Archive pour le Tag 'hausse'

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Prix –Consommation : hausse de 0.3% en décembre

Prix –Consommation : hausse de 0.3% en décembre

Les prix à la consommation ont progressé de 0,3% en décembre en France sous l’effet notamment des hausses saisonnières de certains services et produits manufacturés et d’un rebond des prix pétroliers, selon les statistiques publiées mardi par l’Insee. Sur l’ensemble de 2013, ils affichent une hausse limitée à 0,7%, soit le rythme le plus faible depuis 1998, au moment où des économistes s’inquiètent de plus en plus des risques de déflation dans la zone euro. Le taux d’inflation annuel de la zone a déjà été estimé à 0,8% en décembre par l’institut Eurostat. L’indice des prix harmonisé IPCH, qui permet des comparaisons avec les autres pays de la zone euro, est ressorti à +0,4% en décembre et progresse de 0,8% sur douze mois. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne un taux d’inflation IPCH de 0,4% en décembre et de 0,9% en 2013. La faible inflation de 2013 aurait dû logiquement entraîner une nouvelle baisse du taux du livret A, qui a été ramené à 1,25% au 1er août dernier, lors de sa prochaine révision prévue le 1er février. Le ministre de l’Economie et des Finances, Pierre Moscovici a toutefois laissé entendre la semaine passée que le gouvernement pourrait renoncer à cette baisse en invoquant une nouvelle fois la protection du pouvoir d’achat des épargnants. Sur la base du taux d’inflation constaté, le taux du livret A, le produit d’épargne le plus populaire en France, aurait déjà dû être abaissé à 1,0%, un plus bas record, le 1er août dernier. Sa révision semestrielle est décidée par le ministre de l’Economie sur recommandation du gouverneur de la Banque de France. Corrigée des variations saisonnières, l’inflation de décembre est ressortie à +0,1% (+0,7% sur un an) tandis que l’indice des prix hors tabac a progressé de 0,4% (+0,6% sur un an).  

 

Automobiles-Etats-Unis : hausse des ventes de 8% en 2013

Automobiles-Etats-Unis : hausse des ventes de 8% en 2013

 

.Selon des chiffres de General Motors, les chiffres de ventes automobiles américaines ont atteint en décembre 15,6 millions d’unités en données annualisées, un niveau bien inférieur aux 16 millions anticipés par les 27 économistes interrogés par Reuters. Ces chiffres sont d’autant plus décevants que les ventes de décembre sont traditionnellement élevées. Selon John Felice, directeur des ventes de Ford, le niveau moins élevé qu’attendu en décembre s’explique par le fait qu’un certain nombre d’acquisitions ont été réalisées en novembre plutôt que le mois dernier en raison de la célébration de la fête de Thanksgiving qui a décalé certains achats. Des observateurs évoquent également un début d’hiver particulièrement rigoureux qui a dissuadé des consommateurs de se rendre dans les concessions automobiles. Reste que pour l’ensemble de l’exercice 2013, les ventes devraient avoir progressé de 8% à 15,6 millions d’unités, du jamais vu depuis 2007 lorsqu’elles avaient atteint 16,1 millions. En 2009, au plus fort de la crise financière, elles étaient tombées à 10,4 millions. Dans le détail, General Motors a vu ses ventes diminuer nettement, avec un recul de 6% à 230.147 unités en décembre, alors que les analystes anticipaient une très légère amélioration. Chez Ford, les ventes ont augmenté de 2% à 218.058 véhicules, un niveau là encore inférieur aux attentes. Les ventes de Toyota ont quant à elles reculé de 1,7% alors que les analystes prévoyaient une légère hausse. Chrysler, dont Fiat vient d’annoncer le rachat intégral, a vu ses ventes bondir de 6% le mois dernier à 161.007 unités, mais cette performance s’est elle aussi révélée inférieure aux attentes.

RSA : en hausse de 7%

RSA : en hausse de 7%

Montée du chômage mais aussi du RSA. Selon les chiffres de la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf), près de 2,25 millions de foyers bénéficiaient, fin septembre, du Revenu de Solidarité Active (RSA). Un chiffre en hausse de 7,4% en un an. De plus en plus de Français sont au RSA. C’est l’annonce faite par la Cnaf dans sa lettre trimestrielle « RSA Conjoncture » parue en décembre. L’augmentation du nombre de bénéficiaires connaît un « rythme légèrement plus dynamique qu’au trimestre précédent », explique la note. En juin, la progression annuelle mesurée était de près de 7% à 2,23 millions de bénéficiaires. Fin septembre, 2,03 millions de bénéficiaires résidaient en métropole et 226.000 dans les Départements d’outre-mer (Dom). Dans le détail, 1,756 million de foyers (+8,4%) percevaient le RSA « socle », revenu minimum pour personnes sans ressources, et 496.000 (+4,1%) le RSA « activité », qui sert de complément à un petit salaire. En outre, 242.000 foyers (+7,7%) bénéficiaient des deux prestations. D’un montant de 493 euros par mois pour une personne seule, le RSA « socle » sera revalorisé de 1,3% au 1er janvier pour atteindre un niveau de 499,31 euros.

 

Hausse de TVA au premier janvier

Hausse de TVA au premier janvier

La  hausse de TVA c’est évidemment un coup de massue sur les consommateurs déjà affectés par nombre de fiscalités. Dans certains secteurs où les marges sont réduites ces hausses seront catastrophiques car il faudra arbitrer entre compétitivité et marge. Le bâtiment, les services notamment la restauration ou encore les transports subiront de plein fouet ces hausses.

Bond du taux intermédiaire : de 7 à 10%

Ces 3 points supplémentaires vont être répercutés intégralement sur le prix des billets dans les transports et sur les factures liées à des travaux à domicile. Concernée aussi, la note de restaurant ou d’hôtel va sans doute augmenter ainsi que le ticket à la fête foraine. Sans oublier l’entrée dans un musée ou un zoo et les médicaments non remboursables.

Hausse modérée du taux normal : de 19,6 à 20%

La hausse s’appliquera à la grande majorité des produits et services. Cette petite augmentation de 0,4 point ne sera pas forcément répercutée intégralement et immédiatement par les commerçants, surtout dans les secteurs fortement exposés à la concurrence.

Stabilité du taux réduit : 5,5%

Le taux réduit ne change pas. Il concerne principalement les produits alimentaires, à quelques exceptions près comme le chocolat au lait, les boissons alcoolisées ou le caviar.

De rares baisses

Les baisses sont très ciblées. Si les travaux que vous engagez chez vous visent à renforcer l’isolation thermique, la TVA non seulement ne passera pas à 10% mais elle baissera à 5,5%.

Idem pour les tickets de cinéma, les préservatifs ou encore les engrais naturels, qui désormais bénéficieront du taux réduit à 5,5%. Les gérants de salles de cinéma ont déjà annoncé qu’il proposerait des places à 4 euros aux moins de 14 ans.

Chine : exportations en hausse en 2013, +7%

Chine : exportations en hausse en 2013, +7%

 

Signe sans doute d’une certaine reprise mondiale (sauf en France), les exportations chinoises sont reparties. Le total des exportations et importations chinoises devrait atteindre 4.140 milliards de dollars cette année, a dit vendredi le ministre du Commerce Gao Hucheng, une somme qui représente une hausse de 7% du commerce extérieur du pays par rapport à 2012 alors que l’objectif officiel était d’une progression de 8%. Gao Hucheng a ajouté que le ministère redoublerait d’efforts pour assurer une poursuite de la croissance du commerce extérieur en 2014, ajoutant que le rééquilibrage allait se poursuivre avec une augmentation des importations de matières premières et d’énergie. « En 2014, nous accélérerons le processus d’ajustement des exportations et des importations (…) », a précisé le ministre. Après avoir pesé sur la croissance au cours des trois premiers trimestres 2013, les exportations de la Chine sont reparties de l’avant à la faveur de la reprise économique des Etats-Unis et de l’Europe. Elles devraient même être un des moteurs de l’augmentation du produit intérieur brut (PIB) chinois l’année prochaine. Ceci étant dit, le gouvernement ne veut plus que ce soit le seul puisqu’il cherche à rééquilibrer l’économie chinoise pour favoriser le développement de la consommation et des services alors que la croissance repose pour l’instant avant tout sur les exportations et l’investissement.

Production : hausse de 0,5% des prix en novembre

Production : Hausse de 0,5% des prix en novembre

 

En dépit de  la hausse de novembre, la faiblesse de la demande tire les prix à la baisse (-0.6% sur un an). Les prix à la production de l’industrie sur le marché français ont augmenté de 0,5% en novembre par rapport au mois précédent, une hausse principalement due à celle des prix de l’électricité, selon les données publiées vendredi par l’Insee. Sur un an, les prix à la production sont en recul de -0,6%. L’institut de la statistique souligne dans un communiqué que les prix de l’électricité ont progressé de 4,1% sur le mois du fait du passage au tarif d’hiver. Les prix des produits manufacturés ont été quasi-stables ou en légère baisse le mois dernier. La hausse de novembre fait suite à un recul révisé a -0,3% en octobre (-0,2% en première estimation). Les prix des produits industriels destinés aux marchés extérieurs sont restés stables après avoir reculé de 0,5% en octobre. Sur un an, ils reculent de -1,2%. Sur l’ensemble des marchés, les prix ont progressé de +0,3% après -0,3% en octobre, leur baisse sur un an ressortant a -0,8%.

Chômage : hausse en novembre

Chômage :  hausse en novembre

 

Pus 17000 chômeurs en novembre, moins 20 000 en octobre, des chiffres non significatifs pour la catégorie A surtout avec les bidouillages de Pôle emploi. En clair il n’y a pas d’inversion de la courbe du chômage.  Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A est reparti à la hausse en novembre en France après le net recul enregistré le mois précédent, augmentant de 0,5%, soit de 17.800, pour s’établir à 3.293.000, selon les données publiées jeudi par le ministère du Travail. En tenant compte des personnes ayant exercé une activité réduite (catégories B et C), il s’inscrit en revanche en baisse de 0,1% (-6.900) à 4.876.100. Avec les départements d’Outre-mer, le total atteint 5.174.300. Les évolutions enregistrées en novembre sont inverses mais avec une moindre amplitude de celles du mois précédent où le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A avait reculé de 0,6% et celui incluant les catégories B et C avait progressé de 0,8%. Dans un communiqué, le ministre du Travail, Michel Sapin, a toutefois estimé que « l’inversion de la courbe du chômage est bel et bien engagée en ce quatrième trimestre de 2013″. « Alors que le chômage (en catégorie A) progressait d’environ +30.000 par mois en moyenne au premier trimestre 2013, il progressait de +18.000 par mois en moyenne au deuxième trimestre, puis de +5.500 au troisième trimestre », souligne-t-il. « Sur les deux premiers mois du quatrième trimestre (octobre et novembre), l’évolution est à la baisse de -1.350 en moyenne par mois », poursuit-il. Sur un an, la progression du nombre de chômeurs en catégorie A en métropole ressort à +5,6%. Elle est de 5,9% en incluant les catégories B et C. « Au-delà du dernier chiffre de 2013 à venir, c’est la bataille de l’inversion durable, mois après mois, qu’il faut gagner en 2014 : elle est à notre portée », estime Michel Sapin. L’Insee est cependant moins optimiste que le gouvernement sur la possibilité d’inverser durablement la courbe du chômage. L’Institut a ainsi prévu le 19 décembre que l’économie française connaîtrait une reprise poussive en 2014, insuffisante pour provoquer une inversion de la courbe du chômage qui se stabiliserait à 11,0% de la population active au premier semestre. Il entrevoit un léger mieux dû aux emplois aidés et à un net ralentissement des destructions de postes dans le privé (4.000 au premier semestre 2014), dû notamment aux effets du Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE). Mais le taux de chômage, qui était de 10,9% à la fin du 3e trimestre, se stabiliserait à 11,0% à la fin du premier semestre, une évolution bien loin de l’inversion de la courbe promise par François Hollande pour fin 2013.

 

Hausse de la dette au 3e trimestre à 92.7% du PIB.

Hausse de la dette  au 3e trimestre à 92.7%  du PIB.

Officiellement la dette baisse mais rapportée au PIB, elle augmente encore puisque la croissance  recule. La dette publique de la France a diminué de 11,4 milliards d’euros au troisième trimestre pour s’établir à 1.900,8 milliards fin septembre, soit l’équivalent de 92,7% du PIB, selon les statistiques publiées mardi par l’Insee. Le ratio de dette sur PIB s’est ainsi contracté de 0,8 point sur l’ensemble du troisième trimestre mais affiche une hausse de 2,5 points depuis le début de 2013. La seule dette de l’Etat a diminué de 9,3 milliards d’euros sur le trimestre pour s’élever à 1.509,8 milliards, précise l’Insee dans un communiqué. Outre la dette de l’Etat, la dette publique au sens de Maastricht inclut celles des administrations de sécurité sociale (212,6 milliards fin septembre), des administrations publiques locales (169,8 milliards) et des organismes divers d’administration centrale (8,6 milliards).

 

Consommation des ménages : légère hausse en novembre à cause du froid

Consommation des ménages : légère hausse en novembre à cause du froid

Une petite hausse pas très significative, pas suffisante en tout ca pour redresser la croissance Selon l’Insee, ce 24 décembre, les dépenses en biens et en énergie des Français ont augmenté de 1,4% au mois de novembre, après une baisse de 0,2% en octobre, révisée à 0,1% ce mardi.   L’augmentation des dépenses en énergie est la première responsable de cette hausse, précise l’institut. Elles ont cru de 7,5% le mois dernier, du fait de températures inférieures aux normales saisonnières. Les dépenses en carburant, elles, diminuent.  Les dépenses en biens fabriqués continuent également leur progression entamée en juin. Hors biens durables tels que des automobiles ou des équipements pour la maison, les ménages ont acheté davantage de vêtements et cuirs, principal facteur de hausse ave +0,5%.  En revanche, la consommation de produits alimentaire se tasse de 0,6% en novembre, après une progression de 1,5% en octobre. La baisse des ventes de tabac l’explique en partie.  L’institut de la statistique publie également ses statistiques sur la conjoncture au troisième trimestre. L’acquis de croissance du produit intérieur brut (PIB) pour 2014 reste estimé à +0,1 %, en dépit d’un repli sur le trimestre, de 0,1%. Au deuxième trimestre, il avait progressé de 0,6%.  Les exportations ont recommencé à chuter, de 1,3% après avoir augmenté de 1,9% le trimestre précédent, alors que la progression des importations décélère légèrement, à +0,9% après +1,5%. Si bien que ni le commerce extérieur, ni la consommation des ménages, revue à +0,1%, ne participent à la croissance.  Le pouvoir d’achat des ménages s’est par ailleurs infléchi au troisième trimestre 2013, notamment en raison de la baisse des salaires dans les entreprises et de la hausse des impôts.

SMIC : hausse de 12 euros mensuels

SMIC : hausse  de 12 euros mensuels

 

En fait la hausse du SMIC compensera à peine les hausses de TVA et compte tenu de l’inflation (faussée par l’INSEE pour des catégories qui dépensent pratiquement tous leurs revenus aux dépenses contraintes) , il y aura bien détérioration du pouvoir d’achat des smicards ( sans parler de la valse des étiquettes au premier janvier). En net, pour un temps plein, le gain devrait atteindre environ 12 euros par mois, avec un salaire mensuel de 1.113 euros en moyenne.   »Evidemment, pour tous ceux qui sont au Smic, ces chiffres sont des chiffres faibles mais, dans le contexte actuel, il nous a semblé impossible de faire plus », a déclaré Michel Sapin à la presse.  Cette revalorisation – supérieure à la hausse des prix de 0,6% sur un an – permet « un gain de pouvoir d’achat de 0,5%, ce qui n’est pas négligeable », a ajouté le ministre du Travail.  Après son élection, en juillet 2012 François Hollande avait décidé d’une hausse exceptionnelle de 0,6%, pour « rattraper ce qui n’a pas été accordé » aux smicards durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Le précédent coup de pouce remontait à 2006.  Au 1er janvier dernier, le gouvernement avait ensuite choisi de s’en tenir à la hausse légale (+0,3%) pour les 3,1 millions de Smicards, qui travaillent majoritairement dans le privé (1,9 million), notamment dans l’hôtellerie, la restauration et le tourisme.  L’annonce faite lundi a douché les espoirs des syndicats, dont la majorité réclamait un geste au gouvernement.  Agnès Le Bot (CGT) a ainsi jugé que cette décision était « très en deçà des attentes des salariés » et revendiqué un Smic à 1.700 euros brut. Elle a déploré qu’alors que « trois organisations syndicales (CGT, FO, CFTC) représentant 60% des salariés réclamaient un coup de pouce, elles n’aient pas été entendues, à l’opposé du patronat ».   »Pour les salariés, c’est +circulez y a rien à voir+ », a aussi réagi Marie-Alice Medeuf-Andrieu (FO), qui militait pour une hausse de 2%. « Alors que tout augmente (les impôts, l’électricité…), les salariés continuent à payer le prix de la crise et, de l’autre côté, le gouvernement aide les entreprises », a-t-elle regretté.  La CFTC demandait elle aussi que le gouvernement aille « au-delà de ce que prévoit la loi, contrairement aux recommandations (du groupe d’experts sur le Smic) qui ne prennent pas en compte les augmentations de prix à venir, notamment de l’électricité et des conséquences de la hausse de la TVA ».  Le Smic est revalorisé automatiquement chaque 1er janvier en fonction de l’évolution des prix (intégrant le loyer et l’énergie) et de l’évolution du salaire réel de base des ouvriers et employés, selon de nouvelles règles instituées en février dernier.  Le gouvernement avait alors précisé que la croissance, aujourd’hui atone, serait un « élément d’appréciation » pour décider d’un éventuel coup de pouce.  En refusant d’aller au-delà de la revalorisation légale, Michel Sapin suit les préconisations du groupe d’experts sur le Smic, chargé depuis 2008 d’ »éclairer » le gouvernement sur les évolutions du salaire minimum.  Dans son rapport remis fin novembre, le groupe présidé par François Bourguignon et entièrement renouvelé s’opposait à un coup de pouce, craignant notamment qu’une « hausse du Smic ne se traduise in fine par une baisse de l’emploi et une perte de compétitivité ».  Ces experts font aussi valoir que le Smic en France est « aujourd’hui très nettement au-dessus des niveaux constatés dans les autres pays de l’OCDE ».  Alors que l’Allemagne doit instituer prochainement un salaire minimum que les sociaux-démocrates souhaitent à 8,50 euros brut l’heure, le ministre du Travail s’est réjoui lundi que « le modèle français, si souvent décrié, remporte une belle victoire en étant imité par nos amis allemands ».

 

Smic: 1,1% de hausse prévue en janvier, c’est trop !

Smic: 1,1% de hausse prévue en janvier, c’est trop !

 

 

Les « experts »  estiment   comme le gouvernement que la hausse de 1.1% du SMIC au premier janvier est plus que largement suffisante. L’inflation officielle sera en effet de l’ordre de 0.7% en 2013. Conclusion de Sapin ; « c’est une augmentation du pouvoir d’achat ! » Une précision toutefois l’indice des prix calculé par l’INSEE est obsolète pour mesurer l’inflation des petits revenus pratiquement entièrement destinés aux dépenses contraintes qui augmentent  le plus. Cet indice moyen ne tient pas compte de la structure des consommations et de leur évolution (et pas du tout des impôts). Si une  question se pose c’est sur le principe même d’un salaire minimum décidé par l’Etat qui effectivement décide mais ne subît pas les conséquences de ses décisions. De ce point de vue des négociations par branche sur un salaire minimum serait sans doute plus adaptées (des négociations qui existent mais dont la grille salariale est écrasée par ce SMIC). Economiquement ce SMIC peut donc être contesté mais socialement, il  parait un peut inconvenant d’estimer qu’il y a une augmentation quand certains grands patrons (à ne pas confondre avec nombre de patrons de PME) eux se gavent.  Le gouvernement, qui a annoncé vendredi que le salaire minimum augmenterait donc automatiquement de 1,1% au 1er janvier, a fait valoir que cette hausse légale constituait en soi un « gain de pouvoir d’achat », accréditant l’idée qu’il n’y aurait pas de coup de pouce supplémentaire.  Le salaire minimum est revalorisé automatiquement chaque 1er janvier en fonction notamment de l’évolution des prix.  Compte tenu des règles de calcul « modernisées » mises en place cette année, il sera ainsi majoré de 1,1% au début janvier, a confirmé le ministre de l’Emploi Michel Sapin à l’AFP. Soit une augmentation de dix centimes du Smic horaire brut, qui passera ainsi de 9,43 à 9,53 euros.  Quelque 3 millions de personnes -13% des salariés- touchaient le salaire minimum en janvier 2013, soit un demi-million de plus qu’en 2012, selon les chiffres officiels.  Le gouvernement peut, s’il le veut, donner un coup de pouce supplémentaire pour prendre en compte « l’aspiration légitime des salariés à une redistribution des fruits de la croissance lorsque celle-ci est au rendez-vous », comme il l’avait expliqué lui-même il y a quelques mois.  Il doit annoncer sa décision lundi après-midi lors de la réunion de la Commission nationale de la négociation collective (CNNC). Mais M. Sapin a paru vendredi préparer les esprits au fait que le gouvernement n’était pas prêt à aller plus loin.  Avec une « inflation de 0,6% », « il y a un gain de pouvoir d’achat » par « la seule application des nouvelles règles de calcul », a ainsi souligné le ministre.  Le gouvernement a en outre sur sa table le rapport annuel du groupe d’experts sur le Smic, chargé depuis 2008 d’ »éclairer » l’exécutif avant chaque revalorisation.  Or, ces experts ont préconisé de s’en tenir à la hausse légale. Ils ont pointé notamment le risque qu’une hausse du Smic ne « se traduise in fine par une baisse de l’emploi et de la compétitivité des entreprises », dans un contexte de maigre croissance et de fort chômage. Ils ont aussi fait remarquer que le Smic en France était « aujourd’hui très nettement au-dessus des niveaux constatés dans les autres pays de l’OCDE ».  Le 1er janvier dernier, le gouvernement avait choisi de se limiter à la hausse légale (+0,3%) pour 2013.  Depuis 2007, il n’y a eu qu’un seul coup de pouce au Smic, celui décidé le 1er juillet 2012 (+0,6%) par François Hollande, nouvellement élu. Le Smic avait été au total augmenté de 2%.

Croissance Amérique latine hausse en 2014

Croissance  Amérique latine hausse  en 2014

La croissance des pays d’Amérique latine et des Caraïbes se renforcera en 2014 à la faveur de la hausse de la demande mondiale qui favorisera leurs exportations, selon les prévisions publiées mercredi par une commission régionale des Nations Unies. La croissance dans la région atteindra 3,2% contre 2,6% attendu pour cette année, estime la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (Cepalc). Les dépenses de consommation soutiendront également l’activité mais à un rythme moindre que par le passé. La Cepalc identifie comme risques latents la volatilité de l’économie mondiale, les financements externes plus coûteux et la détérioration des comptes courants. Le taux de croissance pour cette année a été revu en baisse par rapport à une estimation précédente de 3,0% faite en juillet. Le Brésil et le Mexique, les deux principales économies de la région, devraient se reprendre en 2014 après avoir été à la traîne cette année, selon la Cepalc. L’organisme basé à Santiago prévoit une croissance de 2,6% au Brésil en 2014, contre 2,4% en 2013. L’expansion serait bien plus forte au Mexique avec un produit intérieur brut en hausse de 3,5%, près de trois fois plus qu’en 2013 (+1,3%) mais moins qu’en 2012.A l’inverse, la croissance argentine devrait ralentir à 2,6% après celle de 4,5% attendue pour cette année.

 

Chine : hausse des exports en novembre

Chine : hausse des exports en novembre

 

Les exportations chinoises ont largement dépassé le consensus en novembre, appuyant à leur tour le sentiment d’une stabilisation de la deuxième économie mondiale. Les exportations ont augmenté de 12,7% par rapport au mois comparable de 2012, a annoncé l’Administration chinoise des douanes, contre une hausse de 7,1% attendue. Les importations ont progressé de 5,3%, soit moins que les 7,2% prévus, donnant un excédent commercial de 33,8 milliards de dollars contre 21,7 milliards.

 

Etats-Unis : hausse des créations d’emplois aux Etats –Unis

Etats-Unis : hausse des créations d’emplois aux Etats –Unis

Une hausse des emplis qui pourrait influencer la FED à resserrer sa politique accommodante. Une bonne nouvelle d’un coté sur le plan du chômage mais des inquiétudes chez les investisseurs qui pourraient être inquiets d’un tout de vis monétaire. Le secteur privé a créé bien plus de postes que prévu en novembre aux Etats-Unis, montre la dernière enquête ADP, qui laisse espérer une bonne statistique de l’emploi vendredi mais pourrait aussi inciter la Réserve fédérale à commencer à retirer ses mesures de soutien à l’économie. L’annonce, également mercredi, d’exportations record en octobre et d’un bond des ventes de logements neufs a aussi confirmé la meilleure santé de l’économie américaine. Ces bonnes nouvelles ont cependant été tempérées par l’enquête ISM auprès des directeurs d’achat qui dénote un ralentissement des embauches dans les services. L’enquête ADP a fait ressortir 215.000 créations d’emploi dans le secteur privé en novembre alors que les économistes en anticipaient en moyenne 173.000. Les chiffres d’octobre ont en outre révisés en forte hausse, avec 184.000 postes créés au lieu des 130.000 annoncés en première estimation. Les chiffres d’ADP, compilés avec Moody’s Analytics, précèdent de deux jours la publication du rapport mensuel de l’emploi du département du Travail, plus complet puisqu’il intègre le secteur public. La comparaison historique des données d’ADP avec les chiffres officiels des créations d’emplois montre que les premiers ne constituent pas toujours un indicateur fiable, mais la livraison de mercredi peut néanmoins laisser entrevoir une statistique meilleure que prévu vendredi. Les économistes prévoient en moyenne 180.000 créations d’emplois hors agriculture en novembre, après les 204.000 annoncées pour octobre. « Si, finalement, l’ADP s’avère être un bon indicateur avancé, on pourrait avoir 200.000 créations d’emplois ou plus et cela suffirait à convaincre la Fed d’enclencher dès ce mois-ci la réduction de ses rachats d’actifs », commente Paul Ashworth, chef économiste chez Capital Economics à Toronto.

Allemagne : hausse des prix

Allemagne : hausse des prix

L’inflation annuelle s’est légèrement accélérée en Allemagne, ce qui peut laisser entrevoir une hausse des prix à la consommation plus marquée que prévu dans l’ensemble de la zone euro. Si tel était être le cas, Banque centrale européenne (BCE) se sentirait moins pressée d’agir pour soutenir l’activité alors que le spectre de la déflation a conduit certains responsables de la BCE à évoquer de possibles nouvelles mesures. Harmonisée aux normes européennes (IPCH), l’inflation de novembre est ressortie à 1,6% sur un an et à 0,2% sur un mois en Allemagne, première économie de la zone euro, selon des chiffres publiés jeudi par l’Office fédéral de la statistique. Les économistes avaient anticipé en moyenne une inflation sur un an de 1,3% en normes IPCH – celles retenues par la BCE pour fixer sa politique monétaire. Alors que le consensus pour l’inflation de novembre dans la zone euro – donnée qui sera publiée vendredi – est actuellement de 0,8%, l’économiste en chef de Berenberg Bank Holger Schmieding pense que les statistiques allemandes pourraient se traduire par une hausse des prix à la consommation de 0,9%. « (Les données en provenance d’Allemagne) devraient quelque peu apaiser les craintes déflationnistes dans la zone euro. C’est un nouvel argument en faveur d’un statu quo de la politique monétaire de la BCE (…)’, a-t-il ajouté. L’existence ou non de risques déflationnistes est au coeur des débats de la BCE depuis quelques semaines, certains responsables voulant à tout prix éviter que la zone euro ne connaisse une baisse prolongée des prix, se rappelant que ce phénomène avait plombé l’économie japonaise pendant dix ans. Il y a trois semaines, la BCE a surpris les intervenants de marché en ramenant son principal taux directeur à un nouveau plus bas niveau historique, l’institution voulant ainsi répondre au ralentissement marqué de l’inflation observé le mois dernier, signe de faiblesse de la reprise économique de la zone euro. Au mois d’octobre, l’inflation est tombée à 0,7% dans la zone euro alors que l’objectif officiel de la BCE est une hausse des prix à la consommation légèrement inférieure à 2%.

 

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