Archive pour le Tag 'hausse'

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Sondages popularité Hollande : à la hausse, mais pas tout de suite, en 2020 !

Sondages popularité Hollande : à la hausse, mais pas tout de suite, en 2020 !

 

Hollande pourraient remonter en popularité d’après les sondeurs ; pourquoi pas ? Mais sans doute pas avant 2020 ! Un an après son élection, le président de la République, dont la cote n’a jamais gravi les sommets (58% de confiance en mai 2012, selon l’institut CSA), atteint les cimes de l’impopularité. Avec 74% de mécontents dans le baromètre Ifop-JDD du 20 avril, il détient le record absolu depuis la création en 1958 de cet indicateur qui le crédite de 25% de satisfaits.  Deux des quatre enquêtes réalisées depuis un mois pour connaître les intentions de vote si la présidentielle avait lieu en ce moment donnent même François Hollande éliminé dès le 1er tour, devancé par Nicolas Sarkozy mais aussi par Marine Le Pen. Un troisième le donne à égalité avec l’ex-candidate du Front national.  Pourtant, « remonter la pente, c’est possible, cela a déjà été fait », assure Emmanuel Rivière, de TNS Sofres. « Il y a des précédents », confirme Gaël Sliman, de BVA.  En 1995, la cote de Jacques Chirac avait dégringolé dans les six mois suivant son élection, tombant à 38% de confiance selon CSA. Mais le président était remonté à 44% en mai 1996. D’après le même institut, Nicolas Sarkozy, lui, était descendu à 38% douze mois après son élection.  A la fin de l’été 2008, Nicolas Sarkozy « était à un niveau pratiquement aussi faible » que celui de François Hollande aujourd’hui, rappelle M. Rivière. Il avait regagné une dizaine de points fin 2008, apparaissant comme un capitaine solide dans la tempête déclenchée par la crise de Lehman Brothers aux Etats-Unis.  Toutefois, à court et moyen terme, affirme M. Rivière, « je n’entrevois pas d’amélioration » car aucune embellie économique n’est attendue, alors même que François Hollande « a fait de la lutte contre le chômage sa bataille principale ». En outre, « quelques rendez-vous compliqués » pour l’exécutif vont se présenter, dont une énième réforme des retraites, sujet sensible s’il en est, comme l’ont encore montré les mobilisations massives de 2010.  Frédéric Dabi, de l’Ifop, souligne que la popularité du chef de l’État « est fortement indexée sur la situation économique et sociale ». Selon lui, la mauvaise note décernée au président par les Français sanctionne « l’absence de résultats » sur ce plan.  Une inflexion de la courbe du chômage ne suffira pas à redresser la cote présidentielle. Il faudrait « une amélioration durable », estime le sondeur de TNS Sofres.  Frédéric Dabi remarque néanmoins que « les Français ont intériorisé la crise et, surtout, l’absence de marge de manoeuvre pour le pouvoir politique ». A l’entendre, « il suffirait » pour que François Hollande retrouve des couleurs, « d’un petit retour à la croissance, et que l’opinion en fasse crédit au président ». Mais pour l’heure, les Français « doutent de la capacité présidentielle à faire face à un contexte exceptionnel », celui d’une crise économique durable.  Pour Emmanuel Rivière, la question est plutôt de savoir si François Hollande « peut supporter dans la durée l’impopularité ».  Il peut être tenté de « chercher le coup qui va le rendre populaire », peut-être par un changement de gouvernement. Mais il peut tout autant miser sur « une forme de sérénité face à l’adversité » et espérer que « si la situation s’améliore, l’opinion lui saura gré de ne pas avoir paniqué ».  Gaël Sliman n’est pas loin de penser la même chose et fait l’hypothèse d’un président raisonnant ainsi : « Au point d’impopularité où je suis, je dois absolument montrer que je suis capable de prendre des mesures très difficiles », mal vues par l’opinion.  Car c’est cette dimension d’homme fort qui manque au capitaine. « Il n’y a pas de hollandophobie », observe M. Sliman. Alors qu’un fort rejet de la personnalité de Nicolas Sarkozy s’exprimait, « François Hollande reste perçu comme sympathique, honnête », voire « sincère, proche des préoccupations des Français », selon les sondeurs. Presque son seul atout.

Hausse consommation en mars ; en cause, les prix alimentaires et le froid

Hausse consommation en mars ;  en cause, les prix alimentaires et le froid

La consommation des ménages français en biens a progressé de 1,3% en mars, tirée par les dépenses alimentaires et en énergie, selon les donnés publiées aujourd’hui par l’Insee. Cette hausse mensuelle, la plus forte depuis février 2012, est toutefois insuffisante pour compenser les baisses de février et de janvier (confirmées à -0,2% et -0,9%), avec pour conséquence que la consommation des ménages recule de 0,4% sur l’ensemble du premier trimestre après avoir déjà accusé un repli de 0,1% au quatrième trimestre 2012.  Il s’agit d’une vraie surprise. Quinze économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un chiffre en hausse de 0,1% en mars, leurs prévisions s’échelonnant entre -0,7% et +0,7%. Dans un communiqué, l’Insee fait état d’un rebond de 2,6% des dépenses en produits alimentaires le mois dernier après leur recul de février (-0,3%) et d’une accélération de la hausse des dépenses en énergie (+2,8% après +1,4% en janvier et +1,2% en février) en raison de températures inférieures aux normales saisonnières. La consommation en biens durables est restée quasiment stable (-0,1%) mais a reculé de 3,9% sur l’ensemble du premier trimestre. Les dépenses en automobiles ont notamment reculé de 0,9% sur le mois de mars mais ont chuté de 6,8% sur le trimestre compte tenu d’un mois de janvier en baisse de 11,0%.  Les achats de textile-cuir ont accusé de leur côté leur deuxième mois consécutif de baisse (-2,9% après -4,8%) après leur progression de 3,5% en janvier à la faveur des soldes d’hiver.

Gaz : hausse des prix

Gaz : hausse des prix

 

 

Le 30 janvier, le Conseil d’Etat , saisi par GDF Suez et plusieurs de ses concurrents, avait donné tort à l’ancien gouvernement Fillon et à son successeur en invalidant les prix du gaz fixés en juin 2011 puis en juillet et septembre 2012.  Ils avaient été volontairement gelés ou limités, au mépris de la réglementation, laquelle aurait dû conduire à des tarifs plus élevés, ce qui avait amené le Conseil d’Etat à les invalider.  Les nouveaux arrêtés vont permettre à GDF Suez, conformément à la décision du Conseil, d’appliquer à ses clients le rattrapage qui lui a été accordé par la juridiction administrative suprême.  Le gouvernement et l’opérateur gazier historique avaient précisé dès le rendu de la décision du Conseil d’Etat, le 30 janvier, que le rattrapage représenterait un surcoût de 23 euros pour un ménage se chauffant au gaz, et que son règlement serait étalé sur un an et demi.  Selon les calculs de GDF Suez, cela représente en moyenne 1,30 euro par mois et par abonné, tous usages confondus.  GDF Suez avait déjà obtenu un premier rattrapage l’été dernier, de 38 euros en moyenne pour un foyer chauffé au gaz, et également réparti sur 18 mois, à la suite d’un bras de fer similaire avec le gouvernement Fillon.  Pour mettre fin à ces contentieux à répétition et réduire autant que possible les prix du gaz, le gouvernement a présenté en décembre une réforme des tarifs gaziers. Ceux-ci incluent désormais des facteurs d’évolution en principe plus favorables aux consommateurs et sont revus tous les mois et non plus chaque trimestre.  Cette réforme a déjà entraîné trois reculs modestes des prix du gaz en février, mars et avril (-0,5%, -0,3% et -0,6%), qui sera suivie en mai d’une stabilité, enrayant la flambée quasi ininterrompue endurée ces dernières années par les consommateurs.

 

France: récession et hausse du chômage d’après le FMI

France: récession et hausse du chômage d’après le FMI

Le Fonds monétaire international estime désormais que le produit intérieur brut (PIB) de la France reculera de 0,1% en 2013 par rapport à 2012, alors qu’il tablait en janvier sur une légère croissance de 0,3%. Ce serait la première année de récession depuis la baisse de 3,1% en 2009.  L’économie française ne connaîtrait ensuite qu’un très modeste rebond en 2014, de seulement 0,9%.   »La croissance en France devrait être négative en 2013, ce qui reflète une conjonction de la consolidation budgétaire, de mauvaises performances à l’export, et d’une confiance en berne », estime l’économiste en chef du Fonds, le Français Olivier Blanchard, dans ce rapport semestriel.  Ces prévisions sont encore plus pessimistes que celles que le gouvernement français va officialiser mercredi dans le « programme de stabilité » qui sera envoyé à Bruxelles le 30 avril.  En ligne avec la Commission européenne, Paris ne s’attend plus qu’à une croissance de 0,1% en 2013 mais espère un rebond de 1,2% en 2014.  Avec une récession suivie d’une reprise atone, le chômage devrait continuer à flamber, selon l’institution dirigée par l’ex-ministre française de l’Economie Christine Lagarde, alors que le président François Hollande s’est engagé à en inverser la courbe à la fin de l’année.  Le taux de chômage passerait ainsi de 10,2% l’an dernier à 11,2% en 2013 puis à 11,6% en 2014, explique le FMI.  L’activité au point mort a déjà contraint la France à acter un dérapage budgétaire conséquent. Alors qu’elle s’était engagée à ramener cette année son déficit public à 3% du PIB, le plafond fixé par les traités européens, elle estime désormais qu’il s’établira à 3,7%.  Le FMI conforte cette prévision puisqu’il la fait sienne.  En revanche, les avis divergent pour la suite.  Le gouvernement compte ramener le déficit sous la barre des 3%, à 2,9%, en 2014. Or le Fonds s’attend à ce qu’il soit encore de 3,5% l’an prochain, sur la base de son analyse des mesures déjà votées ou dont il a la certitude qu’elles seront adoptées.   »La barre des 3% ne sera pas atteinte cette année mais c’était normal étant donné la faiblesse de la situation macroéconomique », a estimé Jord Dedressin, chef adjoint du Département des recherches économiques au FMI, mardi lors d’une conférence de presse à Washington.   »De nouvelles réformes devront être décidées l’année prochaine mais pour 2013, le rythme des ajustements nous semble cohérent », a-t-il ajouté.  Paris aura donc fort à faire pour prouver que les économies promises, notamment sur les dépenses de retraite et de la politique familiale, seront bien mises en oeuvre.  Pour l’instant, le FMI pense que le déficit français ne reviendra sous les 3%, à 2,6%, qu’en 2015.  Du coup, les experts de Washington estiment que la dette publique de la France va continuer à gonfler de record en record, à 92,7% du PIB en 2013, 94% en 2014 et jusqu’à 94,1% en 2015, avant de refluer progressivement — elle redescendrait à 88,1% en 2018.

 

Embauche en hausse d’après Pôle emploi ; en CDI de 10 heures par semaine ?

Embauche en hausse d’après Pôle emploi ; en CDI de 10 heures par semaine?

 

Les embauches seraient en hausse  en 2013 d après Pôle emploi (sans doute très inférieures aux départs mais l’enquête n’en dit rien !). Le gros gisement serait les services à domicile, notamment aide à domicile. Pôle emploi oublie simplement de préciser que nombre de ces emplois sont des CDD ou CDI de l’ordre de 10 heures par semaine (d’où le turn over). Compte tenu de la crédibilité de pôle emploi auprès des entreprises comme des chômeurs on peut douter de la pertinence de cette enquête.  Les intentions d’embauches mesurées par Pôle emploi pour 2013, en faible progression, montrent une stabilité des métiers les plus demandés et une légère baisse des difficultés à recruter anticipées par les employeurs, indique aujourd’hui l’enquête annuelle du service public de l’emploi. L’enquête « Besoins en main d’œuvre » est utilisée notamment pour améliorer l’orientation des demandeurs d’emploi vers les métiers porteurs. Pour 2013, 1.613.100 projets de recrutements, créations de postes ou remplacements, ont été récoltés auprès de 395.000 employeurs du privé et d’une partie du public, interrogés fin 2012. C’est 0,3% de plus qu’il y a un an (contre +4,3% l’année précédente), une « bonne nouvelle alors qu’on aurait pu s’attendre à une baisse des intentions d’embauche », a souligné auprès de l’AFP Bernard Ernst, directeur des enquêtes et statistiques à Pôle emploi.  Ainsi, 18% des entreprises ont répondu à Pôle emploi qu’elles prévoyaient au moins une embauche dans l’année (+0,2 point de plus qu’en 2012). Dans la moitié des cas, il s’agit d’un emploi en CDI ou un CDD de plus de six mois. Dans les régions du littoral atlantique et le sud de la France, les besoins de recrutement s’accroissent. Au contraire, dans le Nord-Est et le Centre, ils diminuent. « Dans ce contexte de croissance ralentie des besoins en main d’oeuvre, les difficultés à recruter anticipées par les employeurs se réduisent » de plus de 2 points, note Pôle emploi. Elles concernent tout de même 40,4% des projets recueillis et un employeur potentiel sur deux.  Les employeurs imputent essentiellement ces difficultés au profil inadéquat des candidats (86%), avant la pénurie de main d’oeuvre dans certains domaines (60%), les conditions de travail (32%) ou une image dégradée de l’entreprise ou du métier (18%). Cueilleurs agricoles, agents d’entretien, serveurs, apprentis de cuisine, aides-soignants, vendeur ou cuisinier: le top 15 des métiers les plus recherchés est quasi inchangé. Sortent les attachés commerciaux, rentrent les artistes. Cette liste, composée pour beaucoup de fonctions peu qualifiées, « illustre le poids structurellement fort des activités touristiques et des services à la personne dans le tissu économique français », explique Pôle emploi. Elle reflète aussi le poids important des emplois saisonniers (35,8% des intentions récoltées). Le secteur des services aux particuliers reste premier pourvoyeur d’emplois potentiels, avec plus de deux projets d’embauche sur cinq. Les intentions d’embauche y progressent de +2,2%. Aide à domicile et hébergement médicalisé pour personnes âgées regroupent à eux seuls plus d’un tiers des perspectives de recrutement, dont une part importante est jugée problématique (68,1% et 45,8%).  L’hôtellerie-restauration concentre 14% des intentions d’embauche. Très moroses dans la restauration, les perspectives s’envolent pour l’hébergement touristique (+19,7%). Le secteur des services aux entreprises, 1 projet sur 5, est lui orienté à la baisse (-0,9%), comme dans l’industrie (-2,5%) et la construction (-10,7%). Les employeurs du commerce et de l’agriculture (où 90% des recrutements prévus portent sur des contrats saisonniers) anticipent en revanche des hausses (+1,9% et +1,3%).

Hausse de la TVA en 2014 ?

Hausse de la TVA en 2014 ?

 

Christian Eckert, le rapporteur du budget à l’Assemblée a répondu aux questions de BFMBusiness.com. (BFMBusiness.com)

Vous avez proposé, avec d’autres députés socialistes, un changement des taux de TVA. Quel accueil ont-elles reçu de la part du gouvernement?

Elles n’ont pas reçu un accueil très enthousiaste, hormis sur un point déjà acquis, à savoir la baisse de la TVA sur le logement social et sur les travaux dans le logement social. Il ne faut pas oublier –et je pense notamment à Jean-Louis Borloo- que c’est le gouvernement précédent qui l’avait augmenté de 5 à 7% ! A l’époque, ça n’avait pas l’air de le choquer. Nous, nous allons le baisser et le ramener à 5%. Donc M. Borloo n’a pas de leçon à nous donner. Nous avons effectivement proposé une modulation des taux de TVA, que nous avons calibrée sans changer la recette globale. Le gouvernement n’a pas l’air d’être favorable au passage du taux intermédiaire de 10 à 9%. Pour le reste, nous proposons d’augmenter le taux normal de 20 à 20,5%. Ce qui reste un taux inférieur à celui pratiqué dans 17 des 27 pays européens. C’est une question qui sera peut-être posée un jour, en raison des équilibres budgétaires nécessaires. Elle sera peut-être même posée en fin d’année par certains. Nous ne sommes qu’au mois de mars. Il nous est impossible de donner les détails du budget 2014. Ma préférence va à une taxation de la partie versante, c’est-à-dire les entreprises qui versent des salaires supérieurs à un million d’euros. Le Conseil d’Etat a rendu son avis, le gouvernement est en train d’y réfléchir. Soit nous présentons une mesure dans la prochaine loi de finances initiale, vers la fin de l’année. Soit nous anticipons -pourquoi pas?- avec une mesure comme celle que je défends dans la loi sur la rémunération des dirigeants de grandes entreprises. Cela pourrait alors se produire au premier semestre de cette année. J’en ai parlé avec le nouveau ministre du Budget (Bernard Cazeneuve, Ndlr). Il y réfléchit.

Pétrole : en hausse

Pétrole :  en hausse

Les cours du pétrole ont terminé en hausse vendredi sur le marché new-yorkais Nymex, soutenus entre autres par l’annonce d’une progression plus importante qu’attendu de la production industrielle aux Etats-Unis en février.  Le contrat avril sur le brut léger américain a gagné 42 cents, soit 0,45%, à 93,45 dollars le baril.

 

Inflation: Hausse des prix à la consommation

Inflation: Hausse des prix à la consommation

Les prix à la consommation ont augmenté de 0,3% en février en France en raison de l’augmentation des prix de certains services après avoir baissé de 0,5% le mois précédent, en léger ralentissement sur un an, à +1%, selon les chiffres publiés par l’Insee. Hors tabac, les prix sont également en hausse de 0,3 % en février et de +0,9 % sur un an, a précisé l’Institut national des statistiques et des études économiques dans un communiqué. Corrigé des variations saisonnières, ils sont stables en février et augmentent de 1,1 % sur un an, après +1,2 % en janvier.

 

Etats-Unis : hausse de 24% du salaire minimum?

Etats-Unis : hausse de 24% du salaire minimum?

« Je vais continuer à faire pression pour que le salaire minimum soit augmenté et permette aux familles américaines d’en vivre », a réaffirmé Barack Obama début mars après s’être engagé à le porter de 7,25 à 9 dollars de l’heure (entre 5,5 et 6,9 euros), lors de son discours sur l’état de l’Union mi-février.  Contrairement à la France où le Smic est revalorisé tous les 1er janvier, le salaire minimum aux Etats-Unis n’est pas indexé sur l’inflation et peut stagner pendant de longues années. Sa dernière augmentation au niveau fédéral, de 10,6%, remonte à juillet 2009.   »Une action sur le salaire minimum est retardée depuis trop longtemps », assure dans un courriel à l’AFP le ministre adjoint du Travail, Seth Harris. Le débat commence à se frayer une place dans la première économie mondiale où le salaire minimum fait pâle figure: son niveau actuel ne représente que 38% de la rémunération médiane aux Etats-Unis, contre 60% en France ou 46,1% au Royaume-Uni, selon l’Organisation internationale du travail.  Après le dépôt d’une proposition démocrate pour un Smic à 10,10 dollars, la leader du parti, Nancy Pelosi, a affirmé jeudi vouloir « honorer (ses) engagements vis-à-vis des classes moyennes », même si le vote d’une loi nécessitera l’assentiment de républicains très hostiles à cette mesure.  Les Américains, eux, y semblent bien plus favorables. A en croire un sondage Gallup publié mercredi, 71% d’entre eux soutiennent le projet du président Obama.   »Le fossé entre le salaire moyens des travailleurs américains et le salaire minimum est très profond », assure à l’AFP William Spriggs, fervent défenseur de cette mesure et chef économiste du syndicat AFL-CIO qui revendique 12 millions de salariés.  Les économistes et les milieux d’affaires sont plus divisés.  La très conservatrice Chambre de Commerce américaine juge que cette mesure « pèserait de manière disproportionnée » sur les petites entreprises, moins en mesure « d’absorber » une hausse du coût du travail, au risque de freiner les embauches.   »Cela contribuera-t-il à réduire la pauvreté comme l’a dit le président Obama? Sur cette question, le salaire minimum déçoit en général les attentes », détaille à l’AFP Michael Saltsman, de l’Institut des politiques d’emploi (EPI) de Washington. Les populations pauvres ont « besoin d’un emploi, pas d’une augmentation ».  L’effet d’une hausse serait en tout cas atténué par la complexité du système américain. La plupart des Etats américains ont leur propre salaire minimum, parfois déjà supérieur à 7,25 dollars, et certains salariés, notamment ceux payés au pourboire, n’y ont pas droit légalement.  Economiste à l’Université de Chicago, Ioana Marinescu défend toutefois une hausse qui aurait le « potentiel de booster la consommation » sans affecter les entreprises.   »Les salariés +sous-payés+ ont tendance à chercher un meilleur travail ailleurs, ce qui occasionne des coûts de recrutement et de formation de nouveaux employés. En payant plus, les entreprises économiseraient une partie de ces coûts », explique-t-elle à l’AFP.  Selon M. Spriggs, cette mesure aurait une autre vertu: « combler » l’écart de rémunération entre les sexes au bénéfice des femmes, qui représentent 62% des quelque 3,8 millions de salariés payés au smic horaire ou en dessous.  Controversée, la proposition du président Obama a en tout cas trouvé un soutien inattendu: le géant américain de la distribution Costco. « Au lieu de réduire les salaires, nous savons qu’il est plus rentable sur le long terme de (…) d’encourager la productivité des salariés, leur motivation et leur loyauté », a déclaré son patron Craig Jelinek, plaidant pour un smic horaire à 10,10 dollars.

 

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Autos : hausse des primes mais baisse des accidents !!

Autos : hausse des primes mais baisse des accidents !!

Nouvelle augmentation, l’année dernière, des primes d’assurances auto. Elles ont progressé de 2,1% en moyenne selon le baromètre annuel du site internet assurland.com, publié mercredi 6 mars. Les hausses s’étagent de 1% à 4% selon les automobilistes et les compagnies. Et pourtant, le nombre d’accidents a fortement baissé en 2012: -8% en un an. Une augmentation paradoxale que les compagnies attribuent d’abord à l’informatique dans les voitures. Les réparations sont plus onéreuses, car les pièces à remplacer sont de plus en plus sophistiquées.  Autre argument, le rattrapage du niveau des primes pour les femmes, par rapport aux hommes. Une mesure imposée à la fin de l’année dernière par la Cour européenne de justice. Enfin, les compagnies invoquent également l’augmentation des frais médicaux après les accidents. Assurer son véhicule est obligatoire, et selon certains experts en assurance, les compagnies en profitent. Un moyen pour elles de compenser la baisse des marges dans leurs autres activités : dans l’habitation (les intempéries coûtent de plus en plus) et dans la santé (la nouvelle fiscalité sur les mutuelles).

 

 

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Déficit commercial : hausse en janvier

Déficit commercial : hausse en janvier

 

 

Le déficit commercial de la France a augmenté en janvier, atteignant 5,862 milliards d’euros contre 5,418 milliards en décembre, en partie sous l’effet d’un recul des exportations de matériel de transport, ont annoncé jeudi les Douanes. «Très fermes en décembre, les exportations reculent en ce début d’année, du fait notamment d’un repli des ventes de matériels de transport (aéronautique et automobile)», expliquent les Douanes dans un communiqué. «En revanche, le dynamisme des exportations agricoles et agroalimentaires ne se dément pas», ont-elles précisé. Les importations ont aussi reculé mais moins nettement que les exportations. Les importations ont été de 42,597 milliards d’euros en janvier et les exportations de 36,735 milliards d’euros.

 

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Chômage: forte hausse

Chômage: forte hausse

 

Après la pause de décembre dernier (+300 chômeurs seulement), l’augmentation repart à la hausse a avec 43.900 chômeurs de plus se sont inscrits le mois dernier à Pôle emploi, selon les chiffres dévoilés vendredi par la Dares, direction du ministère du Travail spécialisée dans les statistiques, avec toutefois une nouvelle réforme à prendre en compte. Fin janvier 2013, en France métropolitaine, 4.680.200 personnes inscrites à Pôle emploi (+10,7 % sur un an) étaient tenues de faire des actes positifs de recherche d’emploi (4.967.500 en France y compris Dom), dont 3.169.300 étaient sans emploi (catégorie A) et 1.510.900 exerçaient une activité réduite, courte. En l’absence de réforme, la hausse aurait été de 0,7 % sur le mois, soit +22 800 (+10,0 % sur un an). En l’absence de réforme des règles de gestion des radiations administratives (voir avertissement), le nombre de demandeurs d’emploi se serait établi à 3.148.200 en catégorie A et à 1.508.000 en catégories B, C. Cette réforme, c’est quoi ? Les statistiques relatives aux demandeurs d’emploi de janvier 2013 intègrent deux modifications, l’une de nature réglementaire, l’autre de nature méthodologique: depuis le 1er  janvier 2013, les radiations administratives prennent effet à la date de leur notification, et non plus à la date du manquement qui les motive. Ce changement de règle a un impact à la hausse de + 21.100 pour la catégorie A et + 24.000 pour l’ensemble des catégories A, B, C sur le nombre de demandeurs d’emploi inscrits fin janvier 2013, en France métropolitaine.

 

Etats-Unis: hausse du chômage

Etats-Unis: hausse du chômage

Le ministère indique que 362.000 demandes d’allocations de chômage ont été déposées dans le pays du 10 au 16 février, soit 5,8% de plus que la semaine précédente, en données corrigées des variations saisonnières.  Le rebond annoncé par le gouvernement est plus fort que ne le pensaient les analystes dont la prévision médiane donnait 358.000 nouveaux chômeurs, mais il n’efface pas totalement la baisse des deux semaines précédentes.  Depuis le début du mois de décembre, l’indicateur du ministère fluctue, parfois fortement d’une semaine sur l’autre, entre 330.000 et 375.000 nouveaux chômeurs tous les huit jours.  En moyenne sur quatre semaines, l’indicateur est remonté pour la deuxième semaine de suite, augmentant de 2,3% pour s’établir à 360.750 nouvelles demandes d’allocations, son niveau le plus haut en un mois et demi.  Selon les derniers chiffres officiels, le taux de chômage officiel des Etats-Unis était de 7,9% en janvier.  La banque centrale américaine (Fed) a indiqué mercredi qu’elle pourrait être contrainte de diminuer le soutien exceptionnel qu’elle apporte à la reprise plus tôt que prévu, c’est-à-dire avant que la perspective du marché de l’emploi ne se soit « nettement » améliorée.

 

Prix electricité : hausse de 30%

Prix electricité : hausse  de 30%

La facture moyenne d’électricité des ménages français devrait bondir de 30% d’ici à 2017, selon des projections de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) publiées aujourd’hui. Le régulateur précise dans un rapport sur les marchés de détail de l’énergie que cette hausse sera due pour plus du tiers à l’augmentation de la contribution au service public de l’électricité (CSPE), laquelle s’explique pour l’essentiel par le développement des énergies renouvelables.  La CRE, qui avait déjà évoqué une augmentation de l’ordre de 30% des ‘tarifs bleus’ (tarifs réglementés destinés aux ménages et petits professionnels) à l’horizon 2016, souligne toutefois que les hausses de prix seront moindres pour les entreprises et les industriels, avec des projections de +23,7% pour les clients au ‘tarif jaune’ et de +16% pour les clients au ‘tarif vert’.  EDF a fait savoir qu’il discutait avec l’Etat en vue d’obtenir des augmentations de tarifs lui permettant de financer ses investissements en France.

 

 

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Zone euro: hausse la production industrielle en décembre, mais recul au 4e trimestre

Zone euro: hausse  la production industrielle en décembre, mais recul au 4e trimestre

Selon les données publiées mercredi par l’office européen de statistiques Eurostat, la production industrielle a progressé de 0,7% après une baisse de 0,7% en novembre.  C’est mieux qu’attendu puisque la plupart des analystes tablaient sur une progression comprise entre 0,2% et 0,4% en décembre.  Mais ces données sont à remettre en perspective: le chiffre de novembre a été révisé et s’avère plus mauvais qu’estimé par Eurostat qui avait initialement annoncé un repli de 0,3%. En outre, la production industrielle a reculé de 2,4% sur l’ensemble du quatrième trimestre, après avoir gagné 0,2% au troisième trimestre.  Le chiffre (de décembre) « montre au moins que le secteur manufacturier européen bénéficie de la reprise progressive dans le monde entier. Il signale également que, avec une demande intérieure condamnée à rester très faible dans la zone euro, toute reprise dépendra principalement des résultats à l’exportation » des pays de l’Union monétaire, estime Peter Vanden Houte, de la banque ING.  Mais « la production industrielle a lourdement pesé sur la croissance au quatrième trimestre, renforçant l’idée que le Produit intérieur brut de la zone euro à reculé de 0,4% sur la période », souligne Howard Archer, économiste pour IHS Global Insight. Les chiffres officiels du PIB au quatrième trimestre sont attendus jeudi.  Le rebond de la production industrielle observé en décembre s’explique par la forte hausse de la production de biens de consommation durables et non durables (+2,0% dans les deux cas) et des biens d’investissement (+1,3%). En revanche, les biens intermédiaires ont vu leur production décliner de 0,2%, tout comme l’énergie (1,2%).  Parmi les Etats membres pour lesquels les données sont disponibles, les plus fortes hausses ont été enregistrées en Irlande (+8,5%) et dans une moindre mesure, en Slovénie (+2,7%). La plus forte baisse a en revanche été constatée en Slovaquie (-4,4%).  Dans l’ensemble de l’Union européenne, la production industrielle a augmenté de 0,5% en décembre, après une diminution de 0,6% en novembre.  Sur un an, la production industrielle a baissé de 2,4% dans la zone euro et de 2,3% dans l’ensemble de l’UE.

 

 

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