Archive pour le Tag 'héritier'

Le roi Macron désigne son héritier

Le roi Macron désigne son héritier

Comme sous la monarchie, on désigne par avance l’héritier désigné. C’est donc sans pudeur et sans souci de démocratie que Macron considère que Édouard Philippe est bien placé pour lui succéder. Bonjour le changement !

En déplacement en Nouvelle-Calédonie, le chef de l’Etat a été interpellé à ce sujet, mardi 25 juillet, rapporte Le Figaro. Lors d’un bain de foule à Nouméa, un homme a suggéré au président de la République qu’« en 2027, peut-être que M. Edouard Philippe vous remplacera ».

« Je tiens à ce qu’il y ait vraiment une suite à ce qu’on a mis en place. Et que celles et ceux qui m’ont accompagné depuis maintenant six ans puissent prendre le relais », lui a répondu Emmanuel Macron, indiquent nos confrères. Son ancien Premier ministre Edouard Philippe (2017-2020) « a bien fait à [s]es côtés. C’est un ami », a ajouté le chef de l’Etat, qui ne pourra pas se représenter à l’Elysée en 2027.

Rencontre discrète. Les relations entre Emmanuel Macron et l’actuel maire du Havre ont pourtant parfois été distantes, notamment au moment de l’émancipation d’Edouard Philippe, qui a fondé son propre parti Horizon il y a deux ans. En juin dernier, les deux hommes s’étaient rencontrés discrètement à l’Elysée.

Mort de Khashoggi : le prince héritier saoudien sérieusement soupçonné

Mort de Khashoggi : le prince héritier saoudien sérieusement soupçonné

 

 

Dans les dictatures comme celle d’Arabie Saoudite (mais ceci vaut aussi dans de nombreux autres pays comme l’Iran, la Russie ou la Chine)  on ne s’embarrasse pas de formalités accessoires pour supprimer un ennemi politique. Il suffit de l’accuser tout simplement d’avoir la rage ou mieux qu’il a été détenteur d’une barrette de drogue. Dans les cas, les plus pressés on fait même l’impasse sur le motif d’inculpation et on liquide l’intéressé. Ce qui s’est passé pour l’opposant Jamal Khashoggi  Dans un rapport rédigé au terme de six mois d’enquête, la rapporteure spéciale des Nations unies, Agnès Callamard, indique que “M. Khashoggi a été la victime d’une exécution délibérée, préméditée, une exécution extrajudiciaire dont l’Etat d’Arabie saoudite est responsable au regard du droit international lié aux droits de l’homme”.La CIA et plusieurs pays occidentaux sont convaincus que le meurtre a été commandité par le prince héritier lui-même.L’équipe d’Agnès Callamard, qui s’est rendue à Istanbul cet hiver, s’est appuyée sur des documents fournis par les enquêteurs turcs et des informations obtenues dans le cadre des procès saoudiens.“Les enregistrements effectués par des agents des services de renseignement turcs et d’autres pays suggèrent qu’un sédatif a pu être injecté à M. Khashoggi et qu’il a été étouffé à l’aide d’un sac en plastique”, écrivent les auteurs du rapport.Recep Tayyip Erdogan, le président turc, a promis de son côté que les assassins de Khashoggi seraient punis et répondraient de leurs actes.

Valls : héritier ou bâtard de Mitterrand

Valls : héritier ou bâtard de Mitterrand

 

 

En mal de voix, Manuel Valls ne cesse de gauchiser  son discours. L’ancien premier ministre est en effet menacé aujourd’hui d’être dépassé par Montebourg et Hamon pour la primaire de la gauche. Du coup, il invoque le souvenir des grands ancêtres et se déclare même héritiers de François Mitterrand lequel effectivement a toujours réussi à maintenir une unité idéologique factice au sein du parti socialiste. Ce qui est loin d’être le cas dans le PS actuellement qui navigue entre cryptocommunisme, social-démocratie et social- libéralisme. Manuel Valls n’a rien fait pour entretenir la confusion, il a même voulu débarrasser le parti socialiste de ses gauchistes. En outre, sa pratique de premier ministre s’est largement éloignée de l’utopie socialiste. Sur le fond, les divergences sont considérables. Sur la forme Valls a joué la carte de l’autoritarisme. Du coup Emmanuel Valls doit ramer pour espérer représenter les vertus socialistes traditionnelles. D’où cette référence surprenante à François Mitterrand dont il ne serait certainement pas l’héritier mais plutôt le bâtard car il lui manque cette habileté machiavélique et sans doute l’intelligence de l’ancien président de la république. Manuel Valls, qui s’emploie à « gauchiser » son discours au nom du rassemblement après avoir ferraillé contre l’aile gauche du Parti socialiste durant le quinquennat, s a déclaré s’inscrire dans un héritage en forme d’auberge espagnole de « François Mitterrand, Pierre Mauroy, Michel Rocard, Lionel Jospin, la gauche qui assume les responsabilités malgré les difficultés, fait changer les choses. ». Le problème c’est que Manuel vache ne parvient pas à se dépêtrer de ses contradictions entre d’une part le bilan de sa gestion comme premier ministre et des promesses nettement gauchisées. Par exemple le candidat souhaite désormais limiter son recours aux seuls textes budgétaires et a affirmé jeudi soir sur France 2 que son utilisation – par six fois alors qu’il était à Matignon – lui avait été « imposée » par les frondeurs socialistes. « On a beaucoup souffert du 49-3. Même en tant que membres du gouvernement, on a beaucoup souffert. Tout le travail positif qu’on faisait à côté était étouffé par les manifestations, par les protestations », a-t-elle lâché. Yannick Jadot, candidat écologiste à la présidentielle, a fustigé à ce propos en Manuel Valls un « Docteur Jekyll et Mister Hyde ». « Je ne suis pas sûr que ça renforce la crédibilité de la parole politique aujourd’hui », a-t-il dit sur France 3. Selon un sondage Ifop pour Le Journal du Dimanche, l’avance de Manuel Valls sur ses concurrents se réduit, notamment sur Arnaud Montebourg qui le battrait dans l’hypothèse d’un duel au second tour. Les sympathisants de gauche sont 36% (-9 par rapport à décembre) à souhaiter l’investiture de Manuel Valls, contre 24% (-1) celle d’Arnaud Montebourg et 21% (+7) celle de Benoît Hamon. La primaire se déroule les 22 et 29 janvier prochains. Le premier des quatre débats est prévu jeudi soir. « Il s’agira de voir si cette primaire est utile au rassemblement de la gauche ou si elle ne change rien à ce qui est le paysage éclaté de la gauche », a déclaré Benoît Hamon dimanche dans « Questions politiques » sur franceinfo-France Inter-Le Monde. « Si on passe le cap des deux millions, on se donne l’assise à partir de laquelle le vainqueur ou la ‘vainqueure’ aura de la force politique », a-t-il ajouté, espérant une participation supérieure à deux millions. Le PS table sur 1,5 à 2 millions de participants. Arnaud Montebourg a présenté samedi ses voeux aux Français, dans son fief de Saône-et-Loire, en se revendiquant de la « France du travail » et « des territoires », critiquant en creux Benoît Hamon et sa proposition de revenu universel.

Hollande n’a pas choisi Valls comme héritier

Hollande n’a pas choisi Valls comme héritier

 

On aura remarqué que François Hollande n’a pas désigné Valls comme successeur dans son discours de renoncement. Et pour cause,  la décision de ne pas se représenter c’est en grande partie du fait des pressions de Valls. Des pressions qui ont débuté avec les attaques contre Jean Marc Ayrault afin de le déstabiliser et finalement le remplacer. Des attaques ensuite contre l’indécision de Hollande alors que Valls lui prenait la posture d’un Clémenceau contemporain. L’attaque finale, celle du JDD, où l’impétueux toréro donne le coup fatal à une bête épuisée par les mauvais résultats de sa politique mais tout autant par les trahisons de ses amis y compris de Valls. Même si les deux hommes se sont parlé avant et après l’allocution présidentielle, le chef de l’Etat s’est  bien gardé de désigner le Premier ministre comme son successeur. « Ça aurait été plus facile s’il avait adoubé Manuel Valls parce qu’alors il lui aurait transmis le flambeau. Il ne l’a pas fait. C’est sans doute la preuve que pour lui Manuel Valls avait peut-être dépassé des lignes », analyse Stéphane Rozès. « Manuel Valls est le candidat qui est solidaire de François Hollande sur le projet que nous portons en majorité au Parti socialiste. Et, aujourd’hui, il a évidemment toute sa légitimité pour prolonger le travail qui a été fait », a jugé la secrétaire d’Etat à l’Aide aux victimes sur Europe 1. Un avis loin d’être unanime, surtout à l’aile gauche du PS où l’on s’oppose depuis deux ans et demi à ce Premier ministre tenu pour l’un des premiers responsables des maux de la gauche et accusé d’avoir poussé François Hollande vers la sortie. « Il a un petit côté Iznogoud depuis un mois », a persiflé sur France Info le député « frondeur » Pascal Cherki, rejoint sur ce point par de nombreux soutiens « hollandais ». « Lorsque j’ai lu l’interview du Premier ministre au Journal du dimanche, là j’ai trouvé que la coupe était pleine, et que ça débordait même », a déclaré sur France 2 Bernard Poignant, un proche du président. Dans son interview au JDD, Manuel Valls n’excluait pas de se présenter à la primaire des 22 et 29 janvier, au risque de semer la discorde au sommet de l’exécutif. Mais, entre les pro et les anti-Valls, un contingent d’élus entend réfléchir devant le choix pléthorique, qui inclut le candidat de « La France insoumise » Jean-Luc Mélenchon et l’ancien ministre Emmanuel Macron, qui a entamé une campagne « ni de droite, ni de gauche ». « Je me donne un petit délai de réflexion », a dit à Reuters le député PS Philippe Duron. « On va voir sur quel discours Valls va être candidat. « Théoriquement » je ne rejoindrai pas Macron, parce que je suis dans le parti ».

Légion d’honneur: Le prince héritier d’Arabie saoudite décoré «à sa demande» ?

Légion d’honneur: Le prince héritier d’Arabie saoudite décoré «à sa demande» ?

Le magazine Causette affirme jeudi que cette décoration serait intervenue à la demande du royaume. On sait bien que ces distinctions ont surtout un caractère symbolique pour récompenser les mérites dans de nombreux domaines y compris des domaines plus ou moins ésotériques voire douteux. Dès lors  pour éviter les confusions il serait peut-être utile de réfléchir à une distinction spécifique uniquement destinée aux relations diplomatiques d’autant que ce n’est pas la première fois que la France récompense des responsables de pays à régime dictatoriaux. Le mensuel féminin publie un échange de mails entre l’ambassadeur de France en Arabie saoudite, Bertrand Besancenot, et le conseiller de François Hollande pour le Moyen-Orient, David Cvach : « Cher David, écrit l’ambassadeur, je me permets de t’envoyer la copie jointe de la proposition de décoration pour le prince Mohamed ben Nayef. Je sais que certains s’interrogent sur l’opportunité de décorer maintenant le prince héritier, peu de temps après la campagne médiatique contre l’Arabie Saoudite en France. Certes, le royaume n’a pas bonne presse… ». Bertrand Besancenot précise ensuite : « Il me paraît indispensable de répondre à sa demande de recevoir la Légion d’Honneur, à un moment où il souhaite renforcer sa stature internationale ». Puis dans un autre mail publié par Causette, Jérôme Bonnafont, directeur de la section Afrique du Nord et Moyen-Orient du cabinet de Jean-Marc Ayrault au ministère des Affaires étrangères, donne ses conseils sur la communication : « Il faut que ce soit discret vis-à-vis des médias mais sans dissimulation », écrit-il, en recommandant d’évoquer la lutte contre Daesh et d’ajouter « pour faire bonne mesure, des éléments droit de l’homme dans les éléments se langage bien sur. » .




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol