Archive pour le Tag 'Hong Kong :'

Hong Kong: prison ferme pour 45 militants démocrates

Hong Kong: prison ferme pour 45 militants démocrates

Prison ferme pour tous  les   militants  coupables d’avoir organisé à l’été 2020 une primaire officieuse destinée à sélectionner des candidats de l’opposition en vue des élections législatives.

Les politiciens Au Nok-hin, Andrew Chiu, Ben Chung et le militant australo-hongkongais Gordon Ng, désignés comme «têtes pensantes», ont été condamnés à des peines allant jusqu’à 7 ans et 3 mois d’emprisonnement.

La Chine écrase les derniers opposants à Hong Kong

La Chine écrase les derniers opposants à Hong Kong

Le dernier site médiatique d’opposition démocratique Stand News a été fermé par les autorités et les journalistes arrêtés. Le dernier acte des autorités chinoises pour tuer toute forme de contestation.

. Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a en effet exhorté mercredi 29 décembre les autorités chinoises et hongkongaises à relâcher immédiatement les employés de ce média pro-démocratie, arrêtés pour « conspiration en vue de publier du matériel séditieux » après un raid de la police ayant mené à la cessation d’activité du site d’information.

« Nous appelons les autorités de la RPC et celles de Hong Kong à arrêter de cibler les médias libres et indépendants et à libérer immédiatement les journalistes et responsables qui ont été injustement arrêtés et inculpés », a déclaré Antony Blinken dans un communiqué, en désignant la Chine par son nom officiel de République populaire de Chine (RPC). « En réduisant au silence un média indépendant, la RPC et les autorités locales sapent la crédibilité et la viabilité de Hong Kong », a-t-il ajouté.

De son côté, la cheffe de l’exécutif hongkongais Carrie Lam a déclaré jeudi que le raid de la police dans les bureaux de Stand News et l’arrestation de sept personnes liées au site d’information ne représentaient pas une atteinte aux médias mais visaient des activités séditieuses. « Ces actes n’ont rien à voir avec une soi-disant suppression de la liberté de la presse », a-t-elle affirmé lors d’une conférence de presse.

Stand News était le dernier grand média pro-démocratie de Hong Kong depuis la fermeture en juin dernier du tabloïd Apple Daily contrôlé par l’homme d’affaires Jimmy Lai, qui est en prison.

 

Hong Kong : la mise au pas totale par le parti communiste

Hong Kong : la mise au pas totale par le parti communiste

En un an, le territoire qui jouissait d’un système semi-démocratique a vu la disparition des principales organisations de la société civile, l’interdiction des manifestations et la mise en place d’une réforme électorale radicale, relève, dans une tribune au « Monde »le sinologue Jean-Philippe Béja (extrait)

 

Tribune.

 

A la veille de la rétrocession de Hongkong à la Chine, la Far Eastern Economic Review titrait : « Hongkong sera-t-il shanghaïsé ? » Il aura fallu attendre vingt-trois ans pour que ce que cet hebdomadaire respecté redoutait en 1997 se réalise.

En un an, le territoire, qui jouissait d’un système semi-démocratique où les libertés fondamentales étaient garanties par un système judiciaire indépendant, est en train de perdre ces éléments qui différenciaient son système politique de celui du continent.

L’annonce le 15 août de son autodissolution par le Civil Human Rights Front, organisateur de toutes les manifestations qui ont mobilisé des millions de Hongkongais depuis 2003, est un signe qui ne trompe pas. Cette décision intervient cinq jours après que la Professional Teachers Union qui regroupe 100 000 membres, soit la grande majorité des enseignants de Hongkong, a décidé de se saborder.

Chaque fois, c’est le même processus. Le Quotidien du peuple ou l’agence Xinhua, publie un article dénonçant une association comme antigouvernementale, et demande sa dissolution. Puis, l’association visée annonce qu’elle s’autodissout. Le 13 août, le Quotidien du peuple, qui avait accusé le syndicat d’être une « tumeur maligne » dans la société, a publié un article prévenant la Law Society, l’association des avocats, qu’elle serait bien inspirée de désigner des « patriotes » (lire partisans du régime) lors de ses prochaines élections en septembre.

Par ailleurs, le Wen Wei Po, organe de Pékin dans la colonie, a accusé récemment l’association des journalistes de Hongkong d’être un groupe hostile au gouvernement. Lorsque l’on sait que c’est après un article publié dans ce journal que la police a arrêté cinq dirigeants de l’Apple Daily, seul journal d’opposition, qui a dû fermer par la suite, on peut s’inquiéter.

Quelle sera la prochaine cible ? La Confédération des syndicats de Hongkong (CTU) qui regroupe les syndicats non communistes ? En quelques jours, les principales organisations de la société civile ont disparu, laissant le champ libre aux affidés de Pékin.

De juin à décembre 2019, des millions de citoyens étaient descendus dans la rue pour protester contre l’adoption d’un article de loi permettant d’extrader vers la Chine les personnes recherchées par le pouvoir communiste. Sous la pression de la rue, le gouvernement avait retiré ce projet. En novembre, les élections locales avaient donné lieu à un raz de marée des forces démocratiques (opposées à la mainmise de Pékin sur le territoire), qui remportaient dix-huit districts sur dix-neuf avec une participation électorale sans précédent de 71 %. Les élections au Conseil législatif – où seule la moitié des députés sont élus au suffrage universel direct – prévues pour septembre 2020, annonçaient une victoire écrasante des démocrates, qui avaient une chance d’obtenir la majorité des sièges.

La réforme électorale à Hong Kong condamnée

La réforme électorale à Hong Kong condamnée

 

La réforme électorale qui va être engagée à Hong Kong est fortement condamnée par les États-Unis. Cette « réforme électorale » vise à diluer plus encore l’influence des conseillers municipaux et des députés. Un projet de loi sera étudié par les députés dans la perspective « d’améliorer le système électoral de Hong Kong », a indiqué jeudi 4 mars l’agence de presse Chine nouvelle.

Depuis plusieurs semaines déjà, des experts pro-Pékin, des responsables politiques chinois et le gouvernement central avaient évoqué l’idée de cette réforme afin de s’assurer, selon la formule répétée en boucle, que seuls des « patriotes gouvernent Hong Kong »« Si les députés chinois adoptent ce projet de loi pour réformer le système électoral à Hong Kong, analyse la politologue Diana Fu, de l’Université de Toronto, Pékin se rapprochera de son rêve : celui d’un contrôle total » de la métropole financière. Le système électoral permet en effet un contrôle total des candidats par le parti communiste qui de fait se retrouve élus d’autant que d’éventuels candidats sont éliminés et interdits d’élection et de critique vis-à-vis du pouvoir. Bref le maoïsme sans Mao avec un président également élu à vie

Répression Hong Kong : condamné par Les États-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne et l’Australie

Répression Hong Kong : condamné par Les États-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne et l’Australie

 

La Chine ne se préoccupe guère des protestations étrangères et généralise la répression type Mao partout. C’est vrai vis-à-vis des ouïgours mais aussi vis-à-vis de contestataires y compris de grands chefs d’entreprise qui contestent  la mainmise grandissante du parti communiste chinois sur toute l’économie. C’est vrai évidemment aussi à Hong Kong ou les Chinois ne respectent aucun de leurs engagements démocratiques. La Chine écrase tout ce qui fait obstacle à la dictature du parti communiste. En réalité une mafia d’environ 1 million de personnes mais quelques milliers seulement se partagent l’essentiel du magot. D’après Wikipédia :

 

En 2013, selon un rapport de l’Institut Hurun, l’Assemblée nationale populaire compterait dans ses rangs 83 délégués milliardaires, dont Zong Qinghou, l’homme d’affaires le plus riche de Chine5. Le sinologue Jean-Luc Domenach indique « aucun homme politique chinois qui n’ait pas beaucoup d’argent. ». Selon le Consortium international pour le journalisme d’investigation, 20 000 Chinois seraient impliqués dans des compagnies offshore basées dans les paradis fiscaux. En particulier des membres des familles du secrétaire général Xi Jinping, de l’ancien Premier ministre Wen Jiabao, de Deng Xiaoping, de l’ancien Premier ministre Li Peng, de l’ancien secrétaire général Hu Jintao, de Peng Zhen (un des huit immortels du Parti communiste chinois) mais aussi de grands responsables économiques comme Ma HuatengYang HuiyanHuang GuangyuWei Jianghong (en)Zhang Xin.

 

Officiellement le parti communiste chinois compte environ 100 millions de membres mais les militants réellement actifs représentent environ 1 million de personnes qui se partagent les richesses d’un pays comptant 1,5 milliards d’habitants. En haut de la pyramide le président détient tous les pouvoirs y compris celui récent de prolonger son mandat tant qu’il le veut. Bref un véritable retour à Mao et à sa politique de répression et d’extermination.

On peut légitimement se demander jusqu’à quand les pays modernes vont tolérer de telles atteintes à la démocratie et à la justice. Pire, l’union économique européenne vient d’acter le principe d’un accord sur les investissements réciproques en Chine et en Europe !

On notera d’ailleurs que l’Europe ne figure pas pour l’instant dans le camp des protestataires suites à la répression chinoise.

«Il est clair que la loi sur la sécurité nationale est utilisée pour éliminer la dissidence et les opinions politiques opposées», ont déclaré les ministres des Affaires étrangères dans la déclaration conjointe publiée par la ministre australienne des Affaires étrangères, Marise Payne.

«Nous appelons les autorités centrales de Hong Kong et de Chine à respecter les droits et libertés légalement garantis du peuple de Hong Kong sans crainte d’arrestation et de détention.»

Les plus éminents défenseurs de la démocratie à Hong Kong ont été arrêtés alors que les autorités ont déclaré que le vote officieux de l’année dernière pour choisir les candidats de l’opposition aux élections municipales faisait partie d’un plan de «renversement» du gouvernement.

Jeudi, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a déclaré que Washington pourrait sanctionner les personnes impliquées dans les arrestations et enverra l’ambassadeur américain aux Nations Unies se rendre à Taiwan.

Gel des avoirs des dirigeants de Hong Kong (États-Unis)

Gel des avoirs des dirigeants de Hong Kong (États-Unis)

 

 

On est évidemment surpris que les responsables chinois champion du communisme détiennent des avoirs aux États-Unis. La preuve sans doute que leur porte-monnaie ne penche idéologiquement pas du même côté que leurs convictions socialistes apparentes. Et le pire, c’est que la Chine a protesté contre les sanctions américaines les qualifiant de barbares et grossières ! En effet les États-Unis vont geler  les avoirs de Carrie Lam, la cheffe de l’exécutif, des secrétaires à la Sécurité et à la Justice ou encore du chef de la police, accusés de chercher à restreindre l’autonomie du territoire et « la liberté d’expression ou de réunion » de ses habitants.

« Les Etats-Unis soutiennent le peuple de Hong Kong et nous utiliserons nos outils et nos autorités pour cibler ceux qui portent atteinte à son autonomie », a déclaré le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin. Ces nouvelles sanctions sont une réponse à l’adoption par la Chine, en juin, d’une loi sur la sécurité nationale dans l’ancienne colonie britannique qui, selon ses détracteurs, entraîne un recul des libertés inédit depuis la rétrocession de Hong Kong à la Chine par le Royaume-Uni en 1997.

 

Répression Hong Kong: patron de presse arrêté

Répression Hong Kong: patron de presse arrêté

 

Un pas de plus vers la dictature chinoise à Hong Kong avec l’arrestation d’un grand patron de presse accusé évidemment d’intelligence avec l’ennemi ! Jimmy Lai, dirigeant du groupe de presse Next Digital,  a été arrêté pour des soupçons de collusion avec des puissances étrangères dans le cadre de la nouvelle loi de sécurité nationale.

Il s’agit de la personnalité la plus éminente arrêtée par la police de la région administrative spéciale depuis que Pékin y a imposé fin juin une nouvelle loi de sécurité nationale, laquelle a été critiquée par des pays occidentaux.

Les activistes pro-démocratie voient dans cette loi – destinée selon la Chine à punir la subversion, le terrorisme, le séparatisme et la collusion avec des forces étrangères – une répression des libertés à Hong Kong. Les partisans de la loi la jugent essentielle pour ramener la stabilité après les manifestations parfois violentes de l’an dernier.

Jimmy Lai, 71 ans, fervent critique de Pékin, a été “arrêté pour l’heure pour collusion avec des puissances étrangères”, a annoncé Mark Simon sur Twitter.

La police hongkongaise a fait savoir qu’elle avait arrêté sept personnes pour des violations présumées à la nouvelle loi de sécurité nationale, dont collusion avec des puissances étrangères. Il s’agit de résidents locaux, âgés de 39 à 72 ans, a-t-elle indiqué, sans les nommer.

Des arrestations supplémentaires sont envisagées alors qu’une opération est toujours en cours, a ajouté la police. D’après le South China Morning Post, qui n’indique pas ses sources, une dizaine d’arrestations supplémentaires étaient prévues lundi.

Jimmy Lai a été arrêté à son domicile lundi matin, de même que l’un de ses fils, a rapporté le tabloïd local Apple Daily, que publie le groupe Next Digital.

Une source au sein du journal a déclaré que des cadres de l’entreprise ont également été ciblés. Des perquisitions ont été menées à leurs domiciles, a précisé cette source, dénonçant un “harcèlement pur et simple”.

Lai avait déjà été arrêté cette année pour rassemblement illégal, en rapport avec les manifestations de l’an dernier.

Les autorités hongkongaises avaient déjà arrêté 15 personnes dans le cadre de la nouvelle loi sécuritaire, dont des adolescents à qui il est reproché des publications sur les réseaux sociaux.

 

Dictature chinoise : La France dénonce son accord d’extradition avec Hong Kong

Dictature chinoise : La France dénonce son accord d’extradition avec Hong Kong

 

Comme d’autres pays démocratiques, la France proteste contre la dictature chinoise qui s’étend à Hong Kong comme chez les Ouïgours. Une dictature communiste de plus en plus répressive notamment à Hong Kong où les élections ont été repoussées officiellement à cause du Coronavirus mais pour trier les bons candidats et interdire voire poursuivre les autres. La France ne ratifiera pas en l’accord d’extradition signé en 2017 entre la France et Hong Kong en raison de la “rupture” provoquée par la mise en oeuvre, fin juin, de la nouvelle loi sur la sécurité nationale dans la région chinoise, a déclaré lundi le ministère des Affaires étrangères.

“La loi sur la sécurité nationale à Hong Kong est une rupture qui met à mal le cadre hérité de la rétrocession de 1997. Elle remet en cause le principe ‘un pays, deux systèmes’ et le respect du ‘haut degré d’autonomie’ de Hong Kong et des libertés fondamentales qui en découlent”, a justifié la porte-parole du ministère dans un point de presse.

“A la lumière des derniers développements, la France ne procédera pas en l’état à la ratification de l’accord d’extradition signé le 4 mai 2017 entre la France et la Région administrative spéciale de Hong Kong”, a-t-elle ajouté.

Depuis l’instauration de la loi sur la sécurité nationale, destinée à lutter contre ce que la Chine qualifie de subversion, sécession, terrorisme et collusion avec les forces étrangères, la pression s’est intensifiée sur les défenseurs de la démocratie à Hong Kong.

Le Canada, le Royaume-Uni, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et l’Allemagne ont déjà suspendu leur traité d’extradition avec Hong Kong.

Hong Kong: La Chine condamne la décision de Berlin de suspendre son traité d’extradition

Hong Kong: La Chine condamne la décision de Berlin de suspendre son traité d’extradition

La Chine ne manque pas de culot pour accuser l’Allemagne de violer les lois internationales en suspendant le traité d’extradition avec Hong Kong suite aux différentes atteintes aux libertés individuelles et collectives de la part du régime communiste.

L’ambassade de Chine en Allemagne a condamné la décision de Berlin de suspendre son traité d’extradition avec Hong Kong, dénonçant dans un communiqué, daté de vendredi publié sur son site, une violation des lois internationales.

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, avait fait cette annonce quelques heures plus tôt, après que les autorités de Hong Kong ont décidé du report d’un an des élections législatives initialement prévues en septembre dans la région administrative spéciale.

 

 

Hong Kong : rupture diplomatique avec la Nouvelle-Zélande

Hong Kong : rupture diplomatique avec la Nouvelle-Zélande

La Nouvelle-Zélande rejoint l’Australie et la Grande-Bretagne en refusant désormais d’appliquer les traités d’extradition du fait de la dictature chinoise imposée à Hong Kong. “La Nouvelle-Zélande ne peut plus avoir confiance dans l’indépendance suffisante du système judiciaire de Hong Kong vis-à-vis de la Chine”, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Winston Peters.

“Si la Chine montre à l’avenir qu’elle adhère au principe ‘un pays, deux systèmes’, nous pourrions alors reconsidérer cette décision”, a-t-il ajouté.

Pékin considère la nouvelle loi sécuritaire adoptée ce mois-ci pour Hong Kong comme indispensable pour ramener l’ordre dans l’ancienne colonie britannique après les manifestations antigouvernementales parfois violentes de l’an dernier. Les détracteurs y voient une bascule vers l’autoritarisme.

La Grande-Bretagne, l’Australie et le Canada ont tous suspendu leurs traités d’extradition avec Hong Kong plus tôt ce mois-ci, tandis que les Etats-Unis ont mis fin au traitement préférentiel qui a contribué à faire du territoire l’un des pôles financiers mondiaux.

Winston Peters a aussi indiqué que Hong Kong serait traitée de la même manière que la Chine pour les exportations de technologies militaires et à double usage, dans le cadre d’un examen de l’ensemble des relations que la Nouvelle-Zélande entretient avec la région administrative spéciale.

Dans un communiqué sur son site, l’ambassade de Chine en Nouvelle-Zélande a dénoncé une violation des lois internationales et une ingérence flagrante dans les affaires internes de la Chine.

“Le camp chinois a fait part de sa vive inquiétude et de sa ferme opposition”, est-il écrit.

Le gouvernement néo-zélandais a par ailleurs publié une note pour aviser les ressortissants néo-zélandais des risques liés à la nouvelle loi de sécurité nationale à Hong Kong, a dit Peters. La loi permet notamment pour la première fois à des agents chinois de s’installer à Hong Kong et d’extrader des suspects vers la Chine continentale.

La Chine est le principal partenaire commercial de la Nouvelle-Zélande. Les relations entre les deux pays se sont tendues récemment après que la nation du Pacifique a soutenu la participation de Taiwan à une assemblée de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur fond de pandémie de coronavirus.

Hong Kong: « froissé » Pékin réagit avec culot

Hong Kong: « froissé » Pékin réagit avec culot

 

Le pouvoir central de la Chine dépasse les bornes en matière de culot et de provocation. Cela affecté précédemment la sphère économique pour l’essentiel. Désormais l’agressivité est partout y compris dans le domaine diplomatique. Par la voix de Jean-Yves le Drian, ministre des affaires étrangères, il a été question au Sénat d’étudier des mesures de sanction suite à l’occupation illégale de Hong Kong par la Chine avec installation d’un régime de dictature qui bafoue tous les accords internationaux. « Oui, bien sûr, nous n’allons pas rester inactifs sur ce sujet », a déclaré Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, ce mercredi. Ce sujet ? La loi sur la sécurité à Hong Kong imposée la semaine passée par Pékin. Celle-ci vise à réprimer la subversion, la sécession, le terrorisme et la collusion avec les forces étrangères et intervient après un vaste mouvement de contestation en 2019 contre l’exécutif local et Pékin. A Hong Kong, les militants pro-démocratie craignent une atteinte à leurs libertés. Devant la Commission des Affaires étrangères du Sénat, le ministre a dit envisager des mesures. Mais cette prise de position française n’est pas du goût de Pékin qui a mis en garde Paris. « Les affaires de Hong Kong relèvent des affaires intérieures de la Chine et aucun pays n’a le droit de s’en mêler », a rétorqué le porte-parole de la diplomatie chinoise ce jeudi.

 

Hong Kong : sanctions contre la Chine

 Hong Kong : sanctions contre la Chine

Les Etats membres de l’UE sont largement favorables à des mesures de rétorsion, mais des sanctions sévères n’ont pas été discutées en détail en raison de l’opposition de plusieurs pays ayant des liens commerciaux étroits avec la Chine, comme la Grèce et la Hongrie.

« Nous avons convenu aujourd’hui d’élaborer une réponse coordonnée de l’Union européenne pour montrer notre soutien à l’autonomie et à la société civile de Hong Kong », a déclaré Josep Borrell, haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères, à l’issue d’une réunion des ministres de l’UE en charge de ces dossiers à Bruxelles.

« Cette réponse comprendra des mesures au niveau de l’Union européenne mais aussi des mesures relevant des compétences nationales des Etats membres dans le cadre d’une approche coordonnée », a-t-il ajouté.

Il a déclaré que rien de spécifique n’avait été décidé mais que les ministres des Affaires étrangères de l’UE avaient discuté de la possibilité d’étendre à Hong Kong l’interdiction d’exporter des « technologies sensibles » de l’UE.

Les gouvernements de l’UE pourraient également revoir leurs accords d’extradition avec les autorités de Hong Kong, réviser leurs recommandations aux voyageurs, augmenter les bourses pour les étudiants de Hong Kong et offrir plus de visas aux habitants de la ville, a encore détaillé Josep Borrell.

Le diplomate a indiqué que les pays de l’UE pourraient annoncer des mesures séparément mais que le bloc européen a considéré sa réponse comme un ensemble à définir et à concrétiser « dans les prochains jours ».

Hong Kong: la police chinoise met déjà la pression sur un institut de sondage !

Hong Kong: la police chinoise met déjà la pression sur un institut de sondage !

 

A Hong Kong, l’opposition a installé des bureau de vote samedi pour les primaires visant à sélectionner les candidats démocrates qui auront les meilleures chances de succès aux élections législatives de septembre.

Ces primaires interviennent moins de deux semaines après que Pékin a imposé une nouvelle loi de sécurité nationale.

Vendredi, la police a perquisitionné le bureau de l’enquêteur indépendant Robert Chung, dont l’Institut de recherche sur l’opinion publique de Hong Kong (HKPORI) aide à organiser l’élection, ce qui a suscité chez les militants des inquiétudes quant à une interférence dans le scrutin.

Bien que les primaires ne concernent que le camp de l’opposition, les spécialistes estiment que leur résultat pourra servir de test pour jauger de l’opposition à la nouvelle loi.

La littérature pro-démocratie retirée des bibliothèques à Hong Kong

La littérature  pro-démocratie retirée des bibliothèques à Hong Kong

 

 

Le rouleau compresseur chinois et en marche à Hong Kong. La nouvelle loi de sécurité qui pratiquement supprime toutes les libertés individuelles et collectives, elle  s’applique avec la rigueur et la brutalité  typique de la dictature communiste. Ainsi la littérature pro démocratie a-t-elle même été retirée des bibliothèques à Hong Kong. Et en plus avec quelle hypocrisie ! Non pas paraît-il pour l’éliminer mais pour en examiner le contenu et vérifier si ces livres sont conformes à la philosophie de la nouvelle loi sur la sécurité. De quoi sourire devance une telle pantalonnade des apparatchiks chinois . Comme si ces livres n’avaient pas déjà été analysés à la loupe par le pouvoir central !.

Les ouvrages du jeune militant Joshua Wong ou encore de la politicienne Tanya Chan sont marqués indisponibles ou en considération sur les sites des bibliothèques publiques, selon une recherche effectuée en ligne.

“La loi de sécurité met en place un régime de censure sur cette ville financière internationale, comme il existe sur le continent”, a dit samedi Joshua Wong dans un Tweet.

Vendredi, le gouvernement local a déclaré que le slogan “Libérez Hong Kong, révolution de notre temps”, régulièrement scandé lors des manifestations pro-démocratie était illégal.

Un homme arrêté pour avoir renversé plusieurs policiers en moto, qui brandissait un drapeau avec ce slogan, a été inculpé pour terrorisme et incitation au séparatisme.

Le département des services culturels de la ville, qui administre les bibliothèques, a dit dans les médias que les livres avaient été retirés le temps de savoir s’ils violaient la loi ou non !!!!.

Dictature totale de la Chine sur Hong Kong

 

Dictature totale de la Chine sur Hong Kong

 À juste titre dans un édito du Monde s’inquiète de l’installation de fait  d’une dictature totale, économique, politique et sociétale de la Chine sur le territoire de Hong Kong. C’est évidemment une provocation interne pour renforcer encore pouvoir de la dictature communiste à l’intérieur de la Chine mais aussi vis-à-vis de tous les territoires proches que la Chine convoite et ou  veut contrôler davantage. Le risque d’une telle décision est évidemment considérable non seulement sur le plan économique mais aussi démocratique et politique. L’Occident-et notamment la France- ne pourra longtemps faire semblant d’ignorer un problème qui se résume en fait à une tentative d’hégémonie agressive politique et économique des Chinois non seulement en Chine mais aussi à l’extérieur.

« La loi dite « sur la sécurité nationale » imposée par Pékin, en criminalisant les atteintes à son pouvoir, viole la Constitution de Hongkong, selon laquelle le territoire doit se doter lui-même d’une telle législation en consultant sa population. Elle porte un coup fatal à la déclaration conjointe sino-britannique de 1984, qui garantissait, par un traité déposé à l’ONU, le haut degré d’autonomie de Hongkong durant cinquante ans. Elle impose par la force ce que les Hongkongais redoutaient, et ce contre quoi ils étaient descendus dans la rue en masse l’an dernier : des lois susceptibles d’envoyer en prison à vie des citoyens pour « subversion, sécession, terrorisme et collusion avec l’étranger ». Une brèche sinistre de non-droit dans le système judiciaire local, calqué sur la common law britannique.

La crainte des Hongkongais est nourrie par la farce tragique que constitue en Chine une justice qui, en sept ans de règne de Xi Jinping, a usé et abusé des délits de subversion, ou d’autres lois d’atteinte à l’ordre public, dans un mépris grossier à la fois de ses propres procédures, de sa Constitution et des droits à la défense. Le tout au nom de la suprématie absolue du Parti communiste et du rejet assumé des valeurs universelles, les deux principales composantes de la « pensée de Xi Jinping ».

La Chine s’était pourtant accommodée pendant vingt-trois ans du statut quasi démocratique de sa « région administrative spéciale ». Elle commence aujourd’hui à la phagocyter, montrant un appétit et une impatience qui reflètent sa spectaculaire montée en puissance économique, militaire et stratégique, et l’orgueil démesuré qui en résulte.

Ce ne sont pas les rares appels à l’indépendance de Hongkong lancés lors du mouvement de protestation de 2019, dans sa très grande majorité attaché à l’autonomie actuelle, que Pékin veut punir, mais les insultes proférées à son encontre, sous forme d’emblèmes ou de drapeaux souillés, ainsi que les tentatives des militants pour obtenir l’assistance des Etats-Unis et même celle de l’ancien colonisateur britannique.

Obsédé par la « sécurisation » du système politique et du parti, Xi Jinping considère que la guerre commerciale lancée par l’administration Trump et l’offensive des parlementaires américains contre les atteintes aux droits de l’homme, notamment au Xinjiang, ont augmenté les risques pour une Chine qui doit, selon lui, « prendre une place centrale sur la scène mondiale ». Il s’agit pour lui de crever l’abcès que constituait la protestation à Hongkong.

Le Covid-19 a fourni une occasion inattendue en permettant d’y interdire les manifestations et d’agir alors que les frontières sont fermées. Que les Etats-Unis et l’Europe affrontent les effets dévastateurs du virus est du pain bénit pour le dirigeant chinois, qui abreuve la population du récit de ses succès contre l’épidémie. La Chine, en imposant sa loi à Hongkong précisément au moment où elle est mise en cause pour sa politique sanitaire et son rôle de prédatrice dans la mondialisation, défie le monde occidental et prend un chemin inquiétant. »

123



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol