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Alimentation: Halte à la course des prix toujours plus bas

Alimentation: Halte à la course des prix toujours plus bas – ( Dominique Chargé et Dominique Schelcher)

Pour défendre la souveraineté alimentaire française, le patron de la Coopération agricole et celui de Système U disent « halte la course des prix toujours plus bas »


Un appel sympathique et pertinenet mais qui suppose une évolution progressive de la demande notamment sur le plan qualitatif tout autant qu’une transformation elle aussi qualitative du processus de production.Donc une inscription dans le temps. NDLR

Pris séparément,les bouleversements qu’entraînent la guerre en Ukraine sur le marché de l’énergie, le redémarrage post-Covid sur les tensions d’approvisionnement, ou encore le réchauffement climatique sur la production agricole constitueraient déjà une immense épreuve. Or toutes ces questions, nous devons y répondre en même temps et dans l’urgence. C’est là que réside l’immense complexité de la période que nous vivons. Les Français ont pu le constater eux-mêmes cet été : oui ils ont été en partie protégés d’une hausse inédite des prix de l’énergie grâce au bouclier tarifaire, oui l’inflation qu’ils constatent sur leurs produits du quotidien s’avère moins importante que chez la plupart des pays voisins et oui les chaleurs écrasantes de l’été ont causé des dégâts dont nous n’avons pas encore mesuré toutes les incidences.

La première conséquence de tout cela, c’est donc une crise inflationniste inédite depuis plus de 40 ans de l’ensemble des coûts de production. Exploitation agricole, entreprise agroalimentaire, magasin, personne n’est épargné par cette crise d’ampleur touchant au prix et à la disponibilité des engrais (arrêt de 50 % des capacités de production en Europe), des matières premières (- 50 % de volumes de légumes de plein champ, – 4% de volume de production laitière), de l’emballage (+40% pour le plastique, le papier, le carton)… Mais c’est sur l’énergie, gaz ou électricité, que la pression de l’inflation se fait le plus sentir.

Folie énergétique. Et l’année 2023 ne s’annonce pas meilleure, voire bien pire, de ce point de vue-là. Pour mémoire, autant le marché de l’électricité est réglementé pour les particuliers, autant il ne l’est pas pour les entreprises. Depuis cet été, celles qui négocient leurs contrats qui arrivent à échéance cette fin d’année, voient les prix proposés littéralement exploser. Le prix du mégawatt/heure, à bien moins de 100 € il y a un an, est allé jusqu’à s’envoler à plus de 1 000 € il y a quelques jours.

Un exemple : celui de ce maraîcher, qui payait jusqu’à présent 76 000 € de facture d’électricité annuelle et qui devra régler 800 000 € en 2023. Un autre : cette belle ETI française de l’agroalimentaire, qui fabrique des produits que vous avez forcément eus sur votre table. Sa facture énergétique passe de 2 millions d’euros en 2021 à une prévision de 17 millions d’euros en 2022, pour un résultat net constant de 5 millions d’euros. Sa facture d’énergie représente donc 3,5 fois le résultat net de l’entreprise ! Ce ne sont pas des exemples théoriques, ce sont des témoignages du quotidien.
Le risque immédiat, c’est de voir une partie de la production agricole et alimentaire, porteuse de savoir-faire et de traditions, simplement disparaître. Une fois la guerre terminée, il ne faudrait pas que le tissu agricole français ne soit plus qu’un grand champ de ruines.

Certains rétorqueront que ces entreprises n’ont qu’à s’en prendre à elles-mêmes et accélérer leur transformation et leur modération énergétiques. Souvent, elles le font déjà, et malgré tous les efforts, réduire sa consommation de 10 % ne permettra jamais de compenser une facture qui est en hausse de 100 %.

D’autres préconisent de répercuter ces hausses dans les prix de vente. Quelles seront les réactions des consommateurs quand leur ticket de caisse affichera une inflation à deux chiffres ? Il est trop commode par temps de tempête de fermer les yeux sur l’origine, la composition ou les méthodes de production de produits que nous consommons tous les jours. Il est tentant de renoncer à défendre notre production locale face à des produits importés moins chers et de réserver à notre agriculture le sort que nous avons fait subir il y a 50 ans à notre industrie textile par exemple.
Disparition. Le risque immédiat, c’est donc de voir une partie de la production agricole et alimentaire, porteuse de savoir-faire et de traditions, simplement disparaître.

Une fois la guerre terminée, il ne faudrait pas que le tissu agricole français ne soit plus qu’un grand champ de ruines. Le risque que nous courons actuellement est trop fort, notre souveraineté alimentaire est si menacée que nous devons tous réagir, ensemble.

C’est pourquoi nous, coopératives agricoles et agroalimentaires, coopérative de commerçants indépendants, appelons à dépasser la dictature du court-terme et du prix toujours le plus bas. Si nous tenons à l’idée d’une chaîne alimentaire, il faut reconnaître qu’aucun de ses maillons ne peut travailler à perte.
La France puissance agricole n’est pas une image d’Épinal mais une nécessité économique et sociétale. Ce que nous défendons donc, c’est la souveraineté alimentaire de notre pays.
Nous devons nous assurer d’une chose : le prix que les Français payent doit aller à la défense d’un modèle de production issue de nos régions, leur garantissant une alimentation saine, sûre et accessible, répondant à une logique d’amélioration continue environnementale, et générateur d’emplois durables.Si nous détruisons nos filières françaises, une seule question subsistera : de quoi nos concitoyens se nourriront-ils ?

Halte à l’abandon des animaux

Halte à  l’abandon des animaux 

 

la France est un des pays qui possèdent le plus d’animaux domestiques mais c’est aussi le pays qui en abandonne plus. Des acteurs, tels Nathalie Baye et Lambert Wilson, des humoristes, tels Monsieur Poulpe, et des intellectuels, tel Matthieu Ricard, appellent, dans une tribune au « Monde, à stériliser les animaux afin de ne pas contribuer à la crise de surpopulation actuelle, mais aussi à combattre la marchandisation en interdisant leur vente en ligne.

 

Tribune.

 

Il est impossible d’ignorer la situation critique qui s’abat aujourd’hui sur les refuges animaliers de France, saturés partout sur le territoire et peinant à faire face à la vague d’abandons sans précédent qui déferle depuis le déconfinement. Il nous revient de prêter notre voix aux chiens, chats, lapins, hamsters et autres individus délaissés par milliers, dont le traumatisme et le tourment d’être abandonnés par les familles censées les protéger sont déchirants.

Notre gouvernement a publiquement reconnu l’ampleur de la crise et a mis en place certaines mesures, et nous en sommes profondément reconnaissants. Il est en effet vital et essentiel d’aider et de soutenir concrètement et financièrement les refuges et les associations qui les gèrent. Néanmoins, aucun refuge ne sera jamais assez grand pour pouvoir accueillir tous les animaux mis au monde de manière irresponsable et achetés sur un coup de tête. Des solutions doivent urgemment être mises en œuvre pour s’attaquer à la racine du problème : il est indispensable de promouvoir la stérilisation et, de manière encore plus cruciale, d’interdire de vendre des animaux en ligne et dans les animaleries.

Des experts, des vétérinaires et des députés en attestent, une des solutions les plus efficaces pour endiguer cette catastrophe est la stérilisation des animaux de compagnie. Rappelons que, sans stérilisation, une chienne et sa progéniture peuvent mener à la naissance de 67 000 chiots en à peine six ans et, en sept ans, une chatte et ses petits peuvent engendrer le nombre astronomique de 370 000 chatons, tout cela dans un contexte où il y a déjà des milliers d’animaux adoptables et affectueux attendant dans les refuges de France.

La vente d’animaux de compagnie a suscité un vif débat à l’Assemblée nationale en mai 2021, avec une proposition de loi visant à interdire la vente d’animaux de compagnie sur les sites et plates-formes non spécialisés. Pas étonnant, lorsqu’on sait que ce commerce mène à une transformation de l’animal en objet. Celui-ci est mis au monde pour le profit ; il est vendu comme une vulgaire marchandise, et subit dans d’innombrables cas négligence, maltraitance ou abandon.

Nous faisons face également à de nombreux vols de chiens de race qui sont ensuite revendus sans scrupule à travers des annonces en ligne, mais aussi à la découverte d’élevages clandestins qui cherchent à tirer profit de la demande en animaux de compagnie et enfin à des réseaux de trafiquants d’animaux de compagnie.

Halte à l’humiliation de Trump (Hadrien Desuin)

Halte à l’humiliation de Trump (Hadrien Desuin)

 

Hadrien Desuin estime qu’il mettre uen terme aux faux  « zamours » entre Macron et Trump propose une réplique ferme à Trump qui vient d’humilier la France avec sa série de tweets grossiers.

 

 

« Dans une rafale de tweets devenue virale et dont il est coutumier, Donald « Trump s’en est pris pour la seconde fois au Président Macron, décidément bien mal payé en retour après ses efforts de séduction auprès du 45ème président des États-Unis. «Ils avaient commencé à apprendre l’allemand à Paris avant que les États-Unis n’arrivent. Payez l’Otan ou pas!» Faut-il rappeler à Donald Trump que Washington s’accommodait fort bien du régime de Vichy tandis que le général de Gaulle avait toutes les peines du monde à convaincre Roosevelt de lui accorder sa reconnaissance jusqu’en 1944? Bref, la lune de miel du 14 juillet 2017, couronnée par la visite d’État du Président Français à Washington, est déjà rangée parmi les souvenirs. Après ce 11 novembre, il est temps de tirer les leçons de l’échec de deux années de faux-semblants transatlantiques. Retrait de la Cop 21, de l’accord avec l’Iran, des accords d’Oslo et durcissement des accords commerciaux, Donald Trump exige désormais de la France qu’elle paie pour l’OTAN sans quoi notre alliance est remise en cause. Alors que notre pays est le troisième contributeur de l’alliance atlantique, devant le Royaume-Uni et juste derrière l’Allemagne, cette situation est indigne d’une grande puissance européenne, jalouse de son indépendance. La plupart des vassaux européens de l’Amérique paient leur tribut et leur occupation militaire par l’achat d’armement made in USA. L’armée européenne, même sous parapluie otanien, nous l’avons vu en Belgique avec l’achat des F-35, n’est qu’un vieux et mauvais rêve, évanoui depuis bien longtemps. On le réactive régulièrement pour se rassurer mais il disparaît presque aussitôt. Ce pilier européen de l’OTAN, jadis vendu à la France en échange de son retour dans le comité militaire intégré, n’a jamais été mis en œuvre parce que les Américains n’en veulent pas. L’OTAN est et restera une alliance sous commandement américain. Par ailleurs, l’alliance atlantique est de plus en plus agressive vis-à-vis de la Russie, un pays qui se remet peu à peu de sa désintégration post-guerre froide. Une posture complètement anachronique alors que la Chine, dans le même temps, a considérablement augmenté sa puissance. «À long terme, les Chinois sont plus dangereux que les Russes. Dans 20 ans, si votre successeur est aussi sage que vous, il fera le contraire de vous» disait Kissinger à Nixon, à Pékin en 1972… Il n’est jamais trop tard pour changer d’avis! Certes, il ne faut pas prendre toutes les rodomontades du Donald au sérieux, et il y a là un marchandage tout à fait classique chez un businessman de sa trempe. Malheureusement, Trump est davantage doué pour les affaires intérieures que pour la politique étrangère et il ne semble pas réaliser combien une seconde guerre froide contre la Russie est hors de propos. L’Otan, ces dernières années, n’a cessé d’avancer ses troupes et ses matériels dans les pays Baltes, en Pologne ou en Roumanie, c’est-à-dire dans l’ancien espace du pacte de Varsovie jadis évacué par l’armée rouge. Trump a déchiré le traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire en Europe signé par Reagan et Gorbatchev. Il fait financer par l’OTAN le développement opérationnel de son système anti-balistique en Europe centrale «Aegis». La Russie, naturellement, ne se laisse pas faire et montre ses muscles en retour. Si la France et l’Allemagne avaient cédé à la pression des généraux américains de l’OTAN, les troupes de Washington seraient peut-être déjà à Minsk, au Donbass et en Crimée. Par ailleurs, les sanctions économiques votées par les Européens à la demande des États-Unis détournent la Russie de notre continent, alors qu’elle était prête à réintégrer le concert européen après un siècle de séparation. Moscou s’est vu contraint de se tourner vers Pékin et le Moyen-Orient pour y échapper. Et la Maison-Blanche voudrait qu’on durcisse encore le ton? Profitons des outrances de Donald Trump pour sortir à nouveau de cette alliance militaire intégrée qui pousse à la division de notre continent. Profitons des outrances américaines pour ne plus voter ces sanctions économiques. Un peu d’orgueil et d’amour-propre! Ne nous laissons pas humilier par un Président qui méprise les faibles. La France doit montrer la voie à l’Europe, cinquante ans après la présidence du général de Gaulle. Un pilier européen de l’OTAN est illusoire, une armée européenne est imaginaire mais une alliance des armées européennes est encore possible. 75 ans après la seconde guerre mondiale, il est temps pour l’Europe de s’émanciper de la tutelle américaine. Prenons Donald Trump au mot et rendons à la France et à l’Europe sa grandeur!  »

 

Halte à l’austérité pour des économistes européens

Halte à l’austérité pour des économistes européens

« Certains signes positifs ont émergé » en zone euro et « certains disent que les grands déséquilibres sont en voie de correction » mais « nous pensons que les politiques menées jusqu’ici, en particulier celle de l’austérité, sont un échec, et que cet échec a un coût » écrivent l’Observatoire français des conjonctures économiques, le Economic Council of the Labour Movement et le Institut für Makroökonomie und Konjunkturforschung dans leur rapport conjoint.  Ces trois instituts sont orientés à gauche et leur étude a reçu le soutien financier du groupe des sociaux-démocrates du Parlement européen.  Christophe Blot, de l’OFCE, a affirmé lors d’une conférence de presse que les déséquilibres « n’ont pas disparu mais se sont déplacés » à la sphère sociale avec la persistance de taux de chômage très élevés en particulier en Europe du Sud.  L’économiste s’inquiète en particulier de la baisse des salaires dans certains pays, qui selon lui « va au-delà de ce qui est nécessaire » pour rétablir la compétitivité, et surtout qui fait peser un risque de déflation, c’est-à-dire de baisse généralisée des salaires, des prix, de la production. En Espagne par exemple, l’indice des prix est au plus bas, et les salaires ont reculé.  Face à ce danger, les instituts proposent quatre actions.  La première est d’ouvrir les vannes de la politique monétaire, par exemple en décidant de la part de la Banque centrale européenne d’acheter en masse des titres financiers, tout en établissant un mécanisme « crédible » de gestion de la dette.  La deuxième action envisagée est un grand plan d’investissement public, axé en particulier sur les énergies renouvelables.  La troisième est de lutter contre les inégalités et la pauvreté en améliorant les systèmes éducatifs et en réformant les systèmes fiscaux pour plus de justice.  Enfin, les trois instituts se prononcent pour l’instauration d’une « norme européenne de salaire minimum » afin d’harmoniser les coûts salariaux.




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