Archive pour le Tag 'hausse'

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Inflation : la hausse des prix va continuer

Inflation : la hausse des prix va continuer

Sans doute par ignorance de la culture économique, les gouvernants et autres experts peuvent procéder par amalgame pour affirmer que l’inflation va être maîtrisée et que sous-entendu les prix aussi.

Il s’agit bien entendu d’une erreur fondamentale voulue pour confondre l’évolution de l’inflation et l’évolution des prix.

Bien entendu, l’inflation qui était de l’ordre de 10 % sur un an l’année dernière va se tasser et n’atteindra qu’environ 5 % en 2023. Cette inflation va encore diminuer en 2024.
Pour autant les prix vont-ils diminuer ? Certainement pas car les différentes phases d’inflation se cumulent définitivement sauf écroulement total de l’économie.

Dit autrement les hausses s’ajoutent aux hausses. Ainsi par exemple dans l’alimentaire la hausse des prix va se maintenir à 20 % au moins sur deux ans. Et les tarifs et prix vont se maintenir dans nombre de services et de produits.

D’ailleurs concrètement la plupart des tarifs ont été revus à la hausse pour tenir compte de l’inflation passée mais aussi par précaution.

Antisémitisme en forte hausse en France: 719 événements en trois semaines

Antisémitisme en forte hausse en France: 719 événements en trois semaines

Une montée inquiétante de la haine en France de nature antisémite ; des événements qui en outre s’ajoutent aux violences potentielles de certains quartiers. Bref un climat d’insécurité qui mériterait autrement que les rustines successives du gouvernement.

« 719 événements ou incidents antisémites » ont été recensés en France depuis le 7 octobre dernier et les attaques du Hamas en Israël.

Selon le ministre de l’Intérieur, l’augmentation de ces signalements peut s’expliquer « peut-être parce qu’il y a davantage de policiers et de gendarmes sur le terrain, il y a eu aussi beaucoup d’interpellations puisque nous en sommes à 389 interpellations en lien avec ces incidents ».

En parallèle, le nombre de signalements sur la plateforme Pharos pour « menaces, propos antisémites ou apologie du terrorisme » s’élevait ce jeudi matin à 4.948.

À titre de comparaison, sur toute l’année 2022, 436 actes antisémites avaient été perpétrés en France, selon un décompte rendu public par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif).

depuis ces attaques terroristes. Emmanuel Macron avait d’ailleurs appelé à être « impitoyables avec les porteurs de haine ».

BCE et taux: Pas de baisse mais pas de hausse

BCE et taux: Pas de baisse…. mais pas de hausse

Comme il fallait s’y attendre, la BCE n’envisage pas pour le court terme voire le moyen terme une baisse des taux. De quoi inquiéter les milieux économiques car l’argent cher pose de redoutables questions de trésorerie et de compétitivité. Inversement, on pourra peut-être se réjouir que la banque centrale européenne n’ait pas envisagée non plus une nouvelle étape de hausse des taux de l’argent. En cela , elle suit finalement la stratégie monétaire de la banque centrale américaine. Avec une différence toutefois car le suivisme de la BCE conduit un refroidissement beaucoup plus ample de la croissance qu’outre atlantique. En clair le très haut niveau des principaux taux directeurs est en train de tuer l’économie en Europe.

La Banque centrale européenne (BCE) a donc opté pour le statu quo sur sa politique monétaire, maintenant ses taux inchangés pour la première fois depuis quinze mois, lors d’une réunion du Conseil des gouverneurs délocalisée à Athènes, jeudi. Le taux de dépôt reste donc à 4 %, niveau atteint mi-septembre après dix hausses consécutives. Une décision de ne rien faire prise à l’unanimité, alors que la dernière hausse de taux avait été âprement débattue parmi les vingt-six membres du Conseil des gouverneurs.

La BCE cette fois estime le niveau atteint en septembre suffisamment restrictif pour assurer la transmission de la politique monétaire à l’économie. À savoir, faire baisser l’inflation en augmentant le coût du loyer de l’argent, ce qui réduit l’investissement et la demande.
Conséquence indirecte de cette action, l’économie de la zone euro est « atone » et « devrait rester faible jusqu’à la fin de l’année », selon Christine Lagarde, présidente de la BCE. Sans parler évidemment des risques géopolitiques en particulier sur le prix de l’énergie

Economie: la hausse des prix va continuer

Economie: la hausse des prix va continuer

Sans doute par ignorance de la culture économique, les gouvernants et autres experts peuvent procéder par amalgame pour affirmer que l’inflation va être maîtrisée et que sous-entendu les prix aussi.

Il s’agit bien entendu d’une erreur fondamentale voulue pour confondre l’évolution de l’inflation et l’évolution des prix.

Bien entendu, l’inflation qui était de l’ordre de 10 % sur un an l’année dernière va se tasser et n’atteindra qu’environ 5 % en 2023. Cette inflation va encore diminuer en 2024.
Pour autant les prix vont-ils diminuer ? Certainement pas car les différentes phases d’inflation se cumulent définitivement sauf écroulement total de l’économie.

Dit autrement les hausses s’ajoutent aux hausses. Ainsi par exemple dans l’alimentaire la hausse des prix va se maintenir à 20 % au moins sur deux ans. Et les tarifs et prix vont se maintenir dans nombre de services et de produits.

D’ailleurs concrètement la plupart des tarifs ont été revus à la hausse pour tenir compte de l’inflation passée mais aussi par précaution.

Chômage: Hausse avec inversion de tendance

Chômage: Hausse avec inversion de tendance

La hausse constatée au troisième trimestre en matière de chômage n’est pas seulement conjoncturelle elle est aussi structurelle. En effet l’économie enregistre aussi une inversion de tendance avec un net ralentissement de la croissance. Nombre de pays vont connaître la quasi stagnation y compris l’Europe. Les risques de tassement sont nombreux notamment géopolitiques et leurs conséquences en particulier sur le prix de l’énergie. Conclusion, le chômage doit repartir à la hausse et se poursuivre au moins toute l’année 2024 voire plus tard.

Le nombre de demandeurs d’emploi sans activité (catégorie A de Pôle emploi) a augmenté de 0,6% au troisième trimestre en France. 17.400 personnes ont ainsi été inscrites en plus, pour un total de chômeurs restant encore au-dessus de la barre des 3 millions.

Sur un an, le chômage continue néanmoins à être orienté à la baisse au troisième trimestre, avec 120.000 demandeurs d’emploi en moins (-3,8%), par rapport à l’été 2022.

En incluant l’activité réduite (catégories B et C de Pôle emploi), le nombre de demandeurs d’emploi est en légère hausse de 0,2% – 8.800 inscrits en plus – et s’établit à 5,352 millions. Corse, tandis qu’il est stable en Ile-de-France.

Le ministère du Travail précise que « les entrées à Pôle Emploi augmentent » de 0,7%, avec « une forte diminution des licenciements et des premières entrées ». Il note en revanche une hausse des « fins de mission d’intérim », des « retours d’inactivité » et des « ruptures conventionnelles ». Enfin, « les sorties de Pôle emploi diminuent fortement », de 4,4% avec « une forte diminution des défauts d’actualisation et des arrêts de recherche » (à savoir notamment les radiations de Pôle Emploi et les sorties du marché du travail).

Le taux de chômage devrait repartir légèrement à la hausse à 7,3% de la population active en fin d’année contre 7,1% au premier trimestre de 2023. Pour la fin de l’année 2023 et pour 2024 on va donc assister à une inversion de tendance.

Hausse de l’insécurité pour une grande partie des Français

Hausse de l’insécurité pour une grande partie des Français

La sécurité de toute nature petite délinquance, grand banditisme et terrorisme progresse toujours d’après les Français. Ces derniers estiment que le pouvoir est loin d’en faire assez face à cet enjeu. Pas étonnant puisque le chef de l’État lui-même par exemple leur de la révolte des banlieues n’a même pas cru bon faire l’analyse de la question qu’il avait promise. En clair il a fait l’impasse totale sur une problématique sociétale qui implique évidemment l’État mais aussi les familles, l’école et le service militaire.

Il n’y a que le jeune ministre Attal qui semble prendre des orientations pour redresser la situation de la sécurité dans l’école. Par exemple 80 % des Français soutiennent la mise à l’écart des perturbateurs de la cérémonie de mariage aux professeur tué par des fanatiques.

D’après une enquête Fiducial/Odoxa pour Le Figaro 87% estiment que l’insécurité a augmenté dans les quartiers ces dernières années. «Tous, quelle que soit leur proximité partisane ou encore leur âge et leur lieu d’habitation, partagent majoritairement cette opinion», insistent les analystes alors que cette dernière fait la quasi-unanimité chez les 50 ans et plus (92%).

Inflation : la hausse des prix va durer longtemps

Inflation : la hausse des prix va durer longtemps

Sans doute par ignorance de la culture économique, les gouvernants et autres experts peuvent procéder par amalgame pour affirmer que l’inflation va être maîtrisée et que sous-entendu les prix aussi.

Il s’agit bien entendu d’une erreur fondamentale voulue pour confondre l’évolution de l’inflation et l’évolution des prix.

Bien entendu, l’inflation qui était de l’ordre de 10 % sur un an l’année dernière va se tasser et n’atteindra qu’environ 5 % en 2023. Cette inflation va encore diminuer en 2024.
Pour autant les prix vont-ils diminuer ? Certainement pas car les différentes phases d’inflation se cumulent définitivement sauf écroulement total de l’économie.

Dit autrement les hausses s’ajoutent aux hausses. Ainsi par exemple dans l’alimentaire la hausse des prix va se maintenir à 20 % au moins sur deux ans. Et les tarifs et prix vont se maintenir dans nombre de services et de produits.

D’ailleurs concrètement la plupart des tarifs ont été revus à la hausse pour tenir compte de l’inflation passée mais aussi par précaution.

Surendettement : hausse

Surendettement : hausse

Le nombre de dossiers de surendettement est en hausse de 6% sur les neuf premiers mois de 2023 sur un an, selon la Banque de France.

Bonne nouvelle pour les ménages français : ils sont toujours moins touchés par le surendettement qu’avant la crise liée au Covid-19. « On reste inférieurs de près de 21% aux chiffres de 2019 », indique Mark Béguery, directeur des particuliers à la Banque de France, ce mardi 17 octobre. Le nombre de dossiers de surendettement reste en hausse de 6% sur les neuf premiers mois de 2023, par rapport à la même période un an plus tôt.

Il s’agit en majorité de personnes inactives. « Ce sont en majorité des personnes seules, avec une légère majorité de femmes », explique Mark Béguery. La moitié des personnes concernées disposent d’un revenu très faible, inférieur au seuil de pauvreté monétaire (un peu plus de 1.100 euros par mois). Il n’existe toutefois pas de seuil, ou de limite qui détermine le « surendettement » d’un particulier, rappelle Mark Béguery.

En moyenne, l’endettement des personnes qui font appel à la Banque de France est de 25.000 euros. Ces chiffres se basent seulement sur les personnes ayant fait la démarche de s’adresser à l’institution.
Au total, 113.000 personnes ont connu en 2022 une situation de surendettement. Un chiffre en baisse de 7% en un an malgré la pression inflationniste qui a commencé fin 2021 et a connu un pic en 2022, selon les chiffres du ministère de l’Économie. Le nombre de ménages surendettés a même diminué de 40% depuis 2016.

En février dernier, le gouvernement a lancé une expérimentation d’un an dans 11 départements pour mieux détecter et « prévenir le surendettement et la précarité financière des ménages ». Baptisé « Aide-Budget », ce dispositif repose sur deux volets : un « repérage précoce » des situations de difficulté financière par des « organismes auxquels on doit des dépenses régulières » et un « accompagnement renforcé » des ménages.

« Quand un bailleur social repérera deux impayés de suite, il déclenchera une procédure pour proposer un diagnostic, afin de voir s’il s’agit d’un accident de parcours ou d’un incident plus grave », avait indiqué le ministère de l’Économie.

Ce repérage sera aussi effectué par les fournisseurs d’énergie, EDF, Engie et Total Energies, partenaires de cette expérimentation qui associe aussi les ministères des Solidarités, de la Transition énergétique et du Logement. Si le diagnostic montre que le ménage est surendetté, il recevra une information sur les dispositifs en place pour l’aider et pourra être orienté, pour un « accompagnement renforcé », vers un des 60 « Points Conseil Budget » qui participent à l’expérimentation. Ces espaces – plus de 500 au total en France – accompagnent les personnes souhaitant améliorer la gestion de leur budget ou faire face à une situation financière difficile.

Chômage en hausse et croissance tassée (OFCE)

Chômage en hausse et croissance tassée (OFCE)

La multiplication des chocs Le contexte international économique et géopolitique impacte évidemment l’évolution de la croissance de l’économie française. . Dans ce contexte morose, l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) a révisé à la baisse ses prévisions de croissance du produit intérieur brut pour 2024, à 0,8% contre 1,2% au printemps dernier. S’agissant de 2023, l’institut a très légèrement révisé à la hausse à 0,9%, contre 0,8% en avril. Le taux de chômage en France pourrait grimper de 7,2% à 7,9% en 2024.

Après plusieurs années de baisses consécutives, les économistes s’attendent ainsi à un retournement en 2024. Au total, près de 53.000 postes pourraient être détruits l’année prochaine contre 140.000 créations en 2023, et plus de 500.000 en 2022 dans le sillage du rebond post-Covid.

Depuis 2019, « plus de 1 million d’emplois ont été créés. Sur ce total, 70% des créations sont liées à des phénomènes exceptionnels, comme l’apprentissage (250.000 emplois), les faibles défaillances (280.000 emplois) ou encore la durée du travail », a résumé Mathieu Plane.

La fermeture du robinet des aides (chômage partiel, PGE, fonds de solidarité) et la moindre prise en charge des embauches d’apprentis devraient réduire le nombre de créations d’emplois.

L’inflation galopante et persistante depuis 2022 a poussé les banques centrales à durcir leur politique monétaire. Depuis plus d’un an, la Banque centrale européenne (BCE) a serré la vis en annonçant une série de hausses inédites, depuis la création de la zone monétaire en 1999. Les effets de cette stratégie vont clairement se faire ressentir en 2024, d’après les modèles statistiques de l’OFCE.

« La remontée des taux produit un choc majeur sur l’économie française », a appuyé Mathieu Plane. Compte tenu des effets de diffusion de l’ordre « de 12 à 18 mois » sur l’économie, l’année 2024 serait marquée par des effets en cascade sur le marché de l’immobilier ou encore l’investissement des entreprises.

« On s’attend à une contraction de l’investissement des ménages dans l’immobilier et un repli de l’investissement des entreprises », a-t-il ajouté.

La montée en flèche des prix à la consommation depuis 2022 a sérieusement réduit le pouvoir d’achat des ménages. Confrontés à des prix de l’énergie et de l’alimentaire élevés, les plus modestes doivent se serrer la ceinture. Après un recul en 2023, le pouvoir d’achat par unité de consommation, qui prend en compte la composition des ménages, retrouverait des couleurs.

« Il devrait augmenter en 2023 en raison de la hausse de l’emploi. La contribution de la masse salariale est favorable au pouvoir d’achat », a indiqué Mathieu Plane.

Pour 2024, la hausse des salaires réels, c’est-à-dire en prenant en compte l’inflation, devrait compenser les pertes d’emplois. Malgré cette bonne nouvelle, le moral des ménages reste terne. En moyenne, le taux d’épargne devrait demeurer à un niveau élevé, de l’ordre de 18% à la fin de l’année 2024, contre 15% avant la pandémie. Le manque de perspectives favorables pèse sur la confiance des Français.

Epargne salariale : en hausse

Epargne salariale : en hausse


L’épargne collective salariale progresse de manière importante. Elle ne concerne cependant qu’environ 3 millions de salariés sur un total de l’ordre de 27 millions. Son extension serait socialement juste et économiquement intéressante en permettant de fidéliser une main-d’œuvre qualifiée de plus en plus difficile à trouver. Au total, ce sont plus de 14 milliards d’euros qui ont été versés sur les plans d’épargne d’entreprise (PEE) et les plans d’épargne retraite collectifs (PERCO et PER collectif) au cours des six premiers mois de l’année. Des versements – provenant majoritairement des dispositifs d’intéressement (5,4 milliards) et de participation (4,8 milliards) – en forte hausse, puisqu’ils sont supérieurs de plus de 9% à ceux enregistrés au premier semestre 2022. La collecte nette ressort ainsi à près de 5,2 milliards d’euros au premier semestre.

Le dispositif d’épargne salariale ou d’épargne retraite est en augmentation, en particulier dans les TPE/PME». Elles sont aujourd’hui 386.800 entreprises (+5,2% sur un an) à en disposer aujourd’hui – dont 215.500 (+9% sur un an) s’agissant uniquement des dispositifs d’épargne retraite d’entreprise. Créé par la loi Pacte en 2019, le PER collectif continue sa progression dans les entreprises, avec désormais 3 millions d’épargnants qui en bénéficient via leur entreprise, pour un encours de 21,5 milliards d’euros.

Si la dynamique des plans d’épargne salariale est positive, le gouvernement veut aller plus loin et développer encore davantage ces dispositifs. Il a présenté en mai dernier un projet de loi sur «le partage de la valeur» en entreprise, visant notamment à étendre ces dispositifs (plan d’épargne salariale ou dispositif de participation ou d’intéressement ou prime de partage de la valeur) aux entreprises de 11 à 49 salariés dès lors qu’elles sont profitables.

Santé: Pourquoi les cancersen hausse chez les moins de 50 ans ?

Santé: Pourquoi les cancersen hausse chez les moins de 50 ans ?

On pense souvent que le cancer est une maladie qui affecte les personnes les plus âgées. Mais de nouvelles recherches préoccupantes montrent que le cancer chez les sujets les plus jeunes est un problème croissant. Selon une étude récente, ces trente dernières années, le nombre de personnes de moins de 50 ans chez qui un cancer a été diagnostiqué a augmenté d’environ 80 %. Le type de cancers détectés chez les adultes plus jeunes est aussi un sujet d’inquiétude. En effet, si l’on en croit cette étude mais aussi des travaux de recherche plus anciens, on observe chez les sujets plus jeunes une recrudescence de cancers que l’on considérait jusqu’alors comme spécifique des groupes les plus âgés. Il s’agit notamment des cancers de l’intestin, de l’estomac, du sein, de l’utérus et du pancréas.

par Ashleigh Hamilton
Academic Clinical Lecturer, Centre for Public Health, Queen’s University Belfast dans The Conversation

Ces données sont préoccupantes car certains de ces cancers, en particulier les cancers du pancréas et de l’estomac, se caractérisent par un faible taux de survie. Cela s’explique par le fait que ces cancers sont souvent diagnostiqués à un stade tardif. Des travaux de recherche ont également montré que le cancer de l’intestin (il s’agit du cancer du gros intestin appelé aussi cancer du côlon ou colorectal, ndlr) tend à être diagnostiqué à un stade plus avancé chez les adultes jeunes, par rapport aux sujets plus âgés.

S’il ressort clairement de cette étude que le cancer est de plus en plus fréquent chez les adultes de moins de 50 ans, les experts manquent de certitudes quant aux causes de cette augmentation.

L’étude a porté sur les cas de cancers chez des personnes âgées de moins de 50 ans (on peut utiliser l’expression « cancers d’apparition précoce ») dans 204 pays et régions du monde. Les données analysées ont été collectées entre 1990 et 2019. Les chercheurs souhaitaient connaître, non seulement l’incidence des cancers d’apparition précoce, mais aussi les types de cancers les plus répandus chez les moins de 50 ans.

Ils ont constaté qu’en 2019, 3,26 millions de cas de cancers d’apparition précoce ont été diagnostiqués dans le monde, soit une augmentation de 79 % depuis 1990. Les auteurs ont également prédit que d’ici 2030, le nombre de personnes de moins de 50 ans diagnostiquées avec un cancer augmenterait encore de 31 %.

Le cancer du sein était le cancer d’apparition précoce le plus fréquent en 2019. Mais c’est l’incidence des cancers de la prostate et de la gorge qui a augmenté le plus rapidement depuis 1990. Le cancer du foie est, quant à lui, celui qui a diminué le plus rapidement au cours de la même période.

Le nombre de décès dus aux cancers d’apparition précoce a également augmenté entre 1990 et 2019, mais moins rapidement que le taux de diagnostic. Le nombre de décès a néanmoins atteint 1,06 million dans le monde en 2019, soit une augmentation de 28 %. Les cancers ayant entraîné le plus grand nombre de décès en 2019 sont les cancers du sein, du poumon, de l’intestin et de l’estomac. Le groupe d’âge le plus exposé au risque de cancer précoce est celui des quadragénaires.

C’est à la quarantaine que le risque de survenue d’un cancer dit d’apparition précoce est le plus élevé.
En 2019, le cancer du sein d’apparition précoce était celui qui a pesé le plus lourd pour les femmes, tandis que le cancer du poumon d’apparition précoce était celui a qui a eu le plus lourd impact pour les hommes. Les femmes ont été touchées de manière disproportionnée par les cancers d’apparition précoce, en termes de décès et de dégradation de leur santé, dans les pays à revenus faibles et intermédiaires.

L’étude montre également que si les pays développés tels que l’Europe occidentale, l’Amérique du Nord et l’Australasie comptent le plus grand nombre de cas de cancers d’apparition précoce, de nombreux cas ont également été observés dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires. Les taux de mortalité étaient également plus élevés dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires.

La principale limite de cette publication est la variabilité des données collectées dans les différents pays, ce qui rend difficile leur évaluation de manière exhaustive. Cet article scientifique n’en reste pas moins utile pour établir une photographie de la santé des populations au niveau mondial.

Il n’existe pas d’explication unique à l’augmentation du nombre de cancers chez les moins de 50 ans. Certains cancers qui surviennent chez des adultes jeunes ont une origine génétique. Mais cela ne représente qu’un petit nombre de cas (environ 20 %).

Les facteurs liés au mode de vie, comme les aliments que nous mangeons, la consommation d’alcool ou de tabac et le surpoids, sont tous associés à un risque accru de survenue de nombreux types de cancers. Selon des données issues de la recherche, ces facteurs peuvent contribuer à l’augmentation du nombre de cancers colorectaux précoces, par exemple. On ne sait pas si c’est également le cas pour d’autres types de cancers d’apparition précoce.

Certaines personnes atteintes d’un cancer d’apparition précoce peuvent avoir un mode de vie sain. Cela suggère qu’il existe probablement d’autres causes, qui n’ont pas encore été mises en évidence, pour expliquer l’augmentation des cancers chez les adultes de moins de 50 ans.

Ces recherches montrent clairement que le paysage du cancer est en train de changer. Si l’incidence des cancers d’apparition précoce augmente, le cancer dans ce groupe d’âge reste toutefois beaucoup moins fréquent que chez les plus de 50 ans. Les cancers d’apparition précoce ne représentent qu’un dixième environ des nouveaux cas au Royaume-Uni. Mais même si ces chiffres sont encore relativement faibles, cela ne signifie pas pour autant que la tendance observée n’est pas préoccupante.

(Pour la France, l’agence Santé publique France a fait le point sur l’incidence des principaux cancers en France métropolitaine en 2023 et les tendances depuis 1990. Chez la femme, le taux d’incidence « tous cancers » augmente de façon continue depuis 1990. C’est le cas, en particulier, des cancers du poumon et du sein. Chez l’homme, en revanche, après une augmentation entre 1990 et 2006 et une baisse entre 2006 et 2012, ce taux semble se stabiliser depuis 2012. Mais l’agence ne fait pas de focus sur les cancers qui surviennent chez les adultes de moins de 50 ans, ndlr).

Il est désormais essentiel de veiller à ce que les cancers d’apparition précoce fassent l’objet d’une plus grande prise de conscience. La plupart des adultes encore jeunes, et même les professionnels de la santé, ne pense pas en priorité au cancer lorsque des symptômes apparaissent. Il est important de consulter son médecin généraliste quand des symptômes surviennent, car la détection d’un cancer à un stade précoce permet d’obtenir un meilleur pronostic.

Il est également nécessaire de mener, en urgence, des recherches sur les cancers d’apparition précoce au niveau national et international. Les causes sous-jacentes sont probablement différentes selon le sexe, l’origine ethnique et le lieu de résidence.

Au niveau individuel, il y a beaucoup de choses que vous pouvez faire pour réduire votre risque de développer un cancer. Il est important d’adopter une bonne hygiène de vie. Cela inclut une alimentation saine, l’arrêt du tabac, la pratique d’une activité physique régulière, la réduction de la consommation d’alcool, la protection contre le soleil et le maintien d’un poids correct. Si vous ne vous sentez pas bien dans votre corps ou si des symptômes surviennent, il est important de consulter un médecin dès que possible.

Nouvelle hausse de salaire : le Medef dit non !

Comme souvent en France le dialogue commence mal à propos de la réévaluation des salaires sur l’inflation. Le Medef répond en effet par la négative à la demande de réalignement de la rémunération sur l’inflation considérant que les augmentations passées suffisent. Pourtant la plupart des indicateurs économiques montrent une atteinte nette au pouvoir d’achat surtout dans les basses catégories. En effet en moyenne l’inflation a atteint environ 5 % en 2022 et ce sera vraisemblablement le cas aussi en 2023.

Le problème c’est qu’il s’agit d’une inflation moyenne qui ne rend pas compte de la modification structurelle des dépenses des ménages. Plus les salaires sont bas et plus les ménages subissent l’inflation par exemple des produits alimentaires qui ont progressé de plus de 20 % sur deux ans et de l’énergie.

Au total le retard sera de 10 % au 1er janvier 2024 en tenant compte de la vague d’augmentation qui touche tous les produits et services.

Le Medef déclare qu’il n’est pas question de procéder à de nouvelles augmentations de salaires. Un positionnement qui augure mal de la conférence sociale et de l’indigence de la négociation en France. Pour le patron du Medef les entreprises en ont fait déjà assez sur les salaires.

Un avertissement avant la mobilisation prévue ce vendredi par l’intersyndicale pour demander de meilleures rémunérations pour les salariés. Patrick Martin a doncapposé une fin de non-recevoir. Selon lui, les employeurs ont été à l’écoute des difficultés des salariés, face à l’inflation. Ils ont distribué des primes et augmenté les rémunérations. Aussi, le leader patronal n’entend-t-il pas aller plus loin. Surtout dans un contexte où la conjoncture économique s’assombrit.

Télécoms: Hausse des Tarifs

Télécoms: Hausse des Tarifs


Les télécoms enregistrent une hausse significative et il faudra compter au moins un ou deux euros en plus sur les abonnements. Parallèlement, on supprime nombre de promotions ainsi SFR vient de diminuer la durée pendant laquelle ses offres sont à prix réduit. Celle-ci passe de douze à six mois, sachant que ces abonnements comprennent généralement un engagement d’un an. L’opérateur au carré rouge n’a fait que s’aligner sur Orange, qui a pris la même décision la semaine dernière. « En réduisant la durée des offres spéciales, le groupe concentre ses investissements autour des réseaux et des nouveaux produits plutôt que vers les promotions de longue durée », justifie le numéro un français des télécoms.

Au deuxième trimestre, le prix moyen des abonnements Internet à haut et très haut débit a progressé de 1,2 euro en un an, à 34,5 euros (hors taxes) a récemment indiqué l’Arcep, le régulateur des télécoms. Parmi les grands opérateurs, seul Free a décidé de geler ses tarifs. Le « trublion des télécoms » n’a pas raté l’occasion de se positionner, comme cela lui a déjà réussi par le passé, en « défenseur du pouvoir d’achat ».

Les clients sont donc tentés de changer de fournisseur. Pour l’heure, c’est sans surprise Free qui en profite.

Ces mouvements pourraient bien s’amplifier. Dans une enquête publiée la semaine dernière, le cabinet Oliver Wyman a indiqué qu’un peu plus d’un Français sur deux comptait changer d’opérateur mobile. Près d’un tiers d’entre eux souhaite passer à une offre moins onéreuse, en privilégiant des forfaits low cost.

Élections Allemagne :l’extrême droite en hausse

Élections Allemagne :l’extrême droite en hausse

Une grosse défaite par la coalition au pouvoir en Allemagne à l’occasion des élections régionales. Il se confirme que l’extrême droite progresse de manière significative en Allemagne d’ailleurs dans l’ensemble de l’Europe.En cause surtout la détérioration économique et la question de l’immigration.

Les sociaux-démocrates de Scholz, les Verts et les libéraux du FDP sont en recul dans les deux scrutins qui ont eu lieu en Bavière, la plus grande région allemande en superficie, et en Hesse .

Selon ces sondages, les conservateurs remportent, comme attendu, les deux élections et le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) pourrait prendre la seconde place. «Nous sommes sur la bonne voie», a rapidement réagi la co-cheffe de l’AfD Alice Weidel, interprétant les résultats comme «une punition» pour le gouvernement et «un vote pour un changement».

En Hesse, le SPD menée par le ministre de l’Intérieur Nancy Faeser arriverait en quatrième position seulement (15,2%), après l’AfD (16,8%) et les Verts (15,5%), et loin derrière l’Union chrétienne-démocrate (CDU) avec 34,7% en nette hausse comparé à 2018 (27%). À mi-mandat, le gouvernement d’Olaf Scholz est sanctionné dans ces élections où l’inquiétude de la population face à la crise industrielle traversée par la première économie européenne et la résurgence de la question migratoire ont joué un rôle central.

Minima sociaux: hausse de la pauvreté

Minima sociaux: hausse de la pauvreté


Témoin de la montée de la misère sociale, près de 10 % de la population et des coûts est désormais couverte par les minima sociaux. On note surtout un accroissement de l’allocation pour adultes Handicapés. Deux raisons à cela la baissent dramatique du pouvoir d’achat dans les couches déjà défavorisées mais aussi le fait que cette allocation sert de voie de garage en attendant la retraite pour des salariés déjà âgés. Sans parler de certaines allocations de complaisance pour certains salariés un peu allergiques au travail
.

Le nombre d’allocataires de minima sociaux est reparti à la hausse en 2022, une croissance particulièrement marquée en ce qui concerne les allocations pour adulte handicapé (AAH) et pour demandeur d’asile (ADA) , selon le panorama annuel publié vendredi par le service statistique des ministères sociaux. Après une forte hausse en 2020 du fait de la crise du Covid et un repli en 2021, le nombre d’allocataires a augmenté de 0,4% pour atteindre 4,34 millions fin 2022, selon ce rapport de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees).

Dans le détail, c’est le nombre de bénéficiaires de l’AAH qui connaît «sa plus forte croissance annuelle depuis dix ans» (+3,4%), pour atteindre 1,29 million fin 2022.

Au total, 6,9 millions de personnes étaient couvertes par les minima sociaux fin 2021, soit une personne sur dix en France métropolitaine.

Au total, en incluant les conjoints et les enfants à charge, 6,9 millions de personnes étaient couvertes par les minima sociaux fin 2021, soit une personne sur dix en France métropolitaine et trois sur dix dans les départements et régions d’outre-mer (DROM), hors Mayotte. En 2021, ce sont 29,9 milliards d’euros qui ont été versés au titre de ces minima sociaux, soit 1,2% du PIB, un chiffre en baisse par rapport à 2020 (-3,1 %).

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