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Hong Kong : nouvelle grosse manif avec des risques

Hong Kong : nouvelle grosse manif avec des risques

 

Il y a maintenant 10 semaines que les manifestations ce succèdent à Hong Kong dans un environnement de plus en plus hystérique où la police devient de plus en plus violente et où certains radicaux provoquent à dessein les autorités au risque de faire perdre sa popularité au mouvement. Justement samedi mais surtout dimanche seront organisés d’énormes manifestations pour prouver le caractère encore très populaire de la révolte de la population contre la dictature de Pékin. Les risques sont cependant importants avec notamment la possibilité d’une intervention de l’armée chinoise cantonnée près  de Hong Kong.

On peut s’interroger sur les suites possibles de ce conflit entre Hong Kong et la Chine. Plusieurs hypothèses sont possibles mais elles sont toutes dangereuses pour la Chine. La première hypothèse consisterait à entériner le statut très particulier deux Hong Kong, système judiciaire notamment,  et finalement à donner raison aux manifestants. Or ce n’est pas dans la culture du pouvoir actuel de reconnaître l’émergence d’opposants au système politique chinois. Cela pourrait donner des idées dans d’autres régions ; cela d’autant plus que le climat  économique et social est loin d’être au beau fixe avec une industrie manufacturière dans le rouge, une croissance en net recul sans parler des conséquences prévisibles de la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis. Les  États-Unis qui viennent de décider de taxer 300 milliards nouveaux d’importations chinoises, la Chine qui, elle, vient de décider de ne plus importer de produits agricoles américains.

 

L’autre possibilité serait de mettre au pas Hong Kong en utilisant les moyens habituels de la dictature chinoise qui par exemple ont été utilisée contre les étudiants sur la place Tiananmen. Le pouvoir dispose de toute l’autorité juridique voulue pour cela dans la mesure où le président Xi a réussi l’exploit de faire sauter le verrou qui limitait la durée de son mandat. Il paraît difficile d’accepter pour lui une exception économique mais aussi politique et culturelle pour un territoire comme Hong Kong alors que parallèlement il est en train de siniser encore davantage ce les symboles culturels comme le nom des rues où les religions chrétiennes musulmanes.

 

Le président  Xi rencontrerait toutefois quelques réticences au sein même de la classe dirigeante politique comme économique. En effet ces nouveaux riches bénéficiaires du régime de dictature par prudence et par intérêt placent leur fortune à Hong Kong. Aujourd’hui le président Xi dispose de tous les pouvoirs, c’est un peu le nouveau Mao avec tous ses excès. Mais justement ces  excès de pouvoir pourraient bien un jour produire un rejet surtout si parallèlement le développement économique et social devait être durablement en panne comme actuellement. Évidemment pour sauver sa place la chef de l’exécutif local a soutenu sans état d’âme la condamnation de Pékin.  Par ailleurs le langage de plus en plus guerrier employé par les responsables du gouvernemenet Chinois rappelle tragiquement les événements de Tienanmen.

Crise Hong Kong : les risques d’une répression sanglante

Crise Hong Kong : les risques d’une  répression sanglante 

 

Après les nouvelles manifestations et la grève générale qui a paralysé les transports, on peut s’interroger sur les suites possibles de ce conflit entre Hong Kong et la Chine. Plusieurs hypothèses sont possibles mais elles sont toutes dangereuses pour la Chine. La première hypothèse consisterait à entériner le statut très particulier deux Hong Kong, système judiciaire notamment,  et finalement à donner raison aux manifestants. Or ce n’est pas dans la culture du pouvoir actuel de reconnaître l’émergence d’opposants au système politique chinois. Cela pourrait donner des idées dans d’autres régions ; cela d’autant plus que le climat  économique et social est loin d’être au beau fixe avec une industrie manufacturière dans le rouge, une croissance en net recul sans parler des conséquences prévisibles de la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis. Les  États-Unis qui viennent de décider de taxer 300 milliards nouveaux d’importations chinoises, la Chine qui, elle, vient de décider de ne plus importer de produits agricoles américains. L’autre possibilité serait de mettre au pas Hong Kong en utilisant les moyens habituels de la dictature chinoise qui par exemple ont été utilisée contre les étudiants sur la place Tiananmen. Le pouvoir dispose de toute l’autorité juridique voulue pour cela dans la mesure où le président Xi a réussi l’exploit de faire sauter le verrou qui limitait la durée de son mandat. Il paraît difficile d’accepter pour lui une exception économique mais aussi politique et culturelle pour un territoire comme Hong Kong alors que parallèlement il est en train de siniser encore davantage ce les symboles culturels comme le nom des rues où les religions chrétiennes musulmanes. Le président  Xi rencontrerait toutefois quelques réticences au sein même de la classe dirigeante politique comme économique. En effet ces nouveaux riches bénéficiaires du régime de dictature par prudence et par intérêt placent leur fortune à Hong Kong. Aujourd’hui le président Xi dispose de tous les pouvoirs, c’est un peu le nouveau Mao avec tous ses excès. Mais justement ces  excès de pouvoir pourraient bien un jour produire un rejet surtout si parallèlement le développement économique et social devait être durablement en panne comme actuellement. Évidemment pour sauver sa place la chef de l’exécutif local a soutenu sans état d’âme la condamnation de Pékin. Au cours de sa première conférence de presse d, la cheffe de l’exécutif local, soutenue par Pékin, a de nouveau rejeté les appels à la démission lancés par les manifestants et a affirmé que son gouvernement était résolu à maintenir la loi et l’ordre. “Ces actes illégaux qui menacent la souveraineté de notre pays et mettent en péril (la règle) ‘un pays, deux systèmes’ vont détruire la stabilité et la prospérité de Hong Kong”, a-t-elle prévenu.

Hong Kong, Jean-Yves Le Drian, dit le saumon rose fait une insignifiante déclaration

Hong Kong, Jean-Yves Le Drian, dit le saumon rose  fait une  insignifiante déclaration  

 

 

C’est un peu contraint et forcé que Jean-Yves le Drian s’est fendu d’une petite déclaration assez insignifiante à propos du grave conflit qui se déroule à Hong Kong. Le ministre français des affaires étrangères s’est borné à rappeler que Hong Kong jouissait d’un statut particulier. Pas un mot évidemment sur les atteintes à la démocratie et sur les violences policières. Le Drian dit le saumon rose a bien changé depuis qu’il était leader gauchiste en mai 68 à Rennes. Son surnom de saumon rose n’est pas usurpé, il sait en effet naviguer et remonter entre les différents courants sans jamais trop en faire pour ménager l’avenir. Ainsi l’ancien gauchiste a-t-il fait une belle carrière politique en traversant tous les courants du parti socialiste avant d’adhérer au libéralisme de Macon. Si Sarkozy devait revenir il y aurait sans doute une place dans un gouvernement de droite pour Le Drian. Jean-Yves Le Drian a seulement appelé mercredi à l’apaisement de la crise à Hong Kong et a souligné l’attachement de la France aux avantages du statut d’autonomie du territoire par rapport au reste de la Chine.  »J’appelle toutes les parties, en particulier les autorités hongkongaises, à renouer le fil du dialogue afin de trouver une issue pacifique à cette crise et de mettre fin à l’escalade de la violence », a déclaré le ministre dans un communiqué.

Le ministre a aussi rappelé que Paris est « profondément attachée au respect intégral » des garanties apportées en termes de libertés publiques par le statut d’autonomie de Hong Kong.  »La Loi fondamentale de Hong Kong et le principe ‘un pays, deux systèmes’ garantissent l’État de droit, le respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales ainsi que l’autonomie du système judiciaire, qui sont essentiels à la population et à la prospérité économique de Hong Kong », selon le ministre.

Macron et Le Drian, dit le saumon rose, silencieux sur Hong Kong

Macron et Le Drian, dit le saumon rose, silencieux sur Hong Kong

 

Alors que la plupart des chefs d’État étranger ont condamné les violences notamment policières à Hong Kong et où au minimum ont manifesté leur émotion, la France, elle, reste de silencieuse. Certes,  il n’est sans doute pas question que la France intervienne physiquement en Chine mais le moins qu’on attende de la France, dépositaire des principes de liberté, c’’est qu’elle condamne les atteintes à la démocratie et invite au dialogue entre les parties.

 

Macron qui se voulait un temps le président du monde a visiblement nettement diminué ses ambitions. Pire maintenant il fait dans la realpolitik en invitant par exemple Poutine à Paris alors que se multiplient  en Russie des manifestations pour imposer la démocratie. Le Drian, dit le saumon rose pour sa capacité à slalomer entre les courants politiques (ancien leader de 68 à Rennes, socialiste de gauche, socialiste centriste,  et maintenant vraiment libéral), n’a pas trouvé un moment pour s’exprimer sur le sujet. Pourtant quelques députés de la république en marche demandent timidement que la France prenne position. Ce qui est en cause,  c’est évidemment la démocratie avec le risque du renouvellement d’un massacre comme Tienanmen. Chacun sait que la Chine est en train de durcir son régime. Sans doute pour des raisons économiques et sociales avec une très nette dégradation du climat mais aussi avec la volonté d’une reprise en main culturelle. Une volonté du nouveau dictateur à savoir le président xi qui a chaussé les bottes de Mao en faisant sauter le verrou de la durée de son mandat. On sait très bien que sans pression internationale forte, la Chine ne reculera pas pour mettre au pas Hong Kong et ses velléités démocratiques. Le seul moyen d’influencer la Chine, c’est de peser sur les échanges qu’on peut avoir avec ce pays. On objectera que cela risquerait d’apporter quelques atteintes à la croissance française mais avec cette philosophie la il est possible de tolérer voire d’encourager toutes les atteintes aux libertés individuelles et collectives.

 

Crise Hong Kong : les risques d’une répression sanglante

Crise Hong Kong : les risques d’une  répression sanglante 

 

Après les nouvelles manifestations et la grève générale qui a paralysé les transports, on peut s’interroger sur les suites possibles de ce conflit entre Hong Kong et la Chine. Plusieurs hypothèses sont possibles mais elles sont toutes dangereuses pour la Chine. La première hypothèse consisterait à entériner le statut très particulier de Hong Kong, système judiciaire notamment,  et finalement à donner raison aux manifestants. Or ce n’est pas dans la culture du pouvoir actuel de reconnaître l’émergence d’opposants au système politique chinois. Cela pourrait donner des idées dans d’autres régions ; cela d’autant plus que le climat  économique et social est loin d’être au beau fixe avec une industrie manufacturière dans le rouge, une croissance en net recul sans parler des conséquences prévisibles de la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis. Les  États-Unis qui viennent de décider de taxer 300 milliards nouveaux d’importations chinoises, la Chine qui, elle, vient de décider de ne plus importer de produits agricoles américains. L’autre possibilité serait de mettre au pas Hong Kong en utilisant les moyens habituels de la dictature chinoise qui par exemple ont été utilisée contre les étudiants sur la place Tiananmen. Le pouvoir dispose de toute l’autorité juridique voulue pour cela dans la mesure où le président Xi a réussi l’exploit de faire sauter le verrou qui limitait la durée de son mandat. Il paraît difficile d’accepter pour lui une exception économique mais aussi politique et culturelle pour un territoire comme Hong Kong alors que parallèlement il est en train de siniser encore davantage ce les symboles culturels comme le nom des rues où les religions chrétiennes musulmanes. Le président  Xi rencontrerait toutefois quelques réticences au sein même de la classe dirigeante politique comme économique. En effet ces nouveaux riches bénéficiaires du régime de dictature par prudence et par intérêt placent leur fortune à Hong Kong. Aujourd’hui le président Xi dispose de tous les pouvoirs, c’est un peu le nouveau Mao avec tous ses excès. Mais justement ces  excès de pouvoir pourraient bien un jour produire un rejet surtout si parallèlement le développement économique et social devait être durablement en panne comme actuellement. Évidemment pour sauver sa place la chef de l’exécutif local a soutenu sans état d’âme la condamnation de Pékin. Au cours de sa première conférence de presse depuis le 22 juillet, la cheffe de l’exécutif local, soutenue par Pékin, a de nouveau rejeté les appels à la démission lancés par les manifestants et a affirmé que son gouvernement était résolu à maintenir la loi et l’ordre. “Ces actes illégaux qui menacent la souveraineté de notre pays et mettent en péril (la règle) ‘un pays, deux systèmes’ vont détruire la stabilité et la prospérité de Hong Kong”, a-t-elle prévenu.

Hong Kong : les risques d’une répression sanglante

Hong Kong : les risques d’une  répression sanglante 

 

Après les nouvelles manifestations et la grève générale qui a paralysé les transports, on peut s’interroger sur les suites possibles de ce conflit entre Hong Kong et la Chine. Plusieurs hypothèses sont possibles mais elles sont toutes dangereuses pour la Chine. La première hypothèse consisterait à entériner le statut très particulier deux Hong Kong, système judiciaire notamment,  et finalement à donner raison aux manifestants. Or ce n’est pas dans la culture du pouvoir actuel de reconnaître l’émergence d’opposants au système politique chinois. Cela pourrait donner des idées dans d’autres régions ; cela d’autant plus que le climat  économique et social est loin d’être au beau fixe avec une industrie manufacturière dans le rouge, une croissance en net recul sans parler des conséquences prévisibles de la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis. Les  États-Unis qui viennent de décider de taxer 300 milliards nouveaux d’importations chinoises, la Chine qui, elle, vient de décider de ne plus importer de produits agricoles américains. L’autre possibilité serait de mettre au pas Hong Kong en utilisant les moyens habituels de la dictature chinoise qui par exemple ont été utilisée contre les étudiants sur la place Tiananmen. Le pouvoir dispose de toute l’autorité juridique voulue pour cela dans la mesure où le président Xi a réussi l’exploit de faire sauter le verrou qui limitait la durée de son mandat. Il paraît difficile d’accepter pour lui une exception économique mais aussi politique et culturelle pour un territoire comme Hong Kong alors que parallèlement il est en train de siniser encore davantage ce les symboles culturels comme le nom des rues où les religions chrétiennes musulmanes. Le président  Xi rencontrerait toutefois quelques réticences au sein même de la classe dirigeante politique comme économique. En effet ces nouveaux riches bénéficiaires du régime de dictature par prudence et par intérêt placent leur fortune à Hong Kong. Aujourd’hui le président Xi dispose de tous les pouvoirs, c’est un peu le nouveau Mao avec tous ses excès. Mais justement ces  excès de pouvoir pourraient bien un jour produire un rejet surtout si parallèlement le développement économique et social devait être durablement en panne comme actuellement. Évidemment pour sauver sa place la chef de l’exécutif local a soutenu sans état d’âme la condamnation de Pékin. Au cours de sa première conférence de presse depuis le 22 juillet, la cheffe de l’exécutif local, soutenue par Pékin, a de nouveau rejeté les appels à la démission lancés par les manifestants et a affirmé que son gouvernement était résolu à maintenir la loi et l’ordre. “Ces actes illégaux qui menacent la souveraineté de notre pays et mettent en péril (la règle) ‘un pays, deux systèmes’ vont détruire la stabilité et la prospérité de Hong Kong”, a-t-elle prévenu.

 

Après les nouvelles manifestations et la grève générale qui a paralysé les transports, on peut s’interroger sur les suites possibles de ce conflit entre Hong Kong et la Chine. Plusieurs hypothèses sont possibles mais elles sont toutes dangereuses pour la Chine. La première hypothèse consisterait à entériner le statut très particulier deux Hong Kong, système judiciaire notamment,  et finalement à donner raison aux manifestants. Or ce n’est pas dans la culture du pouvoir actuel de reconnaître l’émergence d’opposants au système politique chinois. Cela pourrait donner des idées dans d’autres régions ; cela d’autant plus que le climat  économique et social est loin d’être au beau fixe avec une industrie manufacturière dans le rouge, une croissance en net recul sans parler des conséquences prévisibles de la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis. Les  États-Unis qui viennent de décider de taxer 300 milliards nouveaux d’importations chinoises, la Chine qui, elle, vient de décider de ne plus importer de produits agricoles américains. L’autre possibilité serait de mettre au pas Hong Kong en utilisant les moyens habituels de la dictature chinoise qui par exemple ont été utilisée contre les étudiants sur la place Tiananmen. Le pouvoir dispose de toute l’autorité juridique voulue pour cela dans la mesure où le président Xi a réussi l’exploit de faire sauter le verrou qui limitait la durée de son mandat. Il paraît difficile d’accepter pour lui une exception économique mais aussi politique et culturelle pour un territoire comme Hong Kong alors que parallèlement il est en train de siniser encore davantage ce les symboles culturels comme le nom des rues où les religions chrétiennes musulmanes. Le président  Xi rencontrerait toutefois quelques réticences au sein même de la classe dirigeante politique comme économique. En effet ces nouveaux riches bénéficiaires du régime de dictature par prudence et par intérêt placent leur fortune à Hong Kong. Aujourd’hui le président Xi dispose de tous les pouvoirs, c’est un peu le nouveau Mao avec tous ses excès. Mais justement ces  excès de pouvoir pourraient bien un jour produire un rejet surtout si parallèlement le développement économique et social devait être durablement en panne comme actuellement. Évidemment pour sauver sa place la chef de l’exécutif local a soutenu sans état d’âme la condamnation de Pékin. Au cours de sa première conférence de presse depuis le 22 juillet, la cheffe de l’exécutif local, soutenue par Pékin, a de nouveau rejeté les appels à la démission lancés par les manifestants et a affirmé que son gouvernement était résolu à maintenir la loi et l’ordre. “Ces actes illégaux qui menacent la souveraineté de notre pays et mettent en péril (la règle) ‘un pays, deux systèmes’ vont détruire la stabilité et la prospérité de Hong Kong”, a-t-elle prévenu.

Pékin : un langage de dictateur pour Hong-Kong

Pékin : un langage de dictateur pour Hong-Kong

La presse nationale se déchaîne contre Hong Kong en reprenant les vieilles injures communistes et même les menaces de répression. Ainsi l’organe du parti communiste a-t-il traité les manifestants lundi de « criminels enragés ». Et les représentants du gouvernement ont déclaré « Ceux qui jouent avec le feu périront par le feu ». Des avertissements qui ne sont pas c’est à la légère et qui rappellent les événements de tienenmen. La Chine se réapproprie d’une certaine manière les discours caricaturaux de Mao. Sans doute cela n’est pas un hasard puisque le successeur de Mao, désormais président à vie, à déciér de resiniser ,, la société et d’employer les mêmes méthodes que précédemment à savoir la violence.

Pékin a adressé mardi 6 août son plus ferme avertissement en date aux manifestants hongkongaisqui défient depuis deux mois le régime communiste.

« Ne sous-estimez jamais la ferme détermination et la puissance immense du gouvernement central », a lancé lors d’une conférence de presse le porte-parole du Bureau des affaires de Hong Kong et Macao du gouvernement chinois, Yang Guang, qui a une nouvelle fois accusé une poignée de militants d’être à l’origine de l’agitation, avec l’appui de forces étrangères non précisées. « Au bout du compte, ils seront châtiés », a-t-il déclaré.

Cela doit être très clair pour le tout petit groupe de criminels violents et sans scrupules, et les forces répugnantes qui se cachent derrière eux : ceux qui jouent avec le feu périront par le feu. Le porte-parole du Bureau des affaires de Hong Kong et de Macao lors d’une conférence de presse

Cet avertissement intervient au lendemain d’une journée de chaos dans la métropole du sud de la Chine, marquée par une grève générale et des perturbations dans les transports. Il s’agit du message le plus fort lancé par Pékin depuis le début de la contestation, début juin, provoquée par un projet de loi visant à autoriser les extraditions vers le reste de la Chine.

Le projet a été retiré mais les manifestations se poursuivent et prennent un tour de plus en plus violent, les contestataires réclamant l’enterrement définitif du projet de loi et la tête de la dirigeante de l’exécutif local, Carrie Lam.

Le régime chinois, qui ne tolère pas la contestation en Chine continentale, s’est pour l’heure refusé à intervenir sur place, laissant les forces de l’ordre hongkongaises gérer la situation. Interrogé sur la possibilité de voir l’Armée populaire de libération (APL) intervenir, Yang Guang a estimé que le gouvernement et la police locales étaient  »pleinement en mesure de punir les violences conformément à la loi, de rétablir l’ordre et la stabilité sociale ». L’APL « est une force puissante mais aussi civilisée », a-t-il toutefois remarqué. « Elle agit conformément à la loi ».

 

Grève générale à Hong Kong : les risques d’une répression sanglante ?

Grève générale à Hong Kong : les risques d’une  répression sanglante ?

 

Après les nouvelles manifestations et la grève générale qui a paralysé les transports, on peut s’interroger sur les suites possibles de ce conflit entre Hong Kong et la Chine. Plusieurs hypothèses sont possibles mais elles sont toutes dangereuses pour la Chine. La première hypothèse consisterait à entériner le statut très particulier deux Hong Kong, système judiciaire notamment,  et finalement à donner raison aux manifestants. Or ce n’est pas dans la culture du pouvoir actuel de reconnaître l’émergence d’opposants au système politique chinois. Cela pourrait donner des idées dans d’autres régions ; cela d’autant plus que le climat  économique et social est loin d’être au beau fixe avec une industrie manufacturière dans le rouge, une croissance en net recul sans parler des conséquences prévisibles de la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis. Les  États-Unis qui viennent de décider de taxer 300 milliards nouveaux d’importations chinoises, la Chine qui, elle, vient de décider de ne plus importer de produits agricoles américains. L’autre possibilité serait de mettre au pas Hong Kong en utilisant les moyens habituels de la dictature chinoise qui par exemple ont été utilisée contre les étudiants sur la place Tiananmen. Le pouvoir dispose de toute l’autorité juridique voulue pour cela dans la mesure où le président Xi a réussi l’exploit de faire sauter le verrou qui limitait la durée de son mandat. Il paraît difficile d’accepter pour lui une exception économique mais aussi politique et culturelle pour un territoire comme Hong Kong alors que parallèlement il est en train de siniser encore davantage ce les symboles culturels comme le nom des rues où les religions chrétiennes musulmanes. Le président  Xi rencontrerait toutefois quelques réticences au sein même de la classe dirigeante politique comme économique. En effet ces nouveaux riches bénéficiaires du régime de dictature par prudence et par intérêt placent leur fortune à Hong Kong. Aujourd’hui le président Xi dispose de tous les pouvoirs, c’est un peu le nouveau Mao avec tous ses excès. Mais justement ces  excès de pouvoir pourraient bien un jour produire un rejet surtout si parallèlement le développement économique et social devait être durablement en panne comme actuellement. Évidemment pour sauver sa place la chef de l’exécutif local a soutenu sans état d’âme la condamnation de Pékin. Au cours de sa première conférence de presse depuis le 22 juillet, la cheffe de l’exécutif local, soutenue par Pékin, a de nouveau rejeté les appels à la démission lancés par les manifestants et a affirmé que son gouvernement était résolu à maintenir la loi et l’ordre. “Ces actes illégaux qui menacent la souveraineté de notre pays et mettent en péril (la règle) ‘un pays, deux systèmes’ vont détruire la stabilité et la prospérité de Hong Kong”, a-t-elle prévenu.

 

Hong Kong : Xi Jinping, le nouveau Mao veut installer aussi la dictature

Hong Kong : Xi Jinping, le nouveau Mao veut installer aussi la dictature

 

Manifestation pro démocratie, répression policières se succèdent à HONG Kong ou XI Ping veut aussi installer la dictature. Le pouvoir chinois a même eu recours à la mafia pour bastonner des manifestants. L’origine de l’affaire, c’est le refus des résidents de Hong Kong d’être jugé par l’Etat chinois (conformément à l’accord qui a prévu le rattachement de Hong Kong la Chine). En apparence, Xi Jinping, le nouveau maître de la Chine, donne l’impression d’une grande sérénité voir même d’une certaine sagesse. La vérité est toute autre, c’est le nouveau dictateur de la Chine puisqu’il a même réussi à obtenir des instances démocratiques  (le parti communiste)  un caractère illimité pour la durée de son mandat. Bref c’est un nouveau Mao qui certes est préoccupé de développement économique et a connu des réussites indiscutables ces dernières années ;  même si en ce moment,  la Chine connaît de sérieux problèmes de croissance. Des problèmes qui ne sont pas tous liés aux difficultés commerciales avec les États-Unis mais qui sont aussi structurels (la question de l’endettement général en particulier). On a pu voir quelles étaient les réelles intentions de ce nouveau Mao vis-à-vis de Hong Kong dont le rattachement à la Chine garantissait l’’indépendance judiciaire pour la zone considérée. L’accord a volé en éclats et la Chine a exigé le rapatriement des résidents. En Chine,  le lavage de cerveau fait office de culture historique. Ainsi a-t-on gommé dans les mémoires et dans tous les documents officiels le massacre de la place Tiananmen. Ainsi développe-t-on la culture de l’enlèvement de personnalités trop gênantes (au motif souvent qu’elles sont corrompues comme si l’appareil communiste de l’était pas tout entier !). Surtout la Chine ne se prive pas de prendre des intérêts financiers à l’extérieur (pays développés ou pays pauvres) sans qu’aucune contrepartie ne soit possible en Chine où tout est contrôlé par l’Etat. Le pire c’est sans doute la chape de plomb culturelle et démocratique qui permet au parti communiste de maintenir le pays en état de dictature. Il serait peut-être temps que les pays développés s’intéressent un peu à autre chose qu’à leur commerce avec la chine. Exemple de la fermeture culturelle, maintenant on  veut siniser le nom des rues, des quartiers et des cinémas. Bref une révolution culturelle nouvelle qui ne dit pas son nom, chape de plomb supplémentaire pour écraser toute culture étrangère et les Chinois avec.

 

Hong Kong : dénoncer la trahison de la chef du gouvernement

Hong Kong :  dénoncer  la trahison de la chef du gouvernement

2 millions de personnes dans la rue à Hong Kong pour contester la trahison de la chef du gouvernement,  Carrie Lam. En effet cette dernière avait d’abord accepté du gouvernement central chinois le principe d’extradition. Un principe contraire à l’accord qui avait permis de restituer Hong Kong à la Chine. Dans cet accord l’autonomie judiciaire de Hong Kong était assurée. Après de puissantes manifestations,  la chef du gouvernement a suspendu provisoirement la loi prévoyant l’extradition. Mais les manifestants veulent maintenant aller plus loin. Il souhaite non pas la suspension provisoire de cette loi scélérate mais sa suppression définitive. En outre ils veulent à juste titre que soit sanctionnée la trahison de la chef du gouvernement de Hong Kong. S’efforçant d’apaiser les contestataires, Carrie Lam a présenté ses excuses “humbles et sincères” au lendemain de la suspension pour une durée indéterminée du projet de loi autorisant les extraditions vers la Chine qui a soulevé une vague de contestation dans l’ancienne colonie britannique. Le texte, qui aurait concerné les sept millions d’habitants de la “région administrative spéciale” mais également les ressortissants étrangers et chinois résidents ou de passage, était perçu par de nombreux Hongkongais comme une menace pour l’état de droit garanti dans le territoire en vertu du principe “un pays, deux systèmes” qui a présidé à la rétrocession du territoire à la Chine, en 1997.Près d’un million de personnes s’étaient rassemblées dimanche dernier pour demander la suspension de ce texte, la plus grosse manifestation qu’ait connue Hong Kong depuis les rassemblements ayant dénoncé en 1989 la répression du mouvement pro-démocrate de la place Tiananmen.

Hong Kong : le risque d’un nouveau TIEN AN MEN

 Hong Kong : le risque d’un nouveau TIEN AN MEN

 

 

 

 

Le risque  Hong Kong est évident, c’est celui de ce plier à la dictature stalinienne de la Chine et cela y compris par la force comme  les massacres de type Tienanmen. On comprend que les Chinois de Kong qui connaissent des conditions de vie économique, sociale, politique et démocratique particulièrement développées n’aient  guère envie de retourner au Moyen Âge de la dictature communiste. Certes la Chine a vu au cours de ces 20 dernières années son développement économique progresser de manière très significative. Sur le plan social, les couches moyennes ont pu se multiplier. Reste cependant de nombreux Chinois dans des conditions sociales particulièrement archaïques. En outre et surtout la Chine se trouve placé sous le joug d’un pseudo parti communiste qui cache mal la dictature du chef de l’État et de l’appareil qui l’entoure. Il s’agit bien d’une dictature quand on sait que l’actuel chef de l’État a même réussi à faire admettre au parti unique  et aux institutions la prolongation de son mandat tant qu’il voudra l’exercer. Du stalinisme qui ne dit pas son nom. Notons par ailleurs que les extraditions vers la Chine, donc vers le régime de dictature, constitue une entorse à l’accord qui avait été conclu entre la Grande-Bretagne et la Chine. Mais la Chine est un rouleau compresseur qui fait peu de cas des accords surtout relatifs aux droits de l’homme et à la justice  Pour l’instant Face à la pression de la rue, le gouvernement local deux Hong Kong a fait machine arrière. “Après une série de délibérations internes au cours des deux derniers jours, j’annonce que le gouvernement a décidé de suspendre l’amendement législatif, de relancer notre communication avec tous les secteurs de la société, de faire un plus grand travail d’explication et d’écouter les différents points de vue de la société”, a déclaré la dirigeante Carrie Lam. Une dirigeante qui évidemment s’apprêtait à sacrifier l’intérêt général à sa carrière en donnant des gaz gouvernement central de la Chine “Carrie Lam a perdu toute crédibilité parmi la population de Hong Kong. Elle doit démissionner”, a affirmé Claudia Mo, élue locale et membre du camp réclamant la démocratie.

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