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Sondage 2017 : recul de Fillon et Hamon

Sondage 2017 : recul de Fillon et Hamon

Le Pen à 27%, Macron 24, Fillon 19, Hamon et Mélenchon 12.5 selon le dernier sondage Elabe pour « Les Echos » et Radio classique.  Bien qu’il faille toujours prendre les sondages avec des pincettes compte de tenue des marges d’erreur possible (de 2 à 3 %) le paysage électoral en vue des élections présidentielles semble se stabiliser. La plus grande stabilité concerne Marine Le Pen en tête depuis un mois à 27 %. Une Marine Le Pen qui en dépit des affaires pour l’instant ne paraît pas affectée. À l’inverse de François Fillon qui lui passe sous la barre des 20 % et paye le prix des délits de détournement de fonds qui lui sont reprochés. Autre phénomène important celui de la baisse de Benoît Hamon qui n’a jamais réussi à incarner une posture de candidat sérieux pour la magistrature suprême. Ce qu’il faut observer c’est que les deux candidats qui sont sortis des  primaires se retrouvent dans des positions particulièrement inconfortables au point de n’être pas présents au second tour des présidentielles. De quoi s’interroger à propos des primaires qui ont surtout sélectionné des candidats incapables de réunir leur camp. Le candidat d’En Marche, qui a présenté ce jeudi son programme , n’est toujours pas en tête au premier tour, comme il rêve de l’être. Mais si l’élection se tenait ce dimanche, il serait le prochain locataire de l’Elysée. Avec 24% des voix au premier tour, Emmanuel Macron se qualifierait aisément pour le second et l’emporterait avec 62% face à Marine Le Pen. Il a progressé de 1 point en un mois. Aujourd’hui, il n’est plus le candidat qui a l’électorat le plus volatile. 53% d’entre eux se disent « sûrs de leur choix », contre 49% pour les électeurs de Benoît Hamon. « Son socle est en train de se solidifier », analyse Yves-Marie Cann, le qualifiant de « candidat attrape-tout », tant « il arrive à transcender le traditionnel clivage droite-gauche » : il récupère 43% des électeurs de François Hollande en 2012, 50% de ceux de François Bayrou et 20% de ceux de Nicolas Sarkozy. Un tiers des électeurs « CSP + » voteraient pour lui, contre 16% des ouvriers. Empêtré dans l’affaire de l’emploi présumé fictif de son épouse (il sera convoqué le 15 mars par les juges en vue d’une mise en examen ), l’ancien Premier ministre est en grande difficulté dans l’opinion. S’il ne s’effondre pas, le candidat de la droite, jadis le grandissime favori pour succéder à François Hollande, n’est crédité que de 19% des voix. Soit 1 point de moins qu’en février et 7 points de moins qu’en janvier. C’est la première fois dans notre baromètre qu’il passe sous les 20% (sans la candidature de François Bayrou, officielle depuis que le président du Modem a rallié Emmanuel Macron ). Et l’écart avec le fondateur d’En Marche est désormais significatif : 5 points de retard, contre 3 points il y a un mois. François Fillon ne rassemble que 61% des électeurs de Nicolas Sarkozy en 2012 (20% se portent sur Emmanuel Macron et 15% sur Marine Le Pen). Alors qu’il le devançait de 7 points après la primaire, le porte-drapeau du PS fait aujourd’hui jeu égal avec Jean-Luc Mélenchon (en progression de 2,5 points sur un mois). « Ce qui pénalise très fortement Benoît Hamon, c’est qu’il ne récupère que 32% des électeurs de François Hollande. L’électorat socialiste est fracturé », souligne Yves-Marie Cann. Il faut toutefois noter que le score de Benoît Hamon varie énormément selon les baromètres : il est à 16 %, par exemple, dans le dernier sondage quotidien OpinionWay-ORPI pour « Les Echos » et Radio classique.

Dette : ne pas rembourser ou faire payer l’Allemagne (Hamon)

Dette : ne pas rembourser ou faire payer l’Allemagne (Hamon)

 

Pour financer ses orientations fantaisistes,  Benoît Hamon a trouvé la martingale financière pour financer ses orientations fantaisistes Benoît a trouvé la martingale financière il suffit d’abord d’emprunter, ensuite de ne pas rembourser la dette actuelle ou autre solution de la faire rembourser par l’Allemagne. Hamon propose donc soit le défaut comme en Grèce (banqueroute totale ou partielle) ou bien le transfert de dette sur l’Allemagne avec la mutualisation de l’endettement.  . Depuis 35 ans, c’est la grande glissade ;  on objectera que François Fillon en sa qualité de Premier ministre avait déclaré en 2007 être à la tête d’un État en faillite ; malheureusement quand il a quitté Matignon il a ajouté 600 milliards de plus à cet endettement. Le paradoxe c’est que la France détient le record du monde de prélèvement fiscal avec un taux de 46 % mais bien insuffisants pour couvrir cependant les dépenses qui représentent-elles 57 % du PIB. À ce rythme de détérioration du rapport entre recettes et dépenses d’ici 20 ou 30 ans, sur la tendance, la totalité de la richesse nationale pourrait être affectée aux seules dépenses publiques, bref un taux d’imposition globale de 100 % ! De toute manière cette problématique n’est pas tellement vendeur auprès des électeurs en tout cas auprès de la plus grande partie. En cause, l’incurie totale de la plupart des Français en matière de connaissances économiques et financières. Une récente étude effectuée en Europe sur ce sujet montre  que les Français occupent la dernière position en Europe. Il est clair qu’un endettement qui dépasse les 2000 milliards ne dit pas grand-chose à la plupart des citoyens (à peu près 100 % du PIB,  c’est-à-dire de la richesse nationale produite chaque année). Cela représente environ 33 000 € d’endettement par Français qu’il faudra bien rembourser un jour ou l’autre, d’une manière ou d’une autre, à moins comme Hamon ou Mélenchon de décréter que la France ne remboursera pas la dette. (Ce qui n’empêche pas Mélenchon de suggérer d’emprunter 100 milliards à la BCE pour financer son programme !). Quelques chiffres pour résumer : déficit de 70 milliards d’euros en 2016. Dépenses nettes 374 milliards d’euros et recettes nettes à 302 milliards. Les recettes de l’État ne couvrent donc que 80 % de ses dépenses. Le budget de l’État est déficitaire depuis 1974. Le régime général de la Sécurité Sociale est installé dans le rouge, ce qui nous distingue de tous nos grands voisins. «Les déficits publics moyens dans la zone euro et l’Union européenne sont structurellement plus faibles que celui de la France», note le rapport. 35% : C’était la part des dépenses publiques françaises dans le PIB au début des années 1960. Elle était de la moitié de la richesse nationale annuelle au début des années 1990. Elle dépasse ce seuil depuis 1991. En 2015, elle a atteint 57% du PIB, ce qui a placé notre pays au deuxième rang de l’OCDE derrière la Finlande. En moyenne, dans la zone euro, les dépenses publiques atteignaient 48,5% du PIB. La France est donc encore 8,5 points au-dessus, ce qui équivaut à de 185 milliards d’euros. «Entre 2010 et 2014, la France est le seul grand pays européen à avoir augmenté ses dépenses publiques (hors inflation), alors qu’elles ont baissé de 2 à 12 % ailleurs», insiste le rapport. Entre 2007 et 2015, la dépense publique a ainsi augmenté de plus de 250 milliards (passant de 991 milliards à 1 243 milliards). 3,3 points de PIB: c’est l’écart entre la France et la moyenne de la zone euro pour l’ensemble des dépenses de fonctionnement et les subventions, en 2014. Pour les dépenses sociales d’intervention (prestations sociales et transferts en nature), il est de 3,2 points de PIB. L’écart est plus faible s’agissant des dépenses d’investissement (1 point de PIB). Par rapport à notre principal partenaire, l’Allemagne, l’écart est particulièrement marqué pour les dépenses de fonctionnement (7 points de PIB) et dans une moindre mesure pour les prestations sociales et transferts en nature (2,5 points). 63%. C’était le taux de dépenses publiques en Suède entre 1986 à 1995. Le rapport se sert notamment de cet exemple pour montrer qu’une baisse «très significative est possible». Car elles sont revenues à 53,5% en 2000 pour s’établir à 50,5% du PIB en 2015. Au Canada, les dépenses publiques étaient en moyenne de 49% du PIB entre 1986 et 1995 ; elles sont revenues à 40 % en moyenne dans les années 2001 à 2010. 2150 milliards d’euros (33 000 euros par habitant): c’est le niveau actuel de la dette française. Conséquence d’un déficit permanent, la dette publique française n’a cessé d’augmenter. Elle s’élevait à 12% du PIB en 1974, 20% en 1981, 50% en 1994 et atteint désormais 97% en 2016. Cette croissance semble inexorable. En 2003, la dette a dépassé les 1000 milliards. En 2014, elle a franchi les 2000 milliards. Fin 2016, elle est d’environ 2 100 milliards. Mécaniquement, elle augmentera tant que les déficits persisteront. Conclusion: «une réduction de l’ordre de 7 à 8 points de la part des dépenses publiques (autour de 50 % du PIB) permettrait à la France, tout en résorbant son déficit structurel actuel (autour de 2% du PIB potentiel), de baisser son niveau de prélèvements obligatoires de l’ordre de 5 à 6 points», peut-on lire. Dit autrement dépenser moins permettrait de réduire le déficit, tout en diminuant les impôts. À moyen terme, une baisse de 10 à 11 points des dépenses publiques (autour de 46% du PIB, soit un niveau beaucoup plus proche de l’Allemagne) serait même d’ampleur à «combler le déficit entre la France et l’Allemagne en termes de prélèvements obligatoires (8,6 points) tout en maintenant l’équilibre structurel de ses finances publiques».A moins comme Hamon ou Mélenchon de tirer un trait sur l’endettement… comme en Grèce.

Hamon provoque la révolte des réformateurs du PS

Hamon provoque la révolte des réformateurs du PS

 

 

L’éventualité du non remboursement de la dette évoquée par Benoît Hamon est sans doute la goutte d’eau qui a fait déborder le vase de la contestation des réformateurs du parti socialiste. Des réformateurs qui contestent les orientations  gauchistes de Benoît Hamon et qui sont particulièrement inquiets du score de la primaire du candidat de la gauche engluée autour de 15 %. Si ce score devait se confirmer, le parti socialiste qui peut compter aujourd’hui sur environ 250 députés en perdrait les trois quarts. D’une façon générale, les réformateurs ne considèrent que le projet de Benoît Hamon et utopiste, irréaliste et dangereux. « Nous sommes extrêmement inquiets de la tournure prise par la campagne menée par Benoît Hamon et Yannick Jadot », a déclaré le député Gilles Savary au sortir d’une réunion d’une quinzaine de députés « réformateurs », mardi à l’Assemblée nationale. Elle s’est tenue en présence de lieutenants d’Emmanuel Macron comme le maire de Lyon, Gérard Collomb, et le député Christophe Caresche, qui a rejoint le fondateur d’En Marche!  Autre converti « macroniste », le député radical de gauche Alain Tourret décrit « une dynamique en train de se faire autour de Macron dans tous les secteurs de l’opinion », en rupture avec « le programme de M. Hamon qui ce n’est pas celui d’une gauche rationnelle et raisonnable marquée par l’esprit des Lumières ». Gilles Savary décrit un moment « extrêmement compliqué ». « Il y a aujourd’hui des gens qui sont tentés tout de suite d’aller chez Macron, d’autres qui sont tentés de le faire plus tard, d’autres qui sont dans l’attentisme », a-t-il dit. Jean-Marie Le Guen a dénoncé mardi « l’impasse stratégique » dans laquelle s’est engouffré selon lui Benoît Hamon, tenant d’une ligne trop radicale à ses yeux pour séduire une majorité. « Il ne peut pas s’adresser simplement à 20% des Français qui, pour telle ou telle raison, sont sensibles à des thèmes d’une gauche radicalisée », a insisté sur RTL le secrétaire d’Etat à la Francophonie, proche de Manuel Valls. Bref ça rue sérieusement dans les brancards de la belle alliance populaire dont certains pensent de plus en plus à se rapprocher des manuels Macron.

De Rugy lâche Hamon pour Macron

De Rugy lâche Hamon pour Macron

Adieu  la charte de la Belle alliance populaire, De Rugy lâche Hamon et se prononce pour Hamon. . Pas étonnant car les positions de cette écolo modéré plutôt centriste sont assez incompatibles avec les orientations gauchistes de Benoît Hamon.  Candidat au scrutin en janvier, l’élu écologiste, éliminé au premier tour, se devait ainsi de soutenir le vainqueur, Benoît Hamon. Mais un mois plus tard, François De Rugy a fait son choix : ce sera finalement Emmanuel Macron. Après avoir rencontre l’ancien ministre de l’Economie à son QG jeudi dernier, il a annoncé son ralliement mercredi sur France Info . Avant de passer le Rubicon, François De Rugy a toutefois rencontré le co-directeur de campagne de Benoît Hamon, Mathieu Hanotin, afin, selon BFMTV, d’évoquer une place dans l’équipe de campagne. Finalement, François De Rugy rejoindre l’équipe du leader d’En Marche. Selon ses proches interrogés par BFMTV, le député de Loire-Atlantique « est surpris par le fait qu’Hamon ne s’adresse qu’à Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon ». Ses fidèles mettent également en avant son indépendance : « François De Rugy est libre et cohérent. » Dans l’entre-deux-tours de la campagne de la primaire de gauche, François De Rugy avait déjà critiqué Benoît Hamon, sans appeler pour autant à voter Manuel Valls au second tour du scrutin.  »Benoît Hamon a certes verdi son projet socialiste, mais d’un autre côté il refuse la responsabilité, avait-il déclaré sur France Info. Je ne peux pas voter pour Benoît Hamon et en même temps je vois Manuel Valls qui lui assume la responsabilité et je pourrais converger avec lui là-dessus mais il reste très en retrait sur l’écologie, sur les réformes dites de société, démocratiques et je le regrette. A ce stade, je ne suis pas en mesure de dire que je voterai pour l’un ou pour l’autre, je suis déjà en mesure de dire que je ne pourrai pas voter pour Benoît Hamon. »

Hamon- Mélenchon : je t’aime….. Moi non plus !

Hamon- Mélenchon : je t’aime….. Moi non plus !

 

C’est déjà le divorce entre Hamon  et Mélenchon alors qu’ils n’étaient même pas mariés, ni pacsés ! L’hypothèse de leur union reposait en effet sur de fausses déclarations d’amour pour sauver la gauche. Une gauche dont ils n’ont d’ailleurs que faire puisque l’essentiel est de servir leur ego et leur carrière politique. Hamon  et Mélenchon ne se situent nullement dans une problématique de gouvernance mais dans une stratégie classique de gauchisme d’opposition. Pour preuve en avançant des propositions complètement utopiques, ils sont assurés de n’être jamais élus à la magistrature suprême et évitent ainsi le péché de gouvernance reprochée aux réformistes du parti socialiste. D’une certaine manière, ils voudraient faire élire Marine L Pen qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Le spectacle de cette division est assez pathétique et montre à l’évidence que les egos dominent et de très loin l’intérêt général. On objectera qu’il en est à peu près le même chez la plupart des leaders politiques. Pour les deux, on a eu recours à la fallacieuse rhétorique de l’union de la gauche uniquement pour attirer les gogos qui se faisaient encore une illusion sur la possibilité d’un accord. La perspective d’une « alliance des gauches » entre Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle est donc morte à l’issue d’un week-end marqué par une brusque glaciation entre le candidat socialiste et le chef de file de « La France insoumise ». Les deux hommes avaient engagé un dialogue tardif vendredi au téléphone avec la promesse d’une rencontre prochaine, mais les prémices d’une rupture sont vite apparues. Dès vendredi soir, Jean-Luc Mélenchon avait provoqué le vainqueur de la primaire de « La Belle alliance » en prévenant sur BFM TV qu’il n’entendait pas s’ »accrocher à un corbillard », en l’occurrence le Parti socialiste. Puis samedi, dans un billet diffusé sur Facebook, l’ancien ministre de Lionel Jospin s’insurgeait contre le projet confié par Benoît Hamon à l’économiste Thomas Piketty d’un « Parlement de la zone euro ». « La monnaie unique comme identité et projet européen? Étrange invention technocratique! Ce projet ressort tout droit des vieux cartons du PS. On le croyait abandonner dans le siècle dernier », écrit-il notamment. « Est-ce une façon de créer un problème insurmontable entre nous en 2017? Alors autant s’épargner les simagrées unitaires actuelles! », ajoute-t-il. En déplacement samedi à Lisbonne, où le gouvernement socialiste d’Antonio Costa est soutenu par la gauche radicale et les communistes, Benoît Hamon a répliqué aux déclarations « assez brutales » du candidat d’extrême gauche. « Je ne courrai pas après Jean-Luc Mélenchon, je ne cours après personne, je n’oblige personne », a-t-il lancé devant la presse, s’estimant « le mieux placé » pour faire gagner la gauche à la présidentielle. Dimanche, au « Grand Jury » RTL-Le Figaro-LCI, l’ancien ministre de l’Education s’est efforcé d’apaiser le climat tout en marquant sa détermination, « tenace » et « têtu ». « Nous ne pouvons pas nous permettre aujourd’hui d’assister passifs à un second tour entre la droite, qui est une droite dure, et l’extrême droite. (…) Je respecte les egos, ils existent, j’en ai moi-même un. Ce que je veux, c’est rassembler les électeurs, les hommes, les femmes. Et si la dynamique se confirme, vous verrez, elle parviendra à vaincre bien des réticences », a-t-il estimé. Jean-Luc Mélenchon, a-t-il poursuivi, pose des « conditions fortes ». « C’est vrai que si on fait du covoiturage et qu’on décide que l’on conduit, la couleur des sièges, et que les autres descendent au premier feu, ça marche rarement le covoiturage dans ces conditions-là. Je dois me placer au-dessus de cela. » Il avait même ajouté qu’il n’était pas prêt à monter dans un corbillard

Revenu universel de Benoît Hamon : plus de 30 % d’impôts supplémentaires !

Revenu universel de Benoît Hamon : plus de 30 % d’impôts supplémentaires !

«Je mettrai en place un revenu universel d’existence » Benoît Hamon vainqueur du premier tour de la primaire à gauche, dans son programme. Conséquence, il faudra ajouter au moins au moins 350 milliards au 1000 milliards d’impôt annuel (total des prélèvements obligatoires).

Alors que la valeur travail est sans doute au coeur  de la détérioration de la compétitivité de certains pays occidentaux en particulier en France, la solution avancée serait d’attribuer un revenu universel ou revenu de base à tous ; Un revenu qui varierait de 500 à 1000 € par mois ce qui représenterait selon les hypothèses de 300 à 700 milliards par an. Une véritable folie économique mais aussi une immense duperie sur le plan social car ce revenu universel se substituerait alors  à toutes les deux autres prestations sociales (Chômage, maladie, retraite). Les plus défavorisés seraient alors  victimes car pour la plupart incapable de gérer de manière prévisionnelle les risques précédemment assurés par la solidarité nationale du système actuel. En gros notons que cette proposition est surtout soutenue par le courant gauchiste mais curieusement aussi par le courant ultralibéral qui, lui, ne serait pas fâché de casser tout le système de protection sociale. Le Figaro revient justement sur cette proposition de revenu de base un peu surréaliste et qui doit surprendre nombre de travailleurs de pays en développement. Le principe est très simple: chaque citoyen bénéficie d’une allocation, quels que soient ses revenus, son statut professionnel ou sa situation de famille. Cette prime remplace les autres aides sociales. Selon le Mouvement français pour un revenu de base (MFRB), association créée en 2013 pour promouvoir et informer sur le revenu de base, il s’agit d’un «droit inaliénable, inconditionnel, cumulable avec d’autres revenus, distribué par une communauté politique à tous ses membres, de la naissance à la mort, sur base individuelle, sans contrôle des ressources ni exigence de contrepartie, dont le montant et le financement sont ajustés démocratiquement». Les promoteurs de différents modèles, comme Lionel Stoléru et Martin Hirsch, militent de longue date pour qu’un réel filet de sécurité soit mis en place dans la société. Plus récemment, Gaspard Koenig, le directeur du think-tank libéral Génération Libre, a fait entendre sa voix pour défendre ce revenu qui «assure une autonomie aux individus lui permettant d’effectuer librement des choix de vie». Les défenseurs d’un tel dispositif n’ont pas tous les mêmes arguments. Certains ont une approche libérale du sujet: le revenu de base aurait surtout pour but de réduire le rôle de l’État-providence et libérer l’individu ; il garantit le minimum et le marché prend le relais. La seconde vision témoigne d’une approche influencée par le marxisme: le revenu de base libère l’individu du travail et le rend libre de ses choix d’activités (travail salarié à temps plein ou partiel, entrepreneuriat, travail bénévole, engagement social ou politique…).  Les opposants au système ne manquent pas non plus d’arguments. Le Secours catholique craint, par exemple, qu’un revenu de base se fasse davantage au détriment des populations les plus fragiles. Selon lui, «c’est un système qui ne favorise pas l’inclusion sociale ; ce n’est pas un rempart contre la pauvreté». Dans un autre registre, certains dénoncent un encouragement au laxisme qui foulerait aux pieds la valeur travail. «C’est un vieux rêve, un peu marxiste, plein de bons sentiments irréfutables, mais sans réflexion économique», avait déclaré le directeur du Centre international d’études monétaires et bancaires à Genève, Charles Wyplosz, après le refus des Suisses. Pour lui, si le lien entre la rémunération et le travail était coupé, «les gens en fer(aie)nt moins».

 

Primaire gauche : Hamon, le vainqueur de l’illusion

Primaire gauche : Hamon, le vainqueur de l’illusion

Attitude sado masochiste ou syndrome de Stockholm le parti socialiste a choisi d’aimer la défaite. Au mieux, le vainqueur de la primaire de la gauche peut espérer finir quatrième, au pire cinquième derrière Mélenchon qui comme Hamon promet aussi la lune. De ce point de vue il est intéressant de revenir sur les cinq ou six propositions démagogiques et irresponsables qui ont permis à Amon de triompher il y a d’abord d’abord ce fameux revenu universel qui permet d’assurer un revenu de 600 à1 000 € par mois selon les hypothèses et dans le coût est  de 400 à 700 milliards par an. Il y a aussi ce pronostic et presque cette promesse de la fin du travail qui induit une perspective de civilisation du loisir. Pour ne pas effrayer le contribuable qui évidemment aurait à financer la débauche de promesses, Hamon a trouvé la fameuse martingale fiscale : ce sont les robots qui paieront. Une mesure particulièrement démagogique qui permet de faire l’impasse sur la hausse démentielle des prélèvements obligatoires comme si les robots n’étaient pas encore davantage délocalisables que le travail humain. Bien conscient de la démagogie de ces propositions France Benoît Hamon a déclaré que tout cela n’était pas pour demain,  ni même après-demain mais que l’objectif était de nourrir « un imaginaire puissant. Belle formule littéraire pour qualifier des propos de coiffeur. Du coup pour l’immédiat, Benoît Hamon a promis de nombreuses augmentations notamment de tous les minima sociaux, du SMIC aussi. Il a aussi annoncé des baisses d’impôts. Bref de quoi séduire la gauche de la gauche altermondialiste, crypto communiste et étatiste. Tout cela évidemment en s’affranchissant de toute contrainte des réalités financières et en s’asseyant sur le concept de compétitivité. Avec de telles propositions le parti socialiste prépare un avenir pour rester au moins 20 ans dans l’opposition. De quoi lui donner le temps de comprendre la complexité et l’interaction des facteurs systémiques dans les champs économiques, technologiques, sociaux, environnementaux et sociétaux.  Le triomphe de Benoît Hamon aura un goût amer quand le parti socialiste aura perdu dès 2017 les trois quarts des députés. De nombreux de pays voisins s’inquiètent  à juste titre du niveau du débat politique en France et de ses conséquences. En effet malheureusement Hamon n’est pas le seul marchand d’illusions il y en a aussi et même de plus puissants que lui a l’extrême gauche et à l’extrême droite. En cause sans doute le manque général de connaissance économique des Français.   Pas étonnant, les Français peuvent gober n’importe quelle orientation démagogique. Dernier avatar : le revenu universel. En cause l’incompétence des Français en matière de finances aussi bien en gestion des dépenses personnelles, crédit, épargne notamment trois critère pur juger la culture financière ; résultat de l’étude Allianz en Europe : les Français sont bons derniers.  Dans le détail, seuls 48% des Français ont répondu correctement aux questions liées aux mécanismes basiques de la finance (inflation, taux d’intérêt), et 9% seulement ont été en mesure d’identifier les bonnes réponses lorsqu’ils ont été interrogés sur les concepts relatifs aux risques financiers. Si le risque de longévité lié à l’allongement de l’espérance de vie pose moins de problèmes (62% des personnes sondées ont su choisir le produit financier qui les protège le mieux face à ce risque), les notions de « relation risque/rendement », de « diversification du risque » ou encore de « risque de liquidité » sont bien moins maîtrisées. Ainsi, 6% des participants ont su répondre correctement aux trois scénarios inspirés de la vie réelle tandis qu’un quart d’entre eux n’ont pas été en mesure de donner une bonne réponse en choisissant le bon produit financier. Ces résultats ne sont finalement pas si surprenants. D’après un sondage IFOP réalisé pour le compte du ministère de l’Économie et des Finances en septembre 2016, 85% des Français n’avaient jamais bénéficié d’enseignements d’éducation budgétaire et financière. 43% d’entre eux ont pourtant déjà ressenti au cours de leur vie le besoin de recevoir ce type d’enseignements et 78% souhaitent que l’éducation financière soit enseignée à l’école. Si la France fait figure de mauvaise élève, derrière le Portugal et l’Italie, en matière de culture financière, ce sont les Autrichiens, les Allemands et les Suisses qui s’en sortent le mieux. Prendre des décisions avisées dans ce domaine.

Les partisans de Valls ne soutiendront pas Hamon

Les partisans  de Valls ne soutiendront pas Hamon

 

 

Avant même de désigner le vainqueur de la primaire de la gauche, Valls a annoncé clairement qu’il ne ferait pas campagne pour défendre les orientations de son concurrent. Par ailleurs, l’entourage de Valls a déjà prévu le schisme qui risque de se produire au parti socialiste. Ces partisans ne soutiendront pas non plus Hamon et ne voteront pas pour lui. Certains dès dimanches soir vont annoncer leur ralliement à Macron mais beaucoup d’autres vont faire campagne pour que Benoît Hamon renonce de lui-même compte tenu de l’insignifiance de ses résultats probables au premier tour des présidentielles ; on lui pronostique en effet autour de 6 à 7 %, en tout cas nettement moins de 10 % alors que Macron flirte avec les 20 % et va sans doute les dépasser après l’écroulement probable de Fillon. Du coup, le renoncement de Benoît amont permettrait de sauver le parti socialiste grâce au ralliement à Macron. Pas sûr cependant que ce soit une excellente nouvelle pour Macron lui-même qui se présente comme  le candidat ni à droite ni à gauche. – Des députés socialistes proches de Manuel Valls préparent donc une fronde contre Benoît Hamon dès la semaine prochaine si ce dernier remporte dimanche la primaire de la gauche, ce qui pourrait faire le jeu d’Emmanuel Macron. Le député de Gironde Gilles Savary, un des chefs de file des réformateurs du PS, fait circuler un texte dont les signataires disent en substance ne pas être en mesure de faire campagne sur les propositions de l’ancien ministre de l’Education. « Nous sommes en train de préparer un texte soutenant le réformisme », a-t-il déclaré vendredi à Reuters. « Nous disons que ça sera très difficile de faire campagne pour expliquer qu’on va retirer le CICE et la loi travail, légaliser le cannabis. » « On a soutenu la politique gouvernementale. Faire une campagne en expliquant qu’on ne la soutient plus est quelque chose d’insoutenable et d’intenable devant les électeurs. » L’ancien Premier ministre Manuel Valls, donné perdant dans les sondages, est intervenu vendredi dans le même sens en expliquant qu’il ne pourrait « pas défendre » le programme de son concurrent, représentant de l’aile gauche du PS.  Selon Gilles Savary, auteur de la première version du texte, celui-ci sera finalisé mardi lors d’une réunion du pôle des réformateurs du PS convoqué à 10h00 et publié dans la foulée, s’il est approuvé, dans un grand quotidien. L’élu de Gironde estime à ce stade qu’une trentaine de députés socialistes pourraient le signer. Gilles Savary et ses amis réformateurs dénoncent un « détournement de primaire » qui aboutirait, si Benoît Hamon l’emporte dimanche, à un changement complet de ligne en faveur d’un tout autre modèle de société, sans que cela ait pu être arbitré et débattu au sein du Parti. De là à appeler à soutenir l’ex-ministre de l’Economie Emmanuel Macron, aujourd’hui en pleine ascension dans les sondages, il y a un pas qu’ils ne sont pas encore tous prêts à franchir collectivement.  Mais l’hypothèse n’est pas écartée a priori et sera vraisemblablement au cœur de la réunion de mardi. « Pour le moment, ce n’est pas arbitré. Il y a des tentations, il y a des prises de contact individuelles, il n’y a pas encore de prise de contact collective », explique Gilles Savary, qui fait aussi état de « prises de contact discrètes » avec des proches de François Hollande, dont le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, et avec Emmanuel Macron. Il estime que si Benoît Hamon remporte la primaire, comme c’est le plus probable, mais « se traîne dans les sondages à un niveau considéré comme mortel pour le PS, le PS pourrait soutenir un autre candidat, venu de l’extérieur ». « Connaissant Benoît Hamon, je pense qu’il jouera la carte du PS au maximum mais que si ça patine trop, il ne sera pas un obstacle à un ralliement à Macron, qui sera présenté comme le moyen de faire barrage à Marine Le Pen », ajoute-t-il.

Hamon: adieu à la commission européenne

Hamon: adieu à la commission européenne

Dans une interview à 20 minutes, Hamon règle son sort à la commission européenne et sans doute derrière à l’Europe en considérant que l’union européenne n’a aucune responsabilité, aucune prérogative en matière sociale. Ce qui est faux évidemment par exemple concernant l’important dossier des travailleurs détachés  ou le règlement socail européen des routiers et plus largement d’autres domaines  même si les Etats conservent la mainmise sur nombre de dispositions.  Le domaine  socail –concerne notamment l’emploi et le chômage, les conditions de travail, l’égalité hommes-femmes, la protection sociale… – relève avant tout de la compétence des États. Ceux-ci cherchent toutefois à harmoniser certains aspects de leurs législations sociales. Le législateur européen peut fixer des règles minimales que les États doivent respecter (par exemple, en matière de temps de travail). Par ailleurs, l’UE coordonne les politiques de l’emploi des États membres au sein d’une stratégie commune (la Stratégie européenne pour l’emploi. La politique sociale est progressivement devenue une composante importante du projet européen. En 1957, le traité de Rome ne comportait que peu d’articles concernant spécifiquement la politique sociale. Il a cependant créé le Fonds social européen (FSE) qui vise à lutter contre le chômage et à favoriser la formation et la reconversion professionnelles. En 1986, l’Acte unique étend les compétences communautaires à la santé et à la sécurité au travail. Les traités de Maastricht (1992) et d’Amsterdam (1997) renforcent la politique sociale européenne, la question de l’emploi devenant « d’intérêt communautaire » et nécessitant une stratégie de coordination.

Le Conseil européen de Lisbonne (mars 2000) a même fixé comme objectif le plein emploi à l’horizon 2010 et la modernisation du modèle social européen. Le traité de Lisbonne (2007) confirme les objectifs (avec la mention du « plein emploi », du « progrès social » et de la « cohésion économique, sociale et territoriale ») et dispositions déjà existants pour la politique de l’emploi et la politique sociale de l’Union. Le sommet social tripartite pour la croissance et l’emploi (qui réunit les présidences du Conseil des ministres et de la Commission ainsi que les représentants des employeurs et des travailleurs) est désormais inscrit dans le traité (art. 152 TFUE).

Les réalisations de l’UE en matière d’Europe sociale concernent quatre grands domaines :

– la libre circulation des travailleurs et la coordination des régimes de sécurité sociale : tout ressortissant de l’UE a le droit de travailler, sans discrimination, dans un autre pays membre et d’y être socialement assuré ;

– l’égalité des hommes et des femmes : de nombreuses directives ont été prises depuis 1975 pour garantir l’égalité de traitement au travail, de rémunération et de sécurité sociale. Un Institut européen pour l’égalité entre les hommes et les femmes, créé en 2006, est opérationnel depuis décembre 2009 (son siège est à Vilnius) ;

– le droit du travail : protection des droits individuels, collectifs, et garantie de la santé et de la sécurité sur le lieu de travail ;

– la lutte contre les discriminations.

 

En balayant d’un revers de main les critiques de Bruxelles (ce qui est très à la mode et parfois justifié) Hamon refait le coup d’Aubry avec les 32heures en y rajoutant le surréaliste revenu universel. Forcément ça plaît de promettre la lune.

Interview de Hamon dans 20 minutes.

Sur quoi vous basez-vous quand vous dites que le « revenu universel est majoritaire dans l’opinion » ?

La vraie question est celle-là : est-ce que l’on est d’accord ou pas sur l’évolution du travail ? J’affirme qu’il y aura un impact puissant de la révolution numérique sur l’emploi. Aux responsables politiques de penser les protections : sont-elles suffisantes vis-à-vis de la maladie, du non-emploi, du travailleur non-salarié ? Non. C’est pourquoi je pense ces protections à travers le revenu universel et le partage du travail. Et même si mon pronostic venait à être infirmé et qu’il n’y avait pas de raréfaction du travail, le travail sera quand même transformé. A cause de l’automatisation, un emploi sur deux va changer et le métier ne sera plus le même. Donc oui, je veux penser la protection sociale de demain, et le revenu universel en sera le pilier.

Que dites-vous à la Commission européenne qui est en contradiction avec votre programme sur l’emploi ?

L’Europe n’a aucune compétence sur les questions sociales. Elle se mêle de ce qui ne la regarde pas. Les recommandations de la Commission européenne en matière du droit du travail, c’est classement vertical [Il fait le geste de jeter un dossier à la poubelle]. Je n’ai absolument pas besoin qu’un technocrate bruxellois vienne m’expliquer comment on rénove le marché du travail. Je pense qu’il a été très mal réformé quand on a fait la loi El Khomri en fonction de ce que demandait Bruxelles. Après mon élection présidentielle, la Commission européenne, ce sera « merci, au revoir ».

 

Comment réagissez-vous aux accusations d’emploi fictif visant Pénélope Fillon ?

La conséquence à en tirer, c’est qu’il faut empêcher que l’on recrute un membre de sa famille. Il faut une frontière étanche entre un député et ses employés.

Pendant cet entre-deux tours, vous attendiez-vous aux attaques sur la laïcité du camp Valls ?

Je m’attendais à une offensive qui n’est pas illégitime sur le revenu universel, ou encore sur la laïcité car nous avons deux conceptions distinctes. Mais il y a eu des propos blessants. Je pense que ledébat d’hier [mercredi] a permis de rectifier la portée des propos des lieutenants de Manuel Valls. Si on avait dû s’arrêter à certains discours, on aurait basculé dans une campagne nauséabonde.

 

Le député PS Malek Boutih, soutien de Manuel Valls, dit à 20 Minutes que vous seriez « en résonance avec une frange islamo-gauchiste ». Qu’en est-il ?

C’est une volonté de faire mal, d’insulter. Il fait partie de ceux qui aujourd’hui ont une conception de la laïcité que je trouve fausse. Pour moi, la laïcité n’est pas un dogme, ce n’est pas la religion de ceux qui n’ont pas de religion. C’est l’art du vivre ensemble. On doit être implacable dans la lutte contre l’islam radical. Mais aussi accepter qu’au nom de la laïcité, une femme, quand elle décide librement de se voiler, soit protégée par la loi de [séparation entre l’Etat et l’Eglise de] 1905.

Député des Yvelines, élu de Trappes, vos détracteurs vous accusent d’accommodements avec l’islam radical…

Lesquels ? Il n’y en a pas. Ces accusations sont du poison pour mobiliser contre moi, car je serais ambigu. Il y a eu une maladresse à propos des cafés de Sevran quand j’ai dit que le sexisme n’est pas né avec l’arrivée des musulmans en France, car il y avait déjà des cafés exclusivement masculins. Cela a été pris comme une relativisation de ce que je condamne. Or je suis le seul à avoir proposé un corps de contrôle des discriminations, une sorte de police des discriminations comme il existe une police de la répression des fraudes. Mais quand vous voulez faire un procès d’intention à quelqu’un, vous n’avez pas besoin de preuves.

 

Dans votre discours à Saint-Denis le 28 août 2016, vous évoquez des « accommodements raisonnables » avec l’islam en France sur le modèle canadien. De quoi parlez-vous ?

Dans les sorties scolaires, durant lesquelles les parents sont des auxiliaires de service public, il peut y avoir des mamans voilées. Voilà un accommodement qui pour certains apparaît comme une remise en cause de la laïcité, alors qu’en fait c’est la preuve d’une République capable d’assurer un service public d’éducation. Ce qui n’est pas acceptable, c’est qu’un patient à hôpital exige un interne masculin. Ces accommodements raisonnables, nous les pratiquons déjà. La loi de 1905 dit que rien ne m’empêche de croire du moment que je ne trouble pas l’ordre public. Rien ne m’empêche de ne pas croire. C’est l’art du vivre ensemble que la loi de 1905 permet, protège, et garantit.

Ces « accommodements » devraient-ils faire l’objet d’une loi ?

Je ne veux rien ajouter à la loi. On a tout. C’est incroyable : sous la pression des anciens adversaires de la loi de 1905, l’extrême droite, certains veulent la tordre pour en faire un glaive contre l’islam.

Si vous êtes vainqueur de la primaire PS, votre programme présidentiel sera-t-il à 100 % le même qu’aujourd’hui ?

Le cap sera intégralement maintenu. Mais je vais enrichir, améliorer ce qui peut l’être, comme j’ai pu le faire pendant cette campagne à propos du 49-3 citoyen. J’y ai ajouté des critères de représentativité du territoire et un seuil participation au référendum pour qu’il soit valable. Je ne suis pas dogmatique.

Comment rassembler la gauche quand des soutiens de François Hollande pensent à rallier Emmanuel Macron en cas de défaite de Manuel Valls ?

Je ne crois pas au scénario selon lequel les amis de François Hollande basculent chez Emmanuel Macron. Il me faudra faire des efforts quand il me reviendra de représenter toute cette famille. Nous nous connaissons bien avec Manuel Valls. Il prendra la place qu’il jugera être la bonne. Je ne lui demanderai pas d’aller défendre le contraire de ce qu’il pense. Ce serait ridicule d’en faire le porte-parole d’un revenu universel auquel il ne croit pas.

Comment penser un « dialogue possible » avec Mélenchon et Macron quand tous les deux veulent la mort du PS ?

Emmanuel Macron, c’est le centre, pas la gauche. Avec Jean-Luc Mélenchon, je dis que le dialogue est possible, même si je le perçois difficile car il a envie d’aller jusqu’au bout. Se posera la question de savoir qui est le plus à même de rassembler la gauche. C’est une discussion que je souhaite avoir avec lui.

Comment votre programme marqué à gauche peut-il parler à l’ensemble d’une société française marquée par des peurs du terrorisme, de la crise migratoire, du déclassement ?

L’air du temps, c’est le destin des feuilles mortes. Vous auriez parié que l’on parle aux déjeuners du dimanche du revenu universel ? On ne parlait que d’identité et de burkini… On a réussi à imposer la question sociale dans le débat et je vais continuer. Je respecte l’intelligence de mes compatriotes et je ne parle pas aux peurs, je ne fais pas commerce électoral des angoisses. J’en tiens compte, je ne les méprise pas mais j’essaie de proposer un chemin qui mobilise des énergies positives et solidaires. Les énergies négatives, vous les trouvez du côté de François Fillon et de Marine Le Pen. Eux disent :  »ça va être le chaos, c’était mieux avant ». Moi je dis « cela peut être mieux demain », et c’est pourquoi je parle de « futur désirable ».

Sondage Primaire gauche : Hamon vainqueur d’un débat soporifique

Sondage Primaire gauche : Hamon vainqueur d’un débat soporifique
Dans un débat à mi-chemin entre le salon de thé des bobos de gauche et le café du commerce, il paraît assez logique que Benoît Amon apparaisse vainqueur. Les protagonistes se sont en effet limité à des généralités dans tous les domaines accumulant poncifs, banalités aussi approximations. Avec parfois des propos particulièrement surréalistes comme le « futur désirable » ou la « promotion d’un imaginaire collectif puissant », sûrement des formules de spécialistes de la com.  qui vendraient des baskets à un   cul-de-jatte.  Pas étonnant,  les intéressés sont des apparatchiks qui n’ont qu’une connaissance assez évasive des réalités économiques, sociales voir sociétales. Par ailleurs ce ne sont pas des intellos susceptibles de théoriser avec un peu de pertinence les problématiques des enjeux complexes actuels. Selon une étude de l’institut Elabe, relayée par BFMTV quelques minutes après la fin du débat téléviséHamon a ainsi été jugé le plus convaincant de  la rencontre, avec 60 % de téléspectateurs acquis à sa cause contre 37 % en faveur de Manuel Valls. Et sur les sympathisants de gauche, ce chiffre prend un point supplémentaire du côté de Benoît Hamon.  Dans le détail, les téléspectateurs ont trouvé le député plus agile sur la question du travail, avec un score de 54 % contre 45 % pour Manuel Valls. Idem sur la question de la laïcité, même si l’écart est plus resserré, 50 % à 48 %. En amont du débat, l’ancien Premier ministre avait pourtant attaqué à plusieurs reprises son rival, l’accusant d’adopter une position « ambiguë » sur la question, alors que lui défend une laïcité protectrice. Manuel Valls remporte  toutefois l’adhésion des téléspectateurs sur la question de la sécurité avec 59 %contre 39 % pour Benoît  Hamon.

Interdire l’emploi d’un parent au parlement (Hamon, Valls)

Interdire l’emploi d’un parent au parlement (Hamon, Valls)

 

Les duettistes de la primaire de gauche sont au moins d’accord sur un point : il faut interdire l’emploi d’un parent au parlement. On ne peut en effet leur donner tort. Cette  possibilité au demeurant légale est éthiquement très condamnable. Dommage seulement que pour ce problème comme pour bien d’autres, Hamon et  Valls découvrent la nécessité des réformes. Environ 25 % des députés ont en effet choisi un conseiller parlementaire parmi leurs familles et les députés socialistes ne font pas exception. Hamon et  Valls font maintenant de la politique depuis une trentaine d’années, ils n’ont d’ailleurs fait que cela. Ce sont des professionnels. Il aura fallu l’affaire Fillon pour qu’ils découvrent la nécessité d’interdire la pratique de recrutement familial à l’assemblée. Une sorte de vocation tardive à l’éthique. Il en va de cette question de beaucoup d’autres. Il aura fallu cette primaire pour que les candidats tutoient de manière d’ailleurs assez superficielle les enjeux actuels très complexes en matière d’économie ou de société. 25 ans pour faire un apprentissage aussi relatif, c’est un peu long. Évidemment ces deux apparatchiks eux-mêmes députés  sont d’une certaine manière complices des avantages officiels ou officieux dans bénéficient nombre de parlementaires dont le nombre (et le train de vie) est essentiellement destiné à récompenser les baronnies qui font vivre les systèmes politiques français. La France est ainsi un des rares pays à connaître des responsables qui font une aussi longue carrière politique : 10 ans, 20,30 40 ans et même davantage. Normal que faute de renouvellement-donc de démocratie- se développe à la longue des pratiques borderline.   Manuel Valls et Benoît Hamon, candidats à la primaire de la gauche pour l’élection présidentielle, se sont donc tardivement prononcés mercredi pour l’interdiction de l’emploi de parents par des parlementaires. Les deux hommes ont été interrogés à ce sujet après l’ouverture par le Parquet financier d’une enquête sur des emplois présumés fictifs de l’épouse de François Fillon, candidat de la droite à l’élection présidentielle. Manuel Valls et Benoît Hamon se sont prononcés pour l’interdiction de cette pratique, assez courante en France. « Cette décision s’impose. Dès qu’il s’agit de deniers publics il faut être particulièrement clair mais il ne s’agit pas non plus de jeter l’opprobre sur tout le monde », a dit Manuel Valls lors du dernier débat de la primaire, sur TF1, France 2 et France Inter. Benoît Hamon est allé dans le même sens, estimant qu’en la matière, « il ne faut pas

Hamon-Valls : duel de perdants

Hamon-Valls : duel de perdants

 

Les socialistes ont désormais le choix avec Hamon : soit la défaite catastrophique, soit la défaite un peu moins catastrophique avec Valls. Les récents sondages montrent en effet que Benoît Hamon obtiendrait 7 % des voix au premier tour des présidentielles et Manuel Valls 9 %. C’est donc un duel de perdants qui s’offre à la gauche dimanche prochain. Ce constat est bien compris d’ailleurs les électeurs qui ont voté à la primaire. Ils n’ont pas voté pour le plus présidentiable mais pour celui situé le plus à gauche. Un sondage Elabe  montre d’ailleurs que 70 % des électeurs on a choisi le terrain des valeurs, 30 % se déterminant sur le candidat le plus présidentiable. En clair, c’est la victoire des frondeurs au parti socialiste qui se vengent des gestionnaires du gouvernement. Mais une victoire à la Pyrrhus puisque le parti socialiste sera marginalisé aux présidentielles ne parvenant qu’à un cinquième rang pathétique. Loin derrière François Fillon, Marine Le Pen, Emmanuelle Macron et Mélenchon. Du coup la stratégie des Manuel Valls apparaît bien vaine quand il déclare « Un choix très clair se présente désormais à nous et à vous mes chers compatriotes, le choix entre la défaite assurée et la victoire possible », a-t-il ajouté en poursuivant ses attaques. « Le choix entre des promesses irréalisables et infinançables et une gauche crédible qui assume les responsabilités du pays », une critique de l’idée de revenu universel portée par Benoît Hamon. Personne ne peut croire une seconde aux chances de Manuel Valls pour se qualifier au second tour des présidentielles. Benoît Hamon non plus puisqu’il se contente de répondre à cette attaque de manière énigmatique sur France 2 : « Ça, c’est de la veille politique, je ne crois pas qu’on s’en sortira comme cela ». De toute façon c’est résultat ont assez peu d’importance car il faudra composer désormais avec une recomposition de la gauche tellement les positions des uns et des autres au sein du parti socialiste sont incohérentes et irréconciliables Selon des résultats partiels portant sur la moitié des votants, Benoît Hamon a recueilli 36% des voix et Manuel Valls 31%, a annoncé la Haute autorité chargée d’organiser le scrutin. Avec 17,7% des voix, Arnaud Montebourg est donc éliminé, tout comme Vincent Peillon (6,8%), l’écologiste François de Rugy (3,8%), la radicale de gauche Sylvia Pinel (2%), et Jean-Luc Bennahmias (Front démocrate, 1%). Dès que sa défaite a été claire, Arnaud Montebourg, lui aussi représentant de l’aile gauche du PS, s’est rallié à Benoît Hamon, qui est ainsi théoriquement majoritaire. « Nous avons combattu ensemble dans le gouvernement les politiques social-libérales aujourd’hui désavouées par les électeurs de la primaire », a expliqué l’ancien ministre du Redressement productif, dont le ralliement à François Hollande avait été décisif à la primaire de 2011.

Primaire : Benoit Hamon, le dernier des poètes du PS

Primaire: : Benoit Hamon le dernier des poètes du PS

 

Benoît Hamon est sans doute l’un des derniers poètes du parti socialiste. Celui qui s’est fait le chantre de la souffrance au travail, de sa disparition et de son remplacement par le revenu universel parle d’autant mieux d’économie et de travail que sa connaissance du sujet est évasive. En fait le poète est un oligarque qui n’a jamais travaillé en dehors de la politique et dont il a fait son métier (comme Valls d’ailleurs). Après une licence d’histoire, il est aussitôt entré en politique comme on entre en religion pour ne pas en ressortir et pour tenter de coiffer la mitre d’évêque et aujourd’hui la tiare papale. Proche de Rocard au début, il s’est progressivement gauchisé pour devenir ensuite un crypto marxiste altermondialiste teinté de vert. Évidemment, il n’a jamais  eu l’occasion de fréquenter de près ou de loin le monde de la production (comme  beaucoup d’autres). ,  ce qui ne l’empêche nullement de théoriser sur sa disparition proche. En réalité il est bien incapable d’analyser les mutations technologiques des modes de production et de distribution qui effectivement seront affectées par la numérisation mais remplacés par d’autres emplois. Hamon comme beaucoup d’autres oublient que la moitié des produits et services qui existeront dans 30 ans sont aujourd’hui inconnus et que nécessairement les conditions de production et les modes de consommation vont évoluer. Sa proposition de revenu universel relève de l’exercice poétique et témoigne de l’incompétence et de la paresse. Elle témoigne surtout de son simplisme. La première question qui ne se pose est de savoir qui va payer. ? Les robots dit son inspiratrice une parlementaire européenne socialiste belge qui vient de faire un rapport surréaliste sur la question. Surréaliste parce qu’en outre elle propose d’instaurer une responsabilité civile des robots eux-mêmes ! Évidemment le coût de ce fameux revenu universel est minimisé alors que selon les hypothèses il s’agit de 300 à 700 milliards par an. Un chiffre que relativise Hamon. : « C’est seulement 15 % du PIB ». Comme si le PIB pouvait être distribué. Il confond sans doute le PIB avec le budget de l’État car c’est évidemment l’État qui paierait ce revenu. Reste que Benoît Hamon a trouvé un truc pour se distinguer des autres. D’ailleurs, il affirme comme pour se défendre mais ce n’est pas pour demain. C’est une proposition à très long terme. Bref pas de quoi répondre pour les 10 ou 15 ans qui viennent à la question centrale du chômage. Dernière observation, des usines pratiquement entièrement robotisées seront d’autant plus faciles à délocaliser pour éviter des fiscalités trop fortes. Se pose alors  la question des ressources pour financer cette solution miracle qui vise à supprimer le travail pour supprimer en même temps le chômage. Pas vraiment de la poésie, peut-être de l’humour et de l’humour noir. Mais Benoît Hamon persiste, ce qui lui a permis d’apparaitre comme le plus à gauche et de se placer en favori pour la primaire.   »J’assume, je suis convaincu que la révolution numérique va avoir comme impact la raréfaction du travail. Ces algorithmes, ces robots, ces machines se déploient dans tous les secteurs », a plaidé l’ancien ministre de l’Education de François Hollande. « Face à cette révolution numérique, je défends aujourd’hui le revenu universel d’existence. Je ne crois plus du tout aux petites solutions de court terme. A mes yeux, le revenu universel d’existence sera le nouveau pilier de la protection sociale. « A pleine charge, il représentera 15% du PIB. Cela n’a rien d’irréalisable. C’est un choix que nous voulons faire ou pas », a-t-il affirmé au cours de sa campagne. Sans doute pas pour concourir aux présidentielles mais pour prendre la tête de ce qui restera du PS !

Sondage : Hamon et Valls écrasés à la présidentielle

Sondage : Hamon et Valls écrasés à la présidentielle

 

Finalement, la primaire du PS apparaîtra rapidement anecdotique sitôt que les projecteurs de la télévision se seront éteints, c’est-à-dire dès dimanche soir.  En effet,  dans le sondage le plus récent d’Ipsos Benoît Hamon (comme Manuel Valls) n’obtiendrait qu’un score inférieur à 10 % soit moins que Mélenchon et même pas la moitié du score d’Emanuel Macron. Par parenthèse,  on peut s’interroger sur le temps consacré par la télévision à un parti qui fait moins de 10 % de l’électorat. Peu ont  relevé cette différence de traitement par rapport à d’autres candidats mais il faudra bien procéder à un rééquilibrage des temps de présence sur le petit écran. Le verdict est en effet sans appel : Le candidat socialiste quel qu’il soit, Benoît Hamon ou Manuel Valls, serait nettement distancé au 1er tour de l’élection présidentielle, toujours dominé par Marine Le Pen, selon un sondage Ipsos Sopra steria diffusé dimanche. Dans l’hypothèse d’une candidature de Manuel Valls, l’ex-Premier ministre recueillerait 9% (-1) d’intentions de vote, loin derrière la présidente du Front national (27%, +2), François Fillon (25%, +1), mais aussi Emmanuel Macron (18%, -1), en légère baisse, et Jean-Luc Mélenchon (15%, stable). Si Benoît Hamon, l’autre finaliste de la primaire organisée par le PS, l’a Finalement emporté le 29 janvier, il se classerait également en cinquième position au 1er tour de la présidentielle, avec 8% (+1) d’intentions de vote, selon cette enquête pour France2. L’ex-ministre serait devancé par Marine Le Pen (27%, +1), François Fillon (26%, +1), Emmanuel Macron (20%, -1) et Jean-Luc Mélenchon (13%, -1).
Enquête réalisée en ligne le 20 janvier auprès de 1443 personnes inscrites sur les listes électorales, dont 992 « certaines d’aller voter » à la présidentielle, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur 0,8 à 2,7 points.

Le revenu universel de Hamon : un jour…peut-être

Le revenu universel de Hamon : un jour…peut-être

 

visiblement le fameux revenu pour tous n’est pas prêt d’être universel si l’on tient compte de l’évolution des positions de Benoît Hamon sur le sujet. Au départ, t il était question d’un montant de 750 € voire 1000 € pour tous les Français mais progressivement ce revenu s’est réduit comme une peau de chagrin pour se transformer en un RSA amélioré accordé aussi aux jeunes.  Un  montant à terme d’un revenu universel à «750 euros» mais qui serait au départ de 600 €. Bref on patauge sérieusement dans la semoule. En cause évidemment l’enjeu financier qui varie selon les hypothèses de 100 milliards à 700 milliards. Du coup Benoît amont à amendé  à plusieurs reprises ses propositions dans ce domaine mercredi. «Je mettrai en place un revenu universel d’existence pour éradiquer la grande précarité et contribuer à définir un nouveau rapport au travail et au temps libre pour les Français (…) A terme, il atteindra la somme de 750 euros», pouvait-on lire dans le programme de Benoît Hamon, figurant sur son site, et plus précisément dans la rubrique «#protection sociale». Le Figaro a même publié, jeudi 12 janvier, jour du premier débat, un comparateur de programmes des candidats dans lequel il a réutilisé cette citation, qui paraissait encore sur le site du candidat. Mais, depuis, Benoît Hamon avait changé d’avis: «Je mettrai en place un revenu universel d’existence pour éradiquer la grande précarité et contribuer à définir un nouveau rapport au travail. Pour la première étape, dès 2018, le RSA sera augmenté de 10% à hauteur de 600 euros et versé automatiquement à tous les ayant-droits. La même année, un revenu d’existence sera versé à tous les jeunes de 18 à 25 ans quel que soit leur niveau de ressources. Une grande conférence citoyenne sera ensuite lancée. Elle permettra de fixer le périmètre du revenu universel (montant, financement, articulation avec les autres allocations sociales, calendrier de mise en œuvre)». En bref, le candidat à la primaire ne donnait plus de détail sur le montant qui sera versé à terme, mais «une grande conférence citoyenne» pour le déterminer. Ce mercredi, interrogé sur ce changement de ligne sur France inter, Benoît Hamon se défendait: «D’abord je conteste cela, j’ai toujours dit (…) que l’objectif qui était celui d’un revenu universel, c’était un objectif de 750 euros pour toutes les personnes, mais qu’il était parfaitement irréalisable. Imaginez que, du jour au lendemain, en 2018, elle puisse être mise en œuvre… Si on écoute ce que j’ai dit, ce que j’ai écrit, je n’ai jamais dit que du jour au lendemain cette mesure pourrait être mise en œuvre». Pour sortir de son brouillard financier Benoît amont propose une conférence citoyenne  pour définir le périmètre du revenu universel d’existence, ce qu’il couvre comme allocations existantes et ce qu’il ne couvre pas et pour  construire le financement qui sera pour partie l’impôt sur le revenu». Mais du coup son revenu universel serait une sorte de substitution aux allocations existantes. Une proposition évidemment à la fois utopique mais aussi dangereuse pour les plus défavorisés qui ne seront jamais en capacité de gérer cette somme pour prévenir les risques liés à la retraite, à la maladie et au chômage notamment. Sans parler de la suppression du concept de solidarité car les risques encourus par chaque individu ne sont évidemment pas les mêmes.

 

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