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Politique : le risque de la haine

Politique  : le risque de la haine

Le RN largement en tête des européennes, la dissolution surprise de l’Assemblée, les législatives anticipées… Pour éclairer cette période politique particulière, Denis Lafay, conseiller éditorial à La Tribune, convoque de multiples regards. Aujourd’hui, dialogue avec Roger-Pol Droit, philosophe, écrivain et journaliste.

 

LA TRIBUNE – Comment qualifier ce moment de l’histoire que nous vivons depuis le 9 juin à 21h05 ? Anecdotique ? Unique ? Tragique ? Salvateur ?

ROGER-POL DROIT - Tous ces adjectifs conviennent, et bien d’autres encore. Toute la difficulté est de comprendre pourquoi et comment ils peuvent coexister. La principale singularité de cette tourmente est d’exacerber une série de tensions et de contradictions qui préexistaient, mais leur intensification se révèle si brutale et soudaine qu’on peut avoir l’impression d’y trouver tout et son contraire. Effectivement, la situation est ancienne : les éléments qui s’y retrouvent ne sont pas apparus ce soir-là. Depuis de nombreuses années la gauche se délite et finalement se déshonore, l’emprise de l’extrême droite s’accroit, la droite républicaine se divise, et le centre tangue. Pourtant, la situation est inédite : jamais on n’avait vu un Président français en exercice décider seul, en quelques minutes, de lancer le pays dans une aventure à ce point imprévisible et traumatisante. Aventure tragique, parce qu’elle se présente comme une lutte à mort entre des camps qui ne peuvent ni s’écouter ni envisager de compromis, parce qu’elle réactive le vieux démon de la France attisant affrontements violents et fantasmes de guerre civile. De 1789 à Mai 68, en passant par 1830, 1848, 1871, 1934 et 1936 et Vichy, le peuple français se clive et poursuit un périple où les mots de la haine finissent par tuer. Malgré tout, l’aventure est comique, comme le sont le plus souvent les tragédies humaines, dès qu’on les regarde autrement. Retournements de vestes, trahisons et ralliements, alliances obscènes et discours affolants donnent de la politique, au fil des jours, une image rocambolesque, grotesque. Le spectacle ridicule, magnifiquement joué de toutes parts, de l’ignorance crasse et de la suffisance perverse donnerait envie de hurler de rire si les perspectives n’étaient sérieuses et périlleuses. Le paradoxe central de cette situation me paraît tenir en deux mots : elle est à la fois catastrophique et clarificatrice. Le choc qu’elle a provoqué a plongé une grande partie des citoyens dans une angoisse intense, en les confrontant à une sorte d’apocalypse imaginaire. En accélérant de façon apparemment incontrôlée un choix rapide entre des mouvements radicaux, cette dissolution et ces élections ont mis les citoyens face à leurs exaspérations autant que face à leurs responsabilités. L’inquiétude de la fatalité le dispute à la prise de conscience de la liberté. Ce qui se clarifie à mesure, c’est donc la réalité française d’aujourd’hui, et à terme celle de l’Europe.

 

Enquête européenne pour incitation à la haine sur le réseau X (ex Twitter)

Enquête européenne pour incitation à la haine sur le réseau X (ex Twitter)

Le milliardaire fou Elon Musk ne conteste pas que les protocoles provocations réciproques des internautes nourrissent la fréquentation de son réseau ex Twitter et participent donc de sa rentabilité. Mais son argument est de considérer que les autres font pires; ce qui ne constitue pas un argument même si c’est également vrai.

Ce lundi 18 décembre, le réseau social X s’est vu ouvrir une enquête contre lui pour des manquements présumés aux règles européennes en matière de modération des contenus et de transparence.
La réponse d’Elon Musk était attendue. Et comme à son habitude, c’est par une publication (exit le « tweet ») que le PDG de X (ex-Twitter) a fait savoir à Thierry Breton et à la commission européenne qu’il s’opposait fermement à l’ouverture d’une enquête formelle contre son réseau social.

« Prenez-vous des mesures contre d’autres médias sociaux? Parce que si vous rencontrez ces problèmes avec cette plateforme, et qu’aucun n’est parfait, les autres sont bien pires », a questionné puis déclaré le milliardaire sur X.

Avec le déclenchement de la procédure « formelle », la Commission a expliqué lundi qu’elle allait continuer à « rassembler des preuves » en réclamant de nouvelles informations à X, en conduisant des interviews ou en menant des inspections.

Cette procédure permet désormais à la Commission de prendre des mesures pour contraindre X à se conformer aux règles, ou bien d’accepter des remèdes proposés par la plateforme pour répondre aux sujets d’inquiétudes. Aucune date limite n’est fixée pour l’enquête en cours.

Société-Appels à la haine: Le cri des abrutis

Société-Appels à la haine: Le cri des abrutis

Inutile de se voiler la face, la plupart des appels à la haine proviennent d’individus intellectuellement déficients, en clair d’abrutis qui se shootent à leur propre frustration souvent pour des motifs pseudo religieux. La plupart de ces personnages impliqués dans ces violences raciales ou religieuses en France sont d’ailleurs d’anciens délinquants. Dernier exemple en date, celui de Strasbourg où un individu de 62 ans connus des services de police vient d’être repéré en raison des fautes d’orthographe répétées sur les slogans de haine vis-à-vis des juifs, des slogans écrits sur des murs.

L’intoxication religieuse nourrit la haine islamiste chez des individus à la psychologie fragile et au bagage intellectuel indigent.

Dans beaucoup de pays qui entretiennent la haine des juifs, c’est aussi l’occasion d’une instrumentalisation du conflit en Ukraine pour dissimuler la mauvaise gouvernance politique, économique , sociale voire démocratique; cela pour tenter ainsi de détourner l’attention.

En France, selon un bilan récent , pas moins de 6072 signalements de haine en ligne ont été répertoriés par la police judiciaire depuis le raid du Hamas en Israël le 7 octobre.

Exacerbée depuis l’attaque du Hamas en Israël, la haine islamiste est à son paroxysme et les chantres du djihad n’ont jamais été autant dans le collimateur des forces de l’ordre. Dans la nuit de lundi à mardi dernier, l’imam de la mosquée de Beaucaire a ainsi été interpellé pour apologie du terrorisme. Âgé de 32 ans et connu des services de renseignement, il a été cueilli à sa sortie d’avion à l’aéroport de Marignane, alors qu’il revenait d’un pèlerinage en Arabie saoudite.

Le 12 octobre dernier, ce religieux radical avait publié sur son compte Facebook, suivi par 2100 personnes, ce message exhortant ses fidèles au combat contre les juifs et légitimant leur meurtre : «IBN OMAR a déclaré avoir entendu le messager d’Allah dire : «Vous combattrez les juifs et aurez le dessus sur eux de sorte que la pierre dira : Ô musulman, voici un juif caché derrière moi ! Viens le tuer».

Mais devant ce juif il y a un bel abruti !

Appels à la haine: Le cri des abrutis

Appels à la haine: Le cri des abrutis

Inutile de se voiler la face, la plupart des appels à la haine proviennent d’individus intellectuellement déficients, en clair d’abrutis qui se shootent à leur propre frustration souvent pour des motifs pseudo religieux. La plupart de ces personnages impliqués dans ces violences raciales ou religieuses en France sont d’ailleurs d’anciens délinquants.

L’intoxication religieuse nourrit la haine islamiste chez des individus à la psychologie fragile et au bagage intellectuel indigent.

Dans beaucoup de pays qui entretiennent la haine des juifs, c’est aussi l’occasion d’une instrumentalisation du conflit en Ukraine pour dissimuler la mauvaise gouvernance politique, économique , sociale voire démocratique; cela pour tenter ainsi de détourner l’attention.

En France, selon un bilan récent , pas moins de 6072 signalements de haine en ligne ont été répertoriés par la police judiciaire depuis le raid du Hamas en Israël le 7 octobre.

Exacerbée depuis l’attaque du Hamas en Israël, la haine islamiste est à son paroxysme et les chantres du djihad n’ont jamais été autant dans le collimateur des forces de l’ordre. Dans la nuit de lundi à mardi dernier, l’imam de la mosquée de Beaucaire a ainsi été interpellé pour apologie du terrorisme. Âgé de 32 ans et connu des services de renseignement, il a été cueilli à sa sortie d’avion à l’aéroport de Marignane, alors qu’il revenait d’un pèlerinage en Arabie saoudite.

Le 12 octobre dernier, ce religieux radical avait publié sur son compte Facebook, suivi par 2100 personnes, ce message exhortant ses fidèles au combat contre les juifs et légitimant leur meurtre : «IBN OMAR a déclaré avoir entendu le messager d’Allah dire : «Vous combattrez les juifs et aurez le dessus sur eux de sorte que la pierre dira : Ô musulman, voici un juif caché derrière moi ! Viens le tuer».

Mais devant ce juif il y a un bel abruti !

Appel à la haine raciste: Le cri des abrutis

Appel à la haine raciste: Le cri des abrutis

Inutile de se voiler la face, la plupart des appels à la haine proviennent d’individus intellectuellement déficients, en clair d’abrutis qui se shootent à leur propre frustration souvent pour des motifs pseudo religieux. La plupart de ces personnages impliqués dans ces violences raciales ou religieuses en France sont d’ailleurs d’anciens délinquants.

L’intoxication religieuse nourrit la haine islamiste chez des individus à la psychologie fragile et au bagage intellectuel indigent.

Dans beaucoup de pays qui entretiennent la haine des juifs, c’est aussi l’occasion d’une instrumentalisation du conflit en Ukraine pour dissimuler la mauvaise gouvernance politique, économique , sociale voire démocratique; cela pour tenter ainsi de détourner l’attention.

En France, selon un bilan récent , pas moins de 6072 signalements de haine en ligne ont été répertoriés par la police judiciaire depuis le raid du Hamas en Israël le 7 octobre.

Exacerbée depuis l’attaque du Hamas en Israël, la haine islamiste est à son paroxysme et les chantres du djihad n’ont jamais été autant dans le collimateur des forces de l’ordre. Dans la nuit de lundi à mardi dernier, l’imam de la mosquée de Beaucaire a ainsi été interpellé pour apologie du terrorisme. Âgé de 32 ans et connu des services de renseignement, il a été cueilli à sa sortie d’avion à l’aéroport de Marignane, alors qu’il revenait d’un pèlerinage en Arabie saoudite.

Le 12 octobre dernier, ce religieux radical avait publié sur son compte Facebook, suivi par 2100 personnes, ce message exhortant ses fidèles au combat contre les juifs et légitimant leur meurtre : «IBN OMAR a déclaré avoir entendu le messager d’Allah dire : «Vous combattrez les juifs et aurez le dessus sur eux de sorte que la pierre dira : Ô musulman, voici un juif caché derrière moi ! Viens le tuer».

Mais devant ce juif il y a un bel abruti !

Culture et appels à la haine: Le cri des abrutis

Culture et appels à la haine: Le cri des abrutis

Inutile de se voiler la face, la plupart des appels à la haine proviennent d’individus intellectuellement déficients, en clair d’abrutis qui se shootent à leur propre frustration souvent pour des motifs pseudo religieux. La plupart de ces personnages impliqués dans ces violences raciales ou religieuses en France sont d’ailleurs d’anciens délinquants.

L’intoxication religieuse nourrit la haine islamiste chez des individus à la psychologie fragile et au bagage intellectuel indigent.

Dans beaucoup de pays qui entretiennent la haine des juifs, c’est aussi l’occasion d’une instrumentalisation du conflit en Ukraine pour dissimuler la mauvaise gouvernance politique, économique , sociale voire démocratique; cela pour tenter ainsi de détourner l’attention.

En France, selon un bilan récent , pas moins de 6072 signalements de haine en ligne ont été répertoriés par la police judiciaire depuis le raid du Hamas en Israël le 7 octobre.

Exacerbée depuis l’attaque du Hamas en Israël, la haine islamiste est à son paroxysme et les chantres du djihad n’ont jamais été autant dans le collimateur des forces de l’ordre. Dans la nuit de lundi à mardi dernier, l’imam de la mosquée de Beaucaire a ainsi été interpellé pour apologie du terrorisme. Âgé de 32 ans et connu des services de renseignement, il a été cueilli à sa sortie d’avion à l’aéroport de Marignane, alors qu’il revenait d’un pèlerinage en Arabie saoudite.

Le 12 octobre dernier, ce religieux radical avait publié sur son compte Facebook, suivi par 2100 personnes, ce message exhortant ses fidèles au combat contre les juifs et légitimant leur meurtre : «IBN OMAR a déclaré avoir entendu le messager d’Allah dire : «Vous combattrez les juifs et aurez le dessus sur eux de sorte que la pierre dira : Ô musulman, voici un juif caché derrière moi ! Viens le tuer».

Mais devant ce juif il y a un bel abruti !

«Cette gauche en état de mort cérébrale qui réinstalle la haine des Juifs»

«Cette gauche en état de mort cérébrale qui réinstalle la haine des Juifs»

Pour le philosophe, directeur de l’Institut européen Emmanuel Levinas, en proclamant la négation de la légalité internationale de l’existence d’Israël, la gauche «radicale, tapageuse et infantile» adopte le mantra islamique du Hamas.(dans le Figaro.)

Gérard Rabinovitch est philosophe, directeur de l’Institut européen Emmanuel Levinas. Il est l’auteur, entre autres, de Terrorisme/résistance, d’une confusion lexicale à l’époque des sociétés de masse (éd. Le Bord de l’eau), de Somnambules et Terminators, sur une crise civilisationnelle contemporaine (éd. Le Bord de l’eau), Leçons de la Shoah (éd. Canopé), et Crise de l’autorité et de la vérité, désagrégation du politique (éd. Hermann).

LE FIGARO. – La bataille sémantique qui a divisé la Nupes après l’attaque terroriste du Hamas contre Israël a-t-elle révélé que «l’islamogauchisme» n’est pas qu’une notion brandie par la droite nationaliste ?

Gérard RABINOVITCH. – Du syntagme «islamogauchisme», nous aurions pu dire qu’il s’agit du «mariage de la carpe et du lapin», mais stricto sensu ce qu’il figure serait plus justement à rapporter à la Chimère. Pas une «chimère» au sens courant d’une idée sans rapport avec la réalité, qui aurait été inventée en matériel polémique par une droite nationaliste, qui y trouverait son compte rhétorique en battage d’estrade. Mais selon la figuration que lui donnait la mythologie grecque et telle qu’elle apparaît dans l’Illiade : tête de fauve, corps de chèvre, queue de serpent, qui crache le feu et dévore les humains.

Société- « Français, réveillez-vous et résistez face à la haine »

Société- « Français, réveillez-vous et résistez face à la haine »

Nous assistons au retour d’un antisémitisme décomplexé, en Allemagne, en Grande Bretagne et en France, dont chacun s’accommode depuis des années dans l’indifférence la plus totale. Or, il faut se battre pour défendre les juifs car cela revient à se battre pour nous-mêmes. Par Manuel Valls, ancien Premier ministre dans La Tribune

Le 27 octobre 2023, 20 jours après le drame de l’attaque terroriste perpétrée par l’organisation islamiste et djihadiste Hamas du 7 octobre dans le sud d’Israël, l’IFOP a publié un rapport sur les conséquences de ces actes effrayants sur la population française. S’il traduit une forme de consensus quant à la qualification de terroriste des abominations commises par le Hamas, je suis interpellé par ce que ce rapport révèle entre les lignes : l’indifférence. Une majorité de Français n’éprouveraient ni sympathie ni antipathie à l’égard d’Israël ou de l’Autorité palestinienne. Ce désintérêt me désole, mais il ne m’inquiète pas autant que le chiffre suivant : 35% des Français ne se positionneraient pas non plus sur leurs considérations vis-à-vis du Hamas. C’est un silence de trop qui, cette fois, nous rend coupables pour tous les autres, car il s’inscrit dans une longue tradition française de l’indifférence à ce qui semble de trop loin nous concerner : le sort des juifs français ou d’ailleurs, la question de l’antisémitisme, la question de « l’autre imperceptiblement autre », éternellement autre…

Le 7 octobre 2023, plus de 3.000 terroristes du Hamas font intrusion sur le territoire israélien par les airs, par la mer, par la terre. Cette attaque, visiblement prévue de longue date, surprend les Israéliens en pleine fête de la nouvelle année. Les vies de plus de 1.400 personnes ont été arrachées dans la violence la plus innommable. Des familles entières ont été tuées. Des corps calcinés ont été retrouvés ; ceux d’une mère et son fils attachés ensemble, brûlés vifs. Des femmes ont été violées puis tuées, tuées puis violées. Des têtes ont été trouvées sans corps ; des corps de bébés trouvés sans tête. Ce sont les chefs politiques du Hamas, vivant des jours heureux au Qatar et en Turquie, qui l’ont commandité ; ce sont les terroristes du Hamas et certains civils palestiniens qui s’en sont rendus coupables. Ni sympathie ni antipathie ?

La réponse israélienne est attendue de tous, commentée partout avant même qu’elle n’arrive. Un massacre est annoncé, un hôpital de Gaza City est en ruine. L’actualité s’emballe, l’ONU parle de centaines de morts, les médias véhiculent le bilan indiqué par le « ministère de la Santé palestinienne » qui n’est autre que le Hamas. Le ballon dégonfle aussitôt : une roquette du djihad islamiste destinée à Israël a atterri sur le parking d’un hôpital. Une dizaine de morts est à déplorer. Une tentative supplémentaire de manipulation est avortée, en se servant de la mort de civils palestiniens, pris la main dans le sac. Ni sympathie, ni antipathie ?

C’est au cri de « Allah Akbar » que les manifestants appellent à la paix dans les rues de Paris

En réaction à la recrudescence des tensions entre Israël et ses voisins, le monde s’enflamme. Des milliers de manifestants se réunissent dans le monde et en Europe, promettant de manifester pour le sort des Palestiniens de Gaza et répandant à dessein ou non la propagande de l’organisation terroriste. C’est au cri de « Allah Akbar » que les manifestants appellent à la paix dans les rues de Paris, tandis que des manifestations sont organisées pour la mémoire des victimes et des otages pris par le Hamas, dont les seuls participants sont la communauté juive meurtrie une fois encore dans sa chair. Peut-être devrions-nous déjà nous estimer heureux de ne pas entendre aussi fort qu’en 2014 les cris de « morts aux juifs ». Ni sympathie, ni d’antipathie ?

Pendant que des jeunes dans le métro de Paris s’amusent à crier « on est des nazis et on est fier », les juifs enlèvent la mézouza de leur porte par crainte de se mettre en danger. Alors que des milliers des juifs prennent le chemin de la synagogue ou de l’école la peur au ventre, une foule enragée se réunit au Daghestan dans l’aérogare de Makhatchkala, défonçant tout sur son passage en hurlant « Allah Akbah » à la recherche d’un avion en provenance de Tel Aviv. Ces hommes enivrés par la haine ont organisé une véritable chasse à l’homme, une abominable « chasse aux juifs », les menant pour certains jusqu’au tarmac, grimpant sur les ailes de l’avion pour regarder à travers les hublots ; une foule hystérisée, prête à lyncher des êtres humains pour leur identité. La veille, les mêmes étaient rentrés dans un hôtel pour s’assurer qu’aucun juif n’y résidait.

Nous assistons au retour d’un antisémitisme décomplexé, en Allemagne, en Grande Bretagne et en France, mais aussi sur les campus américains, répugnant, mais dont chacun s’accommode depuis des années dans l’indifférence la plus totale. Depuis plus de 20 ans, nous fermons les yeux sur les profanations des cimetières juifs, sur les attaques répétées contre les commerces et lieux de cultes juifs. Depuis 20 ans, nous fermons les yeux sur les actes de barbarie perpétrés à l’égard des juifs, au nom d’une haine sanglante ou sur fond de tensions avec l’État d’Israël. Qui d’autres que la communauté juive pleure encore Ilan Halimi, séquestré et torturé par le « gang des barbares » en 2006 ? Qui se rappelle encore, excepté la communauté juive, qu’une école a été prise pour cible par un terroriste, causant la mort de trois enfants et d’un professeur à Toulouse ? Qui ne se tord pas d’horreur en se rappelant le souvenir de Sarah Halimi et de Mireille Knoll, assassinées dans la plus grande barbarie parce qu’elles étaient juives ?

Sans les juifs de France, la France ne serait pas la France

Ceux qui préfèrent se terrer dans l’indifférence face à la barbarie sont des lâches qui applaudissaient peut être les saillies antisémites de « l’humoriste » Dieudonné… Ils déshonorent la France, notre histoire, nos valeurs. Car, face aux évènements récents et à ceux plus anciens, qui ne dit mots consent. L’indifférence de ces 35% de Français qui n’ont ni sympathie ni antipathie pour le Hamas risquent d’être complices des atrocités que l’organisation terroriste mène contre sa population, contre les femmes et les enfants dont ils se servent pour se protéger, contre les homosexuels et autres minorités qui partent se réfugier en Israël pour survivre. Ils sont en fait complices en ne dénonçant pas les volontés génocidaires affichées du Hamas contre les juifs. Ils sont complices d’avoir laissé progresser, sans s’en soucier, l’antisémitisme au sein de la société, malgré les morts, malgré les horreurs, malgré notre histoire.

Pas un Français ne doit pouvoir se taire. La lutte contre la haine des juifs n’est pas un combat des juifs pour eux-mêmes, mais un combat de toute la nation, d’une civilisation démocratique. Nous devons identifier, poursuivre, et réprimer les narratifs antisémites dans les discours des représentants de l’islam radical, associer la lutte contre le terrorisme islamiste et la lutte contre l’antisémitisme, renforcer les politiques pénales et les mesures pédagogiques pour les plus jeunes. Nous devons interdire les vecteurs de haine, comme l’hebdomadaire Rivarol, le Collectif Palestine Vaincra ou le réseau Samidoun. « L’antisémitisme est une grave offense à l’homme en général », disait à raison Vladimir Jankélévitch. Un jour, comprendront-ils peut-être que se battre pour défendre les juifs, revient à se battre pour nous-mêmes. La haine antisémite n’a pas de place en France, car sans les juifs de France, la France ne serait pas la France.

Face à la haine, l’unité républicaine

« Dans les temps obscurs, il faut avoir les idées claires » déclarent dans la Tribune deux anciens premiers ministres Bernard Cazeneuve et Édouard Philippe)

Extrait-

Unis par des valeurs républicaines et face aux nouveaux défis mondiaux, deux anciens Premiers Ministres appellent à l’unité pour contrer les menaces actuelles.
Par Bernard Cazeneuve Et Édouard Philippe, Anciens Premiers Ministres

Un jour de mai 2017, dans la cour de Matignon, côte à côte, nous avons dit que nous étions un homme de droite pour l’un et un homme de gauche pour l’autre. Ce clivage était un repère dans l’alternance et il le demeure. Mais il se fonde sur un socle commun et supérieur, une unité qui permet le débat et les différences, et qui s’appelle la République.

Si nous parlons aujourd’hui d’une même voix, c’est parce que le moment traversé par notre pays, dans le chaos qui saisit le monde, porte des menaces que seule la nation lucide et unie peut affronter et repousser. Et ainsi, fidèle à son histoire et à l’idée que les autres peuples se font d’elle, donner une raison de croire en la raison…..la suite dans la Tribune.

« Français, réveillez-vous et résistez face à la haine »

« Français, réveillez-vous et résistez face à la haine »

Nous assistons au retour d’un antisémitisme décomplexé, en Allemagne, en Grande Bretagne et en France, dont chacun s’accommode depuis des années dans l’indifférence la plus totale. Or, il faut se battre pour défendre les juifs car cela revient à se battre pour nous-mêmes. Par Manuel Valls, ancien Premier ministre dans La Tribune

Le 27 octobre 2023, 20 jours après le drame de l’attaque terroriste perpétrée par l’organisation islamiste et djihadiste Hamas du 7 octobre dans le sud d’Israël, l’IFOP a publié un rapport sur les conséquences de ces actes effrayants sur la population française. S’il traduit une forme de consensus quant à la qualification de terroriste des abominations commises par le Hamas, je suis interpellé par ce que ce rapport révèle entre les lignes : l’indifférence. Une majorité de Français n’éprouveraient ni sympathie ni antipathie à l’égard d’Israël ou de l’Autorité palestinienne. Ce désintérêt me désole, mais il ne m’inquiète pas autant que le chiffre suivant : 35% des Français ne se positionneraient pas non plus sur leurs considérations vis-à-vis du Hamas. C’est un silence de trop qui, cette fois, nous rend coupables pour tous les autres, car il s’inscrit dans une longue tradition française de l’indifférence à ce qui semble de trop loin nous concerner : le sort des juifs français ou d’ailleurs, la question de l’antisémitisme, la question de « l’autre imperceptiblement autre », éternellement autre…

Le 7 octobre 2023, plus de 3.000 terroristes du Hamas font intrusion sur le territoire israélien par les airs, par la mer, par la terre. Cette attaque, visiblement prévue de longue date, surprend les Israéliens en pleine fête de la nouvelle année. Les vies de plus de 1.400 personnes ont été arrachées dans la violence la plus innommable. Des familles entières ont été tuées. Des corps calcinés ont été retrouvés ; ceux d’une mère et son fils attachés ensemble, brûlés vifs. Des femmes ont été violées puis tuées, tuées puis violées. Des têtes ont été trouvées sans corps ; des corps de bébés trouvés sans tête. Ce sont les chefs politiques du Hamas, vivant des jours heureux au Qatar et en Turquie, qui l’ont commandité ; ce sont les terroristes du Hamas et certains civils palestiniens qui s’en sont rendus coupables. Ni sympathie ni antipathie ?

La réponse israélienne est attendue de tous, commentée partout avant même qu’elle n’arrive. Un massacre est annoncé, un hôpital de Gaza City est en ruine. L’actualité s’emballe, l’ONU parle de centaines de morts, les médias véhiculent le bilan indiqué par le « ministère de la Santé palestinienne » qui n’est autre que le Hamas. Le ballon dégonfle aussitôt : une roquette du djihad islamiste destinée à Israël a atterri sur le parking d’un hôpital. Une dizaine de morts est à déplorer. Une tentative supplémentaire de manipulation est avortée, en se servant de la mort de civils palestiniens, pris la main dans le sac. Ni sympathie, ni antipathie ?

C’est au cri de « Allah Akbar » que les manifestants appellent à la paix dans les rues de Paris

En réaction à la recrudescence des tensions entre Israël et ses voisins, le monde s’enflamme. Des milliers de manifestants se réunissent dans le monde et en Europe, promettant de manifester pour le sort des Palestiniens de Gaza et répandant à dessein ou non la propagande de l’organisation terroriste. C’est au cri de « Allah Akbar » que les manifestants appellent à la paix dans les rues de Paris, tandis que des manifestations sont organisées pour la mémoire des victimes et des otages pris par le Hamas, dont les seuls participants sont la communauté juive meurtrie une fois encore dans sa chair. Peut-être devrions-nous déjà nous estimer heureux de ne pas entendre aussi fort qu’en 2014 les cris de « morts aux juifs ». Ni sympathie, ni d’antipathie ?

Pendant que des jeunes dans le métro de Paris s’amusent à crier « on est des nazis et on est fier », les juifs enlèvent la mézouza de leur porte par crainte de se mettre en danger. Alors que des milliers des juifs prennent le chemin de la synagogue ou de l’école la peur au ventre, une foule enragée se réunit au Daghestan dans l’aérogare de Makhatchkala, défonçant tout sur son passage en hurlant « Allah Akbah » à la recherche d’un avion en provenance de Tel Aviv. Ces hommes enivrés par la haine ont organisé une véritable chasse à l’homme, une abominable « chasse aux juifs », les menant pour certains jusqu’au tarmac, grimpant sur les ailes de l’avion pour regarder à travers les hublots ; une foule hystérisée, prête à lyncher des êtres humains pour leur identité. La veille, les mêmes étaient rentrés dans un hôtel pour s’assurer qu’aucun juif n’y résidait.

Nous assistons au retour d’un antisémitisme décomplexé, en Allemagne, en Grande Bretagne et en France, mais aussi sur les campus américains, répugnant, mais dont chacun s’accommode depuis des années dans l’indifférence la plus totale. Depuis plus de 20 ans, nous fermons les yeux sur les profanations des cimetières juifs, sur les attaques répétées contre les commerces et lieux de cultes juifs. Depuis 20 ans, nous fermons les yeux sur les actes de barbarie perpétrés à l’égard des juifs, au nom d’une haine sanglante ou sur fond de tensions avec l’État d’Israël. Qui d’autres que la communauté juive pleure encore Ilan Halimi, séquestré et torturé par le « gang des barbares » en 2006 ? Qui se rappelle encore, excepté la communauté juive, qu’une école a été prise pour cible par un terroriste, causant la mort de trois enfants et d’un professeur à Toulouse ? Qui ne se tord pas d’horreur en se rappelant le souvenir de Sarah Halimi et de Mireille Knoll, assassinées dans la plus grande barbarie parce qu’elles étaient juives ?

Sans les juifs de France, la France ne serait pas la France

Ceux qui préfèrent se terrer dans l’indifférence face à la barbarie sont des lâches qui applaudissaient peut être les saillies antisémites de « l’humoriste » Dieudonné… Ils déshonorent la France, notre histoire, nos valeurs. Car, face aux évènements récents et à ceux plus anciens, qui ne dit mots consent. L’indifférence de ces 35% de Français qui n’ont ni sympathie ni antipathie pour le Hamas risquent d’être complices des atrocités que l’organisation terroriste mène contre sa population, contre les femmes et les enfants dont ils se servent pour se protéger, contre les homosexuels et autres minorités qui partent se réfugier en Israël pour survivre. Ils sont en fait complices en ne dénonçant pas les volontés génocidaires affichées du Hamas contre les juifs. Ils sont complices d’avoir laissé progresser, sans s’en soucier, l’antisémitisme au sein de la société, malgré les morts, malgré les horreurs, malgré notre histoire.

Pas un Français ne doit pouvoir se taire. La lutte contre la haine des juifs n’est pas un combat des juifs pour eux-mêmes, mais un combat de toute la nation, d’une civilisation démocratique. Nous devons identifier, poursuivre, et réprimer les narratifs antisémites dans les discours des représentants de l’islam radical, associer la lutte contre le terrorisme islamiste et la lutte contre l’antisémitisme, renforcer les politiques pénales et les mesures pédagogiques pour les plus jeunes. Nous devons interdire les vecteurs de haine, comme l’hebdomadaire Rivarol, le Collectif Palestine Vaincra ou le réseau Samidoun. « L’antisémitisme est une grave offense à l’homme en général », disait à raison Vladimir Jankélévitch. Un jour, comprendront-ils peut-être que se battre pour défendre les juifs, revient à se battre pour nous-mêmes. La haine antisémite n’a pas de place en France, car sans les juifs de France, la France ne serait pas la France.

Société-Appels à la haine: Le cri des abrutis

Société-Appels à la haine: Le cri des abrutis

Inutile de se voiler la face, la plupart des appels à la haine proviennent d’individus intellectuellement déficients, en clair d’abrutis qui se shootent à leur propre frustration en pour des motifs pseudo religieux. La plupart des personnages ayant connu des actes de violence en France sont d’ailleurs d’anciens délinquants.

L’intoxication religieuse nourrit la haine islamiste chez des individus à la psychologie fragile et au bagage intellectuel indigent.

Dans beaucoup de pays qui entretiennent la haine des juifs, c’est aussi l’occasion d’une instrumentalisation du conflit en Ukraine pour dissimuler la mauvaise gouvernance politique et tenter ainsi de détourner l’attention.

En France, selon un dernier bilan daté de ce mardi, pas moins de 6072 signalements de haine en ligne ont été répertoriés par la police judiciaire depuis le raid du Hamas en Israël le 7 octobre.

Exacerbée depuis l’attaque du Hamas en Israël, la haine islamiste est à son paroxysme et les chantres du djihad n’ont jamais été autant dans le collimateur des forces de l’ordre. Dans la nuit de lundi à mardi dernier, l’imam de la mosquée de Beaucaire a ainsi été interpellé pour apologie du terrorisme. Âgé de 32 ans et connu des services de renseignement, il a été cueilli à sa sortie d’avion à l’aéroport de Marignane, alors qu’il revenait d’un pèlerinage en Arabie saoudite.

Le 12 octobre dernier, ce religieux radical avait publié sur son compte Facebook, suivi par 2100 personnes, ce message exhortant ses fidèles au combat contre les juifs et légitimant leur meurtre : «IBN OMAR a déclaré avoir entendu le messager d’Allah dire : «Vous combattrez les juifs et aurez le dessus sur eux de sorte que la pierre dira : Ô musulman, voici un juif caché derrière moi ! Viens le tuer».

Mais devant ce juif il y a un bel abruti !

Appels à la haine: Le cri des abrutis

Appels à la haine: Le cri des abrutis

Inutile de se voiler la face, la plupart des appels à la haine proviennent d’individus intellectuellement déficients, en clair d’abrutis qui se shootent à leur propre frustration en pour des motifs pseudo religieux. La plupart des personnages ayant connu des actes de violence en France sont d’ailleurs d’anciens délinquants.

L’intoxication religieuse nourrit la haine islamiste chez des individus à la psychologie fragile et au bagage intellectuel indigent.

Dans beaucoup de pays qui entretiennent la haine des juifs, c’est aussi l’occasion d’une instrumentalisation du conflit en Ukraine pour dissimuler la mauvaise gouvernance politique et tenter ainsi de détourner l’attention.

En France, selon un dernier bilan daté de ce mardi, pas moins de 6072 signalements de haine en ligne ont été répertoriés par la police judiciaire depuis le raid du Hamas en Israël le 7 octobre.

Exacerbée depuis l’attaque du Hamas en Israël, la haine islamiste est à son paroxysme et les chantres du djihad n’ont jamais été autant dans le collimateur des forces de l’ordre. Dans la nuit de lundi à mardi dernier, l’imam de la mosquée de Beaucaire a ainsi été interpellé pour apologie du terrorisme. Âgé de 32 ans et connu des services de renseignement, il a été cueilli à sa sortie d’avion à l’aéroport de Marignane, alors qu’il revenait d’un pèlerinage en Arabie saoudite.

Le 12 octobre dernier, ce religieux radical avait publié sur son compte Facebook, suivi par 2100 personnes, ce message exhortant ses fidèles au combat contre les juifs et légitimant leur meurtre : «IBN OMAR a déclaré avoir entendu le messager d’Allah dire : «Vous combattrez les juifs et aurez le dessus sur eux de sorte que la pierre dira : Ô musulman, voici un juif caché derrière moi ! Viens le tuer».

Mais devant ce juif il y a un bel abruti !

Société «La haine». (Alain Bauer)

Société «La haine». (Alain Bauer)

Alors qu’Israël hésite encore entre puissante incursion ou invasion de la bande de Gaza, et réduit encore ce minuscule territoire de 360 km2 de moitié et crée une frontière intérieure marquée par le Wadi Gaza, une « rivière » composée de sources naturelles et immense déversoir des eaux usées des deux millions d’habitants du territoire, il faut déjà se projeter sur un possible « après ». Dans un processus plein de fureur, de revanche et de vengeance mêlée, que l’indifférence mondiale doublée du doute devant la barbarie même des exactions terroristes menées par le Hamas, dont la plupart des actions le 7 octobre visaient des civils dans des habitations clairement identifiées et préalablement repérées, incluant des assassinats, des enlèvements, des actes de torture.

par Alain Bauer est professeur au Conservatoire national des arts et métiers. dans Lopinion.
Il vient de publier «Au commencement était la guerre» (Fayard).

A la différence du droit de la guerre, il n’y a pas de « droit du terrorisme ». Pas de crimes de guerre, juste des crimes. Qui peuvent s’ajouter, mais pas se cacher derrière des crimes de guerre menés par des unités militaires et faisant des victimes civiles collatérales ou usant de moyens barbares contre des militaires adverses. Les enfants enlevés ou tués, vivaient le 7 octobre dans les villages israéliens implantés dans les frontières de 1967 reconnues par la dernière version de la charte du Hamas, étaient des cibles principales, délibérées, préméditées. Le Hamas le proclame et en diffuse les preuves directement. A défaut de croire Israël, croyons le Hamas quand il l’avoue spontanément…

Il ne s’agit pas de marquer politiquement une organisation politique qui défendrait les droits des Palestiniens de Gaza, qu’il a pris en otages bien avant les malheureux raflés la semaine dernière, mais bien d’en identifier la nature morale. Terroriser volontairement, directement, sciemment, des civils, est du terrorisme. Point.

Il y aura un après Hamas. Comme il y eut un après GIA, un après al-Qaida. Ce fut toujours pire
Chute. S’il est difficile, voire inaudible d’appeler Israël à la retenue, à la maîtrise, au ciblage précis de son action de représailles, il faut encore et toujours essayer. Même si le camp de la paix a été noyé dans le sang des exécutions sommaires perpétrées par le Hamas, il faut encore essayer de sauver les accords d’Abraham et une stabilisation des relations entre Arabes et Israéliens. Si le Qatar peut encore sauver des otages, l’Arabie saoudite détient la clé diplomatique majeure qui ne pourra pas faire l’économie d’une solution pour les populations palestiniennes devenues pendant ces dernières années une simple variable d’ajustement, permettant à l’Iran de saboter toute initiative de paix dans la région.

Il y aura un après Hamas. Comme il y eut un après GIA, un après al-Qaida. Ce fut toujours pire.

Après la vengeance, après les enquêtes qui prouveront les intentions du Hamas et les responsabilités déjà admises du gouvernement d’Israël qui devra rendre des comptes à son peuple, il faudra bien construire quelque chose qui dépasse la haine intensifiée qui s’est répandue et consolidée ces derniers jours. Et qui restera pour longtemps.

Dans sa version cinématographique qui marqua l’opinion il y a près de trente ans, le public a souvent retenu une phrase devenue « culte » : « l’important ce n’est pas la chute, c’est l’atterrissage. » Ici, tout est dans la chute.

Alain Bauer est professeur au Conservatoire national des arts et métiers. Il vient de publier «Au commencement était la guerre» (Fayard).

Metavers de facebook de : « immersif  » ou qui plonge l’internaute dans l’inutile ,l’idiotie et la haine

Metavers de facebook de : « immersif «   ou qui plonge l’internaute dans l’inutile ,l’idiotie et la haine

 

Facebook ou l’enflure des mots  dissimule le vide sidéral du projet avec Métavers  selon  Laurent Solly, le vice-président de Facebook/Meta pour l’Europe du Sud, détaille le projet.

Un projet qui vise à créer univers numérique virtuel  grâce à des lunettes ou un casque…….où il est surtout question de milliards et peu de contenu.

Le métavers nous permettra d’avoir un sentiment de présence physique dans un environnement virtuel, grâce à des technologies qui vont nous permettre de ressentir cette présence.

 

À quoi va ressembler cet univers?
Grâce au métavers, nous pourrons être en connexion avec nos proches avec une grande différence par rapport à ce qui se passe aujourd’hui. Il nous permettra d’avoir un sentiment de présence physique dans un environnement virtuel, grâce à des technologies qui vont nous permettre de ressentir cette présence. C’est un Internet incarné où vous êtes dans l’expérience, pas seulement en train de la regarder. Ça s’appliquera à l’univers familial, professionnel, avec des collègues qui peuvent être à des milliers de kilomètres, dans le gaming, le divertissement… Les interactions sociales seront plus » immersives », plus engageantes, avec des émotions différentes que celles avec son smartphone aujourd’hui.

 

En gros Facebook s’apprête à commercialiser la nullité produite par les internautes eux-mêmes. Et plus c’est nul et plus ça plaît aux algorithmes qui recherchent le plus grand dénominateur commun de la bêtise la plus partagée.

Le vide intellectuel du projet se ressent à travers l’interview du vice-président de Facebook qui ne parle pas de contenu mais surtout de milliards de dollars.

 

 Comment imaginez-vous la régulation de ce nouvel environnement?

On peut comparer ce que nous vivons aujourd’hui avec la croissance exponentielle d’Internet, qui a fait émerger les questions de régulation, de protection des données, de sécurité des plateformes ou encore de sûreté des utilisateurs. La grande différence dans le cas du métavers, c’est que nous avons un héritage et des connaissances. Une question clé de ce projet sera comment construire ce métavers de façon responsable dès le premier jour. Il y a trois semaines, nous avons annoncé un fonds, doté de 50 millions de dollars, pour financer des programmes et des recherches externes et pour réfléchir avec les meilleurs experts indépendants à ces questions. Quelle sera la régulation dans ce monde virtuel qui peut rassembler des centaines de millions de personnes? Comment protégerons-nous les données? Quel sera l’impact sur notre santé, notre équilibre entre vie privée, vie professionnelle, vie physique et vie virtuelle? Toutes ces questions sont ouvertes et nous nous les posons dès aujourd’hui.

Justement, la question de la responsabilité de Facebook est engagée sur ces sujets. Pourquoi faire confiance à Meta, là où il existe une défiance vis-à-vis de Facebook?
Regardez les progrès que nous avons faits, regardez les moyens que nous avons mis sur la table. Je donne quelques éléments chiffrés : depuis cinq ans, nous avons investi 13 milliards de dollars dans la sécurité de nos utilisateurs. Nous avons recruté 40.000 personnes pour s’en occuper. Cette année, nous investissons à nouveau 5 milliards de dollars. Ça nous a permis de développer les technologies les plus pointues.

Un élément qui ressort pourtant des « Facebook Files » révélés par une ex-employée devenue lanceuse d’alerte, c’est que Facebook ne maîtrise plus son propre algorithme et que ça nuit à la modération. Avez-vous perdu le fil?

savons les régler et nous le montrons. Sur la modération, par exemple, au deuxième trimestre de l’année, nous avons empêché 1,7 milliard de tentatives de création de faux comptes sur Facebook. Alors lorsqu’on nous dit que nous ne contrôlons pas notre outil, je le dis clairement, ce n’est pas exact.

Ce qui apparaît dans ces documents est donc faux?
Ce sont des lectures sélectives et des conclusions partiales. Il s’agit de sujets complexes qui méritent de la nuance et de la perspective sur ce qui s’est passé ces dernières années.

lslamisme et haine de la République

 lslamisme et haine de la République 

 

Mario Stasi,président de la Licra explique, dans une tribune au « Monde », pourquoi le projet de loi « confortant le respect des principes de la République » réaffirme, selon lui, les valeurs humanistes de la laïcité et permet de mieux combattre l’extrémisme religieux.

 

Notre Parlement discute d’un texte visant à conforter « les principes de la République ». Ce texte de loi est une réponse aux séparatismes culturel, confessionnel et politique qui fracturent lentement, et depuis longtemps, notre nation. Ce débat est, depuis plusieurs semaines, prétexte à hystérisation dans un pays fébrile et affaibli par la crise sanitaire.

Depuis plusieurs jours, les accusations pleuvent : ce texte serait « islamophobe », empruntant sans scrupule la même sémantique et les mêmes accusations qui ont pourtant servi à la justification des attentats contre Charlie Hebdo ou Samuel Paty [professeur assassiné en octobre 2020]. Ce texte serait un détournement de la loi de 1905 par des « laïcistes » vengeurs ou des « laïcards », empruntant, sans désemparer, au vocabulaire maurassien.

Ce texte, enfin, serait liberticide et porterait atteinte à la liberté religieuse des musulmans, ses contempteurs omettant à dessein que la République, c’est avant tout la « liberté absolue de conscience », même religieuse.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Islamisme, séparatisme : l’offensive payante des « laïcards »

Or, ce texte est une première réponse, attendue de longue date, à l’extrémisme religieux. Car il faut regarder les choses en face et dire les choses telles qu’elles sont : c’est l’idéologie séparatiste de l’islamisme qui a nourri la haine de la République, l’aversion pour la laïcité et a armé les consciences avant d’armer des bras.

Après près de 300 morts et des centaines de blessés, la moindre des choses, tout de même, était de dire aux défenseurs de la primauté de la loi religieuse sur la loi de la République que nous n’accepterons pas leur diktat. La moindre des choses était de rappeler que la laïcité n’est pas le problème, comme le prétendent les islamistes, mais la solution qui garantit une République au sein de laquelle le respect mutuel est la règle commune.

Pas d’autres réponses que la laïcité

Il y a évidemment les réponses immédiates liées aux circonstances, celles qui relèvent du démantèlement des officines impliquées, de près ou de loin, dans ces entreprises terroristes, et un écosystème islamiste qui s’est considérablement développé. Mais il y a aussi une réponse à apporter sur le long terme pour offrir à nos enfants une société plus unie, plus fraternelle, ancrée dans la liberté et dans l’émancipation.

Il n’y a pas d’autres réponses que la laïcité, sauf à renier ce que nous sommes. Si certains, dont je suis, considèrent que la transcendance enrichit l’âme humaine, cette appréciation relève de l’intimité de la conscience de chacun et ne saurait s’imposer aux autres. Seule la laïcité permet la liberté d’une construction harmonieuse et respectueuse des droits.

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