptant des stratégies systématiquement contestataires qui tuent le dialogue social est finalement desservent l’intérêt même de leurs mandants. À l’occasion du conflit d’Air France la France de ce point de vue s’est encore ridiculisée et a montré la ringardise de certains syndicats responsables aussi de la dégradation économique et sociale du pays. C’est donc justement qu’Alain Vidalies condamne fermement ces débordements en évoquant des « agissements inacceptables ». « Je pense que l’on peut redresser la situation en ayant une condamnation tout à fait ferme et unanime », commente le secrétaire d’État aux Transports. Pour lui, une seule réponse existe : la répression pénale. »Il s’agit de violences faites contre des personnes, il faut isoler ces événements en disant que ces agissements méritent une répression pénale« , conclut-il. La compagnie aérienne a d’ailleurs annoncé déposer plainte pour « violence aggravée » après ces violents événements. Mais le PDG d’Air France, Frédéric Gagey, espérait avant tout une reprise des discussions : »À ce stade, la vraie question est de reprendre la négociation.
Affaire Kerviel : La Société Générale n’a pas honte !
Décidemment la Société générale ne brille pas par sa compétence en matière de communication. Au lieu de faire le dos rond, elle réplique à kerviel, « le couillon de la farce spéculative) ; pourtant si kerviel est effectivement coupable, la justice a reconnu que la Société générale avait auusi des responsabilités. (Comme toutes les autres banques et qui continuent aujourd’hui comme hier à spéculer avec l’argent des dépôts au mépris de la fameuse loi bancaire promise par Hollande mais avortée°) ; C’est sans doute ce que craint la banque habituée aux tourmentes médiation-financières. Alors que l’ex-trader était attendu en France ce samedi, avant d’annoncer son intention de rester en Italie, son ancien employeur, la Société Générale a tenu à montrer une nouvelle fois qu’elle n’entendait pas se joindre à son comité de soutien. C’est par un communiqué adressé ce samedi matin que la banque a voulu faire ce qu’elle qualifie de «mise au point nécessaire» contre «la violence du tapage médiatique orchestré ces derniers jours par Jérôme Kerviel et son entourage», et qui «mêle mensonges, amalgames et approximations». En ligne de mire, le courrier de Mgr Di Falco à François Hollande, la lettre ouverte de l’avocat du trader dans L’Humanité ou encore la tribune de Kerviel intitulée «Ma renaissance italienne» publiée ce samedi dans Nice Matin . Autant d’initiatives perçues par la banque comme une entreprise de victimisation, à laquelle elle répond de façon catégorique. La banque souligne ainsi «qu’après une instruction minutieuse et approfondie», l’affaire a été jugée successivement par trois juridictions de la République (Tribunal de grande instance, Cour d’appel et Cour de cassation), qui toutes trois ont confirmé «la responsabilité pénale exclusive de Jérôme Kerviel, dont les agissements délictuels – multiples faux, nombreuses introductions frauduleuses en informatique, et abus de confiance – ont gravement mis en péril la banque et donc l’emploi de tous ses collaborateurs.» La Société Générale relève également que «les centaines de pages de ces décisions judiciaires, toutes disponibles en ligne, méritent d’être lues avec attention». Elles expliquent clairement, selon le communiqué, que la fraude a été «commise a l’insu de la banque, notamment à l’aide de faux en écritures et de centaines de falsifications de données par introductions informatiques frauduleuses». Enfin la banque dénonce les trois plaintes à son encontre récemment déposées par Jérôme Kerviel, qui sont d’après elle abusives, et relèvent de la dénonciation calomnieuse. La banque ne fait pas mention de la position de Kerviel qui est désormais d’en appeler à François Hollande pour protéger «des gens de l’appareil judiciaire» qui eux évoqueraient «un dossier truqué». Une nouvelle ligne de défense de Kerviel lancée samedi aux caméras présentes sur la route entre Vintimille et Menton.
Parisot et les riches : « la guerre civile » ; en fuyant ? la honte des élites du fric
Le Medef (qui ne représente que les grands groupes du CAC et non la multitude de PME) par la bouche de Parisot parle de guerre civile contre les riches, Afflelou, de 1789 ! Ils sont devenus fous et grotesques à la fois ; la guerre ne se faiat pas en fuyant même lorsqu’elle est civile. Il est vrai qu’un nombre non négligeable de patrons avait déjà trahi pendant la deuxième guerre mondiale ; ce qui avait justifié les nationalisations de De Gaulle ; Lâche et veule, voilà ce qui pourrait qualifier cette aristocratie du fric sans doute insensible à la montée de la pauvreté dans le pays et qui ne pense qu’à une chose protéger leur fortune. L’exil des riches est révélateur de l’effondrement des valeurs notamment républicaines. L’individualisme et l’égoïsme ont pris le pas sur les valeurs de solidarité et d’attachement au pays ; la valeur désormais se mesure au patrimoine financier ; il n’ya pas de honte chez les exilés fiscaux ; au contraire, du mépris pour le pays qui leur a permis d’acquérir leur fortune. Ce comportement témoigne de la dérive d’un pays qui a perdu ce qui fait l’essence d’une nation ; c’est le chacun pour soi, l’individualisme, l’égoïsme surtout de la part d’une génération qui n’a pas connu la guerre mais a su récolté les fruits des efforts de redressement à partir des années 50. Certes la fiscalité française est excessive (57% du PIB de prélèvement obligatoire), insupportable pour l’économie, source de notre perte de compétitivité, de l’écroulement de la croissance et du chômage. La faute à ces politiques qui pour l’essentiel sont des fonctionnaires qui n’ont qu’un rapport approximatif avec les réalités économiques, sociales et même sociétales ; un seul slogan de la plus petite collectivité locale jusqu’au sommet de l’Etat, des impôts, encore des impôts. Ceci étant qui subit le plus dramatiquement cette situation ? Les riches ou les smicards ? Curieuse inversion de la victimisation. Des smicards qui précisément, outre la fiscalité, subissent la veulerie des grands responsables économiques qui se sont gavés de dividendes. Le smicard paye la fiscalité plein pot, avec la fiscalité locale, avec la TVA au supermarché, avec l’énergie, avec l’alimentation. La totalité de son revenu est soumise à l’impôt et il ne lui reste rien. Une différence de taille avec les riches qui eux se révoltent pour protéger des fortunes indécentes. Quand les élites (financièrement, ce qui limite le qualificatif) se comportent ainsi et sans vergogne, cela démontre que le pays est en mauvaise santé morale. Aux valeurs traditionnelles qui fondent une nation se sont substitués la seule valeur de l’argent et cela dans des limites inqualifiables. Le pire, c’est qu’on hésite à légiférer pour arrêter cette pantomime de l’exil fiscal alors qu’on ne cesse de produire des lois par milliers aussi inutiles que couteuses. L a crise est certes économique mais ne n’est que la conséquence d’une crise plus profonde de nature sociétale qui pourrit le pays, ses élites.et contamine même une partie de la population.