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Rythmes scolaires : démission chez Hamon

Rythmes scolaires : démission chez Hamon

Ce n’est pas encore l’enterrement des rythmes scolaires mais l’assouplissement a fait démissionner le principal collaborateur de Hamon. Jean-Paul Delahaye claque la porte du ministère de l’Éducation nationale. Directeur général de l’enseignement scolaire, le bras droit de Benoit Hamon avait un poste clé concernant l’élaboration et la mise en œuvre de la politique éducative.  Au lendemain du remaniement, il avait déjà annoncé son désir de vouloir quitter le ministère « avant juin ou juillet 2014″ et de partir en retraite anticipée, explique Le Figaro. Son départ précipité est un coup dur pour le ministre de l’Éducation.  Cet « homme de l’ombre » est le plus puissant du ministère. Officiellement numéro deux, rue de Grenelle, le directeur général de l’enseignement scolaire tenait toutes les manettes en coulisses. Il élabore la politique éducative et pédagogique et assure la mise en œuvre des programmes. Il est aussi le « patron » de tous les examens, à commencer par le Bac. Concrètement, il a la main sur tout ce qui concerne l’école, de la maternelle à la terminale. La démission de Jean-Paul Delahaye tombe mal. Il devait présider lundi 5 mai le conseil supérieur de l’Éducation dominé par le nouveau décret sur les rythmes scolaires. Jean Paul Delahaye avait élaboré avec Vincent Peillon la loi de la refondation et façonné la réforme des rythmes scolaires. Les assouplissements annoncés par Benoit Hamon n’avaient donc pas été choisis par son bras droit. Jean-Paul Delahaye a préféré s’en aller en prenant soin d’envoyer un mail d’adieu à ses collaborateurs. Depuis deux jours, Benoit Hamon est à la recherche d’un nouveau directeur général de l’enseignement scolaire. Officiellement, la nouvelle est accueillie calmement. « Il sera remplacé dans les jours qui viennent », dit-on au ministère. Mais en coulisses, le désespoir serait plutôt de mise, les hauts fonctionnaires maîtrisant les arcanes de l’école ne courent plus les rues. Le vivier commence à s’épuiser.

 

Rythmes scolaires : Hamon recule…un peu

Rythmes scolaires : Hamon recule…un peu

Le ministre de l’Education nationale Benoît Hamon a annoncé ce jeudi 17 avril la publication d’ »un autre texte » sur la réforme des rythmes scolaires complémentaire du décret de son prédécesseur Vincent Peillon  »sous une dizaine de jours », dans un entretien aux journaux du groupe Ebra (est de la France). Le nouveau ministre a précisé que le décret de Vincent Peillon n’était pas caduc, quatre mois et demi avant la généralisation de la semaine de 4,5 jours en primaire.   »Mais nous publierons un autre texte sous une dizaine de jours, en complément. Il s’agira d’un assouplissement significatif qui permettra de tenir compte des expérimentations de qualité, qui poursuivent l’objectif de la réforme mais peinaient à s’inscrire dans le cadre du décret de janvier » 2013, a-t-il indiqué. « Le principe des 9 demi-journées sera maintenu mais je ne m’interdis rien. Les formules favorables à l’enfant primeront sur un cadre théorique trop strict. Je tends la main aux maires, en particulier ruraux, et à ceux qui rencontreraient des difficultés. Mon bureau est ouvert mais je tiens à avertir les élus qui, par pure provocation politique, comme Jean-François Copé, affirment qu’ils refuseront d’appliquer la réforme, qu’ils se mettraient alors dans l’illégalité ».

 

Hamon : « inversion de la courbe du chômage réalisée mais pas perceptible » !

Hamon :  « inversion de la courbe du chômage réalisée mais pas perceptible » !

En ces périodes de crise, on cherche des comiques pour égailler en peu la grisaille ambiante, On en a trouvé un, benoit Hamon, qui a décrété que l’inversion du chômage a été réalisée par le gouvernement mais qu’elle n’est pas perceptible sur France Inter dimanche 5 janvier.  Effectivement,  on ne la voit pas cette inversion et ce n’est pas 20 000 en plus un mois (novembre), 20000 en moins un autre mois (‘octobre) qui change la tendance structurelle. Surtout quand on tripatouille les chiffre avec les radiations (autour de 100 000 par mois). Pas facile d’être de gauche comme Hamon. Il faut affirmer le changement mais constater qu’on ne le voit pas ; bref ça change mais il faut une loupe ou des lunettes pour le voir. Des lunettes roses ou plutôt rouges pour Hamon. Pas étonnant, lui qui ne cesse de taper sur les entreprises, il  ne devrait pas être surpris  de la difficulté à percevoir réellement les avancées en matière d’emplois. Il aura au moins réussi une chose, faire fermer Spanghero. Il serait comique Hamon s’il n’était pas pathétique, en désaccord avec la ligne de Hollande mais contraint de la soutenir pour demeurer au gouvernement  où il ne sert strictement à rien. Bref choisir  entre révolutionnaire et notable,  pas facile sauf pour un  comique de gauche.

Chômage : Hamon à gauche toute !

Chômage : Hamon à gauche toute !

Sur le chômage comme sur le reste le credo d’Hamon c’est de paraître le plus à gauche (la gauche oligarchique !). Alors il tacle le Medef qui ne croit pas à l’inversion du chômage. Les arguments d’Hamon sont très spécieux car la baisse du chômage en août est de 50 000 alors qu’on a radié 280 000 inscrits, soit 80 000 de plus que d’ordinaire. Conclusion le chômage ne baisse certainement pas et sur ce point le Medef a raison. « Quand on a bénéficié de 20 milliards d’aides au titre du CICE, on ne fait pas des communiqués de presse pour dire qu’on ne croit pas à l’inversion de la courbe du chômage, on y travaille!« , a lancé, ce samedi 28 septembre à Vieux-Boucau (Landes), Benoît Hamon. Le ministre de l’Économie sociale et solidaire s’exprimait devant les participants aux universités de rentrée de son courant, « Un monde d’avance ». « Je ne me laisserai pas distraire de la réalité » par « la complainte répétée, récurrente, de certains représentants des chefs d’entreprises qui nous disent qu’il ne fait pas bon entreprendre en France », a encore lâché le ministre délégué devant environ 300 élus et militants réunis dans la commune landaise. Il y a eu un phénomène de désinscription des chômeurs à fin août qui n’est pas encore expliqué. Pierre Gattaz, président du Medef Vendredi, le patron du Medef Pierre Gattaz avait indiqué qu‘il ne croyait pas à une diminution durable du chômage, qui a baissé en août pour la première fois depuis avril 2011, avec 50.000 chômeurs de moins en métropole. Interrogé sur RMC/BFMTV, Pierre Gattaz avait souligné qu’il s’agissait de « bons » chiffres mais « il y a eu un phénomène de désinscription des chômeurs à fin août qui n’est pas encore expliqué ». « Tant mieux si nous avons réduit un peu le chômage à fin août, je n’y crois pas dans la durée car nous avons une croissance extrêmement faible en France », avait encore relevé le patron du Medef.

 

Hamon : Leroy-Merlin doit fermer

Hamon : Leroy-Merlin doit fermer

 

On peut évidemment avoir des points de vue opposés sur l’ouverture de magasins le dimanche mais Hamon, lui, c’est le champion des fermetures, le dimanche et les autres jours ; comme lorsqu’il a coulé Spahneurro. Normal pour un apparatchik qui ne connait rien des réalités sociales ou économiques. « Inadmissible ». Benoît Hamon a donc haussé le ton. Le ministre délégué à l’Économie sociale et solidaire a estimé samedi que l’attitude de Leroy-Merlin, déterminé à ouvrir ses magasins en Ile-de-France dimanche en dépit d’une décision de justice était « inadmissible » et « insupportable ». « Il y a le respect de la loi, dire que l’on n’appliquera pas une décision de justice est insupportable (…) il est inadmissible qu’une marque n’applique pas une décision de justice », a-t-il martelé à des journalistes à Vieux Boucau, dans les Landes, où il participe aux universités de rentrée d’Un monde d’avance, son courant au sein du Parti socialiste.  Le tribunal de commerce de Bobigny a décidé jeudi que les quinze magasins des enseignes Castorama et Leroy Merlin devraient fermer leurs portes le dimanche, sous peine d’une amende de 120.000 par jour et par site. Castorama et Leroy Merlin ouvrait le dimanche sans autorisation. Leur concurrent Bricorama avait saisi le juge au mois de juillet s’estimant lésé alors que la justice lui avait justement refusé ces autorisations. Il a notamment plaidé dans le sens d’un “dommage imminent constitué par la perte de chiffre d’affaires et ma perte de clientèle (…) au profit de ses concurrents”.  Le tribunal lui a donné raison estimant que les magasins concernés étaient « ouverts en violation flagrante de l’interdiction » des dispositions du code du travail sur le travail dominical et que Bricorama souffrait donc d’une « rupture d’égalité ».

 

Hamon :  » popularité de François Hollande indexée sur la courbe du chômage »

Hamon :  » popularité de François Hollande indexée sur la courbe du chômage »

On ne sait pas si par cette déclaration Hamon défend ou enfonce le gouvernement. Si effectivement la popularité de Hollande est fonction du chômage on comprend mieux qu’il soit dégringolé à 23% et on voit mal avec les mesures fiscales qui plombent l’économie comment il en sera différemment demain. Hamon martèle cependant l’engagement du gouvernement : inverser la courbe du chômage d’ici la fin de l’année. Invité de RTL, Benoît Hamon a fait une prédiction ce lundi matin : « Je pense que la courbe de popularité du président de la République sera indexée à cet engagement-là. » François Hollande est actuellement au plus bas : seuls 23% des Français se disent satisfaits du chef de l’État, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche. Pour le ministre, tout se jouera sur le chômage, qui reste selon lui « l’échec de la classe politique depuis 20 ans », la « source pour les Français d’un scepticisme profond ». « Si nous réussissons cet engagement, cela peut aussi changer la nature du rapport entre les Français et les politiques », assure-t-il. Reste que les Français craignent pour leur pouvoir d’achat. Selon une étude du cabinet spécialisé Altavia, dévoilée vendredi par RTL, pour 43% d’entre eux, la fin du mois peut commencer dès la date du 15 ou même avant. « Malgré les difficultés économiques des Français à boucler les fins de mois, on a un niveau de consommation qui reste relativement stable », réagit Benoît Hamon. « Ce qui serait bien c’est que les investissements des entreprises prennent le relais [pour la croissance]. » Le ministre de la Consommation fait part de ses efforts pour « que les prix baissent lorsqu’ils le peuvent ». Benoît Hamon évoque les assurances automobiles, les assurances habitation, la libéralisation des ventes des tests de grossesses. « On joue sur les dépenses qui sont des formes de monopole », affirme-t-il. « Quand vous baissez les prix, vous augmentez le pouvoir d’achat. » Il n’y a pas une réunion du Conseil des ministres pour fixer le prix de la baguette toutes les semainesBenoît Hamon Mais est-ce bien suffisant ? Le gouvernement peut-il réellement avoir un impact sur les prix. « Il n’y a pas une réunion du Conseil des ministres pour fixer le prix de la baguette toutes les semaines, ce n’est pas à l’État de le faire », reconnaît Benoît Hamon, même s’il assure, qu’en additionnant « les sujets les uns après les autres », l’action de l’exécutif peut aider. Le ministre n’est en tout cas pas totalement convaincu par le « modèle allemand ».

Hamon : » les patrons font trop de politique» et les politiques pas assez d’économie ?

Hamon : » les patrons font trop de politique» et les politiques pas assez d’économie ?

Trop de politique pour les patrons mais dommage que les politiques ne connaissent rien à l’économie !. En présence d’une dizaine de journalistes et de quelques photographes, Benoît Hamon a effectué mercredi le service après-vente de son projet de loi sur l’économie sociale et solidaire, présenté plus tôt dans la journée en conseil des ministres et débattu à partir du mois d’octobre au Parlement. Pour expliquer le texte à la presse et en défendre le contenu, il a choisi de se rendre dans une petite structure coopérative : la société Tribu, un bureau d’étude technique spécialisé en développement durable et urbanisme situé dans le 19e arrondissement parisien. Le ministre délégué à la Consommation et à l’Economie sociale et solidaire a un objectif précis : expliquer en détail la partie de son projet de loi consacré aux Scop, les sociétés coopératives et participatives. Ce statut permet aux salariés d’être propriétaires de leur entreprise, l’un d’entre eux étant élu à la majorité « gérant ». Pour Benoît Hamon, la société Tribu, devenue une Scop en 2009, est un modèle que le gouvernement compte promouvoir : « Aujourd’hui, les Scop emploient 40.000 personnes en France. D’après notre étude d’impact, les mesures du projet de loi pourraient faire grimper ce chiffre à 80.000. » Benoît Hamon propose deux leviers : la création d’un statut transitoire de « scop d’amorçage », permettant aux salariés d’être minoritaires au capital le temps de réunir les fonds pour devenir majoritaires, et surtout « le droit à l’information ». Ce dernier permettra aux salariés d’être informés de la vente de leur entreprise deux mois avant. Un délai qui doit donner le temps aux salariés de formuler une offre de reprise (que ce soit une Scop ou un autre modèle coopératif). Cette seule mesure a déclenché l’ire de certains patrons – qui, par ailleurs, ne critiquent pas davantage le reste du projet de loi. L’argument qui revient le plus souvent est celui de la confidentialité. En informant ses salariés, un patron rendra public deux mois avant son désir de vendre l’entreprise. « Je trouve cette idée très dangereuse car, en cas de cession, la discrétion est un élément crucial’, commente dans un communiqué Jean-Eudes du Mesnil, secrétaire général de la CGPME. « Une fuite peut faire d’immenses dégâts auprès des fournisseurs, des clients et des créanciers », ajoute encore le représentant de la CGPME Autre organisation patronale à soulever le problème : le Medef. Sur France Inter le 17 juillet dernier, Pierre Gattaz a évoqué « une contrainte supplémentaire sur le dos des entreprises, qui dégrade l’attractivité du terreau France ». Interrogé par le site de L’Expansion, Thierry Viquerat, président du Fonds d’intervention pour les PME, souligne, lui, le « flou » qui entoure l’enclenchement du délai de deux mois. « Ils font un peu trop de politique », soupire Benoît Hamon,. Pour le ministre délégué, « il y a eu une montée de fièvre des organisations patronales, qui ont pourtant été consultées depuis un an ». Sur le délai de deux mois, il explique ainsi avoir fixé cette période après un tour de table complet de tous les acteurs du secteur. Présent mercredi, le président de la Confédération générale des Scop, Patrick Lenancker, confirme auprès du JDD.fr : « Nous avons discuté avec tout le monde. Après, les modalités peuvent toujours être débattues mais l’enjeu, soutenir les Scop, est acté. C’est le principal. » « Nous nous sommes basés sur les expériences passées », insiste le ministre renversant l’un des arguments de ses opposants : « Deux mois, c’est assez long pour permettre aux salariés de se mobiliser et de trouver les financements et assez court pour éviter de perdre des clients ou des fournisseurs. » A ses côtés, le co-gérant de Tribu Alain Bornarel confirme : « Au moment de notre passage en Scop, il n’y a eu aucune réaction de nos clients, dans un sens ni dans l’autre. » Ce délai de deux mois et plus généralement le « droit à l’information » devraient être au cœur du débat parlementaire, lequel débutera en octobre au Sénat. « Je sens les députés davantage aller dans mon sens », assure le ministre délégué avant de filer la métaphore rugbystique : « Nous sommes en entrée de mêlée et la proposition, à la sortie, ne pourra que renforcer les salariés. » Craint-il un coup de force de la part des organisations patronales? « Il est impensable de se réfugier derrière une idéologie », déclare-t-il avant de lancer : « Qui peut faire l’impasse sur un secteur, l’économie sociale et solidaire, qui représente 10% du PIB? » Pour lui, « il ne faut faire l’impasse sur aucune solution pour sauver des emplois ». Son projet de loi – « un choc coopératif », promet-il – va « tracer la bonne voie pour l’emploi ».

 

Transmission d’entreprises: le projet Hamon dangereux pour les PME

Transmission d’entreprises: le projet Hamon dangereux pour les PME  

Avertir 2 mois à l’ avance les salariés d’une transmission c’est  la rendre publique et inquiéter fournisseurs, clients et banques. D’une certaine manière cela peut remettre en cause la transmission et déstabiliser l’entreprise surtout dans un contexte extrêmement concurrentiel du faiat de la crise.  Le projet de loi sur l’économie solidaire est présenté ce 24 juillet en Conseil des ministres. Une disposition fait bondir les organisations patronales: obliger les dirigeants à avertir les salariés 2 mois avant la cession de leur entreprise.  La CGPME en est sûre: cette loi va freiner les transmissions d’entreprises! Pour l’organisation patronale, si on prévient tous les salariés d’un projet de cession en amont, l’effet est dévastateur: en interne, tout le monde s’inquiète, et en externe, les fournisseurs ou les clients se mettent à douter.  Enfin, les éventuels repreneurs hésitent à passer à l’acte face à une situation qui peut se tendre à tout moment.  L’enjeu principal de ce dossier, c’est l’emploi. Voilà pourquoi le gouvernement veut laisser cette option de reprise aussi aux salariés. Les représentants patronaux comprennent cette volonté politique d’impliquer le plus en amont possible les salariés. D’ailleurs, sans grande surprise, les représentants des SCOP, dont les associés majoritaires sont les salariés, saluent le texte. Mais ils fustigent un projet de loi qui ne prend pas en compte la réalité du terrain. Et cette réalité, c’est la discrétion qui, nous dit on à la CGPME, doit être un préalable à la transmission d’entreprise.

 

 

Hamon : 100 000 emplois avec l’économie solidaire pourquoi pas 5 millions !

Hamon : 100 000 emplois avec l’économie solidaire pourquoi pas 5 millions !

 

L’Economie sociale existe, qu’elle se développe,   c’est bien mais de manière marginale par rapport à l’ensemble de l’économie. De là  à croire qu’elle peut créer 100 000 emplois, c’est le délire de Hamon ( dont le seul fait d’armes pour l’instant est davoir coulé Sphanguero !). Promis depuis un an par le ministre en charge de l’ESS, Benoît Hamon, ce texte a pour ambition première de « favoriser l’emploi ».  Quelque 100.000 emplois nets pourraient découler de la reconnaissance de l’économie sociale et solidaire comme un secteur à part entière, avance-t-on dans son cabinet.  L’ESS représente aujourd’hui 10% du Produit intérieur brut (PIB) de la France et 10% des emplois, soit 2,35 millions de salariés, et pèse déjà beaucoup dans certaines régions comme le Poitou-Charentes ou la Bretagne. « Nous croyons aussi au potentiel du secteur pour redynamiser les espaces ruraux », souligne-t-on dans l’entourage de Benoît Hamon.  L’économie sociale et solidaire regroupe environ 200.000 entreprises (associations, mutuelles, coopératives), qui concilient activité économique et utilité sociale, une gestion désintéressée et une gouvernance démocratique.  Pour la première fois, ce périmètre sera donc précisé dans la loi. Une reconnaissance censée donner accès aux entreprises du secteur à des financements dont elles manquent parfois cruellement.  Alors que « jusqu’ici, les porteurs de projets d’innovation sociale n’étaient pas suffisamment accompagnés » selon le cabinet de Benoît Hamon, ils pourront désormais frapper à la porte de la Banque publique d’investissement (BPI), qui doit diriger vers l’ESS quelque 500 millions d’euros de crédits.  Des instruments financiers spécifiques seront réformés, pour améliorer par exemple le financement des associations, ou développer les fonds propres des mutuelles.  Les « agréments solidaires », qui permettent aux entreprises du secteur d’accéder aux fonds d’épargne salariale solidaire, seront « rénovés » et davantage ciblés vers des structures ayant « une forte utilité sociale et une faible rentabilité ».  Pour développer le modèle coopératif – et notamment les Scop (sociétés coopératives et participatives, associant les salariés), qui emploient aujourd’hui 40.000 personnes – le texte prévoit la création d’un statut transitoire de « scop d’amorçage », permettant aux salariés d’être minoritaires au capital le temps de réunir les fonds pour devenir majoritaires.  Pendant ce laps de temps (7 ans), la société bénéficiera d’un système fiscal avantageux.  Et pour faciliter les reprises de petites entreprises par leurs salariés, une autre mesure projette que ceux-ci soient informés au moins deux mois à l’avance d’un projet de cession, pour leur permettre, le cas échéant, de formuler une offre.  Cette disposition mécontente fortement le patronat, qui redoute une paralysie, voire un échec des processus de cession dans les entreprises de moins de 50 salariés.  Mais « ce droit à l’information peut permettre de sauver des dizaines de milliers d’emplois par an », plaide Benoît Hamon, car il va donner « au chef d’entreprise une opportunité supplémentaire de trouver un repreneur », sans pour autant remettre en cause son droit de choisir son successeur « au prix qu’il a fixé ».  Pour la CGPME, il faudrait cantonner ce droit « aux seules TPE et PME contraintes de cesser leur activité faute de repreneur ».  Le ministère espère, lui, doubler en cinq ans le nombre d’emplois dans les Scop.  Il compte aussi développer les autres formes de coopératives – il en existe une trentaine au total – en modernisant leur statut afin d’en faire « un nouvel outil juridique plus lisible ».  Le projet de loi, qui sera examiné début octobre au Sénat, contient encore des dizaines de mesures visant à doper le secteur. L’une d’elle vise par exemple le développement des coopératives d’activité et d’emploi (CAE). Ce concept original offre à des créateurs de projet – en général des demandeurs d’emploi – un lieu d’accueil, un salaire et une couverture sociale, en leur permettant d’être à la fois entrepreneurs et salariés de la coopérative.  Autre volonté: soutenir les « pôles territoriaux de coopération économique », dans lesquels coopèrent entreprises de l’ESS, sociétés commerciales, collectivités territoriales ou encore centres de recherche, dans le but de « créer des emplois non délocalisables ».

 

 

Spanghero : maintenant Hamon s’excuse ou presque !

Spanghero : maintenant Hamon s’excuse ou presque !

 

Treize pays européens, 28 entreprises concernées et un « faisceau d’indices concordants et graves qui m’ont amené à transmettre au parquet ». Benoît Hamon justifie mardi matin sur France Info la suspension de l’agrément de Spanghero. Elle était indispensable pour que l’enquête soit menée rapidement : « C’était une mesure de sauvegarde pour vérifier si, à côté de la tromperie économique, ce qui sortait de chez Spanghero, allait être nuisible à votre santé ou pas. Et sur ce point l’enquête a établi qu’il n’y a pas de problème sanitaire ».  A la colère des salariés de Spanghero, à l’inquiétude pour l’avenir de l’entreprise, il répond en parlant au nom des consommateurs. Et il invite à penser aussi aux salariés des autres entreprises concernées : « Les ventes de surgelés, c’est – 5% en France le week-end dernier. Il faut penser aux salariés de Picard, de Findus. Aux salariés de tous ceux qui distribuent ces produits et qui se posent la question de savoir si leurs activités et leurs emplois ne vont pas être menacés par la tromperie de quelques-uns en amont. Pour nous, ni le salarié de Spanghero, ni celui de Findus ou Picard, ni les consommateurs européens ne doivent payer les pots cassés en lieu et place des responsables de cette tromperie économique… »

 

 

Hamon : « tout était dans le projet de Hollande » ; justement c’est le problème !

Hamon : «  tout était dans le projet de Hollande » ; justement c’est le problème !

Confusion sémantique maintenant on réclame de la pédagogie comme  Benoit Hamon invité du Grand Rendez-vous Europe1, Aujourd’hui en France et iTélé.une confusion sémantique car de stratégie qu’il s’agit. On ne peut en effet expliquer l’inexplicable. Ce qui manque c’est une vraie stratégie adaptée aux enjeux du moment. Or la gauche n’a pas encore compris la nature, l’ampleur et la complexité de la crise. La preuve les propos de Hamon sur les dossiers chauds du moment

Le rapport GalloisBenoît Hamon a estimé qu’une diminution de 30 milliards des cotisations salariales et patronales, comme demandé par les patrons du CAC 40 et que pourrait préconiser le rapport Gallois, créerait « un choc qui serait un choc de pouvoir d’achat immédiat » pour les Français. Ce « choc » se traduirait selon lui « par des capacités à consommer des Français beaucoup moins importantes, puisqu’ils devraient payer plus de CSG et de TVA ».Sans s’en écarter trop fortement, le ministre a également précisé que le rapport Gallois « est une contribution, c’est le gouvernement qui gouverne ».

La TVA restauration
Thomas Thévenoud, député socialiste, est l’auteur d’un rapport prônant une hausse de la TVA dans la restauration. « Le rapport n’est pas la position du gouvernement », a rappelé en préambule Benoît Hamon, légèrement agacé. « Cet excellent parlementaire s’est penché sur les contreparties à la baisse de la TVA dans ce secteur. Et certains n’ont pas tenu leurs engagements », a-t-il estimé, annonçant que Sylvia Pinel, ministre du Commerce, est elle aussi en train d’évaluer la situation.   »Cette mesure coûte incontestablement cher », a admis le ministre avant d’annoncer que « la TVA restaurateur ne va pas augmenter dans l’immédiat sinon ce serait prévu dans le projet de loi de finances et ce n’est pas le cas. Cela n’empêche pas qu’il n’y a aucun sujet tabou. Il n’y a personne dont la situation soit sanctuarisée. »

Travailler le dimanche ?
Alors que Bricorama a été condamné cette semaine pour ne pas avoir respecté les restrictions en vigueur, Benoît Hamon a justifié son opposition au travail dominical : « ce n’est pas parce que les magasins sont ouverts plus longtemps que les gens auront plus d’argent ! Le seul loisir ne doit pas être d’acheter et consommer. Je suis favorable à ce que le travail du dimanche reste dérogatoire car ça ne changera rien. »

Les critiques de l’opposition
« Hollande n’est pas au niveau », tel est le jugement de Jean-François Copé dans Le Parisien, dimanche. Une attaque à laquelle a réagi avec force le socialiste, s’appuyant sur le bilan de la précédente majorité à laquelle a appartenu l’élu de Meaux : « il a soutenu un gouvernement, une belle équipe de professionnels, qui nous a laissé 600 milliards d’euros de dette supplémentaire, 400.000 pauvres de plus et un million de chômeurs en plus. Que Copé révise ses fondamentaux et révise le bilan qu’il nous laisse ! » Et de conclure son offensive contre le secrétaire général de l’UMP par l’ironie : « Copé est né à la politique il y a quelques mois, c’est une oie blanche qui a tout oublié… »

Les critiques au sein de la majorité
Pierre Laurent, patron des communistes, juge dans le JDD que « le gouvernement n’est pas à la hauteur » ? « Il a tort de nous faire un procès au bout de cinq mois », a regretté Benoît Hamon, qui considère cependant utile la contribution des autres forces de la gauche. « Mais je pense qu’il fait regarder les chantiers du président, qui n’a pris personne en traitre : tout était dans son projet ! », a-t-il précisé. Les critiques des amis de François Hollande, qui réclament davantage de « pédagogie » ? « Le cap, tout le monde le connait, il a été fixé et nous mettons en œuvre cet agenda là. Certains de nos amis sont impatients, je ne le prends pas comme une remise en cause. Si on doit être plus pédagogue, on va faire un effort », a promis le ministre de la Consommation.

Mariage homosexuel
Le sujet divise au sein même de la majorité. Et samedi, Mgr Vingt-Trois a de nouveau répété l’hostilité de l’Eglise au mariage pour tous. « Cela ne me choque pas que les uns et les autres s’expriment. Le débat aura lieu », a assuré Benoit Hamon, avant de faire connaître sa position sur le sujet. « Je suis favorable à l’adoption, mais très défavorable aux mères porteuses. Le droit à l’enfant est quelque chose qui me choque. La gestation pour autrui fait intervenir un tiers et je suis défavorable à ce droit à disposer du corps d’un autre pour avoir un enfant. »

 

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