Archive pour le Tag 'haut'

Prix carburant : stabilisation à haut niveau

Prix carburant : stabilisation à haut niveau

Les tarifs de l’essence et du gazole baissent depuis trois mois mais ils ne reviendront pas à leur niveau d’avant la crise énergétique.

L’essence sans plomb 95 s’affichait au tarif de 1,84 euro le litre en moyenne la semaine dernière dans les stations-services, soit une baisse de 3 centimes par rapport à la semaine précédente, selon les chiffres arrêtés vendredi et publiés lundi. Le super sans plomb 95-E10 se vendait lui 1,80 euro (-7 centimes).

Le gazole est lui remonté de 9 centimes à 1,68 euro par litre, après plusieurs semaines de baisse. Les prix moyens du diesel en juin sont en recul de 5,46% depuis le mois d’avril, une baisse similaire pour l’essence sans-plomb 95 et le 95-E10 (autour de -5%).

 Mi-avril, le baril de brut avait atteint un pic à 92 dollars, plus haut niveau depuis octobre, sur fond de craintes d’une possible propagation du conflit entre Israël et le Hamas aux pays voisins. Depuis, il a retrouvé « des niveaux habituels, entre 80 et 90 dollars » ces dernières semaines, en dépit des récentes décisions du cartel de l’Opep de maintenir les baisses de production en vigueur pour soutenir les prix.

Mais les prix ne sont pas pour autant revenus à leur niveau d’avant la crise énergétique, car « les coûts de distribution ont augmenté sur fond d’inflation » depuis 2021, explique Olivier Gantois, président de l’Ufip Energies et Mobilités, le syndicat de l’industrie pétrolière.

 

Taxe foncière : hausse modérée mais à haut niveau

Taxe foncière : hausse modérée mais à haut niveau

L’augmentation devrait être modérée en 2024 mais va demeurer à haut niveau puisque sur les logements la moyenne devrait être de l’ordre de 1000 € dans les villes.


Ces dernières années la taxe foncière a beaucoup progressé. Plusieurs facteurs explicatifs d’abord la suppression de la taxe d’habitation, aussi l’inflation qui contribue à la hausse des dépenses.

Concrètement, pour 2024, les grandes villes (celles de plus de 100 000 habitants) ont décidé d’augmenter cet impôt d’1,2% en moyenne. Les communes sont plus nombreuses qu’en 2023 à laisser inchangé leur taux de prélèvement. C’est ce qui ressort du baromètre annuel publié fin mai 2024 par le cabinet Finances et Stratégies Locales.
La hausse modérée est due à la décision propre aux communes après la forte hausse imposée l’année dernière. Toutefois, quelles que soient les villes, les propriétaires de biens immobiliers subiront quand même, en 2024, une hausse de 4%, même dans les communes qui n’augmentent pas le foncier. Pourquoi ? Tout simplement parce que la taxe foncière est relevée du montant de l’inflation annuelle. Or, le calcul s’effectue au mois de novembre précédant l’année d’imposition. Manque de chance, en France l’inflation a commencé à baisser en 2024 et non en 2023. Pour la taxe foncière cette année, il faut donc ajouter 4% de hausse automatique, en plus de la hausse – aussi modérée soit-elle – décidée par les communes.

 

Le pétrole au plus bas depuis trois mois mais le carburant toujours haut !

Le pétrole au plus bas depuis trois mois mais le carburant toujours haut !

 

Le prix du pétrole a diminué de façon significative en quelques mois pourtant le carburant demeure encore un niveau assez élevé exemple 1,73 euros le litre le super

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a reculé de 0,65%, pour clôturer à 81,36 dollars. Celui de West Texas Intermediate (WTI) américain de même échéance a lui abandonné 0,90%, à 76,87 dollars.

Plus tôt, le Brent était descendu à son plus bas depuis mi-février et le WTI en avait fait autant pour la première fois depuis près de quatre mois.

Prix et Grande consommation : inflation presque bloquée mais maintien des prix à haut niveau

Prix et  Grande consommation : inflation presque bloquée mais maintien des prix à haut niveau

 

 

Certes l’inflation des prix des produits de grande consommation en rayons est quasiment revenue à zéro sur un an, selon les dernières données analysées par le panéliste Circana et s’affiche à +0,5% entre avril 2023 et avril 2024, soit une forte diminution par rapport à mars 2024 (+2,6%). Reste que les prix globalement continue de légèrement augmenter en moyenne et surtout que ces prix demeurent à un très haut niveau.

Ce chiffre de +0,5% ne signifie pas que les prix de tous les produits ont arrêté de grimper. Circana parle d’un «équilibre» entre des produits dont les prix baissent et d’autres dont les étiquettes gonflent encore. Car on retrouve des prix encore en progression au rayon liquides (+1,7%) et épicerie (+1,1%). Dans le détail, les produits les plus inflationnistes en avril sur un an sont les fromages à la coupe (+11,9%), les purées de pommes de terre déshydratées (+9,8%), les flageolets en conserve (+9,6%), les huiles (+7,8%) et le maïs en conserves (+7,8%).

À l’inverse, le rayon entretien/hygiène (DPH) est fortement déflationniste, à -2,4% sur un an.

Invité sur BFMTV/RMC fin mars, le PDG de Système U Dominique Schelcher avait déjà rapporté une telle tendance. «Il y a un rayon où il y a des baisses significatives en ce moment, ce sont les produits d’entretien. C’est la conséquence de la nouvelle loi qui a changé la règle sur les promotions dans ce rayon, qui fait qu’il y a un peu moins de promotions sur les produits d’entretien et d’hygiène, par contre les prix des produits du quotidien dans ces rayons baissent du coup, jusqu’à 5% et même plus», a indiqué le dirigeant de l’enseigne.

Ainsi, sur un an, quatre des cinq produits les plus déflationnistes font partie de ces rayons : les colorations (-7,4%), les soins du visage (-6,2%), les après shampooings et soins (-6%) et les soins du corps (-5,5%). Et au mois le mois, si l’inflation globale continue sa phase de décroissance (-0,3% sur un mois), ce sont les produits d’hygiène et d’entretien qui tirent les prix à la baisse (-1,6%). En l’espace d’un mois, les soins du visage ont ainsi vu leurs étiquettes baisser en moyenne de plus de 9%, les colorations de près de 8% et les après shampooings et shampooings d’environ 5%.

Si la (longue) parenthèse inflationniste, qui aura duré plus de deux ans, semble se refermer, les prix ne reviendront pas à leur niveau d’avant, comme l’ont assez répété les distributeurs. Et certains produits ont vu leur prix particulièrement gonfler : «par rapport à il y a un an, nous payons l’huile d’olive 25% plus chère, le jus d’orange (100% pur jus) 11% plus cher et le chocolat à pâtisser 7% plus cher», a détaillé Emily Mayer sur LinkedIn. D’autres produits ont tout de même vu leur prix baisser depuis un an, à l’image de l’huile de tournesol (-25%), des fruits surgelés (-10%), du jambon de volaille et des soins du visage (-6%).

Grande consommation : inflation presque bloquée mais maintien des prix à haut niveau

Grande consommation : inflation presque bloquée mais maintien des prix à haut niveau

 

 

Certes l’inflation des prix des produits de grande consommation en rayons est quasiment revenue à zéro sur un an, selon les dernières données analysées par le panéliste Circana et s’affiche à +0,5% entre avril 2023 et avril 2024, soit une forte diminution par rapport à mars 2024 (+2,6%). Reste que les prix globalement continue de légèrement augmenter en moyenne et surtout que ces prix demeurent à un très haut niveau.

Ce chiffre de +0,5% ne signifie pas que les prix de tous les produits ont arrêté de grimper. Circanaparle d’un «équilibre» entre des produits dont les prix baissent et d’autres dont les étiquettes gonflent encore. Car on retrouve des prix encore en progression au rayon liquides (+1,7%) et épicerie (+1,1%). Dans le détail, les produits les plus inflationnistes en avril sur un an sont les fromages à la coupe (+11,9%), les purées de pommes de terre déshydratées (+9,8%), les flageolets en conserve (+9,6%), les huiles (+7,8%) et le maïs en conserves (+7,8%).

À l’inverse, le rayon entretien/hygiène (DPH) est fortement déflationniste, à -2,4% sur un an.

Invité sur BFMTV/RMC fin mars, le PDG de Système U Dominique Schelcher avait déjà rapporté une telle tendance. «Il y a un rayon où il y a des baisses significatives en ce moment, ce sont les produits d’entretien. C’est la conséquence de la nouvelle loi qui a changé la règle sur les promotions dans ce rayon, qui fait qu’il y a un peu moins de promotions sur les produits d’entretien et d’hygiène, par contre les prix des produits du quotidien dans ces rayons baissent du coup, jusqu’à 5% et même plus», a indiqué le dirigeant de l’enseigne.

Ainsi, sur un an, quatre des cinq produits les plus déflationnistes font partie de ces rayons : les colorations (-7,4%), les soins du visage (-6,2%), les après shampooings et soins (-6%) et les soins du corps (-5,5%). Et au mois le mois, si l’inflation globale continue sa phase de décroissance (-0,3% sur un mois), ce sont les produits d’hygiène et d’entretien qui tirent les prix à la baisse (-1,6%). En l’espace d’un mois, les soins du visage ont ainsi vu leurs étiquettes baisser en moyenne de plus de 9%, les colorations de près de 8% et les après shampooings et shampooings d’environ 5%.

Si la (longue) parenthèse inflationniste, qui aura duré plus de deux ans, semble se refermer, les prix ne reviendront pas à leur niveau d’avant, comme l’ont assez répété les distributeurs. Et certains produits ont vu leur prix particulièrement gonfler : «par rapport à il y a un an, nous payons l’huile d’olive 25% plus chère, le jus d’orange (100% pur jus) 11% plus cher et le chocolat à pâtisser 7% plus cher», a détaillé Emily Mayer sur LinkedIn. D’autres produits ont tout de même vu leur prix baisser depuis un an, à l’image de l’huile de tournesol (-25%), des fruits surgelés (-10%), du jambon de volaille et des soins du visage (-6%).

 

Urbanisme : une tour de 2 km de haut en Arabie Saoudite !

Urbanisme : une tour de 2 km de haut en Arabie Saoudite !

 
Pourquoi pas un jour une tour de 384 400 km, la distance de la Terre à la Lune. Il suffirait alors de prendre l’ascenseur au lieu d’expédier des fusées pour atteindre notre satellite! Comme la bêtise humaine n’a pas de limite, elle contamine aussi les architectes qui rivalisent de prouesses techniques pour construire des tours de plus en plus hautes. Ainsi en Arabie Saoudite, l’architecte Norman Foster,  travaille sur un projet de  gratte-ciel de plus 2 kilomètres de haut, devrait bientôt voir le jour et dépasser, de loin, le Burj Khalifa. On imagine en effet les conséquences catastrophiques en cas d’accident volontaire ou non. Sans parler des atteintes à l’environnement et aux paysages.

Avec cette tour record, Norman Foster battra son propre record. Il achève actuellement la construction du siège mondial de JPMorgan Chase à New York, d’une hauteur de 423 mètres. Outre ce projet, Riyad accueillera bientôt la tour Mukaab, un gratte-ciel cubique de 400 mètres de haut conçu par Atkins et présenté comme le plus grand bâtiment urbain du monde. Ce bâtiment de 2 millions de mètres carrés devrait dominer le nord-ouest de Riyad et abriter des bureaux, des logements et des espaces de divertissement.
Défier les lois de la gravité pour atteindre les étoiles, d’autres villes s’y sont frottés avant Riyad. Depuis 2010, le Burj Khalifa et ses 828 mètres culmine au sommet du classement. L’œuvre de l’architecte Adrian Smith abrite des appartements, des bureaux et des chambres d’hôtel. Déjà nettement plus petit, le PNB 118 culmine, lui, à 679 mètres dans la skyline de Kuala Lumpur en Malaisie. Inauguré en début d’année 2024, il est le deuxième plus grand gratte-ciel mondial. Tokyo possède le troisième monument le plus grand avec sa to

Nouvelle folie : une tour de 2 km de haut en Arabie Saoudite !

Nouvelle folie : une tour de 2 km de haut en Arabie Saoudite !

 
Comme la bêtise humaine n’a pas de limite, elle contamine aussi les architectes qui rivalisent de prouesses techniques pour construire des tours de plus en plus hautes. Ainsi en Arabie Saoudite, l’architecte Norman Foster,  travaille sur un projet de  gratte-ciel de plus 2 kilomètres de haut, devrait bientôt voir le jour et dépasser, de loin, le Burj Khalifa. On imagine en effet les conséquences catastrophiques en cas d’accident volontaire ou non. Sans parler des atteintes à l’environnement et aux paysages.

Avec cette tour record, Norman Foster battra son propre record. Il achève actuellement la construction du siège mondial de JPMorgan Chase à New York, d’une hauteur de 423 mètres. Outre ce projet, Riyad accueillera bientôt la tour Mukaab, un gratte-ciel cubique de 400 mètres de haut conçu par Atkins et présenté comme le plus grand bâtiment urbain du monde. Ce bâtiment de 2 millions de mètres carrés devrait dominer le nord-ouest de Riyad et abriter des bureaux, des logements et des espaces de divertissement.
Défier les lois de la gravité pour atteindre les étoiles, d’autres villes s’y sont frottés avant Riyad. Depuis 2010, le Burj Khalifa et ses 828 mètres culmine au sommet du classement. L’œuvre de l’architecte Adrian Smith abrite des appartements, des bureaux et des chambres d’hôtel. Déjà nettement plus petit, le PNB 118 culmine, lui, à 679 mètres dans la skyline de Kuala Lumpur en Malaisie. Inauguré en début d’année 2024, il est le deuxième plus grand gratte-ciel mondial. Tokyo possède le troisième monument le plus grand avec sa tour de radiodiffusion installée dans la capitale japonaise.

Carburant : maintien des prix à haut niveau

Carburant : maintien des prix à haut niveau

Pour maintenir les prix de production à haut niveau , l es producteurs de pétrole notamment la Russie et l’Arabie Saoudite ont décidé de prolonger l’accord actuel de réduction de la production et même de l’amplifier.

Ainsi, Riyad va continuer de réduire sa production d’un million de barils par jour (bpj) pour la période d’avril à juin, a annoncé son ministère de l’Energie, cité par l’agence de presse officielle saoudienne (SPA). De son côté, Moscou va réduire la voilure à hauteur de 471.000 barils quotidiens, portant à la fois sur la production et les exportations.

Les Emirats arabes unis (EAU) vont réduire leur production de pétrole de 163.000 bpj jusqu’en juin, le Koweït de 135.000, l’Algérie de 51.000 et Oman de 42.000. Le ministre irakien du Pétrole, Hayan Abdel Ghani, a confirmé aux journalistes que Bagdad prolongerait également la baisse de sa production. Cette stratégie coordonnée avait été dévoilée au printemps 2023 pour un total de 1,6 million de barils quotidiens, avant d’être renforcée par l’effort supplémentaire de Moscou et Riyad.

Cependant compte tenu du tassement de la croissance au plan mondial, il est probable que le cours du pétrole se maintiendra autour de 80 $ le baril.

 

Selon les analystes, le cartel produisait jusqu’ici 6,8 millions de barils par jour de moins qu’en septembre 2022, qui avait constitué un pic post-pandémie. Sur ce total, quelque 2,2 millions de barils sont concernés par des engagements pris jusqu’à fin mars, dont un million pour les Saoudiens.

Tassement de la croissance mais Bourses toujours au plus haut

Tassement de la croissance mais Bourses toujours au plus haut

 

 

Paradoxalement alors que la croissance à ce un peu partout notamment en Europe et en Chine, les bourses L sont au zénith. Ainsi la bourse de Paris va atteindre près de 8000. En quelque sorte la valorisation boursière évolue à l’inverse de l’économie réelle. En cause, des masses monétaires énormes délivrées par les banques centrales et notamment la banque centrale européenne est sans intérêt. Pas même la moitié de ces aides financières n’ont soutenu réellement l’économie. Elle se balade maintenant et soutienne artificiellement les marchés boursiers. 

 

Les Bourses européennes ont ouvert en hausse vendredi, se laissant porter par la dynamique de Wall Street la veille, où le Nasdaq a battu un nouveau record, et en Asie, avant de nouvelles données sur l’inflation en zone euro. Francfort a signé un nouveau record en prenant 0,65%, tandis que Paris se rapprochait un peu des 8 000 points (+0,29%). Londres montait de 0,60%.

 

La hausse serait d’après les spécialistes justifiées par la maîtrise de l’inflation en tout cas son tassement. En réalité les prix continuent d’augmenter même si le taux d’inflation diminuent. Des prix excessifs au regard du pouvoir d’achat moyen et qui vont peser sur la consommation et la croissance. Pour l’essentiel, la hausse des bourses est surtout entretenue par la conjoncture spéculative et les facilités bancaires exceptionnels accordées par les Banques centrales notamment la banque centrale européenne. D’énormes liquidités qui ne sont parvenues que partiellement à l’économie réelle utilisée à des fins spéculatives et finalement qui concourent entretenir la bulle inflationniste.

 

A moins d’une semaine de la prochaine réunion de la Banque centrale européenne, les investisseurs vont prendre connaissance dans la matinée des données de l’inflation pour la zone euro en février, après avoir déjà pris connaissance jeudi des chiffres pour la France, l’Allemagne et l’Espagne. Aux Etats-Unis, les chiffres sans surprise de l’inflation en janvier ont déclenché une légère baisse des taux d’intérêt et ont propulsé le Nasdaq, l’indice technologique à un son sommet, battant son précédent record de novembre 2021. Outre l’inflation, plusieurs données sur l’activité économique sont aussi attendus pour la zone euro et les Etats-Unis au fil de la séance.

 

Le patron d’Intermarché pas non plus haut niveau

Le patron d’Intermarché pas non plus haut niveau

Sans doute à juste titre le patron du groupe Intermarché, Thierry  Cotillard, a considéré que le ministre Marc Raynaud n’était pas au niveau après les critiques qu’il a prononcés contre la grande distribution. Il est sans doute vrai que le ministre actuel de l’agriculture ne se caractérise pas par une grande compétence et un grand charisme. Ceci étant,  le patron d’Intermarché comme d’autres responsables de la grande distribution sont aussi coupables d’avoir largement profité de l’inflation. Chaque consommateur a pu le constater quant à l’évolution des prix les distributeurs dont certains produits ont augmenté de 50 % avec une hausse moyenne de 20 % au moins sur deux ans. Particulièrement chez Intermarché.

Par contre le patron d’Intermarché a sans doute raison de s’interroger sur l’illusion de tarif plancher sorti soudainement du chapeau de Macron au salon de l’agriculture. D’abord effectivement, ce concept de tarif plancher est particulièrement flou avec la confusion entre indicateurs, tarifs de référence et tarifs obligatoires. Deuxièmement, ils ne peuvent avoir un intérêt qu’à l’échelle spatiale de l’Europe et ce n’est pas pour demain si cela voit le jour. Observons que le patron d’Intermarché est favorable à la loi Egalim et pour cause d’une part elle n’est pas contraignante d’autre part elle n’a pratiquement aucun effet. Les propositions d’Intermarché concernant la question des centrales européennes apparaissent par ailleurs particulièrement floues.

 

Thierry Cotillard a également épinglé les prix planchers proposé par Emmanuel Macron pour mieux rémunérer les agriculteurs français. Le patron d’Intermarché se dit «surpris» par cette annonce, les «prix planchers» étant «un frein dans la compétitivité européenne»«La notion de prix plancher n’avait pas été évoquée avec les autres ministres, ni Gabriel Attal, ni le ministre de l’Agriculture», a précisé Thierry Cotillard sur France Inter. «Je pense que cela va être un frein dans une compétitivité européenne où on est aussi très heureux d’exporter, mais je laisse les responsables agricoles s’exprimer sur le sujet», a ajouté le patron des Mousquetaires/Intermarché. «Avant de mettre d’accord l’ensemble des acteurs européens sur ce sujet-là il va se passer quelque temps, voire quelques années et (…) les agriculteurs ne peuvent plus attendre», selon Thierry Cotillard. «Il faut des décisions concrètes, immédiates», a-t-il ajouté se disant «favorable à une loi Egalim qui aille plus loin sur la directivité et la transparence».

 

Bitcoin (+163% sur un an ): La folie continue

Bitcoin (+163% sur un an ): La folie continue

Depuis le début de l’année, le bitcoin a progressé de plus de 160%, à 43.500 dollars. L’avenir semble tout aussi radieux pour le jeton star en 2024.Mais dont le plus haut était à 62 000 $ fin 2021.Le bitcoin qui est aussi un extraordinaire moyen de profit demeure aussi un outil monétaire à grand risque car il ne repose sur aucun actif et dépend surtout du rapport entre la demande et l’offre limitée comme l’indique un article de Radio France.


Le bitcoin, est une cryptomonnaie. Elle a été lancée en 2009, en réaction à la crise bancaire et à la faillite de Lehman Brothers.
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Ne faisant plus confiance aux banques, un certain Satoshi Nakamoto – que personne ne connaît – a imaginé une monnaie indépendante des Etats, indépendante des banques centrales, et bien sûr indépendante des banques commerciales.
Une monnaie dont la sécurité est assurée par un mécanisme de cryptage, complètement décentralisé: c’est en fait un réseau d’ordinateurs qui garantit la fiabilité de la monnaie et le suivi des transactions.

Pour fournir ce service, les propriétaires de ces ordinateurs à forte puissance de calcul sont rémunérés en bitcoin, qu’ils peuvent revendre. Plus il y a de transactions, plus il y a de bitcoins. Mais dès le départ le créateur a dit qu’il n’y aurait jamais plus de 21 millions de bitcoins en circulation. Et on y est presque.
C’est ce nombre limité, qui crée une forme de rareté et fait flamber le prix .

Le bitcoin, c’est un peu comme l’or: il existe en quantité limitée, ce qui en fait une valeur refuge.

Aujourd’hui, le bitcoin est la plus ancienne des crypto-monnaies, presqu’une institution. Les financiers les plus traditionnels, ceux qui travaillent pour les caisses de retraites ou les grandes fortunes, lui font confiance.

Et puis, on constate que beaucoup d’investisseurs achètent les bitcoins pour les garder et ne les revendent jamais. Ce qui ajoute à la rareté et contribue à la hausse.

En n finance, tout est relatif. Certains investisseurs s’inquiètent moins de cette bulle que de l’envolée des dettes des Etats, qui ne cessent d’augmenter pour faire face à la pandémie. Ils pensent que cela finira par créer de l’inflation et par peser sur leur épargne traditionnelle et sur les monnaies comme le dollar ou l’euro.

Ils savent qu’il y a un risque mais pas plus qu’en achetant des actions Tesla ou Amazon qui font les montagnes russes.
Et puis ne vous y trompez pas : ils n’en ont pas tant que cela, des bitcoins. Ce marché, ce n’est encore que 5% du marché de l’or. Une toute petite partie de l’épargne mondiale donc.

Alors que la valorisation du bitcoin est désormais comparable à celle de la période faste du début 2022, à 769 milliards de dollars, rien ne semble stopper le développement de ce marché en 2024. Début décembre, l’ether, la deuxième crypto-devise associée au réseau Ethereum, a également atteint son plus haut niveau en un an et demi, à 2.274 dollars.

L’an prochain, deux moteurs sont attendus pour le jeton star. D’abord, la perspective de la fin de la remontée des taux d’intérêt annoncée pour l’an prochain qui va desserrer l’étau sur les investissements, le bitcoin suivant traditionnellement la courbe des valeurs tech sur le Nasdaq. Ensuite, la probable validation à venir des autorités américaines d’autoriser un fonds indiciel (ETF) en bitcoins au comptant.

Résultat, l’engouement pour les cryptomonnaies se montre solide. En France, les nouveaux investisseurs se tournent davantage vers les cryptoactifs : ils sont 54% à y avoir investi, contre 25% des investisseurs traditionnels, selon une étude de l’Autorité des marchés financiers français (AMF) publiée en novembre.

Le but reste cependant peu transparent et se caractérise surtout par une grande spéculation avec de très forts à coup de valorisation. Il pourrait aussi être menacé par l’éventualité de la création officielle de cryptomonnaies par les banques centrales.

Internet à très haut débit par satellite : une offre d’Orange à 50 euros

Internet à très haut débit par satellite : une offre d’Orange à 50 euros

Nombre d’internautes ne possèdent pas encore la fibre et certains ne l’auront jamais compte tenu des zones blanches. Du coup Orange propose une offre alternative par satellite avec un abonnement à 50 € par mois. Cet abonnement permet d’accéder au très haut débit, soit une connexion supérieure à 30 Mbit/s.

Son prix, de 49,99 euros par mois, équivaut globalement à celui d’un abonnement à la fibre haut de gamme chez l’opérateur.

Les clients devront toutefois se doter d’un « kit satellite » à 299 euros (ou 8 euros par mois en location). En outre, sa pose par Nordnet sera facturée 299 euros, avec une garantie d’un an. Orange rappelle que les foyers qui ne disposent pas d’un bon débit via les réseaux filaires (ADSL ou fibre) peuvent bénéficier d’une subvention, laquelle s’élève à 300 euros.

Immobilier: Fin de la hausse des taux mais à un très haut niveau

Immobilier: Fin de la hausse des taux mais à un très haut niveau

L’éventuelle fin de la hausse des taux ne signifie nullement une baisse du taux des prêts pour l’immobilier. Tout au plus on peut espérer un maintien pour une assez longue période en moyenne autour de 4 %.Les déclarations faussement naïves de la banque de France qui considère que c’est la fin du resserrement de la politique monétaire européenne ne sont destinés qu’à soutenir le pouvoir. En outre on pourra peut-être s’attendre à une déclaration contradictoire puisque hier la Fed, elle, qui fixe la doctrine mondiale n’a pas exclu la possibilité d’une nouvelle hausse des taux.

Alors la doctrine de la banque de France est une sorte de mixte entre la philosophie allemande en matière de politique monétaire corriger des orientations de la banque centrale américaine et du soutien pouvoir en France. Bref une sorte de de lecture sous influence dans le marc de café !

« Sauf surprise, sauf choc -une précaution oratoire bien névessaire -, la hausse de nos taux directeurs, c’est fini affirme faussement naïvement le gouverneur de la Banque de France. François Villeroy de Galhau estime en effet que « nous sommes en train de gagner la bataille contre l’inflation » au sein de la zone euro, ce qui ne justifie plus, à ses yeux, de procéder à un nouveau resserrement de la politique monétaire européenne

Si un tel virage se confirmait dans les mois à venir, il pourrait susciter un soulagement auprès des ménages, souhaitant acheter ou vendre leurs biens, estiment les professionnels de l’immobiliers. « C’est une excellente nouvelle ! », se réjouit ainsi Cécile Roquelaure, directrice des études chez le courtier Empruntis, auprès de La Tribune.

« Il y a un an, aucun ménage ne se retrouvait avec des taux d’intérêts au-dessus 2,7% sur 20 ans. Aujourd’hui, 70% des dossiers sont au-dessus des 4,10%-4,5% sur 20 ans (hors assurance et avant négociation) », rappelait fin octobre Maël Bernier, porte-parole du courtier Meilleurtaux.com.

Par effet de ricochet, cette crise des crédits s’est transformée en crise des transactions immobilières. Leur nombre a chuté de facto. Est-ce à dire que la crise de l’immobilier est en passe d’être réglée ? Loin de là.

Principal garde-fou au surendettement, le taux d’endettement maximal est notamment pointé du doigt, ces derniers mois, par les courtiers. Ces derniers l’accusent d’étouffer le marché du crédit.

Problème, selon Meilleurtaux.com. « Quatre dossiers sur dix étaient refusés » en octobre du fait du dépassement de ce taux, indique le courtier. Une véritable épine dans le pied des ménages qui ont vu leur capacité d’achat baisser de 7,5% en moyenne, en 2023, selon les dernières estimations de la Fnaim.

La hausse des taux a fortement amputé la solvabilité et la capacité d’achat des ménages

Pour compenser la baisse de capacité d’achat des ménages, il faudrait que les prix de l’immobilier diminuent de 10%, voire de 15%, afin de faire repartir les transactions .

Hors de question pour la plupart des vendeurs. En moyenne, ils ont déjà concédé 4% sur leur bien cette année.

BCE et taux: Statu quo mais à très haut niveau

BCE et taux: Statu quo mais à très haut niveau

Comme il fallait s’y attendre, la BCE n’envisage pas pour le court terme voire le moyen terme une baisse des taux. De quoi inquiéter les milieux économiques car l’argent cher pose de redoutables questions de trésorerie et de compétitivité. Inversement, on pourra peut-être se réjouir que la banque centrale européenne n’ait pas envisagée non plus une nouvelle étape de hausse des taux de l’argent. En cela , elle suit finalement la stratégie monétaire de la banque centrale américaine. Avec une différence toutefois car le suivisme de la BCE conduit un refroidissement beaucoup plus ample de la croissance qu’outre atlantique. En clair le très haut niveau des principaux taux directeurs est en train de tuer l’économie en Europe.

La Banque centrale européenne (BCE) a donc opté pour le statu quo sur sa politique monétaire, maintenant ses taux inchangés pour la première fois depuis quinze mois, lors d’une réunion du Conseil des gouverneurs délocalisée à Athènes, jeudi. Le taux de dépôt reste donc à 4 %, niveau atteint mi-septembre après dix hausses consécutives. Une décision de ne rien faire prise à l’unanimité, alors que la dernière hausse de taux avait été âprement débattue parmi les vingt-six membres du Conseil des gouverneurs.

La BCE cette fois estime le niveau atteint en septembre suffisamment restrictif pour assurer la transmission de la politique monétaire à l’économie. À savoir, faire baisser l’inflation en augmentant le coût du loyer de l’argent, ce qui réduit l’investissement et la demande.
Conséquence indirecte de cette action, l’économie de la zone euro est « atone » et « devrait rester faible jusqu’à la fin de l’année », selon Christine Lagarde, présidente de la BCE. Sans parler évidemment des risques géopolitiques en particulier sur le prix de l’énergie

Social-Un Haut conseil des rémunérations : encore un machin inutile !

Social-Un « Haut conseil des rémunérations » : encore un machin inutile !

Presque à chaque problème qui survient et faute de lucidité, de courage et de cohérence, le gouvernement repousse la poussière sous le tapis en créant un nouveau machin type « conseil national ». Cette fois sur les rémunérations.

Chacun sait bien que ce ne sont pas dans ce type d’organisme que se prennent les décisions. Il s’agit en fait de d’un ersatz de démocratie qui au passage permet de s’asseoir sur les institutions et organisations existantes. En effet bien entendu cela permet au pouvoir de sélectionner les participants avec une majorité favorable au gouvernement.

Et il ne manque pas d’experts patentés pour cautionner cette manipulation. Au mieux ce nouveau haut conseil fera des recommandations. Le gouvernement a seulement un pouvoir de décision concernant le SMIC. Pas sur les autres rémunérations qui doivent se discuter dans les branches et bien sûr dans les entreprises en fonction des réalités économiques et sociales.

On notera que sous Macron on aura créé un nombre incalculable d’institutions nouvelles qui n’ont d’autre but que d’écraser les institutions existantes et même le Parlement. Exemple le Conseil national de la Refondation qui n’a aucune existence réelle, aucune légitimité. Un truc complètement bidon dont d’ailleurs les médias parlent à peine.

Élisabeth Borne confirme donc la mise en place prochaine d’un «Haut conseil des rémunérations»
À l’issue de la conférence sociale en présence des partenaires sociaux, la première ministre a confirmé lundi 16 octobre la mise en place prochaine d’un «Haut conseil des rémunérations».

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