Archive pour le Tag 'hausses'

BCE : Nouvelles hausses des taux d’intérêt à attendre

BCE : Nouvelles hausses des taux d’intérêt à attendre

Les taux d’intérêt ne sont pas prêts de diminuer. Au contraire plusieurs hausses sont encore à atteindre. Pire, il ne faut guère espérer leur baisse tant que l’inflation restera au niveau dans la zone euro. Ce qui risque de durer longtemps compte tenu du caractère de plus en plus structurelle de l’inflation

« Les deux hausses prévues en juin et juillet sont entièrement intégrées dans les prix et nos perspectives d’inflation sont déjà conditionnées par ces hausses », a déclaré Klaas Knot, De la banque des Pays-Bas et membre de la gouvernance de la banque centrale européenne, dans une interview à plusieurs médias européens, dont les Echos. « Je suis convaincu que notre analyse montrera la nécessité de continuer à relever les taux d’au moins deux fois 25 points de base. »

Les marchés s’attendent une remontée des 65 points de base supplémentaires, ce qui suggère que des hausses en juin et juillet ont été entièrement pris en compte et que les investisseurs sont partagés quant à la décision qui sera prise en septembre.

Concernant d’éventuelles baisses de taux anticipées par les marchés pour début 2024, Klaas Knot a fait valoir qu’une fois le cycle de hausses terminé, la BCE devra maintenir ses taux à un niveau élevé tant que les tensions inflationnistes ne seront pas neutralisées.

« Je pense que lorsque nous aurons atteint le pic des taux, nous devrons y rester pendant une période assez longue », a déclaré le président de la Banque des Pays-Bas. « Les prévisions du marché concernant des baisses sont trop optimistes ».

« L’inflation sous-jacente est actuellement notre principale préoccupation et elle ne montre pas encore de signes de ralentissement, en particulier dans les services (…) Le pic de l’inflation globale est clairement derrière nous, mais en ce qui concerne l’inflation sous-jacente, nous ne sommes pas sûrs d’avoir déjà atteint le sommet », a ajouté Klaas Knot.

TPE-PME : Des « hausses » de salaire de 5,49 %

TPE-PME : Des « hausses » de salaire de 5,49 %

En moyenne de 5,49% entre décembre 2021 et janvier 2023 pour l’augmentation des salaires dans les TPE–PME mais moins que l’inflation d’après le baromètre du Cercle Perspectives. Une
La hausse des salaires dans les TPE et PME a atteint +5,49% entre décembre 2021 et janvier 2023, d’après le baromètre du Cercle Perspectives publié ce mercredi 26 avril.

Reste que, mise en regard de l’inflation, qui s’est établie en moyenne à 5,2% en 2022, cette évolution n’est finalement que de 0,29%. Et ne représente ainsi qu’une légère augmentation du pouvoir d’achat pour les salariés concernés.

Début février, les données provisoires de la Dares, le service de statistiques du ministère du Travail, faisait aussi état d’une hausse de l’indice du salaire mensuel de base (SMB) dans le privé de 3,8% sur un an. Comparé également au niveau d’inflation, il ressortait que les salariés ont, en réalité, perdu en pouvoir d’achat.

Le gouverneur de la Banque de France a estimé salaire moyen par tête a augmenté de près de 4% en moyenne en 2022 (moins que l’inflation), et pourrait progresser de 6% cette année (plus que l’inflation), mais le rattrapage devrait ensuite retomber à environ 3% en glissement annuel d’ici fin 2025.

. L’inflation a atteint en mars 5,7% sur un an en France, tirée par l’envolée des prix des produits alimentaires, avait précisé mi-avril l’Institut national de la statistique.

Inflation: A qui profite des hausses de prix en France

Inflation: A qui profite des hausses de prix en France

Un papier de France info tente d’identifier ceux qui profitent indûment de l’inflation. L’analyse se fonde notamment une note publiée le 11 avril par l’Institut La Boétie qui affirme ainsi que « la hausse des prix est tirée par la hausse des profits, notamment dans les secteurs liés à l’énergie, au fret international et dans l’industrie agroalimentaire ». Et de continuer : au quatrième trimestre 2022, « cette augmentation des profits des entreprises est responsable de 60% de l’inflation par rapport au trimestre précédent, contre seulement 30% pour les salaires et 10% pour le coût des achats intermédiaires ».

Pour illustrer cette hausse des profits des entreprises, l’Institut La Boétie souligne également la forte progression du taux de marge, à savoir la part du bénéfice qui revient aux entreprises une fois qu’elles ont payé leurs salariés et couvert leurs coûts de production. Le secteur agroalimentaire aurait ainsi vu son taux de marge « s’envoler » de 30% au premier trimestre 2021 à un peu moins de 44% au quatrième trimestre 2022, d’après un graphique de la note. Avec pour résultat un doublement des profits du secteur, « passant de 3 à 6 milliards » d’euros entre les quatrièmes trimestres 2021 et 2022.

Pour son étude, l’Institut La Boétie précise s’être appuyé sur une note de l’Insee parue le 15 mars à propos de l’inflation et des résultats des entreprises. Cependant, ses auteurs sont moins affirmatifs que les élus insoumis sur les causes de la hausse des prix. « Même si les cours ont globalement reflué, l’inflation reflète encore les augmentations passées du coût des intrants [les matières premières]« , fait remarquer d’emblée Julien Pouget, responsable du département de la conjoncture à l’Insee et un des rédacteurs de l’étude.

Pour les produits des industries agroalimentaires, le coût des matières premières représentait, selon les calculs faits par franceinfo à partir des statistiques de l’Insee, encore 54% de la hausse des prix de production au quatrième trimestre 2022. « Dans le secteur agroalimentaire, il y a toujours un effet de décalage. Les industriels achètent plusieurs mois à l’avance leurs matières premières par des contrats à terme. Ils doivent d’abord écouler leurs stocks achetés précédemment au prix fort lors des mois précédents avant de pouvoir baisser leurs prix finaux », explique l’économiste Anne-Sophie Alsif.

Il n’en reste pas moins que l’augmentation des profits a bien été un facteur d’inflation en 2022.

« ll y a effectivement eu une contribution des marges des entreprises agroalimentaires à l’augmentation des prix de production et donc à l’inflation. »

La question est de savoir si cette hausse des marges va se cantonner à un effet de rattrapage ou si un processus plus inflationniste est en train d’être amorcé. »

Un papier de France info tente d’identifier ceux qui profitent indûment de l’inflation. L’analyse se fonde notamment une note publiée le 11 avril par l’Institut La Boétie qui affirme ainsi que « la hausse des prix est tirée par la hausse des profits, notamment dans les secteurs liés à l’énergie, au fret international et dans l’industrie agroalimentaire ». Et de continuer : au quatrième trimestre 2022, « cette augmentation des profits des entreprises est responsable de 60% de l’inflation par rapport au trimestre précédent, contre seulement 30% pour les salaires et 10% pour le coût des achats intermédiaires ».

Pour illustrer cette hausse des profits des entreprises, l’Institut La Boétie souligne également la forte progression du taux de marge, à savoir la part du bénéfice qui revient aux entreprises une fois qu’elles ont payé leurs salariés et couvert leurs coûts de production. Le secteur agroalimentaire aurait ainsi vu son taux de marge « s’envoler » de 30% au premier trimestre 2021 à un peu moins de 44% au quatrième trimestre 2022, d’après un graphique de la note. Avec pour résultat un doublement des profits du secteur, « passant de 3 à 6 milliards » d’euros entre les quatrièmes trimestres 2021 et 2022.

Pour son étude, l’Institut La Boétie précise s’être appuyé sur une note de l’Insee parue le 15 mars à propos de l’inflation et des résultats des entreprises. Cependant, ses auteurs sont moins affirmatifs que les élus insoumis sur les causes de la hausse des prix. « Même si les cours ont globalement reflué, l’inflation reflète encore les augmentations passées du coût des intrants [les matières premières]« , fait remarquer d’emblée Julien Pouget, responsable du département de la conjoncture à l’Insee et un des rédacteurs de l’étude.

Pour les produits des industries agroalimentaires, le coût des matières premières représentait, selon les calculs faits par franceinfo à partir des statistiques de l’Insee, encore 54% de la hausse des prix de production au quatrième trimestre 2022. « Dans le secteur agroalimentaire, il y a toujours un effet de décalage. Les industriels achètent plusieurs mois à l’avance leurs matières premières par des contrats à terme. Ils doivent d’abord écouler leurs stocks achetés précédemment au prix fort lors des mois précédents avant de pouvoir baisser leurs prix finaux », explique l’économiste Anne-Sophie Alsif.

Il n’en reste pas moins que l’augmentation des profits a bien été un facteur d’inflation en 2022.

« ll y a effectivement eu une contribution des marges des entreprises agroalimentaires à l’augmentation des prix de production et donc à l’inflation. »

La question est de savoir si cette hausse des marges va se cantonner à un effet de rattrapage ou si un processus plus inflationniste est en train d’être amorcé. »

Inflation: A qui profite des hausses de prix en France

Inflation: A qui profite des hausses de prix en France

Un papier de France info tente d’identifier ceux qui profitent indûment de l’inflation. L’analyse se fonde notamment une note publiée le 11 avril par l’Institut La Boétie qui affirme ainsi que « la hausse des prix est tirée par la hausse des profits, notamment dans les secteurs liés à l’énergie, au fret international et dans l’industrie agroalimentaire ». Et de continuer : au quatrième trimestre 2022, « cette augmentation des profits des entreprises est responsable de 60% de l’inflation par rapport au trimestre précédent, contre seulement 30% pour les salaires et 10% pour le coût des achats intermédiaires ».

Pour illustrer cette hausse des profits des entreprises, l’Institut La Boétie souligne également la forte progression du taux de marge, à savoir la part du bénéfice qui revient aux entreprises une fois qu’elles ont payé leurs salariés et couvert leurs coûts de production. Le secteur agroalimentaire aurait ainsi vu son taux de marge « s’envoler » de 30% au premier trimestre 2021 à un peu moins de 44% au quatrième trimestre 2022, d’après un graphique de la note. Avec pour résultat un doublement des profits du secteur, « passant de 3 à 6 milliards » d’euros entre les quatrièmes trimestres 2021 et 2022.

Pour son étude, l’Institut La Boétie précise s’être appuyé sur une note de l’Insee parue le 15 mars à propos de l’inflation et des résultats des entreprises. Cependant, ses auteurs sont moins affirmatifs que les élus insoumis sur les causes de la hausse des prix. « Même si les cours ont globalement reflué, l’inflation reflète encore les augmentations passées du coût des intrants [les matières premières]« , fait remarquer d’emblée Julien Pouget, responsable du département de la conjoncture à l’Insee et un des rédacteurs de l’étude.

Pour les produits des industries agroalimentaires, le coût des matières premières représentait, selon les calculs faits par franceinfo à partir des statistiques de l’Insee, encore 54% de la hausse des prix de production au quatrième trimestre 2022. « Dans le secteur agroalimentaire, il y a toujours un effet de décalage. Les industriels achètent plusieurs mois à l’avance leurs matières premières par des contrats à terme. Ils doivent d’abord écouler leurs stocks achetés précédemment au prix fort lors des mois précédents avant de pouvoir baisser leurs prix finaux », explique l’économiste Anne-Sophie Alsif.

Il n’en reste pas moins que l’augmentation des profits a bien été un facteur d’inflation en 2022.

« ll y a effectivement eu une contribution des marges des entreprises agroalimentaires à l’augmentation des prix de production et donc à l’inflation. »

La question est de savoir si cette hausse des marges va se cantonner à un effet de rattrapage ou si un processus plus inflationniste est en train d’être amorcé. »

Qui profite des hausses de prix en France

Qui profite des hausses de prix en France

Un papier de France info tente d’identifier ceux qui profitent indûment de l’inflation. L’analyse se fonde notamment une note publiée le 11 avril par l’Institut La Boétie qui affirme ainsi que « la hausse des prix est tirée par la hausse des profits, notamment dans les secteurs liés à l’énergie, au fret international et dans l’industrie agroalimentaire ». Et de continuer : au quatrième trimestre 2022, « cette augmentation des profits des entreprises est responsable de 60% de l’inflation par rapport au trimestre précédent, contre seulement 30% pour les salaires et 10% pour le coût des achats intermédiaires ».

Pour illustrer cette hausse des profits des entreprises, l’Institut La Boétie souligne également la forte progression du taux de marge, à savoir la part du bénéfice qui revient aux entreprises une fois qu’elles ont payé leurs salariés et couvert leurs coûts de production. Le secteur agroalimentaire aurait ainsi vu son taux de marge « s’envoler » de 30% au premier trimestre 2021 à un peu moins de 44% au quatrième trimestre 2022, d’après un graphique de la note. Avec pour résultat un doublement des profits du secteur, « passant de 3 à 6 milliards » d’euros entre les quatrièmes trimestres 2021 et 2022.

Pour son étude, l’Institut La Boétie précise s’être appuyé sur une note de l’Insee parue le 15 mars à propos de l’inflation et des résultats des entreprises. Cependant, ses auteurs sont moins affirmatifs que les élus insoumis sur les causes de la hausse des prix. « Même si les cours ont globalement reflué, l’inflation reflète encore les augmentations passées du coût des intrants [les matières premières]« , fait remarquer d’emblée Julien Pouget, responsable du département de la conjoncture à l’Insee et un des rédacteurs de l’étude.

Pour les produits des industries agroalimentaires, le coût des matières premières représentait, selon les calculs faits par franceinfo à partir des statistiques de l’Insee, encore 54% de la hausse des prix de production au quatrième trimestre 2022. « Dans le secteur agroalimentaire, il y a toujours un effet de décalage. Les industriels achètent plusieurs mois à l’avance leurs matières premières par des contrats à terme. Ils doivent d’abord écouler leurs stocks achetés précédemment au prix fort lors des mois précédents avant de pouvoir baisser leurs prix finaux », explique l’économiste Anne-Sophie Alsif.

Il n’en reste pas moins que l’augmentation des profits a bien été un facteur d’inflation en 2022.

« ll y a effectivement eu une contribution des marges des entreprises agroalimentaires à l’augmentation des prix de production et donc à l’inflation. »

La question est de savoir si cette hausse des marges va se cantonner à un effet de rattrapage ou si un processus plus inflationniste est en train d’être amorcé. »

Politique monétaire-Taux d’intérêt: Des hausses mortifères

Politique monétaire-Taux d’intérêt: Des hausses mortifères

Le banquier Jean-Claude Meyer s’élève, dans une tribune au « Monde », contre l’incohérence périlleuse des annonces des banquiers centraux.

À juste titre sans doute, le banquier Jean-Claude Meyer se demande si les banques centrales ne naviguent pas à vue avec avec une politique monétaire qui fluctue selon les mois.

En plus des dangers géopolitiques actuels, menaçants, tragiques, et par définition imprévisibles, les pronostics des économistes et des banquiers centraux nous plongent dans une regrettable incertitude.

En janvier, ils prévoyaient une récession, un refroidissement de l’inflation, et donc une hausse modérée des taux d’intérêt. Mais deux mois après, le scenario s’inverse : le risque de récession s’est évanoui, l’inflation perdure (+ 6 % aux Etats-Unis en février), le marché de l’emploi surchauffe (3,6 % de chômage aux Etats-Unis, un taux jugé trop faible). La hausse des taux décidée par la Réserve fédérale américaine (Fed) le 22 mars était donc d’abord prévue à 0,50 %. Patatras ! à cause de la faillite de la Silicon Valley Bank, et du risque de panique dans les banques régionales américaines, on a imaginé que la FED marque une pause. Finalement, la FED a décidé une hausse de 0,25 %. De quoi nous déconcerter…

L’art est, il est vrai, difficile – inflation, emploi, croissance, taux d’intérêt et stabilité financière forment un réseau de vases communicants infernal. Au dilemme hausse des taux et récession ou croissance avec inflation, s’ajoute aujourd’hui pour les banques centrales cet autre dilemme beaucoup plus risqué : hausse des taux ou stabilité du système financier.

Le consensus du marché anticipait des hausses de taux jusqu’à cet été, puis un plateau jusqu’à la fin de l’année, avant une baisse progressive concomitante à une baisse de l’inflation en 2024. Comme chaque prévision est remise en cause le mois suivant, ce scenario rose d’un soft landing (« atterrissage en douceur ») – une utopie dans l’histoire économique – arrivera-t-il ? Rien n’est moins sûr. D’autant que les économies en guerre sont en général inflationnistes ; que la nouvelle division internationale du travail visant à relocaliser les industries à plus grande proximité des lieux de consommation l’est aussi ; et qu’enfin la transition énergétique sera coûteuse.

Taux d’intérêt: Des hausses mortifères

Taux d’intérêt: Des hausses mortifères

Le banquier Jean-Claude Meyer s’élève, dans une tribune au « Monde », contre l’incohérence périlleuse des annonces des banquiers centraux.

À juste titre sans doute, le banquier Jean-Claude Meyer se demande si les banques centrales ne naviguent pas à vue avec avec une politique monétaire qui fluctue selon les mois.

En plus des dangers géopolitiques actuels, menaçants, tragiques, et par définition imprévisibles, les pronostics des économistes et des banquiers centraux nous plongent dans une regrettable incertitude.

En janvier, ils prévoyaient une récession, un refroidissement de l’inflation, et donc une hausse modérée des taux d’intérêt. Mais deux mois après, le scenario s’inverse : le risque de récession s’est évanoui, l’inflation perdure (+ 6 % aux Etats-Unis en février), le marché de l’emploi surchauffe (3,6 % de chômage aux Etats-Unis, un taux jugé trop faible). La hausse des taux décidée par la Réserve fédérale américaine (Fed) le 22 mars était donc d’abord prévue à 0,50 %. Patatras ! à cause de la faillite de la Silicon Valley Bank, et du risque de panique dans les banques régionales américaines, on a imaginé que la FED marque une pause. Finalement, la FED a décidé une hausse de 0,25 %. De quoi nous déconcerter…

L’art est, il est vrai, difficile – inflation, emploi, croissance, taux d’intérêt et stabilité financière forment un réseau de vases communicants infernal. Au dilemme hausse des taux et récession ou croissance avec inflation, s’ajoute aujourd’hui pour les banques centrales cet autre dilemme beaucoup plus risqué : hausse des taux ou stabilité du système financier.

Le consensus du marché anticipait des hausses de taux jusqu’à cet été, puis un plateau jusqu’à la fin de l’année, avant une baisse progressive concomitante à une baisse de l’inflation en 2024. Comme chaque prévision est remise en cause le mois suivant, ce scenario rose d’un soft landing (« atterrissage en douceur ») – une utopie dans l’histoire économique – arrivera-t-il ? Rien n’est moins sûr. D’autant que les économies en guerre sont en général inflationnistes ; que la nouvelle division internationale du travail visant à relocaliser les industries à plus grande proximité des lieux de consommation l’est aussi ; et qu’enfin la transition énergétique sera coûteuse.

Taux dintérêt: Des hausses mortifères

Taux dintérêt: Des hausses mortifères

Le banquier Jean-Claude Meyer s’élève, dans une tribune au « Monde », contre l’incohérence périlleuse des annonces des banquiers centraux.

À juste titre sans doute, le banquier Jean-Claude Meyer se demande si les banques centrales ne naviguent pas à vue avec avec une politique monétaire qui fluctue selon les mois.

En plus des dangers géopolitiques actuels, menaçants, tragiques, et par définition imprévisibles, les pronostics des économistes et des banquiers centraux nous plongent dans une regrettable incertitude.

En janvier, ils prévoyaient une récession, un refroidissement de l’inflation, et donc une hausse modérée des taux d’intérêt. Mais deux mois après, le scenario s’inverse : le risque de récession s’est évanoui, l’inflation perdure (+ 6 % aux Etats-Unis en février), le marché de l’emploi surchauffe (3,6 % de chômage aux Etats-Unis, un taux jugé trop faible). La hausse des taux décidée par la Réserve fédérale américaine (Fed) le 22 mars était donc d’abord prévue à 0,50 %. Patatras ! à cause de la faillite de la Silicon Valley Bank, et du risque de panique dans les banques régionales américaines, on a imaginé que la FED marque une pause. Finalement, la FED a décidé une hausse de 0,25 %. De quoi nous déconcerter…

L’art est, il est vrai, difficile – inflation, emploi, croissance, taux d’intérêt et stabilité financière forment un réseau de vases communicants infernal. Au dilemme hausse des taux et récession ou croissance avec inflation, s’ajoute aujourd’hui pour les banques centrales cet autre dilemme beaucoup plus risqué : hausse des taux ou stabilité du système financier.

Le consensus du marché anticipait des hausses de taux jusqu’à cet été, puis un plateau jusqu’à la fin de l’année, avant une baisse progressive concomitante à une baisse de l’inflation en 2024. Comme chaque prévision est remise en cause le mois suivant, ce scenario rose d’un soft landing (« atterrissage en douceur ») – une utopie dans l’histoire économique – arrivera-t-il ? Rien n’est moins sûr. D’autant que les économies en guerre sont en général inflationnistes ; que la nouvelle division internationale du travail visant à relocaliser les industries à plus grande proximité des lieux de consommation l’est aussi ; et qu’enfin la transition énergétique sera coûteuse.

Hausses des violences en 2022, la manifestation de l’impuissance de Darmanin

Hausses des violences en 2022, la manifestation de l’impuissance de Darmanin

Comme nombre de ses prédécesseurs, à commencer par Sarkozy mais aussi bien d’autres, le ministre de l’intérieur se caractérise surtout par des déclarations tapageuses mais par une action molle qui en quelque sorte favorise encore davantage la délinquance. La quasi-totalité des crimes et délits ont en effet augmenté en 2022, selon un rapport publié par le service statistique du ministère de l’Intérieur. Pour l’essayiste et juriste Amine Elbahi, ces chiffres montrent que des pans entiers du territoire sont hors de contrôle.

Amine Elbahi est juriste en droit public, chargé d’enseignement en droit à l’université de Lille, et auteur du livre Je ne me tairai pas ! (Robert Laffont 2022). Il a été candidat LR dans le Nord lors des dernières législatives.

Le ministère de l’Intérieur a publié les chiffres sur la montée de l’insécurité et de la délinquance en 2022. Selon un bilan du service statistique du ministère de l’Intérieur publié le mardi 31 janvier 2023, en France, la quasi-totalité des crimes et délits ont augmenté en 2022. Une lecture juste et responsable de ces chiffres doit nous amener à rester lucide, en pensant d’ores et déjà à toutes les victimes qui, par peur de représailles, par sentiment d’abandon, renoncent à poursuivre leurs bourreaux. En principe, le bilan annuel du ministère de l’Intérieur est établi à partir de deux types de données : les plaintes et les signalements enregistrés par les policiers et gendarmes, ainsi que les enquêtes de victimation, qui permettent d’enrichir les faits comptabilisés par les forces de l’ordre, étant donné que toutes les victimes ne déposent pas toujours plainte.

En 2022, pourtant, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’en est donné à cœur joie pour se satisfaire de la baisse des faits de délinquance observés en 2021, en omettant de préciser que la crise sanitaire était passée par là et que le travail des policiers et des gendarmes avait considérablement changé. Les chiffres parlent d’eux-mêmes et la réalité refait surface : le rapport démontre l’explosion du nombre de victimes de coups et blessures volontaires (+15%), des violences intrafamiliales (+17 %) et sexuelles (+11 %). Les hausses s’observent dans la continuité de celles observées avant la crise sanitaire pour les homicides, les coups et blessures volontaires, les vols de véhicules et les escroqueries enregistrés par la police et la gendarmerie.
Une lecture plus profonde des chiffres démontre que des pans entiers du territoire sont passés hors du contrôle de l’État.

Personne ne peut oublier la volonté délibérée du gouvernement de masquer les chiffres et les faits. Le ministère de l’Intérieur ne produit plus de chiffres globaux depuis 2016. En supprimant l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, le gouvernement a scindé les résultats en deux. Ce ne sont que des échantillons focalisés sur certains crimes et délits, triés sur le volet, qui sont communiqués aux Français. Chacun pourra interpréter ces chiffres et leur faire dire ce que l’on a envie de dire.
Il faut aussi regarder ce que ces chiffres ne disent pas. Plusieurs questions relevant du ministère de l’Intérieur sont d’ores et déjà exclues. Le lien entre l’explosion de la violence et la montée de l’immigration incontrôlée y est soigneusement écarté dans la mesure où la situation administrative des auteurs de ces crimes et délits n’est pas communiquée, pas plus que la part d’auteur d’une infraction pénale faisant l’objet d’une OQTF.
Aujourd’hui, c’est l’indifférenciation de ceux qui nous dirigent qui ne manquent pas de surprendre. Une lecture plus profonde des chiffres démontre que des pans entiers du territoire sont passés hors du contrôle de l’État : les départements du Nord, de Seine-Saint-Denis, de Paris, des Bouches-du-Rhône sans oublier les Outre-mer.

Certains de ces territoires que l’on surnomme «perdus de la République» échappent à l’autorité de l’État. Or, ils sont acteurs plus que d’autres territoires de la hausse de ces chiffres. De ce constat découle la stratégie que l’État doit mettre en place pour remettre la France en ordre. Une stratégie segmentée et territorialisée, fondée sur la confiance avec les maires et les préfets. Sans oublier les actes de délinquance constatés par les 20.000 agents de police municipale qui assurent dans nombre de villes, la quasi-totalité de la police de la voie publique, en faisant payer aux Français deux fois le même service. Nous pouvons y parvenir si nous acceptons collectivement que les policiers et les gendarmes deviennent ce trait d’union entre les villes et l’État, en leur témoignant la considération de la Nation.
Nos voisins européens nous regardent et se demandent comment une grande démocratie comme la nôtre a-t-elle pu sombrer, en si peu de temps, dans le chaos.

Aux forces de l’ordre, nous leur devons respect et reconnaissance. Respect, en faisant en sorte que le fruit de leurs efforts aboutisse à la condamnation pénale des auteurs de crimes et de délits. Reconnaissance, en revalorisant les carrières des services accomplis en zones difficiles. Il y a cependant un maillon abîmé dans la chaîne pénale qui nécessite d’être réparée. Le nombre de condamnations pénales auxquelles ont débouché les infractions constatées par les forces de l’ordre doit être communiqué aux Français. Parmi ces infractions, combien d’affaires ont été réellement poursuivies par l’autorité judiciaire et combien d’auteurs de ces crimes et délits sont restés impunis ? Combien de Français ont renoncé à déposer plainte, découragés par la réponse de l’État face aux crimes et aux délits, découragés face à un service public du dépôt des plaintes surchargé ?

Preuve en est sur les chiffres, l’échec d’Emmanuel Macron à bâtir une société fondée sur la confiance avec les Français, c’est d’abord l’échec du gouvernement qui dispose de l’administration, bras armé de l’État, et qui n’a pas atteint son obligation de résultat. Nos voisins européens nous regardent et se demandent comment une grande démocratie comme la nôtre a-t-elle pu sombrer, en si peu de temps, dans le chaos. De la sécurité de tout un peuple dépend le rayonnement de la France dans le monde, notre art de vivre, notre culture et, plus généralement, la pérennité de notre civilisation.
Il faudra bien, un jour, soumettre la question politique au choix souverain des Français. Acceptons-nous de faire de la sécurité des Français une priorité nationale pour le pays ? Parce que les idées des électeurs de droite sont les mêmes. Parce que nous surmontons, avec les Français, les mêmes crises. Que nos politiques entendent les cris des citoyens et brisent les barrières du politiquement correct en se stigmatisant l’un et l’autre.

Prix Carburants : Reprise des hausses

Carburants : Reprise des hausses

10 à 0,15 € de hausse en une semaine pour le carburant.

D’après les données du ministère de la Transition énergétique publiées ce jour, vendredi dernier le litre de gazole coûtait en moyenne 1,9059 euro, en augmentation de 10,4 centimes par rapport à la semaine précédente. La hausse est encore plus spectaculaire pour l’essence : le litre de SP95-E10 s’affichait à 1,7514 euro, celui de SP95 à 1,7828 euro et celui de SP98 à 1,8407 euro. Soit 13,4 centimes de plus en sept jours.

Cependant, les prix demeurent en dessous de leur record historique, atteint mi-mars : à l’époque, le litre de gazole et celui de SP95-E10 coûtaient plus de 2,1 euros. Reste que les prix constatés en fin de semaine dernière intégraient encore les 20 centimes de remise accordés par TotalEnergies et le gouvernement jusqu’au 31 décembre prochain : le prix réel devrait donc être encore plus élevé, dépassant allègrement la barre des deux euros le litre et tutoyant leur record.

De son côté, le gouvernement toujours très hypocrite assure que l’abaissement de la ristourne était inévitable, pour des raisons écologiques . La vérité c’est que plus le carburant est cher et plus les recettes fiscales sont importants dans le budget de l’État .

Pour l’avenir comme le Lopez a réduit sa production pour l’instant, il faudra attendre que la récession économique gagne une grande partie de l’économie mondiale en 2023 pour qu’on assiste à une baisse des cours et du prix des carburants

Salaires dans les PME : des hausses très insuffisantes par rapport à l’inflation

Salaires dans les PME : des hausses très insuffisantes par rapport à l’inflation

Alors que l’inflation aura atteint de l’ordre de 6 % au moins en 2022, les augmentations de salaires ne permettront pas globalement de rattraper la hausse des prix. Dans les grandes entreprises et les secteurs très tendus les augmentation moyenne sont de l’ordre de 4 à 5 %. Par contre dans les PME, le rattrapage des salaires doit se contenter d’environ 3 %. Soit une perte sèche de salaires de 3 % au moins.

Il faudrait d’ailleurs relativiser ces rattrapages compte tenu du caractère un peu obsolète de l’indicateur de l’INSEE qui sous-estime l’augmentation des prix de la consommation en raison notamment de l’évolution structurelle de la consommation des ménages.( Par exemple les dépenses contraintes prennent une place de plus en plus importante dans les dépenses des ménages.

D’après le pool d’experts-comptables le Cercle Perspectives, qui a épluché les bulletins de paie de ses clients, les entreprises de moins de 50 salariés ont certes augmenté les salaires au premier semestre 2022, mais pas au point de compenser l’inflation.

Les dix-sept cabinets d’expertise comptable ont épluché plus de 433.000 fiches de paie de leurs clients pour analyser leurs pratiques salariales.

Une enquête du Cercle Perspectives, qui regroupe dix-sept cabinets d’expertise comptable parmi les plus gros (In Extenso, Cogep, Orcom…), et que « Les Echos » dévoilent en exclusivité révèle que les dirigeants de TPE-PME ont accordé une hausse de salaire moyenne de +3,10 % sur le premier semestre 2022.

Pour aboutir à cette donnée, ces professionnels du chiffre, totalisant 350.000 clients, ont passé au peigne fin 433.684 fiches de paie de salariés en faisant un comparatif entre décembre 2021 et juin 2022, avant que les données soient compilées par l’Institut d’études Init.

Prix de l’énergie : hausses « contenues » (Lemaire)

Prix de l’énergie : hausses « contenues »  (Lemaire)

 

 Les hausses de facture d’énergie des Français seront « contenues », continue d’affirmer Bruno Le Maire, qui assure ne pas être « pris de court » sur le terrain budgétaire.

 

Le seul problème , c’est que le gouvernement ne dispose pas des mêmes moyens selon qu’il s’agit du pétrole, du gaz ou de l’électricité. Pour le pétrole, les prix dépendront en réalité surtout de la croissance mondiale et de l’attitude de l’OPEP.  Pourb le gaz l’action du gouvernement sera limitée aux tarifs réglementés mais sera impactée par les cours mondiaux. Enfin pour l’électricité, le gouvernement va continuer de diminuer les hausses d’EDF dont l’avenir pourrait être assuré davantage par le contribuable que par l’utilisateur.

La hausse des tarifs d’électricité et de gaz pour les consommateurs sera « contenue » en 2023 malgré l’envolée des prix sur les marchés de gros, a assuré samedi à Metz ce samedi le ministre de l’Économie et des Finances.

« Le plafonnement à 4% (du tarif réglementé, NDLR) sera maintenu jusqu’à la fin 2022, il n’y aura pas de rattrapage sur ce plafonnement en 2023, et les hausses dont a parlé le président de la République et la Première ministre seront des hausses contenues », a précisé le numéro deux du gouvernement en marge d’une réunion des cadres de la majorité.

Ces « hausses contenues » à venir en 2023 devraient aussi toucher le tarif du gaz, sans plus de précisions. Sur les marchés de gros, les prix de l’électricité pour 2023 ont franchi vendredi la barre record de 1.000 euros le mégawatt/heure (MWh), alors même qu’il coûtait le MWh coûtait 85 euros il y un an. Il en est de même du gaz qui atteint des sommes historiques à plus de 300 euros le MWh.

 

Inflation : la moitié des hausses suspectes dénonce Michel-Edouard Leclerc

Inflation : la moitié des hausses suspectes dénonce Michel-Edouard Leclerc

Encore un bon coup médiatique pour Michel-Edouard Leclerc, président des centres E.Leclerc qui dénonce à juste titre les hausses suspectes qui concerneraient la moitié des produits. De fait nombre d’acteurs économiques opère des rétentions volontaires pour réduire l’offre  non seulement dans l’alimentaire mais aussi pour d’autres biens y compris industriels.« La moitié des hausses de prix sont suspectes », a estimé le patron du groupe Leclerc sur BFM. 

Michel-Edouard Leclerc aimerait y voir clair, du moins l’affiche-t-il. « J’aimerais bien que les députés (…) ouvrent une commission d’enquête sur les origines de l’inflation, sur ce qu’il se passe sur le front des prix, depuis les transports jusqu’aux consommateurs », a-t-il plaidé sur BFM TV-RMC, jeudi 30 juin. Et pour cause, selon lui, « la moitié des hausses [de prix] demandées ne sont pas transparentes, mais sont suspectes ». En juin, sur un an, l’inflation a augmenté de 5,8 %, d’après l’Insee

« L’Ukraine a bon dos », a néanmoins estimé Michel-Edouard Leclerc, jeudi. Et le patron de prendre un exemple saillant : « Quand vous avez des fabricants de produits à base de cacao qui vous invoquent l’Ukraine pour une augmentation de 15 % de tarifs sur la confiserie, sur les barres chocolatées – je parle de Nestlé, je parle de Mars – faut quand même pas déconner ! On est sur l’autre continent ! »

Habitué aux coups médiatiques, profitant de sa forte popularité auprès des Français et de son aura, le patron des magasins Leclerc cherche à dévoiler, dit-il, une « partie de poker menteur » grâce aux parlementaires. « Cela nous aiderait beaucoup d’avoir cette obligation de transparence », a-t-il ajouté. Le cas de l’huile de tournesol est également mis en exergue par Michel-Edouard Leclerc, sans livrer le détail du commanditaire : « On nous dit : ‘On va te livrer mais il faut augmenter de 34 % le prix d’acquisition de cette huile. Et dans ces conditions, on asséchera tes concurrents et on te donnera 130 % de ta demande’. »

 

Inflation : la Banque de France pour des hausses d’intérêt !

 

 

Inflation : la Banque de France pour des hausses d’intérêt !

 

Curieusement la Banque de France tient le discours des financiers orthodoxes de Berlin. Par conviction sans doute, pour servir les intérêts des banquiers tout autant et pour plaire à la Banque centrale européenne.

Une posture qui n’est pas complètement incohérente mais qui ne boucle pas avec la problématique économique, sociale et environnementale. Ou e saucissonnage de l’analyse des experts. Dans cette analyse on voit mal apparaître la problématique de la croissance.

Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, n’a pas hésité, mardi soir, à évoquer les sujets qui fâchent. Invité à s’exprimer devant le Haut Conseil des finances publiques, organisme indépendant chargé de veiller à la cohérence des prévisions macroéconomiques du gouvernement, il a insisté sur la nécessité pour le futur exécutif d’adapter le train de dépenses du pays afin de se préparer à des hausses de taux d’intérêt, potentiellement très coûteuses.

Les investisseurs anticipent déjà cette remontée. Sur les marchés secondaires de la dette, les obligations souveraines hexagonales à dix ans s’échangent à environ 1,6%, alors qu’elles étaient à 0% au début de l’année, renchérissant d’autant le prix auquel l’État français s’endette.

 

Les observateurs tablent sur une décision de la Banque centrale européenne (BCE) de rehausser ses taux directeurs afin de lutter contre l’inflation, dès cet été, dans le sillage de la Réserve fédérale. Une échéance clairement assumée par Le gouverneur de la banque de France plus proche des Allemands que des Français.

Carburant : de nouvelles hausses à attendre du fait de la guerre en Ukraine

 

 

Carburant : de nouvelles hausses à attendre du fait du pétrole russe

Suite aux sanctions envisagé par l’union Européenne vis-à-vis du pétrole russe, il faut s’attendre à de nouvelles augmentations significatives du carburant d’après Olivier Gantois, président de l’Ufip Énergies et Mobilités, ex-Union française des industries pétrolières.

 

 

La Russie, plus gros exportateur au monde de pétrole, produit quelque 11 millions de barils par jour de brut, dont un peu plus de 5 millions sont exportés. Mais le pays exporte aussi 1,5 million de barils par jour de gazole, dont l’Europe et notamment la France .

La Russie représente ainsi 10 à 12% des importations françaises de pétrole brut et 20 à 25% des importations de gazole en France, selon l’Ufip.

L’Hexagone peut toutefois très bien se fournir ailleurs. « Il existe déjà en temps normal des alternatives qui sont essentiellement pour le pétrole brut le Moyen-Orient et l’Amérique du nord », a expliqué Olivier Gantois. Pour le gazole, s’ajoute à ces deux régions « l’Inde, qui est un gros producteur ».

 

Le président de l’Ufip prédit « un jeu de vases communicants dans lequel le pétrole russe exporté va être détourné vers des pays qui n’ont pas décidé d’embargo, notamment la Chine, l’Inde, la plupart des pays africains, les pays d’Amérique du sud… ce qui libérera des barils non russes achetés normalement par ces pays ».

 

Toutefois, cela aura un prix. « Le schéma d’approvisionnement actuel est un schéma optimisé, dans lequel on fait venir en France les barils qui sont les plus intéressants économiquement. Dès lors qu’on s’écarte de ce schéma, on peut partir sur le principe que ça va coûter plus cher », a mis en garde Olivier Gantois. En clair on pourrait s’orienter vers des hausses pouvant conduire jusqu’à des prix de deux euros le litre de carburant

 

1234



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol