Archive pour le Tag 'Hidalgo'

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Travail le dimanche : Hidalgo en désaccord avec Macron

Travail le dimanche : Hidalgo en désaccord avec Macron

 

 

Année Hidalgo est très est en colère et le fait savoir publiquement à Macron à propos du travail le dimanche. Il y a deux motifs à ce mécontentement d’abord la maire de Paris reproche à Emmanuel Macron d’étatiser  à nouveau cette question puisque le maire sera dessaisi de son pouvoir au profit du préfet. Sur le fond Anne Hidalgo s’oppose à l’extension inconsidérée du travail du dimanche en raison de son impact négatif sur le commerce local et des dérogations au droit du travail. Anne Hidalgo est tellement en désaccord qu’elle entend mettre en doute la constitutionnalitéde l’ouverture des commerces le dimanche dans la capitale.  « La loi pour la croissance (…) persiste (…) à ôter à la Maire de Paris la compétence pour attribuer les douze dimanches du maire pour les attribuer au préfet (…) Je ne manquerai pas d’invoquer cette inconstitutionnalité par le biais d’une question prioritaire de constitutionnalité prochainement », écrit Anne Hidalgo dans cette lettre, dont l’AFP a obtenu dimanche une copie. « Je souhaite ainsi vous réaffirmer mon profond désaccord sur les principes comme sur la méthode imposant aux acteurs locaux la définition des règles régissant leurs territoires et dérogeant aux principes fondamentaux du droit du travail en France », explique la maire de Paris, vent debout depuis le début contre l’extension de l’ouverture dominicale des commerces. « Je tiens à vous faire part de ma surprise quant au nombre et à l’étendue des zones touristiques internationales (ZTI) projetées, très au-delà de celles évoquées lors du débat parlementaire », s’inquiète-t-elle. « Cette extension massive et la création de nouvelles zones ne répondent (…) à aucun critère objectif ni, dans certains cas, à aucune réalité touristique », dénonce-t-elle. « Les zones que vous projetez d’instituer révèlent le fantasme d’une ville entièrement dédiée à un tourisme consumériste ». Paris « a su jusqu’à présent conserver son identité propre et sa spécificité. L’indifférenciation et la standardisation des grandes villes-monde n’est pas le projet que je porte pour Paris ». « Les zones que vous souhaitez instituer (…) auront des conséquences négatives pour le commerce de proximité, qui sera affaibli face à la concurrence des franchises », critique-t-elle, dénonçant aussi une « réforme de société » imposée à Paris « sans implication des acteurs locaux (…) de façon hâtive, dirigiste et centralisée ».

JO 2024 : la natation dans la Seine (Hidalgo)….ou les égouts de Paris

JO 2024 : la natation dans la Seine (Hidalgo)….ou les égouts de Paris

Deux hypothèses pour les jeux de 2024 ou bien les épreuves de natation se dérouleront dans la Seine ou dans les égouts de Paris. Finalement un peu la même chose. C’est Anne Hidalgo qui le promet. Pour les épreuves sur la terre ferme, les masques à oxygène seront obligatoires en raison de la pollution atmosphérique (Paris est l’uen des villes les plus polluée d’Europe). Interrogée par Jean-Jacques Bourdin ce matin sur RMC sur la candidature de Paris aux Jeux olympiques 2024, la maire de Paris a déclaré qu’elle verrait bien l’épreuve de triathlon se «dérouler dans la Seine». Une déclaration qui n’est pas sans rappeler un certain Jacques Chirac, qui, en 1988, promettait avant la fin de son mandat à la mairie de Paris qu’il serait possible de se baigner dans la rivière. Pour rappel, aujourd’hui, il est interdit de se baigner dans la Seine, notamment pour des raisons de pollution.

 

Hidalgo interdit les véhicules les plus polluants

Paris: Hidalgo interdit les véhicules les plus polluants

Dans une interview au Monde Anne Hidalgo présente son plan d’urgence (applicable dès le 1er juillet 2015) pour réduire la pollution en interdisant notamment la circulation des véhicules les plus polluants, cars, camions, automobiles).

 

Vous présentez le 9 février votre plan antipollution au Conseil de Paris. C’est l’un des premiers grands dossiers que vous faites adopter. Qu’est-ce qui dicte cette priorité ?

Anne Hidalgo : Je tiens une promesse de campagne. Et nous sommes déterminés à agir vite, car la lutte contre la pollution aux particules fines, liée notamment à la diésélisation du parc automobile, est un enjeu de santé publique majeur. Bertrand Delanoë a déjà beaucoup fait pour proposer des mesures alternatives de transport. Mais il faut aller encore plus loin dans la lutte contre la pollution. Les politiques qui ne posent pas aujourd’hui les actes seront demain redevables de ce qu’ils n’ont pas fait. Je ne serai pas de ceux-là.

Concrètement, qu’est ce que vous pouvez faire de plus que votre prédécesseur ?

Comme l’ont déjà fait près de 200 villes européennes, nous allons mettre en place une « zone à basse émission » dont nous allons progressivement interdire l’accès aux véhicules polluants, diesel comme essence. Je souhaite dès le 1er juillet 2015 interdire la circulation des cars et des poids lourds les plus polluants. Et le 1er juillet 2016, en s’appuyant sur la loi de transition énergétique, cette interdiction s’appliquera à tous les véhicules les plus polluants. Nous sommes encore en discussion avec l’Etat sur le périmètre concerné par cette interdiction, mais le gouvernement partage notre volonté d’agir. Je souhaite que cette interdiction soit dans un premier temps applicable à l’ensemble de Paris, à l’exception du périphérique et des bois de Paris.

Que prévoyez-vous pour que les livraisons et dessertes intramuros puissent être assurées sans encombre ?

Notre démarche s’appuie sur une méthode très impliquante. Nous avons organisé une conférence citoyenne avec un panel de citoyens franciliens et nous avons engagé des concertations avec les élus de la Ville, de la métropole, et avec les professionnels. Cette discussion avec la chambre des métiers et les syndicats professionnels est très constructive : les opérateurs se montrent très intéressés par le passage à des véhicules plus propres. Il ne s’agit pas d’avoir une mesure couperet qui ne leur permettrait plus d’exercer leur activité. Je suis garante de la bonne poursuite de leur activité. Nous leur proposons ainsi de les accompagner par une aide financière à l’acquisition d’un véhicule propre, qui viendra s’ajouter à celle de l’Etat. L’aide des pouvoirs publics représentant ainsi 50 % du prix d’achat du véhicule. Et pour les 50 % restants, je souhaite favoriser la création d’un crédit à taux préférentiel. Je vais mettre autour de la table le secteur bancaire parisien et les commerçants pour avancer sur ces prêts.

Vous voulez éradiquer le diesel à Paris d’ici à 2020. Autrement dit, à cette date, plus aucun véhicule diesel, qu’il s’agisse de bus, de camions, de voitures individuelles, ne sera autorisé à rouler dans Paris ?

Oui, c’est l’objectif. Il est vrai qu’entre les véhicules de la fin des années 1990 et les nouveaux diesels d’aujourd’hui, il existe des améliorations technologiques. Mais les particules très fines – et les plus dangereuses pour la santé – ne sont pas captées par les filtres les plus puissants. En tant qu’acteur de terrain, je me veux très volontariste : je ne négocierai pas sur l’essentiel, à savoir la santé des parisiens. Pour autant, je souhaite faciliter ces transitions.

Je vais pour cela aussi engager la discussion avec les constructeurs automobiles. Parce que là encore, il ne s’agit pas d’être dans des logiques d’affrontement. Il faut que chacun comprenne que l’avenir de nos villes passe par des changements radicaux. A la Ville, nous avons par exemple encore recensé 300 poids-lourds particuliers, comme des bennes ou des véhicules de nettoyage qui roulent encore au diesel et qui n’ont pas sur le marché d’équivalent non polluant. Avant la fin de l’année, je souhaite que plus aucune fourgonnette au diesel ne soit présente dans le parc de la ville. Il faut susciter une offre de la part des constructeurs. Le 26 mars, je vais réunir les maires des villes françaises et européennes pour travailler sur les groupements de commandes. Cela permettra de créer un effet de levier pour faire émerger une offre compétitive de véhicules propres. Cette demande sera génératrice d’activité et d’emplois.

Comment entendez-vous inciter les citoyens à évoluer vers des mobilités  plus propres ?

Les comportements changent déjà fortement. En 2001, plus 60 % de Parisiens avaient un véhicule personnel, aujourd’hui, leur nombre est tombé à 40 %. Mais il faut encore accélérer ces évolutions. Nous voulons pour cela, sans attendre, développer une batterie de mesures alternatives pour accompagner les usagers vers des mobilités moins polluantes. Nous prévoyons ainsi des aides financières à l’achat d’un véhicule moins polluant (vélo ou voiture), mais aussi des abonnements à Autolib’ et le remboursement du forfait Navigo. Un accompagnement financier sera proposé aux copropriétés pour installer des bornes de recharge pour véhicules électriques, ou s’équiper d’abris vélos sécurisés.

Nous allons par ailleurs développer le réseau des bornes de recharge électrique avec des tarifs attractifs, accroître les possibilités d’autopartage avec Autolib’ mais aussi d’autres sociétés travaillant sur des trajets plus longs. Et nous assurons la gratuité du stationnement à toute personne entrant et circulant dans Paris avec un véhicule propre, électrique, gaz ou hybride rechargeable, avec la possibilité de le recharger gracieusement la nuit.

Toutes ces mesures incitatives, qui représenteront plus de 5 millions d’euros en année pleine, s’appliquent tout de suite. Cela permettra aux personnes d’anticiper l’interdiction des véhicules polluants qui va progressivement être mise en place. Un centre des mobilités va être créé qui informera sur l’ensemble de ces aides et répondra à toutes les questions que peuvent se poser les Parisiens.

Vous comptez mettre en place des « voies à ultra basse émission » sur quelques axes particulièrement pollués, et transformer l’hypercentre de Paris notamment « en zone à trafic limité » réservée aux seuls piétons, vélos, transports en commun et riverains. C’est une guerre contre les automobilistes ?

On a dépassé ce genre de polémique. La question n’est plus de savoir pourquoi il faut agir, mais comment et à quel rythme. Le rythme, c’est dans l’urgence, du moins à l’échelle du mandat avec des étapes bien sûr. Le « comment », c’est en offrant une large palette d’alternatives et en accompagnant la transition par des aides. Nous avons augmenté les tarifs pour le stationnement rotatif et résidentiel, c’est vrai, mais en même temps nous proposons la gratuité de stationnement à toute personne qui circule à Paris avec un véhicule propre. Il ne s’agit pas d’empêcher de circuler mais de permettre de circuler sans polluer. La conférence sur le climat aura lieu à Paris en décembre 2015, nous ne pouvons être en dessous de l’ambition qui sera portée par la France.

Toutes ces décisions ne sont-elles pas prématurées alors que la « métropole du Grand Paris » sera créée le 1er janvier 2016 et que la pollution ne s’arrête pas aux portes de Paris ?

Nous nous inscrivons pleinement dans une dimension métropolitaine. Si nous n’avons pas souhaité inclure le périphérique dans le périmètre concerné par les premières mesures d’interdiction de circulation, c’est parce que nous sommes bien conscients qu’il est un axe structurant pour les déplacements des Franciliens. De même, les aides financières à l’achat d’un véhicule propre, que nous proposons aux artisans et commerçants, s’adressent aux professionnels parisiens mais aussi aux professionnels de la petite couronne.

Le 9 janvier, nous avons réuni les maires de la métropole pour travailler avec eux. Car dès que la loi sur la transition énergétique sera promulguée, nous souhaitons que le dispositif mis en place s’applique à l’échelle du Grand Paris, avec toutes les collectivités qui le souhaitent. Des groupes de travail sont mis en place pour réfléchir à cette mise en œuvre. Tout le monde a conscience que l’on doit travailler ensemble. En même temps, Paris ne peut pas attendre que tout le monde bouge pour avancer. La ville doit jouer un rôle d’éclaireur, de pionnier.

 » Plus de diesel à Paris »(Hidalgo)

 » Plus de diesel à Paris »(Hidalgo)

Dans une intreview au JDD, Anne Hidalgo déclare qu’elle ne veut plus de diesel à Paris en 2010.  Un plan très volontariste avec en particulier une zone piétonnière couvrant presque 4 arrondissements La maire de Paris dévoile en exclusivité son plan antipollution. Anne Hidalgo fait plusieurs propositions chocs, comme l’interdiction totale du diesel à Paris ou la semi-piétonnisation des quatre premiers arrondissements.   Interdiction totale du diesel à Paris en 2020 ; la rue de Rivoli ou les Champs-Élysées réservés aux « véhicules propres à ultra-basse émission » ; les quatre arrondissements du centre transformés en vaste zone semi-piétonne… Le plan antipollution qu’Anne Hidalgo, maire de Paris, dévoile en exclusivité dans son interview au Journal du Dimanche comporte des mesures chocs, qui ne manqueront pas de faire débat. L’édile cible tous les véhicules polluants, les cars de touristes, les camions, les utilitaires ou les voitures individuelles. Elle prévoit aussi des mesures incitatives pour la mise au rebus des vieux diesels, en partenariat avec l’Etat. Elle compte aussi réunir rapidement les élus de Paris Métropole, afin d’élargir son plan au Grand Paris. Son ambition : « agir efficacement, vite et fort » pour s’attaquer sans attendre à ce « grave problème de santé publique ».

 

Hidalgo recadre Hollande : » les rêves c’est bien, les réaliser c’est mieux !

Hidalgo recadre Hollande : » les rêves c’est bien, les réaliser c’est mieux !  

 

Anne Hidalgo a sèchement répondu à Hollande sur les propositions des jeux olympiques pour 2023 ; Et pour cause, Hollande aura disparu de la circulation d’ici là et elle risque d’assumer les risques financiers d’une telle aventure. «Je voudrais vous dire que rien ni personne ne me fera changer de calendrier et de méthode en ce qui concerne, notamment, la candidature de Paris aux Jeux olympiques.» La véhémence de la réplique ne pouvait que trancher brutalement avec la déclaration enthousiaste du chef de l’État. Dans son émission télévisée de mi-mandat, tout en annonçant la candidature de Paris pour l’Exposition universelle en 2025, il avait vivement plaidé pour celle de Paris aux JO. «Pour les Jeux olympiques en 2024, je suis favorable à ce que la Ville de Paris, si elle en décide, présente sa candidature» a-t-il dit en ajoutant immédiatement, en guise d’arguments: «C’est très important parce que ce sera un moment de ferveur et, surtout, cela fera plein d’équipements, plein d’emplois, plein d’industries…» Et lorsque le journaliste Yves Calvi lui fait observer qu’il faudra encore convaincre Anne Hidalgo, le président acquiesce en répondant: «Oui, parce qu’elle ne veut pas prendre de risques, dans la vie on veut toujours être prudent, mais elle sait que c’est une chance pour sa ville.» «Il n’est pas question, pour Paris et pour  la France, d’avoir une candidature de témoignage.» Anne Hidalgo  C’est bien là où le bât blesse. Car la principale intéressée n’est pas du tout convaincue, notamment en raison des dépenses induites d’un tel projet. Pour la Ville, qui doit déjà faire face à un déficit de 400 millions d’euros, la maire de Paris à surtout rappelé le coût de la candidature mais aussi les risques d’endettement qui, selon elle, «ne sont plus acceptables».. À l’évidence, Anne Hidalgo a très mal pris les remarques du président. Sa réponse, cinglante, a été lâchée d’un trait vendredi, et de manière solennelle. Lisant à peine ses notes, la maire a opposé une véritable leçon de méthode au chef de l’État. «Avoir des rêves, c’est magnifique, a-t-elle ironisé, les réaliser, c’est encore mieux.»

Municipales Paris : NKM devant Hidalgo quand même favorite

Municipales Paris : NKM devant Hidalgo quand même favorite

 

Nathalie Kosciusko-Morizet se félicite du résultat du premier tour à Paris. La candidate UMP-MoDem-UDI est arrivée en tête dimanche soir dans la capitale avec 35,64% des voix, devançant sa concurrente, la socialiste Anne Hidalgo (34,40%).  Le « peuple de Paris« , « libre et rebelle« , a « fait mentir tous les pronostics » en plaçant les listes UMP/UDI/MoDem en tête dès le premier tour des municipales à Paris, a déclaré dimanche soir Nathalie Kosciusko-Morizet. « Désormais, plus que jamais, l’alternance est possible, le changement est possible, il est tout proche« , a-t-elle poursuivi.  Candidate dans le 14e arrondissement, NKM n’a toutefois pas réussi à convaincre dans ce bastion de la gauche. Elle y arrive en deuxième position, quatre points derrière la candidate socialiste Carine Petit.  Un score plus serré que sa rivale Anne Hidalgo, qui dans le 15e est en ballottage. Créditée de 29,10% des voix, elle est largement devancée par le candidat UMP, le député-maire Philippe Goujon (48,56%).  Mais la candidate socialiste à la mairie de Paris garde néanmoins de grandes chances de l’emporter au second tour. Notamment en raison d’un important réservoir de voix dans plusieurs arrondissements clefs de la capitale, comme le 12e et le 14e justement. Le bon score des Verts et de la liste portée par Christophe Najdovski (8,86%) devrait profiter à l’adjointe de Bertrand Delanoë. Le score du Front national reste à peu de chose près identique à ses scores habituels dans la capitale. Le candidat du parti frontiste, Wallerand de Saint-Just, fait 6,26% des voix, loin des 10% qu’il s’était fixé, mais plus que les 5,7% de 2008. Interrogé sur les consignes de vote que donnerait son parti, il a déclaré que « la balle est dans le camp » de Nathalie Kosciusko-Morizet.

 

Sondage municipales Paris : Hidalgo 53%, NKM 47%

Sondage municipales Paris : Hidalgo 53%, NKM 47%

Le dernier sondage portant sur la capitale avant le premier tour des élections municipales, dimanche 23 mars, confirme la tendance des dernières semaines. Selon une enquête BVA pour RTL et Le Parisien, Anne Hidalgo  l’emporterait au premier comme au second tour devant son adversaire UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet. Au premier tour, la liste Parti socialiste-Parti communiste-Parti radical de gauche emmenée par Anne Hidalgo est créditée de 37% des voix contre 35% à celle de NKM sur l’ensemble de Paris. Suivent ensuite la liste d’Europe-Écologie les Verts de Christophe Nadjovski (8%), celle du Front national de Wallerrand de Saint-Just (7%) puis celle du Parti de gauche de Danielle Simonnet (6%). Au second tour, la candidate socialiste l’emporterait assez largement devant la tête de liste UMP. L’adjointe de Bertrand Delanoë totaliserait, là encore, 53% des voix contre 47% à NKM.

NKM et Hidalgo battues à Paris

NKM et Hidalgo battues à Paris

L’enquête Ifop-Fiducial, réalisée cette semaine pour le Journal du dimanche et Sud Radio, révèle qu’aucune des deux têtes de liste ne sort gagnante localement. Dans le 14e, la liste conduite par NKM est battue par celle de la socialiste Carine Petit, pourtant peu connue. Ce n’est pas de très bon augure pour gagner Paris, car il s’agit d’un arrondissement clé, sans lequel l’UMP ne peut espérer reconquérir la capitale. Dans le 15e, où l’enjeu est moindre pour la gauche, la première adjointe de Bertrand Delanoë résiste, dans un contexte national difficile. Mais elle n’est pas en mesure d’inquiéter le député-maire sortant, Philippe Goujon, responsable de la fédération UMP de Paris. Même en cas de triangulaire avec le Front national, l’UMP l’emporte… mais avec un résultat beaucoup plus serré, qui laisse la porte ouverte à d’éventuelles surprises si la campagne se durcit.C’est un autre enseignement de ce sondage : l’ombre du Front national continue de grossir sur la capitale. Le parti de Marine Le Pen ne dépasse pas encore la barre des 10% (dans ces deux arrondissements sondés), seuil qui permet de maintenir une liste au second tour. Mais il s’en rapproche. Les écologistes de Christophe Najdovski (EELV) tirent leur épingle du jeu, notamment dans le 14e, malgré un début de campagne jugé timide. Les listes mélenchonistes, elles, ne percent pas, ou peu. Quant aux dissidentes de droite, elle se font laminer dans les deux sondages. 

 

Que Hollande se taise (Hidalgo)

Que Hollande se taise (Hidalgo)

 

 

Que Hollande se taise, c’est en substance ce que pense Hidalgo a propos de l’affaire Leonarda. Anne Hidalgo, candidate PS à la mairie de Paris, a jugé en effet  lundi qu’il aurait été « plus judicieux » que Manuel Valls ou Jean-Marc Ayrault s’exprime sur l’affaire Leonarda, alors que l’intervention du président François Hollande a été très critiquée. Hollande qui a faiat l’unanimité contre lui les pros Leonarda et les autres. Sur Radio Classique et LCI, la première adjointe de Bertrand Delanoë s’est demandé, à propos de la réaction de la collégienne expulsée à la proposition du chef de l’Etat, s’il « était « normal d’orchestrer médiatiquement le dialogue de cette manière », en direct du Kosovo avec de nombreuses caméras au domicile de la famille Dibrani.  Mme Hidalgo avait demandé vendredi « avec solennité » le retour de l’adolescente et du lycéen arménien Khatchik Khachatrian, et souhaité que les familles à enfant scolarisé « soient protégées ». Lundi, elle a jugé qu’il « fallait rappeler des principes » et « ils ont été rappelés par le président de la République », « à savoir : il ne peut pas y avoir d’interpellation d’enfants dans le cadre scolaire ». « Je ne suis pas chargée de la communication du président de la République », a-t-elle martelé, relancée sur les critiques contre M. Hollande.  » « Comment sortir aujourd’hui d’une situation inextricable ? Je n’en sais rien », a poursuivi l’élue du XVe arrondissement, « parce qu’effectivement, le père de Leonarda n’est pas en train de faciliter l’aboutissement de cette affaire-là. Personne n’a envie de le voir revenir en France ».   »Je pense qu’il aurait été plus judicieux que ce soit le ministre de l’Intérieur ou le Premier ministre qui s’exprime », a-t-elle encore déclaré. Conclusion, il serait temps que Hollande apprenne à se taire au lieu de s’exprimer quasi quotidiennement sur tout et sur rien pour ne rien dire de cohérent.

Sondage -Municipales Paris : NKM menace Hidalgo, en cause le mécontentement général

Sondage -Municipales Paris : NKM menace Hidalgo, en cause le mécontentement général

 

 

Une surprise la remontée de NKM liée sans doute au contexte local mais aussi au mécontentement des couches moyennes en général vis-à-vis da la politique économique du gouvernement. Anne Hidalgo (PS) arriverait en tête au premier tour des municipales à Paris si l’élection avait lieu dimanche avec 37% des voix, devant Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP, 35%), qui progresse de 7 points depuis janvier, selon un sondage Ifop-Fiducial pour le JDD à paraître dimanche.  A la question « pour laquelle des listes suivantes y aurait-il le plus de chances que vous votiez? », une liste conduite par la première adjointe au maire sortant Bertrand Delanoë est première avec 37% des suffrages, un point de moins par rapport à un sondage identique effectué en janvier.  Une liste conduite par Nathalie Kosciusko-Morizet obtiendrait 35% des voix, contre 28% en janvier. Tous les autres concurrents sont loin derrière.  Au deuxième tour, la candidate socialiste l’emporterait haut la main, par 54% des voix contre 46% à sa rivale (56% contre 44% en janvier).  A la question de savoir si Nathalie Kosciusko-Morizet sort « renforcée, affaiblie ou ni renforcée, ni affaiblie de cette primaire », 28% jugent « renforcée », 18% « affaiblie », et 54% ni l’un ni l’autre.  Sondage réalisé du 5 au 7 juin auprès d’un échantillon de 855 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d’un échantillon de 1.006 personnes, représentatif de la population de la ville de Paris âgée de 18 ans et plus.   »La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de l’interviewé(e)) après stratification par arrondissement » souligne l’étude.

 

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