Archive pour le Tag 'hausse'

Page 84 sur 87

Retraites- rapport Moreau : surtout une hausse de cotisations (Medef)

Retraites- rapport Moreau : surtout une hausse de cotisations (Medef)

Pour sa dernière conférence de presse mensuelle la future ex-patronne des patrons, a laissé éclater sa colère. Ce mardi 18 juin, Laurence Parisot a multiplié les critiques contre le rapport Moreau, texte remis vendredi 14 juin à Jean-Marc Ayrault et qui doit servir de boîte à outils au gouvernement pour lancer la grande réforme du système des retraites. « Nous sommes déçus par le rapport Moreau », a-t-elle dans un premier temps résumé.  » Nous savons que les besoins de financement à l’horizon 2020 sont de 22 milliards d’euros par an. Dont 8,6 milliards d’euros pour les seuls régimes des fonctionnaires. Or le rapport Moreau laisse ces questions de côtés », a-t-elle ajouté, selon les propos rapportés par le compte twitter du Medef. « Les propositions sur les retraites portent principalement sur une hausse des cotisations c’est inacceptable », a-t-elle ajouté. Une des pistes du rapport Moreau prévoit à ce titre d’augmenter les cotisations d’assurance-vieillesse de 0,1 point par an, pendant quatre ans, au-delà d’un certain plafond de salaire. D’où la crainte, pour la patronne des patrons de voir les pistes envisagées « peser » sur les entreprises, en raison d’un alourdissement de la fiscalité.  A l’inverse Laurence Parisot estime que « la piste de l’âge et de la durée de cotisation sont considérées marginalement », alors que « résoudre le problème de compétitivité passe par la question de la durée légale du travail ». Alors que le gouvernement a promis une réforme des retraites qui sera « juste », la présidente du Medef a considéré que le sujet de la pénibilité est « clos depuis 2010″. La présidente du Medef annonce donc la couleur à seulement deux jours de la conférence sociale des 20 et 21 juin où elle représentera l’organisation patronale. Sur ce dernier sujet, Laurence Parisot a cette fois adressé un bon point en déclarant que « la démarche [de la conférence sociale, ndlr] va dans le sens du dialogue que nous défendons ».

 

Consommation de bière en baisse : en cause la hausse des prix

Consommation de bière en baisse : en cause la hausse des prix

Les Français boivent de moins en  moins de bière. Fin octobre 2012, l’Assemblée nationale faisait voter une hausse de 160% des taxes sur la bière, soit environ cinq centimes pour un verre de 25 centilitres, en réduisant cette augmentation pour la production des petites brasseries.  L’application de cette nouvelle fiscalité a fait flamber les prix : ils ont augmenté de 14% en grande surface depuis le début de cette année. Blonde, brune, ambrée ou fruitée : aucune variété n’est épargnée.  Conjugués au mauvais temps, les effets de la taxe se répercutent dans les cafés. Ils affichent une baisse de 15% de la consommation en six mois. Les cafetiers sont inquiets : la bière représente plus du tiers de leurs revenus.  Les Français sont loin d’être de gros buveurs de bière. Avec 30 litres par an et par habitant, notre pays se classe 26ème sur 27 en Europe. On en boit trois fois moins que les Belges, les Allemands et les Anglais, et cinq fois moins que les Tchèques. Notre préférée reste majoritairement la bière blonde. Mais de plus en plus, on aime découvrir les spécialités : la bière blanche plus désaltérante, ou la bière ambrée. Une chose à savoir : plus une bière a de goût, plus elle contient d’alcool. Côté production, les deux leaders en France sont Kronenbourg et Heinekein. Ces deux entreprises ne sont pas françaises, mais elles fabriquent en France, avec des produits français.

Hausse prix : 0.8% sur un an

Hausse prix : 0.8% sur un an  

Sur un an, ils affichent une hausse de 0,8%, contre 0,7% en avril. L’indice des prix harmonisé IPCH, qui permet des comparaisons avec les autres pays de la zone euro, s’inscrit également en hausse de 0,1% en mai, sa progression sur un an atteignant 0,9%. Douze économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un indice IPCH en hausse de 0,2% sur le mois, leurs estimations allant de -0,5% à +0,3%. Corrigée des variations saisonnières, la hausse de mai est également ressortie à 0,1%, tout comme pour l’indice des prix hors tabac (+0,7% sur un an), alors que l’inflation sous-jacente (hors tarifs publics et produits à prix volatils) a progressé de 0,2% sur le mois et de 0,5% sur un an. Selon l’Insee, le raffermissement des prix des services de transport et de communications (+0,7%) constitue la principale contribution à la hausse de les prix enregistrée en mai. Par ailleurs, la baisse saisonnière des prix des services liés au logement (-0,6%) et celles des produits pétroliers (-3,2%) sont compensées par les hausses, en partie saisonnières, des prix des produits alimentaires frais (+4,4%) et des autres services (+0,4%). Hors habillement (+0,5%), les prix des produits manufacturés ont été peu dynamiques, restant stables dans l’ensemble.

Chine- vente véhicules : tassement de la hausse

Chine- vente véhicules : tassement de la hausse

Les ventes de véhicules ont augmenté de 9,8% en mai en Chine par rapport au même mois de 2012, à 1,76 million d’unités, a annoncé dimanche l’Association chinoise des constructeurs automobiles (CAAM). En avril, les livraisons de voitures, de camions et de cars aux concessionnaires chinois avaient augmenté de 13,4%. Sur les cinq premiers mois de l’année, les ventes affichent une hausse cumulée de 12,6% à 9,03 millions de véhicules.

 

Hausse déficit commercial en avril

Hausse déficit commercial en avril

Selon les statistiques publiées vendredi par les douanes, le déficit d’avril, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables, s’est élevé à 4,52 milliards d’euros contre 4,46 milliards en mars, un chiffre revu en baisse par rapport à la première estimation. Sur les quatre premiers mois de 2013, le solde de la balance commerciale est négatif de 20,17 milliards d’euros contre 23,94 milliards un an plus tôt. Le déficit de mars avait été annoncé à 4,76 milliards d’euros en première estimation. En avril, les exportations ont progressé de 4,1% à 37,83 milliards d’euros, soit un plus haut depuis août dernier. Selon les Douanes, les ventes ont progressé dans la quasi-totalité des branches d’activité, y compris l’automobile dont la reprise des exportations s’accentue, et le niveau des grands contrats est resté stable à un niveau élevé : 34 Airbus ont été livrés, tout comme en mars, ainsi qu’un paquebot et deux satellites. Dans le même temps, les importations ont augmenté de 3,8% à 42,3 milliards, une évolution due aux produits énergétiques mais aussi à la plupart des autres secteurs. Par zones géographiques, le déficit de la France avec le reste de la zone euro s’est contracté en avril à 3,2 milliards d’euros contre 3,9 milliards un mois plus tôt. Avec la seule Allemagne, il est revenu d’un mois sur l’autre de 1,79 à 1,65 milliard.

France: déficit de l’Etat en hausse , recettes en baisse; en cause la fiscalité qui tue la croisance

France: déficit de l’Etat en hausse , recettes en baisse; en cause la fiscalité qui tue la croisance

Le déficit de l’Etat français s’est creusé de 6,9 milliards d’euros en avril sur un an, en raison d’une série de dépenses européennes exceptionnelles mais aussi de la « faiblesse des rentrées fiscales » due à la crise, a annoncé vendredi le ministère du Budget.  Si les recettes fiscales sont globalement stables par rapport à la même période de 2012, leur évolution, avec un recul des taxes directement liées à la consommation, semble moins favorable que dans les dernières prévisions du gouvernement présentées mi-avril.

Surendettement : nette hausse

Surendettement : nette hausse

  •  

Le nombre de dossiers déposés auprès des commissions de surendettement a connu une hausse de 7,5% en avril par rapport au même mois de 2012, selon des chiffres publiés jeudi par la Banque de France. Au total, 20.986 dossiers ont été déposés en avril. Sur les quatre premiers mois de l’année 2012, le nombre de dépôts de dossiers est en repli de 1,9%. Le nombre de dossiers traités est pour sa part resté pratiquement stable (-0,82%) au cours de la période. La loi Lagarde, portant réforme du crédit à la consommation et dont les derniers volets sont entrés en vigueur au printemps 2011, permet aux commissions de surendettement de ne plus passer devant le juge que pour l’homologation des procédures de rétablissement personnel, ce qui raccourcit le délai de traitement. La procédure de rétablissement personnel, l’option la plus radicale qui consiste à effacer la totalité des dettes privées, a concerné plus d’un quart des dossiers traités entre janvier et avril (26,1%), une proportion légèrement inférieure à celle constatée un an auparavant (28%).

 

Tabac: hausse des prix et écroulement des ventes à prévoir

Tabac:  hausse des prix et écroulement des ventes à prévoir

 

Deux nouvelles hausses du tabac, la crise, le développement du marché parallèle (au moins 20%), la cigarette électronique, quatre raisons pour faire écrouler les ventes d’ici la fin de l’année.  Le prix du tabac devrait encore grimper dans les prochains mois. Selon une information du Figaro confirmée par Europe 1, le prix du paquet devrait augmenter de 20 centimes au 1er juillet et à nouveau de 20 centimes en octobre. L’augmentation sera plus forte pour le tabac à rouler. « Les représentants des cigarettiers ont été réunis à Bercy mardi à 18 heures », rapporte Le Figaro. « Leur autorité de tutelle leur a demandé d’envisager une hausse de 20 centimes du paquet de cigarettes au 1er juillet, suivie d’une augmentation du même montant début octobre. » Cette décision est le résultat d’ »un bras de fer politique » entre le ministère de la Santé, désireux de faire baisser la consommation de tabac, et celui des Finances, qui cherche à préserver les rentrées fiscales liées à la vente de tabac. Cette hausse s’ajoute à celle du 1er octobre 2012, lorsque tous les produits du tabac avaient déjà augmenté d’au moins 6,5%, soit au moins 30 centimes. De plus, une nouvelle hausse des prix est attendue avec l’entrée en vigueur des nouveaux taux de TVA le 1er janvier 2014 : la TVA sur le tabac sera ainsi portée de 19,6% à 20%. Et ces augmentations à répétition devraient mécontenter beaucoup de monde, à commencer par les buralistes, qui connaissent depuis quelques mois une forte baisse de leurs ventes et qui craignent désormais de mettre la clé sous la porte. « En 15 mois le prix du tabac aura augmenté quatre fois. On ne comprend pas cette acharnement », a réagi sur Europe1 Pascal Montredon, le président de la Confédération des buralistes. « On sait très bien que ça ne marche plus d’augmenter le prix du tabac pour faire diminuer la consommation. Le marché parallèle augmente. Et nous ne sommes pas des multinationales. C’est une véritable drame du point de vie économique et personnel. Quand on est chef d’une petite entreprise et dit à son collaborateur : ‘on ne peut pas te garder’, cela ne fait plaisir ni à lui ni à nous », renchérit-il. Les militants anti-tabac ne devraient pas non plus y trouver leur compte, eux qui soutiennent une hausse bien plus rude. « Pour être efficaces, les hausses doivent être dissuasives et répétées, d’au moins 10% tous les deux ans », estime ainsi le professeur Gérard Dubois, président d’honneur de l’Alliance contre le tabac. « Le ministère de la Santé gagne tout de même une mini-victoire. C’est toujours mieux que rien », reconnaît-il toutefois au micro d’Europe1.

 

Allemagne: hausse de salaires

 

Allemagne:  hausse de salaires

 

Le syndicat allemand IG Metall et le patronat des secteurs de la métallurgie et de l’électricité ont conclu mercredi un accord salarial en deux temps prévoyant une augmentation de 3,4% en juillet et une autre de 2,2% en mai 2014. L’accord porte sur une durée de 20 mois.  IG Metall réclamait une hausse de 5,5% des salaires pour les quelque 3,7 millions de personnes concernées et avait menacé d’engager des grèves en série. Le syndicat avait rejeté une offre initial du patronat d’une augmentation de 2,3% à partir de juillet.  . La fédération patronale Gesamtmetall avait signalé en début de semaine qu’étendre l’accord dans le temps pourrait constituer une base de compromis.   »Avec un tel accord, les salariés sont traités de façon juste et appropriée, en harmonie avec la situation économique », a dit le président d’IG Metall, Bertold Huber, cité dans un communiqué.   »Je me réjouis de l’accord-pilote atteint en Bavière », a dit le président du patronat de la métallurgie, Gesamtmetall, Rainer Dulger.  Cet accord obtenu dans l’Etat régional de Bavière (sud) a une fonction pilote pour toute l’Allemagne et il permet ainsi d’éviter une grève dure dans la métallurgie, un secteur qui représente au total 3,7 millions de salariés allemands.  Trouvé au quatrième tour de table en Bavière, le compromis va ensuite devoir être approuvé par les autres sections régionales d’IG Metall pour valoir dans tout le pays, mais ceci est une formalité.  Ces dernières semaines, le syndicat IG Metall avait fait monter la pression avec des grèves d’avertissement répétées.  Rien qu’entre le 1er et le 8 mai, 400.000 salariés avaient cessé le travail ponctuellement, par exemple chez Daimler, Bombardier ou encore le fabricant de câbles Nexans. Les deux parties avaient à coeur de trouver un accord avant la Pentecôte, et surtout avant le passage à la grève dure. Les métallos allemands ne se sont pas mis en grève dure depuis 11 ans.  L’accord salarial dans la métallurgie sert en général d’étalon pour d’autres pans de l’industrie en Allemagne. Cette année il prend aussi une dimension européenne, dans un contexte où les salaires allemands sont scrutés avec attention par ses partenaires.  La première économie européenne est largement épargnée par le marasme économique qui touche ses voisins, et beaucoup d’espoirs reposent d’une part sur une hausse du pouvoir d’achat des Allemands pour tirer l’économie de ses partenaires commerciaux, et d’autre part sur une hausse du coût du travail qui nivellerait quelque peu l’avantage compétitif des entreprises allemandes vis-à-vis de leurs concurrentes.  Le printemps social est chargé en Allemagne cette année. Les salariés de Lufthansa ont paralysé le trafic de la première compagnie aérienne lors de deux grèves en mars puis en avril. Deutsche Post a été touchée aussi, cette semaine ce sont les salariés d’Amazon qui ont cessé le travail sur deux sites pour revendiquer un rattachement du géant de la distribution en ligne à la convention collective du commerce de détail.

 

Sondages popularité Hollande : à la hausse, mais pas tout de suite, en 2020 !

Sondages popularité Hollande : à la hausse, mais pas tout de suite, en 2020 !

 

Hollande pourraient remonter en popularité d’après les sondeurs ; pourquoi pas ? Mais sans doute pas avant 2020 ! Un an après son élection, le président de la République, dont la cote n’a jamais gravi les sommets (58% de confiance en mai 2012, selon l’institut CSA), atteint les cimes de l’impopularité. Avec 74% de mécontents dans le baromètre Ifop-JDD du 20 avril, il détient le record absolu depuis la création en 1958 de cet indicateur qui le crédite de 25% de satisfaits.  Deux des quatre enquêtes réalisées depuis un mois pour connaître les intentions de vote si la présidentielle avait lieu en ce moment donnent même François Hollande éliminé dès le 1er tour, devancé par Nicolas Sarkozy mais aussi par Marine Le Pen. Un troisième le donne à égalité avec l’ex-candidate du Front national.  Pourtant, « remonter la pente, c’est possible, cela a déjà été fait », assure Emmanuel Rivière, de TNS Sofres. « Il y a des précédents », confirme Gaël Sliman, de BVA.  En 1995, la cote de Jacques Chirac avait dégringolé dans les six mois suivant son élection, tombant à 38% de confiance selon CSA. Mais le président était remonté à 44% en mai 1996. D’après le même institut, Nicolas Sarkozy, lui, était descendu à 38% douze mois après son élection.  A la fin de l’été 2008, Nicolas Sarkozy « était à un niveau pratiquement aussi faible » que celui de François Hollande aujourd’hui, rappelle M. Rivière. Il avait regagné une dizaine de points fin 2008, apparaissant comme un capitaine solide dans la tempête déclenchée par la crise de Lehman Brothers aux Etats-Unis.  Toutefois, à court et moyen terme, affirme M. Rivière, « je n’entrevois pas d’amélioration » car aucune embellie économique n’est attendue, alors même que François Hollande « a fait de la lutte contre le chômage sa bataille principale ». En outre, « quelques rendez-vous compliqués » pour l’exécutif vont se présenter, dont une énième réforme des retraites, sujet sensible s’il en est, comme l’ont encore montré les mobilisations massives de 2010.  Frédéric Dabi, de l’Ifop, souligne que la popularité du chef de l’État « est fortement indexée sur la situation économique et sociale ». Selon lui, la mauvaise note décernée au président par les Français sanctionne « l’absence de résultats » sur ce plan.  Une inflexion de la courbe du chômage ne suffira pas à redresser la cote présidentielle. Il faudrait « une amélioration durable », estime le sondeur de TNS Sofres.  Frédéric Dabi remarque néanmoins que « les Français ont intériorisé la crise et, surtout, l’absence de marge de manoeuvre pour le pouvoir politique ». A l’entendre, « il suffirait » pour que François Hollande retrouve des couleurs, « d’un petit retour à la croissance, et que l’opinion en fasse crédit au président ». Mais pour l’heure, les Français « doutent de la capacité présidentielle à faire face à un contexte exceptionnel », celui d’une crise économique durable.  Pour Emmanuel Rivière, la question est plutôt de savoir si François Hollande « peut supporter dans la durée l’impopularité ».  Il peut être tenté de « chercher le coup qui va le rendre populaire », peut-être par un changement de gouvernement. Mais il peut tout autant miser sur « une forme de sérénité face à l’adversité » et espérer que « si la situation s’améliore, l’opinion lui saura gré de ne pas avoir paniqué ».  Gaël Sliman n’est pas loin de penser la même chose et fait l’hypothèse d’un président raisonnant ainsi : « Au point d’impopularité où je suis, je dois absolument montrer que je suis capable de prendre des mesures très difficiles », mal vues par l’opinion.  Car c’est cette dimension d’homme fort qui manque au capitaine. « Il n’y a pas de hollandophobie », observe M. Sliman. Alors qu’un fort rejet de la personnalité de Nicolas Sarkozy s’exprimait, « François Hollande reste perçu comme sympathique, honnête », voire « sincère, proche des préoccupations des Français », selon les sondeurs. Presque son seul atout.

Hausse consommation en mars ; en cause, les prix alimentaires et le froid

Hausse consommation en mars ;  en cause, les prix alimentaires et le froid

La consommation des ménages français en biens a progressé de 1,3% en mars, tirée par les dépenses alimentaires et en énergie, selon les donnés publiées aujourd’hui par l’Insee. Cette hausse mensuelle, la plus forte depuis février 2012, est toutefois insuffisante pour compenser les baisses de février et de janvier (confirmées à -0,2% et -0,9%), avec pour conséquence que la consommation des ménages recule de 0,4% sur l’ensemble du premier trimestre après avoir déjà accusé un repli de 0,1% au quatrième trimestre 2012.  Il s’agit d’une vraie surprise. Quinze économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un chiffre en hausse de 0,1% en mars, leurs prévisions s’échelonnant entre -0,7% et +0,7%. Dans un communiqué, l’Insee fait état d’un rebond de 2,6% des dépenses en produits alimentaires le mois dernier après leur recul de février (-0,3%) et d’une accélération de la hausse des dépenses en énergie (+2,8% après +1,4% en janvier et +1,2% en février) en raison de températures inférieures aux normales saisonnières. La consommation en biens durables est restée quasiment stable (-0,1%) mais a reculé de 3,9% sur l’ensemble du premier trimestre. Les dépenses en automobiles ont notamment reculé de 0,9% sur le mois de mars mais ont chuté de 6,8% sur le trimestre compte tenu d’un mois de janvier en baisse de 11,0%.  Les achats de textile-cuir ont accusé de leur côté leur deuxième mois consécutif de baisse (-2,9% après -4,8%) après leur progression de 3,5% en janvier à la faveur des soldes d’hiver.

Gaz : hausse des prix

Gaz : hausse des prix

 

 

Le 30 janvier, le Conseil d’Etat , saisi par GDF Suez et plusieurs de ses concurrents, avait donné tort à l’ancien gouvernement Fillon et à son successeur en invalidant les prix du gaz fixés en juin 2011 puis en juillet et septembre 2012.  Ils avaient été volontairement gelés ou limités, au mépris de la réglementation, laquelle aurait dû conduire à des tarifs plus élevés, ce qui avait amené le Conseil d’Etat à les invalider.  Les nouveaux arrêtés vont permettre à GDF Suez, conformément à la décision du Conseil, d’appliquer à ses clients le rattrapage qui lui a été accordé par la juridiction administrative suprême.  Le gouvernement et l’opérateur gazier historique avaient précisé dès le rendu de la décision du Conseil d’Etat, le 30 janvier, que le rattrapage représenterait un surcoût de 23 euros pour un ménage se chauffant au gaz, et que son règlement serait étalé sur un an et demi.  Selon les calculs de GDF Suez, cela représente en moyenne 1,30 euro par mois et par abonné, tous usages confondus.  GDF Suez avait déjà obtenu un premier rattrapage l’été dernier, de 38 euros en moyenne pour un foyer chauffé au gaz, et également réparti sur 18 mois, à la suite d’un bras de fer similaire avec le gouvernement Fillon.  Pour mettre fin à ces contentieux à répétition et réduire autant que possible les prix du gaz, le gouvernement a présenté en décembre une réforme des tarifs gaziers. Ceux-ci incluent désormais des facteurs d’évolution en principe plus favorables aux consommateurs et sont revus tous les mois et non plus chaque trimestre.  Cette réforme a déjà entraîné trois reculs modestes des prix du gaz en février, mars et avril (-0,5%, -0,3% et -0,6%), qui sera suivie en mai d’une stabilité, enrayant la flambée quasi ininterrompue endurée ces dernières années par les consommateurs.

 

France: récession et hausse du chômage d’après le FMI

France: récession et hausse du chômage d’après le FMI

Le Fonds monétaire international estime désormais que le produit intérieur brut (PIB) de la France reculera de 0,1% en 2013 par rapport à 2012, alors qu’il tablait en janvier sur une légère croissance de 0,3%. Ce serait la première année de récession depuis la baisse de 3,1% en 2009.  L’économie française ne connaîtrait ensuite qu’un très modeste rebond en 2014, de seulement 0,9%.   »La croissance en France devrait être négative en 2013, ce qui reflète une conjonction de la consolidation budgétaire, de mauvaises performances à l’export, et d’une confiance en berne », estime l’économiste en chef du Fonds, le Français Olivier Blanchard, dans ce rapport semestriel.  Ces prévisions sont encore plus pessimistes que celles que le gouvernement français va officialiser mercredi dans le « programme de stabilité » qui sera envoyé à Bruxelles le 30 avril.  En ligne avec la Commission européenne, Paris ne s’attend plus qu’à une croissance de 0,1% en 2013 mais espère un rebond de 1,2% en 2014.  Avec une récession suivie d’une reprise atone, le chômage devrait continuer à flamber, selon l’institution dirigée par l’ex-ministre française de l’Economie Christine Lagarde, alors que le président François Hollande s’est engagé à en inverser la courbe à la fin de l’année.  Le taux de chômage passerait ainsi de 10,2% l’an dernier à 11,2% en 2013 puis à 11,6% en 2014, explique le FMI.  L’activité au point mort a déjà contraint la France à acter un dérapage budgétaire conséquent. Alors qu’elle s’était engagée à ramener cette année son déficit public à 3% du PIB, le plafond fixé par les traités européens, elle estime désormais qu’il s’établira à 3,7%.  Le FMI conforte cette prévision puisqu’il la fait sienne.  En revanche, les avis divergent pour la suite.  Le gouvernement compte ramener le déficit sous la barre des 3%, à 2,9%, en 2014. Or le Fonds s’attend à ce qu’il soit encore de 3,5% l’an prochain, sur la base de son analyse des mesures déjà votées ou dont il a la certitude qu’elles seront adoptées.   »La barre des 3% ne sera pas atteinte cette année mais c’était normal étant donné la faiblesse de la situation macroéconomique », a estimé Jord Dedressin, chef adjoint du Département des recherches économiques au FMI, mardi lors d’une conférence de presse à Washington.   »De nouvelles réformes devront être décidées l’année prochaine mais pour 2013, le rythme des ajustements nous semble cohérent », a-t-il ajouté.  Paris aura donc fort à faire pour prouver que les économies promises, notamment sur les dépenses de retraite et de la politique familiale, seront bien mises en oeuvre.  Pour l’instant, le FMI pense que le déficit français ne reviendra sous les 3%, à 2,6%, qu’en 2015.  Du coup, les experts de Washington estiment que la dette publique de la France va continuer à gonfler de record en record, à 92,7% du PIB en 2013, 94% en 2014 et jusqu’à 94,1% en 2015, avant de refluer progressivement — elle redescendrait à 88,1% en 2018.

 

Embauche en hausse d’après Pôle emploi ; en CDI de 10 heures par semaine ?

Embauche en hausse d’après Pôle emploi ; en CDI de 10 heures par semaine?

 

Les embauches seraient en hausse  en 2013 d après Pôle emploi (sans doute très inférieures aux départs mais l’enquête n’en dit rien !). Le gros gisement serait les services à domicile, notamment aide à domicile. Pôle emploi oublie simplement de préciser que nombre de ces emplois sont des CDD ou CDI de l’ordre de 10 heures par semaine (d’où le turn over). Compte tenu de la crédibilité de pôle emploi auprès des entreprises comme des chômeurs on peut douter de la pertinence de cette enquête.  Les intentions d’embauches mesurées par Pôle emploi pour 2013, en faible progression, montrent une stabilité des métiers les plus demandés et une légère baisse des difficultés à recruter anticipées par les employeurs, indique aujourd’hui l’enquête annuelle du service public de l’emploi. L’enquête « Besoins en main d’œuvre » est utilisée notamment pour améliorer l’orientation des demandeurs d’emploi vers les métiers porteurs. Pour 2013, 1.613.100 projets de recrutements, créations de postes ou remplacements, ont été récoltés auprès de 395.000 employeurs du privé et d’une partie du public, interrogés fin 2012. C’est 0,3% de plus qu’il y a un an (contre +4,3% l’année précédente), une « bonne nouvelle alors qu’on aurait pu s’attendre à une baisse des intentions d’embauche », a souligné auprès de l’AFP Bernard Ernst, directeur des enquêtes et statistiques à Pôle emploi.  Ainsi, 18% des entreprises ont répondu à Pôle emploi qu’elles prévoyaient au moins une embauche dans l’année (+0,2 point de plus qu’en 2012). Dans la moitié des cas, il s’agit d’un emploi en CDI ou un CDD de plus de six mois. Dans les régions du littoral atlantique et le sud de la France, les besoins de recrutement s’accroissent. Au contraire, dans le Nord-Est et le Centre, ils diminuent. « Dans ce contexte de croissance ralentie des besoins en main d’oeuvre, les difficultés à recruter anticipées par les employeurs se réduisent » de plus de 2 points, note Pôle emploi. Elles concernent tout de même 40,4% des projets recueillis et un employeur potentiel sur deux.  Les employeurs imputent essentiellement ces difficultés au profil inadéquat des candidats (86%), avant la pénurie de main d’oeuvre dans certains domaines (60%), les conditions de travail (32%) ou une image dégradée de l’entreprise ou du métier (18%). Cueilleurs agricoles, agents d’entretien, serveurs, apprentis de cuisine, aides-soignants, vendeur ou cuisinier: le top 15 des métiers les plus recherchés est quasi inchangé. Sortent les attachés commerciaux, rentrent les artistes. Cette liste, composée pour beaucoup de fonctions peu qualifiées, « illustre le poids structurellement fort des activités touristiques et des services à la personne dans le tissu économique français », explique Pôle emploi. Elle reflète aussi le poids important des emplois saisonniers (35,8% des intentions récoltées). Le secteur des services aux particuliers reste premier pourvoyeur d’emplois potentiels, avec plus de deux projets d’embauche sur cinq. Les intentions d’embauche y progressent de +2,2%. Aide à domicile et hébergement médicalisé pour personnes âgées regroupent à eux seuls plus d’un tiers des perspectives de recrutement, dont une part importante est jugée problématique (68,1% et 45,8%).  L’hôtellerie-restauration concentre 14% des intentions d’embauche. Très moroses dans la restauration, les perspectives s’envolent pour l’hébergement touristique (+19,7%). Le secteur des services aux entreprises, 1 projet sur 5, est lui orienté à la baisse (-0,9%), comme dans l’industrie (-2,5%) et la construction (-10,7%). Les employeurs du commerce et de l’agriculture (où 90% des recrutements prévus portent sur des contrats saisonniers) anticipent en revanche des hausses (+1,9% et +1,3%).

Hausse de la TVA en 2014 ?

Hausse de la TVA en 2014 ?

 

Christian Eckert, le rapporteur du budget à l’Assemblée a répondu aux questions de BFMBusiness.com. (BFMBusiness.com)

Vous avez proposé, avec d’autres députés socialistes, un changement des taux de TVA. Quel accueil ont-elles reçu de la part du gouvernement?

Elles n’ont pas reçu un accueil très enthousiaste, hormis sur un point déjà acquis, à savoir la baisse de la TVA sur le logement social et sur les travaux dans le logement social. Il ne faut pas oublier –et je pense notamment à Jean-Louis Borloo- que c’est le gouvernement précédent qui l’avait augmenté de 5 à 7% ! A l’époque, ça n’avait pas l’air de le choquer. Nous, nous allons le baisser et le ramener à 5%. Donc M. Borloo n’a pas de leçon à nous donner. Nous avons effectivement proposé une modulation des taux de TVA, que nous avons calibrée sans changer la recette globale. Le gouvernement n’a pas l’air d’être favorable au passage du taux intermédiaire de 10 à 9%. Pour le reste, nous proposons d’augmenter le taux normal de 20 à 20,5%. Ce qui reste un taux inférieur à celui pratiqué dans 17 des 27 pays européens. C’est une question qui sera peut-être posée un jour, en raison des équilibres budgétaires nécessaires. Elle sera peut-être même posée en fin d’année par certains. Nous ne sommes qu’au mois de mars. Il nous est impossible de donner les détails du budget 2014. Ma préférence va à une taxation de la partie versante, c’est-à-dire les entreprises qui versent des salaires supérieurs à un million d’euros. Le Conseil d’Etat a rendu son avis, le gouvernement est en train d’y réfléchir. Soit nous présentons une mesure dans la prochaine loi de finances initiale, vers la fin de l’année. Soit nous anticipons -pourquoi pas?- avec une mesure comme celle que je défends dans la loi sur la rémunération des dirigeants de grandes entreprises. Cela pourrait alors se produire au premier semestre de cette année. J’en ai parlé avec le nouveau ministre du Budget (Bernard Cazeneuve, Ndlr). Il y réfléchit.

1...828384858687



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol