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La fin du travail ? Toujours la même erreur historique (Nicolas Bouzou)

La fin du travail ? Toujours la même erreur historique (Nicolas Bouzou)

La fin du travail Nicolas Bouzou, économiste, auteur de  L’Innovation sauvera le monde   explique dans uen interview à BFM très concrètement comment la vague d’innovations actuelles va créer des emplois dans les années à venir.

 

BFM Business: Selon une étude de 2013 des chercheurs Carl Benedikt Frey et Michael Osborne, 47% des emplois aux Etats-Unis seraient menacés par la robotisation. En 2016, l’OCDE a estimé que c’était 9% des emplois qui pourraient disparaître. Se dirige-t-on vers un monde où le travail va se raréfier?

Nicolas Bouzou: Non Je ne pense que la technologie remplace le travail humain, je pense même exactement l’inverse. Il faut analyser très précisément ce que disent les études. On y lit certes que certains emplois vont disparaître avec l’apparition de l’intelligence artificielle et de la robotisation notamment. Ce qui est vrai. Un exemple très concret: la voiture autonome. Il est évident que cette innovation a de quoi inquiéter les moniteurs d’auto-école, les ambulanciers, les chauffeurs de taxi ou les chauffeurs-routiers. Leur emploi est clairement menacé. Mais imaginer que cette révolution se traduira uniquement par des destructions d’emplois est une erreur que l’on fait depuis l’aube de l’humanité. Dans toute phase d’accélération d’innovations technologiques, les destructions sont toujours accompagnées de créations encore plus importantes. C’est ce qu’explique Joseph Schumpeter avec son concept de destruction créatrice. Dans l’Histoire, la création l’a toujours emporté.

Vous avez des exemples?

N.B.: Oui… Prenez la Renaissance par exemple qui a été une période de grande innovation avec l’apparition de la poudre à canon, des lunettes, de l’imprimerie… Cette dernière a détruit de nombreux emplois: des copieurs, des enlumineurs, des relieurs et j’en passe. Mais elle en a créé beaucoup et changé complètement les organisations. Outre les emplois classiques liés à la fabrication des imprimeries, elle a permis l’apparition de nouveaux métiers: fabricants d’encre, de caractères mobiles mais aussi libraires, documentalistes, bibliothécaires etc. Autant de métiers qui ne pouvaient pas exister auparavant. Si l’on fait maintenant le parallèle avec la voiture autonome: oui, elle va détruire des emplois mais elle va complètement repenser la mobilité. Les gisements seront énormes autour de la ville, de l’environnement, des pistes cyclables et de la mobilité en général. Des métiers et des activités vont apparaître avec cette transformation technologique. De tout temps, des métiers ont disparu et ont été remplacés par d’autres. Il suffit de se balader dans Paris et de voir le nom de certaines rues (rue de la coutellerie, rue des déchargeurs etc.) pour le constater. Peut-être que dans quelques années, nous aurons la rue des pharmaciens, la rue des taxis…

Certains économistes comme Robert Gordon, inventeur du concept de grande stagnation, estime que les innovations actuelles ne sont pas aussi fondamentales que celles d’hier et ne sont donc pas susceptibles de créer autant de croissance et de débouchés que jadis…

N.B.: Encore une fois nous manquons de vision historique. Gordon pense que les gains de productivité susceptibles de générer de la croissance sont moins importants qu’au XXème siècle qui a vu l’apparition de l’électricité, de la voiture, de l’avion etc. Mais ces innovations ont-elles du jour au lendemain permis de créer de grands cycles de croissance? Bien sûr que non. Il faut toujours un laps de temps important entre l’apparition d’une innovation et les gains de productivité qu’elle permet.

Pourquoi cela prend-il toujours du temps?

N.B.: Parce qu’une révolution met du temps à transformer les organisations. Prenons encore un exemple concret: le robot chirurgical qui permet d’alléger le travail du chirurgien. La technologie a déjà changé la médecine, les robots rendent la chirurgie plus précise, moins invasive. Mais aujourd’hui, dans la santé on recrute encore beaucoup d’infirmiers et d’infirmières car pour ces activités-là, rien ne remplace le contact humain. Par ailleurs, si vous voulez que l’achat d’un robot se transforme en gain de productivité et génère de la croissance, vous allez faire de plus en plus de chirurgie ambulatoire, c’est-à-dire que les gens vont rentrer chez eux plus vite. Mais il va falloir transformer l’hôpital qui est un lieu d’hébergement en un lieu où l’on pratique de la médecine mais où l’on ne séjourne pas. On pourra ainsi procéder à plus d’opérations chirurgicales et réaliser des gains de productivité colossaux. Et s’il y a besoin d’hébergement, des hôtels pourront nouer des partenariats avec l’hôpital en question par exemple. Bref ça nécessite d’immenses transformations en termes d’organisation. Entre « Schumpeter dans l’innovation » et « Schumpeter dans l’organisation », il peut se passer 5, 10 ou 20 ans.

Comment se sont passées les précédentes transformations dans l’Histoire?

N.B.: Toujours très mal. Les frictions sont fortes dans une société qui se transforme et il y a toujours des tentations de repli réactionnaire et une montée des nationalismes. Les exemples sont nombreux comme avec les 30 tyrans au Vème avant J-C à Athènes, une dictature née en réaction notamment à l’apparition du grand commerce au Pirée. Ou encore celle de Savonarole, une sorte de « Daesh » chrétien, dans la Florence du XVème siècle qui était la pourtant la cité la plus riche d’Europe. Plus proche de nous, nous avons les luddites en Angleterre et les canuts en France qui brisaient les machines. Un contexte de grande tension qui a conduit notamment à l’assassinat du président de l’époque, le républicain modéré Sadi Carnot.

Que faire pour accompagner ceux dont le travail va disparaître demain?

N.B.: Il faut dès aujourd’hui cibler les secteurs et les professions concernés. Il faut aller voir les chauffeurs et leur dire: ton job est menacé, voyons ensemble où vont se créer de nouveaux emplois. C’est le rôle des branches professionnelles qui doivent effectuer ce travail. Et après il faut énormément investir dans la formation professionnelle pour permettre aux personnes concernées de se former à de nouvelles activités. A défaut, on court à la catastrophe.

La France subit un taux de chômage élevé depuis des décennies, est-ce lié à la machine?

N.B.: Pas du tout. Le taux de chômage en France est structurel. Il est aussi lié à la nature du contrat de travail, au coût du travail pour les professions faiblement qualifiées, à la formation professionnelle défaillante mais pas à la technologie. D’ailleurs, de nombreux pays sont au plein emploi aujourd’hui et ils ont confrontés aux mêmes enjeux que nous en termes de transformations technologiques.

Mais n’est-ce pas au prix d’importantes inégalités?

N.B.: Je me réfère souvent à la théorie de la justice de John Rawls: ce qui est injuste ce n’est pas l’inégalité en soi, c’est que les pauvres restent pauvres. Aujourd’hui s’il y a des inégalités c’est parce que la technologie crée des métiers très qualifiés -ingénieurs chez Google- et des métiers pas du tout qualifiés -serveurs dans un restaurant ou tous les métiers autour du « care », comme disent les Américains c’est-à-dire l’accompagnement des personnes âgées par exemple. Il y a des petits jobs c’est vrai, mais il ne faut pas les bloquer et au contraire permettre à ceux qui les exercent de pouvoir faire autre chose. Etre chauffeur Uber c’est bien si l’on peut monter dans l’échelle sociale. Et pour cela il faut de la flexibilité sur le marché du travail et une formation efficace. C’est ce que fait un pays comme l’Allemagne, par exemple.

Que pensez-vous du revenu universel et des débats de cette campagne présidentielle?

N.B.: Je suis violemment contre le revenu universel évidemment. Il ne faut pas entrer dans une logique de déconnexion travail/revenu où l’on imaginerait que 10% de la population prospérerait au travail pendant que 90% toucherait un revenu universel. Ça valide la thèse de la raréfaction du travail qui est fausse. Tant qu’il existera une différence entre la machine et l’humain (et cette différence existe bien), les deux seront des facteurs de production complémentaires et non substituables. La disparition du travail nécessiterait de subventionner les individus. La mutation du travail nous oblige à anticiper, à former et à flexibiliser. Et toutes ces questions ne sont évidemment pas bien abordées pour le moment dans cette campagne présidentielle, or c’est l’enjeu majeur des années à venir.

Sondage popularité Valls plonge : chute historique

 

Une popularité encore  inférieure à celle d’Ayrault, le Premier Ministre plonge encore victime surtout de sa posture autoritariste qui agace de plus en plus. Valls est victime surtout de lui-même en surjouant l’incarnation de l’autorité et du courage. La forme est sans doute encore davantage condamnée que le fond.  Sur 1.348 personnes interrogées les 23 et 24 mai, seules 24% disent avoir une bonne opinion du Premier ministre, alors que son prédécesseur, Jean-Marc Ayrault, n’était jamais descendu sous la barre des 25%. Seuls trois chefs de gouvernement de la Ve République sont descendus sous ce seuil et cela a toujours précédé de peu leur démission, rappelle Christelle Craplet, de BVA : la socialiste Edith Cresson, en mars 1992 (23%), le RPR Alain Juppé, en décembre 1996 (20%) et l’UMP Jean-Pierre Raffarin, en mai 2005 (21%). La cote de popularité du chef de l’Etat, François Hollande, reste stable mais très faible, à 19%. Dans le classement des personnalités politiques, le maire de Bordeaux, Alain Juppé, candidat à l’investiture de la droite pour l’élection présidentielle de 2017, reste en tête, avec 46% de sondés qui souhaitent le voir jouer un rôle politique accru. Il perd quatre points mais devance d’un point le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, qui a lancé samedi sa « Grande Marche », l’envoi de milliers de membres de son mouvement « En Marche » auprès des Français pour faire un diagnostic de l’Etat du pays et de ses aspirations.  Emmanuel Macron (45%) perd trois points par rapport à la précédente enquête. Auprès des seuls sympathisants de gauche, sa cote tombe à 37% (-4 points).

Sondage : niveau d’impopularité historique pour Valls

Sondage : niveau d’impopularité historique pour Valls

La descente aux enfers continue pour Hollande mais aussi pour le Premier ministre. Un premier ministre qui ne joue plus son rôle de fusible et tire  même désormais Hollande vers le bas. En cause évidemment l’absence de résultats économiques et sociaux qui s’ajoutent à une relative paralysie du pouvoir. Le retrait de la loi sur la déchéance de nationalité, les aléas autour de la loi travail sont les derniers des exemples des contradictions du pouvoir. On reproche surtout de plus en plus à Manuels Valls une attitude martiale en décalage avec les décisions concrètes. En outre il semble bien que Manuel Valls ait  été dessaisi de son image de réformiste par Emmanuel Macron. Manuel Valls atteint donc un nouveau record d’impopularité en avril à 22% d’opinions favorables, tandis que la cote de confiance de François Hollande reste au plus bas malgré une progression d’un point (18%), selon un sondage Elabe publié jeudi. Deux ans après sa nomination à Matignon, la cote du Premier ministre est en recul d’un point par rapport à mars et s’érode au total de 14 points depuis décembre, selon l’observatoire politique Elabe pour Les Echos et Radio classique. A 18% (+1), la cote de François Hollande reste proche de son record d’impopularité du mois dernier. Cette très légère hausse s’observe notamment auprès des sympathisants du Front de gauche (+4), sans doute sensibles à l’abandon de la déchéance de nationalité et aux reculs sur la loi Travail, mais le président baisse d’autant chez les sympathisants socialistes, précise Elabe en soulignant que « la confiance accordée au chef de l’Etat apparaît durablement minoritaire » chez ses électeurs de 2012. Les personnalités politiques bénéficiant de la meilleure image restent Alain Juppé (47%) et Emmanuel Macron (38%), même si le maire (Les Républicains) de Bordeaux et le ministre de l’Economie, qui a lancé mercredi son mouvement transpartisan « En marche! », reculent chacun de cinq points en un mois.

Sondage : Hollande et Valls au plus bas historique

17 % pour Hollande et 24 % pour Valls une nouvelle chute et des résultats au plus bas historique pour les intéressés (Macron  on lui se maintient à 42 %). L’avant projet de loi El Khomri tire l’exécutif vers le bas. Alors qu’à une écrasante majorité les Français réclament une inflexion du gouvernement sur ce texte, François Hollande et Manuel Valls touchent le fond de leur cote de popularité, et ce malgré la période de consultations engagée. En mars, l’action du président de la République est créditée d’un niveau de satisfaction de 17%, en recul de quatre points, indique, dimanche, OpinionWay pour Metronews et LCI. La proportion de Français mécontents de l’action du président de la République a progressé de 4 points à 81% (48% «très mécontents» et 33% «mécontents»), là où 2% se sont déclarés «très satisfaits» et 15% «assez satisfaits». À Matignon, Manuel Valls ne représente plus un bouclier de popularité: il plonge de quatre points, à 24%. 74% des personnes interrogées se sont dites mécontentes de son action (39% «très mécontents», 35% «assez mécontents»), contre 21% «assez satisfaits» et 3% «très satisfaits». Pour les deux hommes, c’est leur niveau le plus bas atteint dans une enquête OpinionWay depuis leur accès aux responsabilités. Au sein du gouvernement, Emmanuel Macron, le grand rival de Manuel Valls, reste stable avec 42% d’opinions favorables. Même stagnation pour Myriam El Khomri (22%). D’autres ministres d’envergure essuient, eux, le mécontentement de l’opinion. Y compris lorsqu’ils ne sont pas engagés dans le projet de réforme du code du Travail. À l’image de Jean-Yves Le Drian. Le ministre de la Défense perd sept points, à 47% de satisfaits. Son collègue de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, abandonne trois points, à 47%.

Dans le classement général des responsables politiques, le candidat à la primaire de la droite Alain Juppé occupe toujours la première place avec 50% de satisfaits (-1 point). Il devance le président LR de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Xavier Bertrand (43%; +1point). La troisième place est occupée, à égalité, par l’ancien ministre Bruno Le Maire (40%; +1 point) et le président du Modem, François Bayrou (-3).

Avec 31% d’opinions positives (+1point), la présidente du Front national est maintenant plus populaire que Nicolas Sarkozy (30%; -3points).

Sondage popularité : Hollande et Valls au plus bas historique

Sondage popularité : Hollande et Valls au plus bas historique

Jamais la confiance n’a été aussi basse tant pour François Hollande que pour Manuel Valls dont la popularité s’écroule dans le dernier sondage deux Harris interactive. 83 % de défiance pour François Hollande et 70 % pour Manuel Valls La cote de confiance de François Hollande dégringole de sept points en un mois, à 17%, et celle de Manuel Valls en perd trois à 29%, pour atteindre leur plus bas niveau depuis leur entrée en fonction, selon un sondage Harris Interactive publié ce lundi.  La confiance dans le chef de l’Etat et son Premier ministre n’avait jamais été aussi faible depuis l’automne 2014 et baisse de manière continue depuis les attentats de novembre. Plus de quatre Français sur cinq (83%, +7 par rapport à janvier) ne font pas confiance à François Hollande en tant que chef de l’Etat et sept sur dix (70%, +2) pas confiance à Manuel Valls à Matignon, selon cette enquête pour le site Délits d’Opinion. François Hollande perd 18 points auprès des sympathisants PS, mais ils sont encore 55% à lui faire confiance. Les sympathisants du Front de gauche ne sont plus que 13% à lui accorder leur confiance. Les catégories socioprofessionnelles supérieures lui font plus confiance (18%) que les «catégories populaires» (15%). Enfin, ce sont les Français de moins de 35 ans qui restent les plus fidèles (19%), les moins enthousiastes étant les plus de 65 ans (14% lui font confiance).  Le Premier ministre trouve des soutiens plus variés dans les différentes catégories de la population. Ainsi, 29% des moins de 35 ans et 29% des des 35-49 ans lui accordent leur confiance et ce score monte à 32% chez les 65 ans et plus. Manuel Valls séduit davantage les catégories populaires que François Hollande : 29% lui font confiance contre 25% des sondés des catégories supérieures. Enfin, il ne perd que 6 points auprès des sympathisants PS qui sont 65% à lui faire confiance. Et Manuel Valls recueille un bon capital chez… les Républicains avec 27%, beaucoup plus que chez les sympathisants du Front de Gauche (15%) !

 

Loi Travail: erreur historique (le conseiller démissionnaire de la ministre du travail)

Loi Travail : erreur historique (le conseiller démissionnaire de la ministre du travail)

« Ce projet de loi est une erreur historique », assure Pierre Jacquemain qui a démissionné du cabinet de la ministre du travail. L’ancien conseillé de Myriam el Khomri révèle par ailleurs ce qu’on savait depuis longtemps à savoir que ces Matignon qui décident du contenu de la stratégie en matière d’emploi. Dernier exemple en date la déclaration Manuel Valls lui-même de décaler le débat d’une quinzaine de jours mettant en quelque sorte à nouveau en porte-à-faux la ministre du travail même pas informée de cette décision. On se souvient par ailleurs que l’interview donnée par la ministre du travail aux Échos pour annoncer la future loi avait été pilotée par Valls lui-même qui avait même demandé que soit évoquée la possibilité de l’utilisation du 49-3. Plus tard à la demande même de Valls,  la ministre du travail avait dû se rétracter sur ce point. Dans une interview à L’Humanité,  l’ancien conseiller de Myriam elle connerie Dans cette interview, Pierre Jacquemain assène un coup très dur à Myriam El Khomri, assurant que ce n’est pas elle qui prend les décisions, mais Manuel Valls.  »J’ai peu à peu compris que nous perdions la bataille. En réalité, la politique du ministère du Travail se décide ailleurs, à Matignon. C’est le Premier ministre qui donne le ton ». Une opinion qui prend une dimension toute particulière ce 29 février puisque c’est bien Manuel Valls et non Myriam El Khomri qui a annoncé le report de la loi Travail à la fin mars, afin de « lever un certain nombre d’incompréhensions ».    »C’est une régression en matière de droits sociaux, dans la mesure où de nombreux acquis des travailleurs pourront être renégociés à l’échelle des entreprises, où le rapport de force est systématiquement défavorable aux salariés. C’est un non-sens économique, parce qu’il n’est pas prouvé que cette loi créera de l’emploi« . 

Sondage : Hollande en hausse historique, pourquoi ?

Sondage : Hollande en hausse historique,  pourquoi ?

Les résultats de deux sondages qui montrent une hausse de l’ordre de 20 points (même 50 % d’opinions favorables dans un sondage) de Hollande, hausse qui  risque de surprendre nombre d’analystes politiques. Premier facteur explicatif, une réaction d’union nationale après les terribles attentats du 13 novembre. La prise de conscience aussi que la France est engagée dans une guerre. Le chef de l’État doit aussi sa remontée à son parcours sans faute ou presque pour gérer la situation de crise. Il a par ailleurs surpris en’intégrant dans sa stratégie de lutte contre le terrorisme bon nombre de propositions proposées par la droite. Une droite qui précisément se retrouve relativement désarçonnée par le virage à 180° effectués par le chef de l’État. Il faut aussi convenir que le grand écart effectué par Sarkozy ne clarifie pas les positions de la droite classique qui navigue toujours entre des positions d’extrême droite et une posture libérale. Du coup le FN apparaît comme le principal vecteur des opposants à la stratégie de François Hollande. Mais derrière cette remontée surprise de la popularité du chef de l’État se révèle quelque chose de plus fondamental, à savoir un extraordinaire besoin d’unité et de cohérence nationale. Concrètement émerge une demande de gouvernement d’union pour dépasser des clivages politiques considérés comme artificiels et obsolètes aujourd’hui dans un contextes de crise qui se caractérise par la nécessité de lutter à la fois contre le chômage et contre le terrorisme. Du coup les petites querelles politiciennes apparaissent relativement désuètes et bien inopportunes.

Sondage Hollande : une hausse historique sans effet sur les régionales

Sondage Hollande : une hausse  historique sans effet sur les régionales

 

 

Hollande obtient une hausse historique de l’ordre de 20 points dans deux sondages. Il parvient même à plus de 50 % d’opinions en sa faveur dans un sondage  IFOP/Fiducial publié ce mardi.  . C’est 22 points de plus qu’avant les attentats du 13 novembre.  D’après une autre enquête, réalisée par TNS/Sofres/Onepoint, le chef de l’Etat enregistre une hausse tout aussi conséquente de 20 points. Cette hausse en fait témoigne de l’union nationale après les attentats. Pour autant cette remontée exceptionnelle de François Hollande n’aura sans doute pas beaucoup d’incidence sur le résultat des régionales. En effet si globalement il y a adhésion à l’action du président depuis les événements du 13 novembre cela ne profite pas pour autant au parti socialiste qui détient aujourd’hui la direction des régions et qui risque de n’en détenir que trois ou quatre au plus après le scrutin des Régionales. Ce  sondage prouve aussi le besoin d’unité nationale autour du chef de l’État m ais pourtant, seul 35% des interrogés le pensent capable de « résoudre les problèmes qui se posent en France ». De ce point de vue il n’y a pas forcément contradiction car les sondés   font une claire différence entre la fonction de chef d’État et la posture de future candidat en 2017. C’est la seconde fois en une année que François Hollande connaît une augmentation vertigineuse. La première, c’était en janvier, après les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher. Alors pour un proche du président, interrogé par l’Agence France Presse, cela montre que « les Français adhèrent à l’action du président depuis le 13 novembre ».   Pour autant, selon les sondeurs, cela ne semble pas peser sur les intentions de vote pour les élections régionales des 6 et 13 décembre prochain.

Grèce-Merkel : un choix historique

Grèce-Merkel : un choix historique

 

Normalement Merkel est appelée à faire un choix historique lors du sommet européen concernant la Grèce, soit un nouveau plan d’aide pour sauver la Grèce ( et mécontenter les allemands), soit le défaut ( Grexit) et le risque de déstabiliser la zone euro et une croissance déjà atone. Du coup, on pourraiat choir uen troisième voix, prolonger encore et déboucher sur uen solution provisoire avec une aide très limitée en volume et dans le temps. En principe La chancelière allemande Angela Merkel devra donc  faire un « choix difficile », lundi à Bruxelles, lors du sommet extraordinaire de la zone euro, souligne le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis dans un entretien publié samedi, laissant entendre que la balle est dans le camp de Berlin. La Grèce, qui doit rembourser le 30 juin 1,6 milliard d’euros au Fonds monétaire international (FMI), risque d’en être incapable si elle ne parvient pas à s’entendre d’ici là avec ses créanciers sur un programme de réformes à même de les convaincre de débloquer une nouvelle tranche d’aide. Jugeant qu’elles ne feront qu’aggraver la situation économique et sociale, Athènes s’oppose toutefois à leurs exigences et les négociations sont dans l’impasse. Sans nouvelles propositions de la partie grecque, les Etats membres de la zone euro réfléchiront aux conséquences d’un défaut de paiement, ont averti vendredi des responsables européens. Bref la fermeté de l’Europe pourraiat bien être menacée par la grande trouille d’uen crise économique et financière dans la zone euro voire au-delà.

Marché des actions : «Record historique» jusqu’à éclatement de la bulle ?

 

 

L’économie mondiale peine à vraiment sortir de la crise  et fait même du yoyo. En Europe ons ‘installe dans la croissance molle, le chômage grimpe, la précarité encore davantage. Pourtant la bourse atteint des sommets  sur le marché des actions. On a même atteint des records depuis le début d’année ( près de 20% d’augmentation). . A cet égard la bourse  est complètement déconnectée de l’économie réelle, c’est à dire de la croissance et des résultats des entreprises. La faute en premier aux obligations mal rémunérées- ou pas du tout- et le report des capitaux sur les actions. La faute surtout à la marée de liquidités déversées par les banques centrales normalement faites pour desserrer la contraintes budgétaires mais qui servent surtout aux banques pour continuer leur activités de spéculation ;  sur tout, sur les actions bien sûr, comme sur les matières premières( y compris alimentaires au risque d’affamer un peu plus les populations des pays pauvres qui du coup migrent vers les pays plus riches ) ou sur les taux. Même si elles ont accusé un coup d’arrêt la semaine dernière, les bourses européennes volent de record en record depuis le début de l’année. En France, le CAC 40 a gagné 20,37% depuis le 1er janvier. Le DAX allemand a quant à lui glané 19,20%. A Milan, le FTSE MIB s’est envolé de 21,21%. . Selon un sondage mensuel effectué par BofA Merrill Lynch auprès de 145 gérants de fonds, ils étaient 25% au mois d’avril à penser que les marchés actions mondiaux étaient surévalués. Contre 23% en mars et 8% en février. S’il s’agit du résultat le plus élevé enregistré depuis 2000, on reste néanmoins loin du record observé en 1999 lorsqu’ils étaient 42% à considérer que les actions étaient surévaluées, précise la banque américaine. Cela n’empêche pas 13% des sondés de croire qu’une bulle sur les actions est aujourd’hui le plus grand risque auquel les marchés sont confrontés. Robert Shiller en fait partie. Fin mars, lors d’une conférence de Credit Suisse sur l’investissement en Asie à Hong­kong, le Prix Nobel d’économie 2013 a sorti un graphique montrant que le prix des actions aux Etats-Unis, corrigé de l’inflation, montait en flèche. Et que les plus hauts de 2007 étaient désormais dépassés..  plusieurs facteurs expliquent la hausse; le principal étant les politiques monétaires «extrêmement accommodantes» qui ont alimenté la machine à investir sur presque toute la planète. A commencer par les Etats-Unis. Pas étonnant dès lors que 68% des experts interrogés par BofA Merrill Lynch estiment que les actions américaines sont aujourd’hui les plus surévaluées au monde. En Europe, le bazooka monétaire a davantage tardé à sortir. Mais c’est chose faite depuis le mois de février. Dorénavant la Banque centrale européenne (BCE) rachète chaque mois, et cela jusqu’en septembre 2016, pour 60 milliards de dettes européennes sur les marchés. Soit 1140 milliards d’euros en tout. Du coup, les rendements des obligations sont en chute libre. Une grande partie ne rapporte même plus rien aux investisseurs – banques, assurances, caisses de pension en tête – qui, par conséquent, cherchent des alternatives. Mais le marché des actions n’est pas le seul à supporter des risques, le marché des obligations souveraines aussi . Et là encore en raison du programme de la BCE. Le sondage réalisé par BofA Merrill Lynch révèle d’ailleurs que 84% des experts interrogés considèrent que le marché obligataire est surévalué. Contre 75% au mois de mars. Un record. La question est quelle bulle risque d’éclater en premier ?

Les défaillances d’entreprises : record historique

Les défaillances d’entreprises : record historique

On se demande comment on pourraiat enregistrer uen amélioration sensible de l’emploi avec ce nouveau record historique de défaillances d’entreprises. C’est le signe que la croissance est atone et surtout que la baisse des prix exerce une  pression sur les marges qui fragile les entreprises. Le nombre de défaillances d’entreprises en France a augmenté de 7,6% sur un an au premier trimestre pour atteindre un niveau historique, selon une étude du cabinet Altares publiée ce jour.  De janvier à mars 2015, quelque 18.134 entreprises ont été placées en procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire contre 16.858 un an plus tôt.  Le nombre de défaillances d’entreprises avait  reculé de 0,8 % en 2014 par rapport à l’année précédente, selon le décompte effectué par la société Altares. Ce qui permet à l’Hexagone de passer sous la barre des 63.000 défaillances, avec 62.586 faillites, redressements et liquidations judiciaires et procédures de sauvegarde. Toutefois, ce chiffre reste supérieur à celui enregistré en 2012. Et « 2013 était une année quasi record », rappelle Thierry Millon, directeur des études chez Altares. Ces défaillances mettent en danger 244.400 emplois. Là encore, c’est un peu moins que l’année précédente.  Les défaillances en 2014 ont surtout touché de très petites entreprises. Les procédures judiciaires pour les entreprises de un ou deux salariés ont bondi de 18 % l’an passé. « La fermeture de ces entreprises de proximité, très nombreuses et présentes sur tout le territoire, a donné le sentiment que toute l’économie française était à genoux », admet le dirigeant d’Altares. Pourtant, il existe une lueur d’espoir : si en 2012 et 2013, plus de 5.000 PME de plus de 10 salariés avaient connu une défaillance, elles sont moins de 4.600 à avoir été placées en redressement ou en liquidation judiciaire l’an dernier. Ce chiffre est le plus bas enregistré depuis 2008. Parmi celles-ci, les défaillances de PME de plus de 50 salariés ont même reculé de 20 % en 2014. « Les clignotants sont passés au vert dans certaines activités », explique Thierry Millon.

 

Sondage gouvernement: défiance historique , 80%

Sondage gouvernement: défiance historique , 80%

D’Après un sondage  l’IFOP pour Le JDD, les Français n’ont absolument pas confiance dans la capacité du gouvernement à retourner la situation économique. Seuls 18% d’entre eux estiment que l’exécutif peut réduire les déficits publics, 16% améliorer la croissance économique et seulement 15% inverser la courbe des chiffres du chômage. « C’est une défiance à la fois massive et indifférenciée. Cela symbolise le rejet de l’exécutif alors même que la tonalité du discours a pourtant changé », relève Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. Cette défiance dépasse même les 90% chez les sympathisants de l’UMP et du FN. Plus préoccupant, elle est majoritaire à gauche. Seuls 42% des électeurs socialistes y croient encore. Voilà qui place le gouvernement dans une situation très compliquée alors que tous les clignotants économiques sont au rouge. Sans surprise, les Français placent toujours la lutte contre le chômage (70%) en tête de leurs préoccupations devant la santé (56%) et la lutte contre la délinquance (53%). La nouveauté cette année, c’est le recul de chacun des thèmes. « C’est un signe de lassitude, le signe supplémentaire d’absence de résultats probants depuis des années. Mais ce qui est plus préoccupant, constate Frédéric Dabi, c’est l’effondrement de la dimension prioritaire de la réduction de la dette (Ndlr, -10 points). C’est le score le plus bas depuis janvier 2010 alors même que ce thème est au centre du discours de François Hollande depuis son élection. Les gens ont le sentiment de faire des efforts pour rien », conclut le sondeur.

 

Européennes : coup de pied au cul historique pour Hollande

Européennes : coup de pied au cul historique pour Hollande

 Le PS à 14% 25% pour le FN, 20% pour l’UMP, 14% pour le PS, 10% pour les verts et le Modem, 6% pour le front de gauche, de résultats encore plus catastrophiques qu’attendus pour Hollande et le PS ; selon une premier estimation CSA. Le PS obtiendrait même le score le plus bas de son histoire aux élections européennes. En fait si on tient compte de l’abstention, autour de 58%, le PS représente de l’ordre de 5% des électeurs. Autant dire que la légitimité de Hollande et du gouvernement est remise en question. En cause évidemment un rejet de cette Europe technocratique et ultra libérale, paralysée devant la crise et qui s’est montrée incapable de relancer l’économie. Une Europe qui au contraire à travers l’austérité n’a fait qu’aggraver le chômage. C’est un coup de pied au cul sans précédent pour Hollande. Certes Valls dira que cela ne change rien, que le gouvernement va continuer son travail de « redressement « mais personne ne peut y croire sérieusement si on s’en tient aux chiffres du chômage annoncés (+200 000 encore ‘ici 2015 ou encore aux chiffres de la croissance (croissance presqu’à zéro pour le premier semestre et très molle pour le second). C’est donc une double sanction d’une part à l’égard de l’Europe, d’autre part vis-à-vis du PS et de Hollande. Il faut dire que rarement sans doute un président et un gouvernement ne se sont montrés auusi incompétents en particulier dans les domaines économiques et sociaux. Le message envoyé par les Français est clair, les français ne supporte plus Hollande et sa majorité. Il est évident que le FN a capitalisé tous les mécontentements mais en même temps toutes les contradictions et que ce vote ne va pas renforcer la position de la France au sein de l’Europe. La France ne pesait déjà plus grand-chose avec Hollande mais avec ce vote elle va y ajouter le ridicule. Avec Hollande le pays ne pourra pas supporter encore 3 ans d’agonie et avec ce résultat la crise politique est désormais ouverte. En face de tels résultats un de Gaulle aurait immédiatement démissionné, Hollande lui va s’accrocher de manière pathétique entrainant le pays dans le même déclin.

Sondage popularité Hollande : nouvelle chute historique

Sondage popularité  Hollande : nouvelle chute historique

Selon le  dernier baromètre Ifop/JDD, le chef de l’Etat chute de deux points et égalise son plus mauvais score (20%). Il atteint une fois encore le niveau le plus bas atteint par un Président depuis 1958. Jean-Marc Ayrault reste stable à 26%.  A 35 jours du premier tour des élections municipales, François Hollande touche le fond. Avec une baisse de deux points ce mois-ci, il revient à son score plancher de novembre 2013 qui coïncidait avec le retrait de l’écotaxe et l’affaire Leonarda. L’actuel chef de l’Etat est 22 points en dessous du score de François Mitterrand en février 1983 c’est-à-dire un mois avant l’une des défaites les plus cinglantes de la gauche aux municipales. Nicolas Sarkozy affichait encore 38% de français satisfaits en février 2008 juste avant la vague rose. Plus préoccupant encore pour l’exécutif : le chef de l’Etat baisse encore dans les catégories traditionnellement acquises à la gauche (les 25-34 ans ; les professions intermédiaires et les salariés du secteur public). Il est surtout lâché par une partie du PS (-5) et ses alliés (-7 chez les écolos et -1 au Front de gauche). Un recul qui s’explique par le retrait du projet de loi sur la famille. Seule consolation, sa légère remontée à l’UDI (+3), l’effet « pacte de responsabilité ».

Chômage Italie : niveau historique

Chômage Italie : niveau historique

 

La situation économique s’améliore très progressivement en Italie mais il n’y a pas encore de traduction dans l’emploi. Le taux de chômage en Italie a atteint en novembre un nouveau plus haut de 37 ans, montrent les statistiques officielles publiées mercredi, qui témoignent également d’une détérioration accrue de l’emploi des jeunes. Le taux de chômage corrigé des variations saisonnières a atteint 12,7% de la population active contre 12,5% en octobre, un niveau sans précédent depuis 1977, point de départ de la série statistique de l’institut national ISTAT. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient un taux stable. La timide amélioration de l’économie entrevue ces derniers temps n’a pas d’effet sur le marché du travail et le chômage des 15-24 ans a atteint 41,6% contre 41,4% (chiffre révisé) en octobre. Le taux des personnes dans l’emploi ressort à 55,4% en novembre contre 55,5% le mois précédent.

 

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