Archive pour le Tag 'haine !'

Politique: La haine en ligne des élus devient insupportable

Politique: La haine en ligne des élus devient insupportable

Nombre d’élus qui visiblement ont du mal à incarner l’intérêt général s’donne au sport favori qui consiste à faire exploser leur haine de leur adversaire sur les réseaux sociaux. Bien entendu à démocratie on peut comprendre que les avis divergent et parfois s’opposent  assez fortement par contre utiliser l’invective et l’injure constitue un acte de faiblesse démocratique et même psychologique. Ce qui peut parfois comprendre–sinon s’admettre– chez le citoyen ordinaire devient intolérable chez  des élus de la nation

Les maîtres en la matière chez les « insoumis » mais aussi chez les écolos et maintenant dans beaucoup de familles politiques y compris au parti socialiste qui pourtant n’a pas besoin d’exposer au grand jour des contradictions idéologiques historiques.

En réalité, faute d’analyses pertinentes et de vision claire, certains élus nationaux s’attaquent aux personnes elles-mêmes. Bref dans une crise politique déjà grave, on atteint les bas-fonds qui révèlent la la bassesse et le manque d’envergure de nombre d’élus notamment parlementaire. De ce point de vue la crise politique finira le moment venu par une crise de régime mais pourrait prendre encore davantage un aspect de crise sociétale avec des élus devenus fous, inconsistants et haineux.

Politique: La haine devient insupportable chez des élus

Politique: La haine  devient insupportable chez des élus

Nombre d’élus qui visiblement ont du mal à incarner l’intérêt général s’adonnent au sport favori qui consiste à faire exploser leur haine de leur adversaire sur les réseaux sociaux. Bien entendu dans une démocratie on peut comprendre que les avis divergent et parfois s’opposent  assez fortement; par contre, utiliser l’invective et l’injure constitue un acte de faiblesse démocratique et même psychologique. Ce qui peut parfois comprendre–sinon s’admettre– chez le citoyen ordinaire devient intolérable chez  des élus de la nation

Les maîtres en la matière chez les « insoumis » mais aussi chez les écolos et maintenant dans beaucoup de familles politiques y compris au parti socialiste qui pourtant n’a pas besoin d’exposer au grand jour des contradictions idéologiques historiques.

En réalité, faute d’analyses pertinentes et de vision claire, certains élus nationaux s’attaquent aux personnes elles-mêmes. Bref dans une crise politique déjà grave, on atteint les bas-fonds qui révèlent la la bassesse et le manque d’envergure de nombre d’élus notamment parlementaire. De ce point de vue la crise politique finira le moment venu par une crise de régime mais pourrait prendre encore davantage un aspect de crise sociétale avec des élus devenus fous, inconsistants et haineux.

 

Politique: La haine en ligne des élus devient insupportable chez des élus

Politique: La haine en ligne des élus devient insupportable chez des élus

Nombre d’élus qui visiblement ont du mal à incarner l’intérêt général s’donne au sport favori qui consiste à faire exploser leur haine de leur adversaire sur les réseaux sociaux. Bien entendu à démocratie on peut comprendre que les avis divergent et parfois s’opposent  assez fortement par contre utiliser l’invective et l’injure constitue un acte de faiblesse démocratique et même psychologique. Ce qui peut parfois comprendre–sinon s’admettre– chez le citoyen ordinaire devient intolérable chez  des élus de la nation

Les maîtres en la matière chez les « insoumis » mais aussi chez les écolos et maintenant dans beaucoup de familles politiques y compris au parti socialiste qui pourtant n’a pas besoin d’exposer au grand jour des contradictions idéologiques historiques.

En réalité, faute d’analyses pertinentes et de vision claire, certains élus nationaux s’attaquent aux personnes elles-mêmes. Bref dans une crise politique déjà grave, on atteint les bas-fonds qui révèlent la la bassesse et le manque d’envergure de nombre d’élus notamment parlementaire. De ce point de vue la crise politique finira le moment venu par une crise de régime mais pourrait prendre encore davantage un aspect de crise sociétale avec des élus devenus fous, inconsistants et haineux.

 

La haine en ligne des élus devient insupportable chez des élus

La haine en ligne des élus devient insupportable chez des élus

Nombre d’élus qui visiblement ont du mal à incarner l’intérêt général s’donne au sport favori qui consiste à faire exploser leur haine de leur adversaire sur les réseaux sociaux. Bien entendu à démocratie on peut comprendre que les avis divergent et parfois s’opposent  assez fortement par contre utiliser l’invective et l’injure constitue un acte de faiblesse démocratique et même psychologique. Ce qui peut parfois comprendre–sinon s’admettre– chez le citoyen ordinaire devient intolérable chez  des élus de la nation

Les maîtres en la matière chez les « insoumis » mais aussi chez les écolos et maintenant dans beaucoup de familles politiques y compris au parti socialiste qui pourtant n’a pas besoin d’exposer au grand jour des contradictions idéologiques historiques.

En réalité, faute d’analyses pertinentes et de vision claire, certains élus nationaux s’attaquent aux personnes elles-mêmes. Bref dans une crise politique déjà grave, on atteint les bas-fonds qui révèlent la la bassesse et le manque d’envergure de nombre d’élus notamment parlementaire. De ce point de vue la crise politique finira le moment venu par une crise de régime mais pourrait prendre encore davantage un aspect de crise sociétale avec des élus devenus fous, inconsistants et haineux.

 

Samuel Paty : 13 et 15 ans de prison pour haine contre le professeur décapité

 Samuel Paty : 13 et 15 ans de prison pour haine contre le professeur décapité

Les deux amis du terroriste Abdoullakh Anzorov qui, le 16 octobre 2020 a décapité Samuel Paty, ont écopé des plus lourdes peines pour complicité d’assassinat terroriste (réclusion criminelle à perpétuité encourue), alors que l’accusation avait pourtant demandé une requalification des faits en association de malfaiteurs terroriste criminelle (trente ans de réclusion criminelle encourus).

Azim Epsirkhanov, réfugié tchétchène de 23 ans, a été condamné à 16 ans de réclusion criminelle et Naïm Boudaoud, né à Evreux le 18 janvier 2002, à la même peine de 16 ans. La Cour a jugé qu’ils connaissaient la dangerosité de leur ami et qu’ils lui ont fourni une aide logistique directe. Le 16 décembre, le parquet avait requis contre Epsirkhanov et Boudaoud à respectivement 16 ans et 14 ans de réclusion criminelle.

Politique- Algérie : la haine de la France comme martingale politique

Politique- Algérie : la haine de la France comme martingale politique

La dictature militaire algérienne n’en finit pas de ressortir la vieille martingale politique qui consiste à encourager la haine de la France. Et de saisir l’occasion de l’arrestation d’un écrivain algérien, arrestation contestée par la France et par d’autres pays démocratiques . La vieille rengaine pour masquer la dictature, maintenir la division et permettre à la classe dirigeante de piller le pays pourtant très riche tout en maintenant la population dans la pauvreté .Pour les autorités algériennes l’écrivain Boualem Sansal est  « un pantin utile »

Algérie Presse Service, l’agence de presse qui dépend du ministère algérien de l’Information, a publié un article dans lequel elle s’attaque aux soutiens dont bénéficie l’écrivain depuis son arrestation.
Elle ne parle pas de « disparition » mais bien d’ »arrestation ». Algérie Presse Service a diffusé un article ce vendredi 22 novembre dans lequel elle indique que l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal a bien été arrêté à l’aéroport d’Alger.

« L’arrestation de Boualem Sansal, pseudo intellectuel, vénéré par l’extrême-droite française, a réveillé les professionnels de l’indignation », écrit l’agence sur son site Internet.
Des proches de l’écrivain d’origine algérienne, naturalisé français cette année, se disaient « sans nouvelles » de lui depuis son arrivée en Algérie le 16 novembre. Jeudi soir, Emmanuel Macron s’est dit « très préoccupé » par la « disparition » Boualem Sansal, a appris BFMTV auprès de l’entourage du président de la République.
« Agitation comique »
Plusieurs autres personnalités politiques françaises telles qu’Édouard Philippe, Christian Estrosi ou Jérôme Guedj avaient précédé le chef de l’État en exprimant également leur inquiétude.

« L’agitation comique d’une partie de la classe politique et intellectuelle française sur le cas de Boualem Sansal est une preuve supplémentaire de l’existence d’un courant ‘haineux’ contre l’Algérie », écrit l’agence de presse.
« La France Macronito-Sioniste qui s’offusque de l’arrestation de Sansal (à l’aéroport d’Alger), n’a toujours pas déclaré au monde si elle a la souveraineté nécessaire de pouvoir arrêter Benjamin Netanyahu, si jamais il se pointerait à l’aéroport Charles De Gaulle », poursuit Algérie Presse Service, en référence au mandat d’arrêt émis contre le Premier ministre israélien par la Cour pénale internationale.

L’Algérie solidaire avec la Russie !

« Accuser l’Algérie d’empêcher la liberté d’expression, alors que les Français détiennent toujours Pavel Durov, le fondateur de la messagerie Telegram, plateforme mondiale de l’expression, est la confirmation de cette sinistre comédie dont seul Sansal est le pantin utile », conclut enfin l’agence de presse algérienne. Arrêté en août 2024, puis remis en liberté par les autorités, Pavel Durov est contraint de rester sur le territoire français.

Une tonalité d’expression particulièrement agressive qui témoigne aussi  des doutes sur la légitimité du régime militaire au pouvoir en Algérie.

 

Haine en ligne : quelle régulation ?

Haine en ligne : quelle régulation ? 

 

Le procès de l’assassinat de Samuel Paty se poursuit devant la cours d’assise spéciale de Paris. Un certain nombre d’accusés comparaissent pour avoir mené une campagne de haine sur les réseaux sociaux avant le meurtre. Depuis 2020, de nouvelles lois – européennes et françaises – sont entrées en vigueur pour lutter contre les violences en ligne. Que retenir de ces législations ? Sont-elles efficaces ? Le procès de l’assassinat de Samuel Paty a débuté lundi 4 novembre. Sur le banc des accusés se trouvent notamment ceux qui ont créé la polémique et intentionnellement faussé la réalité d’un des cours de l’enseignant portant sur la liberté d’expression. Dans une vidéo, le père d’une élève qui sera jugé durant le procès avait appelé à écrire à la direction de l’établissement « pour virer ce malade » et livrait publiquement le nom du professeur, son numéro de téléphone portable et l’adresse du collège. Les insultes, menaces et commentaires haineux contre l’enseignant et la directrice du collège inondèrent les réseaux sociaux Facebook, WhatsApp, Instagram, Twitter, Snapchat, YouTube, TikTok, Google… devenus de véritables tribunaux virtuels. Suite à l’émoi suscité par ces événements, la France a adopté en 2021 plusieurs lois pour contrer la haine en ligne, notamment l’article surnommé « Samuel Paty » de la loi sur le respect des principes de la République qui criminalise les actes d’intimidation et d’entrave au travail des enseignants par la diffusion de messages haineux.

par  Docteur en droit international, Auteurs historiques The Conversation France

Plus largement, ces dernières années, de multiples initiatives législatives, à l’échelle française et européenne ont cherché à responsabiliser les plates-formes de contenus, les réseaux sociaux mais aussi les utilisateurs pour limiter les impacts de la violence en ligne.

Entré en vigueur en 2023, le Règlement européen sur les services numériques (Digital Services Act, DSA) a notamment pour objectif d’endiguer la viralité de contenus violents pour éviter d’y exposer les utilisateurs. Il exige aussi la publication de rapports de transparence par les réseaux sociaux et plates-formes de partage tels que Facebook, Google Search, Instagram, LinkedIn, Pinterest, Snapchat, TikTok, X (anciennement Twitter) et YouTube.

En vertu de ce texte, les réseaux sociaux doivent aussi donner des informations sur leurs équipes de modération de contenu, mettre en place des mécanismes de signalement des contenus illicites et fournir des informations sur le fonctionnement de leurs algorithmes de recommandation.

Ce partage d’informations sur le fonctionnement des algorithmes devrait permettre aux utilisateurs de mieux comprendre et contrôler ce qu’ils voient en ligne. Il est surtout utile pour le Centre européen pour la transparence algorithmique qui contrôle l’application du règlement.

Les plates-formes doivent également évaluer et réduire les risques systémiques pour la sécurité publique et les droits fondamentaux liés à leurs algorithmes comme la propagation de la haine en ligne. Ces éléments doivent figurer dans les rapports émis à la disposition de la Commission européenne. Dans le cas contraire, ou si les actions des plates-formes ne reflètent pas suffisamment les attentes du DSA, c’est la Commission européenne qui prendra l’attache de l’entreprise et procédera en cas d’inertie de celle-ci à un rappel à la loi public. C’est précisément ce qu’a fait Thierry Breton en août dernier en s’adressant à Elon Musk.

Un outil de dénonciation permettant aux employés ou autres lanceurs d’alerte de signaler les pratiques nuisibles des très grandes plates-formes en ligne et des moteurs de recherche a été mis en place.

Avant ces nouvelles mesures, ces entreprises n’étaient soumises qu’à un code de conduite non juridiquement contraignant et dont les résultats avaient atteints leurs limites.

Comment évaluer l’efficacité de ces mesures ? Nous le saurons bientôt, la Commission européenne a ouvert, le 18 décembre 2023 une procédure contre X (ex-Twitter) après avoir mené une enquête préliminaire pour non respect de l’obligation de transparence et des défaillances dans la modération de contenus. X interdit aussi aux chercheurs éligibles d’accéder de manière indépendante à ses données conformément au règlement. La société encourt une amende pouvant aller jusqu’à 6 % de son chiffre d’affaires mondial et, en cas de manquements répétés, elle peut voire l’accès à son service restreint dans l’Union européenne.

Aujourd’hui, l’épée de Damoclès des sanctions financières et surtout le blocage du service sur le territoire européen font peser un risque économique et réputationnel que les plates-formes souhaitent éviter. Plusieurs procédures formelles ont été lancées par la Commission européenne contre le réseau social X en 2023, TikTok, AliExpress et Meta cette année.

En France, la loi « Sécuriser et Réguler l’Espace Numérique » (SREN) promulguée en mai 2024 sanctionne les plates-formes qui échouent à retirer les contenus illicites dans un délai rapide (75 000 euros d’amende) et met aussi en place des mécanismes pour mieux sensibiliser et protéger les utilisateurs contre les dangers en ligne.

Cela se traduit par l’information des collégiens en milieu scolaire et des parents en début d’année. Une réserve citoyenne du numérique (rattachée à la réserve civique) est également instaurée avec pour but lutter contre la haine dans l’espace numérique et à des missions d’éducation, d’inclusion et d’amélioration de l’information en ligne. Ce dispositif qui constitue un moyen officiel d’alerte auprès du procureur de la République aurait été le bienvenu il y a 4 ans, au moment de l’affaire Paty. À l’époque, seuls la médiation scolaire et le référent laïcité du rectorat avaient été actionnés, sans effet.

Les plates-formes en ligne ont des obligations légales croissantes issues du règlement européen et de la loi SREN pour prévenir et réagir au cyberharcèlement et aux contenus illicites, avec une responsabilité à plusieurs niveaux.

L’obligation de modération proactive signifie que les plates-formes doivent mettre en place des systèmes pour détecter, signaler et retirer rapidement les contenus haineux, violents, ou incitant au cyberharcèlement. C’est l’ARCOM (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) qui veille à ce que les éditeurs et fournisseurs de services d’hébergement de sites retirent effectivement ces contenus et conduit des audits pour vérifier la conformité aux règles. Cette obligation, issue du règlement européen sur les services numériques et de la loi SREN, sera mise en œuvre grâce à la publication d’un rapport annuel le nombre de signalements effectués. À ce jour, le premier rapport n’a pas été publié.

Les hébergeurs qui ont connaissance du caractère illicite du contenu et qui n’informent pas les autorités compétentes, par exemple, le procureur de la République, ni bloqué l’accès à cette publication, encourent des sanctions allant jusqu’à 250 000 euros d’amende et un an d’emprisonnement pour le dirigeant.

Les plates-formes doivent également sensibiliser leurs utilisateurs aux risques de cyberharcèlement et fournir des outils pour signaler facilement les contenus et comportements nuisibles. C’est le cas par exemple sur XFacebookInstagram.

En France, le cyberharcèlement est un délit sévèrement puni par des lois visant à lutter contre le harcèlement moral et les actes répétés de violence en ligne, notamment sur les réseaux sociaux. Une personne coupable de harcèlement moral encourt jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende. Si la victime est mineure, ces peines sont alourdies à trois ans de prison et 45 000 € d’amende. Des peines plus graves peuvent s’appliquer en cas d’incapacité de travail de la victime ou si les actes conduisent au suicide ou à la tentative de suicide, avec une sanction maximale de dix ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

Pour protéger les victimes de harcèlement groupé, en 2018 la loi Schiappa avait introduit un délit de « harcèlement en meute » ou raid numérique, visant à pénaliser les attaques concertées de multiples internautes contre une victime, même si chaque participant n’a pas agi de façon répétée.

La loi SREN prévoit également que les personnes reconnues coupables de cyberharcèlement peuvent se voir interdites de réseaux sociaux pendant six mois ou un an en cas de récidive. Ce bannissement inclut la création de nouveaux comptes durant la période d’interdiction. Les plates-formes risquent des amendes allant jusqu’à 75 000 € si elles ne bannissent pas les utilisateurs condamnés pour cyberharcèlement ou ne bloquent pas la création de nouveaux comptes pour les récidivistes.

Politique : le risque de la haine

Politique  : le risque de la haine

Le RN largement en tête des européennes, la dissolution surprise de l’Assemblée, les législatives anticipées… Pour éclairer cette période politique particulière, Denis Lafay, conseiller éditorial à La Tribune, convoque de multiples regards. Aujourd’hui, dialogue avec Roger-Pol Droit, philosophe, écrivain et journaliste.

 

LA TRIBUNE – Comment qualifier ce moment de l’histoire que nous vivons depuis le 9 juin à 21h05 ? Anecdotique ? Unique ? Tragique ? Salvateur ?

ROGER-POL DROIT - Tous ces adjectifs conviennent, et bien d’autres encore. Toute la difficulté est de comprendre pourquoi et comment ils peuvent coexister. La principale singularité de cette tourmente est d’exacerber une série de tensions et de contradictions qui préexistaient, mais leur intensification se révèle si brutale et soudaine qu’on peut avoir l’impression d’y trouver tout et son contraire. Effectivement, la situation est ancienne : les éléments qui s’y retrouvent ne sont pas apparus ce soir-là. Depuis de nombreuses années la gauche se délite et finalement se déshonore, l’emprise de l’extrême droite s’accroit, la droite républicaine se divise, et le centre tangue. Pourtant, la situation est inédite : jamais on n’avait vu un Président français en exercice décider seul, en quelques minutes, de lancer le pays dans une aventure à ce point imprévisible et traumatisante. Aventure tragique, parce qu’elle se présente comme une lutte à mort entre des camps qui ne peuvent ni s’écouter ni envisager de compromis, parce qu’elle réactive le vieux démon de la France attisant affrontements violents et fantasmes de guerre civile. De 1789 à Mai 68, en passant par 1830, 1848, 1871, 1934 et 1936 et Vichy, le peuple français se clive et poursuit un périple où les mots de la haine finissent par tuer. Malgré tout, l’aventure est comique, comme le sont le plus souvent les tragédies humaines, dès qu’on les regarde autrement. Retournements de vestes, trahisons et ralliements, alliances obscènes et discours affolants donnent de la politique, au fil des jours, une image rocambolesque, grotesque. Le spectacle ridicule, magnifiquement joué de toutes parts, de l’ignorance crasse et de la suffisance perverse donnerait envie de hurler de rire si les perspectives n’étaient sérieuses et périlleuses. Le paradoxe central de cette situation me paraît tenir en deux mots : elle est à la fois catastrophique et clarificatrice. Le choc qu’elle a provoqué a plongé une grande partie des citoyens dans une angoisse intense, en les confrontant à une sorte d’apocalypse imaginaire. En accélérant de façon apparemment incontrôlée un choix rapide entre des mouvements radicaux, cette dissolution et ces élections ont mis les citoyens face à leurs exaspérations autant que face à leurs responsabilités. L’inquiétude de la fatalité le dispute à la prise de conscience de la liberté. Ce qui se clarifie à mesure, c’est donc la réalité française d’aujourd’hui, et à terme celle de l’Europe.

 

Enquête européenne pour incitation à la haine sur le réseau X (ex Twitter)

Enquête européenne pour incitation à la haine sur le réseau X (ex Twitter)

Le milliardaire fou Elon Musk ne conteste pas que les protocoles provocations réciproques des internautes nourrissent la fréquentation de son réseau ex Twitter et participent donc de sa rentabilité. Mais son argument est de considérer que les autres font pires; ce qui ne constitue pas un argument même si c’est également vrai.

Ce lundi 18 décembre, le réseau social X s’est vu ouvrir une enquête contre lui pour des manquements présumés aux règles européennes en matière de modération des contenus et de transparence.
La réponse d’Elon Musk était attendue. Et comme à son habitude, c’est par une publication (exit le « tweet ») que le PDG de X (ex-Twitter) a fait savoir à Thierry Breton et à la commission européenne qu’il s’opposait fermement à l’ouverture d’une enquête formelle contre son réseau social.

« Prenez-vous des mesures contre d’autres médias sociaux? Parce que si vous rencontrez ces problèmes avec cette plateforme, et qu’aucun n’est parfait, les autres sont bien pires », a questionné puis déclaré le milliardaire sur X.

Avec le déclenchement de la procédure « formelle », la Commission a expliqué lundi qu’elle allait continuer à « rassembler des preuves » en réclamant de nouvelles informations à X, en conduisant des interviews ou en menant des inspections.

Cette procédure permet désormais à la Commission de prendre des mesures pour contraindre X à se conformer aux règles, ou bien d’accepter des remèdes proposés par la plateforme pour répondre aux sujets d’inquiétudes. Aucune date limite n’est fixée pour l’enquête en cours.

Société-Appels à la haine: Le cri des abrutis

Société-Appels à la haine: Le cri des abrutis

Inutile de se voiler la face, la plupart des appels à la haine proviennent d’individus intellectuellement déficients, en clair d’abrutis qui se shootent à leur propre frustration souvent pour des motifs pseudo religieux. La plupart de ces personnages impliqués dans ces violences raciales ou religieuses en France sont d’ailleurs d’anciens délinquants. Dernier exemple en date, celui de Strasbourg où un individu de 62 ans connus des services de police vient d’être repéré en raison des fautes d’orthographe répétées sur les slogans de haine vis-à-vis des juifs, des slogans écrits sur des murs.

L’intoxication religieuse nourrit la haine islamiste chez des individus à la psychologie fragile et au bagage intellectuel indigent.

Dans beaucoup de pays qui entretiennent la haine des juifs, c’est aussi l’occasion d’une instrumentalisation du conflit en Ukraine pour dissimuler la mauvaise gouvernance politique, économique , sociale voire démocratique; cela pour tenter ainsi de détourner l’attention.

En France, selon un bilan récent , pas moins de 6072 signalements de haine en ligne ont été répertoriés par la police judiciaire depuis le raid du Hamas en Israël le 7 octobre.

Exacerbée depuis l’attaque du Hamas en Israël, la haine islamiste est à son paroxysme et les chantres du djihad n’ont jamais été autant dans le collimateur des forces de l’ordre. Dans la nuit de lundi à mardi dernier, l’imam de la mosquée de Beaucaire a ainsi été interpellé pour apologie du terrorisme. Âgé de 32 ans et connu des services de renseignement, il a été cueilli à sa sortie d’avion à l’aéroport de Marignane, alors qu’il revenait d’un pèlerinage en Arabie saoudite.

Le 12 octobre dernier, ce religieux radical avait publié sur son compte Facebook, suivi par 2100 personnes, ce message exhortant ses fidèles au combat contre les juifs et légitimant leur meurtre : «IBN OMAR a déclaré avoir entendu le messager d’Allah dire : «Vous combattrez les juifs et aurez le dessus sur eux de sorte que la pierre dira : Ô musulman, voici un juif caché derrière moi ! Viens le tuer».

Mais devant ce juif il y a un bel abruti !

Appels à la haine: Le cri des abrutis

Appels à la haine: Le cri des abrutis

Inutile de se voiler la face, la plupart des appels à la haine proviennent d’individus intellectuellement déficients, en clair d’abrutis qui se shootent à leur propre frustration souvent pour des motifs pseudo religieux. La plupart de ces personnages impliqués dans ces violences raciales ou religieuses en France sont d’ailleurs d’anciens délinquants.

L’intoxication religieuse nourrit la haine islamiste chez des individus à la psychologie fragile et au bagage intellectuel indigent.

Dans beaucoup de pays qui entretiennent la haine des juifs, c’est aussi l’occasion d’une instrumentalisation du conflit en Ukraine pour dissimuler la mauvaise gouvernance politique, économique , sociale voire démocratique; cela pour tenter ainsi de détourner l’attention.

En France, selon un bilan récent , pas moins de 6072 signalements de haine en ligne ont été répertoriés par la police judiciaire depuis le raid du Hamas en Israël le 7 octobre.

Exacerbée depuis l’attaque du Hamas en Israël, la haine islamiste est à son paroxysme et les chantres du djihad n’ont jamais été autant dans le collimateur des forces de l’ordre. Dans la nuit de lundi à mardi dernier, l’imam de la mosquée de Beaucaire a ainsi été interpellé pour apologie du terrorisme. Âgé de 32 ans et connu des services de renseignement, il a été cueilli à sa sortie d’avion à l’aéroport de Marignane, alors qu’il revenait d’un pèlerinage en Arabie saoudite.

Le 12 octobre dernier, ce religieux radical avait publié sur son compte Facebook, suivi par 2100 personnes, ce message exhortant ses fidèles au combat contre les juifs et légitimant leur meurtre : «IBN OMAR a déclaré avoir entendu le messager d’Allah dire : «Vous combattrez les juifs et aurez le dessus sur eux de sorte que la pierre dira : Ô musulman, voici un juif caché derrière moi ! Viens le tuer».

Mais devant ce juif il y a un bel abruti !

Appel à la haine raciste: Le cri des abrutis

Appel à la haine raciste: Le cri des abrutis

Inutile de se voiler la face, la plupart des appels à la haine proviennent d’individus intellectuellement déficients, en clair d’abrutis qui se shootent à leur propre frustration souvent pour des motifs pseudo religieux. La plupart de ces personnages impliqués dans ces violences raciales ou religieuses en France sont d’ailleurs d’anciens délinquants.

L’intoxication religieuse nourrit la haine islamiste chez des individus à la psychologie fragile et au bagage intellectuel indigent.

Dans beaucoup de pays qui entretiennent la haine des juifs, c’est aussi l’occasion d’une instrumentalisation du conflit en Ukraine pour dissimuler la mauvaise gouvernance politique, économique , sociale voire démocratique; cela pour tenter ainsi de détourner l’attention.

En France, selon un bilan récent , pas moins de 6072 signalements de haine en ligne ont été répertoriés par la police judiciaire depuis le raid du Hamas en Israël le 7 octobre.

Exacerbée depuis l’attaque du Hamas en Israël, la haine islamiste est à son paroxysme et les chantres du djihad n’ont jamais été autant dans le collimateur des forces de l’ordre. Dans la nuit de lundi à mardi dernier, l’imam de la mosquée de Beaucaire a ainsi été interpellé pour apologie du terrorisme. Âgé de 32 ans et connu des services de renseignement, il a été cueilli à sa sortie d’avion à l’aéroport de Marignane, alors qu’il revenait d’un pèlerinage en Arabie saoudite.

Le 12 octobre dernier, ce religieux radical avait publié sur son compte Facebook, suivi par 2100 personnes, ce message exhortant ses fidèles au combat contre les juifs et légitimant leur meurtre : «IBN OMAR a déclaré avoir entendu le messager d’Allah dire : «Vous combattrez les juifs et aurez le dessus sur eux de sorte que la pierre dira : Ô musulman, voici un juif caché derrière moi ! Viens le tuer».

Mais devant ce juif il y a un bel abruti !

Culture et appels à la haine: Le cri des abrutis

Culture et appels à la haine: Le cri des abrutis

Inutile de se voiler la face, la plupart des appels à la haine proviennent d’individus intellectuellement déficients, en clair d’abrutis qui se shootent à leur propre frustration souvent pour des motifs pseudo religieux. La plupart de ces personnages impliqués dans ces violences raciales ou religieuses en France sont d’ailleurs d’anciens délinquants.

L’intoxication religieuse nourrit la haine islamiste chez des individus à la psychologie fragile et au bagage intellectuel indigent.

Dans beaucoup de pays qui entretiennent la haine des juifs, c’est aussi l’occasion d’une instrumentalisation du conflit en Ukraine pour dissimuler la mauvaise gouvernance politique, économique , sociale voire démocratique; cela pour tenter ainsi de détourner l’attention.

En France, selon un bilan récent , pas moins de 6072 signalements de haine en ligne ont été répertoriés par la police judiciaire depuis le raid du Hamas en Israël le 7 octobre.

Exacerbée depuis l’attaque du Hamas en Israël, la haine islamiste est à son paroxysme et les chantres du djihad n’ont jamais été autant dans le collimateur des forces de l’ordre. Dans la nuit de lundi à mardi dernier, l’imam de la mosquée de Beaucaire a ainsi été interpellé pour apologie du terrorisme. Âgé de 32 ans et connu des services de renseignement, il a été cueilli à sa sortie d’avion à l’aéroport de Marignane, alors qu’il revenait d’un pèlerinage en Arabie saoudite.

Le 12 octobre dernier, ce religieux radical avait publié sur son compte Facebook, suivi par 2100 personnes, ce message exhortant ses fidèles au combat contre les juifs et légitimant leur meurtre : «IBN OMAR a déclaré avoir entendu le messager d’Allah dire : «Vous combattrez les juifs et aurez le dessus sur eux de sorte que la pierre dira : Ô musulman, voici un juif caché derrière moi ! Viens le tuer».

Mais devant ce juif il y a un bel abruti !

«Cette gauche en état de mort cérébrale qui réinstalle la haine des Juifs»

«Cette gauche en état de mort cérébrale qui réinstalle la haine des Juifs»

Pour le philosophe, directeur de l’Institut européen Emmanuel Levinas, en proclamant la négation de la légalité internationale de l’existence d’Israël, la gauche «radicale, tapageuse et infantile» adopte le mantra islamique du Hamas.(dans le Figaro.)

Gérard Rabinovitch est philosophe, directeur de l’Institut européen Emmanuel Levinas. Il est l’auteur, entre autres, de Terrorisme/résistance, d’une confusion lexicale à l’époque des sociétés de masse (éd. Le Bord de l’eau), de Somnambules et Terminators, sur une crise civilisationnelle contemporaine (éd. Le Bord de l’eau), Leçons de la Shoah (éd. Canopé), et Crise de l’autorité et de la vérité, désagrégation du politique (éd. Hermann).

LE FIGARO. – La bataille sémantique qui a divisé la Nupes après l’attaque terroriste du Hamas contre Israël a-t-elle révélé que «l’islamogauchisme» n’est pas qu’une notion brandie par la droite nationaliste ?

Gérard RABINOVITCH. – Du syntagme «islamogauchisme», nous aurions pu dire qu’il s’agit du «mariage de la carpe et du lapin», mais stricto sensu ce qu’il figure serait plus justement à rapporter à la Chimère. Pas une «chimère» au sens courant d’une idée sans rapport avec la réalité, qui aurait été inventée en matériel polémique par une droite nationaliste, qui y trouverait son compte rhétorique en battage d’estrade. Mais selon la figuration que lui donnait la mythologie grecque et telle qu’elle apparaît dans l’Illiade : tête de fauve, corps de chèvre, queue de serpent, qui crache le feu et dévore les humains.

Société- « Français, réveillez-vous et résistez face à la haine »

Société- « Français, réveillez-vous et résistez face à la haine »

Nous assistons au retour d’un antisémitisme décomplexé, en Allemagne, en Grande Bretagne et en France, dont chacun s’accommode depuis des années dans l’indifférence la plus totale. Or, il faut se battre pour défendre les juifs car cela revient à se battre pour nous-mêmes. Par Manuel Valls, ancien Premier ministre dans La Tribune

Le 27 octobre 2023, 20 jours après le drame de l’attaque terroriste perpétrée par l’organisation islamiste et djihadiste Hamas du 7 octobre dans le sud d’Israël, l’IFOP a publié un rapport sur les conséquences de ces actes effrayants sur la population française. S’il traduit une forme de consensus quant à la qualification de terroriste des abominations commises par le Hamas, je suis interpellé par ce que ce rapport révèle entre les lignes : l’indifférence. Une majorité de Français n’éprouveraient ni sympathie ni antipathie à l’égard d’Israël ou de l’Autorité palestinienne. Ce désintérêt me désole, mais il ne m’inquiète pas autant que le chiffre suivant : 35% des Français ne se positionneraient pas non plus sur leurs considérations vis-à-vis du Hamas. C’est un silence de trop qui, cette fois, nous rend coupables pour tous les autres, car il s’inscrit dans une longue tradition française de l’indifférence à ce qui semble de trop loin nous concerner : le sort des juifs français ou d’ailleurs, la question de l’antisémitisme, la question de « l’autre imperceptiblement autre », éternellement autre…

Le 7 octobre 2023, plus de 3.000 terroristes du Hamas font intrusion sur le territoire israélien par les airs, par la mer, par la terre. Cette attaque, visiblement prévue de longue date, surprend les Israéliens en pleine fête de la nouvelle année. Les vies de plus de 1.400 personnes ont été arrachées dans la violence la plus innommable. Des familles entières ont été tuées. Des corps calcinés ont été retrouvés ; ceux d’une mère et son fils attachés ensemble, brûlés vifs. Des femmes ont été violées puis tuées, tuées puis violées. Des têtes ont été trouvées sans corps ; des corps de bébés trouvés sans tête. Ce sont les chefs politiques du Hamas, vivant des jours heureux au Qatar et en Turquie, qui l’ont commandité ; ce sont les terroristes du Hamas et certains civils palestiniens qui s’en sont rendus coupables. Ni sympathie ni antipathie ?

La réponse israélienne est attendue de tous, commentée partout avant même qu’elle n’arrive. Un massacre est annoncé, un hôpital de Gaza City est en ruine. L’actualité s’emballe, l’ONU parle de centaines de morts, les médias véhiculent le bilan indiqué par le « ministère de la Santé palestinienne » qui n’est autre que le Hamas. Le ballon dégonfle aussitôt : une roquette du djihad islamiste destinée à Israël a atterri sur le parking d’un hôpital. Une dizaine de morts est à déplorer. Une tentative supplémentaire de manipulation est avortée, en se servant de la mort de civils palestiniens, pris la main dans le sac. Ni sympathie, ni antipathie ?

C’est au cri de « Allah Akbar » que les manifestants appellent à la paix dans les rues de Paris

En réaction à la recrudescence des tensions entre Israël et ses voisins, le monde s’enflamme. Des milliers de manifestants se réunissent dans le monde et en Europe, promettant de manifester pour le sort des Palestiniens de Gaza et répandant à dessein ou non la propagande de l’organisation terroriste. C’est au cri de « Allah Akbar » que les manifestants appellent à la paix dans les rues de Paris, tandis que des manifestations sont organisées pour la mémoire des victimes et des otages pris par le Hamas, dont les seuls participants sont la communauté juive meurtrie une fois encore dans sa chair. Peut-être devrions-nous déjà nous estimer heureux de ne pas entendre aussi fort qu’en 2014 les cris de « morts aux juifs ». Ni sympathie, ni d’antipathie ?

Pendant que des jeunes dans le métro de Paris s’amusent à crier « on est des nazis et on est fier », les juifs enlèvent la mézouza de leur porte par crainte de se mettre en danger. Alors que des milliers des juifs prennent le chemin de la synagogue ou de l’école la peur au ventre, une foule enragée se réunit au Daghestan dans l’aérogare de Makhatchkala, défonçant tout sur son passage en hurlant « Allah Akbah » à la recherche d’un avion en provenance de Tel Aviv. Ces hommes enivrés par la haine ont organisé une véritable chasse à l’homme, une abominable « chasse aux juifs », les menant pour certains jusqu’au tarmac, grimpant sur les ailes de l’avion pour regarder à travers les hublots ; une foule hystérisée, prête à lyncher des êtres humains pour leur identité. La veille, les mêmes étaient rentrés dans un hôtel pour s’assurer qu’aucun juif n’y résidait.

Nous assistons au retour d’un antisémitisme décomplexé, en Allemagne, en Grande Bretagne et en France, mais aussi sur les campus américains, répugnant, mais dont chacun s’accommode depuis des années dans l’indifférence la plus totale. Depuis plus de 20 ans, nous fermons les yeux sur les profanations des cimetières juifs, sur les attaques répétées contre les commerces et lieux de cultes juifs. Depuis 20 ans, nous fermons les yeux sur les actes de barbarie perpétrés à l’égard des juifs, au nom d’une haine sanglante ou sur fond de tensions avec l’État d’Israël. Qui d’autres que la communauté juive pleure encore Ilan Halimi, séquestré et torturé par le « gang des barbares » en 2006 ? Qui se rappelle encore, excepté la communauté juive, qu’une école a été prise pour cible par un terroriste, causant la mort de trois enfants et d’un professeur à Toulouse ? Qui ne se tord pas d’horreur en se rappelant le souvenir de Sarah Halimi et de Mireille Knoll, assassinées dans la plus grande barbarie parce qu’elles étaient juives ?

Sans les juifs de France, la France ne serait pas la France

Ceux qui préfèrent se terrer dans l’indifférence face à la barbarie sont des lâches qui applaudissaient peut être les saillies antisémites de « l’humoriste » Dieudonné… Ils déshonorent la France, notre histoire, nos valeurs. Car, face aux évènements récents et à ceux plus anciens, qui ne dit mots consent. L’indifférence de ces 35% de Français qui n’ont ni sympathie ni antipathie pour le Hamas risquent d’être complices des atrocités que l’organisation terroriste mène contre sa population, contre les femmes et les enfants dont ils se servent pour se protéger, contre les homosexuels et autres minorités qui partent se réfugier en Israël pour survivre. Ils sont en fait complices en ne dénonçant pas les volontés génocidaires affichées du Hamas contre les juifs. Ils sont complices d’avoir laissé progresser, sans s’en soucier, l’antisémitisme au sein de la société, malgré les morts, malgré les horreurs, malgré notre histoire.

Pas un Français ne doit pouvoir se taire. La lutte contre la haine des juifs n’est pas un combat des juifs pour eux-mêmes, mais un combat de toute la nation, d’une civilisation démocratique. Nous devons identifier, poursuivre, et réprimer les narratifs antisémites dans les discours des représentants de l’islam radical, associer la lutte contre le terrorisme islamiste et la lutte contre l’antisémitisme, renforcer les politiques pénales et les mesures pédagogiques pour les plus jeunes. Nous devons interdire les vecteurs de haine, comme l’hebdomadaire Rivarol, le Collectif Palestine Vaincra ou le réseau Samidoun. « L’antisémitisme est une grave offense à l’homme en général », disait à raison Vladimir Jankélévitch. Un jour, comprendront-ils peut-être que se battre pour défendre les juifs, revient à se battre pour nous-mêmes. La haine antisémite n’a pas de place en France, car sans les juifs de France, la France ne serait pas la France.

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