Archive pour le Tag 'hiver'

Prévisions météo : encore un hiver doux ?

Prévisions météo : encore un hiver doux

Météo France prévoit une fin d’année avec des températures relativement au-dessus de la moyenne et un hiver conforme aux normes de saison. Traduction un hiver comme les années précédentes sans longue période de froid. Des précisions toutefois hypothétiques car si on peut établir des scénarios , on peut difficilement faire des prévisions sérieuses Pour Météo-France, « le scénario le plus probable pour le trimestre novembre – décembre 2022 – janvier 2023 est la prédominance de conditions anticycloniques, avec un temps calme et sec, sur le continent européen. Les perturbations auront tendance à être rejetées plus au nord de l’Europe ou au sud-ouest de la Méditerranée ».

L’institut s’est penché sur trois scénarios: un avec des températures plus froides qu’à l’accoutumé, un avec des températures plus chaudes, et un où les températures seraient en adéquation avec les normales. C’est ce dernier scénario qui est le plus à même de se produire, affirme Météo-France, avec une probabilité de 50%. Des températures plus chaudes ont, elles, 30% de chance de se manifester, 20% pour des températures plus froides.

Mais malgré un hiver qui s’annonce en adéquation avec les normales saisonnières, Météo-France « n’exclut pas des épisodes ponctuels avec des températures pouvant être localement inférieures aux normales ».

Météo-France s’est également penchée sur les précipitations envisagées en France cet hiver. Selon l’institut de prévisions, il y a 50% de chances que les mois de novembre, décembre et janvier s’annoncent plus secs que la normale dans le Nord-Est de la France, 50% de chances qu’ils soient plus humides sur la Méditerrannée occidentale.

« Un scénario plus sec que la normale est probable de la Méditerranée orientale à l’Europe centrale et au Nord-Est de la France, tandis qu’un scénario humide est plus probable sur le nord de l’Europe et la Méditerranée occidentale », écrit Météo-France, précisant que pour le reste de l’Hexagone, aucun scénario ne se distingue.

Des contrôleurs de température à 19° cet hiver ?

Des contrôleurs de température à 19° cet hiver ?

 

Finalement Macron a peut-être trouvé la martingale pour supprimer le chômage en France. Il suffirait pour cela de créer des millions de postes de contrôleurs de température pour vérifier les 19° imposés par le président de la république .
On voit mal en effet quelle  peut-être la portée d’une telle orientation présidentielle. C’est à peu près la même efficacité que la recommandation d’éteindre l’électricité quand on sort d’une pièce. Une pratique évidemment habituelle dans la plupart des ménages, de même que le contrôle des températures.

Pourquoi ces contrôleurs ne seraient-ils pas aussi habilités à contrôler la température des habitants eux-mêmes pour vérifier leurs critères de santé et de recommandations alimentaires.Bref, le modèle chinois version  française!  Une proposition qui pourrait en outre recueillir le soutien de Sandrine Rousseau et autres bobos gauchistes qui préconisent  la décroissance surtout pour les moins favorisés mais pas forcément pour eux (Ils font quoi de leurs revenus inutiles ? Ils les donnent aux pauvres?)

En outre une température de 19° en moyenne n’a guère de sens. À certains moments dans certaines pièces on peut descendre en dessous de 19°. À l’inverse à d’autres moments et en d’autres circonstances on pourra passer au-dessus. Le cas notamment quand des personnes sont malades, âgées ou au contraire très jeunes.

Tout cela évidemment est complètement incontrôlable et constitue un message marketing pour annoncer une augmentation générale de l’électricité à l’occasion notamment du vote du budget. Le projet est de permettre une augmentation de 20 % des tarifs.

Macron  invite donc ses concitoyens à « changer les comportements », à « mettre la clim’ un peu moins fort » quand il fait chaud et « le chauffage un peu moins fort » lorsqu’il fera froid, « autour de 19 degrés dans la pièce ». Ce « plan de sobriété renforcée, voire de rationnement », qui sera détaillé ultérieurement, vise à réaliser 10 % d’économies énergétiques, et « nous évitera les coupures » de gaz et d’électricité, promet-il.

 

 

 

Un manque d’électricité possible cet hiver ! ( La ministre écolo Pompili)

Un manque d’électricité possible cet hiver !  ( La ministre écolo Pompili)

 

La ministre écolo Pompili annonce que le pays pourrait être privé d’électricité à certains moments. De quoi sourire si la situation n’était pas aussi grave. En effet ,cette annonce d’insuffisance de production électrique intervient alors qu’on a fermé il y a peu la centrale nucléaire de Fessenheim. Une aberration car jusque-là non seulement la France ne manquait pas d’ électricité mais en plus elle en exportait. Depuis la fermeture de Fessenheim , la France importe de l’électricité y compris produite par des centrales au charbon. Bref ,un curieux bilan économique, énergétique et environnemental.

La ministre écolo tente cependant de rassurer en indiquant qu’il n’ira pas de Black out  total, encore heureux ? “Je veux rassurer, il n’y aura pas de black-out et de France dans le noir comme j’ai pu l’entendre, tout cela est bien géré”, a-t-elle dit.

“Normalement, si on est dans les (températures) moyennes de saison, ça devrait aller. Si on a des grosses vagues de froid, là il va falloir certainement faire de la régulation – travailler avec les industries pour qu’elles arrêtent leur production à certains moments (…)”, a-t-elle ajouté.

Une situation assez incroyable alors que la production électrique de la France constituait jusque-là un atout de compétitivité, on va désormais jusqu’à envisager d’arrêter la production à certains moments. Le résultat évidemment des orientations des écolos bobos qui entretiennent un rapport ésotérique avec les réalités techniques, économiques et même environnementales. Et Macron pour récupérer quelques voix des gauchistes écolos a accepté le sacrifice de Fessenheim comme Mitterrand avait accepté et pour les mêmes raisons le sacrifice de Tricastin.

Manque d’électricité cet hiver ?

Manque d’électricité cet hiver ?

 

Les hivers  constituent toujours des périodes assez tendues du fait du pic de  consommation. Cette année toutefois il faudra être attentif dans la mesure où les réacteurs de Fessenheim ont été définitivement fermés et que des réacteurs sont actuellement à l’arrêt pour entretien.  »

 

La pandémie de Covid-19 qui a notamment bousculé le planning de maintenance des réacteurs nucléaires d’EDF mais aussi abaissé la consommation électrique. Le programme de maintenance des réacteurs s’est bien déroulé pendant l’été, conduisant à une légère réévaluation à la hausse de la disponibilité du parc nucléaire, essentiellement en octobre et 2021. « Durant les premiers mois de 2021, la situation prévisionnelle apparaît proche de celles rencontrées les hivers derniers », ajoute RTE.

Côté consommation, celle-ci « demeure en retrait d’environ 3 à 4 points par rapport à une année normale ». « C’est lié à l’industrie et au tertiaire. C’est vraiment le reflet de l’activité économique qui s’est redressée mais sans atteindre à date le niveau qui était anticipé avant la crise du Covid »,.

Températures: hiver le plus doux depuis 1900

Températures: hiver le plus doux depuis 1900

« On est sur la base du deuxième début d’hiver le plus doux depuis le début des mesures, donc depuis 1900″, explique sur franceinfo François Jobard, prévisionniste à Météo France

 

 Les températures sont-elles anormalement douces ?

 

François Jobard : Il y a un côté anormal qui est avéré. On a, depuis vendredi, des températures exceptionnelles qui se produisent sur le sud du pays en particulier, avec la barre des 24° dépassés sur la côte basque. Il a fait 24 degrés Celsius à Biarritz, et même 25° à Saint-Jean-de-Luz. On a battu pour ces deux villes des records pour une première décade de février, il n’y a jamais fait aussi doux aussi tôt dans la saison, donc il y a vraiment un caractère précoce pour cette douceur. On a aussi battu des records à Agen, à Auch, à Carcassonne, Béziers, Montauban.

 

Peut-on d’ores et déjà dire que tout l’hiver sera doux ?

C’est trop tôt pour le dire. Néanmoins, sur les deux premiers mois d’hiver, décembre, et janvier, on est sur la base du deuxième début d’hiver le plus doux depuis le début des mesures, donc depuis 1900. Mais il est trop tôt encore pour savoir la place exacte sur le podium des hivers les plus doux.

Météo France a publié ses prévisions pour le prochain trimestre. La douceur va-t-elle durer ?

Oui, les conditions plus douces que la normale vont durer sur le prochain trimestre. On va continuer d’avoir des températures en moyenne plus élevées que la normale. ça n’exclut pas quelques périodes temporairement plus fraiches, mais on devrait rester sur des tendances assez douces. Après ce pic de douceur, qui va connaître un paroxysme lundi, mardi les températures vont nettement fraichir et se rapprocher des normales. Sur les régions du Sud on pourrait perdre une douzaine de degrés.

Hiver trop doux : Alerte pour les plantes

Hiver trop doux : Alerte pour les plantes

 

 

L’hiver n’a pratiquement pas commencé, juste une journée ou deux journées de gel  par-ci par là. En moyenne la température est presque printanière. Du coup, la végétation est en avance d’ au moins un mois. Déjà les bourgeons  de certaines fleurs ou d’arbres fruitiers  éclatent ou sont  son prêts de le faire. Le risque c’est évidemment comme ces dernières années que des gelées tardives viennent tuer ces floraisons.

Sans périodes de fortes gelées, les parasites et les ravageurs des végétaux sont toujours au jardin. C’est le cas des pucerons notamment qui se développent dès lors que la température est supérieur à 4°C (en moyenne), certaines espèces peuvent donc se maintenir sur leur hôte, voir se développer tant qu’il n’y a pas de gel. Idem en ce qui concerne les maladies cryptogamiques, les hivers doux favorisent le développement de certains champignons nuisibles aux plantes. Il faudra donc s’attendre à un printemps avec de l’oïdium. Ainsi, les hivers doux représentent un risque accru pour les cultures, notamment pour les plantes potagères et florales.

Pour certaines graines, la phase de dormance est stoppée par des températures douces, elles germent dès à présent (les “mauvaises herbes” entre autres). Et pour d’autres, elles ne peuvent germer que si elles ont connu une période de froid intense. Or, si un vrai hiver ne s’annonce pas, ces graines resteront malheureusement en dormance pour l’année entière.

De nombreux végétaux bourgeonnent précocement, avec un certain nombre de risques par la suite. En effet, en cas de gelées tardives ou brutales…les floraisons seront compromises. Au jardin d’ornement, si la douceur des températures est suivi d’un refroidissement subit, le gel peut provoquer un éclatement de l’écorce. Au printemps, lorsque la croissance est rapide, la fente peut alors s’allonger sur toute la longueur du tronc, c’est ce que l’on appelle la gélivure. Généralement, elle n’entraîne pas la mort de l’arbre, mais elles peuvent l’affaiblir et rendre sa structure plus fragile. Elle peut aussi être une porte d’entrée pour les insectes et les maladies fongiques.

Les températures clémentes durant la période hivernale permettent malheureusement aux plantes adventices de se développer rapidement que ce soit pas leurs rhizomes ou par leurs graines. Habituellement, elles germent avec l’arrivée des beaux jours vers le mois de mars… mais cette année la germination intervient dès décembre puisque la phase de dormance des graines est levée par le beau temps et les températures exceptionnellement douces. Il faudra donc prévoir un peu plus de désherbage manuel au printemps et de manière plus précoce encore !

Abeilles : 30% tuées cet hiver

Abeilles : 30% tuées cet hiver

Une vaste enquête auprès de 15 000 apiculteurs révèle que de l’ordre de 30 % des abeilles ont été tué l’hiver dernier. Une surmortalité supérieure liée aux parasites mais surtout aux insecticides. Les résultats d’études, conduites au Canada et en Europe  publiées dans la revue américaine Science, révèlent aussi que l’environnement local et l’état de santé des ruches peuvent moduler les effets des néonicotinoïdes, dits pesticides « tueurs d’abeilles » et largement utilisés dans l’agriculture. Mais ces substances chimiques, qui agissent sur le système nerveux des insectes, ont dans l’ensemble « des effets nettement délétères » sur ces pollinisateurs essentiels à de nombreuses récoltes, dont une nette réduction de leur taux de reproduction et une forte augmentation de leur mortalité, concluent ces travaux financés en partie par le secteur, avec les groupes allemand Bayer et suisse Syngenta. La première expérience, conduite sur un total de 3.000 hectares au Royaume-Uni, en Allemagne et en Hongrie, a exposé trois espèces d’abeilles à des récoltes de colza d’hiver dont les semences avaient été traitées avec de la clothianidine de Bayer Crop Science, ou avec du thiaméthoxame de Syngenta. Il s’agit de deux des trois néonicotinoïdes interdits temporairement dans l’Union européenne en 2013 en raison des craintes de leurs effets sur la santé des abeilles. Le 1er septembre dernier, cinq molécules néonicotinoïdes jugées responsables de la surmortalité d’insectes pollinisateurs comme les abeilles ont été interdites, conformément à une loi passée sous le précédent quinquennat. La loi agriculture et alimentation, adoptée à l’Assemblée le 2 octobre, prévoit en outre d’interdire les “produits phytopharmaceutiques contenant une ou des substances actives présentant des modes d’action identiques à ceux de la famille des néonicotinoïdes”.

La Russie interdite des Jeux olympiques d’hiver 2018

La Russie interdite  des Jeux olympiques d’hiver 2018

On ne peut nier  que nombre de disciplines sportives sont gangrenées par le dopage et cela en raison notamment des sommes folles qui sont en jeu. Si on ajoute à cela les préoccupations nationalistes on aura compris que nombre d’épreuves sont faussées. Cependant les ex pays de l’Est et la Russie en particulier avaient en quelque sorte institutionnalisé le dopage. Du coup  Le Comité olympique russe a été banni des Jeux olympiques d‘hiver 2018 qui seront organisés en février prochain à Pyeongchang, en Corée du Sud, a annoncé mardi le Comité international olympique (CIO).  L’enquête de l’AMA, avait notamment qu’un laboratoire de Moscou a couvert le dopage des athlètes russes, en échangeant les échantillons d’urine des athlètes dopés contre des échantillons sains.  L’avocat canadien qui a dirigé le rapport, Richard McLaren, assure que le ministre russe des Sports a supervisé cette manipulation. Selon lui, le personnel du laboratoire était obligé de participer à ce système de dopage d’Etat. L’enquête de la commission fait suite aux accusations de l’ancien directeur du laboratoire antidopage de Moscou, Grigori Rodchenkov, qui avait révélé au New York Times que des dizaines d’athlètes russes avaient utilisé des produits dopants et faussé les résultats de leurs contrôles, avec le soutien des autorités sportives. Le CIO reproche donc  à Moscou son implication dans un vaste scandale de dopage. Certains sportifs russes seront toutefois autorisés à concourir sous la bannière olympique et pourront se présenter comme “athlètes olympiques de Russie”, a toutefois annoncé le CIO. Dans la foulée de ces annonces, le consortium de la télévision officielle russe VGTRK a fait savoir que les jeux de Pyeongchang ne seraient pas retransmis, rapporte l‘agence de presse Interfax.

Prospective Météo : L’hiver, il fait froid ! (Etienne Kapikian, ingénieur prévisionniste)

Prospective Météo : L’hiver, il fait froid ! (Etienne Kapikian, ingénieur prévisionniste)

Ce que dit en substance, Etienne Kapikian, ingénieur prévisionniste à Météo France interrogé sur France indo. En résumé l’hiver, il fait froid et il pourrait tomber de la neige même prochainement. Comme disait l’humoriste Pierre Dac, la difficulté en prospective, c’est de prévoir l’avenir ! Extrait de l’interview qui n’apprend pas grand-chose

 

 

Franceinfo : A quoi devons-nous nous attendre la semaine prochaine ?

Etienne Kapikian : On va avoir un léger redoux lundi et mardi, mais un froid polaire maritime, qui vient du nord et qui est chargé en humidité, arrive dans les prochains jours, notamment à partir de jeudi et jusqu’au week-end du 4-5 décembre. Le vent sensible va renforcer la sensation de froid. Les températures seront plutôt des températures proches des moyennes de janvier. Les maximales seront de 2°C sur le plateau de Lens, de 4 à 6°C à Paris, de 6°C à Toulouse, de 7 à 8°C à Bordeaux. Sur le pourtour méditerranéen, on dépassera à peine les 10°C. Par ailleurs, on va avoir des gelées matinales mais pas extrêmes. Les précipitations attendues vont apporter de la neige, même en plaine, dans l’est de la France, mais aussi à Paris ou en Normandie. En revanche, plus on s’approche de la côte Atlantique, notamment à Nantes ou Bordeaux, moins il y a de risques de neige car les températures seront plus douces.

La neige va-t-elle tenir ?

Dans les massifs, la neige devrait tenir de manière durable. En plaine, c’est plus délicat à prévoir. Néanmoins, plus on va vers l’Est, plus la neige risque de tenir au sol, notamment dans des villes comme Nancy et Besançon.

Cette situation est-elle normale pour la saison ?

Ce n’est pas anormal d’avoir un épisode de froid à cette saison. Le 1er décembre, c’est le début de l’hiver météorologique. Par le passé, nous avons d’ailleurs connu des épisodes bien plus froids. C’était le cas en 2010 avec des neiges à la fin du mois de novembre et des gelées sévères. L’épisode avait d’ailleurs duré jusqu’à Noël. L’hiver 1963 fut le plus long, car il s’était installé précocement. Et si on remonte encore plus loin, on a eu un record à Paris le 28 novembre 1890 avec une température de -14°C.

Cette arrivée brutale du froid est-elle l’une des manifestations du changement climatique ?

Non, nous sommes dans un climat où l’on peut avoir des retournements de situations importantes d’une semaine à l’autre sous les influences des différentes masses d’air. Depuis toujours on a eu un climat changeant dans le temps et l’espace.

Le froid est-il parti pour s’installer dans les prochaines semaines ?

Dans nos projections sur les dix prochains jours, on ne devrait pas avoir de redoux significatif. La première décade de décembre devrait donc être froide, mais on peut très bien avoir une fin décembre plus douce. D’ailleurs, les prévisions saisonnières, même si elles sont à prendre avec des pincettes, prévoyaient un trimestre novembre-décembre-janvier dans l’ensemble doux

Manque d’électricité nucléaire cet hiver ?

Manque d’électricité nucléaire cet hiver ?

 

 

L’interruption de plusieurs réacteurs pourrait entrainer une possible pénurie d’électricité nucléaire cet hiver. – EDF a en effet abaissé vendredi soir son objectif 2017 de production d’électricité d‘origine nucléaire, pour la deuxième fois cette année L’électricien public vise désormais pour cette année une production nucléaire de 383-387 TWh (térawatts/heure), contre un objectif précédent de 385-392 TWh, afin de tenir compte de l‘arrêt provisoire des quatre réacteurs du Tricastin (Drôme et Vaucluse). “La date du redémarrage des réacteurs concernés est estimée aujourd‘hui au 27 novembre 2017”, annonce EDF dans un communiqué. A l‘arrêt depuis fin septembre, les réacteurs du Tricastin, d‘une capacité combinée de 3.600 MW (mégawatts), devaient initialement redémarrer la semaine prochaine. EDF avait abaissé une première fois son objectif de production nucléaire en septembre lorsque l‘Autorité de sûreté nucléaire (ASN) lui avait imposé la mise à l‘arrêt provisoire du Tricastin en demandant le renforcement d‘une portion de digue d‘un canal au nord du site, afin de garantir qu‘elle résiste en cas de séisme d‘une ampleur exceptionnelle. L‘ASN doit donner son feu vert pour permettre le redémarrage des réacteurs. Dans une note séparée, EDF avait également annoncé avoir retardé de deux mois le redémarrage du réacteur 2 (1.300 mégawatts) de la centrale de Paluel (Seine-Maritime), jusqu‘au 15 avril prochain. Les analystes craignent que la France, dont les besoins en électricité dépendent de l’énergie nucléaire pour plus des trois quarts, ne soit confrontée à un risque de pénurie cet hiver en raison de l‘interruption prolongée de plusieurs réacteurs.

La banquise arctique n’a jamais été si réduite à la fin de l’hiver

La banquise arctique n’a jamais été si réduite à la fin de l’hiver

 

Preuve du réchauffement climatique due en partie à la pollution excessive des activités humaines, la  superficie couverte par la banquise de l’Arctique a établi un record à la baisse à pareille époque de l’année, c’est-à-dire au moment où, à la fin de l’hiver, elle est censée connaître son extension maximale, ont rapporté mercredi des scientifiques. La banquise de l’Arctique  atteint son maximum de l’année en février ou mars, au terme de la longue période de gel hivernal, et elle connaît son étendue minimale de l’année en septembre, à la fin du bref été polaire. A son maximum de l’hiver 2017, la banquise ne couvrait que 14,49 millions de kilomètres carrés, le 22 février, soit pratiquement la superficie de la Russie, ont déclaré des scientifiques de l’université de Brême, en Allemagne. C’est moins que le précédent record à la baisse à pareille période de l’année, établi l’an dernier, qui était de 14,58 millions de km². Les mesures sont établies grâce à des données fournies par les satellites depuis les années 1970. « Nous avons franchi le maximum hivernal », a dit à Reuters Georg Heygster, de l’Institut de physique de l’environnement à l’université de Brême. Une commission d’experts des Nations unies a estimé que la banquise de l’Arctique risquait de disparaître, durant l’été, d’ici 2050, si le volume des émissions de gaz à effet de serre continue d’augmenter dans le monde, comme c’est le cas actuellement. D’après l’organisme américain NSIDC (National Snow and Ice Data Center), qui surveille les variations de la banquise et a aussi publié mercredi ses propres chiffres, le maximum de cet hiver a été atteint le 7 mars avec 14,42 millions de km². A l’autre extrémité du globe, la banquise autour du continent Antarctique a, elle, aussi atteint un record à la baisse pour l’été austral, le mois dernier, avait déjà indiqué le NSIDC.

Informations météo: en hiver, il fait froid ! « 

Informations météo: en hiver, il fait froid ! « 

Ce qu’indique fort justement Philippe Métayer, prévisionniste à Météo France, pour franceinfo. Habitué depuis plusieurs années aux hivers relativement doux on avait oublié que la froidure pouvait sévir pendant la mauvaise saison.

Franceinfo : La vague de froid qui touche le nord de la France est-elle exceptionnellement longue ?

Philippe Métayer : Il s’agit plus d’un pic que d’une vague, puisque le phénomène doit durer environ deux jours avant qu’un redoux n’arrive. Une vague, à l’inverse, dure plusieurs semaines. Du point de vue de la durée, ce n’est donc pas du tout exceptionnel.

A titre d’exemple, lors de l’hiver le plus rigoureux du siècle dernier, en 1962-1963, les températures avaient été en-dessous des normales de saison de la fin du mois de novembre jusqu’à la fin du mois de mars ! Cela n’avait donc rien à voir avec le pic attendu ce week-end. Je me souviens aussi de l’hiver 2005-2006. Il ne faisait pas forcément très froid, mais en dehors de périodes de redoux de quelques jours, on était là encore, entre novembre et mars, constamment sous les normales saisonnières.

Et en termes de températures, ce pic est-il hors norme ?

Non. Même si, dans l’Est, on pourrait atteindre les -15°C, ce genre de températures est relativement courant. En 2011, les habitants de la région rémoise ont ainsi eu droit à des températures allant de -10 à -15°C. En remontant plusieurs décennies en arrière, on peut trouver des valeurs bien plus importantes. En 1985, à Paris, le mercure est descendu jusqu’à -17°C ! Il ne faut pas s’attendre à ce que des records de froid soient battus ce week-end, car dès demain, le temps se radoucira par le nord-ouest. L’épisode qui a commencé est court, intense, mais pas exceptionnel.

A quoi peut-on s’attendre dans les prochains jours ?

Dès dimanche, on restera en dessous des normales saisonnières, mais les températures seront moins rudes. La semaine prochaine, on reviendra à un temps plus habituel pour la saison. Mais attention, l’hiver ne fait que commencer ! On peut s’attendre à des périodes de froid assez marquées en février ou en mars, même si, en général, les périodes les plus froides sont regroupées entre le 15 décembre et le 15 février. Tout cela sera conditionné par les phénomènes venus du pôle Nord ou de Russie. A l’heure actuelle, on attend jusqu’à -20°C dans certains pays d’Europe centrale. Mais heureusement, cela ne se dirige pas vers la France.

Hiver : le plus doux depuis 1900, pourquoi ?

Hiver : le plus doux depuis 1900, pourquoi ?

 

Une nouvelle fois la France n’a pas connu d’hiver. Les spécialistes hésitent encore à identifier les facteurs explicatifs de ce phénomène ;  reste que l’hiver 2015 2016 a été le plus doux depuis 1900.  Selon Météo-France., la température moyenne sur ces trois mois a été de 8°C, soit 2,6°C au-dessus de la normale, un écart énorme qui place cet hiver loin devant les précédents records. Les spécialistes hésitent encore à attribuer ce phénomène au réchauffement climatique. Pourtant il y a bien une trentaine d’années que nombre de régions ne connaisse plus de véritable hiver qui par ailleurs bouleverse la pluviométrie. Pollution, inondation, sécheresse, disparition d’espèces, changement de culture agricole autant de conséquences de la montée inexorable de la température. Il est urgent de limiter notre pollution si l’on veut éviter la montée de la température moyenne du globe au-delà de 2°C d’ici 2100, chiffre décidé lors de la conférence climat de Copenhague de 2009. Actuellement, si nous ne faisons rien, il faut en fait s’attendre à un climat de 4°C de plus, Pour éviter d’atteindre cette hausse, nous ne devons pas envoyer dans l’atmosphère plus de 900 milliards de tonnes de CO2, un chiffre qui sera atteint d’ici 20 ans si nous poursuivons à notre rythme actuel. Les derniers constats scientifiques montrent que les effets du changement climatique sont déjà présents : vagues de chaleur, les inondations et fonte des glaces.  Les scientifiques rappellent qu’il faut réduire nos émissions de gaz à effet de serre de 40% à 70% d’ici 2050, si nous voulons arriver à zéro émission en 2100. C’est encore possible si nous mettons un prix au carbone, si nous investissons dans des transports, des villes propres. Cela ne représente qu’une petite part des milliards que nous allons consacrer dans nos futurs investissements d’infrastructures. Les scientifiques reconnaissent que les changements seront plus faciles à faire pour la production d’énergie, les voitures ou l’efficacité énergétique, mais qu’ils seront plus compliqués dans l’aviation, les transports routiers et maritimes. « Nous sommes dans une progression du réchauffement sans équivoque et nous verrons si 2015 bat le record de 2014«  explique Jean Jouzel, climatologue, vice-président du Giec. Au-delà de la hausse des températures, de l’élévation du niveau de la mer et de la fonte de glaces, il a été constaté que certaines espèces animales changeaient leur mode de vie. « Les zones climatiques se déplacent de quelques kilomètres par décennie et cela va s’accélérer. On a observé un changement chez les requins, mais aussi une modification de la date des migrations. Les cultures suivent aussi le changement des saisons«, constate Jean Jouzel. « Il faut aller vers un nouveau mode de développement sobre en carbone, qui demande une mobilisation de tous«, avertit Jean Jouzel. « Il faut aussi penser en termes de développement des pays pauvres et cela doit aller de pair avec la lutte contre le réchauffement climatique. «  C’est à Biarritz (13,3°C, +4,3°C par rapport à la normale) qu’il a fait le plus doux en moyenne. Marseille et Brest affichent 12,1°C, Paris 10°C. La moyenne de décembre à Strasbourg a été de 7,3°C et de 8,7°C à Lyon. Dans toutes ces villes, les écarts par rapport à la normale dépassent les 4°C. Autre indicateur de la douceur des mois passés: des gelées «peu fréquentes en plaine», souvent deux fois moins que la normale. Clermont-Ferrand et Strasbourg qui enregistrent en moyenne 14 jours de gel en décembre n’en affichent que six, tandis que Paris (sept en moyenne), Abbeville (10), Marseille (7) et Brest (4) n’en ont eu aucune. Coté ensoleillement et précipitations, les situations sont très variables dans l’Hexagone. La pluviométrie a été ces trois derniers mois «excédentaire de 10 à 50% de la Bretagne au nord du Massif central et à l’Aquitaine, le long des cotes de la Manche et du sud de l’Alsace au nord des Alpes». Elle a été déficitaire de 20 à 40% dans le Languedoc-Roussillon, le sud de la Provence, de l’Auvergne et de Rhône-Alpes. Sur les massifs, la neige a tardé à apparaître. Des chutes ont ensuite été enregistrées en février, mais «l’enneigement n’a retrouvé des valeurs conformes qu’en altitude, au-dessus de 1400 mètres», note Météo-France.

Info urgente : il neige en hiver

Info urgente : il neige en hiver

 

Une info surprenante : il neige en hiver. La Une des grands  médias risque d’être consacrée à ce phénomène pas banal. La neige pourrait même atteindre 10 ou 15 cms dans certaines régions. On aura droit à des vidéos de chasse neige en action des photos,  des voitures ayant dérapé dans le fossé, des transports de bus paralysés et même des bonhommes de neige. ! Avec des témoignages de personnes dignes de foi qui pourront confirmer qu’il s’agit bien de flocons venus du ciel. Dans la même veine il faut s’attendre au cours du mois de février à une alerte du type : Il gèle en hiver !  En ces temps de disettes de   réelles infos intéressantes  de quoi meubler au moins la moitié des journaux télé de midi et du soir avec un petit poil de DSK et autres infos fondamentales).  Pour preuve ce qui suit   »La neige tient au sol. Elle peut être lourde et collante »  Dans son dernier bulletin d’alerte Météo France fait état d’une situation qui n’a rien d’alarmant mais qui va se poursuivre jusque mardi après-midi dans le Sud-Ouest « tout en se décalant vers les régions plus à l’est ». La couche de neige pourrait ainsi atteindre « entre 5 et 10 cm en général, entre 10 et 15 voire un peu plus sur le piémont Pyrénées et certains coteaux ». Les chutes de neige qui ont débuté tôt mardi matin en Aquitaine et dans le Sud-Gironde vont se décaler dans l’après-midi vers les départements du sud-est comme par exemple l’Hérault, l’Aude, le Var et donc la Drôme et l’Ardèche placés ce mardi matin en vigilance orange par les services de Météo France.  A 10h30 ce matin, il y avait donc seize départements placés en vigilance orange par Météo France : Andorre, Ariège, Aude, Bouches-du-Rhône, Gard, Haute-Garonne, Gers, Hérault, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Orientales, Tarn, Tarn-et-Garonne, Var et Vaucluse. Mais certains départements limitrophes de la zone pourraient aussi être concernés par l’épisode neigeux dans une moindre mesure. Dans les Landes, l’alerte a été levée en milieu de matinée après que 10 cm de neige soient tombés sur le secteur d’Hagetmau comme le raconte France Bleu Gascogne.




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