Archive pour le Tag 'hausse'

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Hausse frais bancaires en 2013

Hausse  frais bancaires en 2013

 

Selon  Les Echos qui s’est penché sur les nouvelles plaquettes tarifaires de huit grandes banques  26 hausses, pour deux baisses seulement. Les hausses des tarifs des frais bancaires concernent surtout les cartes de paiement (+ 2 % en moyenne), qui coûtera entre 35 et 41 euros. Autre opération en hausse: les virements hors zone euro. Dans 5 banques sur 8 testées dans l’enquête, ils coûteront plus cher en 2013, et les commissions d’intervention (les frais prélevés par la banque quand un paiement est fait alors que le découvert autorisé est dépassé), eux ne baissent globalement pas, malgré les appels lancés le mois dernier lors de la conférence nationale contre la pauvreté. Ces commissions d’intervention, Nathalie les connaît bien : elles ont contribué il y a quelque mois à ce qu’elle en arrive jusqu’à l’interdit bancaire. « Elles sont régulières, de l’ordre de 6 euros 70, raconte-t-elle sur RMC. Moi je suis reconnue adulte d’adulte handicapée, j’ai une pension. Quand on m’enlève 30 ou 50 euros de frais dans un mois, on m’enlève une semaine de budget de nourriture, ce sont vraiment des frais qui s’accumulent. Il faut être extrêmement vigilant. Ça m’a mis plus que dans le rouge, j’ai été en interdit bancaire, il m’a fallu à peu près 6 mois pour arriver à remonter la pente et arriver à 0 euros de découvert. J’ai eu plus de frais que ce que j’ai emprunté ».  Sonia a, elle aussi, connu l’interdit bancaire récemment, et les frais se sont accumulés. « Des petites sommes, mais quand ça dépasse 15 ou 20 euros, je trouve que c’est beaucoup. Ça engendre beaucoup de frais, en plus des prélèvements habituels, c’est un cercle vicieux et ça m’a mis dans le rouge. Alors on coupe dans d’autres budgets, alimentaire, de sortie », témoigne la mère de famille. Bénévole à l’association Consommation, logement, Cadre de Vie dans les quartiers nord de Marseille, Fathia Ziani connait bien ce phénomène. « La moyenne des revenus des personnes en surendettement est de 400 ou 500 euros au maximum. Et le fait d’avoir tous ces agios de 8 euros, 10, 11 euros, elles se disent « pourquoi je vais payer, puisque je ne vais pas y arriver ». Et c’est comme ça qu’elles se retrouvent en dossier de surendettement ».

Défaillances entreprises : hausse (4,8%)

Défaillances entreprises :  hausse (4,8%)

Les défaillances d’entreprises ont progressé de 4,8%, avec 5.334 cas au mois d’octobre, par rapport au mois précédent, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO), selon les statistiques annoncées lundi par la Banque de France. En cumul sur douze mois (données brutes), le nombre de défaillances a également progressé à fin octobre (à 60.448 entreprises) par rapport à fin septembre (59.575 entreprises), soit une hausse de 1,5%. Par rapport à octobre 2011, elles ont augmenté de 1,6%.

 

Carburant : hausse du gasoil

Carburant : hausse du gasoil

 

Après avoir touché son plus bas niveau depuis juillet la semaine dernière, le prix du gazole est reparti à la hausse. Selon les relevés hebdomadaires du ministère de l’Ecologie et de l’Energie, le prix est remonté cette semaine en moyenne à 1,3501 euro le litre, soit une augmentation de 0,05 centime.  Le prix du gazole, qui représente plus de 80% des ventes de carburant en France avait  culminé au mois d’août avec un litre à 1,4592 euro.   Pour sa part, l’essence a baissé de 0,29 centime à 1,5006 euro en ce qui concerne le sans plomb 95, et de 0,08 centime pour le sans plomb 98, à 1,5556 euro.  Sur le plan fiscal, les distributeurs français de carburant font dans le même temps face à une remontée progressive de la taxe sur les carburants (TICPE). Après avoir été abaissée de 3 centimes fin août, elle a été relevée plusieurs fois en décembre. Elle doit retrouver son niveau d’origine le 11 janvier. Plusieurs enseignes de stations-service (Total, Carrefour, Leclerc…) qui avaient abaissé leurs marges pour accompagner la baisse de taxe décrétée par le gouvernement fin août se sont engagées à les relever en douceur, afin de préserver les consommateurs.

Pétrole : 4 années de hausse et 1000 milliards pour l’OPEP

Pétrole : 4 années de hausse et 1000 milliards pour l’OPEP

 

Malgré un léger fléchissement en raison des incertitudes entourant les négociations budgétaires américaines, le Brent a connu une année 2012 faste, avec un prix moyen à 111,68 dollars le baril. Le Brent a clôturé en hausse de 49 cents, soit 0,44%, à 111,11 dollars lundi, et a gagné 3,73 dollars, soit 3,5% sur l’année. C’est la quatrième année consécutive de hausse pour l’or noir, qui a même battu son record de 2011, lorsque le baril avait atteint en moyenne 110,91 dollars. Ces prix élevés ont offert aux membres de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep) une manne de 1.050 milliards de dollars, en hausse de 2,5% par rapport à l’année précédente, selon les chiffres du gouvernement américain. Malgré une année morose pour l’économie mondiale, les cours du Brent ont été soutenus ces derniers mois par les signes de stabilisation de la croissance en Chine, deuxième consommateur mondial de pétrole. Mais la flambée des prix touche peut-être à sa fin, et pas seulement parce que le « mur budgétaire » menace de faire plonger l’économie américaine en récession. Les 26 analystes interrogés dans l’enquête mensuelle de Reuters s’attendent à un prix moyen de 108 dollars par baril de Brent l’an prochain en raison d’une croissance économique atone, particulièrement en Europe, et d’une production en hausse. La production américaine a ainsi atteint son plus haut niveau depuis 19 ans, la découverte de pétrole de schiste ayant poussé l’extraction à sept millions de barils par jour.  

 

SMIC : promesse de hausse non tenue ; hausse limitée à l’inflation, soit 3 centimes par heure !

SMIC : promesse de hausse non tenue ;  hausse limitée à l’inflation, soit 3 centimes par heure !

 

Le ministre du Travail a annoncé hier que la prochaine hausse du Smic en janvier (1 425,67 euros bruts mensuels pour 35 heures hebdomadaires), ne comporterait pas de coup de pouce. Selon un expert, la hausse, qui sera officiellement annoncée aux partenaires sociaux aujourd’hui, devrait donc se limiter à environ +0,3 %, soit 3 centimes de plus par heure travaillée (9,40 euros aujourd’hui).  Sapin a par ailleurs déclaré que la réforme du mode de calcul du salaire minimum, qui doit aussi être dévoilée aujourd’hui, ne comporterait pas d’indexation sur la croissance, contrairement à ce que le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault avait annoncé en juillet, reprenant une idée de François Hollande. « Aujourd’hui, ça n’aurait pas beaucoup de sens de vouloir indexer sur la croissance », a lancé le ministre. « Par contre, le jour venu, avec une croissance plus forte, il sera évidemment nécessaire que l’augmentation du Smic permette aux smicards aussi de participer aux fruits de la croissance », a-t-il toutefois ajouté. Le jour venu ce n’est pas demain matin d’une part parce qu’on est condamné à une croissance molle pendant des années (quand ce ne sera pas la récession), d’autre par parce qu’en réalité l’objectif est de limiter la hausse des salaires pour des raiosn de compétitivité. Dernier point en faiat cette hausse du SMIC sur l’indice général de l’inflation ne rend pas compte de la réalité des dépenses des smicards, à cet égard l’indice INSSE est obsolète. Les smicards consacrent en effet essentiel de leurs revenus à des dépenses contraintes qui sont elles en forte augmentation logement, transport, énergie, alimentation, fiscalité localement).Pour autant les experts gouvernementaux se refusent à mettre en place une autre forme d’indexation.

 

Revenu des agriculteurs : hausse due à la demande et à la spéculation

Revenu des agriculteurs : hausse due à la demande et à la spéculation

 

18% de plus pour le prix des céréales ; en cause le déséquilibre offre-demande mais surtout la spéculation sur les denrées alimentaires. Du coup, le revenu moyen des agriculteurs français, surtout pour les plus gros,  a progressé en 2012 pour la troisième année consécutive, atteignant un pic historique pour les grandes cultures, annonce mercredi le service des statistiques du ministère de l’Agriculture. A 36.500 euros par actif et avant impôt, le revenu moyen agricole progresse de 4% par rapport à l’an dernier. La progression profite surtout aux exploitations de grandes cultures dont le résultat avant impôt dépasserait le précédent pic historique de 2007 pour atteindre 74.400 euros en moyenne. Pour les fermes spécialisées en céréales, oléagineux (colza et tournesol) et protéagineux (pois et féveroles), le revenu augmenterait presque de moitié en un an à 72.100 euros en raison de la flambée des prix des céréales. « Ces résultats me confortent dans l’idée que la répartition des crédits de la PAC doit être rééquilibrée en faveur des filières d’élevage », écrit dans un communiqué le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll. Il souligne aussi « la nécessité de mettre en place des dispositifs de lissage de la volatilité des cours des matières premières ». Les prix des céréales ont bondi en 2012 de 18% et ceux des oléagineux de 12%, poussés par la réduction des disponibilités sur le marché mondial. Le maraîchage, l’arboriculture et l’élevage hors-sol (avicole et porcin) ont aussi profité d’une bonne conjoncture des prix. A l’inverse, les éleveurs de bovins et d’ovins voient leurs revenus baisser, confrontés à la hausse des prix des aliments, des tourteaux en particulier.

 

Chômage en hausse au 3T

Chômage en hausse au 3T

 

Le taux de chômage en France a continué à augmenter au troisième trimestre 2012, de 0,1 point par rapport au trimestre précédent, pour atteindre désormais 9,9 % de la population active en métropole et 10,3 % avec les départements d’outre-mer, a annoncé l’Insee jeudi. L’Institut national des études statistiques, qui a en outre révisé à la hausse (+ 0,1 point) les données du deuxième trimestre, considère désormais que 2,826 millions de personnes sont au chômage en France au sens des normes du Bureau international du travail (BIT). Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) a bondi en un seul trimestre de 1,4 point à 24,2 % désormais. Celui des seniors (plus de 50 ans) a suivi la tendance moyenne (+ 0,1 point) à 6,9 %. L’inexorable montée du chômage, mesurée par l’Insee depuis cinq trimestres, renvoie la France à un niveau de dégradation sans équivalent depuis treize ans, lorsque au troisième trimestre 1999 ce taux était au même niveau. Le chômage accuse sur un an une hausse de 0,7 point de pourcentage. Lors du léger repli observé au premier semestre 2011, il était de 9,1 %. Plus généralement en France métropolitaine, 3,6 millions de personnes ne travaillent pas, mais souhaitent travailler, qu’elles soient ou non disponibles dans les deux semaines pour travailler et qu’elles recherchent ou non un emploi, selon les normes du BIT.

Hausse de prix injustifiées sur l’alimentaire à la veille de Noël

Hausse de prix injustifiées sur l’alimentaire à la veille de Noël

 

« Nous refusons la hausse des prix. On ne veut pas d’inflation à plus de 1% dans les magasins Leclerc », a déclaré jeudi sur Europe Michel-Edouard Leclerc, le PDG du groupe de grande distribution du même nom, réagissant à l’enquête d’Europe1 sur la hausse des prix de l’alimentaire à l’approche de Noël. « Les fournisseurs nous proposent des hausses tarifaire très élevés, en moyenne de 8 à 10%, surtout sur l’alimentaire. Ils évoquent la hausse des matières premières non justifiées, comme pour le café et le sucre dont les prix tombent. »

 

Allemagne : hausse du chômage, une bonne nouvelle !

Allemagne : hausse du chômage, une bonne nouvelle !

 

La hausse du chômage en Allemagne, une bonne nouvelle ( mais pas pour les chômeurs) , c’est la preuve que la crise touche outre-rhin et que le pays ne pourra plus continuer pendant des années (quelques mois sans doute) à bloquer toute relance européenne. Une aggravation inévitable avec la baisse de la demande mondiale à l’Allemagne que la consommation intérieure ne parvient pas à compenser ; Le chômage en Allemagne a en effet augmenté pour le huitième mois consécutif en novembre, signe que la demande intérieure pourrait être insuffisante pour compenser la dégradation des exportations et soutenir la croissance de la première économie d’Europe. La hausse du mois dernier a toutefois été plus faible qu’attendu et le taux de chômage reste proche de son plus bas niveau depuis la réunification de l’Allemagne en 1990, ce qui distingue nettement la République fédérale de la plupart de ses partenaires économiques, à commencer par la France. Le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de 5.000 par rapport à octobre en données corrigées des variations saisonnières (CVS) pour atteindre 2,939 millions. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient une hausse trois fois plus marquée et leurs estimations s’échelonnaient de 5.000 à 32.000. Le taux de chômage, lui, est resté inchangé à 6,9% de la population active. « Si l’on regarde vers l’avenir, cependant, je doute que la consommation privée puisse réellement prendre le relais et jouer le rôle de principal moteur de la croissance de l’économie allemande », a commenté Carsten Brzeski, économiste d’ING. « Les prévisions d’emploi dans le secteur manufacturier sont entrées en territoire négatif, la plupart des offres d’emploi portent sur des contrats temporaires et plusieurs entreprises ont ravivé les mécanismes de chômage partiel. » Alors que nombre d’observateurs voyaient la bonne tenue du marché du travail continuer à alimenter la consommation et donc la croissance, les signes de détérioration de la conjoncture se sont multipliés ces dernières semaines.  

 

Embauches : -2.4% en octobre ; chômage en hausse

Embauches : -2.4% en octobre ; chômage en hausse

 

La hausse du chômage avait atteint un record depuis 209 avec -1.6% (environ 50 000 chômeurs en plus), compte tenu de la baisse des embauches, la croissance du chômage pourrait être encore plus forte en octobre (de l’ordre de 2%).  Pour les contrats de plus d’un mois, les embauches ont reculé de 2,4% le mois dernier selon l%). ‘Acoss.  Les perspectives restent sombres sur le marché de l’emploi. Le mois dernier, le nombre d’embauches a reculé de 2,4% par rapport à l’an dernier selon les données CVS-CJO du dernier baromètre Acoss-Ursaff publié ce mercredi. Sur trois mois, ces déclarations reculent de 0,8%. Ces chiffres correspondent à tous les secteurs de l’économie, hors intérim. Dans l’intérim, la « baisse semble s’accentuer » en septembre, note l’organisme. Il recule de 2,9% sur trois mois et de 8,7% sur un an. Plus généralement, dans le secteur privé, les effectifs ont baissé de 0,1% au deuxième trimestre par rapport à l’an dernier.

 

Hausse TVA : « injuste » hier, nécessaire aujourd’hui pour la compétitivité

Hausse TVA :  » injuste  » hier, « nécessaire »  aujourd’hui pour la compétitivité

La  principale volte-face de la majorité porte sur l’augmentation de la TVA, que l’opposition ne se prive pas d’épingler. «Injuste et inefficace» : ainsi le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, qualifiait-il le projet de TVA sociale, voulu par Nicolas Sarkozy pour financer une baisse des cotisations, et annulé par la nouvelle majorité. «L’option TVA est totalement écartée, renchérissait en septembre le ministre chargé des relations avec le Parlement, Alain Vidalies. En l’état il n’y a pas de projet de l’augmenter d’ici à la fin du quinquennat, les choses sont claires.» Or, c’est bien sur une hausse de la TVA que reposera une partie du financement du CICE. Hausse plus modeste que celle que projettait la précédente majorité, mais dont le principe reste le même : faire financer par la consommation des ménages une augmentation des marges pour les entreprises. Charge au président François Hollande de démontrer sa cohérence avec les promesses du candidat Hollande François.

Hausse TVA bâtiment-restauration : retour du travail au noir

Hausse TVA bâtiment-restauration : retour du travail au noir

 

Les deux secteurs sont les principaux concernés par la hausse de TVA à 10% en 2014 qui doit contribuer au financement du nouveau crédit impôt pour la compétitivité et l’emploi (Cice) destiné à alléger de 20 milliards d’euros à l’horizon 2016 les coûts des entreprises. « Une hausse de la TVA sans aucune compensation au niveau du coût du travail, c’est catastrophique pour notre secteur », a déclaré à Reuters Didier Chenet, président du Synhorcat (Syndicat national des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs). La conséquence immédiate, a-t-il dit, en sera la suppression de la « prime TVA » octroyée aux employés du secteur quand il a obtenu de Nicolas Sarkozy en 2009 d’être assujetti au taux réduit de TVA de 5,5%. Cette prime avait été maintenue après le relèvement de ce taux à 7% au 1er janvier dernier. L’emploi devrait être également touché à terme, les hôteliers-restaurateurs chiffrant à « à peu près 10.000 emplois » l’impact d’un point de TVA, a ajouté Didier Chenet. L’annonce de cette hausse est intervenue au moment où le secteur négociait avec le gouvernement de nouveaux engagements en échange du maintien d’un taux de TVA réduit. Un rapport parlementaire, qu’il conteste avec véhémence, lui reproche de ne pas avoir tenu ceux qu’il avait pris en matière d’emplois et de prix lors de la baisse de 2009. La Fédération française du bâtiment (FFB) a déclaré de son côté que la hausse de la TVA appliquée aux travaux de rénovation des logements aurait « des effets catastrophiques sur l’activité et sur l’emploi, provoquant inévitablement un retour massif du travail au noir ».

Hausse de TVA : on y vient

Hausse de TVA : on y vient

Le gouvernement, qui se réunit ce mardi matin à Matignon, envisagerait d’augmenter la TVA indique le journal Les Echos, au lendemain de la remise du rapport Gallois sur la compétitivité de l’industrie française. « Pour financer les 20 milliards de baisses d’impôts pesant sur les entreprises, l’exécutif envisage de porter le taux de TVA normal de 19,6 % à 20 % » indique le quotidien. « Ce qui rapporterait 2,6 milliards d’euros. Le taux intermédiaire à 7%, sera sans doute porté à 10 %, et celui à 5,5 % ramené à 5 % ». L’exécutif qui se réunit pour un séminaire gouvernemental autour de Jean-Marc Ayrault prendra « des décisions fortes » et « tout sera fait pour l’emploi », a par ailleurs promis lundi François Hollande, en déplacement au Laos. Le rapport Gallois sur la compétitivité de l’industrie française, rendu public lundi, propose de provoquer un choc de compétitivité en transférant une partie significative des charges sociales, de l’ordre de 30 milliards d’euros, vers la fiscalité et la réduction de la dépense publique. En outre, le gouvernement travaille « sur la piste d’un crédit d’impôt déductible de l’impôt sur les sociétés », a-t-on indiqué lundi soir à Sipa de source gouvernementale, confirmant les informations du Point. Ce crédit d’impôt qui pourrait faire l’objet d’une annonce à l’issue du séminaire gouvernemental de mardi, serait indexé sur la masse salariale et bénéficierait plutôt aux entreprises qui maintiennent l’emploi en France. « Son montant correspondrait à une baisse moyenne de cotisations sociales de 6% pour les salaires compris entre 1 et 2,5 Smic, de façon à viser plutôt les emplois industriels », ajoute-t-on de même source. Le gouvernement prévoit une dépense de 20 milliards d’euros d’ici 2015 qui serait financée par de nouvelles économies, une taxe écologique et des hausses modérées de TVA. Selon Le Point, ce serait en fait un tout autre dispositif sur lequel plancherait le gouvernement. Le site internet de l’hebdomadaire affirme que la « solution privilégiée » par le gouvernement serait « un crédit d’impôt pour les entreprises, indexé sur la masse salariale qu’elles déclarent en France ». « Concrètement », explique Le Point, « le gouvernement devrait réduire d’environ 6% les cotisations sociales sur les salaires compris entre 1 et 2,5 fois le smic ». Ce coup de pouce ne prendra pas la forme d’une réduction immédiate des cotisations sociales, mais celle d’un crédit d’impôt octroyé aux entreprises », précise le site qui ajoute que, « lancé en 2013, le dispositif montera ensuite en régime pour atteindre 20 milliards d’euros ». Sur la méthode, le gouvernement devrait néanmoins éviter mardi de donner un arbitrage définitif sur le schéma retenu. Les décisions définitives ne seront connues qu’au début de 2013 sur la base d’un autre rapport que rendra le Haut Conseil du financement de la protection sociale qui aura été saisi des orientations générales retenues par le gouvernement. Ce rapport devrait être rendu en janvier et « en février, des décisions seront prises », avait assuré le ministre du Travail Michel Sapin le 26 octobre dernier.

 

Consommation ménages français : légère hausse

Consommation ménages français : légère hausse

« La très légère hausse des dépenses en septembre est principalement imputable à la progression des dépenses en équipement du logement », a expliqué l’Institut, qui a par ailleurs confirmé le recul de 0,8% enregistré en août car de « légères révisions de sens contraires se compensent ».  Les dépenses en bien fabriqués ont connu une quasi-stabilité (+0,5%) sur un mois, mais un repli de 0,1% par rapport au mois de septembre 2011. Elles ont augmenté de 0,9% au troisième trimestre, par rapport au deuxième trimestre.  Les achats en biens durables ont augmenté de 0,6% en septembre, après un recul de 0,8% en août, dans le sillage notamment d’un « rebond dans l’équipement du logement » de 1,7% après -2,3% en août.   »Malgré un léger recul en septembre (-0,2%, après +0,5% en août), les dépenses en automobiles progressent sur l’ensemble du troisième trimestre (+0,8%, après +0,7% au deuxième trimestre) », a relevé l’Insee.  La consommation de textile-cuir a connu une stabilité en septembre, après un repli de 1,3% en août, et elle a bondi de 3,9% sur l’ensemble du troisième trimestre (-5,9% au deuxième trimestre).  La catégorie des « autres biens fabriqués » a enregistré une hausse de 0,8% en septembre, après une baisse de 0,3% en août. Au troisième trimestre, les ménages ont dépensé 0,3% de plus qu’au trimestre précédent où leurs dépenses avaient baissé de 0,2%.   »Le profil d’ensemble est notamment marqué par les achats en quincaillerie-bricolage », a souligné l’Institut au sujet de cette catégorie.  La consommation de produits alimentaires a reculé « très légèrement » (-0,1%, après -0,2% en août) « mais, compte tenu de l’acquis de croissance en juillet, elle augmente de 0,7% sur l’ensemble du troisième trimestre ». Au deuxième trimestre, elle avait reculé de 1,2%.  En ce qui concerne la consommation d’énergie, les ménages ont continué sur la lancée du mois d’août avec un repli de 0,4% en septembre, après -2,1% le mois précédent. Sur le trimestre, les dépenses d’énergie ont baissé de 2,6%, après +2,9% au deuxième trimestre.

 

 

Chauffage : hausse pour 8 français sur 10

Chauffage :  hausse pour 8 français sur 10

D’après le dernier baromètre Energie-Info, 80% des Français avouent que les factures d’énergie sont un sujet de préoccupation. L’hiver dernier, 42% d’entre eux n’ont pas hésité à baisser le thermostat pour faire des économies  L’enquête a été menée sur plus de 1500 foyers en France, par l’institut CSA pour le compte du médiateur national de l’énergie. Et le résultat est implacable : 79% des Français sondés  « considèrent l’énergie comme un sujet de préoccupation important ». La cause : l’augmentation du coût des factures au fil des mois.. 97% des sondés s’attendent à « une hausse des prix dans les tous prochains mois ». « Chaque année, on voit qu’il y a une progression de la préoccupation des Français en matière d’énergie » explique Bruno Lechevin, le délégué général du Médiateur national de l’énergie. Il ajoute que c’est « la proportion la plus élevée depuis la création du baromètre Energie-info en 2007″. Selon des études menées par l’INSEE, 3,8 millions de Français sont en situation de précarité énergétique. En clair : 10% de leur budget global est consacré au chauffage.

 

 

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