Archive pour le Tag 'Hamon'

EUROPEENNES: Hamon, Asselineau et Philippot font condamner France 2

EUROPEENNES: Hamon, Asselineau et Philippot  font condamner  France 2

 

Il est clair que les médias sont aux ordres soit des financiers qui les possèdent, soit du pouvoir en place. Pour preuve lors d’un débat sur France 2 plusieurs responsables avaient été écartés d’une confrontation des leaders politiques sur l’enjeu européen.  Or un exclu comme Benoît Hamon est plus représentatif que certaines personnes invitées par France 2. On peut évidemment contester les orientations de Benoît Hamon mais son audience aujourd’hui dans les sondages est à peu près équivalente à celle du parti socialiste. Benoît Hamon, chef de file du mouvement Génération.s, François Asselineau, fondateur de l’UPR et Florian Philippot, chef du mouvement “Les Patriotes”, tous trois candidats pour les élections européennes et exclues des débats de France 2 ont donc  saisi fin mars le juge des référés, par trois requêtes distinctes, face au refus de France Télévision de les inviter jeudi pour participer au débat sur les élections. Neuf têtes de liste sont actuellement invités sur France 2 dont Manon Aubry (LFI), Jordan Bardella (RN), François-Xavier Bellamy (LR), Nicolas Dupont-Aignan (DLF), Raphaël Glucksmann (liste commune Place publique-PS), Yannick Jadot (EELV), Nathalie Loiseau (LaRem), Ian Brossat (PCF) et Jean-Christophe Lagarde (UDI). “Le tribunal administratif a fait droit à ces demandes en estimant que les décisions de ne pas inviter ces trois candidats au débat du 4 avril sont susceptibles de porter une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté fondamentale que constitue le respect du principe du caractère pluraliste de l’expression des courants de pensée et d’opinion”, peut-on lire dans un communiqué du tribunal administratif.“Le tribunal a relevé que les autres émissions auxquelles avaient été invités MM. Benoît Hamon, François Asselineau et Florian Philippot n’étaient pas de même nature et n’avaient pas le même objet et la même audience que le débat prévu le 4 avril et qu’aucun autre débat n’était prévu avant le dépôt officiel des candidatures, le 23 avril suivant.” “Il a, en conséquence, enjoint à France Télévisions, sous le contrôle du Conseil supérieur de l’audiovisuel, d’inviter MM. Benoît Hamon, François Asselineau et Florian Philippot au débat organisé le 4 avril sur France 2 ou à un autre grand rendez-vous d’information et de débat avant le 23 avril 2019.”

Le revenu universel de Hamon recyclé chez Macron

Le revenu universel de Hamon recyclé chez Macron

 

 Le RUA, un nom de baptême pas très heureux pour la nouvelle prestation que veut mettre en place macro, en remplacement d’autres prestations sociales. Bref, une opération marketing pour récupérer la sémantique de gauche de Hamon au service d’un objectif moins avouable à savoir menacer de supprimer les prestations sociales en cas de refus de deux offres raisonnables d’emploi. Un concept totalement flou s’il ne  repose pas sur l’analyse fines de données personnelles et locales. De toute façon, ce n’est pas pour demain car la pauvreté peut attendre notamment passer derrière la commémoration de la victoire des bleus au football. Elle devra même attendre 2020 voire au-delà si le temps politique devient encore plus orageux qu’aujourd’hui. De toute manière le projet de Macron n’est pas urgent car c’est une nouvelle fois la mise en cause de la culpabilité des plus pauvres. Aussi un énorme piège puisqu’il s’agit de fondre au sein du revenu universel les prestations sociales des plus pauvres. Les aider à se réinsérer professionnellement, c’est nécessaire quand c’est possible mais les menacer tous de supprimer  les prestations sociales relève de l’escroquerie politique.

Européennes : Yannick Jadot renvoie Hamon à son club

Européennes : Yannick Jadot renvoie Hamon à son club

Encore assommé par les piètres résultats de Benoît Hamon aux présidentielles, Yannick Jadot qui s’était à l’époque rallié à la candidature du socialiste refuse cette fois toute possibilité de réaliser une liste commune entre le club de Benoît Hamon et les écologistes d’Europe écologie les Verts. Il est clair que pour cette élection, l’objet central de la consultation européenne sera largement dépolitisé. D’abord faut s’attendre comme d’habitude à un très fort taux d’abstention. Ensuite comme d’habitude aussi pour cette élection les électeurs se prononcent moins  sur la question européenne que sur leur mécontentement de tous ordres. Les grandes organisations auront sans doute beaucoup à souffrir vote européen. Pour preuve dans certaines formations politiques on ne parvient pas à trouver candidat qui veuille assumer les risques d’une défaite. C’est le cas pour le Front National, Marine Le Pen ne veut pas être tête de liste, c’est le cas chez les républicains ou Laurent Wauquiez refuse aussi de figurer en tête enfin chez les socialistes on cherche un bouc émissaire pour gérer une nouvelle défaite assez certaine. On a même envisagé un moment d’avoir recours à un belge ! Il semblerait que le mouvement écologiste Europe écologie les Verts semble compter cette sur cette désaffection des parties traditionnelles. Europe écologie les Verts est aussi très sévère vis-à-vis du gouvernement et de Nicolas Hulot en particulier.

Européennes : Hamon renvoyés dans ses baskets par Mélenchon

Européennes : Hamon renvoyés dans se baskets par Mélenchon

Mélenchon a sèchement renvoyé dans ses baskets Hamon qui avait envisagé l’hypothèse d’une liste avec les Insoumis à condition que ce dernier parti modifie sa position sur l’Europe. « Même pas en rêve a «  déclaré Mélenchon. En raison évidemment des positions divergentes des deux leaders sur l’Europe mais surtout en raion des rapports de force. Mélenchon se considère comme le leader incontestable de la gauche après presque 20% aux présidentielles quand Hamon mandaté par le PS n’ fait que 6.5%. Les prévisions laissent encore espérer une différence notoire entre Hamon et Mélenchon d’après une enquête d’Ifop réalisée en décembre 2017. Hamon n’est pas même testé. Pas étonnant car sur les 6.5% obtenus aux présidentielles, il ne peut espérer que de l’ordre de 2 à 3% aux européennes Enquête IFOP :

 

Si dimanche prochain devaient se dérouler les élections européennes, pour laquelle des listes suivantes y aurait-il le plus de chances que vous votiez ? – En pourcentage des suffrages exprimés – Une liste d’extrême gauche …………………………………………………………………………… 1 •

La liste du Parti Communiste soutenue par Pierre Laurent ……………………………….  . 2 •

La liste de La France Insoumise soutenue par Jean-Luc Mélenchon ……………………. 14 •

La liste du Parti Socialiste ……………………………………………………………………………..  . 8 •

La liste d’Europe Ecologie Les Verts soutenue par David Cormand …………………….   4 •

La liste en Marche et du Modem soutenue par Christophe Castaner                             26 •

La liste d’Agir et de l’UDI ………………………………………………………………………………. 3,5 •

La liste des Républicains soutenue par Laurent Wauquiez ………………………………… 12 •

La liste de Debout La France soutenue par Nicolas Dupont-Aignan ……………………. 6 •

La liste du Front National soutenue par Marine Le Pen …………………………………….. 17 •

La liste de% aux européennes. Les  Patriotes soutenue par Florian Philippot ………… 2

La liste de l’UPR soutenue par François Asselineau ………………………………………….. 1,5 •

 

 

«Renoncer à nos idées pour avoir un accord? Même pas en rêve!», lui, a argumenté mardi le leader de La France insoumise dans un entretien consacré à La Provence . «Il a posé un acte stupéfiant: il a tenu une réunion en Grèce avec Syriza où ils ont affirmé la “volonté d’en finir avec l’Europe de l’austérité”. Tout ça une semaine après un nouveau plan d’austérité et la limitation du droit de grève par Tsipras! Après quoi il dit qu’il nous laisse la porte ouverte si nous changeons de position sur l’Europe», a voulu ironiser Jean-Luc Mélenchon.

« Il n’y aura pas d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes » (Hamon)

« Il n’y aura pas d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes » (Hamon)

Intox ou information, Benoît Hamon a affirmé dimanche qu’il pensait que le projet de Notre-Dame des Landes ne se ferait pas. Invité du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI, Benoît Hamon estime sans concession qu’il « n’y aura pas d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Les hypocrites au gouvernement veulent dire le contraire mais Emmanuel Macron ne le fera pas ». La question qui se pose est peut-être pas tant celle de la création de l’aéroport que celle du maintien de Nicolas Hulot au gouvernement. Pour l’instant il semble bien que la question ne soit pas encore tranchée concernant l’avenir de l’infrastructure en cause. Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a annoncé qu’un rapport serait remis le 13 décembre prochain à Édouard Philippe. « Attendons le 13 pour savoir s’il est possible d’avoir une solution différente de la réalisation de l’aéroport ou de l’annulation du projet. Le gouvernement tranchera sur la base de ce rapport », a-t-il ajouté.  Si Emmanuel Macon hésite encore c’est sans doute parce que la décision favorable pour la création d’un nouvel aéroport serait de nature à affaiblir de manière très sensible la crédibilité de Nicolas Hulot. Nicolas Hulot qui est un peu la caution écologique de Macon serait beaucoup moins utile. Or sur les principaux dossiers, Nicolas Hulot a dû avaler pas mal de couleuvres mêmes sur le dossier du glyphosate où le gouvernement a dû se rattraper aux branches en affirmant que l’interdiction ne se ferait pas d’ici cinq ans comme décidée par l’union européenne mais d’ ici trois ans, si on trouve les alternatives d’ici cette échéance. Des alternatives qui seront difficiles à trouver dans ce délai. Du coup, on n’interdira sans doute partiellement l’utilisation du désherbant chimique pour faire semblant de respecter l’engagement soutenu par Nicolas Hulot. Nicolas Hulot qui comme tout  ministre de l’environnement ne sert pas à grand-chose. On objectera à juste titre qu’il n’est pas le premier dans ce champ ministériel. Un champ ministériel d’ailleurs très virtuel puisque le ministre ne dispose d’aucune administration et d’aucun vrai moyen. C’est le ministère de la parole  qui veut se donner l’illusion de servir la cause de l’environnement mais qui ne fait qu’accroître les contradictions entre les problématiques économiques, sociétales et  écologiques. La vérité aussi c’est que Nicolas Hulot n’a aucune culture ni environnementale, ni politique. C’est un pur produit des médias. Sorte de Michel Drucker ou Mimi Matisse qui a utilisé sa notoriété télévisuelle pour se construire une pseudo autorité politique. Certes il a réalisé quelques reportages intéressants sur la dégradation des écosystèmes mais cela ne suffit pas pour lui délivrer un brevet de compétence. Une compétence qu’il a d’ailleurs surtout utilisée pour se constituer une fortune de 200 millions grâce à son business écologique. Le journal  américain People With Money estime que Hulot  a accumulé  près de 215 millions d’euros.   Épinglé par le Canard enchainé à propos du sulfureux financement de sa Fondation, Nicolas Hulot, ministre de l’écologie est mis en cause pour les profits personnels qu’il tire de son action en matière d’environnement. Il aurait retiré des centaines de millions d’euros en salaires et dividendes par an de sa société Éole qui s’appuie sur la promotion des produits Ushuaia. Nicolas Hulot aurait entretenu un long partenariat avec EDF, producteur et fournisseur d’électricité. « Jusqu’en 2012, EDF a versé 460.000 euros par an à la Fondation.  Mêmes liens avec Veolia, géant de l’eau et du traitement des déchets. « De 2012 à 2017, Veolia a casqué 200.000 euros par an à la Fondation, et ce généreux mécène siège même à son conseil d’administration », assure Le Canard enchaîné. Vinci, désigné pour construire l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et qui n’envisage « pas du tout » de ne pas le faire, a financé la Fondation à hauteur de 30.000 euros en 2014 et 2015. Le journal d’investigation cite également TF1, Bouygues Télécom, la SNCF et L’Oréal, pour des versements entre 30.000 et 250.000 euros chacun. Par ailleurs,  jusqu’à son arrivée aux affaires, Nicolas Hulot présidait encore « Eole », une société alimentée par les royalties des ventes des produits estampillés « Ushuaïa » (gels douches, shampoings…). La marque détenue par TF1 a cédé sa licence à des grandes entreprises comme les opticiens Atoll ou L’Oréal. Avec à la clé des contrats juteux pour la chaîne de télévision et son ancien animateur vedette. De 113.000 en 1992, « Eole » a vu ses gains grimper à plusieurs centaines de milliers d’euros dans les années 2000. Une véritable machine à cash pour le principal bénéficiaire de l’entreprise: Nicolas Hulot qui en est le seul salarié et en possède 99.9% des parts. Au total, c’est près de 3 millions d’euros que la société aurait accumulé en fonds propres. Un pactole auquel il faut encore ajouter le salaire que se verse Nicolas Hulot -290.000 euros en 2013- et les dividendes qu’il perçoit (66.000 euros).  Pourtant, les produits « Ushuaïa », qui font la fortune du ministre de la Transition écologique, ne sont pas particulièrement recommandables pour la planète. Au contraire. Comme le rappelle Le Canard Enchaîné, Greenpeace a placé en 2006 les produits de la marque Ushuaïa sur la « liste rouge » des produits chimiques dangereux. Il y a un mois, c’était le magazine « 60 millions de consommateurs » qui épinglait trois produits de la marque, dont un gel douche contenant « un grand nombre de colorants susceptibles de provoquer des allergies » et un déodorant renfermant du benzyl salicylate, une substance soupçonnée d’être… un perturbateur endocrinien. . Pour autant, hors de question pour l’écologiste de quitter le navire. «Il faut qu’on arrête cette petite musique de savoir si je vais arrêter. Je suis là pour faire et je suis là pour durer», a-t-il déclaré…durer un certain temps ….comme le fût du canon de Fernand Reynaud !

 

 

Benoît Hamon : 42 000 adhérents pourquoi pas 4 millions !

Benoît Hamon : 42 000 adhérents pourquoi pas 4 millions !  

Benoît Hamon qui a réuni les fidèles de son micro parti annonce cependant 42 000 adhérents et 550 comités locaux. Des chiffres sans doute à diviser par 10 surtout quand on sait que Benoît hamon  a réalisé un score catastrophique à la présidentielle de 6 %. En outre, on a un peu de difficulté à saisir l’espace qu’il veut occuper entre le parti socialiste maintenu, Mélenchon, le parti communiste et l’extrême gauche. S’il devait se présenter comme c’est probable aux européennes, il est vraisemblable qu’il n’atteindrait pas les 5 %. On objectera à juste titre que le nombre d’adhérents affichés par chaque politique organisation politique et complètement illusoire. C’est d’ailleurs vrai aussi pour le mouvement en marche qui officiellement annonce 380 000 adhérents confondant sans doute adhésion et clics  sur Internet destinés à soutenir initialement la candidature de Macron. Le problème de Benoît hamon c’est que comme d’autres responsables politiques, comme François Hollande par exemple, c’est qu’il ne sait rien faire d’autre que de la politique. Il reconnaît la catastrophe de sa candidature aux présidentielles. «Un désastre électoral», a-t-il lui-même concédé devant près de 2000 militants réunis ce samedi. Cette page douloureuse, il la pense derrière lui. «Vu mon score, j’ai beaucoup appris et j’ai tiré les leçons de tout cela», En apparence  pourtant non puisqu’il se  maintient en politique ;  et de ressortir son gadget du revenu universel qui pourtant l’avait fait plonger dans les sondages.

 

Fin des cabines téléphoniques en 2018 : où va se réunir le parti de Benoit Hamon ?

Fin des cabines téléphoniques en 2018 : où va se réunir le parti de Benoit Hamon ?

Une nouvelle bien triste pas tellement pour les télécoms mais surtout pour le parti de Benoit Hamon.  Un Benoit Hamon qui avait déjà pris uen claque monumentale aux présidentielles avec 6% et qui a crée son micro ou plutôt nano-parti ;  un parti dont les congrès auraient pu se tenir dans une cabine téléphonique. Un parti pratiquement ignoré mais qui existe pourtant, il s’agit du Mouvement du 1er juillet (M1717). Ce parti a pourtant annoncé, lundi 4 septembre, qu’il serait présent, probablement avec son fondateur, Benoît Hamon, à la manifestation du 12 septembre, organisée par la CGT contre la réforme du Code du travail.  »Le mouvement sera présent, on ne peut pas dire qui, quand, comment, mais il n’y a pas de raison que Benoît Hamon n’y aille pas », a expliqué son bras droit, Guillaume Balas, à l’AFP. Pour la manifestation parisienne du samedi 23 septembre, organisée par La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, le député européen hamoniste a estimé qu’« a priori » le « mouvement » serait également présent. « On doit en discuter le week-end prochain (justement dans une cabine téléphonique NDLR) mais a priori, on participe à toute contestation progressiste de la réforme », a-t-il détaillé au nom du « mouvement ».Un mouvement qui pourraiat être privé de congrès avec la suppression des cabines téléphoniques. En effet  La loi française n’oblige plus, désormais, les communes à s’équiper d’au moins une cabine téléphonique. Témoin d’un temps où les téléphones mobiles n’existaient pas, ces cabines génèrent aujourd’hui des pertes pour Orange de l’ordre de 10 millions d’euros par an, notamment à cause de leurs dégradations régulières. Le géant de la téléphonie mobile peut donc enfin se défaire de ce marché obsolète. En 2000, elles généraient 516 millions d’euros de chiffre d’affaires, mais leur utilisation est devenue très faible. Entre 2012 et 2015, leur fréquentation a baissé de 90%. «Le trafic des cabines n’est plus aujourd’hui que de 0,6% de ce qu’il était en 2000», explique au journal Le Parisien Laurentino Lavezzi, directeur des affaires publiques d’Orange.

Benoît Hamon crée son micro parti et quitte le PS

Benoît Hamon crée son micro parti  et quitte le PS

 

Sans doute en panne d’imagination Hamon a intitulé son micro parti : « mouvement du 1er juillet » date de sa création. Il n’a pas osé faire une référence au socialisme dont  il se réclame toujours. Un titre finalement assez neutre et même plat à l’image du peu de charisme de l’intéressé qui paraît toujours un peu hors-sol dans le paysage politique. Un micro parti qui pourra tout juste espérer une audience de 2à 3 %, tout au plus ; une audience  insuffisante pour gagner les élections mais suffisante pour en faire perdre les  autres organisations de gauche en particulier le parti socialiste. Le poète de la gauche avec son revenu universel veut refaire le coup du congrès d’Épinay. Malheureusement il n’a pas l’étoffe d’un Mitterrand et le socialisme à la papa n’a plus sa place dans le monde contemporain. De moins en moins de pays s’y réfèrent encore. Ce mouvement du 1er juillet permettra peut-être à Benoît Hamon  de continuer de faire de la politique, accessoirement d’en vivre mais sans doute pas de créer un mouvement de renouvellement de masse. Ce n’est plus seulement un éclatement de la gauche à laquelle on assiste mais à un véritable émiettement avec les insoumis, le parti socialiste canal historique, les écolos, le parti communiste et les socialistes ralliés à Macon sans parler de l’autre partie microscopique que constitue les radicaux de gauche. Benoît Hamon, qui réunissait ses fidèles ce samedi sur la pelouse de Reuilly à Paris pour le lancement de son « Mouvement du 1er juillet », a donc annoncé son départ du parti d’Epinay. « J’ai décidé de quitter le Parti socialiste », a-t-il déclaré sous de nombreux applaudissements tout en précisant qu’il ne quittait pour autant « ni le socialisme, ni les socialistes ». Des premiers signes se faisaient sentir sur un potentiel départ : samedi dernier, Benoît Hamon avait par exemple préféré se rendre à la Gay Pride plutôt que participer au Congrès national du PS. A la tribune, le candidat malheureux à l’élection présidentielle a en effet estimé, devant les 11.000 militants présents selon lui, que le PS avait « peut-être fait son temps » après avoir concédé de « trop nombreux renoncements et reniements ». « Il a eu des heures glorieuses. Ma conviction est qu’aujourd’hui il est temps de tourner une page pour nous inscrire dans un processus comparable à celui d’Epinay », a expliqué Benoît Hamon en considérant que l’électorat socialiste avait été avalé « par la République en Marche et la France Insoumise ». L’ancien député des Yvelines, battu dès le premier tour des législatives le mois dernier, plaide depuis plusieurs semaines pour une « maison commune » avec EELV – son allié de la présidentielle – et le Parti communiste français.

 

Une tôle historique pour le PS »(Hamon le connaisseur)

Une tôle historique pour le PS »(Hamon le  connaisseur)

Benoît Hamon le candidat très malheureux aux présidentielles se transforme en pronostiqueur de la défaite historique de son propre parti. Un Hamon  qui d’ailleurs a de fortes chances d’être lui-même battu l’heure des législatives. L’ancien candidat socialiste aux présidentielles surprend encore par son irresponsabilité totale. Le plus ahurissant c’est quand il prévoit le lancement d’un de son propre mouvement «une organisation nouvelle, citoyenne, intellectuelle, sociale, écologiste et européenne » un mouvement aux qualificatifs nombreux mais qui ne réunira sans doute pas plus de 2 % dans l’opinion. Il serait sans doute temps que Benoît Hamon  reprenne contact avec le réel lui qui n’a pratiquement jamais travaillé en dehors de la politique. De ce point de vue, sa probable défaite aux législatives sera salutaire. Candidat à sa réélection dans la 11ème circonscription des Yvelines, où les prétendants des Républicains, de La République en marche et de la France insoumise peuvent également espérer se qualifier au second tour, Benoît Hamon confesse au Monde que le scrutin sera « compliqué » pour lui. Le socialiste prédit « entre quinze et quarante » sièges pour le PS, et ajoute: «Si c’est quinze, je vois mal comment je peux en faire partie, ajoute-t-il. La circonscription bascule en fonction des majorités. Elle a été à gauche quand la gauche gagnait les législatives, elle ne l’a jamais été quand la gauche perdait. Alors a fortiori quand on se prend une énorme raclée… » Benoît Hamon affirme avoir appris de sa défaite: « J’en tire la conclusion que c’était la fin d’un cycle à gauche. (…) on ne me fera pas faire de la politique aux côtés de personnes avec qui je ne partage plus l’essentiel, comme Manuel Valls. »

Hamon, Macron : même combat, faire disparaître le PS !

Hamon, Macron : même combat, faire disparaître le PS !

Paradoxalement Hamon comme Macron, pour des raisons différentes, veulent tuer ce qui reste du PS ; Macron  en marginalisant les socialistes et Hamon, lui,  en appelant à voter contre certains candidats socialistes au profit du PC, des écolos ou des insoumis.   Benoît Hamon apporte en effet  son soutien au candidat PCF Michel Nouaille opposé à Manuel Valls dans la première circonscription de l’Essonne et également à la militante féministe Caroline De Haas face à Myriam El Khomri et Philippe Rio (PCF) face à Malek Boutih. Hamon a aussi choisi d’appuyer Salah Amokrane, qui se présente aux législatives sous l’étiquette Europe-Écologie-Les Verts dans la deuxième circonscription de Haute-Garonne. Et non Gérard Bapt, le poids lourd local adoubé par le PS et élu député dans cette circonscription depuis 1978. Les deux se connaissent bien puisque Salah Amokrane a été le conseiller justice sociale et égalité de Benoît Hamon pendant la campagne présidentielle. « C’est quelqu’un à gauche, de motivé et qui connaît bien les quartiers », confie à RTL.fr l’entourage de Benoît Hamon.   Dans un communiqué de l’antenne toulousaine d’EELV, Benoît Hamon est cité, expliquant que Salah Amokrane « incarne le renouvellement véritable dont notre assemblée a besoin » et qu »il a toute [sa] confiance ». L’ancien conseiller social de Benoît Hamon l’a d’ailleurs remercié de ces mots chaleureux sur Twitter.  Du côté de Benoît Hamon, la candidature de Gérard Bapt est loin de susciter l’enthousiasme : « Gérard Bapt a déjà fait neuf mandats et il soutient Bachar Al Assad », dézingue un proche. Et d’ajouter : sa candidature « ne défend pas le renouvellement des élus », promu par Benoît Hamon lors de sa campagne. L’actuel député des Yvelines se présente lui aux législatives pour un deuxième mandat.    En février 2015, Gérard Bapt avait fait partie d’une délégation parlementaire française qui s’était rendue à Damas. La visite, qui n’avait pas eu l’accord du Quai d’Orsay, avait créé la polémique, Gérard Bapt ayant alors assuré n’avoir jamais rencontré le dictateur. Contacté par La Dépêche du Midi, Gérard Bapt, incrédule, rappelle qu’il a  »parrainé Benoît Hamon » à la présidentielle !

Hamon balayé, vers l’explosion du PS ?

Hamon  balayé, vers l’explosion du PS ?

 

 

Au parti socialiste on ne se faisait guère d’illusions sur une possible qualification du candidat pour le second tour des élections. On savait par avance qu’il fallait s’attendre à une défaite plus ou moins catastrophique. Avec Hamon,  le parti socialiste aura connu un cataclysme. On pouvait s’attendre à un score de 10 % voir légèrement plus mais certainement pas à des résultats aussi insignifiants qui font du parti socialiste une organisation marginale. En cause évidemment,  cette logique des primaires qui a fait émerger le candidat le plus radical mais aussi l’entêtement de Hamon  à ce positionner sur les positions gauchistes des frondeurs. Le PS, dont la blessure de 2002 – avec l’élimination de Lionel Jospin au premier tour – était à peine cicatrisée, a subi la plus cuisante des débâcles depuis la présidentielle de 1969 (Gaston Defferre, 5%, et Michel Rocard, 3,6%). La question qui se pose est de savoir si le parti socialiste pourra ce relevé après des résultats aussi lamentables. Pourra ce relevé après des résultats aussi lamentables. Certes des résultats qui sanctionnent en grande partie la gestion de François Hollande mais aussi le choix délibéré de Benoît Hamon de se rabougrir sur des positions les plus radicales voir les plus surréalistes en particulier avec son fameux revenu universel. Pour sauver sa peau, le parti socialiste n’a plus d’autre choix que de tenter des alliances avec le mouvement en marche sinon il pourrait presque disparaître totalement de l’assemblée nationale.  D’une certaine manière, c’est la conclusion de contradictions impossibles à gérer depuis des années au parti socialiste avec des orientations d’un côté de crypto marxistes et de l’autre de socio démocrates voire de socio libéraux. Des contradictions jusque-là masquées par des synthèses confuses réalisées aussi bien par Mitterrand que par Hollande.

 

Hamon : dernier appel avant fermeture de la boutique du PS

Hamon : dernier appel avant fermeture de la boutique du PS

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C’est sans doute le dernier grand appel de Benoît Hamon avant fermeture de la boutique socialiste. D’après les sondages,  le candidat officiel du PRS ne recueillerait même pas 10 % des voix ce qui annonce une véritable catastrophe pour les législatives et sans doute les soldes du parti avant éclatement et fermeture totale. Même lors  de son dernier meeting à Paris place de la république Hamon n’a pas fait recette. Quelques milliers de partisans seulement soit 10 fois moins que Jean-Luc Mélenchon le 18 mars.  Du coup Benoît amont a lancé un appel un peu désespéré.  « Citoyennes, citoyens, réveillez-vous, parce que vous seuls pouvez éviter un cauchemar pour la France ! » a lancé Benoît Hamon à des milliers de sympathisants agitant des drapeaux aux couleurs du PS sous le soleil. Le candidat socialiste, qui semble faire les frais d’un « vote utile » en faveur du candidat d’En Marche ! Emmanuel Macron et de Jean-Luc Mélenchon pour contrer le Front national, a plaidé pour « un vote de raison, de conviction, un vote sur l’avenir » et non un vote guidé par « des sondages qui limitent (le) choix souverain » des électeurs. Si le PS continue officiellement de défendre son candidat, les débats vont bon train en coulisses pour préparer ce que sera sa position pour le second tour et surtout les élections législatives des 11 et 18 juin. Le PS, pratiquement assuré de ne pas avoir de candidat au second tour de la présidentielle, a aussi beaucoup à perdre lors des législatives, au sortir d’une législature pendant laquelle il a bénéficié avec ses alliés, radicaux de gauche notamment, de la majorité absolue à l’Assemblée nationale.

Largué, Hamon attaque le PS

Largué, Hamon attaque le PS

 

 Crédité de moins de 10% des intentions de vote, loin du quatuor de tête associant Marine Le Pen, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon et François Fillon, le candidat socialiste à l’élection présidentielle commence à régler ses comptes avec le PS. .  Benoît Hamon épingle les membres de son propre parti ayant apporté leur soutien à Emmanuel Macron, évoquant « le feuilleton qui tenait du supplice chinois consistant à organiser (son) affaiblissement : celui des défections ». L’ex-frondeur critique notamment l’ancien Premier ministre Manuel Valls, qu’il avait battu lors du second tour de la primaire de la gauche fin janvier et qui a annoncé fin mars qu’il voterait pour Emmanuel Macron. « Ce n’est pas surprenant de voir Manuel Valls ne pas respecter la démocratie puisque c’est l’homme du 49-3″, dit-il en faisant allusion à l’article de la Constitution qui permet de faire adopter un texte sans vote, utilisé à deux reprises par l’ex-Premier ministre, sur la loi Travail d’août 2016 (dite « loi El Khomri ») et la loi d’août 2015 sur la croissance (dite « loi Macron »). Dans un entretien de même tonalité paru samedi dans Sud-ouest, Benoît Hamon prend date pour une clarification au sein d’un PS dont les divisions sont apparues de plus en plus flagrantes au cours de la campagne électorale. « Le temps viendra d’analyser ce qui s’est passé et notamment les défections », indique le candidat socialiste dans les colonnes du quotidien régional en évoquant ceux qui ont fait « le choix de la défaite de leur propre camp » après la primaire. « Dans mon camp, on a cherché à entraver ma campagne, j’en ai conscience, « , dit-il. Et  ce n’est pas fini car il y aura d’autres ralliements à Macron. 

Présidentielle: Hamon votera Mélenchon !

Présidentielle: Hamon votera Mélenchon !

En indiquant qu’il votera Mélenchon au second tour, Benoît Hamon met en évidence deux événements essentiels.  D’abord défaite probablement catastrophique au premier tour où sans doute il se situera en dessous de 10 %. Deuxièmement il envoie un message très net en direction des socialistes réformistes qui se sont déjà prononcés pour Macron ou qui vont le faire. Une position sans doute logique compte tenu des positions gauchistes de Benoît Hamon mais qui ne manquera pas d’interroger non de responsables socialistes réformistes qui ne se reconnaissent pas dans la politique minoritaire du frondeur Hamon et encore moins dans celles de Mélenchon. D’une certaine manière Benoît amont pratique la politique de la terre brûlée en se coupant définitivement du pôle réformiste du parti socialiste. Il préparerait l’éclatement du PS qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Il est en effet complètement irresponsable d’annoncer à l’avance sa défaite et pire de designer un concurrent t comme préférence.  Benoit Hamon a en effet  indiqué qu’il appellerait à voter plutôt pour Jean-Luc Mélenchon que pour François Fillon ou Emmanuel Macron s’il n’était pas qualifié au second tour. Le vainqueur de la primaire de la Belle Alliance a fait cette confidence à Laurent Ruquier, samedi soir, dans le cadre de l’émission On n’est pas couché.  Moi, je vais vous répondre franchement : Mélenchon », a-t-il lâché, suscitant une salve d’applaudissements dans le public. Avant de détailler son choix. « Parce que je considère qu’il y a, sur le fond, des proximités politiques. Sinon, nous n’aurions pas essayé de nous rassembler [avec Jean-Luc Mélenchon]. ». Justement son erreur fatale car mieux vaut l’original du gauchisme (surtout quand ce dernier est tribun talentueux) que sa pâle  copie

 » Hamon a échoué » (Rebsamen)

 » Hamon a échoué » (Rebsamen)

Le maire de Dijon, président de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains affirme dans le JDD : « A l’évidence, ‘notre’ candidat socialiste, issu des primaires de La Belle Alliance, a échoué à rassembler la gauche progressiste et peine à s’imposer. Il a choisi d’attaquer Emmanuel Macron, notamment lors du premier débat, plutôt que d’attaquer la droite et l’extrême droite, Rebsamen  assure qu’ »aujourd’hui, Emmanuel Macron semble en capacité de rassembler les progressistes de tous bords». « Le défi pour les candidats progressistes sera d’être au second tour et de faire au minimum 12,5?% des inscrits, seuil d’autant plus difficile à atteindre si la participation est faible. Considérant que les candidats du FN seront en moyenne au-dessus des 20?%, comme ceux de la droite filloniste, on voit bien qu’en cas de division, les candidats progressistes peineront à atteindre un tel score leur permettant d’être au second tour. » Une solution se dessine donc pour lui : une « coalition des progressistes des deux bords », macronistes et socialistes. Pour cela, il propose l’élaboration d’une plateforme programmatique. « Cela exige ensuite qu’il n’y ait, à de rares exceptions près, qu’un seul candidat progressiste dans chaque circonscription, candidat qui serait choisi de manière concertée dans la diversité de la future majorité présidentielle et en tenant compte de la réalité politique du terrain », ajoute-t-il. Un éléphant de plus en faveur d’une collaboration avec Emmanuel Macron.

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