Archive pour le Tag '« héros »'

Devoir de mémoire en hommage aux héros – Poème: « Quelques pierres, quelques noms »

Devoir de mémoire en hommage aux héros

Poème: « Quelques pierres, quelques noms »

Au cœur de nos villages, une croix, quelques noms
Modestes anonymes que l’histoire n’oublie pas
Quelques pierres dressées refusant l’abandon
De ceux qui se souviennent de la gloire d’un trépas

Car ces hommes étaient jeunes, car ces hommes étaient beaux
En partant, ils riaient comme on part en moisson
Mais dans les champs rougis par le sang des agneaux
Le fer faucha leur vie bien avant la saison

Ils riaient, ils chantaient leur jeunesse insolente
Ils lisaient dans leurs pères, leurs rides de demain
ils avaient des amis, ils avaient des amantes
Mais déjà la faucheuse décomptait leurs matins

Dans les terres lointaines, leurs rires se sont éteints
Dressés face à l’horreur, à l’ignoble oppression
ils préférèrent mourir, assumant leur destin
Plutôt que de trahir l’honneur de la nation

Des noms qu’on reconnaît, des familles connues
D’autres noms inconnus qui se sont sacrifiés
Des fils de la patrie qui auront tout perdu
Pour que poussent longtemps des fleurs de liberté

Oh vous jeunes héros et vous pères perdus
Nous entendons vos voix résonner dans nos cœurs
Que jamais nul n’oublie que vous avez vaincu
En offrant votre sang pour vos frères et vos sœurs

gaston rené Bessay

Manouchian: Entrée au Panthéon, un hommage aux héros d’origine étrangère

Manouchian: Entrée au Panthéon, un hommage aux héros d’origine étrangère

Missak Manouchian va entrer au Panthéon. Le président doit officialiser sa décision ce dimanche, à l’occasion du 83e anniversaire de l’Appel du 18-Juin, indique Jean-Pierre Sakoun, à l’origine du comité de soutien « Manouchian au Panthéon ». La panthéonisation aura lieu le 21 février 2024, 80 ans après l’exécution de Missak Manouchian. Il sera accompagné de son épouse Mélinée, elle aussi résistante.

Le résistant d’origine arménienne a été arrêté le 16 novembre 1943 et exécuté le 21 février 1944 avec 21 autres résistants au Mont-Valérien, à Suresnes (Hauts-de-Seine). Réfugié en France après le génocide arménien en 1915, Missak Manouchian a formé le « groupe Manouchian ». Ce groupe de résistants étrangers proche du Parti communiste français (PCF) est l’un des mouvements armés les plus actifs de la Résistance.

La femme de Missak Manouchian, Mélinée, est enterrée au cimetière d’Ivry près de Paris. Elle aussi rescapée du génocide arménien, elle avait rejoint la France avec lui en 1925 puis la résistance. Juste avant d’être exécuté, son époux lui a écrit une lettre bouleversante : « Bonheur à ceux qui vont nous suivre et goûter la douceur de la liberté et de la paix de demain. Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la liberté sauront honorer notre mémoire dignement. »

Drame d’Annecy: Henri, héros ou citoyen ?

Drame d’Annecy: Henri, héros ou citoyen ?

Dans une société nourrie au lait de l’individualisme, la société s’étonne du courage du jeune homme qui a chassé l’assassin d’enfants à Annecy. Ce jeune homme refuse lui-même d’être considéré comme un héros et qu’il s’agit tout simplement de sa part d’une réaction humaniste d’un citoyen.

On peut en effet souhaiter que cette attitude puisse être considérée comme telle par la totalité de la population. Rien n’est sûr cependant quand on constate l’indifférence croissante de témoins de scènes d’agression notamment à Paris par exemple dans le métro ou dans certaines Banlieues. De ce point de vue, il y aurait sans doute urgence à assurer à l’école et ailleurs la promotion de cet acte de courage qui redonne un peu d’espérance en l’homme et dans la société

Face à l’horreur, surgit parfois la vertu. Au milieu des terribles images de l’attaque barbare de ce demandeur d’asile syrien contre des enfants, les Français sidérés ont découvert le « héros au sac à dos », comme il a été surnommé sur les réseaux sociaux. Un jeune homme de 24 ans qui n’a pas hésité, aux côtés d’autres badauds, à s’interposer pour tenter de faire fuir l’assaillant.

Cet étudiant, ancien scout, réalise un tour de France des cathédrales, et marquait ces derniers jours une étape à Annecy. « Je n’étais pas là par hasard, c’est la Providence qui m’a mis sur la route de cet homme, j’ai agi instinctivement sans vraiment réfléchir, confie Henri au Figaro. J’ai été poussé intérieurement à agir pour défendre ces enfants, comme une impulsion, d’ailleurs j’ai du mal à me souvenir exactement de ce qui s’est passé. »

Sur BFM, avec le recul il s’explique:

Quel était son état d’esprit au moment où il a décidé de poursuivre un homme armé d’un couteau? « À ce moment-là, on débranche le cerveau et on agit un peu comme un animal, par instinct », a-t-il décrit sur BFMTV. Il a estimé qu’il lui était « impossible » d’assister à cette scène sans réagir et a assuré ne pas avoir été le seul à intervenir.

« Beaucoup d’autres personnes autour ont commencé, comme moi, à lui courir après pour essayer de lui faire peur, de l’écarter », a-t-il expliqué. « D’autres personnes se sont dirigées tout de suite vers les enfants pour s’en occuper. »
L’homme a finalement été interpellé par les policiers dans le parc, quatre minutes après le premier signalement aux forces de l’ordre.

« S’il y a bien une leçon à tirer de mon action, ça serait de dire aux gens que tout est possible, à partir du moment où on arrête de vouloir être passif face à de telles attaques », a-t-il aussi affirmé.

Société -Drame d’Annecy: Henri, héros ou citoyen ?

Société -Drame d’Annecy: Henri, héros ou citoyen ?

Dans une société nourrie au lait de l’individualisme, la société s’étonne du courage du jeune homme qui a chassé l’assassin d’enfants à Annecy. Ce jeune homme refuse lui-même d’être considéré comme un héros et qu’il s’agit tout simplement de sa part d’une réaction humaniste d’un citoyen.

On peut en effet souhaiter que cette attitude puisse être considérée comme telle par la totalité de la population. Rien n’est sûr cependant quand on constate l’indifférence croissante de témoins de scènes d’agression notamment à Paris par exemple dans le métro ou dans certaines Banlieues. De ce point de vue, il y aurait sans doute urgence à assurer à l’école et ailleurs la promotion de cet acte de courage qui redonne un peu d’espérance en l’homme et dans la société

Face à l’horreur, surgit parfois la vertu. Au milieu des terribles images de l’attaque barbare de ce demandeur d’asile syrien contre des enfants, les Français sidérés ont découvert le « héros au sac à dos », comme il a été surnommé sur les réseaux sociaux. Un jeune homme de 24 ans qui n’a pas hésité, aux côtés d’autres badauds, à s’interposer pour tenter de faire fuir l’assaillant.

Cet étudiant, ancien scout, réalise un tour de France des cathédrales, et marquait ces derniers jours une étape à Annecy. « Je n’étais pas là par hasard, c’est la Providence qui m’a mis sur la route de cet homme, j’ai agi instinctivement sans vraiment réfléchir, confie Henri au Figaro. J’ai été poussé intérieurement à agir pour défendre ces enfants, comme une impulsion, d’ailleurs j’ai du mal à me souvenir exactement de ce qui s’est passé. »

Sur BFM, avec le recul il s’explique:

Quel était son état d’esprit au moment où il a décidé de poursuivre un homme armé d’un couteau? « À ce moment-là, on débranche le cerveau et on agit un peu comme un animal, par instinct », a-t-il décrit sur BFMTV. Il a estimé qu’il lui était « impossible » d’assister à cette scène sans réagir et a assuré ne pas avoir été le seul à intervenir.

« Beaucoup d’autres personnes autour ont commencé, comme moi, à lui courir après pour essayer de lui faire peur, de l’écarter », a-t-il expliqué. « D’autres personnes se sont dirigées tout de suite vers les enfants pour s’en occuper. »
L’homme a finalement été interpellé par les policiers dans le parc, quatre minutes après le premier signalement aux forces de l’ordre.

« S’il y a bien une leçon à tirer de mon action, ça serait de dire aux gens que tout est possible, à partir du moment où on arrête de vouloir être passif face à de telles attaques », a-t-il aussi affirmé.

Drame d’Annecy: Henri, héros ou citoyen ?

Drame d’Annecy: Henri, héros ou citoyen ?

Dans une société nourrie au lait de l’individualisme, la société s’étonne du courage du jeune homme qui a chassé l’assassin d’enfants à Annecy. Ce jeune homme refuse lui-même d’être considéré comme un héros et qu’il s’agit tout simplement de sa part d’une réaction humaniste d’un citoyen.

On peut en effet souhaiter que cette attitude puisse être considérée comme telle par la totalité de la population. Rien n’est sûr cependant quand on constate l’indifférence croissante de témoins de scènes d’agression notamment à Paris par exemple dans le métro ou dans certaines Banlieues. De ce point de vue, il y aurait sans doute urgence à assurer à l’école et ailleurs la promotion de cet acte de courage qui redonne un peu d’espérance en l’homme et dans la société

Face à l’horreur, surgit parfois la vertu. Au milieu des terribles images de l’attaque barbare de ce demandeur d’asile syrien contre des enfants, les Français sidérés ont découvert le « héros au sac à dos », comme il a été surnommé sur les réseaux sociaux. Un jeune homme de 24 ans qui n’a pas hésité, aux côtés d’autres badauds, à s’interposer pour tenter de faire fuir l’assaillant.

Cet étudiant, ancien scout, réalise un tour de France des cathédrales, et marquait ces derniers jours une étape à Annecy. « Je n’étais pas là par hasard, c’est la Providence qui m’a mis sur la route de cet homme, j’ai agi instinctivement sans vraiment réfléchir, confie Henri au Figaro. J’ai été poussé intérieurement à agir pour défendre ces enfants, comme une impulsion, d’ailleurs j’ai du mal à me souvenir exactement de ce qui s’est passé. »

Sur BFM, avec le recul il s’explique:

Quel était son état d’esprit au moment où il a décidé de poursuivre un homme armé d’un couteau? « À ce moment-là, on débranche le cerveau et on agit un peu comme un animal, par instinct », a-t-il décrit sur BFMTV. Il a estimé qu’il lui était « impossible » d’assister à cette scène sans réagir et a assuré ne pas avoir été le seul à intervenir.

« Beaucoup d’autres personnes autour ont commencé, comme moi, à lui courir après pour essayer de lui faire peur, de l’écarter », a-t-il expliqué. « D’autres personnes se sont dirigées tout de suite vers les enfants pour s’en occuper. »
L’homme a finalement été interpellé par les policiers dans le parc, quatre minutes après le premier signalement aux forces de l’ordre.

« S’il y a bien une leçon à tirer de mon action, ça serait de dire aux gens que tout est possible, à partir du moment où on arrête de vouloir être passif face à de telles attaques », a-t-il aussi affirmé.

Société-L’assassin de Samuel Paty : un héros d’après son père !

Société-L’assassin de Samuel Paty : un héros d’après son père !

 

On attend sans doute le sommet de la bêtise et de la haine humaine avec la glorification de l’assassin de Samuel Paty par son père et sa communauté. Ce que révèle une vidéo salafiste  près d’une heure et demie avec le père d’Abdoullakh Anzorov, Abouyezid. Dans cette vidéo, cette déclaration : «Qu’Allah récompense ce héros tchétchène. Il nous a délivrés du péché (de l’inaction).» . À ce point de la bêtise humaine qui constitue un recul de civilisation d’au moins 1000 ans, on ne peut qu’être interloqué par ce soutien à une action criminelle complètement gratuite. En effet, en quoi assassiner un enseignant par ailleurs complètement innocent des faits qui lui sont reprochés peut-il justifier d’une action criminelle d’un héros ? Ces extrémistes sont de toute évidence trompés de millénaire, de civilisation et de toute conception humaniste. Ou la barbarie au service de l’aveuglement religieux. Bref un vrai retour en arrière de 1000 ans.

L’assassin de Samuel Paty : un héros d’après son père !

L’assassin de Samuel Paty : un héros d’après son père !

 

On attend sans doute le sommet de la bêtise et de la haine humaine avec la glorification de l’assassin de Samuel Paty par son père et sa communauté. Ce que révèle une vidéo salafiste  près d’une heure et demie avec le père d’Abdoullakh Anzorov, Abouyezid. Dans cette vidéo, cette déclaration : «Qu’Allah récompense ce héros tchétchène. Il nous a délivrés du péché (de l’inaction).» . À ce point de la bêtise humaine qui constitue un recul de civilisation d’au moins 1000 ans, on ne peut qu’être interloqué par ce soutien à une action criminelle complètement gratuite. En effet, en quoi assassiner un enseignant par ailleurs complètement innocent des faits qui lui sont reprochés peut-il justifier d’une action criminelle d’un héros ? Ces extrémistes sont de toute évidence trompés de millénaire, de civilisation et de toute conception humaniste. Ou la barbarie au service de l’aveuglement religieux. Bref un vrai retour en arrière de 1000 ans.

Carlos Ghosn: du statut de héros international à celui de pestiféré ou la lâcheté des médias

 Carlos Ghosn: du statut de héros international à celui de pestiféré ou la lâcheté des médias

 

 

Il y a évidemment quelque chose de surréaliste dans l’évolution de la situation de Carlos Ghosn. Hier il était traité comme un prince de l’économie, un héros international par les grands médias qui le considèrent aujourd’hui comme un fugitif, un pestiféré voire un criminel. Cela démontre à l’évidence la grande lâcheté du monde médiatique et son inconsistance éthique. Il est clair que Carlos Ghosn n’est pas un saint, il a largement confondu son portefeuille avec celui des entreprises qu’il présidait.

D’une certaine manière, il a utilisé les mêmes méthodes que la plupart des grands patrons qui s’attribuent de manière quasi autoritaire -en tout cas avec la complicité des conseils d’administration- des rémunérations excessives, des stock-options et des retraites chapeaux. Faut-il rappeler cependant que sans  Carlos Ghosn, Renault n’existerait peut-être plus en France. Quand l’intéressé a repris l’entreprise française, elle était en effet à l’agonie. Ensuite Carlos Ghosn a réussi un spectaculaire redressement de Nissan qui était condamné aussi à disparaître. Il a construit  l’un des plus grands groupes automobiles du monde. Sa compétence est indéniable.

Ce succès a d’ailleurs nourri certaines jalousies y compris du côté de Macron qui lorsqu’il était dans le gouvernement de François Hollande s’est opposé à Carlos Ghosn publiquement. Si la question d’utilisation de fonds de l’entreprise à des fins personnelles peut justifier une procédure judiciaire  , ce n’est qu’une question accessoire par rapport à l’enjeu fondamental de l’évolution capitalistique envisagée par Carlos Ghosn pour le groupe Renault. L japon  qui voulait rejaponiser  Nissan et se  débarrasser du poids du constructeur français était évidemment complètement opposé à cette évolution. Mais la France l’était tout  autant dans la mesure où cela aurait dilué le capital que détient le pays dans le groupe Renault. On peut évidemment contester le projet d’évolution capitalistique envisagé par  Carlos Ghosn mais  les moyens employés sont lamentables. Par parenthèse, on vient d’autoriser Peugeot à se regrouper avec Fiat Chrysler et les mêmes risques de dilution du capital détenu par la France existent de la même manière.

La vérité sans doute c’est que Carlos Ghosn a été victime d’un complot organisé bien sûr par Nissan appuyée par le gouvernement et la justice du Japon. Mais aussi avec une complicité de la France qui a laissé faire, bien content de se débarrasser d’une personnalité aussi compétente et aussi indépendante. Les manières dont les grands médias traitent maintenant Carlos Ghosn sont assez lamentables et révèlent l’hypocrisie de ceux qui sont capables de dresser des louanges aux puissants mais de les enfoncer quand ils sont à terre y compris de manière partiellement injustes.

 

 

Débarquement Provence -Héros africains : Un hommage tardif et insuffisant

Débarquement Provence -Héros africains   : Un hommage tardif et insuffisant

 

 

 

L’hommage rendu par Macron aux héros africains à l’occasion du débarquement en province est à la fois bien tardif et bien insuffisant. En effet l, es soldats africains ont payé un lourd tribut pour permettre la victoire de la France non seulement en  39 45 mais surtout en 14-18. Le pire c’est que la France n’a jamais honoré ses engagements vis-à-vis de ses soldats. En effet les primes et autres pensions n’ont  pratiquement jamais été versées normalement aux Africains après ces guerres. On aura attendu qu’ils soient pratiquement tout mort pour les rétablir dans leurs droits. Les tirailleurs sénégalais étaient un corps de militaires appartenant aux troupes coloniales constitué au sein de l’Empire colonial français en 1857, principal élément de la « Force noire »1 et dissous au début des années 1960. Bien que le recrutement de tirailleurs ne se soit pas limité au Sénégal, c’est dans ce pays que s’est formé en 1857 le premier régiment de tirailleurs africains, ces unités d’infanterie désignant rapidement l’ensemble des soldats africains de couleur noire qui se battent sous le drapeau français et qui se différencient ainsi des unités d’Afrique du Nord, tels les tirailleurs algériens.

En 1895, ils participent à la conquête de Madagascar, de 1895 à 1905, ils sont employés à la pacification de ce pays.

En Afrique Française du Nord (AFN) et surtout au Maroc, des unités de l’armée coloniale, européennes ou africaines (12 bataillons), servaient dans le cadre de la « pacification ».

En 1914-1918 lors de la Première Guerre mondiale, ce sont environ 200 000 « Sénégalais » de l’AOF qui se battent sous le drapeau français, dont plus de 135 000 en Europe. Environ 15 % d’entre d’eux, soit 30 000 soldats, y ont trouvé la mort (sur un total de 1 397 800 soldats français morts durant le conflit soit plus de 2 % des pertes totales de l’armée française) et beaucoup sont revenus blessés ou invalides. Jean-Yves Le Naour compte quant à lui 180 000 tirailleurs sénégalais, « dont 130 000 ont combattu en France » et « 30 000 sont morts, ce qui représente un mort pour six mobilisés : c’est à peu de choses près la proportion de décès que l’on observe parmi les poilus français ».

En 1959, puis en 1960, le Parlement français a adopté un dispositif dit de « cristallisation », c’est-à-dire du gel de la dette contractée par l’Empire français et qui échoit à la seule métropole, par blocage de la valeur des points de pension à la valeur atteinte lors de l’accession à l’indépendance des pays, dont les anciens tirailleurs étaient ressortissants. Après presque 50 ans de contentieux, et après la sortie du film Indigènes évoquant le rôle des troupes nord-africaines en Europe en 1943-1945, le Parlement français a finalement voté le 15 novembre 2006 la revalorisation des pensions des soldats des ex-colonies dans le cadre du budget 2007 des anciens combattants. « 84 000 anciens combattants coloniaux de 23 nationalités devraient en bénéficier », s’ils se manifestent ! .

Il y a aussi l’aspect économique, en 14 18, Le Maghreb n’a pas seulement contribué à l’effort de guerre dans les tranchées mais également en fournissant des milliers de bras pour les usines.

Durant quatre ans, l’Afrique du Nord va envoyer 180.000 travailleurs dans l’Hexagone, dont beaucoup vont rester sur place après la fin des hostilités. 100.000 Algériens et 40 000 Marocains ont été envoyés en métropole, essentiellement dans les grandes villes comme Paris, Marseille, Lyon et Saint-Étienne, mais aussi quelquefois dans les campagnes, afin de remplacer la main-d’œuvre masculine partie au front.

Les premiers quartiers historiques maghrébins de France se sont constitués à cette époque : la Goutte-d ’Or à Paris ou encore Vénissieux à Lyon. C’est de la Première guerre mondiale que date l’immigration maghrébine en France.

 

Macron se voit en héros du roman politique français !

Macron se voit en héros du roman politique français !

 

De toute évidence,  Macron déraille encore en se voyant comme un héros du roman  politique qu’aiment tant les français et qu’il incarnerait aujourd’hui. Le président réitère dans la NRF sa tendance à s’enivrer de son propre parfum. Un président certes dynamique et plein de culot mais qui n’a exercé le pouvoir que depuis un an et qui déjà n’est plus soutenu que par une  minorité. (44% en avril dans les sondages de popularité).  « Les Français sont malheureux quand la politique se réduit au technique, voire devient politicarde. Ils aiment qu’il y ait une histoire». Et le chef de l’État d’estimer être «la preuve vivante» de ce rapport particulier qu’entretiennent les Français avec la politique. Une vraie vision jupitérienne qui transforme le chef de l’Etat en monarque républicain qui s’appuie sur une  démocratie impériale. . Dans un entretien accordé à La Nouvelle Revue française et reproduit ce vendredi dans les colonnes du Monde , le chef de l’État déclare assumer «totalement la “verticalité” du pouvoir». Il répond, par ce biais, au procès en autoritarisme qu‘il subit quasiment depuis son élection. «J’assume les choix qui sont faits, et je hais l’exercice consistant à expliquer les leviers d’une décision», affirme-t-il.

Ces propos font inévitablement écho à ceux qu’il avait tenus auprès de Challenges durant la campagne présidentielle, regrettant le fait que François Hollande ne croit pas au «président jupitérien».  Dans l’interview accordée à la NRF, Macron le président évoque également les «deux dimensions» intrinsèques à son rôle: «L’exercice du pouvoir et l’incarnation du pays». Deux dimensions qui «entrent en tension lorsqu’il n’y a pas une histoire, un drame, le sentiment pour la société d’une destinée qui se joue. Pour conclure, la modestie n’est pas la tasse de thé de Macron.

 

Hommage national au héros Beltrame et après

 

Hommage national au héros Beltrame et après

Après l’immense émotion et l’  hommage justifié au nouveau héros se pose la question de l’après. Encore une commémoration qui honore et ressemble pendant quelques heures ou bien un vrai tournant sociétal sur la prise de conscience de la menace islamiste. Le chef de l ‘Etat à souligné la force de la résilience française concernant les valeurs fondamentales qui fondent la république et la nation. Il a appelé à la résistance ? Pas une résistance  de nature communautariste et qui divise encore une peu plus mais sans doute une résistance contre l’avilissement des valeurs dans une  société ou le citoyen moyen se comporte davantage en consommateur de démocratie qu’en acteur. Il y a évidemment plusieurs facteurs explicatifs à la montée en puissance de l’islamisme radical et violent en France ? D’abord peut-être un certain laxisme vis-à-vis précisément de la mise en cause quotidienne de ces valeurs avec la grande tolérance vis-à-vis des phénomènes d’insécurité, de la délinquance du quotidien et du manque général de respect pour autrui, voire des simples règles de la politesse. Un laisser aller  qui a grandement favorisé la création de zones de non droit, terreau de l’islamisme enrichi par des trafics en tous genres notamment de drogue. De ce point de vue,  la reconquête de ces quartiers est essentielle pas seulement pour rétablir la sécurité mais pour réinsérer socialement les jeunes sur le plan scolaire, culturel et professionnel, pour créer des zones économiques spécifiques, tout simplement des zones républicaines. La responsabilité en incombe à l’Etat, à l’école, aux services publics en général, aux collectivités locales mais aussi à la société toute entière pour l’instant trop spectatrice du dépérissement du tissu sociétal qui risque d’être livré aux dérives de tous les communautaristes et de tous les populismes.

Hommage au héros national Beltrame et après ?

Hommage au héros national Beltrame et après ?

Après l’immense émotion et l’  hommage justifié au nouveau héros se pose la question de l’après. Encore une commémoration qui honore et ressemble pendant quelques heures ou bien un vrai tournant sociétal sur la prise de conscience de la menace islamiste. Le chef de l ‘Etat à souligné la force de la résilience française concernant les valeurs fondamentales qui fondent la république et la nation. Il a appelé à la résistance ? Pas une résistance  de nature communautariste et qui divise encore une peu plus mais sans doute une résistance contre l’avilissement des valeurs dans une  société ou le citoyen moyen se comporte davantage en consommateur de démocratie qu’en acteur. Il y a évidemment plusieurs facteurs explicatifs à la montée en puissance de l’islamisme radical et violent en France ? D’abord peut-être un certain laxisme vis-à-vis précisément de la mise en cause quotidienne de ces valeurs avec la grande tolérance vis-à-vis des phénomènes d’insécurité, de la délinquance du quotidien et du manque général de respect pour autrui, voire des simples règles de la politesse. Un laisser aller  qui a grandement favorisé la création de zones de non droit, terreau de l’islamisme enrichi par des trafics en tous genres notamment de drogue. De ce point de vue,  la reconquête de ces quartiers est essentielle pas seulement pour rétablir la sécurité mais pour réinsérer socialement les jeunes sur le plan scolaire, culturel et professionnel, pour créer des zones économiques spécifiques, tout simplement des zones républicaines. La responsabilité en incombe à l’Etat, à l’école, aux services publics en général, aux collectivités locales mais aussi à la société toute entière pour l’instant trop spectatrice du dépérissement du tissu sociétal qui risque d’être livré aux dérives de tous les communautaristes.

Le héros, essentiel à notre identité nationale (Peschanski)

Le héros, essentiel  à notre identité nationale (Peschanski)

L’historien Denis Peschanski, directeur de recherche au CNRS et membre du conseil scientifique de l’observatoire B2V des mémoires a déclaré mercredi 28 mars sur franceinfo que l’hommage national à Arnaud Beltrame est l’illustration que « la mémoire est dans l’Histoire. »  Le gendarme, qui a donné sa vie pour sauver celle d’un otage du terroriste à Trèbes (Aude) vendredi dernier, a été salué par ses pairs, par le président de la République, par ses proches et par des anonymes. Emmanuel Macron a honoré « l’esprit de résistance » du gendarme Arnaud Beltrame en invoquant les noms du général de Gaulle et de Jeanne d’Arc. Le chercheur souligne que derrière Arnaud Beltrame,  »on a l’image de la Résistance » et que la figure du héros, soulignée par Emmanuel Macron, « est une figure essentielle dans la construction de notre identité nationale. »

Franceinfo : Que signifie le fait qu’Emmanuel Macron ait invoqué les noms du général de Gaulle ou de Jeanne d’Arc ?

 

Denis Peschanski : On a une nouvelle illustration que la mémoire est dans l’Histoire. La mémoire évolue avec l’Histoire et elle agit dans l’Histoire. Au moment des épreuves ultimes, on en appelle à cette Histoire. On en appelle à la Résistance. C’est une référence récurrente. Il parle du Vercors, de Jean Moulin, de Pierre Brossolette. Là, la référence est évidente, puisque derrière ce héros, derrière Arnaud Beltrame, on a l’image de cette résistance-là. La continuité est immédiate. Il renvoie au-delà de Gaulle. C’est très gaullien, il renvoie à Jeanne d’Arc. Il s’inscrit dans l’Histoire longue, et d’une certaine façon, dans la continuité du génie français, la singularité, la spécificité française.

 

Est-ce que cela se décrète un héros de l’Histoire ? Est-ce qu’on fabrique nos héros collectifs ?

La mémoire collective est toujours une construction. C’est une représentation sélective du passé. On va chercher dans le passé ce qui participe à notre construction identitaire comme nation, comme société. Là, il est évident que la figure du héros est une figure essentielle dans la construction de notre identité nationale.

Il y a des municipalités qui veulent donner le nom d’une rue à Arnaud Beltrame. C’est par ces symboles que se fabrique des personnages de l’Histoire ?

Ce sont des vecteurs de la mémoire collective. Nous participons à la construction de cette mémoire-là. Quand les enseignants vont en parler dans les établissements scolaires, ils parlent de cette construction. Jean Moulin n’existait pas avant décembre 1964. C’est André Malraux, qui fait entrer Jean Moulin, non seulement, au Panthéon, mais dans la mémoire collective. Regardez les rues Jean Moulin, les collèges Jean Moulin, et regardez les dates d’inauguration. À la marge, elles sont situées avant 1964, pratiquement toutes après 1964. Il y a une sorte d’invention sociale de Jean Moulin. Jean Moulin entre dans la mémoire collective comme ce qu’il a toujours été, un des grands chefs de la Résistance.

Le nom d’Arnaud Beltrame est salué cinq jours après l’attaque terroriste. Est-ce que c’est un nom qui dans 10 ou 20 ans résonnera comme un symbole de cette période ?

 

Il a un sens. On ne retient pas tout. On retient ce qui fait sens, ce qui a une utilité sociale. Le geste héroïque a un sens dans cet affrontement avec le terrorisme. Il y a trois figures, le héros, la victime, le terroriste. La figure du terroriste a disparu. La figure de la victime est toujours centrale en France. Et là émerge une nouvelle figure portée très fortement par le président de la République, qui est celle du héros. Il a voulu la mettre en avant aujourd’hui.

Lassana Bathily, le « héros » de l’Hyper Cacher naturalisé

Lassana Bathily, le « héros » de  l’Hyper Cacher naturalisé

Dans cette époque sombre chargée de beaucoup de peurs, une lueur dans ce sombre environnement, ce geste héroïque d’un jeune malien, musulman, qui a caché des juifs pendant la tuerie de l’ hyper Cacher. De quoi vraiment encore espérer de l’humanité. Le ministère de l’Intérieur indique que Lassana Bathily, le Malien qui a aidé des otages à se cacher dans l’Hyper Cacher vendredi dernier, sera naturalisé en récompense de son « acte de bravoure ». Son cas avait ému des centaines de milliers de personnes à travers le monde, depuis les attentats.  La pétition, lancée en ligne le week-end dernier, sur le site Change.org, ne sera donc pas restée sans réponse. Le ministre de l’Intérieur, saluant « l’acte de bravoure » de Lassana Bathily, a décidé de lui offrir la nationalité française, que le Malien de 24 ans demandait depuis juillet dernier. Présent en France depuis huit ans, cet employé de l’hypermarché Hyper Cacher de la Porte de Vincennes, théâtre d’une prise d’otages vendredi dernier, avait aidé plusieurs personnes à se cacher d’Amedy Coulibaly. Ils étaient tous restés pendant plusieurs heures dans la chambre froide du magasin. Dans le communiqué diffusé ce jeudi, Bernard Cazeneuve indique qu’une « cérémonie d’accueil dans la citoyenneté française » aura lieu mardi prochain au ministère de l’Intérieur. Depuis le week-end dernier, le geste de ce musulman pratiquant, qui n’a pas hésité une seconde à cacher des juifs – « des êtres humains« , précise-t-il à l’Agence France Presse -, a ému des centaines de milliers d’internautes du monde entier. Sans compter que son aide a été précieuse pour les policiers positionnés devant l’Hyper Cacher pendant la prise d’otages, car il leur a donné la description détaillée du magasin. François Hollande, puis le Premier ministre Benjamin Netanyahu, avaient salué son geste.

Terrorisme-Hyper Cacher: une pétition pour décorer « le héros »

Terrorisme-Hyper Cacher: une pétition pour décorer « le héros »

Vendredi dernier, Lassana Bathily est devenu le héros de l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes. Cet employé malien de l’épicerie a caché des clients du supermarché dans une chambre froide, lorsqu’Amedy Coulibaly est entré pour prendre les clients en otage. « Je suis allé au congélateur, j’ai ouvert la porte », raconte le jeune homme sur BFMTV. « Plusieurs personnes sont entrées avec moi. Il y avait quelqu’un avec un enfant de deux ans. J’ai éteint la lumière, j’ai fermé la porte, je leur ai dit de rester calmes, et je suis sorti ». « Je suis musulman, pratiquant. J’ai déjà fait mes prières dans ce magasin, dans la réserve. Et oui, j’ai aidé des juifs. On est des frères », a-t-il encore déclaré. « Ce n’est pas une question de juifs, de chrétiens ou de musulmans, on est tous dans le même bateau », expliquait-il. Aujourd’hui, de nombreuses personnes souhaiteraient qu’il soit décoré. « Il a sauvé la vie de 15 personnes, c’est hors du commun et ça mérite une Légion d’honneur », affirme Thiaba Bruni, porte-parole du Cran (Conseil représentatif des associations noires de France).  Mais au-delà de la Légion d’honneur, Lassana Bathily pourrait surtout obtenir la nationalité française, qu’il a demandée bien avant le drame de l’Hyper Cacher. Un dossier devenu prioritaire pour beaucoup. « On dit souvent que la nationalité française se mérite », relève Louis-Georges Tin, président du Cran. « Je trouve qu’il la mérite amplement, sinon ce serait à désespérer du politique. Il n’y a pas de débat, il doit l’obtenir ».  Pour cela, certains politiques se sont mobilisés. Raquel Garrido, la porte-parole du Parti de gauche, a par exemple sensibilisé ses abonnés sur Twitter.

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