Archive pour le Tag 'hausse'

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Trou de la sécu: En hausse dès 2024

Trou de la sécu: En hausse dès 2024

 

D’après la Cour des Comptes, les comptes de la Sécu vont se dégrader davantage que prévu en 2024. La Sécurité sociale qui prévoit un déficit de 16,6 milliards en 2024, contre 10,5 milliards initialement programmés dans le budget de la Sécurité sociale 2024.. Une dégradation qui s’explique par le déficit des retraites, qui atteindrait alors 14 milliards, et celui de la santé, 3 milliards. Cette détérioration est d’autant plus « préoccupante qu’elle repose sur des prévisions de croissance économique considérées comme optimistes », a déclaré Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes.

 

 

Hausse du chômage en 2024

Hausse du chômage en 2024

 

 Les créations d’emplois ont fortement ralenti et la population active augmente bien plus vite que la croissance du PIB. Le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) pourrait ainsi passer de 7,1% au T1 2023 à 7,6% à la fin de l’année 2024, selon la dernière note de conjoncture de l’Insee dévoilée ce mardi 9 juillet.

En 2024, la hausse du chômage en rythme annuel (+0,1%) serait moins élevée qu’en 2023 (+0,4%) mais elle témoigne d’un vrai coup de frein de l’activité et de la fin du « quoi qu’il en coûte ». Avec la fermeture du robinet des aides Covid et de moindres subventions à l’apprentissage, les entreprises ont réduit la voilure sur les embauches. Fixée comme une priorité par Emmanuel Macron, la promesse « plein emploi » s’éloigne toujours plus.

Les créations de postes ont chuté à 513.000 en 2022 et 270.000 en 2023. S’agissant de 2024, l’institut de statistiques tablent sur 185.000 postes. Outre le coup de frein de la croissance, la population active peut également jouer un rôle sur la hausse du chômage.

Le décalage de l’âge de départ à la retraite de 62 ans à 64 ans a en effet provoqué un sursaut de la population en âge de travailler de 150.000 chaque année jusqu’en 2030.

 

 

 

Kenya : hausse des prix et manifestations sanglantes

Kenya : hausse des prix et manifestations sanglantes

 

Au moins cinq personnes ont été tuées et 31 blessées ce mardi lors d’un mouvement de protestation antigouvernemental au Kenya qui a viré au chaos dans la capitale Nairobi , après que des manifestants ont forcé les barrages de police et pénétré dans l’enceinte du Parlement. L’ONG Commission kényane des droits humains (KHCR) a affirmé avoir vu la police «tirer sur quatre manifestants, (…) tuant l’un d’entre eux», dans un communiqué sur X. Des journalistes AFP présents sur place ont vu trois corps inanimés, gisant dans des mares de sang, aux abords du Parlement, où un bâtiment était en feu.

 

Les violences découle des mesures du gouvernement visant à augmenter la fiscalité notamment sur les produits de consommation de quoi augmenter encore la pauvreté dans ce pays où le taux de chômage et de leur de 30 %

Le gouvernement du Kenya espère  compte lever 2,18 milliards d’euros supplémentaires à travers la loi de finances afin de redresser les comptes du pays. Il table ainsi sur un déficit budgétaire de 3,3 % du PIB, contre 5,7 % pour l’exercice en cours.

Le chef de l’État a hérité de ses prédécesseurs d’une dette colossale tandis que le shilling kényan subissait une forte dépréciation. Il cherche désormais à réduire sa dépendance aux emprunts pour boucler son budget. La dette publique s’élève à 76 milliards d’euros – soit un peu plus de 70 % du PIB – tandis que le service de la dette s’élèvera à 7,2 milliards d’euros lors du prochain exercice fiscal. De quoi absorber plus de la moitié des recettes fiscales.

 

Marché automobile : les hybrides en hausse

Marché automobile : les hybrides en hausse

Alors que le marché de la voiture totalement électrique progresse peu, les hybrides sont en forte hausse. Dans une voiture hybride, deux types d’énergie entrent en jeu : l’énergie thermique (avec l’aide d’un carburant), et l’énergie électrique. Le moteur électrique prend le relai du moteur thermique à basse vitesse et permet d’alimenter la batterie non rechargeable grâce à l’énergie stockée lors du freinage ou de la décélération. En hausse de 21,4% par rapport à 2023, l’hybride est la technologie qui progresse le plus en Europe. Les constructeurs automobiles ont tous décidé de promouvoir cette technologie moins chère.

Sur cinq mois, les ventes des modèles « full hybrides » ont représenté un peu moins d’un tiers du marché en Europe, soit 1,339 million d’unités, derrière les véhicules à essence (1,639 million) qui totalisent encore 35,5 % du marché des véhicules neufs. En hausse de 21,4% par rapport à 2023, l’hybride est la technologie qui progresse le plus en Europe. La hausse n’est que de 2 % pour les 100 % électriques et les hybrides rechargeables (dont la part de marché ne dépasse pas 6,5 %).

En France, l’engouement est là. Mais ces voitures électrifiées et non rechargeables sont au troisième rang des ventes (17 % du marché), derrière les 100 % électriques (18 %) toujours soutenues par le bonus écologique, et celles à essence (33 %).

 

Automobile : les hybrides en hausse

Automobile : les hybrides en hausse

Alors que le marché de la voiture totalement électrique progresse peu,   les hybrides sont en forte hausse. Dans une voiture hybride, deux types d’énergie entrent en jeu : l’énergie thermique (avec l’aide d’un carburant), et l’énergie électrique. Le moteur électrique prend le relai du moteur thermique à basse vitesse et permet d’alimenter la batterie non rechargeable  grâce à l’énergie stockée lors du freinage ou de la décélération. En hausse de 21,4% par rapport à 2023, l’hybride est la technologie qui progresse le plus en Europe. Les constructeurs automobiles ont tous décidé de promouvoir cette technologie moins chère.

Sur cinq mois, les ventes des modèles « full hybrides » ont représenté un peu moins d’un tiers du marché en Europe, soit 1,339 million d’unités, derrière les véhicules à essence (1,639 million) qui totalisent encore 35,5 % du marché des véhicules neufs. En hausse de 21,4% par rapport à 2023, l’hybride est la technologie qui progresse le plus en Europe. La hausse n’est que de 2 % pour les 100 % électriques et les hybrides rechargeables (dont la part de marché ne dépasse pas 6,5 %).

En France, l’engouement est là. Mais ces voitures électrifiées et non rechargeables sont au troisième rang des ventes (17 % du marché), derrière les 100 % électriques (18 %) toujours soutenues par le bonus écologique, et celles à essence (33 %).

 

Publicité : marché en hausse mais télés en baisse

Publicité : marché en hausse mais télés en baisseLe marché de la Publicité continue de progresser mais profite surtout à Internet au détriment notamment de la télé.

 

 

En 2023, le total des recettes publicitaires des six grands médias (l’affichage, le cinéma, la presse, la radio, la télévision et Internet) a atteint 14,9 milliards d’euros. Ce qui représente forte hausse de 4,7% par rapport à l’exercice précédent. Le gâteau n’a jamais été aussi gros, et le marché s’est bien remis de la crise du Covid-19, qui avait vu les annonceurs lever le pied sur leurs investissements.

Comme le souligne l’Arcom, « cette hausse est portée principalement par le numérique », et « cette reprise masque des disparités fortes entre supports médias, certains n’ayant pas encore retrouvé les niveaux de recettes d’avant-crise ». L’exercice 2023 a été historique pour la publicité sur Internet, qui représente, désormais plus de la moitié (51%) des recettes publicitaires. À titre de comparaison, c’était moitié moins en 2015 (24%), il y a seulement 9 ans.

Dépenses sociales des départements : Hausse de plus de 2 milliards

Dépenses sociales des départements : Hausse de plus de 2 milliards

Les dépenses sociales des départements français ont augmenté de 2,15 milliards d’euros (+5,2%) en 2023, alourdies en particulier par un bond de plus de 10 % des dépenses de l’Aide sociale à l’enfance(ASE), selon une enquête publiée mercredi. L’an passé, elles se sont élevées à 43,6 milliards d’euros, indique l’Observatoire national de l’action sociale (Odas) dans son enquête annuelle. Cette hausse de 5,2% est «inédite en dix ans», après une hausse de 2,7% en 2022 et 0,4% en 2021, a déclaré à la presse Didier Lesueur, délégué général de l’Odas.

La progression la plus importante concerne les mineurs étrangers non accompagnés (MNA), en hausse de 6.800 (+28%), pour un nombre total de 31.100 fin 2023, selon l’Odas. La loi de février 2022 impose aux départements de continuer à accompagner ces jeunes après leur majorité, jusqu’à leurs 21 ans: 31.000 jeunes sont dans le cas, dont 17.500 étrangers.

Hausse des défaillances d’entreprises

Hausse des   défaillances d’entreprises 

 En France, le seuil fatidique des 60.000 défaillances a été franchi au mois de mai et la tendance est la même en zone euro compte-tenu du net tassement de la croissance.

«Les défaillances d’entreprises augmentent partout », a souligné Ruben Nizard, économiste chez Coface, lors d’un point presse ce mardi. Au début, « on assistait à un rattrapage des défaillances. Avant 2019, on parlait « d’entreprises zombies ». En raison des taux bas, les entreprises arrivaient à vivoter ». Le resserrement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et le remboursement des prêts garantis par l’Etat (PGE) dans ce climat tendu ont toutefois accru les difficultés pour les entreprises avec « des coûts plus élevés ».

 « L’activité dans l’industrie est toujours inférieure à la période d’avant crise sanitaire », note Bruno De Moura Fernandes, économiste chez Coface. Frappées par la guerre en Ukraine, de nombreuses industries ont dû affronter le bond vertigineux des factures d’énergie.

Résultat, beaucoup d’industriels ont réduit la cadence ou mis la clé sur la porte depuis le début du conflit en Ukraine.

En France, les indicateurs passent au rouge les uns après les autres. En mai dernier, les faillites ont franchi le cap symbolique des 60.000, selon les dernières données de la Banque de France. Il s’agit d’un record depuis 2016.

 

Prix du gaz en hausse de 11,7 %

Prix du gaz en hausse de 11,7 %

 

Le e prix repère de vente de gaz est en augmentation de 11,7 % sur un mois, soit 13,50 euros le MWh. 

 

Le  prix de cette énergie va bondir de 11,7 % au 1er juillet prochain, par rapport au mois de juin, a précisé la Commission de régulation de l’énergie (CRE) ce lundi, qui avait annoncé la survenue d’une augmentation dès février dernier. Il s’agit en fait du prix repère de vente du gaz naturel, qui a succédé au TRV (tarif réglementé de vente, disparu en juillet 2023). Publié chaque mois pour aider à comparer les offres, ce prix repère appliqué seulement aux particuliers « est publié uniquement à titre indicatif et n’est pas une offre de fourniture en soi », précise donc la CRE.

Il n’empêche, la hausse de ce tarif devrait affecter des millions de ménages abonnés au gaz, car « une part importante des ménages disposent d’un contrat assis sur ce prix repère », souligne Julien Teddé, directeur général du courtier en énergie Opéra Énergie. Le niveau moyen de ce prix référence se situera à 129,20 euros TTC du mégawattheure (MWh) en juillet, contre 115,70 euros du MWh en juin.

Température : une hausse sans précédent

Température : une hausse sans précédent

L’objectif pour limiter à 1,5° la température paraît désormais fortement compromis d’après une soixantaine de chercheurs. 

Le réchauffement climatique causé par les activités humaines a atteint un «rythme sans précédent» et la fenêtre pour limiter à 1,5°C la hausse des températures est déjà presque fermée, mettent en garde des dizaines de chercheurs renommés dans une étude parue mercredi 5 juin. «Le réchauffement causé par l’Homme a augmenté à un rythme sans précédent dans les mesures instrumentales, atteignant 0,26°C en 2014-2023», indiquent ces scientifiques. Ce constat, publié dans la revue Earth System Science Data, est le fruit du travail de près d’une soixantaine de chercheurs de renom qui s’appuient sur les méthodes du Giec, les experts climat mandatés par l’ONU. L’intérêt de l’étude est de fournir des indicateurs actualisés à partir du rapport de ces derniers, sans attendre le prochain cycle dans plusieurs années.

Par rapport à l’ère préindustrielle, ce réchauffement d’origine humaine a atteint 1,19°C sur cette décennie, ce qui témoigne d’une nette augmentation par rapport aux chiffres du dernier rapport publié il y a un an (+1,14°C sur 2013-2022). Pour la seule année 2023, le réchauffement attribuable à l’activité humaine a atteint 1,31°C. Le réchauffement total observé a lui touché 1,43°C – car la variabilité naturelle du climat a également joué, à commencer par le phénomène El Niño. L

  Malgré les niveaux records atteints, le rythme d’augmentation des émissions de CO2 a en effet ralenti cette décennie comparé aux années 2000. Le rapport contient «un peu d’optimisme», juge ainsi Piers Forster, de l’université de Leeds, auteur principal de l’étude. «Les émissions de gaz à effet de serre augmentent moins vite qu’en 2000, mais elles augmentent toujours», donc leurs «concentrations continuent à augmenter et le réchauffement aussi», explique à l’AFP Pierre Friedlingstein, de l’université d’Exeter. «Il faut qu’elles descendent à zéro émission nette», a-t-il souligné.

 

Europe : les droites radicales en hausse

Europe  : les droites  radicales en hausse 

Allemagne :  Scholz battu

D’après les enquêtes réalisées à la sortie des bureaux de vote pour ARD et ZDF, le SPD d’Olaf Scholz a obtenu 14% des suffrages, tandis que les conservateurs (CDU et CSU) sont arrivés premiers avec 29,5-30% et la droite radicale AfD, en seconde place, avec 16,5-16%.

Italie :  Giorgia Meloni en tête

Le parti de droite nationaliste de la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, Fratelli d’Italia, a remporté les européennes avec au moins 27% des suffrages, selon des projections publiées après la fermeture des bureaux de vote.

Le Parti démocrate (PD, centre-gauche), principal parti d’opposition, arrive en deuxième position avec plus de 23%, suivi du Mouvement 5 Etoiles (populiste) dirigé par l’ancien premier ministre Giuseppe Conte avec environ 11%, selon ces projections réalisées pour les principaux médias italiens, la RAI, Mediaset, et La7.

Espagne : les conservateurs en tête 

Les conservateurs sont arrivés légèrement en tête des élections européennes en Espagne devant le Parti socialiste du premier ministre Pedro Sánchez, lors d’un scrutin marqué comme ailleurs par une poussée de la droite nationaliste, selon un sondage publié à la fermeture des bureaux de vote.

Selon un sondage réalisé pour la télévision publique entre le 24 mai et samedi, le Parti Populaire (PP, droite) remporterait de 21 à 23 sièges (32,4% des voix), devant les socialistes avec de 20 à 22 sièges et 30,2% des voix.

Le parti de droite nationaliste, Vox, remporterait pour sa part 6 ou 7 sièges (10,4% des voix) tandis qu’une nouvelle formation baptisée «La fête est finie» (Se acabo la fiesta) ferait son entrée au Parlement européen avec de 2 à 3 sièges (3,9% des voix).

Portugal : Socialistes en tête

L’opposition socialiste a remporté les élections européennes au Portugal, devançant légèrement la coalition gouvernementale de droite modérée qui avait gagné de justesse les législatives anticipées de mars dernier, selon des résultats officiels quasi-complets.

Selon des résultats portant sur toutes les circonscriptions du territoire national, le parti de droite nationaliste Chega arrive en troisième position, avec 9,8% des voix, un score nettement inférieur à celui des législatives (18%). Il est suivi de très près par la formation libérale qui avait déjà fini à la quatrième place en mars.

La liste de la socialiste Marta Temido, ancienne ministre de la Santé pendant la pandémie de Covid-19, est arrivée en tête avec 32,1% des suffrages, contre 31,1% pour les candidats de la coalition gouvernementale emmenée par un journaliste de 28 ans qui débutait en politique, Sebastiao Bugalho.

Grèce : la droite en tête

Le parti de droite du premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, est arrivé en tête des élections européennes dimanche dans son pays, avec entre 28 et 32% des voix, selon des sondages à la sortie des urnes publiés par la chaîne ERT.

Le premier ministre grec et leader du parti conservateur Nouvelle Démocratie, Kyriakos Mitsotakis, vote dans un bureau de vote, lors des élections parlementaires de l’Union européenne, à Athènes, en Grèce, le 9 juin 2024. Louiza Vradi / REUTERS

Pologne : le parti Centristes en tête

Le parti centriste pro-européen du premier ministre polonais Donald Tusk est arrivé devant le parti nationaliste populiste Droit et Justice (PiS), mais celui-ci conserve un score élevé et la droite nationaliste de Konfederacja, très eurosceptique, n’enverra pas moins de 6 eurodéputés à Strasbourg.

Le premier ministre polonais Donald Tusk fait un geste à côté du maire de Varsovie Rafal Trzaskowski après les résultats des sondages de sortie des urnes de l’élection du Parlement européen lors de la soirée électorale de la Coalition civique (KO), à Varsovie, Pologne, le 9 juin 2024. Kacper Pempel / REUTERS

Hongrie :  recul pour  Viktor Orban

Le parti du premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orban, qui avait qualifié les élections européennes d’«historiques», est arrivé dimanche en tête mais a enregistré un net recul, selon des résultats partiels publiés dans la soirée. Le premier ministre hongrois Viktor Orban vote dans un bureau de vote lors des élections du Parlement européen et des élections municipales, à Budapest, en Hongrie, le 9 juin 2024. 

Son parti Fidesz a recueilli plus de 43% des voix, sur la base de plus de la moitié des bulletins dépouillés, à comparer à un résultat de 52,5% au précédent scrutin de 2019.

Autriche : nationaliste en tête

Le parti de droite nationaliste FPÖ est arrivé en tête à l’issue des élections européennes dimanche en Autriche, signant sa première victoire dans un scrutin national. Il a recueilli 25,7% des voix, selon des résultats quasi complets publiés par les médias dans la soirée.

Suivent de près les conservateurs de l’ÖVP (24,7%), actuellement au gouvernement, puis les sociaux-démocrates du SPÖ (23,2%). Les Verts affichent un score de 10,7%. Laminé après le retentissant scandale de corruption de l’Ibizagate, le Parti autrichien de la Liberté (FPÖ) n’avait décroché que trois sièges au Parlement européen à l’issue du scrutin de 2019, un chiffre qui devrait doubler dans le nouvel hémicycle.

Pays Bas : gauche et les Verts En tête

Pour rappel, ce sont les Néerlandais qui étaient les premiers appelés à voter jeudi 6 juin. Les sondages de sortie des urnes ont créé la surprise : la coalition GroenLinksPvdA, entre les Verts et le Parti travailliste a devancé le parti de droite nationaliste et remporté 21,6% des suffrages et huit sièges à l’issue du scrutin.

Le membre du parti politique néerlandais GroenLinks Bas Eickhout (G) et le membre du parti politique travailliste (PvdA) Frans Timmermans réagissent aux résultats provisoires des élections du Parlement européen à Utrecht le 6 juin 2024. ROBIN UTRECHT / AFP

Le Parti de la liberté (PVV), la formation de droite nationaliste de Geert Wilders, enregistre toute de même une forte progression. Le mouvement devrait envoyer sept élus dans l’hémicycle après avoir recueilli 17,7% des votes. Le VVD, le parti libéral du premier ministre sortant Mark Rutte, obtient 11,6% des suffrages.

Suède: les sociaux-démocrates  en tête

Les Démocrates de Suède, qui soutiennent le gouvernement, enregistrent le premier recul (-2,1 points à 13,2%) de leur histoire à une élection, après le dépouillement de plus de 90% des bulletins. Le parti anti-immigration, qui espérait devancer le parti des Modérés du premier ministre Ulf Kristersson, échoue et arrive même en quatrième position.

«Nous n’avons pas pu parler de la manière d’améliorer l’Europe, mais nous avons dû répondre à des questions complètement différentes», a dit le leader du parti de droite nationaliste, Jimmie Akesson, en référence au scandale de «l’usine à trolls».

 

Climat : une hausse sans précédent

 

Climat : une hausse sans précédent

L’objectif pour limiter à 1,5° la température paraît désormais fortement compromis d’après une soixantaine de chercheurs. 

Le réchauffement climatique causé par les activités humaines a atteint un «rythme sans précédent» et la fenêtre pour limiter à 1,5°C la hausse des températures est déjà presque fermée, mettent en garde des dizaines de chercheurs renommés dans une étude parue mercredi 5 juin. «Le réchauffement causé par l’Homme a augmenté à un rythme sans précédent dans les mesures instrumentales, atteignant 0,26°C en 2014-2023», indiquent ces scientifiques. Ce constat, publié dans la revue Earth System Science Data, est le fruit du travail de près d’une soixantaine de chercheurs de renom qui s’appuient sur les méthodes du Giec, les experts climat mandatés par l’ONU. L’intérêt de l’étude est de fournir des indicateurs actualisés à partir du rapport de ces derniers, sans attendre le prochain cycle dans plusieurs années.

Par rapport à l’ère préindustrielle, ce réchauffement d’origine humaine a atteint 1,19°C sur cette décennie, ce qui témoigne d’une nette augmentation par rapport aux chiffres du dernier rapport publié il y a un an (+1,14°C sur 2013-2022). Pour la seule année 2023, le réchauffement attribuable à l’activité humaine a atteint 1,31°C. Le réchauffement total observé a lui touché 1,43°C – car la variabilité naturelle du climat a également joué, à commencer par le phénomène El Niño. L

  Malgré les niveaux records atteints, le rythme d’augmentation des émissions de CO2 a en effet ralenti cette décennie comparé aux années 2000. Le rapport contient «un peu d’optimisme», juge ainsi Piers Forster, de l’université de Leeds, auteur principal de l’étude. «Les émissions de gaz à effet de serre augmentent moins vite qu’en 2000, mais elles augmentent toujours», donc leurs «concentrations continuent à augmenter et le réchauffement aussi», explique à l’AFP Pierre Friedlingstein, de l’université d’Exeter. «Il faut qu’elles descendent à zéro émission nette», a-t-il souligné.

 

Chine: hausse de l’activité manufacturière ?

Chine: hausse de  l’activité manufacturière  ?

L’indice PMI, calculé par le cabinet S&P Global et le média économique chinois Caixin, a accéléré le mois dernier à 51,7 points, contre 51,4 en avril. Cependant l’indice officiel PMI chinois s’affiche à 49,5 % points .  Un chiffre supérieur à 50 témoigne d’une expansion de l’activité manufacturière et, en deçà, il traduit une contraction.

« La conjoncture dans le secteur manufacturier chinois s’est améliorée à un rythme plus prononcé », à la faveur d’une « augmentation de nouvelles commandes », souligne Caixin. Néanmoins, « les entreprises hésitent à avoir recours aux embauches supplémentaires », voilà pourquoi la situation sur le marché de l’emploi s’est de nouveau dégradée en mai pour le 9e mois consécutif, relève le média économique.

L’indice PMI officiel pour mai, publié vendredi par le gouvernement, pointait lui dans le rouge à 49,5 points. Le baromètre officiel se concentre sur les grands groupes industriels étatiques, tandis que l’indicateur Caixin sonde principalement des petites et moyennes entreprises privées, ce qui explique les écarts entre les deux PMI. 

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Croissance : une toute petite hausse- fragile- du PIB au premier trimestre

Croissance : une toute petite hausse fragile du PIB au premier trimestre

 

Bonne nouvelle avec une progression de seulement 2,2 % de l’inflation sur un an . Une mauvaise nouvelle qui en est peut-être la conséquence à savoir une toute petite hausse du PIB de 02 % au premier trimestre. Une activité par ailleurs très fragile si l’on en juge par les inquiétudes des ménages vis-à-vis du pouvoir d’achat. Même si  les prix à la consommation seraient stables, après une hausse de 0,5% en avril. Ce ralentissement serait lié à une forte baisse des prix de l’énergie, compensée en partie par les hausses des prix de l’alimentation et, dans une moindre mesure, des produits manufacturés, indique l’Insee.

 

L’Insee Indique un ralentissement de la consommation des ménages, en hausse de 0,1% au premier trimestre 2024 contre 0,2% au quatrième trimestre 2023. Cette tendance s’est accentuée en avril : la consommation des ménages a reculé de 0,8% ce mois-ci, contre une croissance de 0,2% attendue par le consensus et une hausse de 0,4% en mars. L’Insee attribue ce recul à la baisse de la consommation de produits alimentaires.

Prix des petits-déjeuners : une hausse de 50 %

Prix des petits-déjeuners : une hausse de 50 %

Les cours de produits phares du petit-déjeuner  (Café, Orange, cacao) ont augmenté de plus de 50%, selon une étude du courtier Etoro reprise par BFM Bourse.

Plus précisément, ce sont les cours des grains de café Robusta, des fèves de cacao et des oranges qui explosent. Le cacao a même augmenté de 270% au cours de l’année, avant de connaître une baisse drastique début mai.

 

En cause, les conditions climatiques dans les principaux pays producteurs de ces trois matières premières.

Les consommateurs pourraient éventuellement se tourner vers des marques bon marché, à l’instar des marques de distributeurs ou de celles vendues dans les enseignes à bas prix. Moins chères d’environ 25% que leurs concurrentes, les marques de distributeur constituent aujourd’hui environ 34% des achats des Français.

 

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