Archive pour le Tag 'hausse'

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Croissance Etats-Unis : la consommation en hausse

Croissance Etats-Unis : la consommation en hausse

La consommation progresse encore aux États-Unis, en hausse de 0,7% par rapport au mois de juin. La hausse globale s’est particulièrement concentrée dans la vente en ligne, qui concentre la majorité de la tendance, avec une hausse de ces dernières de 10,3% sur un an, alors que les ventes en magasin ne progressent que de 0,6% sur la même période.

En juillet, le montant total des ventes au détail s’est élevé à 696,4 milliards de dollars, en hausse de 0,7% par rapport au mois de juin, dont les données ont été révisées en légère hausse (+0,3% contre +0,2% annoncé initialement). C’est une hausse plus forte qu’attendue par les analystes, qui envisageaient plutôt +0,4%, selon le consensus publié par briefing.com.

La hausse globale s’est particulièrement concentrée dans la vente en ligne, qui concentre la majorité de la tendance, avec une hausse de ces dernières de 10,3% sur un an, alors que les ventes en magasin ne progressent que de 0,6% sur la même période. La consommation en ligne a notamment profité de l’effet des Amazon Prime Day, qui se sont tenus au mois de juillet, ont estimé les analystes.

Par ailleurs, du côté des services, la restauration et les bars continuent de profiter d’une tendance positive, avec une hausse de leurs ventes de 11,9% sur un an. Signe par ailleurs du ralentissement de l’inflation, les ventes de carburant sont en baisse de 20,8% sur un an, sous l’effet de la baisse des prix du pétrole par rapport à l’année dernière, même s’ils ont remonté le mois dernier. De même, les dépenses alimentaires ont progressé de 2,5% sur un an, après avoir connu un emballement plus marqué en 2022.

La conséquence pourrait être une pause relative de la banque centrale américaine dans le processus de relèvement des taux. Des taux qui seront cependant sans doute maintenu à leur niveau au moins jusqu’à la fin de l’année.

Etudiant- Frais d’études: coût en hausse de 6,47 % sur l’année 2023-2024

Frais d’études: coût en hausse de 6,47 % sur l’année 2023-2024

D’après une enquête de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF), publiée lundi 14 août, le coût de la vie pour les étudiants a fortement augmenté pour l’année 2023-2024, rapporte Le Monde. L’inflation est en cause : les frais intrinsèques aux études augmentent de 6,47 %, soit une hausse à l’année de 594,76 euros, ce qui représente 49,56 euros supplémentaires par mois. L’année dernière, une hausse similaire (+ 6,47 %, à 428 euros) avait déjà été dénoncée par le syndicat étudiant.

Dans le détail, ce sont les frais alimentaires (+14,3 %) et d’électricité (+10,1 %) qui ont le plus augmenté, suivis par les frais de transport (+5,91 % pour les non-boursiers, +3,95 % pour les boursiers).

Face à cette situation alarmante, en mars dernier, l’exécutif a décidé de revaloriser le montant des bourses étudiantes, pour un budget de plus de 500 millions d’euros. Cet élargissement du dispositif devrait permettre à 35 000 nouveaux étudiants de pouvoir toucher une bourse, dont le montant variera de 145,40 à 633,50 euros par mois. Un effort « largement insuffisant », estime l’UNEF. Selon le rapport, note France Inter, 23,79 % des étudiants touchent une bourse ; ils étaient 26,74 % il y a 6 ans.

Croissance deuxième trimestre : petite hausse …fragile

Croissance deuxième trimestre : petite hausse …fragile

Hausse du PIB de 0,5 % au 2e trimestre, surtout grâce à l’exportation livraison d’un paquebot. Bercy confirme sa prévision d’une croissance de 1 % en 2023.

Une inquiétude toutefois pour l’avenir: la faiblesse de la consommation.

La consommation des ménages a fléchi de 0,4 % au deuxième trimestre, avec un repli marqué de 2,7 % dans l’alimentaire et malgré une relance de 0,9 % sur le mois de juin. Elle recule pour le sixième trimestre de suite, toujours affecté par une inflation à deux chiffres. Dans une publication distincte, l’Insee a toutefois fait état d’un net rebond (2,5 %) de la consommation alimentaire sur le seul mois de juin.

La hausse des prix à la consommation a une nouvelle fois ralenti en juillet, s’établissant à 4,3 % sur un an après avoir atteint 4,5 % en juin et plus de 6 % en début d’année, a également annoncé l’Insee. Cette décélération s’explique à la fois par une moindre augmentation des prix alimentaires (hausse de 12,6 % sur un an, contre 13,7 % en juin) et un recul plus marqué qu’en juin des prix de l’énergie (baisse de 3,8 %, contre 3 % précédemment).

Chômage : en légère hausse à 7,2%

Chômage : en légère hausse à à 7,2%

Au deuxième trimestre, le taux de chômage a légèrement progressé, de 0,1 point par rapport au trimestre précédent, a annoncé ce vendredi matin l’Insee. Il est désormais estimé à 7,2%.

Dans le détail, 20.000 personnes supplémentaires sont comptabilisées parmi les chômeurs, selon l’Insee, portant le total légèrement au-dessus de 2,2 millions de personnes. Le taux reste «quasi stable» dans l’ensemble des classes d’âge, progressant de 0,1 point chez les jeunes comme chez les 25-49 ans, alors qu’il continue de baisser, à 5,1%, chez les plus âgés. Le chômage des moins de 25 ans reste toutefois à son plus bas niveau depuis les années 1990. Le taux augmente légèrement chez les femmes, à 7,1%, alors qu’il baisse chez les hommes, à 7,2%.

Economie -Les marges en hausse mais baisse des salaires (l’OCDE)

Economie -Les marges en hausse mais baisse des salaires (l’OCDE)

Alors que les salaires ont continué de baisser de 4 % en euros constants, les marges parallèlement s’envolent d’après une étude de l’OCDE. Les entreprises de la plupart des pays affichent donc des profits suffisamment importants pour pouvoir absorber des hausses de salaires nécessaires à un environnement d’inflation élevé, a déclaré l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) .

Entreprises n’ont pas augmenté les salaires au même rythme que l’inflation dans 31 pays sur les 34 suivis dans le dernier rapport des perspectives de l’emploi, publié par l’organisme basé à Paris.

Une fois l’inflation prise en compte, les salaires ont chuté de 3,8% sur un an au premier trimestre 2023, celui des hongrois affichant la plus forte régression, en baisse de 15,6%, selon le rapport.

Si l’inflation a érodé le pouvoir d’achat des travailleurs, les profits des entreprises ont progressé plus rapidement que les salaires après la pandémie dans tous les pays suivis dans le rapport.

« Une crise du coût de la vie doit être partagée entre les gouvernements, les entreprises et les travailleurs », a déclaré Stefano Scarpetta, directeur de la direction de l’emploi, du travail et des affaires sociales (ELS) de l’OCDE.

« Il y a un peu de marge pour que les profits s’ajustent à des salaires plus élevés sans générer de spirale prix/salaires », a-t-il ajouté.

Ces augmentations de salaires varient en fonction des pays et des secteurs, a-t-il précisé.

Inflation: Hausse aux États-Unis

Inflation: Hausse aux États-Unis


Premier rebond depuis un an, l’inflation aux Etats-Unis s’est établie à 3,2% au mois de juillet, contre 3,0% le mois précédent. C’est la première accélération de l’inflation annuelle américaine depuis juin 2022, alors que la hausse des prix est toujours tirée par les prix des logements.

Un signal positif cependant : l’inflation sous-jacente, qui ne tient pas compte des prix de l’énergie et de l’alimentation, a poursuivi son ralentissement sur un an, à 4,7% contre 4,8%. Elle est également restée stable sur un mois, à 0,2%. Cette mesure est considérée par les économistes comme un signal plus pertinent sur la direction que prend l’inflation.

Mais c’est toujours trop élevé au goût de la Fed, qui vise 2,0%. Depuis mars 2022, la Banque centrale américaine a relevé ses taux à 11 reprises. Son principal taux directeur se situe désormais dans une fourchette de 5,25 à 5,50%.

la question de la nécessité ou non de poursuivre la hausse des taux lors de la prochaine réunion les 19 et 20 septembre n’est pas tranchée.

Prix pétrole: forte hausse

Prix pétrole: forte hausse

En cause aussi dans cette augmentation une demande qui ne faiblit pas autant que prévu car la croissance mondiale semble mieux résister qu’attendu

L’Arabie saoudite va prolonger d’un mois la réduction de sa production de pétrole d’un million de barils par jour entamée en juillet, ce qui menace logiquement de faire grimper encore plus les prix du pétrole. Cette mesure pourrait encore être « prolongée » au-delà de cette période, voire « prolongée et renforcée », selon le ministère saoudien de l’Energie dans un communiqué. Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, a gagné 1,60% à 87,55 dollars, un sommet depuis janvier. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en septembre, a pris 1,78% à 84,40 dollars, un plus haut depuis novembre 2022.En cause notamment les restrictions de production de l’Arabie Saoudite.

L’Arabie saoudite a annoncé la semaine dernière la prolongation de ses réductions volontaires de production d’un million de barils par jour jusqu’à septembre. La Russie a divulgué dans la foulée une réduction de ses exportations de pétrole de 300.000 barils par jour. Les cours du pétrole profitaient aussi du retour de l’appétit pour le risque des investisseurs et du repli du dollar, après qu’un responsable de la Réserve fédérale américaine a estimé mardi que les taux de l’institution pourraient rester stables lors de la prochaine réunion, en septembre. Les achats de pétrole, libellés en dollar, sont en effet plus attractifs pour les investisseurs utilisant des devises étrangères, la dépréciation du billet vert augmentant leur pouvoir d’achat.

Epargne en forte hausse, pourquoi ?

Epargne en forte hausse, pourquoi ?


Nouvelle collecte record pour le Livret A (qui atteint autour de 400 milliards) au premier semestre de cette année. Les Français * épargnent « parce qu’ils ont peur de l’avenir. Il y a de l’anxiété sur la situation économique, sur le pouvoir d’achat », analyse un économiste.

* ceux qui le peuvent de manière significative soit autour de 30% de la population

« Pour de l’argent de court terme, il n’y a pas mieux aujourd’hui » que le Livret A, estime samedi 22 juillet sur franceinfo Philippe Crevel, économiste et directeur du Cercle de l’épargne. Le Livret A a enregistré une collecte record au premier semestre 2023, avec un surplus de 25,84 milliards d’euros déposé dessus par rapport aux retraits effectués par les épargnants. L’économiste explique que si les épargnants veulent dépasser le taux de 3 %, « il faut prendre des risques et aller sur des valeurs qui vont fluctuer en fonction des marchés ». Mais Philippe Crevel rappelle que « les Français sont un peu réticents à prendre ce genre de risques ».

: Comment expliquer la collecte record du Livret A au premier semestre 2023 ?

Philippe Crevel : Depuis que le Livret A a été banalisé, c’est-à-dire distribué par tous les réseaux bancaires en 2009, jamais il n’avait collecté autant sur les six premiers mois de l’année. Les Français privilégient l’épargne sur la consommation. Depuis le début de l’année, à peu près 18 % du revenu des ménages est épargné et c’est le Livret A qui en bénéficie en premier parce que son taux de rémunération a été augmenté à trois reprises entre le 1er février 2022 et le 1er février 2023, avec un taux de 3 %. C’est inférieur au niveau de l’inflation, mais par rapport aux autres placements, c’est un placement attractif. Les ménages sortent l’argent des comptes courants qui s’était accumulé pendant la crise sanitaire pour le mettre sur ce placement, largement diffusé.

Pourquoi les Français épargnent-ils en ce moment ?

Parce qu’ils ont peur de l’avenir. Il y a de l’anxiété sur la situation économique, sur le pouvoir d’achat. [Les Français se demandent] si demain [ils pourront] faire face à des dépenses qui pourraient coûter plus cher en raison de l’inflation, alors par précaution, ils épargnent.

Le Livret A est-il, selon vous, un bon choix de placement ?

Pour de l’argent de court terme, il n’y a pas mieux aujourd’hui. 3 %, c’est un taux relativement élevé. Il y a simplement le livret d’épargne populaire qui offre un rendement supérieur, avec 6,1 % actuellement et à partir du 1er août, 6 %. Mais ce livret est réservé aux personnes qui globalement ne sont pas imposables à l’impôt sur le revenu. Alors si on veut dépasser ce 3 %, il faut prendre des risques et aller sur des valeurs qui vont fluctuer en fonction des marchés. On sait que les Français sont un peu réticents à prendre ce genre de risques.

À l’échelle globale, avoir trop d’épargne, est-ce bon pour l’économie ?

On oppose toujours épargne et consommation. Depuis le début de l’année, la consommation est un petit peu en panne, donc ça pénalise la croissance. Mais il ne faut pas non plus dire que l’épargne ne sert à rien. L’épargne mise sur le Livret A finance le logement social et les collectivités locales ; et le Livret développement durable et solidaire, le petit cousin du Livret A, finance les PME et un petit peu la transition énergétique, donc ce n’est pas forcément négatif. Nous avons besoin d’épargne pour le financement de l’économie des entreprises. Cette épargne doit être mobilisée, orientée vers cet objectif de la transition énergétique.

Le gouvernement a prévu [dans le projet de loi sur l'industrie verte, adopté en première lecture à l'Assemblée nationale dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 juillet] un nouveau produit à destination des jeunes, le plan d’épargne avenir climat. Celui-ci vise à inciter les parents et grands-parents à mettre de l’argent pour financer la transition énergétique à travers ce Livret qui ressemblera au Livret A. Il faut que l’argent aujourd’hui collecté sur les différents produits d’épargne serve à décarbonner l’économie.

« Grâce à l’inflation », les bénéfices du CAC 40 en forte hausse au premier semestre

« Grâce à l’inflation », les bénéfices du CAC 40 en forte hausse au premier semestre

Les entreprises du CAC 40 ont cumulé des bénéfices nets à plus de 81 milliards de dollars sur les six premiers mois de l’année 2023, soit une hausse de 15% sur un an, selon un décompte réalisé par l’AFP lundi. Les entreprises de l’indice vedette de la Bourse de Paris sont portés par les hausses de prix, l’inflation restant prégnante ces derniers mois. Avec les résultats de quelques entreprises qui manquent encore on se rapproche des 100 milliards. À noter que dans le même temps la masse salariale des salariés autour de 1000 milliards sur un an) aura perdu environ 50 milliards sur deux ans.

De janvier à juin 2022, les 38 entreprises de l’indice vedette de la Bourse de Paris ayant publié leurs comptes semestriels jusqu’ici avaient collectivement dégagé 71 milliards d’euros de bénéfice net

Les résultats des principales banques françaises, qui affichent toutes un bénéfice net en augmentation (+5% pour le secteur), et de Legrand (+19%), publiés la semaine dernière, sont venus confirmer la tendance haussière observée le mois dernier. De janvier à juin 2022, les 38 entreprises de l’indice vedette de la Bourse de Paris ayant publié leurs comptes semestriels jusqu’ici avaient collectivement dégagé 71 milliards d’euros de bénéfice net part du groupe.

Lire aussi
Bourse : les indices américains font une pause après leur folle envolée des derniers mois

Le chiffre d’affaires global semestriel de ces 38 groupes cotés atteint quasiment 860 milliards d’euros, contre 825 milliards d’euros à la même période en 2022, soit une progression de 4%. A noter : le calcul de l’AFP ne prend pas en compte deux groupes, Pernod Ricard et Alstom. En effet, leurs exercices comptables décalés ne correspondent pas aux années civiles. Vivendi, remplacé au milieu d’année par Edenred au sein de l’indice de référence, a également été écarté de la liste.

Une tendance à la hausse à nuancer
Cette tendance générale à l’augmentation des chiffre d’affaires et des bénéfices s’explique par l’inflation. Et pour cause, les sociétés répercutent les hausses de coûts sur leurs prix. La hausse agrégée masque toutefois certains reculs. A l’image d’Eurofins : le géant des laboratoires d’analyse pâtit de l’après-Covid, avec un bénéfice en chute de 51% sur le premier semestre, à 151 millions d’euros pour un chiffre d’affaires en recul de 5,9% à 3,20 milliards d’euros, conforme au consensus des analystes de Factset et Bloomberg.

Prix alimentaires : nouvelles hausses à prévoir

Les prix alimentaires : nouvelles hausses à prévoir ( FAO)


En raison notamment de la situation en Ukraine et des conditions climatiques, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) fait état d’une hausse de 1,3% des prix alimentaires en juillet par rapport au mois de juin, sa deuxième et plus importante hausse de l’année.

L’indice FAO des prix des denrées alimentaires, qui reflète la variation des cours internationaux d’un panier de produits de base, montre une progression d’1,3% par rapport au mois de juin, sa deuxième et plus importante hausse de l’année. Cet indice de prix demeure néanmoins largement en dessous de son niveau d’il y a un an (-11,8%).

Principales denrées en hausse, les huiles végétales ont tiré ce rebond avec une augmentation de 12,1% sur un mois, après sept mois consécutifs de recul. D’autre facteurs ont tiré vers le haut à l’échelle mondiale les prix, en particulier les inquiétudes quant au rendement dans certains des principaux pays producteurs de palme, de soja et de colza pour la hausse des prix des huiles correspondantes.

Les cours du riz progressent également de +2,8% sur un mois, atteignant un plus haut, à prix courants, depuis douze ans. La FAO pointe ici les mesures de l’Inde, qui assure 40% du commerce mondial et a interdit dès le 21 juillet l’exportation de riz blanc non basmati pour protéger son approvisionnement et contenir la hausse des prix sur le marché intérieur. Cette décision « a amplifié encore la pression déjà exercée sur les prix par un approvisionnement saisonnier resserré et la demande » du marché asiatique, précise la FAO.

Pétrole: Prix toujours en hausse

Pétrole: Prix toujours en hausse

Les cours du pétrole continuent leur remontée du fait en particulier que l’Arabie Saoudite a prolongé sa diminution unilatérale jusqu’en septembre.

Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, a pris 1,29% à 86,24 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en septembre, a gagné 1,55% à 82,82 dollars.

En cause aussi dans cette augmentation une demande qui ne faiblit pas autant que prévu car la croissance mondiale semble mieux résister qu’attendu

L’Arabie saoudite va prolonger d’un mois la réduction de sa production de pétrole d’un million de barils par jour entamée en juillet, ce qui menace logiquement de faire grimper encore plus les prix du pétrole. Cette mesure pourrait encore être « prolongée » au-delà de cette période, voire « prolongée et renforcée », selon le ministère saoudien de l’Energie dans un communiqué.

Epargne en forte hausse, pourquoi ?

Epargne en forte hausse, pourquoi ?

Nouvelle collecte record pour le Livret A (qui atteint autour de 400 milliards) au premier semestre de cette année. Les Français épargnent ( ceux qui le peuvent, C’est-à-dire environ 50 % des Français) « parce qu’ils ont peur de l’avenir. Il y a de l’anxiété sur la situation économique, sur le pouvoir d’achat », analyse un économiste.

L’épargne réglementée des ménages (Livrets A, LDDS, LEP, PEL, etc) représente une part importante de l’épargne financière et des ressources bancaires. A la fin du 4ème trimestre 2022, elle atteint 874 milliards d’euros, dont 510 milliards pour le Livret A et le LDDS et 283 milliards pour le PEL.

« Pour de l’argent de court terme, il n’y a pas mieux aujourd’hui » que le Livret A, estime samedi 22 juillet sur franceinfo Philippe Crevel, économiste et directeur du Cercle de l’épargne. Le Livret A a enregistré une collecte record au premier semestre 2023, avec un surplus de 25,84 milliards d’euros déposé dessus par rapport aux retraits effectués par les épargnants. L’économiste explique que si les épargnants veulent dépasser le taux de 3 %, « il faut prendre des risques et aller sur des valeurs qui vont fluctuer en fonction des marchés ». Mais Philippe Crevel rappelle que « les Français sont un peu réticents à prendre ce genre de risques ».

: Comment expliquer la collecte record du Livret A au premier semestre 2023 ?

Philippe Crevel : Depuis que le Livret A a été banalisé, c’est-à-dire distribué par tous les réseaux bancaires en 2009, jamais il n’avait collecté autant sur les six premiers mois de l’année. Les Français privilégient l’épargne sur la consommation. Depuis le début de l’année, à peu près 18 % du revenu des ménages est épargné et c’est le Livret A qui en bénéficie en premier parce que son taux de rémunération a été augmenté à trois reprises entre le 1er février 2022 et le 1er février 2023, avec un taux de 3 %. C’est inférieur au niveau de l’inflation, mais par rapport aux autres placements, c’est un placement attractif. Les ménages sortent l’argent des comptes courants qui s’était accumulé pendant la crise sanitaire pour le mettre sur ce placement, largement diffusé.

Pourquoi les Français épargnent-ils en ce moment ?

Parce qu’ils ont peur de l’avenir. Il y a de l’anxiété sur la situation économique, sur le pouvoir d’achat. [Les Français se demandent] si demain [ils pourront] faire face à des dépenses qui pourraient coûter plus cher en raison de l’inflation, alors par précaution, ils épargnent.

Le Livret A est-il, selon vous, un bon choix de placement ?

Pour de l’argent de court terme, il n’y a pas mieux aujourd’hui. 3 %, c’est un taux relativement élevé. Il y a simplement le livret d’épargne populaire qui offre un rendement supérieur, avec 6,1 % actuellement et à partir du 1er août, 6 %. Mais ce livret est réservé aux personnes qui globalement ne sont pas imposables à l’impôt sur le revenu. Alors si on veut dépasser ce 3 %, il faut prendre des risques et aller sur des valeurs qui vont fluctuer en fonction des marchés. On sait que les Français sont un peu réticents à prendre ce genre de risques.

À l’échelle globale, avoir trop d’épargne, est-ce bon pour l’économie ?

On oppose toujours épargne et consommation. Depuis le début de l’année, la consommation est un petit peu en panne, donc ça pénalise la croissance. Mais il ne faut pas non plus dire que l’épargne ne sert à rien. L’épargne mise sur le Livret A finance le logement social et les collectivités locales ; et le Livret développement durable et solidaire, le petit cousin du Livret A, finance les PME et un petit peu la transition énergétique, donc ce n’est pas forcément négatif. Nous avons besoin d’épargne pour le financement de l’économie des entreprises. Cette épargne doit être mobilisée, orientée vers cet objectif de la transition énergétique.

Le gouvernement a prévu [dans le projet de loi sur l'industrie verte, adopté en première lecture à l'Assemblée nationale dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 juillet] un nouveau produit à destination des jeunes, le plan d’épargne avenir climat. Celui-ci vise à inciter les parents et grands-parents à mettre de l’argent pour financer la transition énergétique à travers ce Livret qui ressemblera au Livret A. Il faut que l’argent aujourd’hui collecté sur les différents produits d’épargne serve à décarbonner l’économie.

Arrêt de l’artificialisation-des-sols: risque de hausse du prix du logement

Arrêt de l’artificialisation-des-sols: risque de hausse du prix du logement


La loi Climat et résilience entend combattre l’artificialisation des sols, mais elle risque d’accroître la crise du logement, en opérant des transferts de richesse de jeunes générations vers des propriétaires plus âgés, alerte, dans une tribune au « Monde », l’économiste Carl Gaigné.

Le constat est le suivant. Le prix du logement a explosé de manière disproportionnée dans de nombreux territoires. Les raisons évoquées dans le discours d’Elisabeth Borne, lundi 5 juin, sont les coûts de la construction et, plus récemment, du crédit immobilier. Les aides publiques, comme le rappelle la première ministre, peuvent également avoir des effets inflationnistes sur les prix du logement.

Un facteur important manque néanmoins à l’appel. La hausse du prix de l’immobilier est attribuable en très grande partie à la hausse du prix des terres en ville, un constat partagé par différentes études économiques, autour de 80 %. La valeur du sol urbain dépend fortement de sa localisation, c’est-à-dire de la qualité de l’environnement local, et de l’accessibilité aux emplois et services.

Un même logement a une valeur très différente selon sa localisation. Une note de l’Insee soulignait que le prix d’un appartement de 60 mètres carrés est de 90 000 euros à Provins et de 780 000 euros dans le 6e arrondissement, à Paris. Les coûts de construction et du crédit variant très faiblement entre les communes, l’écart de prix, près de 700 000 euros, s’explique en grande partie par l’écart dans la valeur du foncier urbain.

La valeur foncière représente en moyenne près de la moitié de la valeur d’un logement. C’est pourquoi l’accession à la propriété par les ménages de la classe moyenne s’est traduite par un étalement des villes, afin de bénéficier entre autres de prix abordables. En parallèle, le gouvernement fait de la lutte contre l’artificialisation des sols une réforme prioritaire. Dans le cadre de la loi Climat et résilience, le gouvernement souhaite protéger les espaces naturels, en instaurant l’objectif de zéro artificialisation nette. Il s’agit de stopper l’agrandissement des zones urbanisées ou de rendre à la nature l’équivalent des superficies absorbées par l’urbanisation.

États-Unis : hausse des taux obligataires

États-Unis : hausse des taux obligataires

Conséquence directe de l’abaissement de la note financière des États-Unis par Fitch, la hausse des taux obligataires.

La Bourse de New York a conclu en ordre dispersé mardi, une tension sur les taux obligataires affectant le Nasdaq et le S&P 500.

L’indice Dow Jones a avancé de 0,20%. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a cédé 0,43% et l’indice élargi S&P 500 s’est replié de 0,27%.

Les pays de l’OPEP ont décidé maintenir leur réduction de quotas de production de 1,4 million de barils par jour (bpj) à partir de 2024. L’Arabie saoudite est allée plus loin en annonçant qu’elle allait réduire ses extractions de brut d’un million de bpj en juillet.

Finances-Epargne: la collecte en forte hausse, pourquoi ?

Finances-Epargne- : la collecte en forte hausse, pourquoi ?

Nouvelle collecte record pour le Livret A (qui atteint autour de 400 milliards) au premier semestre de cette année. Les Français épargnent « parce qu’ils ont peur de l’avenir. Il y a de l’anxiété sur la situation économique, sur le pouvoir d’achat », analyse un économiste.

L’épargne réglementée des ménages (Livrets A, LDDS, LEP, PEL, etc) représente une part importante de l’épargne financière et des ressources bancaires. A la fin du 4ème trimestre 2022, elle atteint 874 milliards d’euros, dont 510 milliards pour le Livret A et le LDDS et 283 milliards pour le PEL.

« Pour de l’argent de court terme, il n’y a pas mieux aujourd’hui » que le Livret A, estime samedi 22 juillet sur franceinfo Philippe Crevel, économiste et directeur du Cercle de l’épargne. Le Livret A a enregistré une collecte record au premier semestre 2023, avec un surplus de 25,84 milliards d’euros déposé dessus par rapport aux retraits effectués par les épargnants. L’économiste explique que si les épargnants veulent dépasser le taux de 3 %, « il faut prendre des risques et aller sur des valeurs qui vont fluctuer en fonction des marchés ». Mais Philippe Crevel rappelle que « les Français sont un peu réticents à prendre ce genre de risques ».

: Comment expliquer la collecte record du Livret A au premier semestre 2023 ?

Philippe Crevel : Depuis que le Livret A a été banalisé, c’est-à-dire distribué par tous les réseaux bancaires en 2009, jamais il n’avait collecté autant sur les six premiers mois de l’année. Les Français privilégient l’épargne sur la consommation. Depuis le début de l’année, à peu près 18 % du revenu des ménages est épargné et c’est le Livret A qui en bénéficie en premier parce que son taux de rémunération a été augmenté à trois reprises entre le 1er février 2022 et le 1er février 2023, avec un taux de 3 %. C’est inférieur au niveau de l’inflation, mais par rapport aux autres placements, c’est un placement attractif. Les ménages sortent l’argent des comptes courants qui s’était accumulé pendant la crise sanitaire pour le mettre sur ce placement, largement diffusé.

Pourquoi les Français épargnent-ils en ce moment ?

Parce qu’ils ont peur de l’avenir. Il y a de l’anxiété sur la situation économique, sur le pouvoir d’achat. [Les Français se demandent] si demain [ils pourront] faire face à des dépenses qui pourraient coûter plus cher en raison de l’inflation, alors par précaution, ils épargnent.

Le Livret A est-il, selon vous, un bon choix de placement ?

Pour de l’argent de court terme, il n’y a pas mieux aujourd’hui. 3 %, c’est un taux relativement élevé. Il y a simplement le livret d’épargne populaire qui offre un rendement supérieur, avec 6,1 % actuellement et à partir du 1er août, 6 %. Mais ce livret est réservé aux personnes qui globalement ne sont pas imposables à l’impôt sur le revenu. Alors si on veut dépasser ce 3 %, il faut prendre des risques et aller sur des valeurs qui vont fluctuer en fonction des marchés. On sait que les Français sont un peu réticents à prendre ce genre de risques.

À l’échelle globale, avoir trop d’épargne, est-ce bon pour l’économie ?

On oppose toujours épargne et consommation. Depuis le début de l’année, la consommation est un petit peu en panne, donc ça pénalise la croissance. Mais il ne faut pas non plus dire que l’épargne ne sert à rien. L’épargne mise sur le Livret A finance le logement social et les collectivités locales ; et le Livret développement durable et solidaire, le petit cousin du Livret A, finance les PME et un petit peu la transition énergétique, donc ce n’est pas forcément négatif. Nous avons besoin d’épargne pour le financement de l’économie des entreprises. Cette épargne doit être mobilisée, orientée vers cet objectif de la transition énergétique.

Le gouvernement a prévu [dans le projet de loi sur l'industrie verte, adopté en première lecture à l'Assemblée nationale dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 juillet] un nouveau produit à destination des jeunes, le plan d’épargne avenir climat. Celui-ci vise à inciter les parents et grands-parents à mettre de l’argent pour financer la transition énergétique à travers ce Livret qui ressemblera au Livret A. Il faut que l’argent aujourd’hui collecté sur les différents produits d’épargne serve à décarbonner l’économie.

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