Archive pour le Tag 'haute'

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Avis de recherche pour haute trahison du député Moreau de LREM

Avis de recherche pour haute  trahison du député Moreau de LREM

 

 

L’ancien agriculteur Jean-Baptiste Moreau, également ancien responsable des jeunes agriculteurs devenus député de la république en marche est particulièrement visé par les contestataires. Pourtant Jean-Baptiste Moreau a pris de nombreuses précautions oratoires pour dire qu’il comprenait le malaise agricole. Reste que cet ancien responsable syndical à de fait  approuvé  le développement des mesures ultra libérales dans l’agriculture (même si le hasard a voulu qu’il n’était pas présent pour la ratification du CETA). Ce qui est en cause dans cette affaire,  c’est évidemment le décalage entre les intentions affichées lors des campagnes électorales et les orientations réellement prises ensuite par les élus. Ce qui est en cause aussi c’est une filière de certains responsables syndicaux agricoles qui généralement finissaient dans les rangs de la droite et qui maintenant par opportunisme sans doute vont rejoindre Macron. On sait que la plupart des responsables syndicaux sont plutôt des grandes gueules car la fonction n’est pas facile compte tenu des contradictions du milieu. Mais certains profitent du tremplin syndical pour se bâtir une petite carrière politique. Ce n’est pas forcément une contradiction mais cela devient effectivement une trahison quand la carrière prend le pas sur les anciennes convictions. Présentées comme des avis de recherche, les affiches accusent Jean-Baptiste Moreau, agriculteur de profession, de « haute trahison », « complicité d’empoisonnement » et de « léchage des bottes jupitériennes », en référence à Emmanuel Macron. Le moins que l’on puisse dire c’est que l’intéressé se défend bien mal. Après avoir minimisé les attaques il passe désormais comme nombre de ses collègues de la république en marche qui sont actuellement bousculées dans la voix de l’hystérisation.

« Il ne s’agit pas de me victimiser, mais je trouve extrêmement grave de déclencher ce type de chasse à l’homme parce que soi-disant on n’aurait pas voté comme il faudrait. »

 

Jean-Baptiste Moreau, qui dit avoir porté plainte pour diffamation et insulte, a été vivement critiqué pour son vote en faveur de la ratification du traité de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne, le CETA. Fin juillet, des agriculteurs creusois avaient muré sa permanence parlementaire. Une action « à visage découvert », a-t-il précisé auprès de Franceinfo, justifiant le fait de ne pas avoir déposé plainte à ce moment-là. 

Les responsables locaux des syndicats agricoles FDSEA, Jeunes agriculteurs et Confédération paysanne ont tous réfuté avoir un quelconque lien avec les affiches placardées dans la nuit de lundi à mardi. L’une d’entre elles a d’ailleurs été posée sur la façade de la FDSEA. Selon Jean-Baptiste Moreau, c’est plutôt du côté de l’extrême gauche locale que se trouvent les responsables. 

Présidentielle: La « Haute autorité du PS » gronde mollement les soutiens à Macron

Présidentielle: La « Haute autorité du PS »  gronde mollement les soutiens à Macron

 

Pour ménager l’avenir sans doute, la haute autorité du PS  s’est limitée à gronder les socialistes soutiens de Macron. Qui «  nombreux désertent le camp socialiste …en raison des réserves sur la campagne de Hamon »». Un véritable aveu de catastrophe annoncée. Une condamanation cependant molle. En cause sans doute, le fait que pour avoir des chances d’être élus nombre de socialistes auront besoin dune alliance avec Macron lors des législatives.  « La haute autorité dénonce seulement  des attitudes contraires au « principe de loyauté ». La Haute autorité éthique du parti a appelé samedi les socialistes à respecter la primaire qui a désigné Benoît Hamon comme candidat à la présidentielle, déplorant que certains tablent « manifestement sur la victoire d’un autre candidat, Or la Haute Autorité Ethique constate que, régulièrement, des adhérents du Parti socialiste, et notamment des élus, tablant manifestement sur la victoire d’un autre candidat, font connaître leur préférence pour celui-ci, ce qui revient à nier le processus électoral des Primaires Citoyennes », déplore la Haute autorité dans un communiqué. « Cette préférence se manifeste plus ou moins intensément, qu’il s’agisse de l’annonce du vote pour un autre candidat, du ralliement pur et simple ou de la recherche d’une investiture concurrente pour les élections législatives », constate-t-elle, alors que de nombreux socialistes désertent la campagne au profit notamment du leader d’En marche, Emmanuel Macron, qui n’est pas passé par les Primaires citoyennes. Cette attitude est contraire au « principe de loyauté » qui oblige les adhérents du PS « à ne soutenir que les seuls candidats à des fonctions électives effectivement investis ou soutenus par le Parti socialiste, quelles que soient les réserves qu’ils déclarent éprouver à l’égard de la manière dont le candidat investi mène sa campagne », rappelle la Haute autorité.

Bourse : La magouille du courtage à haute fréquence

Bourse : La magouille du  courtage à haute fréquence  

Le courtage à haute fréquence ( ultra rapide) consiste avant les autres à détecter la tendance et à passer les ordres.  Du coup on achète ce qui monte pour le revendre très vite avec profit. Mais Le ministre de la Justice américain, Eric Holder, a indiqué vendredi que son département enquêtait sur le courtage à haute fréquence, déjà dans le collimateur d’une série de régulateurs. « Dans le secteur financier, des inquiétudes ont été émises récemment sur une pratique appelée +courtage à haute fréquence+ », utilisant des algorithmes informatiques complexes et des réseaux ultra-rapides pour réaliser des transactions parfois en quelques millisecondes, a déclaré M. Holder devant une sous-commission de la Chambre des représentants, selon le texte d’un discours diffusé aux médias.   »Au département de la Justice, nous enquêtons sur cette pratique pour déterminer si elle viole les lois sur les délits d’initiés », a-t-il ajouté.  Le courtage à haute fréquence, rendu possible par les avancées  La polémique a été relancée cette semaine par la sortie du livre « Flash Boys » de Michael Lewis, qui affirme que les échanges à Wall Street sont manipulés au profit des courtiers à haute fréquence, qui bénéficient d’un avantage temporel sur les investisseurs n’ayant pas accès aux mêmes techniques sophistiquées.  Le département de la Justice s’ajoute à une liste de plus en plus longue d’enquêteurs sur cette pratique.  La police fédérale américaine (FBI) a ainsi indiqué lundi qu’elle enquêtait « depuis un certain temps » sur le courtage à haute fréquence à Wall Street. Les enquêteurs cherchent en particulier à savoir si de « possibles violations de la réglementation boursière », « fraudes informatiques » ou « délits d’initiés » ont été commis par des entreprises ou des individus spécialisés dans cette pratique, avait précisé un porte-parole à l’AFP.  Les services du ministre de la Justice de l’Etat de New-York, Eric Schneiderman, avaient aussi confirmé mi-mars l’ouverture d’une enquête officielle.  Le gendarme américain de la Bourse (SEC) et le régulateur des marchés de produits dérivés et des contrats à terme (CFTC) ont également des examens en cours.

 

Bourse : le courtage à haute fréquence manipule les cours

Bourse : le courtage à haute fréquence manipule les cours

 

 

Un  ancien courtier relate dans « Flash Boys » l’histoire vraie d’un courtier en rébellion contre les méthodes de courtage les plus sophistiquées.  Fin 2006, fraîchement débarqué à Wall Street, Brad Katsuyama, employé de la Royal Bank of Canada (RBC), s’étonne: ses positions ne cotent pas comme il le souhaite. Les échanges semblent manipulés. Après une petite enquête, il découvre le coupable: le courtage à haute fréquence (HFT).  La trame de l’essai, publié cette semaine aux États-Unis, est aussi accrocheuse qu’à la mode.  Depuis le krach éclair de mai 2010, pour lequel il avait été mis en cause, le HFT, qui permet d’échanger des actions à la vitesse de la lumière, est sous haute surveillance du public, comme des autorités.  La parution de « Flash Boys » intervient moins de deux semaines après l’annonce d’une enquête par la justice de l’Etat de New York sur ces pratiques. Le gendarme boursier américain (SEC) et le FBI ont, depuis, fait savoir qu’ils menaient aussi leurs propres investigations sur la question.  Au fil de ses recherches, M. Katsuyama découvre que des opérateurs semblent profiter de la vitesse foudroyante de programmes informatiques, fondés sur des algorithmes complexes, pour mettre en péril ses positions. Et celles de tous les investisseurs « lambda » avec lui.   »Ils peuvent déceler votre envie d’acheter des actions Microsoft, les acquérir avant vous pour vous les revendre finalement à un prix plus élevé », accuse Michael Lewis sur la chaîne CBS.  Une fraction de milliseconde suffit à faire la différence. Elle est acquise au prix fort par des sociétés installant, au plus près des échanges, des serveurs reliés à leurs ordinateurs par des fibres optiques à connexion ultra-rapide et des commutateurs à haute fréquence.   »Le marché américain est désormais comparable à un système de classes séparant les pauvres des nantis, dont la richesse n’est pas l’argent mais la vitesse », écrit M. Lewis.  Certes, répondent les accusés, mais si avantage il y a, ce n’est pas illégal. « Tout le monde peut profiter de ces services moyennant paiement », précise à l’AFP une source proche des intéressés. Le NYSE et le Nasdaq n’ont pas désiré faire de commentaires.   »Il est injuste et irresponsable de dire que Wall Street est truquée parce que certains professionnels (…) poussent d’un cran plus haut le niveau de compétition », fulmine quant à lui William O’Brien, de l’échange BATS.  Décidé cependant à contrer son influence, M. Katsuyama quitte RBC et lance en octobre 2013 sa plateforme d’échanges, l’IEX, « destinée à institutionnaliser l’honnêteté dans les marchés », sans attendre l’évolution de régulations qu’il juge dépassées.  La solution proposée est simple: l’introduction d’un délai de 350 microsecondes entre la demande et l’exécution de chaque ordre pour mettre tout le monde au même niveau.  Une proposition qui fait des émules puisque dès jeudi, en plein débat sur le sujet, l’une des plus grosses sociétés de courtage électronique de Wall Street, Interactive Brokers, a annoncé le lancement d’un service inédit permettant aux investisseurs de router leurs ordres directement vers l’IEX. Loin de toute concurrence potentiellement déloyale du HFT.  Pour certains experts, le courtage à haute fréquence a toutefois d’autres ennemis bien plus sérieux que l’IEX.  Sous l’effet conjugué de la baisse de la volatilité et des volumes d’échanges, mais aussi de la hausse des coûts pour rester compétitif, la part du courtage HFT est en net déclin depuis son pic en 2009. Et les revenus qu’il génère ont depuis été divisés par cinq.   »De plus en plus d’intermédiaires parviennent à protéger leurs clients (…) des courtiers à haute fréquence », explique Larry Tabb, fondateur de TABB Group, une société de conseil financier. « Ce n’est que l’effet logique de la concurrence ».

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